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Afrique

Lutte contre l'excision dans les Balé : Des acteurs s'engagent à faire bloc contre cette « pratique rétrograde »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 23:30

Les populations de la ville de Boromo, dans la province des Balé, se sont engagées à lutter efficacement contre les pratiques de l'excision et du mariage d'enfants. Cet engagement s'est traduit par une déclaration publique d'abandon du mariage d'enfants et de l'excision, ce mardi 30 mars 2021. Ainsi, à travers cette déclaration publique, les populations de 159 villages et hameaux de culture ont établi une nouvelle convention sociale dans leurs communautés.

Cette activité s'inscrit dans le cadre d'un projet mis en œuvre par Mwangaza Action avec l'appui de l'Unicef. Ainsi, après plusieurs mois de sensibilisations reçues sur les conséquences de la pratique du mariage d'enfants, de l'excision et des autres violences faites à l'enfant, les populations de la ville de Boromo disent avoir pris conscience de leurs manifestations négatives sur la vie de ces enfants. C'est pourquoi, elles se sont engagées à bannir ces pratiques de leurs différentes localités à travers une déclaration publique, le mardi 30 mars dernier.

Les problématiques du mariage d'enfants, de l'excision et des autres violences à l'égard des enfants constituent une triste réalité dans la province des Balé et pose un problème d'accès aux services en matière d'éducation, de santé, d'opportunités économique et professionnelle. De ce fait, ces pratiques traditionnelles néfastes, qui perpétuent le cycle de la pauvreté et les inégalités de genre au sein de la société, affectent terriblement la sécurité des filles et des femmes.

Les autorités locales présentes à cette cérémonie de déclaration publique.

Selon le chargé de programmes à Mwangaza Action, Célestin Ouédraogo, malgré les textes et lois qui garantissent les libertés et les droits fondamentaux de tous les citoyens burkinabè, les enfants font toujours l'objet de violences parfois les plus inimaginables. « Il s'agit du mariage d'enfants et de l'excision qui, malheureusement, sont très développés dans la province des Balé. Ces fléaux laissent voir que les droits fondamentaux des enfants sont bafoués et leur bien-être sérieusement remis en cause », a-t-il déploré.

C'est dans la recherche de solutions novatrices que cette ONG s'est proposé d'apporter des réponses aux problématiques de protection de l'enfant dans cette province, par la mise en œuvre du projet « Mobilisation communautaire pour la promotion et la protection des droits de l'enfant et de la femme : accélérer l'abandon de la pratique de l'excision, du mariage d'enfants et des violences faites aux enfants dans la Boucle du Mouhoun ».

Le chargé de programmes à Mwangaza Action, Célestin Ouédraogo.

Son objectif était de renforcer les capacités d'autoprotection des enfants et des jeunes, et de faciliter l'émergence des communautés engagées en faveur de l'abandon du mariage d'enfants, de l'excision et des violences aux enfants. Afin d'accélérer l'abandon de ces pratiques, 159 villages et hameaux de culture des dix communes de la province des Balé ont été identifiés par Mwangaza Action et ses partenaires, pour mettre en œuvre ledit programme.

Les acquis du projet sont considérables

En effet, une campagne de communication pour le changement social et de comportement au niveau communautaire a été menée pour repousser l'âge du mariage ou de l'union. A en croire le chargé de programmes de l'ONG, de mai 2020 à nos jours, la mise en œuvre des activités du projet a permis d'engranger des résultats clés et des acquis significatifs qui sont, entre autres, la formation de 22 techniciens d'appui aux communautés et d'une coordonnatrice terrain sur le mariage d'enfants, l'excision, les violences faites aux enfants et en technique de communication.

Des populations venues témoigner leur volonté d'abandon des pratiques rétrogrades.

318 clubs totalisant 20 204 enfants de 10 à 19 ans ont été mis en place et encadrés par des techniciens d'appui, et 4 253 causeries ont été réalisées au profit des enfants. Par ailleurs, 6 436 enfants de 0 à 9 ans ont été recensés et ont fait l'objet de suivi. 200 imams formés sur le guide ont réalisé 234 prêches. Un comité de suivi du projet a également été mis en place dans la province des Balé, comité piloté par le haut-commissaire.

L'un des résultats de ce programme est la volonté des leaders et de leurs communautés de se démarquer de ces pratiques traditionnelles et de matérialiser cet engagement par cette déclaration publique d'abandon desdites pratiques. « Cet engagement public permet, d'une part, de modifier la convention en maintenant les liens sociaux et, d'autre part, il est nécessaire afin que chaque individu soit sûr que les autres membres de la communauté sont prêts à abandonner ces pratiques », a expliqué Célestin Ouédraogo.

Les femmes s'engagent à ne plus cautionner ou à être complices de ces pratiques.

Ainsi, les communautés des 159 villages des dix communes de la province des Balé, à travers leurs représentants ou représentantes, se sont engagés solennellement à abandonner la pratique du mariage d'enfants, de l'excision et des violences à l'égard des enfants dans leurs contrées. A tour de rôle, ces derniers sont passés devant l'assemblée pour la lecture de leurs déclarations. Selon la représentante des femmes de la zone d'intervention du projet, ces pratiques les exposent aux accouchements difficiles, à la mort, à la déscolarisation, à la pauvreté, à la souffrance physique et morale dans les foyers, etc.

« Au regard de toutes ces conséquences, nous disons non et encore non à ces pratiques. Nous nous engageons à ne plus cautionner ou être complices de ces pratiques et à nous mettre avec tous ceux qui sont engagés dans la sensibilisation », a-t-elle laissé entendre.

Le représentant des responsables coutumiers, El hadj Aboubacar Guira.

Les enfants, quant à eux, ont invité les parents, l'ONG Mwangaza Action, l'Unicef et toutes les institutions compétentes à les protéger et à les soutenir dans leur combat car, disent-ils, « nous sommes l'avenir de demain ». Le représentant des responsables coutumiers, El hadj Aboubacar Guira, dans sa déclaration, a affirmé que dans nos cités, la pratique du mariage d'enfants, de l'excision et des autres violences perpétrées sur les enfants demeure encore une triste réalité.

« Dans la nuit des temps, exciser une fille et la donner en mariage le plus tôt possible lui conféraient un statut de bonne femme. Aussi, violenter un enfant était légal et source de bonne éducation. Cependant, force est de constater que toutes ces pratiques qui constituaient une valeur sociale ne sont pas sans conséquences sur l'épanouissement de nos enfants », a-t-il regretté. C'est pourquoi, à l'unanimité, les responsables coutumiers ont dit non au mariage d'enfants et à la pratique de l'excision.

Le haut-commissaire de la province des Balé, Yaya Sanou.

Cet engagement est traduit également chez les religieux. Ainsi, Boubacar Konaté, représentant les trois confissions religieuses (musulmane, protestante, catholique), a traduit cet engagement à faire bloc avec tous les acteurs pour stopper ces pratiques. Pour ce faire, ces religieux veulent poursuivre la sensibilisation des fidèles, dénoncer tout auteur ou complice de toute pratique rétrograde, mais aussi veiller désormais au respect de l'âge à la célébration des mariages.

C'est le haut-commissaire de la province des Balé, Yaya Sanou, qui a présidé cette cérémonie de déclaration publique. Touché par cet « acte concret », il a loué cette volonté des populations d'abandonner ces pratiques. Il fonde espoir que par cet acte, les populations vont enterrer ces pratiques et qu'elles ne vont plus continuer dans la clandestinité.

Il a salué également les efforts de l'ONG qui, par la formation, l'éducation et la sensibilisation, ont permis aux populations de mieux appréhender toute la mesure de la gravité de ces pratiques. Par ailleurs, il rassure que le comité de suivi reste en place, même après la fin du projet, pour toujours continuer à rappeler aux leaders d'opinion que la lutte continue pour une pratique zéro de l'excision dans la province.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Éthiopie : un soldat érythréen de 16 ans prisonnier de la rébellion tigréenne

RFI /Afrique - Wed, 31/03/2021 - 23:11
En Éthiopie, le Premier ministre Abiy Ahmed a reconnu après des mois de dénégations la participation de l'armée érythréenne aux combats dans le Tigré contre le TPLF. Aujourd'hui, le voile commence à se lever sur la réalité vécue par les soldats d'Asmara, dont des mineurs, envoyés se battre en Éthiopie. À l'image de l'histoire de Rodanim, un lycéen enrôlé de force et aujourd'hui prisonnier de la rébellion tigréenne.
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Jakhasa, l'homme qui a su adapter le balafon au reggae

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 23:00

Jakhasa, c'est Karim Sanou à l'état civil. C'est l'une des merveilleuses voix de la musique reggae au Burkina. Il est Marley d'or 2020, le trophée qui récompense les meilleurs défenseurs du style musical de Bob Marley. Sa particularité, c'est l'adaptation du balafon, un instrument traditionnel, au reggae. Cette fusion est appelée Reggae balafon.

Partout où il va, il fait la promotion de la culture de son pays. Pour l'homme et la musique, c'est une histoire d'amour et d'héritage. Il est issu d'une famille de griots. Il est l'auteur du tube à succès « enfants du pays ». Sa voix percutante se laisse écouter paisiblement. En vue de communier avec ses fans, il organise un concert le 8 avril 2021 au CENASA. A cette occasion, il nous a rendu visite le vendredi 26 mars 2021 pour en parler. Vidéo !

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Covid-19 : situation préoccupante au Burundi

RFI /Afrique - Wed, 31/03/2021 - 22:51
Le président Évariste Ndayishimiye a déclaré le Covid-19 premier ennemi du Burundi. Après une première baisse sensible suite aux mesures prises, le pays fait face depuis début 2021 à une deuxième vague. Depuis, le pays a lancé une campagne de dépistage massif, avec déjà quelque 180 000 tests effectués jusqu’ici, et il impose une quarantaine obligatoire et des tests pour les voyageurs, mais des médecins estiment que la situation pourrait échapper à tout contrôle.
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Santé : Le ministre Charlemagne Ouédraogo visite des infrastructures sanitaires dans les Cascades

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 22:28

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a effectué une visite des infrastructures sanitaires et de recherches dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades, du 26 au 28 mars 2021. Ainsi, après l'étape de Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins, le vendredi 26 mars, la délégation du ministre a mis le cap sur la région des Cascades, le samedi 27 mars 2021. Après avoir touché du doigt les réalités du terrain, le ministre a adressé ses félicitations et encouragements aux agents de santé de cette région qui, selon lui, se battent au quotidien pour offrir des soins de qualité aux populations.

Dans la région des Cascades, les sites visités par le ministre Charlemagne Ouédraogo sont, entre autres, le Centre médical (CM) de Niangoloko, le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Yendéré, le dispositif de surveillance Covid-19 au point d'entrée de Yendéré (frontière Burkina Faso/Côte d'Ivoire), le Centre hospitalier régional de Banfora ainsi que la pharmacie Comoé de Dr Dakuyo. Tout ce parcours de marathon a permis aux visiteurs non seulement de constater de visu les réalités du terrain, notamment les conditions difficiles dans lesquelles les agents de santé travaillent, mais aussi de les encourager dans leur « lutte noble » pour le bien-être des populations.

La délégation ministérielle débute la visite au centre médical de Niangoloko

Cette visite dans les Cascades a conduit jusqu'à la frontière Burkina/Côte d'Ivoire. Et au cours du parcours, la délégation a pu visiter le Centre médical de Niangoloko. « Nous avons vu que ce centre est extraordinaire avec des agents de santé très motivés, très engagés et qui mettent en œuvre la politique sanitaire du Président du Faso, en particulier la politique des gratuités des soins en faveur des femmes enceintes et des enfants. Nous saluons l'engagement de cette équipe sous le leadership de la directrice régionale de la santé des Cascades », s'est réjoui le ministre Ouédraogo à l'entame de cette tournée dans les Cascades.

Guidé par le médecin responsable du centre, Charlemagne Ouédraogo a pu visiter les différents services qui composent ce centre médical. A en croire les autorités sanitaires de cette localité, le centre médical de Niangoloko a vu le jour en 1970 et couvre trois secteurs, deux villages et deux hameaux de culture. C'est le centre de référence technique de treize CSPS dans cette zone. Dans ce centre on compte actuellement 40 lits d'hospitalisation dont 14 à la maternité. Selon le médecin responsable du centre médical de Niangoloko, Abdoul Salam Ouédraogo, son équipe fait face à plusieurs difficultés dans l'exécution des différentes missions qui lui sont assignées.

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo

Ainsi, du service de la médecine à la maternité, en passant par le service file active et du dépôt MEG, le constat qui se dégage de la visite est la vétusté des locaux et du plateau technique. « Les difficultés relevées sont notamment d'ordre infrastructurel et médical. Les locaux que nous avons visités sont exigus et vu que c'est un centre qui est plus fréquenté, même par nos compatriotes de la Côte d'Ivoire, il y a des moments où nous sommes obligés d'hospitaliser les femmes qui viennent accoucher à terre. Si on peut avoir une maternité plus spacieuse qui réponde aux normes, cela nous aiderait. La toiture du bâtiment du dispensaire est vraiment vétuste ce qui fait que lorsqu'il pleut, ça chuinte. Nous avons souhaité un renouvèlement de la toiture pour soulager aussi les malades. Nous avons également des problèmes avec les matériels médicaux techniques. Certains appareils son grillés », a exposé Abdoul Salam Ouédraogo.

Le médecin responsable du centre médical de Niangoloko, Abdoul Salam Ouédraogo

La gratuité des soins effective au centre médical de Niangoloko

La gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants est une réalité au sein de ce centre de santé. A cet effet, le médecin responsable dudit centre affirme avoir engrangé des acquis en ce qui concerne la mise en œuvre effective de cette gratuité de soins, de la planification familiale pour les femmes ce, avec l'accompagnement du gouvernement. Par ailleurs, ce résultat, dit-il, a été atteint également grâce à la conjugaison des efforts et l'accompagnement des autorités de la région qui soutiennent les équipes soignantes malgré les difficultés. Toutefois, il a déploré les insuffisances liées à la gratuité des soins.

« La gratuité des soins est bien, elle soulage. Mais nous rencontrons d'énormes difficultés sur le terrain. Les remboursements de l'Etat ne sont pas réguliers, ce qui fait qu'on travaille à perte alors que ces centres ne bénéficient pas subvention de l'Etat. Ce sont les prestations que nous recouvrons qui nous permettent de payer les médicaments et le personnel de soutien. Vu que 90% de nos prestations c'est sur la gratuité, ça fait que toutes nos économies partent dans la gratuité », a-t-il laissé entendre.

Le ministre visite les infrastructures sanitaires au poste de frontière de Yendéré

Le dispositif de surveillance du Covid-19 visité à Yendéré

Après ce centre médical de Niangoloko, le ministre et sa délégation ont poursuivi leur chemin à Yendéré où ils ont pu visiter le CSPS et saluer l'engagement de son personnel infirmier et sage-femme. Là également, Charlemagne Ouédraogo s'est réjoui du travail qui est fait dans ce centre de santé afin d'offrir des soins aux patients. Puis, il a poursuivi sa visite jusqu'à Yendéré, à la frontière du Burkina/Côte d'Ivoire, pour visiter la mise en place du dispositif sanitaire pour contrôler les entrées dans le territoire.

« Vous savez que le président du Faso a pris la présidence de l'UEMOA, et les chefs d'État ont convenu d'une réouverture progressive des frontières pour faciliter la circulation des personnes et des biens. Cela va entrainer un afflux massif de personnes. Il était donc important que nous puissions vérifier le dispositif sanitaire qui est mis en place pour faire les différents contrôles afin que nous puissions éviter que de nouvelles maladies ne rentrent au Burkina et qu'on ait une augmentation brusque de la courbe d'incidence de Covid-19 », a expliqué Pr Charlemagne Ouédraogo.

Charlemagne Ouédraogo à la découverte des réalités du CHR de Banfora

Sur place à Yendéré, la délégation a constaté le dispositif Covid-19 mis en place ainsi que des infrastructures nouvelles acquises grâce à l'appui de la Banque mondiale, ainsi que d'autres infrastructures qui ont été érigées par le ministère de la Sécurité. Le ministre dit avoir constaté la parfaite collaboration entre les forces de sécurité et les agents de santé pour que ce dispositif sanitaire puisse marcher. Il a saisi l'occasion pour remercier et féliciter les forces de sécurité pour leur collaboration avec les équipes soignantes pour assurer un contrôle sanitaire au poste de frontière.

Le CHR de Banfora bientôt transformé en CHRU

De Yendéré, l'équipe ministérielle est revenue dans la ville de Banfora pour visiter le Centre hospitalier régional (CHR) qui doit être transformé en Centre hospitalier régional universitaire (CHRU), selon donc la volonté du président du Faso, Roch Kaboré. « Nous avons entamé une visite dans les urgences médicales, nous avons vu le dispositif en place pour recevoir les malades et assurer des soins adéquats. Nous avons vu un DG du CHR très engagé avec un esprit de collégialité, un rassembleur qui fait en sorte que l'ensemble des acteurs de santé qui sont dans ce CHR puissent travailler dans un esprit concerté. Nous avons vu un centre de recherche, de lutte contre le paludisme qui fait d'excellentes choses qu'il fallait découvrir.

Charlemagne Ouédraogo et sa délégation visitent le laboratoire Phytofla

Ils (les agents) participent à des essais vaccinaux pour permettre donc au Burkina Faso d'avoir des vaccins à la longue contre le paludisme. Nous avons également visité leur centre d'entomologiste pour voir comment est-ce qu'ils travaillent pour mieux connaitre les moustiques qui donnent le paludisme et surtout pour tester la qualité des moustiquaires imprégnées que nous recevons grâce à l'appui du fonds mondial », a-t-il relaté.

Avant de poursuivre : « En somme, nous avons vu une équipe de recherche formidable que nous avons saluée et encouragée. Nous souhaitons que cette recherche puisse se poursuive en collaboration avec le ministère en charge de la Recherche pour que du Burkina puissent sortir des innovations dans la lutte contre le paludisme. Nous avons poursuivi dans les autres services, en particulier le service de gynécologie obstétrique, et nous avons vu là également une équipe mobilisée pour mettre en œuvre la politique de gratuité des soins du président du Faso et faire en sorte que les différentes prestations en matière de suivi de la grossesse, d'accouchement et de prise en charge du nouveau-né soient entièrement gratuites ».

La photo de famille du ministre avec le personnel du laboratoire Phytofla

Cependant, Pr Charlemagne Ouédraogo dit avoir noté les quelques insuffisances qui ont été relevées et promet qu'une fois de retour à Ouagadougou, son ministère pourra travailler avec ses partenaires pour y apporter des corrections. Il a aussi affiché l'engagement du président du Faso, Roch Kaboré, de transformer ce CHR en un CHRU. Et cela va passer, note-t-il, par un renforcement de capacité du plateau technique et en ressources humaines de qualité, capables d'atteindre le niveau universitaire. « En tant que ministre de la Santé, nous sommes mandatés pour accompagner cette volonté du président Roch Kaboré ici à Banfora », a-t-il martelé.

Cette visite a touché également la pharmacie Comoé de Dr Dakuyo. Communément appelé le « centre Phytofla », ce centre a été créé en 1984. Il se donne pour mission de travailler avec la nature et les plantes pour procurer la santé et le bien-être aux populations tout en contribuant au développement socio-économique de la région des Cascades et du Burkina Faso. Ce centre est un laboratoire qui valorise la culture et la tradition africaine. Le ministre a ainsi salué le savoir-faire de ce centre.

La directrice régionale de la santé des Cascades, Dr Olivia Ouédraogo

Au terme de cette tournée dans les Cascades, c'est un ministre de la Santé qui se réjouit du constat général fait sur le terrain. « Au niveau de toute la région sanitaire, nous avons vu que Banfora est très lancée avec un leadership très affiché. Nous avons vu des responsables décentralisés qui collaborent ensemble. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Kinshasa : le gouverneur annonce la fermeture de l'avenue du Tourisme

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 22:19


Dans un communiqué officiel rendu public mercredi 31 mars, le gouverneur de la ville de Kinshasa annonce la fermeture pour un mois, d’une bande de l’avenue du Tourisme, sur une longueur de 400 mètres du côté du fleuve, dès ce 1er avril. 


La décision de Gentiny Ngobila est motivée par les travaux de construction, par la REGIDESO, d’un nouveau complexe industriel de traitement d’eau potable à Kinshasa, au quartier Binza Ozone, dans la commune de Ngaliema. 

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Kinshasa : le CAFCO appelle à la publication du gouvernement Sama

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 22:11


Le retard pris pour la mise en place du gouvernement Sama inquiète les femmes du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO). Selon elles, le pays est confronté à plusieurs défis d’ordre sécuritaire et social.  


La présidente de CAFCO, Rose Mutombo Kiese, exhorte les uns et les autres, au sein des forces de l’Union sacrée pour la nation, de faire diligence face à la misère des populations :  

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Mbuji-Mayi : la police disperse une manifestation des jeunes contre le gouverneur Maweja

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 22:02


Les activités ont été perturbées mercredi 31 mars, pendant quelques heures, aux alentours du grand marché Bakua Dianga. Des dizaines des jeunes non identifiés étaient descendus sur les avenues de l'Université, Inga et Kalonji pour exiger la démission du gouverneur de province. 


Ces jeunes gens ont brûlé des pneus non loin du rond-point de l'étoile. La police est venue les disperser avec le gaz lacrymogène.  

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Kwilu : la route Gungu - Kikwit coupée en deux après la dernière pluie

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 21:38


La cité de Gungu, chef-lieu du territoire portant le même nom, dans la province du Kwilu est enclavée. L’unique route, qui constitue la porte d’entrée et de sortie de cette cité vers la ville de Kikwit, est coupée en deux depuis lundi 29 mars. 

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 31 mars 2021

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 21:10

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 31 mars 2021, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 14 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier projet de loi porte régime juridique applicable aux drones civils au Burkina Faso.

Ce projet de loi permettra à notre pays de disposer d'un cadre légal afin de prévenir les dérives auxquels l'utilisation des drones civils pourrait donner lieu.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.

Le second projet de loi porte régime général des armes à feu, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes au Burkina Faso.

Ce projet de loi permettra à notre pays de se doter d'un instrument juridique pour faire face aux défis actuels liés à la prolifération des armes à feu et à leur utilisation.

Le projet de loi permettra également à notre pays de se conformer aux principaux instruments juridiques internationaux et communautaires relatifs aux armes à feu. Il s'agit notamment de la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petits calibres (ALPC), leurs munitions et autres matériels connexes, du Protocole contre la fabrication et le trafic illicites des armes à feu (PAF) additionnels à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC) et du Traité sur le commerce des armes (TCA).

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du dispositif institutionnel de pilotage des pôles de croissance au Burkina Faso.

Ce dispositif institutionnel comprend un Comité national de pilotage des pôles de croissance, des groupes de travail interministériels et un organe technique d'appui au Comité national de pilotage.

En outre, le décret définit trois types de pôles de croissance dans notre pays que sont le Pôle économique de croissance (PEC), la Zone économique d'exportation (ZEX) et le Pôle de compétitivité (PCO).

L'adoption de ce décret vise à dynamiser les secteurs porteurs de croissance et à accélérer la transformation structurelle de l'économie de notre pays.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à l'organisation des Assises nationales de l'Education nationale au cours de cette année 2021.

Ces assises qui s'inscrivent dans le cadre du programme présidentiel visent à mener des réflexions sur le système éducatif au regard du contexte de crises sécuritaire, sanitaire, économique et sociale. Elles permettront à notre pays de fonder un pacte national pour une éducation de qualité.

En prélude aux assises nationales, des assises seront organisées dans chaque région.

Le Conseil a instruit le ministre chargé de l'Education nationale de poursuivre les préparatifs dans un processus participatif de tous les acteurs.

Le second rapport est un décret portant organisation du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L'adoption de ce décret permet au ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales de se doter d'un nouvel organigramme en vue d'accomplir efficacement ses missions.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

Ces changements opérés permettront une meilleure promotion de l'action gouvernementale et présidentielle, un meilleur ancrage dudit ministère en région à travers la dynamisation des directions régionales, une meilleure maîtrise et orientation des mutations technologiques dans le domaine des médias et de la communication.

L'adoption de ce décret permet audit ministère de se doter d'un nouvel organigramme lui permettant d'accomplir efficacement ses missions.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de création et d'ouverture d'écoles privées de formation professionnelle agricole au Burkina Faso.

L'adoption de ce décret permet d'encadrer la création et l'ouverture d'écoles privées de formation professionnelle agricole.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant adoption des Programmes nationaux de sûreté, de l'aviation civile et de ses annexes.

Il s'agit :

du Programme national de sûreté de l'aviation civile (PNSAC) ;

du Programme national de formation à la sûreté de l'aviation civile (PNFSAC) ;

du Programme national du contrôle de la qualité de la sûreté de l'aviation civile (PNCQSAC) ;

du Plan national de gestion de crises (PNGC).

L'adoption de ce décret permet à l'aviation civile de se conformer aux normes édictées au niveau international et à l'évolution institutionnelle au niveau national. Ce décret permet également de disposer d'un outil efficace de protection et de riposte contre les actes d'intervention illicite.

II. NOMINATIONS

II. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte du ministre d'Etat, ministre chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale :

Monsieur Ousseini OUEDRAOGO, Mle 130 526 C, Magistrat, catégorie P5, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L'INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Monsieur Aly TRAORE, Officier, est nommé Attaché de défense près l'Ambassade du Burkina Faso au Caire (Egypte).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Wendkouny Blaise Parfait KEMDE, Mle 59 671 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Félix Charles DALLA, Mle 212 272 V, Conseiller en aménagement du territoire, spécialisé en développement local, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du développement territorial ;

Monsieur Yaya ZONGO, Mle 119 305 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l'administration des finances de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

Monsieur Windéyam Vincent de Paul YAMEOGO, Mle 58 689 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Suppléant du Directeur général du contrôle des marchés publics et des engagements financiers.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Monsieur Kariyon Robert SOME, Mle 34 253 W, Analyste principal de politiques publiques, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur SANGARE Salifou ;

Monsieur Wariman Georges Bonaventure BONKIAN, Mle 288 329 B, Ingénieur de conception, en informatique, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef du département de la modernisation des structures et des procédures administratives du Secrétariat permanent de la modernisation de l'administration et de la bonne gouvernance (SP/MABG).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE

Madame Faty OUEDRAOGO/ZIZIEN, Mle 26 614 U, Conseiller en économie sociale, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;

Monsieur Réléoindé Silvain ZOUNGRANA, Mle 81 952 B, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national pour l'enfance ;

Monsieur Somè SAGNON, Mle 53 477 E, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de l'Institut d'éducation et de formation professionnelle ;

Monsieur Rahitaba Désiré Romain COMPAORE, Mle 53 480 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire du Centre.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Monsieur Rasmané OUEDRAOGO, Mle 52 255 H, Professeur certifié, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Youssifou DIANDA, Mle 44 433 P, Attaché d'éducation, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Ismaël Nandian OUEDRAOGO, Consultant financier, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Oula Damien OUATTARA, Mle 254 841 M, Ingénieur du développement rural, socio-économiste, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général des études et des statistiques sectorielles et Responsable du « Programme budgétaire Pilotage et soutien » ;

Monsieur Paligwendé Wilfried Patrick NABOLLE, Mle 216 402 G, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des services informatiques ;

Monsieur Sommaïla BADINI, Mle 25 620 P, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation du Sahel.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Monsieur Idrissa KONDITAMDE, Mle 513 383 A, Communicateur, est nommé Directeur de cabinet ;

Monsieur Souleymane KONATE, Mle 510 953 R, Docteur en énergie, est nommé Secrétaire général ;

Monsieur Tanga Félix OUEDRAOGO, Mle 514 000 S, Gestionnaire financier et comptable, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Moumini de Tiraogo SAWADOGO, Mle 40 456 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l'administration des finances ;

Monsieur Sibiri Evariste SAWADOGO, Mle 34 577 J, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 33 34, Ingénieur informaticien, catégorie 8, échelle 4, est nommé Directeur des systèmes d'information ;

Monsieur Salif KARGOUGOU, Mle 225 063 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

Monsieur Ali SAOUADOGO, Mle 239 268 N, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Monsieur Zacharie SOURWEMA, Mle 47 959 R, Attaché d'administration universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière de l'Est.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DE L'HABITAT ET DE LA VILLE

Monsieur Samdpawendé OUEDRAOGO, Mle 42 258 S, Instituteur principal, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Abdoulaye DIANDA, Mle 50 865 Y, Conseiller pédagogique itinérant, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA
Officier de l'Ordre de l'Etalon

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Laurent Gbagbo, l'opposant historique devenu président controversé

Slateafrique - Wed, 31/03/2021 - 20:50

Ancien opposant populaire devenu président controversé de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, 75 ans, définitivement acquitté mercredi par la Co

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Offre d'emploi : Une rédaction recrute des web-journalistes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 20:18

Conditions :
Avoir la licence en journalisme, lettres modernes, droit ou économie.
Avoir une bonne maîtrise de la langue française
Avoir une bonne maîtrise du Web et des médias sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, blog)

Être passionné par les questions d'actualité
Des compétences en montage vidéo seront appréciées
Le dossier de candidature, composé d'une lettre de motivation, du CV et des adresses des médias sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, blog) est à adresser à editionslefaso@gmail.com au plus tard le 14 avril 2021.

N.B : La sélection se fera sur dossier suivie d'un entretien.

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CPI : l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé, un nouvel échec pour la procureure Bensouda

RFI /Afrique - Wed, 31/03/2021 - 20:07
La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé mercredi 31 mars l'acquittement, prononcé en 2019, de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, reconnu non coupable de crimes contre l'humanité, et de Charles Blé Goudé, ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes. Les juges ont donc rejeté l'appel de Fatou Bensouda. Un revers pour la procureure de la CPI qui quitte ses fonctions le 15 juin prochain.
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BOAD : Serge Ekué s’attelle au doublement du capital et à l’ouverture au privé

Jeune Afrique / Finance - Wed, 31/03/2021 - 19:20
D’ici à 2022, le patron de l’institution ouest-africaine souhaite solliciter les partenaires traditionnels de la banque – États membres et institutions multilatérales notamment – mais aussi des investisseurs, à l’image des fonds de pension.
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Equateur : l’UNICEF remet des équipements médicaux et matériel roulant au gouvernement provincial

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 19:12


Vingt-quatre motos, des équipements médicaux ainsi que du matériel sanitaire et médicaments ont été remis par l’UNICEF mardi 30 mars au gouvernement provincial de l’Equateur. La dotation comprend également des kits scolaires, des lave-mains ainsi que des équipements de forage d’eau potable.

L’objectif pour le Représentant pays de l’UNICEF, Edouard Beigbeder, est le renforcement du système sanitaire en vue de répondre efficacement à toute éventualité.  

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Affaire Bouaké: les témoignages poignants d'un ancien soldat et d'une mère

RFI /Afrique - Wed, 31/03/2021 - 18:58
Depuis lundi, la cour d'assises de Paris juge trois pilotes et copilotes accusés d'assassinat et tentative d'assassinat dans l'affaire du bombardement de Bouaké, en Côte d'Ivoire, en 2004. Ce mercredi, l'un des 38 soldats français blessés dans le bombardement, l'un des plus gravement touchés d'ailleurs, et le mère d'une victime ont livré des témoignages poignants.
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Elimination des Léopards de la CAN 2021 : Kamango Bate demande la démission de Constant Omari

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 18:28


Le président de l’Association des anciens footballeurs et sportifs de la RDC/France, Kamango Bate Sele, appelle à la démission du président de la FECOFA, Constant Omari, et de son comité. Sa demande fait suite à l’élimination des Léopards congolais de la course vers la CAN-Cameroun 2021.  

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Sud-Kivu : reddition de 6 combattants Maï -Maï à Kiringye

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 18:11


Les FARDC annoncent la reddition de six combattants Maï-Maï du groupe Prospère opérant dans la forêt de Kiringye, groupement d’Itara/Luvungi, dans la plaine de la Ruzizi, dans le territoire d’Uvira. Selon l'armée, ces ex-combattants se sont rendus  lundi 29 mars, avec deux armes AK 47 et trente trente-deux minutions de guerre.  


D’après le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 au sud du Sud- Kivu, capitaine Dieudonné Kasereka, il s’agit des jeunes du milieu, dont l’âge varie entre 24 et 32 ans.  

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Mbandaka : accrochages entre étudiants de l’ISP et l'ISDR

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 18:02


Une vive tension a été observée   mercredi 31 mars dans la matinée à l’Institut supérieur de développement rural (ISDR) de Mbandaka. Les étudiants de cet établissement étaient opposés à ceux de l’Institut supérieur pédagogique (ISP). Selon des témoins, il y aurait un mort et un blessé grave. Les mêmes sources indiquent que ces victimes ont été touchées par des balles, tirées à bout portant par la police, qui était descendue sur le lieu en vue de rétablir l’ordre public.   

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