Depuis quelques jours, circule sur les réseaux sociaux une rumeur faisant état de ce que les Secrétaires généraux Dieudonné Lokossou de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et Pascal Todjinou de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) après leur retraite syndicale (déjà effective pour le premier depuis ce matin et jeudi prochain pour le deuxième) créeront un Front pour s’opposer à l’actuel régime du Président Talon.
Quant à ce qui se passe en Pologne, il faut dire que nous sommes – moi, ma famille, mes amis– très inquiets et, en même temps, de plus en plus impatients de voir les choses changer. Rien que cette semaine, il y a eu quatre manifestations de protestation contre les mesures anti-démocratiques du gouvernement Kaczyński – c’est lui, en effet, qui a un réel pouvoir, même s’il n’est que chef du parti. J’ai participé à celle du 13 décembre (anniversaire de la proclamation de la loi martiale de 1981) qui était une marche symbolique à travers le cœur de Varsovie : de l’ancien siège du Comité central du parti communiste vers l’actuel siège du « Comité central » du parti de Kaczyński – le PiS. Et à celle de vendredi dernier soir (nous sommes rentrés, mon mari et mon fils, à minuit) qui était une protestation devant le Parlement (la Diète) contre les mesures annoncées concernant la limitation de l’accès des médias au Parlement, à partir de 2017.
« Nous étions là, encore avant le blocage, et il y en avait dans la foule qui en criant encourageaient la foule à entrer dans le Parlement. C’était vraiment dangereux. »
Les débats du Parlement se déroulaient ce jour-là non pas dans la salle principale, parce que les députés des partis opposants occupaient la tribune, mais dans une autre salle où il n’y avait pas à vrai dire de conditions pour procéder au vote. Et pourtant on a voté ainsi, entre autres, le budget 2017 ! Les manifestants ont finalement bloqué les sorties du Parlement pour ne pas laisser sortir Kaczyński, Szydło et compagnie. Ils sont sortis vers 3h du matin, escortés par la police. Nous étions là, encore avant le blocage, et il y en avait dans la foule qui en criant encourageaient la foule à entrer dans le Parlement. C’était vraiment dangereux.
Deux autres manifestations ont eu lieu hier et aujourd’hui. Et ça va continuer ainsi, pour l’instant, jusqu’à mardi, date de la prochaine réunion de la Diète. En dehors de cela, aujourd’hui, Kaczyński avec ses plus proches collaborateurs est allé à Cracovie pour visiter la tombe de son frère (qui est, par ailleurs, inhumé dans la crypte des rois ( !!) à Wawel), et il devait être escorté par la police, car les Cracoviens bloquaient d’abord l’accès à Wawel et puis empêchaient sa sortie…. Cela vous dit l’atmosphère qu’il y a.
« La Pologne est scindée en deux, et cela concerne pratiquement tous les milieux et toutes les tranches d’âge, les jeunes comme les vieux. »
La Pologne est scindée en deux, et cela concerne pratiquement tous les milieux et toutes les tranches d’âge, les jeunes comme les vieux. De chaque côté les émotions sont au paroxysme, et, je crois malheureusement que nous sommes au bord de la guerre civile. Je ne suis pas par ailleurs isolée dans cette conviction. Aujourd’hui, un des publicistes et commentateurs de la vie politique, disait bien à la télé qu’il est temps que les deux côtés de la scène politique fassent un pas en arrière parce que autrement cela risque de dégénérer, très dangereusement. En dépit de ces opinions alarmistes, le président, qui devrait être censé remplir ici le rôle de médiateur, fait uniquement semblant de réconcilier les partis en conflit.
Après toute une journée (18/12) de ce qu’il appelait des consultations avec les leaders des partis opposants, il vient de signer (19/12) devant les caméras, et en soulignant triomphalement que Tusk ne l’a pas fait quand il le pouvait, une loi populiste sur l’abaissement de l’âge de la retraite (de 67 à 65). Hier, devant le palais présidentiel, à 16h les collaborateurs de Kaczyński, dont le ministre de la culture Gliński, ont crié au scandale, assuré de la liberté non menacée de la Pologne et encouragé les gens à résister à la « bagarre » des « ennemis de la démocratie ». Tout cela dans une rhétorique qui rappelle les discours de Gomułka (fin des années 1950 et les années 1960) ; il est question des « bagarreurs » qui empêchent de « bons changements ».
« En prenant part à toutes ces manifestations, je suis taxée d’être communiste, voleuse, menteuse, Juive, membre de la Gestapo et traîtresse… »
Nous vivons depuis des années entières dans le conflit entre le PIS de Kaczyński et le PO de Tusk (maintenant de Schetyna). Depuis la catastrophe de Smolensk (2010), ce conflit est constamment attisé par Kaczyński. Il s’en nourrit, et avec ces discours d’une irresponsabilité inouïe renverse de fond en comble les définitions et les valeurs. En prenant part à toutes ces manifestations, je suis taxée d’être communiste, voleuse, menteuse, Juive, membre de la Gestapo et traîtresse… Ce qui est pire encore, je ne suis pas catholique.
Il est extrêmement difficile d’expliquer tout cela à des étrangers, et je me rends parfaitement compte qu’il y a, qu’il y aura toujours des choses que vous, comme vos compatriotes (ou en général, les Occidentaux) ne comprendront jamais. Car la source de nos drames actuels réside dans notre histoire extrêmement compliquée. Mais l’essentiel est qu’on est en train de détruire sous nos yeux ce que nous avons conquis depuis 1989. Kaczyński, n’ayant pas pris part à ce travail de construction, doit maintenant réécrire l’histoire de la Pologne libre pour y situer soi-même et son frère défunt au centre des événements. Wałęsa ne compte plus, d’autres comme Mazowiecki, Geremek, Balcerowicz, Michnik, Kuron, Bartoszewski sont marginalisés et accusés d’avoir pactisé avec les communistes. Ils n’ont pas encore touché au pape Jean Paul II. On change les programmes d’école primaire et secondaire, notamment ceux d’histoire et de la langue polonaise…
«Face au peuple, Kaczyński a peur et sent son pouvoir menacé»
A vád szerint a férfi november 9-én, folyamatban lévő büntetőügyének tárgyalására érkezett az épületébe és a biztonsági beléptetéskor az őrök kérdésére válaszolva azt állította, robbanószer van a táskájában. A helyszínre érkező tűzszerészek megállapították, hogy a táska nem tartalmaz robbanószert – írták a közleményben.
A PKKB a férfit bűnösnek mondta ki közveszéllyel fenyegetés bűntettében, és egy év hat hónap börtönre ítélte a büntetett előéletű, többszörös visszaeső vádlottat, aki a bűncselekményt ittas állapotban, feltételes szabadsága ideje alatt követte el.
Il n’y a aucun mal à prendre une décision et revenir là-dessus quelques temps après. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre la ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales, Adidjatou Mathys.
The Russian Ambassador in Ankara, Andrey Karlov, has been shot dead.
The 22-year old off-duty Turkish policeman fired several shots at the Russian ambassador to Turkey during his visit at a photo exhibition. He was wounded and died in hospital. He was named on Monday night as Mevlut Mert Altintas, a 22-year-old riot squad police officer who has been based in Ankara for the past two years, according to Anadolu Agency.
Russian Foreign Ministry spokeswoman, Maria Zakharova, confirmed Karlov’s gunshot wound. Karlov has served as Ambassador to Turkey since 2013.
“Aleppo”The Turkish Foreign Minister, Mevlut Cavusoglu, is currently in Moscow for a trilateral meeting with his Russian and Iranian counterparts. The meeting scheduled originally for December 27 was brought forward after the fall of Aleppo.
Anadolu Agency reports that the gunman was shot dead, but it remains unclear if there were other perpetrators at large. The phrases used by Altintas, have been previously associated with the rebel group Al Nusra, the Syrian branch of Al Qaeda. However, the young police officer has been photographed at Erdogan’s AKP event previously.
Turkey has been sustaining continuous attacks both from Kurdish separatists (PKK) and the Islamic State.
AFP reports the perpetrator shouted “Aleppo” before the shooting. Turkey has three million Syrian refugees.
Russian President Vladimir Putin said Monday the attack on Russian envoy was a “provocation” to undermine relations Turkey and Russia carry in Syria, according to Anadolu Agency.
US-based cleric Fethullah Gulen strongly condemned the attack and has absolutely no links to the gunman, Alp Aslandogan, Gulen’s advisor on media issues, told Reuters. “Mr. Gulen categorically condemns this heinous act,” he stressed according to Russia Today (RT).
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The Russian ambassador to Ankara, Andrei Karlov, has been shot dead by a gunman while visiting a photo gallery in the Turkish capital.
The Russian Ambassador in Ankara, Andrei Karlov
The photo exhibition is called “Russia as seen by Turks” and Karlov had been attending the exhibition and got shot in the back while delivering a speech.
Police later on, has shot the gunman dead, while Karlov was rushed to hospital, among other been hit by the armed man.
The attacker shouted about Aleppo and Syria according to sources, while he is pictured wearing a suit and tie. Within the video released, the gunman can be heard yelling “Don’t forget about Aleppo, don’t forget about Syria” and uses the Islamic phrase “Allahu Akbar”.
Russian Foreign Ministry spokeswoman, Maria Zakharova, confirmed Karlov’s gunshot wound. Karlov has served as Ambassador to Turkey since 2013.
The Turkish Foreign Minister, Mevlut Cavusoglu, is currently in Moscow for a trilateral meeting with his Russian and Iranian counterparts. The meeting scheduled originally for December 27 was brought forward after the fall of Aleppo. Anadolu Agency reports that the gunman was shot dead, but it remains unclear if there were other perpetrators at large.
While there were protests in recent days across Turkey, both governments, have been co-operating in the Aleppo ceasefire operation.
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