Des chars de l’occupant israélien ont tiré des obus lundi vers la bande de Ghaza, ont rapporté des médias. Les chars de l’occupant israélien ont tiré en prenant pour cible une zone près du camp de réfugiés d’al-Bureij (centre), ont indiqué ces médias. Plus tôt, 17 Palestiniens ont été arrêtés par les forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie. Les forces d’occupation israéliennes mènent quotidiennement des campagnes d’arrestation arbitraires à l’encontre de dizaines de Palestiniens en Cisjordanie et à El-Qods occupées.
Le Fonds monétaire internationale a réaffirmé lundi soir sa pleine confiance dans la capacité de Christine Lagarde à exercer ses fonctions malgré sa condamnation dans l’affaire de l’arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais. « Le Conseil d’administration s’est réuni aujourd’hui pour examiner les développements récents de l’action en justice en France concernant la Directrice générale, Christine Lagarde. Le Conseil d’administration a pris en compte tous les facteurs en jeu lors de ses débats, y compris l’excellent travail de la Directrice générale à la tête du FMI, ainsi que le respect et la confiance dont ce travail bénéficie largement à l’échelle mondiale » , indique le conseil d’administration du FMI dans une déclaration publiée juste après sa réunion à Washington.
Des enquêteurs russes sont attendus mardi en Turquie pour enquêter sur l’assassinat la veille à Ankara de l’ambassadeur de Russie Andreï Karlov, a annoncé le Kremlin. « Le groupe opérera en Turquie dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de l’ambassadeur de Russie Andreï Karlov, conformément à l’accord trouvé entre les présidents russe et turc lors de leur conversation téléphonique », lundi soir, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il s’agit d’un groupe de dix-huit enquêteurs, agents des services secrets et diplomates russes, a-t-on précisé. Le diplomate russe a succombé à ses blessures après avoir été attaqué, lundi dans la Galerie d’art contemporain, par un élément de la police turque anti-émeute.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi avoir convenu avec son homologue russe Vladimir Poutine de poursuivre leur coopération, y compris au sujet de la Syrie, en dépit de l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara. « Nous partageons avec le président Poutine le même point de vue selon lequel notre coopération avec la Russie dans les divers domaines, particulièrement sur la Syrie, ne sera pas entravée par cette attaque », a déclaré M. Erdogan. « Nous ne permettrons absolument pas que nos relations avec la Russie se dégradent », a poursuivi le président turc dans une allocution, lors de l’inauguration à Istanbul du premier tunnel autoroutier sous le détroit du Bosphore.
Ecrivain, chroniqueuse littéraire, Laurence Biava vient de publier un livre où elle raconte sa passion de François Mauriac. Elle fait également partie du mouvement En marche d’Emanuel Macron. Elle nous donne, ici, sa vision des lettres et de la politique.
Le Matindz : Vous venez de publier un livre sur François Mauriac : de quoi s’agit-il ?
Laurence Biava : Il s’agit d’un Duetto, un écrivain raconte sa passion jamais déçue pour un autre écrivain. C’est une jeune collection des Editions Nouvelles Lectures, maison d’édition spécialisée dans le format numérique, dirigée par Dominique Guiou. Le Duetto est un genre nouveau. Son prototype, en raison de son format court, séduit tous les écrivains. J’ai voulu parler de Mauriac – raconter mon Mauriac, plus précisément – parce qu’il est l’écrivain qui depuis mes 17 ans, m’a le plus touchée, émue.
Parce que sa poésie et sa tendresse m’ont bercée. Parce qu’il me préserve du doute et du leurre depuis toujours. Parce qu’il me transporte et que pour de multiples raisons qui tiennent à l’éthique, à mes croyances personnelles, à mes convictions profondes, à mon éducation, et à la fidélité que je place en à peu près tout, je continue de me nourrir de lui, de me reconnaître et de me lire en lui. Je me demande souvent ce qu’il aurait dit devant tel fait de société, comment aurait-il réagi à telle parole ?
Qu’aurait-il pensé de cette société écartelée, malheureuse, anéantie ? Je pense qu’il se serait bien gardé de soubresauts ou de résidus inutiles tant il était un exemple de pondération et de justesse de ton : je sais aussi qu’il n’aurait jamais trahi quiconque ou quoi que ce soit, comme il le fît toujours, sans renoncer pour autant à exprimer ses certitudes, sans renoncer à ses engagements. C’est cette approche artistique du verbe que je propose au lecteur avec ce Duetto que je lui consacre et que j’ai tenu à dédier à Emmanuel Macron et Antoine Gavory, en raison de notre passion partagée pour Mauriac.
Pouvez-vous en quelques mots nous présenter vos livres précédents ?
Je publie mon prochain livre – « Rhapsodie hongroise » – (le 6e) l’été prochain. La publication en format papier du 4e – A Pôle-Emploi, récit d’une expérimentation – co-écrit avec une ex-collègue, me tient également à cœur. Il raconte toute l’année 2015 pendant laquelle je vécus une expérience formatrice, forcément intéressante : redevenir salariée à temps plein en contrat unique d’insertion (CUI-CAE) pendant un an à l’intérieur d’une grande agence Pôle-Emploi tout en demeurant demandeur d’emploi. Ce double profil nous permît de raconter un angle particulier du chômage. Nous l’avons vécu de l’intérieur : je le compare à une plate-forme étrange.
C’est le turn-over ingrat de la précarité. Nous voulions témoigner du contact avec toutes les populations, la remise à niveau nécessaire parfois, les échanges multiples avec les conseillers de l’agence, l’interdiction de toute forme de discrimination, l’empathie, la charité, et la violence aussi, morale, physique, verbale, parce que nous en avons tiré nous-mêmes quelques vastes enseignements.
Nous voulions mettre des mots sur ces moments de rupture, de doute, d’attente, voire d’effroi. Douloureux de se sentir mis au ban de la société, totalement largué du milieu de l’entreprise…et ces épreuves ne nous ont pas épargnées. Toutes ces situations sont aussi injustes que complexes. Alors, il nous a fallu raconter pour naturellement, panser aussi nos propres plaies.
Les précédents livres sont très différents : ce sont des fictions autour du conditionnement littéraire. Des formes d’auto-analyse. Elles traitent de ma passion et de mon imprégnation au cœur du milieu littéraire. De ces complicités intellectuelles qu’exige la relation entre les écrivains et leurs lecteurs.
Ecrivain, chroniqueuse littéraire, vous êtes aussi agent littéraire : pouvez-vous nous parler de cette activité ?
Je suis devenue micro-entrepreneur pour me tirer d’affaire. Agent d’auteurs n’est certes pas un nouveau métier. C’est un métier autre en raison du sens dans lequel je l’aborde et l’envisage. Il s’agit, en premier lieu, de proposer en amont une prestation de services à part entière avant la présentation du texte de l’auteur à l’éditeur. Cela signifie et nécessite un travail approfondi et soigneux de lecture, de relecture, de corrections, de mise en page et de design proposé au futur auteur avant l’envoi de son manuscrit à la maison d’édition : celle-ci est même souvent à l’aube d’autres projets, elle cherche de nouveaux auteurs pour faire le pari du futur et de l’originalité.
Je conseille des maisons reconnues pour leur rigueur, leur professionnalisme, leur pluralisme, leur indépendance souvent. Cette proposition de prestations de services souhaite éloigner l’auteur du process néfaste engendré par l’auto-édition, et des divers stratagèmes malveillants que répètent à l’infini des éditions à compte d’auteur.
Je souhaite orienter l’auteur vers des maisons d’éditions ciblées, dont je connais la politique éditoriale et économique, l’histoire, le format, les intentions, et dont les critères de sélection correspondent au style et à la forme de son ouvrage, afin de lui faire économiser pertes de temps et d’énergie souvent suscitées à son insu en raison d’un emballement moribond.
Quant à l’éditeur, je souhaite le dégager de manuscrits inadéquats. Je lui propose l’exercice d’une activité complémentaire, dans les créneaux de distribution, de diffusion et de service de presse, en accord avec l’auteur concerné.
Enfin, je propose une activité juridique strictement axée sur des traductions et autres travaux destinés à des transferts de droits en relation avec des maisons d’éditions étrangères.
Vous faites partie du mouvement En marche d’Emmanuel Macron : pourquoi cet engagement ?
J’ai rejoint En Marche fin mai 2016, à l’époque où je venais de quitter Pôle-Emploi (depuis trois mois). J’avais créé ma micro-entreprise tournée vers un des métiers de la littérature. Pendant cette année professionnelle qui s’est écoulée de mars 2015 à février 2016, j’eus le temps de potasser certains textes législatifs, avec ce sentiment permanent de devoir agir au cœur de l’économie de mon pays. Je voulais acquérir des connaissances, comprendre les postures et les rouages de ma situation professionnelle perturbée.
En vérité, j’étais déjà une citoyenne en action, en marche. Je l’ai toujours été, y compris en littérature, où je revendique un certain « militantisme ». Le mouvement d’Emmanuel Macron produisit alors un effet loupe, qui survenait à brûle-pourpoint. Il m’interpellait, me questionnait, valorisant toutes mes polyvalences, éveillant ma curiosité : les premiers préambules répondaient en partie à mes interrogations fort légitimes de jeune cinquantenaire légèrement déboussolée.. L’idée novatrice et transpartisane du process En Marche me séduisit, il incarnait, en quelque sorte, ce que j’avais toujours cherché.
Bien que femme de gauche, je n’étais jamais parvenue à me poster à un point fixe, à me définir totalement. Je m’engageais sans hésiter pour la première fois en politique et rejoignis les rangs –tardivement– de la Grande Marche.
En Marche est un gigantesque Collectif politique, mobilisé, désenclavé, transgressif, éclectique, passionné, qui semble tout emporter avec lui. En Marche ou une histoire française qui se vit au quotidien, et c’est la raison pour laquelle j’en écris l’histoire collective avec quelques Marcheurs.
On voit battre en rappel des groupes de travail, de réflexion, naître des comités locaux puis des ateliers, s’épancher des animateurs, des référents départementaux, des relais territoriaux : Voici toute une mosaïque de personnes – élus, colistiers de la société civile, jeunes entrepreneurs – qui se scinde, s’organise et structure le mouvement. Il s’élargit, s’amplifie, monte en puissance, prenant de court et de vitesse les concurrents. C’est une endurante course de fond que réalisent les meilleures volontés progressistes de tous azimuts, rassemblées autour de ce même projet commun – la refondation totale du pays – voulue par son inventeur visionnaire.
Le désir de changement est énoncé. Ce que défend En Marche, c’est une véritable alternative qui déstabilise les apparatchiks déjà en place. En Marche ou ce potentiel à fédérer, pour réconcilier liberté et progrès : c’est d’une force inouïe. Sa symbolique est forte, et c’est cela aussi qui plaît. La Marche représente un signe des temps. Un signe des temps futurs, dont Macron est le héraut, le porte-flambeau. J’invite tous les passéistes, les nostalgiques et les défaitistes à se pencher sur cette Marche, ils finiront bien – je l’espère – par se sentir concernés par ce qui nous porte, nous, les Marcheurs, peut-être même par y faire allégeance. En fait, c’est l’histoire d’une génération en colère – la mienne – qui a de plus en plus de mal à supporter que les castes politique et médiatique soient étroitement mêlées et que leurs tutelles entretiennent la confusion.
Le succès d’En Marche tient également au fait que les trois-quarts des politiciens ne s’intéressent plus aux problématiques du pays : ils brillent par leur manque de civilité, de probité, j’allais dire : c’est leur despotisme qui les incarne. Les concitoyens en ont assez des pratiques anciennes, des vieux tableaux. Il faut que cela change pour que renaisse l’espoir, et l’espérance : notre mélancolie, notre déprime sont des signes inquiétants, nés de nos pertes de repères, de notre manque de maîtrise des situations.
En Marche signe un travail de re-construction permanente, authentique, nécessaire. Pour les générations futures. J’ai une certaine idée du monde et je souhaite mettre de la signifiance où il n’y en a plus. Je veux d’un monde où il est noble de travailler, de chérir l’Europe, de voyager, d’aimer autrui dans sa différence, n’importe où et jusque dans la façon dont il pratique sa religion sans être montré du doigt. C’est dans ce monde tolérant dans lequel je veux vivre et faire grandir nos enfants.
Quels sont, selon vous, les atouts d’Emmanuel Macron dans cette course à la Présidence de la République ?
Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas mesurer les propositions fortes, le charisme, la détermination, les visions d’Emmanuel Macron. C’est un homme solaire, un homme «nouveau» habité – selon moi – par un idéal romanesque, une forme de héros moderne, qui parle d’espérance. Il est dissident, passionné. Extra-ordinaire, rebelle. C’est le jeune trublion qui sort des rails. Alors, forcément, il dérange. Suscitant ce qu’il produit : engouements ou réactions épidermiques. Les observateurs attentifs savent que les cénacles politiques de tous bords n’avaient jamais eu le sentiment de voir se fissurer autant leurs certitudes autrement qu’en maugréant sur l’arrivée du plus jeune des candidats.
Depuis Bobigny où il est enfin définitivement entré en campagne, il apparaît libéré de certaines contingences. Porte de Versailles, le 10 décembre, il était dépouillé, ému, déposant véritablement son cœur sur la table. Chaque fois, il porte haut le verbe pour faire entendre le souffle de cette révolution démocratique que nous allons faire avec lui. Son héritage philosophique, son catholicisme de gauche transpirent par les pores de sa peau. La feinte et apparente décontraction due à sa jeunesse trahissent quelque chose dans son attitude qui est empreinte de religiosité.
De bienséance. D’éducation. De civilité exemplaire. Voici donc, grâce à lui, un Mouvement qui émeut, qui agrège avec bonheur les consensus, défait les habitacles, élabore d’autres protocoles et permet de reconsidérer l’échiquier politique. Oui, il y a quelque chose qui a pivoté depuis le 10 décembre. Les plus hésitants ont enfin compris l’intelligence et le concept novateur du projet En Marche. C’est la richesse de contenu qui marque autant que la manière naturelle d’aborder les débats d’idées. C’est la réflexion de haute tenue qui imprime. Ce sont les débats de fond passés au tamis qui suscitent intérêt et désir de cohésion…C’est la cohérence de la pensée. L’humilité. L’authenticité. Et la façon dont il Marche droit, Emmanuel Macron. L’expression est franche, sans esquive, sans détour. On parle les coudées franches.
A chaque meeting, l’avenir d’une politique pertinente est clairement cernée, sans faiblir…Sans complaisance. Les engagements sont objectifs, la prise de risques est déterminante, permanente. On sait que le modèle socio-économique actuel est moribond, désuet, qu’il faut clarifier cette nouvelle offre politique -en totale rupture avec celle du Parti Socialiste- afin qu’elle soit adaptée à toutes les mutations que notre siècle va supporter.
L’offre idéologique et intellectuelle de son fondateur est la seule en laquelle je crois. Par ses vertus pédagogiques, les discours du «candidat du travail» convainquent « le peuple réel de gauche ». Encore un signe de ces temps agonisants : L’esprit de méthode et le moralisme de l’individu accentuent notre capacité à nous laisser convaincre. Quant aux regards concis qu’il porte sur les sujets fondamentaux, notamment le bouclier social, ils sont exacts, et sans faux-semblants.
Les atouts ? La puissance de la pensée. La vive acuité. La densité spirituelle. C’est vrai qu’il faut refonder corpus et formats socio-économiques existants depuis l’après-guerre, en revoir les paradigmes, afin d’affiner nos priorités. C’est vrai qu’il faut «déplacer les curseurs» et changer les acteurs de notre vie économique afin d’assurer une meilleure protection sans discrimination à tous les individus.
C’est vrai que notre organisation sociale est trop cloisonnée, et que le marché du Travail tel qu’on l’envisage depuis les trente dernières années ne permet pas de couvrir les risques des personnes face aux changements. (ce n’est pas moi qui vais vous dire le contraire !). C’est vrai que notre liberté de conscience doit être préservée. Emmanuel Macron a mille fois raison de brandir Aristide Briand et les marqueurs de 1905. Dernier point : leader des bouleversements à venir, il incarne une partition citoyenne exigeante dépliée et déployée sur plusieurs niveaux. Sa façon directe de s’expliquer, d’élaborer des argumentaires nourris tranche avec le reste de la classe politique. Ce sont des beaux discours humanistes républicains, pointant la fierté de notre histoire, de notre passé, de nos valeurs. Ces allocutions disent l’épaisseur et l’envergure de l’Homme d’état qu’il est.
Récemment, en octobre, son fil narratif l’amena à définir le futur président. Il serait «jupitérien», c’est-à-dire, à l’image de ce prototype gaullo-mitterrandien, qui ressusciterait l’unité d’un corps sociétal délétère, qui renouerait dans sa pure tradition avec les figures historiques d’antan. Je pense qu’Emmanuel Macron est cet Homme là. S’il est élu, la France sera à nouveau fière d’elle-même.
Le populisme gagne du terrain en Occident, qu’est-ce qu’il y a lieu de faire pour contrecarrer ce courant politique ?
Oui, c’est un drame, le populisme. Je ne supporterais pas longtemps que ma vie démocratique soit affaiblie de toutes les manières par ceux qui sont hostiles à l’esprit républicain, par ceux qui jouent sur les peurs, alimentent les tensions, crée des conflits inutiles, répandent un fiel permanent sur autrui. Notre identité est construite sur les bases de l’universalisme. Pour contrecarrer ce courant, il faut continuer d’éduquer, de parler, d’expliquer, comme le font les progressistes que nous sommes.
Il faut parler pour rassurer : les gens sont perdus, on leur a trop menti. Le chômage, les crises financières depuis 2008, le Brexit, les incertitudes sur notre vaillance européenne, le rejet total chez beaucoup du continent européen, les comportements hostiles des politiciens véreux, l’élection de Trump, toutes les formes de terrorisme déployées ici et là expliquent en partie la défiance de certains occidentaux qu’on croirait atteints du syndrome de Stockholm, et la résurgence des spectres.
Je n’ai pas envie de me réveiller chaque matin inquiète à l’idée d’avoir Marine le Pen au second tour. Je n’ai pas du tout envie de revivre les événements de 2002 ou ceux des régionales de 2014. A En Marche, j’ai l’impression d’avancer plus vite que les autres. Là, nous tentons de contenir ces mauvaises passions en proposant un projet qui redore le blason de notre belle démocratie. Parce que nous sommes des montres de bienveillance.
Un jeune garçon de 22 ans, répondant aux initiales « B.A », a comparu lundi devant le tribunal criminel d’Alger pour tentative de rejoindre le groupe terroriste « Daech » via la Turquie, avant d’être arrêté à l’aéroport international Houari Boumediène.
Cette arrestation fait suite à une alerte donnée par la famille du garçon signalant sa disparition après leur avoir laissé une lettre souhaitant de les rencontrer en Paradis.
L’affaire remonte au juillet 2015, lorsque le jeune garçon s’apprêtait à se rendre en Turquie puis les zones de combat en Syrie, selon ses aveux devant le juge d’instruction près le tribunal d’El Harrach.
Par ailleurs, il a affirmé qu’une personne, connue en Suisse, lui avait proposé l’idée d’aller combattre en Syrie, ajoutant qu’il était resté en contact avec elle, même après avoir rejoint les rangs dudit mouvement terroriste.
Il aurait également révélé avoir eu l’idée du « djihad » via des sites électroniques de Daech, avant de se rétracter devant le tribunal criminel.
En outre, il a affirmé avoir tenu de tels propos en guise de réaction à son père qui, selon lui, l’a séparé de sa mère d’origine allemande, dès l’âge de 3 ans, et confié son éducation à sa tante paternelle, avant de nier toute intention de rejoindre le groupe terroriste.
Le procureur de la République a requis une peine de 20 ans de réclusion ferme, assortie d’une amende de 2 millions de dinars.
Sa réouverture a pourtant été inaugurée en grande pompe, avec notamment la présence du ministre des Transports, Boudjemaa Talai.
Le téléphérique reliant Blida à Chréa est de nouveau à l’arrêt depuis hier, soit quatre jours seulement après sa réouverture, a-t-on constaté. Raison avancée, les violentes intempéries qui affectent la wilaya depuis hier.
Le téléphérique a été remis en service jeudi 15 décembre, après un arrêt qui aura duré plus de trois ans. Sitôt opérationnel, des centaines de voyageurs avaient afflué pour prendre ce moyen de transport très pratique pour rallier les hauteurs de Chréa.
Par ailleurs, les éléments de la protection civile ont été dépêchés, selon des témoins, pour libérer des voyageurs bloqués dans les cabines pendant plusieurs heures.
7
Le magazine Forbes a désigné à nouveau le président russe Vladimir Poutine comme l’homme le plus puissant de la planète.
Il est certain que le président russe aura marqué l’année 2016. Tout a semblé lui réussir. Donald Trump, qui a confessé son admiration pour lui, a été élu à la présidence des États-Unis. Cela devrait permettre à Poutine, qui juge la politique américaine peu respectueuse des intérêts russes, d’avoir un partenaire à Washington, et non plus un leader qui lui est hostile. Son allié, Bachar Al-Assad, qui semblait vaciller sur son siège il y a quatre ans, est toujours en place et ses forces viennent de reprendre la ville d’Alep, moment clé de la guerre civile syrienne. De plus, les dirigeants ukrainiens adversaires de Poutine, n’ont pas su relever leur pays ou s’attaquer à la corruption qui y règne.
Au pouvoir depuis seize ans, Poutine fascine et suscite les commentaires les plus contradictoires. Il bénéficie d’une cote de popularité interne exceptionnelle auprès des Russes, qui ne s’explique pas uniquement par le fait qu’il contrôle en grande partie les médias nationaux. Sa population lui reconnaît le fait d’avoir redressé économiquement le pays et restauré le prestige international de la Russie. Par contre, il est présenté de façon extrêmement négative dans les médias occidentaux : un tyran brutal et cynique, principal responsable de la dégradation du climat international. Il est vrai qu’il n’hésite pas à employer la force au moment où les Occidentaux, après les échecs en Irak, Afghanistan et Libye, sont tétanisés à l’idée de le faire. Bref, visible et fort, il dénote parmi les autres dirigeants.
Est-il pour autant l’homme le plus puissant du monde ? Certainement pas. Il ne faut pas confondre visibilité et puissance. La Russie ne pèse que 10 % du produit intérieur brut (PIB) américain et les dépenses militaires russes sont inférieures dans la même proportion aux dépenses militaires américaines. La dénonciation par Washington et l’OTAN de la menace militaire russe est largement un artifice de propagande afin de justifier leur politique. Il est par contre vrai que Poutine a un pouvoir de décision quasiment absolu dans son pays, alors que le président américain n’a pas les mains entièrement libres, eu égard au Congrès, à la Cour suprême ou à une opinion publique qui se détourne de plus en plus des affaires du monde.
L’homme le plus puissant du monde est en réalité plutôt le président chinois, même si ce dernier ne fait pas de déclarations fracassantes. À la tête d’un pays en bonne santé économique, il jouit également d’une forte adhésion de sa population du fait même de la réussite économique et de la fierté nationale retrouvée. Par ailleurs, la Chine, contrairement à Moscou et Washington, si elle augmente régulièrement sa puissance militaire, ne s’est pas engagée dans des opérations extérieures qui finissent par être coûteuses et même désastreuses pour ceux qui les mènent.
Certes, la Russie ne fait qu’accorder une aide limitée, dans la limite de ses moyens, aux indépendantistes du Donbass. En Syrie, elle ne s’est pas lancée dans de lourdes opérations terrestres de masse mais se concentre sur des opérations aériennes qui ne mettent pas en danger la vie de ses hommes. Mais la victoire à Alep, si elle consolide le régime syrien, ne consolide en rien la Syrie. Le pays est détruit. Il n’y a plus d’infrastructures, de système éducatif ou de santé, et surtout d’activité économique. Le scénario de Grozny en Tchétchénie – on détruit tout et on reconstruit afin d’obtenir l’adhésion de la population – ne pourra être reproduit, car la Russie n’a tout simplement pas les moyens de reconstruire la Syrie. Même si les combats s’arrêtaient aujourd’hui, il faudrait trente ans pour que la Syrie retrouve son niveau de 2011. La victoire des troupes gouvernementales syriennes à Alep est en grande partie en trompe-l’œil. La Russie ne pourra pas, même avec la complicité de l’Iran, tenir éternellement à bout de bras le régime de Bachar Al-Assad. Il faudrait donc que Poutine profite de sa victoire et de la position de force qui est la sienne pour rechercher une solution politique. Saura-t-il le faire ? Si ce n’est pas le cas, les limites de sa puissance seront rapidement visibles.
La présidente du Croissant-Rouge algérien a dénoncé, une nouvelle fois, la campagne de dénigrement au sujet d’une maltraitance dont seraient victimes les migrants africains lors de leur rapatriement vers leur pays d’origine. Cependant, cette campagne «féroce» est «un non-événement» pour Saïda Benhabylès.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Pour Saïda Benhabylès, l’entraide et les valeurs humanitaires sont une culture et quelque chose d’inné qui fait partie de la personnalité algérienne. La politique algérienne à l’égard des réfugiés, dit-elle, n’est pas une politique conjoncturelle et le peuple algérien qui a connu la migration à l’époque coloniale comprend mieux que quiconque les préoccupations et les souffrances que vivent les réfugiés subsahariens.
Mettant en exergue les efforts fournis par les autorités algériennes à l’égard de cette population et envers la région Afrique en générale, la présidente du Croissant-Rouge algérien qui s’exprimait hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 1 a affirmé que les réfugiés sont considérés comme étant des invités en Algérie et sont donc traités comme tels.
«Je dénonce cette campagne de dénigrement féroce qui touche à la dignité et aux valeurs humaines de la populations algérienne qui la caractérisent depuis 1882», a lancé Saïda Benhabylès qui a rappelé la décision de l’effacement des dettes de certains pays africains prise par le président de la République dans le but de contribuer au développement de cette région et assurer la stabilité de sa population. L’invitée de la radio estime que les réfugiés sont traités humainement en Algérie et leur rapatriement s’est déroulé dans les mêmes conditions.
D’ailleurs, dit-elle, l’Algérie ne s’est pas contentée de reconduire ces réfugiés aux frontières mais ils étaient reconduits jusqu’au Niger. Des pays étrangers, poursuit-elle, viennent prendre exemple de l’expérience algérienne dans le traitement des réfugiés.
La présidente du CRA a rappelé que 18 466 réfugiés ont été rapatriés vers leurs pays d’origine dont 9 000 enfants ayant été exploités par des réseaux de mendicité et de prostitution.
Les Nigériens, rappelle-t-elle, ont été rapatriés à la demande de leur gouvernement et les autres ont été reconduits chez eux à leur demande. Parler de déportation, dit-elle, est «une honte».
S. A.
Concernant le règlement de la situation en Libye, le rôle de l’Algérie a toujours été important et même central. Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, l’action de l’Algérie dans ce dossier ne date pas d’aujourd’hui et s’inscrit dans la durée.
Considérant que la tragédie libyenne touche directement l’Algérie qui y consacre des efforts monumentaux au rapprochement des Libyens, le ministre estime que «Fondamentalement la solution pour être durable doit être libyenne et doit être inclusive, pacifique. L’Algérie s’investit résolument dans un dialogue national libyen qui devrait pouvoir consolider l’acquis de l’accord politique signé le 17 décembre 2015 qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives, notamment en termes de réconciliation nationale». Les tentatives de résolution de cette crise que traverse la Libye devraient être ponctuées notamment, par une rencontre de réconciliation que mène l’Algérie.
Dans ce sens M. Ramtane Lamamra déclare «Nous avons un certain nombre de personnalités libyennes qui visitent Alger, le prochain devrait être le président du conseil présidentiel lui-même. L’Algérie est en contact étroit avec les forces et les personnalités. Tous ceux qui pensent avoir un avenir collectif commun, pacifique dans le cadre d’une Libye unie, ont leur place dans cet effort et l’Algérie les contacte tout naturellement comme les autres, tout en respectant les institutions issues de l’accord du 17 décembre.». Le ministre souhaite qu’il y ait le même agenda de la communauté internationale, mais qu’il soit non intrusif, précise-t-il.
A. B.
Les cours du pétrole étaient en hausse, hier en Asie, où le baril de Light Sweet Crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, prenait 44 cents à 52,34 dollars dans les échanges électroniques vers 4h30 GMT. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février, gagnait 36 cents, à 55,57 dollars.
Younes Djama – Alger (Le Soir) – Vendredi à la clôture, le WTI a gagné un dollar à 51,90 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent a avancé de 1,19 dollar à 55,21 dollars à l’Intercontinental Exchange (ICE).
Les cours du pétrole surfent sur une vague haussière ces derniers jours à la suite de l’accord conclu le 10 décembre à Vienne entre pays membres de l’Opep et non-Opep qui ont donné leur accord pour diminuer leur production mondiale de pétrole. Grâce à cette initiative, les prix du pétrole ont remonté. La Russie, hors Opep, a déjà réduit sa production de 300 000 barils par jour.
Au lendemain des accords sur les réductions des productions (Opep et non-Opep), le marché est appelé à réagir rapidement et positivement, estime l’expert pétrolier Mohamed Saïd Beghoul.
«Si pour une coupe Opep de 1,2 million b/j les prix sont montés de 10 dollars, la contribution des non- Opep par 558 000 b/j ne les fera monter, en principe, que d’environ 5 dollars et vont se contenter d’osciller entre 55 et 60 dollars, un signal relativement faible au vu de la coupe totale qui représente pourtant 120% de l’offre excédentaire», a-t-il expliqué dans une récente contribution dans nos colonnes. Cela témoigne de la prudence du marché quant au respect de ces accords, en attendant leur mise en application effective à compter de janvier 2017.
Il reste, selon M. Beghoul, que le marché a bien pris note des décisions de Vienne et les prix vont désormais se focaliser sur la façon et le climat dans lesquels ces accords vont évoluer. Les prix se sont d’abord envolés de 17% en passant de 47 dollars, la veille de la réunion du 30 novembre, à plus de 55 dollars la veille de la réunion du 10 décembre, mais sans pour autant dépasser ce seuil.
Par la suite, ils poursuivent leur ascension en gagnant encore, jusqu’ici, 2 ou 3 dollars suite à la décision des non-Opep de chasser du marché l’équivalent de la croissance de la demande chinoise et indienne en 2017. «Si après l’entrée en vigueur des accords (janvier 2017) les prix resteront à ce niveau, peu décent, les producteurs engagés dans ces accords commenceront à tirer, chacun, la corde vers soi.
Ce sera le début d’une tricherie précoce qui sera inévitablement suivie d’un ébranlement des accords», prévient toutefois Saïd Beghoul qui pointe «les attitudes caméléonesques» de certains membres du cartel, tout au long de la préparation de la réunion cruciale de Vienne, qui demeurent une menace pour le deal intra-Opep en matière de respect des quotas.
Y. D.
Le prix à 138 dollars en 2025 !
Les analystes de Sberbank, la plus grande banque de Russie, ont dévoilé leurs prévisions concernant le prix du pétrole, qui pourrait atteindre 138 dollars par baril à moyen terme soit d’ici 2025 ! Ce chiffre aussi exagéré soit-il, a été dévoilé lors d’une conférence sur les attentes de la banque pour 2017 ainsi que pour les années à venir. La banque russe prévoit notamment qu’en 2017, le pétrole coûtera environ 50 dollars le baril, et entre 59 et 65 dollars en 2018-2021. La banque estime toutefois qu’en 2023, le prix du pétrole dépassera la barre des 100 dollars et atteindra 109 dollars par baril en 2024. D’après les prévisions de la banque pour 2017, le prix du pétrole ne baissera pas, le Président américain élu Donald Trump refusera de durcir les sanctions antirusses et en outre, l’élection présidentielle russe de 2018 aura une incidence positive sur l’économie du pays.
Y. D.
L’affaire «Rahmat Rabi» a fatalement mis l’opinion face à une réalité amère : l’existence d’une machine sournoise basée sur un charlatanisme qui a su s’infiltrer et s’imposer dans des arcanes insoupçonnables au détriment du progrès et de l’avancée d’une société laissée à son dévolu par des pouvoirs publics qui ont toujours préféré regarder ailleurs.
Il a fallu que des victimes en arrivent à un stade extrême pour que le prétentieux produit soit retiré du marché et qu’une campagne de sensibilisation soit enfin dirigée envers les citoyens pour démentir l’effet miracle du RHB. Les louanges de médias télévisés envers ce «remède» censé soulager les diabétiques d’un traitement rigoureux à l’insuline ont cédé place à des images terrifiantes de malades, parfois très âgés, hospitalisés pour avoir abandonné leur médication et s’être adonnés uniquement au RHB. A qui la faute ? Les victimes ont toutes été poussées à la crédulité par un tapage médiatique conforté par des déclarations des plus hauts responsables du ministère de la Santé abusés par un prétendu docteur qui a réussi le tour de main fantastique d’imposer son «invention» dans les pharmacies où il côtoie le produit des recherches de Pierre-et-Marie-Curie…
Sans l’intervention salvatrice du ministre du Commerce, le RHB aurait inévitablement conduit à des dégâts considérables sachant l’issue fatale engendrée par une absence de régulation en insuline chez les diabétiques. Cette intervention, cependant tardive et le OK délivré pour la commercialisation du «remède», sans analyse préalable, au même titre que des élaborations pharmaceutiques reste impensable et inadmissible quelles qu’en soient les explications avancées. Bien plus, «l’inventeur» a cru bon devoir utiliser un subterfuge bien connu consistant à jouer sur la corde sensible des Algériens en donnant au RHB une appellation à connotation religieuse pour faire planer la main du divin et écarter ainsi tout doute autour du traitement proposé.
Des expériences ayant fait des victimes d’un autre type, ont pourtant défrayé la chronique de la même manière il y a peu de temps encore mais n’ont pas servi de leçon. «El Waâd Essadek» s’est ainsi inscrit au panthéon de l’arnaque développée au su et au vu de toutes les autorités compétentes et il a fallu un long moment pour que ces dernières interviennent pour mettre fin au vol qualifié auquel s’adonnaient ses promoteurs. Eux aussi avaient joué sur l’aspect religieux en dotant leur «entreprise» d’une dénomination qui interdit tout doute aux croyants.
«El Waâd Essadek» ou le «vœu sincère» était pourtant constitué d’individus spécialisés dans des transactions très particulières à Sour-El-Ghozlane.
Le principe consistait à acquérir des véhicules (neufs ou d’occasion), des terrains, des appartements à prix fort, et souvent à crédit, pour les revendre ensuite à des prix cassés. Les vendeurs devaient cependant attendre 45 jours pour récupérer leur argent. L’engagement a été honoré auprès des premiers clients offrant aux arnaqueurs une publicité terrible. A tel point que le célèbre Tahkout, concessionnaire automobile, entreprend de céder à son tour à «El Waâd Essadek» près de 300 véhicules. Mais le stratagème tourne court. Les personnes impayées se font de plus en plus nombreuses. Tahkout en fait partie.
Des dépôts de plainte sont enregistrés un peu partout à travers le pays. Le principal responsable de l’organisation écope de dix ans de prison au terme d’un long procès qui démontre en fait à quel point l’arnaque et le bricolage se sont érigés en véritable système au sein de la société. A qui la faute cette fois encore ? Des citoyens abusés car contraints de s’accrocher à n’importe quelle corde pouvant les hisser hors des terribles problèmes dans lesquels ils se débattent ? Ou celle des pouvoirs publics, des autorités compétentes en lesquelles les Algériens font foi en se disant que des affaires comme celles du RHB ou d’El-Waâd Essadek n’auraient jamais été autorisées si «El-Houkouma» ne le savait pas et ne les y autorisaient pas ? Comment les démentir lorsque s’enchaînent sans scrupule les ouvertures de commerces offrant aux Algériens une multitude de produits miraculeux, le plus souvent importés, censés soulager tous les maux dont puisse souffrir l’homme.
Diabète, colon, infertilité, rhumatismes, et même des remèdes auxquels la médecine s’avère encore impuissante sont proposés à travers tout le pays aux Algériens avec pour toute notice des «hadiths» prophétiques. Ont-ils été soumis à un contrôle préalable ? De quelle manière font-ils leur entrée dans leur pays ? Des questions, uniquement. Le marché juteux a, en tous les cas, ouvert la voie à des situations étranges sans similitude à travers le monde.
En début de semaine (samedi), les autorités algériennes ont tacitement autorisé l’ouverture d’une… «clinique» spécialisée dans la… roqya sur «demande insistante des citoyens».
Face aux télévisions, Belahmar, personnage controversé et emprisonné 2 mois suite au décès d’une jeune fille lors d’une séance d’exorcisme, a été félicité et sa clinique qualifiée de «bénédiction pour tous les Algériens désireux de soigner du mauvais œil, de la sorcellerie et des possessions démoniaques».
Pour accueillir le nombre impressionnant de citoyens qui le sollicitent, Belahmar affirmait face aux caméras avoir recruté un grand nombre «d’infirmières» et un personnel suffisant pour gérer tout un monde atteints d’un mal qui évolue dans des sphères parallèles, loin des grandes universités, des débats et des luttes sourdes qui se mènent au sein des sociétés pour une vie meilleure… Hier, des informations non officielles annonçaient l’intention des autorités de procéder à la fermeture de cette clinique.
Sursaut salvateur destiné à éviter le gouffre à des citoyens abusés ? Ou mesure conservatoire destinée à calmer les esprits dans une conjoncture marquée par le scandale RHB ?
Abla Chérif
Alors que les directions du Front du changement et du MSP se rencontreront cette fin de semaine pour poursuivre les débats autour du projet d’union électorale à même de déboucher sur une probable union politique, celles de Nahda et du FJD dévoileront, aujourd’hui, les détails de l’accord portant fusion entre les deux partis.
Mohamed Kebci – Alger (Le Soir) – Après l’ère des scissions et autres mouvements de redressement, le temps est, désormais, au processus inverse, celui des regroupements et des fusions, au sein notamment de la mouvance verte. En effet, du seul MSP sont nés pas moins de quatre partis, le Front du changement que dirige Abdelmadjid Ménasra, le Mouvement de l’édification nationale que préside Mustapha Belmehdi et TAJ que pilote Amar Ghoul, encore que ce dernier a connu la défection d’un de ses cadres qui est sur le projet d’un autre parti. De l’autre versant de la mouvance, du mouvement Nahda sont également issus le mouvement Islah, le Front pour la justice et le développement et, enfin, le Front de l’Algérie nouvelle (FAN).
Ce qui donne un conglomérat de pas moins d’une huitaine de partis de la même obédience où le leadership et l’aspect tactique ont de tout temps constitué les éléments diviseurs. Mais près de trente ans après «l’ouverture démocratique» de février 1989, l’exercice politique pluraliste a bien fini par montrer la nécessité pour les partis des divers camps idéologiques, comme de se regrouper en familles politiques pour pouvoir peser sur la scène politique nationale. Surtout que le pouvoir n’a pas trop laissé de marge de manœuvre pour l’opposition, réduite à subir le rouleau compresseur et le fait accompli, incapable d’inverser le rapport de force en sa faveur.
Si pour les partis du camp démocratique, divisés qu’ils sont entre ceux qui sont dans l’opposition et ceux qui ont préféré agir au sein et à la périphérie du pouvoir, l’heure n’est pas encore à dresser des passerelles, chez les islamistes, des projets de fusions sont lancés. Et une de ces démarches a déjà franchi un pas en ce sens que le FJD que préside Abdallah Djaballah et Nahda que dirige Mohamed Dhouibi ont paraphé un accord de fusion avec comme toute première étape, des listes communes à l’occasion des élections législatives du printemps prochain. D’ailleurs, c’est aujourd’hui que les présidents des deux partis dévoileront, lors d’une conférence de presse conjointe, les contours de ce projet de fusion graduelle.
Et cette idée semble intéresser également le Front du changement pour rejoindra sa mère génitrice, le MSP, dont il est sorti au prix d’une scission visiblement mal négociée avec une trop maigre récolte à l’issue des élections législatives et locales de 2012, puisqu’il n’est pas exclu qu’il rejoigne ce projet. Ceci même si, en même temps, son président, Abdelmadjid Ménasra, nourrit le fol espoir de réintégrer sa maison mère, le MSP, dans le cadre d’un similaire projet de fusion. Dans ce cadre, l’ancien ministre de l’Industrie fait part d’une réunion au plus haut niveau entre son parti et le MSP, prévue cette fin de semaine.
Il sera question durant ce conclave, selon lui, de «poursuivre» les débats autour de ce projet même si, comme il le reconnaîtra, au MSP, on est «moins enthousiaste» à l’idée d’une fusion dans l’immédiat, préférant l’option des alliances locales à l’occasion des prochaines élections législatives, tenant compte du poids de chacun des éventuels partenaires. Car pour le mouvement que préside Abderezzak Mokri, il n’est point question de renouveler la mauvaise expérience de l’Alliance de l’Algérie verte concoctée à l’occasion des élections législatives et locales d’il y a cinq ans, une alliance qui a plus profité aux deux autres partenaires, les squelettiques mouvements Nahda et Islah qu’au MSP.
Le Mouvement de l’édification nationale que préside Belmehdi est loin de rester de marbre face à ces initiatives d’unions électorales, voire carrément de fusion, puisqu’il n’est pas exclu qu’il soit partie prenante de l’une ou de l’autre des deux démarches politiques. Il est vrai qu’au-delà de l’argument avancé par les uns et les autres lié à l’impératif de constituer de grandes familles politiques à même de peser sur l’échiquier politique national, le fameux code électoral adopté il y a quelque semaines, avec son seuil des 4% de suffrages obtenus lors des derniers scrutins exigé pour prétendre prendre part aux prochaines échéances électorales a accéléré ce processus. Avec, il est vrai, de nombreuses réticences manifestées ici et là, le leadership, comme le reconnaîtra d’ailleurs, Ménasra, étant la principale pierre d’achoppement.
Et de ces projets de fusions et d’alliances électorales dans le camp islamiste, sont de facto exclus le mouvement Islah que préside Fillali Ghouni, accusé d’avoir rejoint le giron du pouvoir, du FAN de Djamal Benabdeslam, cet ancien successivement de Nahda puis d’El Islah qui fait cavalier seul en plaidant une troisième voie dont on ignore tout.
Pour le cas du TAJ, son président se défend de faire partie de ce camp vert au sein duquel il a fait l’essentiel de son parcours avant de découvrir l’aisance qu’offrent le giron du pouvoir et sa périphérie. Amar Ghoul ne cesse jamais de professer que «l’ère des idéologies est révolue», imprégnant à son parti un caractère «inodore et incolore» politiquement, une sorte de «patchwork idéologique» qui vacille à la toute première secousse.
M. K.
On Monday 19 December Berlin was the latest city to be targeted in a terrorist attack.
Pauline Massart, Friends of Europe’s Deputy Director for Security and Geopolitics, argues that while we should mourn, ordinary people also need to fight back and ensure that they can be an effective first line of defence.
It’s a familiar dance now. The news breaks. Social media goes crazy. Rumours circulate. Foul play is confirmed. Political leaders howl their indignation. We change our Facebook profile pictures. We are Berlin, Paris, Istanbul, Nice.
The right is quick to point out that the alleged perpetrator is an immigrant, the left rushes in to downplay that he is a Muslim. We hurt, we’re in shock, we try hard to carry on. Yet deep inside we’re almost getting used to it. And we know the next one is around the corner.
Sorrow and anger are natural reactions. They are justified. But they are not enough. We have to fight back. We, the people, must become the first line of defence.
Europeans should engage in massive training programmes involving doctors, fire brigades, police forces, intelligence professionals and soldiers. If terrorists target ordinary citizens, then these ordinary citizens must learn to fight back.
“Sorrow and anger are natural reactions. They are justified. But they are not enough. We have to fight back. We, the people, must become the first line of defence.”
After the November 2015 Paris attacks, some called for training of citizens to react properly in cases of terror attacks, including learning the necessary first aid skills.
But we should all be training for much more than that. The quick reaction of American soldiers during the August 2015 Thalys train attack showed the importance of individuals’ actions – and we must all become these individuals.
Onlookers at the Bataclan, the bloodiest scene of the Paris attacks, recalled the fear at seeing people hopelessly trying to flee. Citizens must be taught about first aid but also how to react: whether to run, hide or fight. For some it may even be about learning combat, but ultimately we should learn how to anticipate, notice and react.
We need to learn awareness in crowds, and how to master a panic reaction. This is not about learning to be suspicious, but rather learning to control an uncontrollable situation. If we are ‘familiar’ with a potential situation – however gruesome – we will feel more confident about our ability to react in an appropriate way, whether it is providing basic life-saving care, stopping an attacker, or facilitating emergency services’ access to the scene of an attack.
We must learn to know our neighbours and get more involved in our communities. We must learn to recognise the signs of impending radicalisation of individuals, by engaging with them directly, whether at school, at the supermarket or at the newsagent’s. We must build trust locally instead of shutting ourselves off in like-minded groups.
“We must learn the skills to counter attacks and recover from them quickly. For if we are not afraid, the terrorists lose”
We need to build individual strength and resilience to collectively build societal resilience. We must not become vigilantes, but we cannot rely on security forces only. We must learn to be more than sitting ducks.
Terrorists attack our freedom of movement and our way of life. A total crackdown and taking away civil liberties is not the answer, nor is building a ‘fortress Europe’. We must instead learn the skills to counter attacks and recover from them quickly. This, much more than surveillance or more police or armed forces on the street, will cut the ground from beneath the terrorists’ feet. For if we are not afraid, they lose.
The identities of the Berlin attack victims are unknown. And the cycle of indignation – however justified – has only just begun. We’ve barely finished grieving for Aleppo, fearing the worst following the murder of the Russian ambassador’s in Istanbul, or agreeing in near-global unison that 2016 is a year we’re happy to see the back of.
But 2017 heralds more upheaval, more fear and more uncertainty.
We, the people, the individual citizens, carry the answer. It’s time to make security an individual as well as a collective concern.
IMAGE CREDIT: CC / FLICKR – Andreas Trojak
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The UN Security Council adopted a resolution to impose sanctions on the DPRK in order to curb the country’s nuclear and missile programs. (Xinhua/Li Muzi)
Of all Donald Trump’s transitional appointments, perhaps the least controversial has been his choice of South Carolina governor Nikki Haley for UN ambassador.
Haley, who will need to be confirmed by the Senate, is a seasoned politician at the national level but has far less foreign policy expertise, an experience gap that could quickly make itself felt as the governor juggles dealing with the UN bureaucracy while handling major rivals like Russia and China.
First on Haley’s plate will be turning her boss’s mostly unarticulated views on the United Nations into a coherent approach to the global body. During the campaign, Trump indulged in strident criticism of the UN, denouncing it in a speech to AIPAC as “not a friend” of freedom, democracy, the US, or Israel.
In that same vein, the President-elect has threatened to dismantle some of the Obama era’s key multilateral accomplishments. He pledged to pull the US out of the Paris climate and tear up the nuclear deal with Iran, fatally undercutting two of the UN’s banner accomplishments. This would anger the other members of the Security Council, who backed the Iran agreement unanimously, as well as the UN leadership who helped bring both to fruition.
Trump has also denounced Obama’s rapprochement with Cuba, widely supported at the UN, and vowed to “veto any attempt by the U.N. to impose its will on the Jewish state.”
For diplomats used to Obama-style multilateralism, Trump’s victory has been a harsh shock. The UN has long had a fraught relationship with Republicans, but Obama had mostly shielded the organization from their reach.
Even Obama, though, has at times found himself at odds with the UN. He has consistently shielded Israel from UN criticism, and is the only president since 1967 to not allow a single Security Council resolution specifically condemning Israel. During Obama’s tenure, the US also defunded UNESCO after the agency admitted Palestine to its ranks.
Where Obama’s approach to the UN has been muted, the Congressional Republicans who will need to confirm Haley’s nomination have been far more outspoken. To that end, Florida representative Ileana Ros-Lehtinen introduced a United Nations Transparency, Accountability, and Reform Act in 2015 that would have pushed for voluntary US funding of the UN and required an itemized justification of the funds the US government was contributing to the UN budget. Those demands aren’t new: Marco Rubio introduced an identical bill in the Senate in 2011.
The opaqueness of American contributions to the UN, as described by Rubio and Ros-Lehtinen, is a major sticking point. The most recent example involves the International Agency for Research on Cancer (IARC), which operates as part of the World Health Organization and receives substantial funding from the National Institutes of Health (NIH). Jason Chaffetz, Chairman of the House Oversight Committee, is currently leading a Congressional inquiry into NIH’s funding of IARC, which has been criticized by other scientific bodies over a series of controversial findings that break from those of regulators in both the US and Europe.
These include glyphosate, a common herbicide IARC determined “probably carcinogenic” in contradiction of recent findings issued by the EPA and international health authorities. Alongside glyphosate, however, IARC has also found itself on the defensive for its evaluations of processed meats and especially coffee, which it insinuated was carcinogenic for well over two decades before changing its mind this year. The agency’s critics, Chaffetz among them, say the agency lacks transparency and scientific rigor and is too quick and too liberal with the carcinogenic label.
With a fellow skeptic replacing Obama in the White House, initiatives like the Chaffetz investigation are likely to pick up steam. While a stricter approach to America’s share of the UN budget will ruffle diplomatic feathers, the new administration and its Congressional allies have a strong hand to play.
Namely, the US is the single largest contributor to the UN budget, with its mandatory and voluntary payments amounting to about $8 billion annually. With Washington on the hook for 22% of the UN’s regular budget and 28% of the peacekeeping budget, American lawmakers have considerable power of the purse: UNESCO, for example, had to forego over a fifth of its operating budget when it lost US funding.
As US ambassador, Haley will be the embodiment of America’s attitude to the UN apparatus. After all, one of the main sources of relief among diplomats in New York at the news of the Haley appointment was that Donald Trump would not be sending another “angry white man” in the mold of John Bolton.
That honeymoon might not survive an era of intensified Congressional scrutiny and lower contributions, but the measure of influence that the US maintains over the UN structures will depend in large part on Haley and her ability to channel her gubernatorial experience in dealing with an entrenched bureaucracy.
Unfortunately, the US in general and Haley in particular will be bringing far less firepower to the UN Security Council. The new ambassador will have to navigate pressure from both Russia and China; Moscow has repeatedly reminded the rest of the Security Council who calls the shots in the Syrian war, stonewalling resolutions from the other permanent members and agreeing to UN observers in Aleppo only after its allies took most of the city.
Of course, the new president-elect’s professed willingness to work with Russia on Syria could mean Haley spends less time arguing and more time acquiescing. In either event, Beijing will continue quietly gaining ground on Washington and Moscow within the UN bureaucracy, making moves like increasing its funding for UN peacekeeping operations to increase its influence while its main rivals focus on mutual recriminations in the Middle East.
While the particulars of Nikki Haley’s ambassadorship will remain a matter of conjecture until she takes her seat, one thing is for certain: come January, things are going to get interesting in New York.
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