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Afrique

Abbé Jean-Baptiste Sanou : L'ouverture des ministères du lectorat et de l'acolytat aux femmes dans l'Eglise « constitue une avancée »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 18:00

Le 11 janvier 2021, le pape François a, à travers la bulle pontificale ou Motus proprio Spiritus Domine, ouvert les ministères du lectorat et de l'acolytat aux femmes dans l'Eglise catholique romaine. Selon lui, « il y a aujourd'hui un sentiment d'urgence croissant pour redécouvrir la coresponsabilité de tous les baptisés dans l'Eglise, en particulier la mission des laïcs. » Dans cette interview, l'abbé Jean-Baptiste Sanou, formateur au grand séminaire saint Pierre-saint Paul de Kossoghin et enseignant chercheur à l'université saint Thomas d'Aquin (Département de philosophie) fait une analyse de la décision du Souverain Pontife.

Lefaso.net : Le 11 janvier 2021, le pape François a, à travers le Motus proprio Spiritus Domine, ouvert le ministère du lectorat et de l'acolytat aux femmes. Pouvez-vous expliquer le sens de ces deux ministères à nos lecteurs ?

Abbé J-B Sanou : Un ministère répond toujours à un besoin dans l'Eglise. Dans la célébration de l'Eucharistie, on distingue deux grandes parties qui constituent ce qu'il est convenu d'appeler les deux tables de la Parole et de l'Eucharistie où sont servis deux types de nourriture qui, en réalité, n'en constituent qu'une sous forme de Parole de Dieu et sous forme de Pain en tant que Corps du Christ.

Les deux ministères du lectorat et de l'acolytat sont au service de ces deux tables : le premier au service de la table de la Parole et le second au service de la table de l'Eucharistie. Comme l'indique son nom, le lectorat est un ministère qui institue des fidèles baptisés et confirmés comme lecteurs officiels lors des célébrations liturgiques.

Mais l'exercice de ce ministère ne se limite pas aux célébrations liturgiques. Dans tous les rassemblements où il est utile de faire la proclamation de la Parole de Dieu, celles et ceux qui ont été institués lectrices ou lecteurs peuvent exercer de façon stable et officielle ce ministère de lectorat. Cela suppose, en amont, une formation, parce qu'on ne lit pas la Parole de Dieu comme un roman ou comme une poésie. C'est un genre propre qui commande une manière spécifique de lecture ou de proclamation publique.

Le lecteur doit prendre conscience qu'il lit une parole qui n'est pas la sienne. Il devient un instrument pour que cette parole puisse faire l'objet d'une réception fructueuse chez les auditeurs. C'est pourquoi il doit recevoir une formation en vue d'intérioriser la parole de Dieu et de s'en nourrir, de sorte à pouvoir la transmettre de façon digne et respectueuse à l'intérieur d'une célébration liturgique. On peut faire une extension de l'exercice de ce ministère à l'activité catéchétique qui a lieu en dehors d'un cadre liturgique.

Le second ministère institué est celui de l'acolytat. Un acolyte est celui qui est institué pour servir l'autel, pour assister le prêtre en apportant les offrandes, les vases sacrés et, comme ministre extraordinaire, en distribuant la communion aux fidèles ou en l'apportant aux malades. Il peut également, si nécessaire, faire l'exposition du Saint-Sacrement.

C'est ce ministère que certaines femmes seront appelées à exercer quand elles seront instituées comme acolytes, à l'instar des hommes. Bien entendu, elles recevront une formation avant leur institution comme acolytes. Le jour de l'institution comme lecteurs ou acolytes, les candidats hommes et femmes revêtent, en général, une aube blanche qu'ils pourront porter désormais quand ils exerceront leur ministère.

Pendant longtemps, ces deux ministères institués ont été réservés aux hommes, parce qu'ils avaient été intimement liés aux ministères ordonnés du diaconat et du presbytérat, comme des étapes préparatoires à ceux-ci. Dans les grands séminaires, ils sont en effet considérés comme des étapes dans le cheminement vers le sacerdoce.

On devient généralement lecteur en première année de théologie et acolyte en deuxième année, avant d'aller en stage pendant lequel on a l'occasion d'exercer ces deux ministères comme séminariste. Et comme les femmes ne sont pas admises à aux ministères ordonnés, le droit canonique n'avait pas prévu qu'elles accèdent de façon stable et ordinaire à ces deux ministères « préparatoires » du lectorat et de l'acolytat.

Est-ce une avancée pour les femmes et une meilleure reconnaissance de leur place dans l'Eglise ?

En termes de reconnaissance de la place des femmes dans l'Eglise, cette ouverture constitue une avancée parce que celles-ci seront désormais admises à exercer ces ministères non plus de façon extraordinaire, mais de manière ordinaire et stable. L'exercice de ces ministères ne requiert rien d'autre que le baptême.

Je pense que c'est une manière de souligner l'égalité fondamentale entre les hommes et les femmes en vertu de leur commun sacerdoce baptismal, car on n'a pas besoin d'être candidat au diaconat ou au presbytérat et encore moins d'être ordonnés diacres ou prêtres pour exercer ces ministères. Le baptême seul suffit. C'est une manière de prendre en compte le désir de participation de tous les fidèles – hommes et femmes - au service de l'Eglise et d'accorder aux femmes des responsabilités et des fonctions plus grandes dans l'Eglise.

Pour rappel, ce Motus proprio a été publié le 10 janvier 2021, au lendemain de la fête du baptême du Seigneur. Quel sens peut-on donner à cela ?

C'est pour souligner que ces services ou ministères dans l'Eglise se fondent sur le baptême en même temps qu'ils le requièrent. Dès que vous êtes baptisé, vous avez le droit et le devoir de servir dans l'Eglise. Le baptême confère à la fois une nouvelle identité et une mission. Cette mission découle logiquement de l'identité chrétienne, car par le baptême le fidèle du Christ devient prêtre, prophète et roi.

Comme prêtre, il a la mission de rendre sacrées les réalités du monde profane, c'est-à-dire de les consacrer à Dieu. Tout baptisé est consacré et tout ce qu'il accomplit passe ainsi du profane au sacré. Comme le recommande saint Pierre dans sa première épitre, les fidèles du Christ ont la vocation d'« offrir à Dieu par Jésus Christ les offrandes spirituelles qui lui sont agréables » (1 Pierre 2,5).

C'est dans cette disposition spirituelle que l'acolytat doit être exercé comme sacerdoce baptismal des fidèles. La relation entre le lectorat et la fonction prophétique des baptisés est évidente, car le prophète est celui qui parle au nom de et à la place de Dieu. La fonction royale, quant à elle, est celle de la bonne gouvernance et du témoignage évangélique des baptisés comme lumière du monde.

La théologienne Anne Soupa a déposé, en 2020, sa candidature pour succéder à l'archevêque démissionnaire de Lyon (en France). Elle a évoqué entre autres raisons, le manque de prêtres dans ce diocèse et la difficulté des fidèles d'accéder à l'eucharistie. L'Eglise ne subit-elle pas une pression de la part des femmes ?

Il est indéniable qu'il existe des activistes des droits des femmes à l'intérieur de l'Eglise, des laïques et des religieuses qui militent pour une plus grande reconnaissance de la place et du rôle de la femme dans l'Eglise. Mais les changements ou les reformes que l'Eglise peut introduire dans sa pratique doivent se fonder sur un certain nombre d'éléments dont la modification requiert l'exercice d'une sagesse prudentielle, car on ne peut pas modifier ou changer, sous la pression de revendications actuelles, une tradition qui est bimillénaire.

Il y a au moins trois critères essentiels à prendre en compte dans l'évolution des pratiques dans l'Eglise : premièrement, il y a l'intention du fondateur, c'est à dire ce que Jésus a voulu réaliser ou instituer ; deuxièmement, il y a les besoins de l'Eglise que les responsables doivent apprendre à écouter et à discerner ; troisièmement, il y a la tradition de l'Eglise qui constitue une loi qu'on ne peut modifier ni abroger sans examen approfondi et éclairé.

Il faut noter que, si l'intention du fondateur Jésus Christ est, dans certaines situations, relativement claire, dans d'autres, en revanche, elle n'est pas explicite. L'institution de l'Eucharistie, qui fonde en même temps celle du ministère presbytéral, est le principal point critique du débat sur la place de la femme. L'Eglise catholique considère que l'intention du Christ, lors de l'institution de l'Eucharistie, le jeudi saint, était de conférer uniquement aux hommes le pouvoir de célébrer ce sacrement.

En d'autres termes, seuls les fidèles de sexe masculin peuvent recevoir l'ordination sacerdotale qui leur confère, entre autres, le pouvoir de célébrer l'Eucharistie. Au cours de son histoire, l'Eglise a fait de l'ordination presbytérale la condition d'exercice de certains offices ou responsabilités dans les communautés. Du coup, ces offices ou responsabilités sont réputés inaccessibles par nature aux femmes dans l'Eglise.

En agissant ainsi, l'Eglise ne croit pas faire de la discrimination à l'égard des femmes mais elle est soucieuse de rester fidèle à l'intention du Christ qui, s'il souhaitait explicitement admettre des hommes et des femmes à l'ordination presbytérale, aurait réuni, pour la sainte Cène, en plus des douze apôtres, d'autres disciples hommes et femmes parmi ceux qui le suivaient.

C'est un fait que Jésus a partagé le dernier repas avec les douze (12) apôtres. C'est au cours de ce repas qu'« il prit le pain, le bénit et le donna à ses disciples en disant : prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps, livré pour vous. Prenant la coupe de vin, il dit : prenez et buvez-en tous, ceci est mon sang… Vous ferez ceci en mémoire de moi ».

En interprétant strictement l'intention du Christ, l'Eglise catholique entend le « faites ceci en mémoire de moi » comme un ordre qui confère aux douze apôtres et à leurs successeurs (les évêques) et collaborateurs (les prêtres) le pouvoir de célébrer le sacrement de l'Eucharistie. D'autres traditions ecclésiales ou confessions chrétiennes en font une interprétation plus large qui rend possible l'ordination presbytérale ou épiscopale de femmes ou d'hommes, mariés ou non.

Si les évangiles avaient mentionné la présence de femmes disciples à la sainte Cène ou si Jésus avait dit explicitement qu'il avait l'intention de confier la célébration de l'Eucharistie uniquement aux hommes, le débat n'aurait pas eu lieu d'être. On peut cependant se demander si le fait que Jésus ait réuni seulement les douze apôtres pour la célébration de la sainte Cène a été commandé uniquement par le contexte culturel, si l'on sait par ailleurs qu'un groupe non négligeable de disciples femmes le suivaient.

Le débat théologique qu'animent certaines féministes ou militantes des droits des femmes dans l'Eglise tend à remettre en cause la tradition de l'Eglise qui exclurait les femmes de la réception des ministères ordonnés sur la base de critères plus culturels que théologiques et qui entretient dans l'Eglise un système aliénant de pouvoir patriarcal. Loin d'ignorer ce débat au sein de l'Eglise, le pape François, à la suite de ses prédécesseurs, a entrepris des reformes visant à valoriser la place et le rôle des femmes dans l'Eglise en nommant par exemples quelques-unes à des postes très élevés dans la Curie romaine.

De façon pratique, comment va se passer la mise en œuvre dans les diocèses ?

On peut imaginer que chaque diocèse, en fonction de ses besoins, organisera des inscriptions pour la candidature à ces deux ministères institués, à la suite de quoi aura lieu, par exemple, un travail de sélection des candidats qui présenteront les meilleures dispositions ou le meilleur profil. Avant la célébration au cours de laquelle aura lieu l'institution des candidats comme lecteurs et/ou acolytes, il y aura, en principe, une période de formation dont la durée et le contenu seront définis par les diocèses ou par les conférences épiscopales.

Comme le rituel de célébration de ces ministères existe déjà dans les grands séminaires pour l'admission au lectorat et à l'acolytat des candidats aux ministères ordonnés, il est probable que le même rituel sera utilisé pour l'institution des laïcs hommes et femmes comme lecteurs et/ou acolytes, moyennant quelques adaptations nécessaires. En principe, la réception de tous les ministères dans l'Eglise, qu'ils soient ordonnés ou non, requiert une préparation théologique ou doctrinale, parce qu'il faut comprendre ce qu'on célèbre pour pouvoir en vivre la spiritualité.

Le souverain pontife a expliqué les raisons théologiques de son choix : « Il y a aujourd'hui un sentiment d'urgence croissant pour redécouvrir la coresponsabilité de tous les baptisés dans l'Église, en particulier la mission des laïcs. » Au regard des reformes déjà engagées par François, peut-on s'attendre à l'ordination des femmes prêtres ?

Dans le Motu proprio Spiritus Domini, ce n'est pas le sujet. Il ne faut donc faire aucune conjecture concernant l'avenir. Quand on observe, en revanche, l'évolution de l'Eglise depuis quelques années, on peut déplorer que cette ouverture réalisée par le Motu proprio du pape François intervienne seulement maintenant. Si les hommes sont appelés à servir l'Eglise par l'exercice de ministères institués, pourquoi les femmes en seraient-elles exclues, alors qu'elles ont la même dignité et les mêmes droits que les autres baptisés ?

En vertu de l'égalité fondamentale que réalise le baptême entre tous les fidèles, personne ne peut se prévaloir légitimement d'un sentiment de supériorité au détriment d'autres, car tous les fidèles du Christ sont égaux dans la dignité de fils et filles de Dieu, qu'ils soient pape, évêque ou le plus petit des baptisés. La hiérarchie des charges et des fonctions ne peut nullement remettre en cause cette égalité fondamentale.

En s'efforçant d'être fidèles à la tradition de l'Eglise, le pape François et, en général, les responsables de l'Eglise manifestent leur volonté d'accorder aujourd'hui plus de place aux femmes appelées à exercer toutes sortes de fonctions dans l'Eglise, y compris les plus élevées, quand celles-ci ne requièrent pas le sacrement de l'ordre pour leur exercice.

C'est un fait que les hautes fonctions qui ne requièrent pas la réception préalable du sacrement de l'ordre sont relativement peu nombreuses. C'est pourquoi il me semble important et urgent de réévaluer la nécessité ou l'opportunité de cette condition du sacrement de l'ordre pour certaines fonctions dont l'exercice n'implique pas forcément la charge d'âmes.

Interview réalisée par Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Tanganyika : les avocates invitent les étudiantes au leadership féminin responsable

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 17:49


Les avocates du barreau de Tanganyika ont clôturé mardi 30 mars, le mois de la femme à Kalemie, sous le thème du leadership féminin. Plus de quatre quatre-vingts femmes, dont des étudiantes de cinq institutions universitaires de Kalemie, ont assisté à une journée d’animations et de conférence-débats. Cette journée intervient après l’organisation d’une série d’activités consacrées à la femme.  

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BOAD : Serge Ekué s'attèle au doublement du capital et à l'ouverture au privé

Jeune Afrique / Finance - Wed, 31/03/2021 - 17:20
D'ici à 2022, le patron de l'institution ouest-africaine souhaite solliciter les partenaires traditionnels de la banque - États membres et institutions multilatérales notamment - mais aussi des investisseurs, à l'image des fonds de pension.
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Commune de Ouagadougou : « Les mesures sociales ont amputé notre budget 2020 d'environ 15% », regrette Armand Béouindé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 15:53

Le conseil municipal de la commune de Ouagadougou a tenu sa première session ordinaire de l'année 2021, le mardi 30 mars 2021 au palais de la culture Jean Pierre Guingané. À l'occasion, le maire de Ouagadougou, Armand Roland Béouindé, a fait le bilan du rapport spécial des activités menées durant le premier trimestre de l'année écoulée aux conseillers municipaux et aux citoyens de la ville. Après la session, il a livré les grandes lignes à la presse. Lisez plutôt !

Nous nous sommes consacrés à un devoir de redevabilité comme l'exige le code général des collectivités territoriales. Dans le premier trimestre de l'année précédente, le président de la collectivité doit un rapport spécial de toute l'activité de la commune aux conseillers municipaux et aux citoyens. C'est un devoir de redevabilité que nous avons fait en présentant ce rapport à tous les conseillers. La particularité de l'année 2020 est que nous avons connu une crise liée à la pandémie du Covid-19, une crise sanitaire où des mesures sociales ont été édictées par le gouvernement mais mises en œuvre par les collectivités territoriales que nous sommes. Dans la commune de Ouagadougou nous pouvons dire que ces mesures sociales ont amputé notre budget d'environ 15% du budget soit entre 7 à 9 milliards de francs CFA. Cela ne nous a pas permis de faire des investissements sociaux qui étaient prévus dans notre budget 2020.

Des motifs de satisfaction

Mais le côté positif de ce rapport est que plusieurs infrastructures (les écoles, les lycées, les centres sportifs) qui étaient prévus dans la commune ont été érigés et ces investissements ont pu être faits réellement dans les arrondissements où il n'y en avait pas. C'est le cas de l'arrondissement 11 qui est un arrondissement urbain et rural à la fois mais où les élèves étaient obligés de faire plusieurs distances et nous avons réussi à construire dans l'année 2020 trois lycées, ériger des anciens établissements en CEG. Dans les autres arrondissements, ce fut la même chose.

Un autre point de satisfaction c'est la réalisation des voiries. Au niveau de la mobilité urbaine, les voiries prioritaires que nous avons prévues dans la ville de Ouagadougou ont toutes été réalisées et seront en réception très bientôt. Nous avons les voiries de l'arrondissement 6, de l'arrondissement 4 et celles en finition de l'arrondissement 10 et 11 qui sont des voiries prioritaires dans le cadre des projets de développement de la commune de Ouagadougou.

2021 s'annonce sous de bons auspices

Autant d'investissements ont été faits et qu'il était bien de porter à la connaissance des conseillers pour dire que les budgets qu'ils ont eu à voter, les moyens qu'ils ont mis à la disposition de l'exécutif municipal ont été utilisés et voici les résultats en attendant que nous puissions faire notre devoir de rentabilité à l'adresse de toute la population de Ouagadougou à travers des rencontres de proximité que nous allons faire. Il faut dire que l'année 2021 s'annonce sous de bons auspices parce que tous les projets que nous avons eus et les études que nous avons eu à réaliser durant ces trois années ont connu aujourd'hui des aboutissements heureux. L'un des premiers projets dont on peut être fier c'est le projet de mobilité urbaine du Grand-Ouaga.

Et l'on a entendu parler lors du dernier conseil des ministres où le gouvernement a validé ce projet qui est conduit par la ville de Ouagadougou et qui va permettre de restructurer la SOTRACO, de la doter de nouveaux bus et de mettre un nouveau circuit de bus de telle sorte que les Ouagalais puissent changer de mode de transport : quitter les deux roues pour aller dans les bus. Et cela pour que notre ville puisse être plus durable et plus saine.

Egalement au niveau des infrastructures et de l'assainissement, il y a plusieurs études que nous avons eu à faire notamment les 145 kilomètres de voiries et les 300 kilomètres de caniveaux qui ont déjà été étudiés et dont les dossiers sont prêts. Aujourd'hui nous pouvons dire que nous avons déjà obtenu pour ces voiries à peu près 20% du financement et il ne reste plus qu'à mettre en œuvre. Il y a aussi le projet du troisième pont de la ville de Ouagadougou qui va rapprocher le centre-ville avec la continuation de Kwame Nkrumah sur le barrage qui va permettre de désenclaver et fluidifier la circulation. Il y a déjà des partenaires techniques et financiers qui frappent à la porte et nous sommes confiants que d'ici peu nous pourrons faire la mobilisation des ressources et faire ces investissements.

90% de réalisation des prévisions budgétaires de 2020

Si c'est par rapport aux prévisions budgétaires de 2020 nous sommes déjà à plus de 90% de réalisation. Ce que nous n'avons pas pu faire c'est l'action culturelle et l'appui aux activités sportives. Avec la pandémie du Covid-19, vous savez que ce sont des budgets qu'on entaille et on coupe toujours là où on n'est pas obligé d'y aller. Nous accompagnons bien sûr les activités culturelles de la ville de Ouagadougou par notre présence, par la mise à disposition d'infrastructures mais malheureusement nous n'avons plus de moyens financiers pour pouvoir appuyer sur le plan financier ces activités. Cela constitue un véritable problème. Mais nous espérons qu'avec la discipline que les Ouagalais se sont imposés dans le respect des gestes barrières, cette pandémie sera derrière nous.

Propos recueillis par Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Beni : 7 morts dans une attaque des ADF à Beu-Manyama

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 15:35


Quatre civils ont été tués et trois assaillants neutralisés lors d’une une attaque attribuée aux présumés rebelles des ADF à Beu-Manyama, dans le territoire de Beni le mardi 30 mars, rapporte la société civile locale.


Les ADF ont commencé par tuer quatre civils avant de s’attaquer aux FARDC déployées dans la région précise la société civile locale.

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La radiation de 1179 écoles de la liste de paie va susciter des conséquences désastreuses sur le plan social, selon Gary Sakata

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 14:55


La décision du secrétaire général de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) va susciter des conséquences désastreuses sur le plan social en RDC, a estimé ce mercredi 31 mars à Kinshasa, le député Gary Sakata de la Commission Suivi et évaluation de l’Assemblée nationale.


Pour l’élu de Bagata, fermer 1179 écoles qui fonctionnent déjà pendant plusieurs années revient simplement à envoyer des milliers d’enseignants au chômage tout en privant plusieurs dizaines des milliers d’élèves d’un cadre pour leur scolarité.

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Sayouba Traoré : « Quand on fait des enfants, c'est qu'on peut s'en occuper, madame la ministre dit vrai »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 14:13

Le 26 mars 2021 en Côte d'Ivoire, 19 mineures burkinabè victimes de traite transfrontalière ont été rapatriées au Burkina. Lors d'une conférence de presse le 29 mars pour les présenter et les remettre à leurs parents, la ministre en charge de l'Action sociale, Laurence Ilboudo Marchal, était sortie de ses gonds pour marteler qu'il fallait « que les parents comprennent que l'Etat ne peut pas tout faire » et qu'il va falloir qu'ils « prennent leurs responsabilités face à leurs progénitures ».

Elle ajoutait que lesdits parents devaient comprendre « que ces mêmes enfants sont souvent sources d'enrôlement pour les hommes armés et forces du mal ». Une sortie mal accueillie par une partie de l'opinion. Mais pour le journaliste Sayouba Traoré, la ministre n'a fait que dire la vérité.

"Quand on fait des enfants, c'est qu'on peut s'en occuper". Madame la ministre de l'Action humanitaire. Excuses : je cite de mémoire.

Je ne connais pas cette dame. Je ne l'ai jamais rencontrée. Ce que je sais d'elle, c'est ce que je lis dans les publications. Reconnaissez que ce n'est pas suffisant pour se faire une opinion valable.

Mais je dis et je soutiens que là, madame la ministre dit vrai. Ça peut ne pas nous plaire, ça peut même nous irriter, mais c'est la vérité. Voyons ça de plus près !

Dans toutes les familles, on a aujourd'hui des gros gaillards oisifs, qui vivent sur le dos du papa gérant chichement une petite retraite, et sur la maman harassée par mille tâches quotidiennes. Eh bien, ces parasites sociaux se permettent d'aller faire des enfants.

Faire des enfants alors qu'on ne parvient pas à se prendre soi-même en charge, vous appelez ça comment ? N'ayons pas peur des mots. C'EST DE L'IRRESPONSABILITÉ.

Irresponsables, et ils ont la bouche pour parler. Il y en a un qui m'a dit un jour que "Les oiseaux ne cultivent pas, mais ils mangent". Je lui ai demandé s'il savait combien de kilomètres un oiseau fait par jour pour se nourrir et nourrir ses petits ?

Quand vous, qui êtes déjà fatigué de ponctionner votre budget familial pour venir en aide à ces irresponsables, vous osez une objection, on vous répond que c'est Dieu qui donne les enfants.

C'est Dieu qui a ouvert ta braguette ?
C'est Dieu qui a plongé ta quéquette là où il ne faut pas ?
Si c'est Dieu qui est cause de cette situation, pourquoi emmerder la famille ? Pourquoi téléphoner aux parents expatriés pour demander des Western union ? Pourquoi alors aller emmerder les agents de l'Etat ? Donc l'Etat va aller contrôler les braguettes des gens alors !

Vas voir ton Imam !
Vas voir ton Prêtre !
Vas voir ton Pasteur !

Du temps de notre jeunesse, personne ne te parlait de sexualité. Les adultes eux-mêmes ne connaissaient pas grand-chose sur la reproduction, encore moins la contraception. Un jeune ou une jeune fille devait faire sa propre initiation, à coups d'erreurs souvent monstrueuses. La seule solution pour éviter des situations délicates, les mamans tenaient les jeunes filles serrées dans un périmètre étroit. Je suis certain que des sœurs peuvent témoigner.

Aujourd'hui, les jeunes sont plus informés sur ces choses. Parfois, mieux que leurs propres géniteurs. Ils ont toutes les connaissances à disposition. Ils disposent de moyens contraceptifs. Et pour les conseiller et les guider, des structures existent. ILS N'ONT DONC AUCUNE EXCUSE.

Une dernière chose. Quand je séjourne au pays, je vois des pères qui ne vont à l'école de leurs enfants que sur convocation. Le soir, ils rentrent de grandes vadrouilles à l'heure où les enfants dorment déjà. Ça veut dire qu'ils jettent de temps à autre un regard distrait sur les cahiers des enfants. UN HAUT DEGRÉ D'IRRESPONSABILITE.

Pourquoi refusons-nous les vérités qui nous dérangent ? Comment voulons nous opérer un changement qualitatif de la société, si nous-mêmes nous ne sommes pas disposés à changer ? Ces questions, chaque parent doit les avoir constamment en tête. Il n'y a pas d'autre issue. Parce qu'en matière d'éducation des enfants, on ne peut pas tricher. Si on triche aujourd'hui, les enfants vont le payer demain. Alors qu'il sera trop tard pour corriger.

Je n'écris pas ces mots pour faire plaisir à quelqu'un. Je ne dis pas ces choses pour heurter quelqu'un. Je le dis parce que je le crois fermement. TRÈS FERMEMENT.

Sayouba Traoré
Journaliste-Ecrivain

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Kasaï-Oriental : les députés initient une motion de défiance contre le gouverneur de province

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 13:53



Une motion de défiance contre le gouverneur de province du Kasaï-Oriental, Jean Maweja Muteba, a été déposé mardi 30 mars au bureau de l’assemblée provinciale par cinq députés provinciaux. Ce bureau a accordé 48 h à l’autorité provinciale, pour fournir ses moyens de défense contre les faits qui lui sont reprochés, et cela à la plénière prévue ce jeudi.  

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CAN 2021: 23 équipes qualifiées et une fin d’éliminatoires reportée à juin

RFI /Afrique - Wed, 31/03/2021 - 13:45
On connaît 23 des 24 équipes qui disputeront la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2021) en janvier/février 2022 au Cameroun. Il reste toutefois une place à attribuer à la CAN 2021, la rencontre Sierra Leone-Bénin dans le groupe L des éliminatoires a été reportée à juin 2021 suite à une polémique sur des tests Covid positifs.
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Recouvrement forcé de la SONAS au Kwilu : des militaires armés brutalisent les conducteurs

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 13:35



Des militaires armés arrêtent et brutalisent des chauffeurs, notamment des taxi-motos dans le cadre du recouvrement forcé de la police d’assurance obligée par la Société nationale d’assurances dans la ville de Bandundu (Kwilu). Le mouvement citoyen « Il est temps » qui a dénoncé cette pratique, mardi 30 mars, indique qu’elle crée de la panique et la frustration dans la ville. 

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Nord-Kivu : 30 000 enfants nés en janvier et février 2021 n’ont pas reçu de vaccin contre la tuberculose

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 13:31



Au moins 30 000 enfants nés en janvier et février 2021 au Nord–Kivu n’ont pas encore reçu de vaccin Bilié de Calmette et Guérin (BCG), administré à la naissance pour les protéger contre la forme aigue de tuberculose. Le médecin coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV) au Nord-Kivu, Dr Stéphane Hans Bateyi, l’a affirmé mercredi 31 mars à Radio Okapi. 

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Mali : C'est bien une frappe française qui a tué les civils le 3 janvier dernier selon l'ONU

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 13:28

Le 3 janvier 2021, 19 civils ont trouvé la mort dans une attaque aérienne au cours d'un mariage dans un village au Mali. Des voix accusaient l'armée française d'une bavure. Ce sont des accusations qu'elle avait rejetées.

Mais depuis ce mardi 30 mars 2021, il n'y a plus l'ombre d'un doute sur l'origine du bombardement.

Selon une enquête diligentée par l'ONU, ce sont bel et bien les militaires de l'opération Barkhane qui sont les auteurs de ce massacre dans le village.

Toutefois, la France maintient sa position initiale. Son armée a visé un groupe armé terroriste dans le village de Bounti le 3 janvier dernier.

Lefaso.net

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Autoroute de contournement de Ouagadougou : Le ministre Bougouma s'enquiert de l'évolution des travaux de bitumage

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 13:27

Accompagné de ses plus proches collaborateurs, le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Éric Bougouma, est allé constater de visu l'avancement des travaux de bitumage de l'autoroute de contournement de la capitale burkinabè. C'était le 30 mars 2021.

C'est en présence de la mission de contrôle, GTAH Ingénieurs conseils, et du gotha de l'entreprise attributaire des travaux, EBOMAF, que la visite de chantier a été effectuée aux premières heures de la journée du 30 mars. Après la prise de contact et les premiers échanges sur le projet routier, effectués au carrefour à sens giratoire en pleine construction avec des travaux de terrassement, sur la Route nationale (RN) 2 menant à Ouahigouya, le reste s'est fait sur les chapeaux de roues. En effet, le cortège a immédiatement mis le cap sur le carrefour à sens giratoire en construction sur la RN22 menant à Kongoussi où une escale a été observée.

À partir de là, c'est désormais sur une voie revêtue en Béton bitumineux (BB) que les visiteurs du jour ont « glissé » pour regagner la RN3, à quelques encablures de Loumbila. Sur ce tronçon, le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Éric Bougouma, a pu apprécier la magnificence du pont en construction sur le passage des rails de Kaya, à Pabré. Tout comme les travaux réalisés au carrefour situé sur la RN3 où le Président directeur général (PDG) de EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, a relevé que de nombreux travaux non prévus au départ, ont aussi été réalisés.

La visite de chantier a été effectuée à pas de charge

Après quoi, le ministre Bougouma et sa suite ont continué à rouler sur le BB de 15 cm d'épaisseur, pour rallier la RN4, au niveau de Gampèla où une ultime pause est observée au carrefour à sens giratoire pour apprécier la consistance des ouvrages réalisés.

Telle une tournée des grands ducs, le cortège met encore le cap sur le carrefour à sens giratoire en construction sur la RN5, à Koubri, sur un tronçon de 28 km majoritairement déjà revêtu en BB. Avant que la visite des travaux ne prenne fin sur la RN6 (route Ouaga-Léo), avant Saponé et après la visite de la centrale enrobée d'EBOMAF.

Le ministre Éric Bougouma a salué la performance de l'entreprise EBOMAF

Dans l'ensemble, le projet routier « s'exécute très bien selon le point qui nous a été fait en tenant compte de l'ensemble des constatations techniques », de l'avis du ministre Bougouma. « Nous avons constaté que les travaux de terrassement avancent bien, et que le bitume est posé entre la RN22 et la RN5. Sur le reste du tronçon parcouru, nous avons aussi constaté la construction des dalots, des ponts », a-t-il ajouté. « Nous sommes en avance sur le délai, car nous sommes à 49,7% » du taux d'exécution, a renchéri Abderrahmane Keïta, directeur général de la mission de contrôle.

« Les travaux finiront dans les délais, sinon bien avant »

L'occasion faisant le larron, le ministre Bougouma a relevé que « l'autoroute de contournement de Ouagadougou est un projet structurant pour le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, et l'économie nationale ». Il a poursuivi en notant qu'il s'agit du « projet d'infrastructures le plus grand jamais réalisé au Burkina avec un terre-plein central de 10 m et fait en 2x2 voies sur 125 km. Il permet au schéma d'aménagement de Ouagadougou de prendre corps et d'être une réalité ».

Le PDG d'EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, a assuré que les travaux seront livrés dans les délais

A son tour, le PDG d'EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, a assuré de « la qualité des travaux faits dans les règles de l'art et que ces travaux finiront dans les délais, sinon bien avant ». Il a saisi l'occasion pour inviter les personnes affectées par le projet à s'adresser à l'État à travers le comité interministériel créé pour gérer les cas éventuels de doléances y relatives.

Une escale a été observée au niveau du pont en construction sur le passage des rails de Kaya à Pabré

« C'est ce comité qui est leur interlocuteur. C'est ce comité qui donne l'ordre à EBOMAF de payer en attendant que l'Etat rembourse à ÉBOMAF. Nous démolissons les maisons que l'État nous dit de démolir », a-t-il soutenu. Abordant la question, le ministre Bougouma a relevé que « le projet est complexe ». Car justifie-t-il, « Nous constatons d'ailleurs qu'à certains endroits, la question d'indemnisation des personnes affectées par le projet a souvent été un blocage » pour l'exécution normale des travaux.

Adama KABORE
(Correspondance particulière)

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Centrale solaire de Nagréongo : Le niveau d'avancement des travaux évalué à 35%

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 13:25

Le ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, et son collègue de l'Industrie et du Commerce, Harouna Kaboré, ont visité le mardi 30 mars 2021, la centrale solaire de Nagréongo en construction. Il s'est agi pour les deux ministres de constater l'état d'avancement des travaux et du même coup encourager l'entreprise à mettre les bouchées doubles pour livrer le joyau à bonne date.

La centrale solaire de Nagréongo (dans le Plateau-central), en construction depuis octobre 2020, devrait disponibilité 30 MWc. Le mardi 30 mars 2021, le ministre en charge de l'Energie et celui du Commerce étaient sur le site de construction pour constater l'état d'avancement des travaux. Visiblement, le ministre de l'Energie est satisfait du niveau d'exécution des travaux évalué à près de 35%.

« Ce projet est un exemple de partenariat public-privé dans le domaine de l'énergie. Nous sommes très ravis de constater la pose des panneaux qui est entre 25 et 30%. Avec le développement de l'énergie solaire, le coût du KWh ne peut que baisser les années à venir. Je vous assure que si nous continuons ainsi, le Burkina Faso jouera les premiers rôles en matière d'énergie solaire dans la sous-région », s'est réjoui Bachir Ismaël Ouédraogo. Nous allons, a-t-il poursuivi, mettre la pression nécessaire pour que la centrale soit livrée le plus tôt possible.

Le ministre en charge de l'Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, s'est réjouit de l'état d'avancement des travaux.

Le ministre en charge du Commerce a, quant à lui, salué le gros travail abattu par le partenariat public-privé dans le secteur de l'énergie, en particulier l'entreprise GreenYellow en charge de la construction de la centrale. Quand on regarde ce qui est fait aujourd'hui, a-t-il dit, on a bon espoir que les engagements pris par le département de l'Energie pour accompagner le secteur privé, en matière de disponibilité de l'énergie, de réduction des coûts, sont des choses qui sont en passe d'être une réalité. « C'est donc une fierté de voir avec le ministre de l'Energie ce qu'il a promis au secteur privé. Lentement et surement la disponible de l'énergie à un coup réduit sera bientôt une réalité au Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.

Une puissance de 30 MWc et une production annuelle de 50 GWh

Selon Francois-Liguori Paul, responsable grand projet Afrique de l'entreprise GreenYellow, cette centrale solaire aura une puissance totale de 30 MWc, ce qui signifie une installation de près de 68 000 panneaux solaires. Ces panneaux, a-t-il précisé, produiront une énergie annuelle de près de 50 GWh. D'après lui, cela permettra d'éviter chaque année, le rejet dans l'atmosphère de plus de 27 000 tonnes de CO2.

Le Responsable grand projet Afrique de l'entreprise GreenYellow François-Liguori Paul, à déclaré que le coût global s'élève à près de 17 milliards de francs CFA

Les travaux de réalisation de la centrale seront achevés entre mi et fin juillet 2021 tandis que la ligne de raccordement pourrait être terminée en octobre 2021. L'achèvement de tous les travaux est prévu pour décembre et cela en marge des festivités du 11-Décembre dans le Plateau central.

68 000 panneaux solaires seront installés dans la Centrale solaire de Nagréongo

Le coût global de réalisation du projet, en plus la ligne de raccordement, s'élève à 17 milliards de francs CFA. « Dans le cadre du protocole d'accord RSE avec les communautés, on a mis en place un certain nombre d'actions pour un coût de 131 millions de francs CFA pendant la construction au profit desdites communautés », a confié M. Paul.

Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré a indiqué avoir bon espoir que l'engagement du département de l'Énergie au profit du secteur privé sera une réalité.

Une ligne de raccordement de 21 km est en construction, et reliera la centrale au poste-source de Ziniaré. A l'en croire, ce sentier est la réalisation concrète d'une promesse entre le ministre en charge de l'Energie et la SONABEL dans le cadre des partenariats public-privé. « De façon globale, le niveau des travaux est à 35% et je vous donne rendez-vous d'ici la fin de l'année pour l'inauguration de cette centrale, toute chose qui participera à accélère la transition énergétique du Burkina », a-t-il conclu.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Nord-Kivu : le Royaume Uni remet des bornes fontaines et des réservoirs d’eau à la population de Goma

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 13:18



La directrice de la coopération britannique, Juliette John, a remis, mercredi 31 mars un lot d’infrastructures d’addiction d’eau potable en faveur de la population de Goma au Nord-Kivu. Ce lot d’infrastructures, réceptionné par les autorités du Nord-Kivu, comprend une soixantaine de bornes fontaines, et deux réservoirs d’eau d’une capacité de 5 000 mètres cube chacun. 

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Angola: Isabel Dos Santos accuse l'exécutif de «conspiration»

RFI /Afrique - Wed, 31/03/2021 - 13:16
Accusée de détournements de fonds publiques et de corruption, poursuivie devant plusieurs tribunaux dans le monde, Isabel Dos Santos, considérée avant 2017 comme la femme la plus riche d'Afrique, contre-attaque. Elle a déposé plainte devant un tribunal londonien contre le président angolais, João Lourenço, l'accusant de « conspiration » visant notamment à usurper « ses biens ».
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Le pays où les gens vont dans les bars pour boire du lait

BBC Afrique - Wed, 31/03/2021 - 12:54
Uniques au Rwanda, les bars à lait reflètent une vérité peu connue sur l'importance intrinsèque des vaches et du lait dans la culture rwandaise.
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