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Afrique

L'Union européenne appuie la bonne gouvernance dans les secteurs des mines et de la sécurité au Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 21:23

Le lancement officiel du Projet d'appui à la bonne gouvernance dans les secteurs des mines et de la sécurité (PAGL-MS) a eu lieu le jeudi 1er avril 2021, à Ouagadougou. Le projet, d'un montant de plus 342 millions de F CFA, est financé par l'Union européenne pour une durée de 24 mois.

Il est mis en œuvre par un consortium d'organisations de la société civile comprenant l'Alliance technique d'assistance au développement (ATAD) qui est chef de file, le Réseau Afrique jeunesse (RAJ) et le Centre de recherche et d'intervention en genre et développement (CRIGED). Le PAGL-MS a pour objectif de contribuer au renforcement des capacités des organisations de la société civile spécialisées dans le contrôle citoyen, la veille et la lutte contre la "petite" corruption dans les secteurs des mines et de la sécurité.

Pour l'Ambassadeur Wolfram Vetter, Chef de Délégation de l'Union européenne au Burkina Faso, la pertinence des secteurs dans lesquels le présent projet s'investira n'est plus à démontrer. En effet, souligne-t-il, « le secteur des mines reste le principal contributeur au Produit intérieur brut du Burkina Faso mais le pays doit relever plusieurs défis dont l'amélioration de la gouvernance de l'exploitation des ressources minérales, la lutte contre l'exploitation minière anarchique et la fraude dans la commercialisation de l'or. Aussi, le défi sécuritaire reste permanent depuis quelques années, et l'implication de tous les groupes d'acteurs, et en particulier des communautés à la base, est nécessaire ».

Pendant deux ans, ATAD, le RAJ et le CRIGED travailleront donc dans seize communes des régions du Centre-Nord, du Plateau Central et de la Boucle du Mouhoun, pour notamment renforcer la bonne gouvernance et la redevabilité des parties prenantes dans la gestion des fonds publics et la lutte contre la corruption dans un contexte d'insécurité.

Le consortium travaillera également à l'amélioration de la confiance entre les populations et les Forces de défense et de sécurité, et mettra en place une veille et un mécanisme communautaire d'alerte précoce.
L'Union européenne accorde une importance particulière à la participation citoyenne dans la définition, la mise en œuvre et le contrôle des politiques publiques, notamment dans les pays où la coopération se décline en grande partie sous forme d'appui budgétaire, comme c'est le cas au Burkina Faso.

A propos de l'Union européenne

L'Union européenne est constituée de 27 Etats membres qui ont décidé de mettre graduellement en commun leur savoir-faire, leurs ressources et leur destin. Ensemble, durant une période d'élargissement de plus de 50 ans, ils ont construit une zone de stabilité, de démocratie, et de développement durable tout en maintenant leur diversité culturelle, la tolérance et les libertés individuelles. L'Union européenne est déterminée à partager ses réalisations et ses valeurs avec les pays et les peuples au-delà de ses frontières.
En savoir plus : https://eeas.europa.eu/delegations/burkina-faso_fr

Contact presse : Dimitri KABORE, Dimitri.KABORE@eeas.europa.eu / +226 25 49 29 00

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Burkina Faso : Une loi pour prendre en compte le régime de sanction dans le cadre des traitements des données à caractère personnel

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 20:56

L'Assemblée nationale du Burkina a examiné deux projets de loi, le mardi 30 mars 2021, au cours d'une séance plénière. Le premier projet de loi est relatif à la protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel et le second est relatif au projet de loi portant modification de la loi du 24 mars 2016 portant création d'une Commission nationale des droits humains en vue de renforcer son rôle. Ces deux projets de loi ont été votés à l'unanimité par les 125 députés votants. Les travaux de la plénière ont été dirigés par le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé.

En 2004, le Burkina Faso a adopté la loi portant protection des données à caractère personnel, qui a consacré la création de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), intervenue en décembre 2007. Depuis plus d'une dizaine d'années, la CIL a fonctionné avec pour seules références la loi du 20 avril 2004 portant protection des données à caractère personnel et le décret du 18 mai 2007 portant organisation et fonctionnement de la CIL. Ce sont les insuffisances liées à l'application de la loi du 20 avril 2004, qui ont milité en faveur de sa relecture, pour conduire au changement de l'intitulé de la loi qui devient « loi portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel ».

La commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), qui a travaillé sur le projet de loi, a justifié dans son rapport que le changement de l'intitulé de la loi se justifie par la volonté de se rapprocher des intitulés des textes internationaux mais surtout mettre en exergue le fait que la loi a pour objet de protéger les personnes dont les données personnelles sont manipulées. Il s'agit, précise-t-elle, de mettre l'accent sur la personne humaine dans la mesure où seules les personnes physiques peuvent avoir des données personnelles à l'exclusion de toute autre personne.

Les principales innovations introduites par cette loi, sont entre autres, l'élargissement des droits des personnes en prévoyant notamment le droit à l'oubli ; le régime des sanctions, avec plus de précisions relativement aux sanctions administratives que peut prononcer la CIL ; le renforcement de la coopération internationale et l'entraide entre autorités de protection ; l'institution d'une redevance pour l'accomplissement des formalités préalables et de contrôle, etc.

L'honorable Sayouba Ouédraogo, président de la CAGIDH

Le député Sayouba Ouédraogo du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), président de la commission, a souligné que la plupart des personnes entendues ont d'abord apprécié positivement l'initiative du projet de loi en ce qu'il innove dans la protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel. Dans un monde du numérique où la cybercriminalité constitue un danger, relève-t-il, la nécessité d'une protection légale s'impose.

Le pouvoir de la Commission nationale des droits humains désormais renforcé

En sa séance plénière du mardi 30 mars 2021, l'Assemblée nationale a aussi adopté la loi portant modification de la loi n°001-2016/AN du 24 mars 2016 portant création d'une Commission nationale des droits humains. Selon la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), l'application de la loi portant création de la commission et rémunération de ses membres fait apparaitre des incohérences entre la rémunération du président de la CNDH et celle des autres membres, suite à la réforme de la rémunération des magistrats en 2016.

Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, présidant la plénière

C'est pourquoi le projet de loi portant modification de la loi portant création de la CNDH, a été introduit pour corriger la préoccupation que l'application en l'état des textes réglementaires pose, et qui fait que la rémunération du président de la CNDH qui a rang d'un président d'institution est moindre par rapport aux autres commissaires. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Swagg Man, le rappeur franco-tunisien devenu escroc

Slateafrique - Thu, 01/04/2021 - 20:50

Sur les réseaux sociaux, il brûlait des billets de 500 euros.

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Mali: Paris réaffirme sa "détermination" contre le "terrorisme" après des accusations de bavure

Slateafrique - Thu, 01/04/2021 - 20:50

La ministre française des Armées, Florence Parly, a souligné jeudi à Bamako la "détermination" de la France et de ses partenaires "à continuer le combat contre le terrorisme", et a rejeté à nouveau des accusations

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«Il y aura un partage des revenus entre les creuseurs, EGC et l'État congolais»

RFI /Afrique - Thu, 01/04/2021 - 20:46
Le patron de l'entreprise publique minière congolaise, la Gécamines, a lancé mercredi 31 mars une nouvelle filiale baptisée Entreprise générale du cobalt. ECG vise à asseoir le monopole de l'État sur l'achat, le traitement, la transformation, la vente et l'exportation du cobalt artisanal qui représente 20% du cobalt total exploité dans le pays. La RDC est leader dans le secteur avec 67% de la production mondiale en 2020. Pourquoi vouloir aujourd'hui structurer la filière, les creuseurs profiteront-ils réellement de la nouvelle manne promise ? Entretien avec Albert Yuma qui est aussi le président du Conseil d'administration d'EGC.
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Afrique Avenir : Myana Naturals, quand science et entrepreneuriat s’enlacent

BBC Afrique - Thu, 01/04/2021 - 20:44
Afrique Avenir reçoit Dr Youmna Mohamad, ingénieure physicienne de formation, fondatrice de la marque d’entretien de cheveux crépus Myana Naturals.
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Quand Saïda Neghza fait l’éloge de Rebrab et Cevital

Algérie 360 - Thu, 01/04/2021 - 20:30

« Algérie a besoin des hommes d’affaires comme lui et non pas comme Haddad ou la Issaba », a lancé Saïda Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA). Lors de sa visite ce jeudi de l’usine du Groupe Cevital, Saïda Neghza n’a pas hésité à faire l’éloge de l‘homme d’affaires algérien Issad Rebrab. « Il […]

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« Amplifier la voix des jeunes » : Le projet de l'ONG Interpeace qui porte haut la voix de la jeunesse burkinabè

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 20:30

L'Organisation non gouvernementale Interpeace, avec le soutien de l'Irlande, a initié un projet intitulé « Amplifier la voix des jeunes » au profit des jeunes du Burkina Faso. Des recommandations sorties des différents plaidoyers ont été exposées ce jeudi 1er avril 2021, aux premiers responsables du ministère de la Jeunesse.

Le rôle essentiel de la jeunesse dans le développement durable n'est plus à démontrer. Au Burkina Faso, selon le dernier recensement général de la population, les jeunes (15 à 35 ans) représentent près de 70% de la population. Ces derniers veulent prendre part activement aux décisions économiques, sociales et politiques surtout les concernant, pour peu qu'on les implique. Selon le représentant pays de l'ONG Interpeace, Cheick Fayçal Traoré, le projet a permis aux jeunes d'exposer leurs problèmes. Une session a été mise à profit pour leur apprendre à faire un bon plaidoyer. La deuxième étape, a-t-il souligné, a consisté à organiser des dialogues avec les autorités.

Le représentant pays de l'ONG Interpeace, Cheick Faycal Traoré, a déclaré que le projet « Amplifier la voix des jeunes » a permis aux jeunes d'exposer leur problème

Ainsi, le groupe de plaidoyer a pu rencontrer des autorités de Dori jusqu'à Bobo-Dioulasso. M. Traoré a ajouté que le lancement du numéro vert de dénonciation des violences est en lien avec l'un de leurs plaidoyers. « Il était nécessaire, voire impératif, de rencontrer les premiers responsables du ministère de la Jeunesse, qui est l'avocat, pour que le groupe de plaidoyer puisse revenir sur les recommandations formulées au cours des différentes sessions », a-t-il fait savoir.
Cinq grandes recommandations ont été formulées par le groupe de plaidoyer.

Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Jeunesse, Lambi Sawadogo, a félicité l'ONG Interpeace pour son initiative

Il s'agit de la prise en compte du genre, de l'emploi des jeunes, de la gouvernance politique, de l'agriculture et de la sécurité. « C'est un plaisir de pouvoir avoir le directeur de cabinet du ministre. Nous espérons que nos préoccupations auront une oreille attentive », ont dit Carl Ismaël Karanga, Maimouna Ba et Latifatou Bambara, du groupe de plaidoyer des jeunes, qui ont chacun pris la parole pour exposer les différentes problématiques que rencontrent les jeunes. D'après eux, pour toutes les décisions qui concernent les jeunes, il est nécessaire de les consulter et de les impliquer.

Pour Carl Ismaël Karanga, du groupe de plaidoyer, les jeunes doivent être impliqués dans la prise de décision les concernant

Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Jeunesse, Lambi Sawadogo, a félicité l'ONG Interpeace pour son initiative. « Nous le savons tous, il n'y a pas de développement sans l'ensemble des composantes de la société. La jeunesse est la franche la plus importante de la population du Burkina, raison de plus pour lui donner l'opportunité de s'affirmer », a-t-il laissé entendre.
« Vos recommandations sont les combats quotidiens du ministère », a déclaré le directeur général de la jeunesse et de l'éducation permanente, Larba Palga. Il a rassuré le groupe de plaidoyer que des engagements sont pris pour faire changer la donne.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Loterie nationale burkinabè (LONAB) : Un heureux gagnant empoche plus de 81 millions de FCFA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 20:30

La remise officielle du chèque de 81.922.000 FCFA au bénéficiaire a eu lieu ce jeudi 1er avril 2021 à Ouagadougou en présence du directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patindéba Naza, et de son équipe. Il s'agit d'un gros lot PMU'B remporté au jeu de 4+1 du dimanche 21 mars 2021.

Hamado Tondé, l'heureux gagnant du lot de plus de 81 millions de FCFA

Le cultivateur Hamado Tondé, puisque c'est de lui qu'il s'agit, rêve désormais en grand. Enfin, c'est le moins que l'on puisse dire. Car cet ancien parieur du PMU'B a vu ses efforts et son abnégation être récompensés. Il a remporté l'un des plus gros lots de la Loterie nationale burkinabè (LONAB). Avec le jeu de 4+1 du dimanche 21 mars 2021, M.Tondé a trouvé la bonne combinaison en remportant la somme de 81.922.000 FCFA. Cet habitué du jeu PMU'B et des gains avoue n'avoir pas encore remporté une si grosse somme. C'est pourquoi, il remercie le bon Dieu de lui avoir accordé cette chance de la remporter. Et cette somme, il veut l'utiliser pour mettre en place un garage automobile mais également l'investir dans d'autres secteurs d'activités.

Le directeur général de la LONBA, Patindéba Naza, signant le chèque d'Hamado Tondé

La remise officielle de son chèque ce 1er avril au siège de la LONAB a été faite en présence du directeur général Patindéba Naza et de son équipe. Prenant la parole à cette occasion M. Naza s'est réjoui de l'agrandissement de la famille des gros millionnaires de la LONAB. Il rejoint ainsi, dit-il, ses éminents prédécesseurs dans le club des gros millionnaires de plus de 50 millions de FCFA.

Une photo de famille

« Nous nous souvenons encore du record de gain qui a été remporté par M. Zida Frédéric avec la somme de 175 561 000 lors du 4+1 du dimanche 24 janvier 2021. En plus, il y a de cela trois semaines, nous avons remis deux gros lots de plus 77 millions de FCFA et de plus de 86 millions de FCFA. L'année se poursuit sous de bons auspices en termes de gros millionnaires et cela devrait constituer un bon stimulant pour jouer », lance-t-il. Tout en invitant par ailleurs l'heureux millionnaire à faire bon usage de la somme gagnée, le directeur général de la Lonab a souhaité qu'elle puisse fructifier davantage pour le bénéfice de la nation.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Kasaï-Oriental : le gouverneur Jean Maweja destitué pour « incompétence notoire »

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/04/2021 - 20:27


Le gouverneur de la province du Kasaï-Oriental, Jean Maweja Muteba a été destitué ce jeudi 1er avril par les députés provinciaux, lors de leur séance plénière. 


Sur 17 députés provinciaux présents à la plénière, 13 ont voté pour son départ. 


Selon des sources proches de l’assemblée provinciale Kasaï-Oriental, Jean Maweja Muteba avait été invité à l’assemblée provinciale pour présenter ses moyens de défense au sujet des griefs portés à sa charge. Il aurait sollicité le report pour préparer sa défense. 

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8-Mars en différé : Coris Bank International offre 5 millions de francs CFA, des vivres et du matériel à deux associations féminines

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 20:25

A la faveur de la commémoration, en différé, de la journée internationale des droits de la femme, Coris Bank International est allée les bras chargés, au Centre de traitement et de valorisation des déchets de Ouagadougou. Des chèques d'un montant total de cinq millions de francs CFA et du matériel ont été remis à deux associations féminines : l'association Wend Bénédo pour le développement et l'association Wend Panga pour le développement. C'était le 1er avril 2021.

Ce n'est pas un poisson d'avril. Coris Bank International a choisi de célébrer le 8-Mars autrement. Venue sous un soleil de plomb, une délégation de la banque conduite par son directeur général, Diakarya Ouattara, a décidé de soulager la peine de plus d'une soixantaine de femmes, réunies au sein de deux associations.

Une vue du don remis aux associations

Dons reçus

La première, l'association Wend Bénédo pour le développement, œuvre depuis 2005, à la protection et la sauvegarde de l'environnement. Elle intervient dans la fabrication de compost bio, à partir des déchets ménagers, industriels et médicaux. Elle a reçu un chèque de 3 235 000 F CFA et du matériel de protection individuelle composé de brouettes, de pioches, de charrettes, de bottes, de blouses, de boites à pharmacie, de bassines, etc.

Quant au second bénéficiaire, l'association Wend Panga pour le développement, notons qu'elle milite pour l'autonomisation des femmes en situation de handicap, à travers des activités génératrices revenus. La fabrication de pâte d'arachide, de savon (solide et liquide), de meubles à partir de pneus usés, etc. L'association a reçu un chèque de 1 765 000 F CFA, vingt sacs de 100 Kg de maïs, cinq sacs de 100 Kg d'arachides décortiquées, six layettes à tisser et dix métiers à tisser.

Diakarya Ouattara, directeur général de Coris Bank International

« Offrir les meilleurs chances… »

« Nous travaillons à offrir à toutes les femmes, les meilleures chances pour réaliser les projets et les aider à supporter les charges familiales. Coris Bank International est fière de soutenir toutes les initiatives tendant à rétablir les femmes dans leurs rôles et de préserver leur dignité », a indiqué Diakarya Ouattara.

Mme Konfé Rasmata, présidente de l'association Wend-Panga

« Merci »

Prenant la parole, à tour de rôle, les présidentes des deux associations bénéficiaires ont exprimé leur gratitude au donateur du jour. « C'est la première fois qu'une banque vient à nous pour nous apporter un tel soutien. Les femmes vivant avec un handicap sont marginalisées. Des fois, il y a des associations qui ne travaillent pas comme nous mais qui bénéficient de plus de soutiens de la part d'autres personnes valides. Merci. Que Dieu vous donne une longue et utile vie », a souhaité la présidente de l'association Wend-Panga pour le développement, Rasmata Konfé.

Une vue de la délégation de Coris Bank International et de la mairie de Ouagadougou

Doléances

L'occasion faisant le larron, elle en a profité pour égrainer un chapelet de doléances aux généreux donateurs. Il s'agit de la construction d'un centre pouvant servir de siège à l'association et de la prise en charge d'enfants vivant avec un handicap. « Il y a des trisomiques, des autistes, des enfants vivant avec un handicap moteur, des sourds qui, malheureusement, ne sont pas à l'école. Nous ne voulons pas voir nos enfants dans la rue, se droguer ou vivre de la mendicité comme leurs parents », a lancé Mme Konfé.

A sa suite, la présidente de l'association Wend-Bénédo pour le développement, Ramatou Nessao, a plaidé pour la construction d'un espace de stockage du compost et l'acquisition d'un véhicule pour la livraison des différentes commandes.

Structurer la chaine de valeur de traitement des déchets

Après avoir invité les éventuelles bonnes volontés à emboîter les pas de la banque autrement, Diakarya Ouattara a indiqué que ce don n'était qu'un début de partenariat, en cours avec la mairie de Ouagadougou.

« Coris Bank International a décidé de s'engager dans un processus d'accréditation. Peut-être d'ici deux mois, nous serons la banque privée accréditée au Burkina par le Fonds vert climat. Nous envisageons de travailler avec la mairie pour mettre en place une chaine de valeur de traitement des déchets, c'est-à-dire de la collecte des déchets jusqu'au traitement. Nous voulons structurer toute cette chaine et accompagner cette activité qui emploie beaucoup de personnes, notamment des femmes et des personnes indigentes », a laissé entendre le directeur général de Coris Bank International.

Tiendrébéogo Rigobert, directeur de cabinet du maire de Ouagadougou

« Une banque verte »

« Sans vous les partenaires, la commune de Ouagadougou n'est rien et n'ira nulle part. Si vous avez pensé à accompagner ces dames-là pour qu'elles exercent mieux leurs activités d'assainissement, vous avez alors compris mieux que quiconque, que sans la santé, nous ne sommes rien », a indiqué le directeur de cabinet, Kiendrébéogo Rigobert. A l'en croire, le geste de Coris Bank International montre qu'elle est « une banque citoyenne, une banque verte, une banque au service du développement intégral de l'Homme ».

HFB
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10 choses que vous devez savoir sur le pain

BBC Afrique - Thu, 01/04/2021 - 20:02
Dans "Slow Rise : A Bread-Making Adventure, Adrian Scarborough" (L'ascension lente : une aventure de panification), Adrian Scarborough lit le récit du journaliste Robert Penn sur sa recherche du pain parfait à base de grains de blé anciens.
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Crise sécuritaire au Mali : Et si la solution passait aussi par le Haut Conseil islamique ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 19:19

L'Islam traditionnel Malien subit aujourd'hui les assauts d'un Islam salafiste que nous ne connaissions pas jusqu'ici et qui prétend remplacer nos pratiques, nos coutumes et même nos modes de vie par d'autres pratiques religieuses et sociétales qui ne sont pas les nôtres. Depuis Bamako et à travers tout le pays, le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) se pose en rempart idéologique face aux tentatives d'entrée de cet Islam conquérant et menaçant.

A travers des manifestations et rencontres consacrées à des thématiques de fond, le HCIM sensibilise le monde religieux mais aussi les structures communautaires, les chefferies traditionnelles, l'Etat Malien et plus généralement les populations et la communauté internationale, aux véritables dangers que représentent le radicalisme religieux et le fondamentalisme islamiste.

A ce titre, le « Haut Conseil », par la voix de son Président Cherif Ousmane Haïdara représentant la tendance malékite dans le pays, redouble d'efforts concernant l'organisation d'évènements sur des thèmes variés, liés à l'Islam, la société malienne, la radicalisation et l'endoctrinement des jeunes.

Le HCIM s'implique particulièrement dans la lutte contre l'instrumentalisation de la religion musulmane par les idéologies véhiculées par les groupes terroristes qui agissent dans le pays. Le discours de son vice-Président, Maki Bah, est très clair : il différencie bien la majorité silencieuse qui est opposée au radicalisme et au terrorisme prétendument djihadiste de la minorité active qui cherche à promouvoir la voie de l'extrémisme, du prosélytisme et le recours à la terreur telle que pratiquée par les terroristes.

Pour le HCIM, il s'agit de rectifier l'image caricaturale de l'Islam telle qu'elle est renvoyée par les djihadistes qui tuent en son nom : salafistes, imams récalcitrants, prêches obscurantistes. L'Islam malien mérite que soit préservée à jamais l'image de ses vraies valeurs : tolérance et ouverture sur le monde.

Mais au-delà de l'image, le HCIM agit concrètement : il privilégie un travail de sensibilisation de la jeunesse. Nous savons à quel point une certaine jeunesse égarée ou désœuvrée et en perte de valeurs, reste aujourd'hui la cible des djihadistes en matière de recrutement et d'endoctrinement. Le HCIM travaille sur la prévention de l'enrôlement des jeunes et trouve, pour ceux qui se sont engagés dans le djihad terroriste, des axes de déradicalisation et de renoncement à l'action violente. Maki Bah porte sa priorité sur la formation professionnelle, l'emploi, l'insertion sociale et le développement : le pays résistera d'autant mieux aux assauts du radicalisme religieux qu'il sera entré dans un cercle vertueux de construction de son économie et de sa société.

Ibrahim Keïta

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Alger : le parc de Oued Smar encore attendu par les citoyens

Algérie 360 - Thu, 01/04/2021 - 18:54

Le parc de Oued Smar, dont les travaux sont lancées depuis 2009, tarde à ouvrir ses portes aux citoyens de la wilaya d’Alger. La réception devait se faire en 2018. Trois ans après, aucune information n’a filtré sur les raisons de ce retard. « Le parc de Oued Smar sera l’un des meilleurs dans la […]

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Nigeria: l'hospitalisation de Muhammadu Buhari à l'étranger fait polémique

RFI /Afrique - Thu, 01/04/2021 - 18:19
Le départ mardi dernier du président nigérian Muhammadu Buhari à Londres pour des raisons médicales provoque la polémique dans son pays. Les principaux leaders de l’opposition et le monde médical y voient la conséquence directe de l'échec du gouvernement à réparer un système de santé défaillant.
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Burkina Faso : Vers une modernisation de l'administration publique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 18:19

Ouagadougou abrite, ce jeudi 1er avril 2021, l'atelier sur les revues fonctionnelles dans les secteurs de la fonction publique, l'éducation, la santé et la justice. Il s'agira, pour les participants, de faire un diagnostic organisationnel pour un meilleur redéploiement des ressources et l'optimisation des structures pour une meilleure prestation des services publics.

Le Burkina Faso a entrepris depuis quelques années une modernisation de son administration. Cette opération, qui se fait de façon progressive, vise à termes de doter le pays des hommes intègres d'une administration publique efficace dont les effectifs sont maitrisés et bien redéployés.

Pour accompagner le Burkina Faso dans cette démarche, la Banque mondiale a sorti le chéquier, ainsi que la Suède, pour soutenir financièrement le gouvernement burkinabè. « Les revues fonctionnelles ont pour objectif l'établissement d'un diagnostic organisationnel qui vise un meilleur redéploiement des ressources et l'optimisation des structures pour une meilleure prestation des services publics », a indiqué Maïmouna Mbow Fam, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. Ça va consister pour l'Etat burkinabè d'identifier les besoins stratégiques en renforcement des capacités des acteurs de la réforme et les modalités de conduite de la gestion du changement.

Pr Seni Ouédraogo, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, les revues fonctionnelles visent, dans leur spécificité, à approfondir la réforme des institutions et de l'administration à travers la redéfinition et le recentrage de certaines institutions de l'Etat, la rationalisation de l'organisation des départements ministériels, l'optimisation de la gestion des ressources humaines, le renforcement de la planification, du contrôle et de l'évaluation de l'action publique, etc.

Vue partielle du présidium avec Maïmouna Mbow Fam (milieu) représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina

Si ces actions constituent des défis pour le gouvernement, Maïmouna Mbow Fam s'est félicitée de certains acquis déjà réalisés par le Burkina Faso. Il s'agit notamment du développement et du déploiement d'un dispositif d'enregistrement et de traitement des plaintes en ligne, de la dématérialisation des procédures administratives et le développement des services en ligne. Ce qui a permis à 14000 candidats aux concours professionnels de composer les épreuves en ligne en 2020. Il y a également eu l'adoption d'outils modernes de gestion des ressources humaines et l'élaboration de rapports de performance des structures de l'administration publique.

Les participants à l'atelier

Les revues fonctionnelles reçoivent aussi l'appui financier et technique de la Suède. Pour Susanne Alldèn, cheffe de coopération de l'ambassade de Suède au Burkina Faso, son pays s'est engagé pour plusieurs raisons. « La Suède est convaincue qu'une administration publique démocratique, légale, ouverte et efficace est une condition préalable à un développement environnemental, climatique, économique et social durable qui bénéficie à tous », a-t-elle indiqué. La deuxième raison est que la Suède appuie déjà la Justice dans le respect des droits humains et la dernière raison est que la Suède souscrit entièrement aux objectifs poursuivis par les revues fonctionnelles.

Pour sa part, Pr Seni Ouédraogo, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, s'est réjoui des efforts faits par les partenaires techniques et financiers pour permettre au Burkina Faso de disposer d'une administration publique moderne, performante et qui offre des services de qualité.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Sud-Kivu : les FARDC récupèrent 15 vaches volées par les Maï-Maï à Katoke

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/04/2021 - 18:06


Quinze vaches ont été récupérées et trois collaborateurs présumés de combattants Maï-Maï ont été arrêtés à Fizi dans la province du Sud-Kivu. Cette opération est intervenue lors d’une opération menée la nuit de mardi à mercredi 31 mars, par le 3305e régiment des FARDC à Katoke, village situé dans les moyens plateaux du territoire de Fizi, à l’ouest de Baraka.  

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