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 »Astewtew n cciṭan » un nouveau roman graphique en tamazight

Algérie 360 - mar, 27/09/2016 - 00:31

Dans un communiqué publié sur son site, l’artiste finlandais Ilpo Koskela a annoncé la date de parution de son nouveau roman graphique en tamazight  »Astewtew n cciṭan » (le murmure du diable), traduit du finnois en tamazight par Hamza Amarouche. Ce livre sera publié en Algérie le 3 octobre 2016, chez Oxygen Publishing House, à l’occasion du Festival international de la bande dessinée FIBDA. Pendant le FIBDA, ce livre sera présent au stand d’Oxygen Publishing House, par la suite, il sera disponibles sur les étals des libraires algériennes à partir du 9 octobre, juste après la clôture du festival.

Cette nouvelle parution va assurément enrichir le 9e art en tamazight, d’une autre part, elle vivifie de plus en plus les échanges littéraires amazigho-nordiques. À rappeler que ces échanges ont remarquablement émergé pendant les deux dernières années, et ceci est, notablement, une suite d’une démarche d’envergure qui a été lancée en 2013 entre le traducteur Hamza Amarouche et l’institution des échanges littéraires finlandaise – FILI- à Helsinki.

A cet égard, Hamza Amarouche pense que promouvoir tamazight par la traduction littéraire est un moyen puissant pour faire connaître tamazight dans les pays nordiques. Pour cela, Oxygen Publishing House a déjà lancé un objectif pour que tamazight sera présente d’ici à 2019 dans tous les pays scandinaves.

 »Aujourd’hui, tamazight a commencé à arracher sa place entre les autres langues en Finlande, et cela grâce aussi à l’élite finlandaise qui nous a soutenu dès début. En Finlande, nous avons signé quatre contrats pour traduire en tamazight des BD et des livres pour enfants. Deux contrats ont d’ailleurs été signés avec Otava et Tammi, les deux plus grands éditeurs en Finlande. », a dit Hamza Amarouche.

De son côté, l’artiste finlandais Ilpo Koskela pense que c’est intéressant que les Amazighs puissent aujourd’hui écrire et notamment lire de la fiction en tamazight, car ceci relance l’esprit de la civilisation amazighe et surtout donne de l’espoir pour les générations futures.

 »J’ai été très touché l’année passée quand j’ai visité le festival international de la bande dessinée d’Alger. On nous a chaleureusement accueillis, et j’ai rencontré beaucoup d’Algériens qui ont aimé mon livre et salué cette démarche visant à traduire en tamazight mes livres. Pendant le FIBDA, j’ai eu plusieurs conversations avec beaucoup de monde et les médias ont bien parlé de notre présence », a-t-il affirmé.

Selon l’artiste finlandais, « Agherrabu n ugafa » a donné un bon souffle au roman graphique en tamazight, car il s’agit d’une histoire qui raconte une aventure mais qui porte aussi une valeur universelle.

 »Astewtew n cciṭan retrace des événements politiques, mais l’histoire pourrait quasiment être compliquée par rapport à Yahti », a-t-il ajouté. C’est avant tout un roman graphique sur les traces de la guerre froide:

Avril 1961, les deux aventuriers Aleks et Charlie partent dans une mission secrète à Cuba pour trouver Mr Menendez, un spécialiste  »trocedor » du cigare cubain. Cependant, leur plan se trouve face à des grands obstacles dès leur arrivée à La Havane.

 »Astewtew n cciṭan » retrace trois grands événements dans le monde marquant la guerre froide.

D’abord Youri Gagarine (1934-1968), est le premier homme à avoir effectué, le 12 avril 1961, un vol dans l’espace. En outre, Le roman revient sur les crimes de guerres pendant la Seconde guerre mondiale en évoquant le procès de l’ex-SS Hauptsturmführer nazi Adolf Eichmann qui comparaît, le 11 avril 1961, à Jérusalem pour quinze chefs d’accusation. Le roman rappelle que ce procès attira des journalistes de partout, et fut presque intégralement filmé pour les télévisions du monde entier.

Ces deux événements sont suivis, le 17 avril 1961, par le débarquement de la Baie des Cochons, lorsque 1400 hommes soutenus par une force aérienne ont tenté de renverser Fidel Castro.

 »Astewtew n cciṭan », est un rétroviseur qui retrace cette période qui a marqué, pas seulement l’histoire de la guerre froide, mais plutôt toute l’humanité.

C.P.

Ilpo Koskela et Hamza Amarouche

Deux questions à Hamza Amarouche, l’auteur de la traduction

Le Matindz : Comment est née l’histoire de la traduction de ce livre en tamazight ?

Hamza Amarouche : Quand j’ai lu le roman  »Le murmure du diable » de Ilpo Koskela, j’ai aimé l’histoire, car non seulement elle décrit la révolution cubaine de l’intérieure, mais plutôt elle raconte de grands événements qui qui ont marqué la guerre froide.

En somme, j’aime ce roman car il travaille sur des sujets retraçant des vraies histoires dans le passé. Le réalisme est souvent présent dans les romans graphique de Ilpo Koskela.

En Finlande, on aime beaucoup ce style car il réagit contre le sentimentalisme romantique qui existe souvent dans la BD nordique.

Je pense que Koskela a imposé son style et il a un public important en Finlande.

 »Astewtew n ccitan » vise à représenter le plus fidèlement possible la réalité sur la révolution cubaine telle qu’elle est. Le roman transmet par exemple même les dialogues des paysans qui sont contre le nouveau régime de Fidel Castro et Che Guevara.

En somme, le roman relance l’histoire du premier homme dans l’espace, l’affaire des crimes de guerre pendant la Seconde guerre mondiale, le procès de l’ex-officier nazi Adolf Eichmann qui comparaît, le 11 avril 1961, à Jérusalem pour quinze chefs d’accusation, et enfin le débarquement de la Baie des Cochons : 1 400 hommes soutenus par une force aérienne tentent de renverser Castro.

Comment avez-vous décidé de traduire ce livre ?

Quand j’ai lu l’histoire, j’ai pensé que c’est une bonne occasion pour que le lecteur amazigh puisse découvrir une phase importante de la guerre froide (Avril 1961). Lire l’histoire de l’humanité en tamazight a son charme. Un sentiment vraiment profond.

Je pense souvent que la littérature amazighe doit traverser les frontières pour rencontrer d’autres littératures, découvrir d’autres civilisations et l’histoire de toute l’humanité. Je sens que l’opportunité est bien arrivée pour que notre langue puisse voyager à travers la traduction.

Quand j’ai parlé avec Ilpo Koskela sur ce deuxième projet, il était motivé. Il est artiste mais aussi créateur qui ne croit pas aux frontières, et surtout il apporte une admiration remarquable au peuple et la civilisation amazighs. Toutes ces motivations m’ont donc poussé à lancer ce projet de traduction.

À l’occasion, je rappelle qu’Oxygen Publishing House, est une petite maison d’édition typiquement algérienne, spécialisée dans la traduction en tamazight de la littérature nordique, notamment la BD.

Catégories: Afrique

Togo, at UN, calls for enhancing efforts of small countries to combat spread of terrorism

UN News Centre - Africa - mar, 27/09/2016 - 00:27
Addressing the General Assembly today, Kokou Kpayedo, the Permanent Representative of Togo to the United Nations, reiterated his country’s voluntary commitment in achieving the Sustainable Development Goals (SDGs) and stressed that enhanced cooperation in responding to security threats and ensuring reform of the Security Council are needed to secure their wide implementation.
Catégories: Africa

Réunion informelle de l’OPEP à Alger : un succès pour la diplomatie économique de l’Algérie

Algérie 360 - mar, 27/09/2016 - 00:26

Selon nos informations, au cours de cette réunion, il ne sera pas question de baisser la production mais d’arriver à un consensus afin de concilier, exercice difficile, des points de vue contradictoires pour stabiliser le marché à un prix d’équilibre variant entre 50/60 dollars.

Cependant il ne faut pas être utopique. La croissance de l’économie mondiale, est un facteur déterminant qui conditionne le cours du pétrole. Comme l’on devra tenir compte du bouleversement de la carte géostratégique mondiale et de la quatrième révolution industrielle mondiale qui s’annonce devant éviter de raisonner sur un modèle de consommation linéaire. Comme vient de l’annoncer le président chinois lors du G20, aucun expert ne peut prédire avec exactitude les scénarios de l’évolution tant du prix du pétrole que de la nouvelle structure économique mondiale entre 2020/2030 ?

1.- Comme rappelé dans plusieurs contributions contrairement à certaines supputations d’experts algériens, la demande mondiale d’hydrocarbures risque d’être mitigée selon l’Organisation de la coopération et du développement économiques (OCDE) pour 2016/2017 dans son rapport 2016. Selon ce rapport, la faible progression des échanges et les distorsions du système financier assombrissent les perspectives de la croissance économique mondiale qui a un impact direct sur la demande d’hydrocarbures. En cas ou le prix se maintient à un niveau fiable, tout gel de la production des pays de l’OPEP profitera aux pays non OPEP qui prendront des parts de marché plus importants.

En cas où le gel permettrait une hausse des prix allant vers 60 dollars, on ne peut pas écarter le même scénario, qui à terme peut avoir un impact négatif sur les prix avec l’excédent de l’offre. Ceux qui raisonnent sur la rigidité de l’offre oublie facilement deux facteurs : la réduction des couts avec les nouvelles technologies accordant une prime à ceux qui ont misé sur l’économie de la connaissance, pénalisant les importateurs net des brevets et le nouveau modèle de consommation énergétique qui se met en place (efficacité énergétique et mix énergétique) . D’où la difficile équation à résoudre lors de la réunion d’Alger d’autant plus que les USA un des plus grand producteur n’est pas présent qui a joué sur la réduction substantielle de couts de production étant devenu exportateur net. Les observateurs s’accordent à ce que le prix futur dépendra d’une entente entre pays consommateurs et producteurs d’une part et d’autre part, par une entente pays OPEP non OPEP. La négociation devrait porter sur le niveau du gel ou rien n’est encore décidé. La transformation de la réunion informelle à une réunion formelle selon les statuts de l’OPEP, relève d’une décision souveraine des ministres de l’OPEP, pouvant reporter la décision finale à la réunion prévue en novembre à Vienne. Et le grand problème, si gel il y a est le niveau du gel. Si l’on retient le niveau de production à un niveau élevé de la Russie et de l’Arabie Saoudite, de juillet à septembre 2016, aucun impact notable sur le prix.

2.- Aussi, la détermination du prix du pétrole, (le prix du gaz lui étant indexé) dépendra d’une entente entre d’une part et l’Arabie Saoudite et la Russie qui a atteint un niveau record de production début aout/septembre 2016 et l’Arabie Saoudite et l’ Iran qui veut revenir à son quota avant les sanctions de plus de quatre millions de barils jour ayant besoin de financement. La proposition saoudienne de réduire sa production de 500.000 barils/jour revenant à janvier 2016 à condition que l’Iran ne dépasse pas 3,5 millions barils jour est le grand problème. Qu’en sera-t-il pour la Russie ? Pour ce pays rentre des enjeux géostratégiques, les russes reprochant aux américains de vouloir culer l’économie russe dont les réserves de change au cours de 40/50 dollars risquent de s’épuiser horizon 2020. A cela il faudra ajouter l’accroissement futur de la production fin 2016/2017 du Nigeria, de la Libye, l’Irak (pour ces deux pays devant atteindre leurs quotas) et du Kazakhstan avec l’entrée en production d’un important gisement en décembre 2016, sans compter les USA qui avec le pétrole et gaz de schiste ( réduction de 30/40% des couts) ont bouleversé toute la carté énergétique mondiale(1). Le futur prix d’équilibre sera fondamentalement déterminé par une entente entre les USA et l’Arabie Saoudite, alliés stratégique. Mais le déterminant sera la croissance de l’économie mondiale avec des incidences négatives ou positives sur les pays producteurs, du fait de l’interdépendance des économies. En cas d’une faiblesse de la croissance, la stabilisation des cours du pétrole sera difficile à se réaliser, tout au plus le cours devrait fluctuer entre 45/50 dollars.

En cas d’une légère reprise, il pourrait fluctuer entre 50/60 dollars entre 2017/2020.En cas d’une reprise forte entre 2017/2020, il pourrait progressivement fluctuer entre 60/70 dollars. En cas d’une crise équivalente à celle de 2008, il descendrait en dessous de 40 dollars. Au-delà -2020/2030, du fait du bouleversement de la carte géostratégique mondiale et de la quatrième révolution industrielle mondiale, aucun expert ne peut prédire avec exactitude les scénarios de l’évolution tant du prix du pétrole que de la nouvelle structure économique mondiale, entre 2020/2030/2040. Des stratégies d’adaptation par couches successives sont nécessaires renvoyant à la géostratégie. En résumé, loin de la vision de sinistrose qui annonce un échec de réunion d’Alger, quel que soit le scénario, après des années d’isolement, en étant conscient que dans la pratique des affaires n’existent pas de sentiments, la rencontre informelle OPEP à Alger apportera une valeur ajouté et est donc un succès pour la diplomatie économique de l’Algérie.

Catégories: Afrique

Pourquoi mon épouse et mon bébé sont-ils décédés à la clinique du parc à Bouzaréah ?

Algérie 360 - mar, 27/09/2016 - 00:19

Nous reproduisons ci-après le témoignage d’un homme Karim Berchiche, anéanti par le décès de sa femme et son bébé à la clinique du Parc à Bouzareah, Alger. Farah-Louisa Chergui (épouse Berchiche) serait décédée dans le bloc opératoire de cette clinique. Son époux veut savoir ce qui s’est passé pourquoi et dans quelles conditions sa femme et son enfant son morts dans cet établissement.

Nous sommes le vendredi 02 septembre 2016, mon épouse et moi-même avons décidé de sortir marcher un peu pour se détendre les jambes et faire quelques petites courses.

Vers minuit, nous sommes ensuite rentrés à la maison. Détendus, nous avons regardé un film à la télévision. Vers 2h du matin, ma femme a commencé à avoir mal, très mal. Des maux espacés. Vers 3h30, les douleurs s’accentuent et là nous avons décidé de nous rendre à la clinique privée du Parc à Bouzaréah. Cette clinique nous a été conseillée par sa gynécologue qui outre son cabinet privée à Ain Bénian, procède à des accouchements dans celle-ci. Contactée, elle ne nous a répondu qu’à 5h du matin, nous rassurant que mon épouse ne risquait pas d’accoucher de suite puisque le travail venait à peine de commencer!

Nous sommes arrivés à la clinique entre 4h30 – 5h du matin. Nous avons été reçus et ils m’ont demandé de les laisser faire leur travail. Je suis donc descendu à la salle d’attente. Vers 7h du matin je suis monté voir ma femme, ils m’ont laissé avec elle jusqu’à ce qu’elle perde la poche des eaux et ce jusqu’à environ 8h45. Ils l’ont emmenée ensuite au bloc opératoire en me disant ça va aller, nous allons nous occuper d’elle.

Ils se sont bien occupés puisque je ne l’ai plus jamais revue en vie.

Entre 9h30 et 10h, j’ai été appelé par un médecin. Celui-ci me demanda si mon épouse avait des problèmes de santé, si elle était cardiaque ?

J’ai répondu par la négative et qu’elle était suivie depuis 9 mois par sa gynécologue et que celle-ci aurait pu le détecter et que de surcroît ils détenaient son carnet et qu’il n’était pas de mon ressort de leur répondre.

Depuis, je suis monté chaque 10 mn pour m’enquérir de l’état de mon épouse. Les réponses étaient vagues: «elle se repose, elle se repose, ensuite elle est en réanimation ?!? C’était des interrogations et des exclamations en même temps, car à ce moment-là je n’arrivais pas à réaliser. Je me suis dit qu’elle avait accouché par césarienne et qu’ils l’avaient réanimée!

Depuis des va-et-vient continus incessants et toujours le même discours: « en réanimation ». Vers 10h30 je vois la gynécologue arriver.

J’ai ensuite paniqué et ai questionné tout le monde, en vain. Mis à part une sage-femme qui m’a annoncé à la fin que le bébé n’avait pas survécu. Et ma femme ? Telle fut ma question.

La sage-femme me répondit: ne vous inquiétez pas, le docteur va venir tout vous expliquer. J’avais un indescriptible étranglement à la gorge et ce jusqu’à l’arrivée de la gynécologue qui est venue me voir à 11h environ. Elle avait une expression du visage inquiétante, avec un tablier couvert de sang et m’a annoncé que ma femme était dans un sale état et que tout le monde œuvrait pour la réanimer et qu’elle pourrait ne pas survivre.

Ce n’est que vers environ midi que j’ai appris par le biais d’une sage-femme que ma femme était morte.

Effondré, abattu, apeuré, terrorisé, je suis tombé par terre en sanglotant à chaudes larmes.

Loin de moi l’idée de vouloir généraliser puisque j’ai moi-même des amis et bon nombre de ma famille sont médecins, mais voilà la médecine de certains monstres déguisés en blanc qui ont fait le serment d’hypocrite et ont oublié Hippocrate. Voici le genre de cliniques agréées par l’Etat, détruisant des vies, des couples, des parents, des amis, des familles. Tout cela ayant comme unique et seul but: « les sous et encore les sous et toujours les sous. » Peu leur importe l’histoire que j’ai eue avec ma femme, les moments, les souvenirs, les vies humaines…

J’emmène ma femme mettre notre enfant au monde dans un endroit prétendument propre, rassuré par sa gynécologue ayant espoir et confiance en elle et ils me la retournent dans un cercueil. Telle est mon histoire, tel est mon drame!

À la fin, je demande à tout le monde d’œuvrer pour que tout cela cesse, pour arrêter ces criminels qui font honte à la médecine, à cette nation, qui détruisent des jeunes couples pleins de vie, d’espoir, de rêves et d’objectifs.

Catégories: Afrique

M. Yacine Bendjaballah, DG de la SNTF : « Le système de gestion du réseau ferroviaire a atteint ses limites »

Algérie 360 - mar, 27/09/2016 - 00:11

« Le dispositif de gestion du réseau ferroviaire national a atteint ses limites et demande à être rapidement modernisé », a affirmé hier, le directeur général de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Yacine Bendjaballah.
S’exprimant lors de l’émission « L’invité de la rédaction » de la chaine 3 de la Radio Algérienne, après la collision survenue, le samedi 24 septembre au niveau de la gare de Thenia, le DG de la SNTF, a admis que celle-ci aurait pu être évitée, pour autant que les retards dans la réalisation des infrastructures aient été comblés et que les moyens technologiques « aient été réunis » pour l’éviter.

Il explique que ces moyens sont notamment constitués d’un système électronique de localisation à distance des trains (GSMR), les uns par rapport aux autres, lesquels, dit-il, auraient, en outre, permis de multiplier la cadence des dessertes par deux.
Signalant qu’il reste, encore, difficile de situer l’erreur à l’origine de l’accident, qui a coûté la vie à une personne et a fait 196 blessés, il admet que le dispositif actuel de gestion du rythme de passage d’un convoi ferroviaire, toutes les 15 minutes, « a atteint ses limites », en raison de l’absence de ce système de détection des trains. M. Bendjaballah rappelle encore que la SNTF transporte actuellement quelque 30 millions de passagers/an avec l’objectif de passer à 60 millions vers 2020.
Des circonstances à l’origine du sinistre, il déclare qu’il est encore difficile de les situer, relevant, une nouvelle fois l’absence d’un système de localisation à distance des trains, « ce qui n’exclut pas, ajoute-t-il, une erreur humaine ».
Il faut rappeler que quelques heures après la collision des deux trains à Boudouaou, trois enquêtes ont été ouvertes par des commissions régionale, nationale et ministérielle.

Le premier élément fourni est les circonstances du drame. Le premier train qui se trouvait à la gare ferroviaire de Boudouaou était sur le point d’entamer sa navette vers Thénia, lorsque la seconde locomotive, en direction de Sétif, est arrivée droit derrière. Selon Yacine Bendjaballah, directeur général de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), les trois commissions n’ont pas encore pu établir les causes de cette collision. Autrement dit, on ne peut, pour l’heure, parler d’excès de vitesse. «Les trois commissions ont été appelées à élucider les faits du drame sur différents volets. C’est pourquoi ces trois enquêtes ont été ouvertes» a-t-il dit.
S’agissant du bilan, au lendemain de l’accident, notre interlocuteur dira que «les éléments de la Protection civile ont recensé 78 blessés, dont la majorité n’a pas été hospitalisée puisque ces voyageurs ont subi des blessures légères». Cependant, Bendjaballah informe qu’un décès a été enregistré. «Le chef de train a trouvé la mort lors du drame», regrette-t-il.

La ligne Zéralda – Birtouta mise en service le 1er novembre

Interrogé à propos de la mise en service de la ligne ferroviaire Zéralda – Birtouta, le DG de la SNTF confirme qu’elle entrera en service le 1er novembre prochain ajoutant que celle reliant Thenia à Tizi Ouzou sera opérationnelle « très prochainement ».

Longue de 21 Km, la ligne ferroviaire Zéralda-Birtouta dont les travaux de réalisation vont bon train, sera mise en service le 1er novembre prochain, a précisé M. Talai lors d’une visite d’inspection du projet, en compagnie du ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune.
Le projet comprend également la réalisation de cinq (5) stations à Bir Touta, à Tessala El-Merdja, à Sidi Abdallah, au pôle universitaire (Sidi Abdallah) et à Zéralda, 11 ponts, quatre (4) tunnels et des ouvrages d’art. La mise en service de cette ligne à raison d’un train toutes les 30 minutes sera l’occasion de lancer le billet unique pour le train, le tramway, le métro et les bus relevant de l’ETUSA.

Catégories: Afrique

Sétif : Les auteurs des crimes de Chouf-Lekdad et Béni Chebana arrêtés

Algérie 360 - mar, 27/09/2016 - 00:07

Poursuivant leur lutte implacable contre le crime sous toutes ses formes, les services du groupement territorial de la gendarmerie de la wilaya de Sétif viennent de mettre hors d’état de nuire 6 personnes, dont un mineur et une femme, impliquées dans deux affaires d’homicide volontaire ayant entrainé la mort de deux personnes dans les communes de Sétif et Beni Chebana.
La première affaire remonte au 11 septembre 2016 où un appel téléphonique au 1055, faisait état d’une personne blessée au niveau de la cité de Chouf Lekdad sur les hauteurs de Sétif. Sitôt informés les éléments de la gendarmerie nationale déplacés sur les lieux découvrent un cadavre gisant dans une marre de sang atteint par un objet tranchant, d’après le communiqué de la cellule d’information du groupement territorial de la gendarmerie nationale de la wilaya de Sétif.
L’intensification des investigations autour des tenants et aboutissants de cette affaire permettent aux éléments de la gendarmerie nationale d’identifier la personne soupçonnée, un mineur (M-0) âgé de 17ans. Une enquête sera menée et l’exploitation minutieuse des informations recueillies se traduiront par les aveux de la personne mise en cause qui reconnaitra avoir été l’auteur de ce crime en assenant plusieurs coups dans le dos de la victime à l’aide d’un grand couteau au moment où la victime tentait de s’enfuir.

Le 18 septembre de ce même mois, l’inculpé a été présenté devant le procureur de la république du tribunal de Sétif et a été placé au niveau du centre de rééducation et de réinsertion de Sétif.
La seconde affaire, ajoute le document de la gendarmerie nationale, remonte au 25 Aout 2016 lorsque un proche de la victime se présente à la brigade de la gendarmerie nationale de Beni Chebana (Commune de Beni-Ourtilène) après la découverte de son oncle sans vie. Les services de la gendarmerie se déplacent alors sur les lieux pour les constatations et relèvent immédiatement des traces de violence sur le corps. Les informations recueillies permettront aux éléments de la gendarmerie nationale d’identifier une première personne soupçonnée, le nommé B. S qui s’est avéré impliquée dans le crime.

Ce dernier sera arrêté à bord d’un véhicule qui transportait dans la malle une boite de médicaments contenant 20 comprimés (demi-psychotropes). Les investigations poussées des services de la gendarmerie se traduiront par l’identification de 3 autres personnes originaires, elles, de la wilaya d’Alger et qui agissaient d’un commun accord depuis déjà 2 mois pour faire irruption dans le domicile de la victime élisant domicile au niveau du village Agradou dans la commune de Béni Chebana ou elles seront arrêtées.

Catégories: Afrique

Enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale : Aucune prise en charge pédagogique

Algérie 360 - mar, 27/09/2016 - 00:03

Prés de 11 nouveaux établissements spécialisés au profit des enfants attardés mentaux et non voyants ont été réceptionnés, cette rentrée scolaire . Une très bonne nouvelle pour cette catégorie d’enfants handicapés qdans l’impossibilité de suivre le cursus scolaire classique. Toutefois, un autre handicap n’est pas pris en charge.

Il s’agit des enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale, IMOC , pour qui aucune prise en charge scolaire n’est assurée, ni aucun centre pédagogique de prise en charge au niveau de la capitale. Ces jeunes enfants sont près de 40.000 souffrant d’infirmité motrice d’origine cérébrale (IMOC), en Algérie, dont 8.000 enfants dans la wilaya d’Alger. Quatre centres spécialisés sur l’ensemble du territoire national leurs sont consacrés. Ils ont été créés par des associations composées essentiellement de parents d’IMOC. L’infirmité motrice d’origine cérébrale est un handicap dès la naissance, causés par la faute des adultes.

Un tiers des handicaps chez ces enfants est la conséquence d’une asphyxie à la naissance, donc une mauvaise prise en charge des nouveau-nés durant les cinq premières minutes suivant leur naissance. À l’hôpital de Béni Messous, sur 10.000 naissances/an, 10% de cas d’asphyxie dans les premières minutes de la naissance y sont enregistrés, soit 100 cas par an, un handicap à vie s’en suivra chez l’enfant : infirmité motrice d’origine cérébrale. Le retard dans la réanimation du nouveau-né en difficulté respiratoire, un ictère non pris au sérieux, l’absence d’une prise en charge adéquate pour un quelconque autre problème …. et c’est la vie du nouveau-né qui est à jamais touchée, détruite. Les victimes des «erreurs médicales»
souffriront de multiples handicaps se traduisant, généralement, par une infirmité physique pouvant aller jusqu’à 100% et des crises convulsives nécessitant un traitement et des séances de rééducation fonctionnelle à vie. En plus de leur handicap physique, ces enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale sont invisibles dans la société. On parle d’handicapés moteurs, des non-voyants, des sourds-muets, mais jamais d’IMOC. Les structures spécialisées qui prennent en charge ces enfants intelligents mais différents, devant en même temps leur assurer la rééducation, la psychomotricité, l’orthophonie et une chance à la vie et à l’intégration, sont très rares. Concernant la scolarité de ces enfants, on enregistre également un énorme déficit, puisque aucun enfant atteint d’IMOC n’a pu être intégré dans des écoles classiques, et ce malgré l’existence d’une loi qui stipule l’intégration de ces derniers. Un autre problème auquel les pouvoirs publics n’ont pas trouvé de solution. Les différentes conventions signées à ce jour entre le département de la Solidarité nationale et celui de l’Éducation n’ont pas débloqué la situation. L’enquête, réalisée par la Fédération algérienne des personnes handicapées dans la wilaya d’Alger, révèle qu’en matière d’accès à l’éducation des enfants aux besoins spécifiques et en grandes difficultés, le service est presque inexistant liées à l’absence d’aménagements raisonnable, un faible niveau éducationnel et l’accès aux classes intégrées impossible. La scolarisation des enfants et adolescents, quelque soient les déficiences ou maladies qui perturbent leur développement et entravent leur autonomie, est pourtant, un droit constitutionnel. Malheureusement, aujourd’hui, de nombreux enfants atteints de maladies très sévères ne sont pas scolarisés ou rencontrent de grandes difficultés pour l’être un jour. Des efforts sont consentis dans ce sens par le ministère de l’Éducation nationale , mais en deçà des attentes et de la demande.
L’introduction des classes intégrées pour handicapés dans les établissements scolaires peine à se frayer un chemin malgré l’urgence. Des responsables du ministère de l’Éducation admettent que la généralisation de cette formation est loin d’être une sinécure. Ils reconnaissent que beaucoup d’obstacles entravent la réussite de cette intégration. Le manque de moyens pédagogiques, la non spécialisation de l’encadrement et l’absence de statut et des postes budgétaires pour les accompagnatrices sont autant de problèmes rencontrés sur le terrain. Face à toutes ces difficultés, les enfants IMOC sont prisonniers chez eux, sans aucune prise en charge pédagogique .

Catégories: Afrique

Patrick Chaumette : Human Sea et Marisk, un jumelage complémentaire

MeretMarine.com - mar, 27/09/2016 - 00:01

Les 3 et 4 octobre 2016, Nantes sera le théâtre d'un événement maritime d'ampleur internationale. Les experts du monde entier se retrouveront à la Cité des Congrès à l'occasion du colloque Human Sea & Marisk. Pendant deux jours, professionnels, chercheurs et acteurs du monde de l'enseignement et de la formation débattront et soulèveront les problématiques liées à la croissance bleue, avec, pour ambition, d'engendrer des solutions concrètes et applicables à court terme. Plus 30 experts, originaires de 11 pays, ont confirmé leur présence.

Catégories: Défense

Not Frozen!

SWP - mar, 27/09/2016 - 00:00

Since 2014 German and European attention has been largely absorbed by the annexation of Crimea, the war in Donbas and the crisis in relations with Russia. Yet the eastern neighbourhood also contains four unresolved territorial conflicts, which have in some respects developed very dynamically since 2014. The authors of this study examine the role of Russia in these conflicts, the political background, the relevant actors and their interests, and the connection between conflict level and geopolitical context. Together they produce a nuanced picture of the arc of conflict in the EU’s eastern neighbourhood. Their verdict in all four cases is that the conditions for constructive conflict regulation have deteriorated since 2014. Alongside the geopolitical context, local factors are also significant. Russia plays an ambivalent role, instrumentalising all four conflicts to preserve its influence in the affected states, but without enjoying full control of the dynamics. The authors recommend the EU pursue a nuanced policy of conflict regulation that takes into account context-sensitive local factors as well as the international context. The medium-term goals of such a policy range from the preservation of existing channels of interaction (Transnistria) through de-isolation (Abkhazia and South Ossetia) to de-escalation and conflict prevention (Nagorno-Karabakh).

Table of Contents

Sabine Fischer
Issues and Recommendations
p. 5

Sabine Fischer
Russian Policy in the Unresolved Conflicts
p. 9

Klemens Büscher
The Transnistria Conflict in Light of the Crisis over Ukraine
p. 25

Sabine Fischer
The Conflicts over Abkhazia and South Ossetia in Light of the Crisis over Ukraine
p. 43

Franziska Smolnik / Uwe Halbach
The Nagorno-Karabakh Conflict in Light of the Crisis over Ukraine
p. 61

Sabine Fischer
Conclusions and Recommendations: European Peace Policy in the Unresolved Conflicts
p. 81

Unveiling the Structure of Unconventional Organized Crime

SWP - mar, 27/09/2016 - 00:00

In the last decades, the traditional understanding of organized crime (OC) has been widely challenged. As the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC), Europol, as well as German authorities have extensively highlighted, hierarchical criminal organizations coexist and overlap with new forms of liquid networked criminality. These criminal networks are composed of flexible alliances between professionals acting worldwide that regulate themselves based on market logic rather than violent conflicts. While appearing “dis-organized,” these criminal networks are highly resilient to law enforcement intervention due to their redundancy. Their capacity for infiltrating the legitimate economy and the estimated sums of money they launder globally, which amounts to between 2 and 5 percent of global GDP yearly (UNODC), are alarming. Therefore, not only law enforcement and policymakers, but also the private sector cannot afford to drop their guard. National interventions often just push criminal activities into other countries; hence, effective strategies should address global markets’ dynamics.

Demokratische Republik Kongo: Aktuelle politische Entwicklungen

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 27/09/2016 - 00:00
Schon seit Beginn des Jahres ist die politische Situation in der DR Kongo wegen der anstehenden Präsidentschaftswahlen gespannt. Diese Wahlen sollten am 27. November 2016 stattfinden, wurden aber aufgrund von Organisationsmängeln und Uneinigkeit über den Wahlverlauf auf ein unbestimmtes Datum verschoben.

Mexiko: Diplomkurs Konrad Adenauer

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 27/09/2016 - 00:00
27 junge Politiker, 16 Länder Lateinamerikas und ein gemeinsames Ziel: Neues lernen über politische Kommunikation und Strategie.

Social Bots: Invasion der Meinungs-Roboter

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 27/09/2016 - 00:00
Social-Bots beeinflussen Meinung, ihr bevorzugter Wirkungsraum sind die sozialen Netzwerke. Welche Gefahren sind damit verbunden?

Social Bots

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 27/09/2016 - 00:00
Die vorliegende Kurzstudie soll erklären, was Bots sind, wie Social Bots funktionieren und welche Gefahren damit verbunden sind. Darüber hinaus werden Beispiele für politische Aktivitäten von Social Bots aufgeführt. Abschließend wird prognostiziert, welche Entwicklungen in diesem Bereich in naher Zukunft zu erwarten sind.

Polyester fabriqué en Algérie : Le marché autrichien intéressé

Algérie 360 - lun, 26/09/2016 - 23:58

L’ambassadrice d’Autriche en Algérie, Mme Franziska Honsowitz, a indiqué, hier à Oran, que le marché autrichien est intéressé par polyester fabriqué en Algérie appelant les opérateurs nationaux à investir dans ce créneau. Fabriqué à base de pétrole, le coût de cette matière isolante utilisée dans le secteur du BTH serait concurrentiel s’il est fabriqué en Algérie, a estimé la diplomate autrichienne, dans une déclaration à l’APS, en marge de la visite de travail qu’effectue à Oran le Président de l’ONG « R20 », Arnold Schwarzenegger.

Mme Franziska Honspwitz a, par ailleurs, annoncé qu’une journée d’information sur les opportunités d’exportation des produits algériens vers l’Autriche est programmée prochainement à la Chambre de commerce et de l’industrie de l’Oranie (CCIO). La diplomate autrichienne a indiqué qu’un partenariat dans la gestion des ressources en eau est en cours de discussion avec le ministère chargé de ce secteur, rappelant que l’Autriche est un partenaire traditionnel de l’Algérie dans le domaine du transport ferroviaires et plus récemment dans le secteur agricole. Elle a, enfin, souligné le souhait de diversifier ces échanges et cette coopération à d’autres domaines.

Catégories: Afrique

Matières premières : Chiffres mitigés

Algérie 360 - lun, 26/09/2016 - 23:50

La semaine s’est terminée sur des chiffres mitigés pour les cours des matières premières, oscillant entre hausse pour le pétrole, les alimentaires, et les métaux de base et baisse pour les matières agricoles.
Les cours du pétrole ont fini la semaine stables les investisseurs attendant les négociations pour une limitation de l’offre mercredi à Alger. A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, a fini à 45,89 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), contre 45,95 dollars une semaine plus tôt.
Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a fini à 44,48 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), contre 43,16 dollars le vendredi précédent. Le cacao et le café ont tous les deux été recherchés alors que des informations ont fait reculer les prévisions de récolte des deux denrées, avant de se stabiliser en fin de semaine, tandis que le sucre restait sur ses niveaux de début de semaine après s’être envolé vendredi dernier. Les cours du sucre avaient décollé vendredi dernier, alors que la saison 2016-2017 inquiétait les investisseurs.
Les cours se sont stabilisés en l’attente de plus d’information. A Londres, la tonne de Sucre blanc pour livraison en décembre valait 588,30 dollars, contre 572 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de Sucre brut pour livraison en mars 2017 valait 22,65 cents, contre 21,98 cents sept jours auparavant. Le café a persisté sur sa tendance haussière et a atteint des plus haut niveau depuis 19 mois.
Les craintes sur la récolte au Brésil, où la température élevée pourrait empêcher la floraison chez le premier producteur de café au monde, ont alimenté la hausse des cours cette année.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en novembre valait 1.987 dollars vendredi, contre 1.933 dollars le vendredi précédent. Sur l’ICE Futures US de New York, la livre d’Arabica pour livraison en décembre valait 153,45 cents, contre 148,30 cents sept jours auparavant. Des prévisions de récolte ont également fait grimper les cours du cacao sur la semaine, même si des prises de bénéfices des investisseurs vendredi ont minimisé la hausse.
A Londres, la tonne de Cacao pour livraison en décembre valait 2.263 livres sterling, contre 2.247 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.816 dollars, contre 2.808 dollars sept jours plus tôt.
Les cours des produits agricoles ont hésité à Chicago entre perspectives d’une offre très importante et une demande forte : maïs et soja ont baissé très légèrement, le blé a un peu monté. Le cours du blé est resté à un niveau bas, mais a quelque peu bénéficié de perspectives d’exportations renforcées. L’Egypte est revenue sur sa politique de tolérance zéro de taux d’ergot (une maladie du blé) mise en place en août et qui avait plombé les cours en faisant peser des incertitudes sur les achats du premier importateur mondial de blé.
Le boisseau de blé pour décembre, lui aussi le plus actif, s’échangeait 4,0475 dollars, contre 4,0325 dollars auparavant (+0,37%). Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a terminé vendredi à 3,3650 dollars contre 3,3700 dollars en fin de semaine précédente (-0,15%). Le boisseau de soja pour novembre, là encore le plus échangé, coûtait 9,5500 dollars contre 9,6600 dollars (bien 9,6600) précédemment (-1,14%).

Catégories: Afrique

El-Oued : Protestation contre la hausse des factures d’électricité

Algérie 360 - lun, 26/09/2016 - 23:45

Des dizaines de citoyens ont organisé des actions de protestation pacifique à El-Oued contre ce qu’ils ont considéré comme étant une « hausse » des factures d’électricité, a-t-on constaté. Au quartier El-Rimel, des protestataires en colère ont bloqué, dimanche soir, pendant plus de deux heures, la circulation sur la route traversant leur quartier, à l’aide de pierres et de pneus brulés, pour exprimer leur mécontentement des « hausses » des factures d’électricité et demander à l’entreprise de distribution d’électricité et du gaz de « revenir sur cette mesure ».

Des habitants issus de divers autres quartiers au chef-lieu de wilaya d’El-Oued, à l’instar d’El-Touba, Ouled Ahmed et El-Chouhada, ont observé, eux aussi, des actions de protestation similaires pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une « mesure injuste ». Ils ont hissé des banderoles sur lesquelles étaient mentionnées leurs revendications liées notamment à la « révision à la baisse de leurs factures d’électricité ».
Plusieurs quartiers à El-Oued ont vécu, ces derniers jours, des mouvements de protestation pour contester, selon certains protestataires, l’accroissement de la facture de la consommation de l’énergie électrique jugée « excessive » et ne répondant pas, selon eux, aux attentes des populations dans cette wilaya du Sud caractérisée par ses fortes chaleurs. De son côté, le directeur local de la société de distribution de l’électricité et du gaz, Abdelwahed Hammaz, a indiqué que ces factures « représentent le volume de consommation des citoyens de l’énergie électrique » et que la société doit appliquer les nouvelles mesures relatives à l’augmentation des tarifs de l’électricité annoncées en janvier 2016 et prenant effet à compter d’avril dernier ».

Les services concernés de la direction locale de distribution de l’électricité et du gaz ont transmis un rapport à la direction générale sur les préoccupations des citoyens, a-t-il fait savoir à ce propos.

Catégories: Afrique

Stereguschiy Class

Military-Today.com - lun, 26/09/2016 - 23:35

Russian Stereguschiy Class Corvette
Catégories: Defence`s Feeds

Tramway de Mostaganem: démarches pour rattraper le retard

Algérie 360 - lun, 26/09/2016 - 23:22

MOSTAGANEM – Des démarches sont en cours pour rattraper le retard accusé par le projet de réalisation du tramway de Mostaganem, a-t-on appris du directeur de wilaya des transports.

« Les travaux se déroulent à une cadence lente à tel point où des chantiers étaient à l’arrêt durant la période estivale », a indiqué Rezzoug Mokhtar expliquant que ce retard est justifié par une restructuration interne du groupe espagnol chargé du projet.

L’Entreprise du Métro d’Alger (EMA), initiatrice du projet a adressé une mise en demeure au groupe espagnol pour reprendre les travaux dans un délai de 15 jours, faute de quoi le contrat sera résilié selon la la loi des marchés publics.

Il est attendu cette semaine la tenue d’une réunion entre le wali de Mostaganem, Temmar Abdelwahid et le directeur général de l’EMA et le nouveau directeur général du groupe espagnol, pour élaborer un nouveau calendrier et rattraper le retard en accélérant la cadence des travaux par l’augmentation du nombre d’ouvriers des chantiers pour travailler en H/24, a ajouté M. Rezzoug.

Un transfert de tous les réseaux électriques, téléphoniques et des canalisations a été effectué de même que la surpression de trois lignes électriques de haute tension et la libération du tracé de ce moyen moderne de transport.

Des travaux sont en cours pour la construction de deux ouvrages d’art après l’achèvement de deux autres.

Le taux d’avancement des travaux du tramway de Mostaganem a atteint 50% et le projet sera livré en fin septembre 2017 avec une mise en service expérimentale en juillet 2017, sans compter le retard accusé, a-t-on souligné.

Pour rappel, le projet comporte un tracé de 14,2 kilomètres, 24 stations sur deux lignes la première reliant la localité de Salamandre au pôle universitaire de Kharouba en passant par plusieurs quartiers dont le centre-ville, hai Tijditt sur 12,2 km. La seconde relie l’ancienne gare ferroviaire à la nouvelle gare routière de la cité « 5 juillet » passant par hai Benyahia Belkacem (2 km).

Il prévoit également quatre pôles d’échange, un centre de maintenance, un bloc technico-administratif et un poste de maitrise.

Le tramway de Mostaganem disposera de 25 wagons pour le transport de 5.000 voyageurs à l’heure.

Catégories: Afrique

L’affaire des deux conteneurs chargés de pièces de rechange non conformes sera jugée dans les prochains jours

Algérie 360 - lun, 26/09/2016 - 23:19

ALGER – Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh a fait savoir lundi à Alger que la justice tranchera dans les prochains jours l’affaire des deux conteneurs chargés de pièces de rechange non conformes et qui avaient été autorisés à accéder au marché national de manière illégale au niveau du port d’Alger appelant à ne pas interférer dans le travail et les décisions de la justice.

« L’affaire en question est enrôlée dans la cadre du processus normal de la justice et le jugement sera rendu dans les prochains jours », a soutenu M. Louh en marge du vote du projet de loi sur le conseil national des droits de l’homme.

Le ministère du Commerce a indiqué dimanche dans un communiqué avoir récupéré, en coordination avec les services de sécurité et des douanes, les conteneurs chargés de pièces de rechange non conformes et engagé des poursuites judiciaires contre les auteurs de l’infraction.

Une plainte a été déposée près le tribunal territorialement compétent en octobre 2015. Les personnes impliquées ont été incarcérées à l’exception d’un accusé en fuite à l’étranger, a ajouté la même source soulignant que dans le cadre des missions de ses différentes brigades de contrôle de la qualité et de la répression de la fraude, notamment au niveau des frontières (aéroports et points de transit terrestres et maritimes), le ministère œuvre en coordination avec les différents services chargés de la protection de l’économie nationale dans la stricte application de la loi et saisit automatiquement les instances judiciaires compétentes en cas de dépassement ou de fraude ».

A cet égard, M. Louh a rappelé que la justice algérienne statuait quotidiennement sur des centaines d’affaires liées à l’économie, à la fraude et aux déclarations de douanes ». Il a appelé à laisser la justice faire son travail, à ne pas commenter ni interférer dans les décisions des juridictions.

Toute affaire prend son cours normal dés la mise en mouvement de l’instance publique par le parquet ou sur la base d’une plainte. Les parties doivent à ce moment attendre le verdict de la Justice, a insisté M. Louh.

Catégories: Afrique

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