Vous êtes ici

Diplomacy & Defense Think Tank News

Conflit israélo-palestinien : existe-t-il un camp de la paix en Israël ?

IRIS - ven, 20/01/2017 - 15:24

Samy Cohen est directeur de recherche émérite au CERI-Sciences Po. Il répond à nos questions à propos de son ouvrage “Israël et ses colombes : Enquête sur le camp de la paix” :
– Vous évoquez dans votre ouvrage l’âge d’or et le déclin des « colombes », ces Israéliens partisans de la paix. Pouvez-vous nous en dire plus ?
– L’assassinat d’Isaac Rabin constitue-t-il un tournant pour la paix ?
– Vous êtes pessimiste quant aux chances des « colombes » de mobiliser l’opinion. Pourquoi ?
– Qui défend la paix aujourd’hui en Israël ? Vers quel leader se tournent les partisans d’une solution à deux Etats ?

El poder de la influencia rusa: la desinformación

Real Instituto Elcano - ven, 20/01/2017 - 13:49
ARI 7/2017 - 20/1/2017
Mira Milosevich-Juaristi

La desinformación (deziformatsiya) es una práctica del régimen ruso diseñada para engañar y desorientar al oponente, influir en sus decisiones y socavar su eficiencia política, económica y militar.

Festredner Joachim Gauck : Festakt zum Jubiläum 50 Jahre Hanns-Seidel-Stiftung

Hanns-Seidel-Stiftung - ven, 20/01/2017 - 13:45
Bundespräsident Joachim Gauck sprach anlässlich des 50. Geburtstages der Hanns-Seidel-Stiftung als Festredner über die Bedeutung politischer Bildung und moderne Massenmedien im postfaktischen Zeitalter. Auch Ministerpräsident Horst Seehofer würdigt beim Festakt in der Stiftungszentrale die Arbeit der HSS.

Theresa May : la meilleure défense, c’est l’attaque

IRIS - ven, 20/01/2017 - 11:32

Après de longs mois de flou Theresa May apporte une certaine clarté sur son plan de sortie de l’Union européenne (UE). La Grande-Bretagne annonce sa sortie complète des institutions européennes, tant économique que politique et judiciaire. Le ton de l’annonce se voulait offensif pour satisfaire les attentes de sa population.

Depuis quelques mois l’évolution au sein de l’opinion publique britannique a montré que la préoccupation principale n’était plus la liberté de commercer mais la liberté de mouvement des travailleurs au sein de l’UE. Tendance soulignée par Philip Hammond1 lors de son interview du 15 janvier et des récents sondages d’opinion2. Le discours de la première ministre répond à cette préoccupation en annonçant la sortie du Royaume-Uni du marché unique et la récupération de l’exercice de souveraineté sur ses propres frontières.

S’adressant ensuite à ses futurs partenaires de négociation, la cheffe du gouvernement britannique se montre offensive, elle déclare préférer ne pas signer d’accord plutôt qu’un mauvais accord avec l’UE. Insistant sur le formidable potentiel du marché mondial pour l’Angleterre, elle rappelle la ligne politique définie par Churchill en son temps : « Chaque fois que nous devrons choisir entre l’Europe et le grand large, nous choisirons le grand large ». D’autant que les récentes déclarations de Donald Trump vont dans son sens. Dans son discours Mme May rappelle que pour le président-élu, le Royaume-Uni est bien prioritaire dans son agenda commercial.

Une telle stratégie signifie d’important bouleversement dans les débouchés commerciaux britanniques étant donné que l’UE est de loin le premier partenaire du Royaume-Uni, pour les exportations comme pour les importations (au moins 36,5% des exportations et 44% des importations3). La Grande-Bretagne devrait se tourner naturellement vers ses autres principaux partenaires commerciaux : la Chine, les Etats-Unis mais aussi l’Inde puisque Theresa May évoque un réveil du Commonwealth. La part de ces derniers dans les échanges commerciaux britanniques reste toutefois moins importante : 15% des exportations et 9,2% des importations pour les Etats-Unis, 6% des exportations et 10% des importations pour la Chine. En revanche le Royaume-Uni reste un partenaire secondaire pour ces deux pays. L’Inde est aujourd’hui un petit partenaire commercial avec moins de 2% des exportations et des importations. Quelles voies peuvent prendre les relations commerciales entre Royaume-Uni et ces trois pays ?

La mise en place d’accords de libre-échange entre le Royaume-Uni et ces trois pays semble réalisable, mais encore faut-il que les parties soient mutuellement intéressées par les produits qu’ils ont à offrir et dont ils ont besoin. Cela ne semble pas être le cas. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne exportent sensiblement les mêmes produits. De plus, la Grande-Bretagne bénéficie d’un excédent commercial avec les Etats-Unis. Malgré la future bonne relation annoncée, Donald Trump pourrait se révéler un adversaire redoutable s’il repend sa logique de rééquilibrage du commerce américain. La Chine sera un partenaire tout autant redoutable vu la position qu’elle sera amenée à jouer à moyen-long terme dans le monde. A court terme, son industrie d’assemblage continue de demander principalement des composants électroniques et de l’énergie, produits qui ne font pas partie des facilités d’exportations britanniques. L’Inde est le cas le plus intéressant et pourrait offrir des débouchés permettant de prendre le relais d’un ralentissement du commerce avec l’UE. Cependant, il faut garder à l’esprit que l’Inde reste encore aujourd’hui un pays relativement fermé au commerce. Un accord commercial entre ces deux pays n’est envisageable qu’à long terme.

La partie s’annonce donc compliquée pour la Grande-Bretagne. Il apparaît très délicat de trouver un remplaçant à l’UE. Surtout que le commerce représente 56,8% de son PIB. Theresa May affirme qu’une absence d’accord serait préférable à son pays qu’un mauvais accord avec l’UE. Une question s’impose : qu’est-ce que Theresa May considère comme un mauvais accord ?

1 Hammond threatens EU with aggressive tax changes after BrexitThe Guardian (15/01/17)
UK increasingly likely to prefer control over immigration than access to free trade, Orb International (09/01/17)
3 Chiffres cumulés de sept pays principaux : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Irlande, Pays-Bas. Société Générale : données import/export (sources OMC, Banque Mondiale). HM Revenue and Customs

Würdigung Bruno Hecks: Das christliche Menschenbild als Kompass

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 20/01/2017 - 00:00
Weggefährten und Freunde kamen zur Gedenkveranstaltung zum 100. Geburtstags von Bruno Heck nach Rottweil.

10 Fragen - 10 Antworten: Donald Trump als Präsident der USA

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 20/01/2017 - 00:00
Ruhe vor dem Sturm? Heute wird Donald Trump als 45. Präsident der USA in Washington, D.C. vereidigt.

Ois Guade!: Hanns-Seidel-Stiftung wird 50

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 20/01/2017 - 00:00
Ob Adenauer hier Hanns Seidel gerade seinen Glückwunsch vorliest, wissen wir nicht. Auf alle Fälle gratulieren wir ganz herzlich zum 50. Bestehen.

100. Geburtstag von Bruno Heck: Der Gründungsvater

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 20/01/2017 - 00:00
Bernhard Vogel würdigt den ehemaligen Vorsitzenden als im besten Sinne Konservativen, der mutig und konsequent, aber, wenn notwendig, auch streitbar war.

« La liberté a des idées » – Le samedi 4 février à Reims, de 9h30 à 17h

Fondapol / Général - jeu, 19/01/2017 - 12:48

Le samedi 4 février à Reims, de 9h30 à 17h, « La liberté a des idées » tient la première édition de ses conférences interactives et itinérantes dans les villes françaises. Un projet qui rassemble près de 16 think-tanks et associations souhaitant œuvrer pour la diffusion des idées de la liberté, et susciter l’entrepreneuriat, au premier sens […]

Cet article « La liberté a des idées » – Le samedi 4 février à Reims, de 9h30 à 17h est apparu en premier sur Fondapol.

Brexit : Les intentions de Theresa May

IRIS - jeu, 19/01/2017 - 10:57

Theresa May a affirmé son souhait que le Royaume-Uni quitte le marché unique pour qu’il puisse librement négocier ses propres accords commerciaux. Quels pourraient être les principaux partenaires des Britanniques par le futur ? Les Etats-Unis de Donald Trump qui lui tendent les bras ?

Lors de son discours, Theresa May a clairement exprimé sa volonté de mener à bien la sortie du Royaume-Uni dans une logique de « reprise en main du destin du pays », ce qui signifie en termes clairs, la volonté de retrouver une plus grande autonomie et souveraineté nationale. Deux aspects sont directement cités dans son discours : la dimension économique et le contrôle des flux migratoire.

Pour ce qui concerne la question du marché unique ou de l’Union douanière, quels objectifs sont visés par les propos de Theresa May ? Très certainement, celui de disposer de plus importantes marges de manœuvre pour négocier des accords commerciaux avec d’autres partenaires. Ce que ne lui permet pas l’Union douanière puisque celle-ci fixe une politique commerciale commune et donc un tarif douanier commun aux Etats affiliés. Pour autant, le gouvernement de Madame May reste divisé sur ces questions. Est-ce que la liberté présente un intérêt plus grand que l’accès au marché européen pour les entreprises britanniques ? C’est une vraie question. Il est probable que cette partie du discours sur la possibilité de refuser même l’Union douanière et de réclamer un accord spécifique ait été influencé par les propositions de Monsieur Trump, ce week-end, de négocier un traité de libre-échange entre les 2 pays. Le Royaume-Uni ayant toujours privilégié ses relations avec les Etats-Unis, cette annonce a probablement rappelé de bons souvenirs…

Néanmoins, le potentiel intérêt, pour le Royame-Uni, d’un accord de libre-échange fait débat. D’un point de vue statistique, c’est sans aucun doute l’accord commercial le plus intéressant pour le pays. En effet, le marché américain constitue la première destination des exportations britanniques, soit près de 15% des exportations totales. La balance commerciale avec les Etats-Unis est excédentaire…

Sur un plan politique et historique, une proximité avec les Etats-Unis donne au Royaume-Uni une impression de puissance. Rappelons que le choix de l’Europe était un second choix pour les Britanniques après la guerre, Winston Churchill ayant préféré négocier une relation spéciale avec les Etats-Unis plutôt qu’une adhésion de son pays à une Europe en reconstruction… Madame May l’a d’ailleurs rappelé récemment dans un échange avec Monsieur Trump.

Pour autant, le Royaume-Uni possède un certain nombre de faiblesses dans une éventuelle négociation : le rapport de force, tout d’abord, est terriblement déséquilibré et le sera probablement encore plus une fois le divorce avec l’UE acté. Deuxièmement, nul doute que si Domald Trump souhaite négocier, c’est probablement avec une idée précise et dans le cadre d’une stratégie politique plus large englobant l’Europe. Son ambition risque de ne pas correspondre aux attentes des Britanniques. Cela risque d’aboutir sur des négociations asymétriques entre une petite et une grande puissance économique et sur la signature d’un accord déséquilibré.

Par ailleurs, Theresa May avait également souligné, juste après sa nomination, l’importance d’entamer des nouveaux partenariats, en particulier avec les pays émergents qui sont certes de « petits » partenaires économiques pour le moment comparés aux pays européens ou aux Etats-Unis, mais dont les opportunités du fait de leur potentiel de développement est important. Pour le Royaume-Uni, la négociation serait probablement plus équilibrée. Il pourrait négocier d’égal à égal avec des pays à fort potentiel.

Theresa May veut un nouvel accord douanier avec l’Union européenne. Pourquoi? A quoi pourrait ressembler ce nouvel accord ?

Sur ce point Theresa May est restée floue. Plusieurs scénarios étaient envisagés. Ils correspondent aux types de relations que l’Union européenne a nouées avec ses voisins. Le plus engageant concerne l’accord avec la Norvège qui participe au marché unique – elle a accepté la triple libre circulation (biens et services, capitaux, hommes)-, mais n’intervient pas dans les décisions. Un accord imposant la libre circulation des personnes tout en privant le Royaume-Uni de droit de regard sur les règles du marché n’intéresse pas Madame May. Elle a donc annoncé vouloir négocier un statut et un accord sur mesure avec l’Union européenne, à l’image de la Suisse dont la relation avec L’UE est régie par un certain nombre d’accords bilatéraux négociés au cas par cas en fonction des intérêts des deux parties. Pour autant, la négociation de ces accords a été longue et difficile… Deux ans n’y suffiront certainement pas, ce qui repose la question du repositionnement de ce pays hors de l’UE, sans alternative européenne à moyen terme. Derrière cette position se cache aussi la volonté de profiter de tous les avantages d’une relation ouverte avec les pays de l’Union européenne, tout en ne contribuant plus à son financement et en étant libre de négocier indépendamment les conditions d’accords commerciaux avec le reste du monde. Cette volonté reste utopique quoi qu’on en dise et constitue certainement le principal point de friction entre le Royaume-Uni et les pays de l’Union européenne.

Pour calmer le jeu, Theresa May s’est montrée apaisante en appelant à des négociations intelligentes, dépourvues de volonté de punir le Royaume-Uni pour avoir décidé de quitter l’Union.

« Pas d’accord serait mieux qu’un mauvais accord pour la Grande-Bretagne ». Que risquent les Britanniques en cas d’absence d’accords commerciaux avec l’Union européenne ? Theresa May brandit la menace de faire du Royaume-Uni post-Brexit un paradis fiscal. La menace est-elle à prendre au sérieux ? Ce scénario pénaliserait-il l’UE ?

Par ces propos, Theresa May a affiché la volonté de fermeté du Royaume-Uni qui ne souhaite pas une confrontation avec l’Union européenne, mais qui ne se laissera pas faire. Cette fermeté visait aussi à rassurer les marchés. Ils ont réagi de manière positive à son discours puisque la Livre s’est appréciée. Pour les citoyens britanniques pro-brexit, la maîtrise du flux migratoire et la fin des « cotisations » européennes sont les principaux enjeux. Dans les négociations, leurs dirigeants privilégieront l’intérêt économique du pays et celui des entreprises. Les acteurs de la finance font d’ores et déjà du lobbying pour obtenir des délais, préserver leur passeport etc. Theresa May ne va pas tout accepter, il en va de l’avenir du pays car le Brexit constitue d’abord un risque pour le Royaume-Uni, même si, bien négocié, il pourrait ouvrir des opportunités nouvelles. Dans ce contexte et pour garder sa liberté d’aller chercher ces opportunités, elle est prête à renoncer à un accord douanier qui l’empêcherait de négocier avec d’autres pays.

Pour autant, en l’absence d’accord, les Britanniques risquent d’être traités comme n’importe quel partenaire commercial de l’Union européenne. Leurs entreprises en seraient pénalisées. Face à ce risque et pour faire pression sur les Européens, Theresa May, menace de faire de la Grande-Bretagne un paradis fiscal, c’est osé ! Il est clair que ces propos visent à rassurer sur la volonté politique de Madame May à défendre les intérêts britanniques par tous les moyens, y compris ceux les plus discutables. A l’issue de ce discours, beaucoup d’analyste ont, à juste titre, comparé Madame May à Margaret Thatcher.

L’objet de son discours était aussi de rassurer les entreprises britanniques. Elle n’hésitera pas à offrir une compensation, par des allègements fiscaux, en contrepartie d’un accès plus difficile au marché européen. Par ces propos, elle fait d’ailleurs écho à Donald Trump qui a affiché sa volonté d’alléger les impôts aux Etats-Unis. Nous dirigeons-nous vers un monde sans impôts ?

De manière plus prosaïque, l’absence d’accord ne pénaliserait toutefois pas uniquement le Royaume-Uni. Les pays européens sont des partenaires commerciaux importants du Royaume-Uni et les entreprises y perdraient inévitablement des marchés. La France par exemple dégage un excédent commercial avec ce pays. Qui plus est, la mise en place d’une fiscalité faible contribuerait à empirer la situation, tout comme la signature d’un accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis qui marginaliserait les pays européens comme partenaires commerciaux du Royaume-Uni.

L’anticipation du discours de Theresa May avait fait chuter la livre sterling à son plus bas niveau en octobre. La devise est pourtant repartie à la hausse après l’intervention de la Première ministre. Pourquoi ?

Depuis le référendum, les marchés étaient inquiets en raison de l’incertitude qui planait autour des modalités du Brexit. En annonçant une sortie dans deux ans, Theresa May a permis de lever ces incertitudes. D’autres doutes existaient également sur la position du Royaume-Uni. On observait une certaine cacophonie parmi les ministres britanniques quant à l’attitude à adopter pour sortir de l’Union européenne. L’indécision de Madame May qui n’avait encore donné aucune information sur les modalités du Brexit, hormis la date du mois de mars, était également source d’inquiétudes pour les marchés. De plus, lors du référendum, sans réellement faire campagne, elle s’était plutôt positionnée pour le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Serait-elle donc capable de mener le pays vers la sortie ? Son discours a donc permis d’apaiser en affichant de la détermination tout en exprimer une volonté d’éviter les conflits : il préservera, en priorité, les intérêts nationaux durant les négociations. Sa fermeté constitue un élément rassurant pour le monde de la finance. Les marchés savent à quoi s’en tenir.

Trump, der Nahe Osten und Deutschland

Bonn, 19.01.2017. Bereits die Wahl Donald Trumps zum 45. Präsidenten der USA löste im Nahen und Mittleren Osten zum Teil heftige Reaktionen aus, obwohl über die konkrete Politik der neuen Administration -selbst jetzt noch- wenig bekannt ist. Trumps „Twitterpolitik“ auch im Feld der Außenpolitik erscheint auch zur Amtseinführung und nach Besetzung zentraler Verwaltungsposten wenig kohärent. Der Bezug zum politischen Oberziel ‚America first‘ bleibt unerklärt. Zu den für die Region relevanten Positionierungen gehören Trumps vollmundige Ankündigungen, dem Multilateralismus den Rücken zu kehren, die militärische Sicherheit für andere Länder grundsätzlich nur noch gegen Entgelt zu gewähren, über die Annäherung an Russland nach einer Befriedung Syriens zu suchen und den Islamischen Staat zu bekämpfen. Regionalpolitischen Sprengstoff bieten die Ankündigungen, das multilaterale Nuklearabkommen mit Iran kritisch zu überprüfen bzw. schlicht zu kündigen, die amerikanische Botschaft von Tel Aviv nach Jerusalem zu verlegen und die einheimische Ölförderung massiv steigern zu wollen. Der Islamische Staat feiert das Wahlergebnis dereinst als sicheres Zeichen für den bevorstehenden Niedergang der USA als Weltmacht. Autoritäre Machthaber wie Syriens Assad und Ägyptens al-Sisi, wie auch die israelische Regierung sehen sich bestärkt in ihrer Unterdrückung von Zivilgesellschaft und Opposition. Iran droht, eine amerikanische Aufkündigung des Nuklearabkommen mit forcierter ziviler Nutzung der Kernenergie zu beantworten. Wie soll Deutschland auf eine absehbare Neu-Positionierung der US-Politik im Nahen und Mittleren Osten reagieren? 1. Deutschlands privilegierte Stellung in Wert setzen: Deutschland nimmt in Bezug auf die Unsicherheit bezüglich künftiger globaler und regionaler Machtkonstellationen weltweit und Stellvertreter- bzw. Klientelpolitik in der Region eine privilegierte Stellung mit hoher Handlungsfreiheit und Verhandlungsmacht ein. Diese Macht gründet zum einen auf ‚weichen‘ Komponenten (Softpower) wie die hohe humanitäre Reputation durch Aufnahme einer großen Anzahl von Flüchtlingen 2015/16, als einer der größten Geber humanitärer Hilfe in der Syrienkrise und auf der Wahrnehmung als Vermittler im Nuklearabkommen mit Iran sowie als ehrlicher Makler im Palästina-Konflikt. Zum anderen ist die Macht ‚realpolitisch‘ unterlegt wie im Türkei-Flüchtlingsabkommen, im (beschränkten) Handel mit Rüstungsgütern in die Region und der militärischen Unterstützung für die kurdischen Peschmerga im Irak. Deutschland hat mehr Potenzial als die meisten anderen Geber besonders als Vermittler, aber auch als Garant für die Einhaltung von Vereinbarungen einzutreten. Wenn Deutschland diese Rolle nicht übernimmt, wird es niemand tun. 2. Flexibilität des Mittel- und Instrumenteneinsatzes beibehalten und ggf. erhöhen: Als Ergebnis tatsächlicher oder auch nur erwarteter Verschiebungen im regionalen Kräfteparallelogramm können die scheiternden Staaten wie Syrien, Irak und Jemen vollends auseinanderfallen. Dies bedeutet kurzfristig massiv erhöhte Bedarfe nach humanitärer Hilfe bzw. zur Stabilisierung, eventuell sogar zur Unterstützung der Flüchtlingsrückkehr und Wiederaufbau zu reagieren. Beide Bereiche, humanitäre Hilfe und Entwicklungskooperation unterliegen unterschiedlichen Handlungslogiken und auch unterschiedlichen politischen Mandaten. Hier gilt es für Deutschland, zu priorisieren und seinen spezifischen Kooperationsvorteil in der Region zur Geltung zu bringen. Letzteres hat nur bedingt mit dem Einsatz von noch mehr deutschen oder europäischen Steuermitteln zu tun. Vielmehr geht es darum, die vorhandenen Instrumente und insbesondere die Kooperation mit anderen, gerade auch arabischen Gebern, etwa über die gemeinsame Programmfinanzierung effizient und politisch aufmerksam zu steuern. 3. Priorität: Nachhaltige Entwicklung unterstützen: Den Kooperationsmodus nachhaltig zu gestalten begründet sich einerseits aus den globalen Nachhaltigkeitszielen, hier insbesondere SDG 16 (Frieden und Sicherheit). Andererseits müssen die Kooperationsformen geeignet sein, den konkreten Zielkonflikt zwischen kurzfristiger Stabilisierung fragiler Staaten und politisch nachhaltiger Entwicklung der Gesellschaften einzuhegen. In einer durch kurzfristige Stabilisierungsmaßnahmen ‚erkauften Zeit‘, werden ansonsten die grundlegenden Entwicklungsblockaden gerade nicht abgebaut - obwohl diese längst auf arabischer Seite analysiert und anerkannt sind. Die Kosten der regionalen Konflikte und für die Verschleppung der Entwicklungsblockaden wurden bislang überwiegend nicht von den Verantwortlichen, sondern von der Zivilbevölkerung und ausländischen Unterstützern getragen. Ob die US-Außenpolitik unter Präsident Trump dies als Teil des Problems anerkennt oder als gar als Teil der Lösung betrachtet, bleibt abzuwarten. Dessen ungeachtet und in Anerkennung der Unteilbarkeit menschlicher Sicherheit kann Deutschland, teils direkt, stärker jedoch indirekt, Fokus und Modi der internationalen Kooperation mit dem Nahen und Osten positiv beeinflussen.

Trump, Brexit, Populismus - und das Ende des Multilateralismus?

Bonn, 19.01.2017. Trotz der Beschwichtigungen der ‚Trumpologeten‘, die noch auf eine Bekehrung vom Saulus zum Paulus des neuen POTUS hoffen, ist mittlerweile eines klar: der naive Unilateralismus, den die antretende amerikanische Administration an den Tag legt, wird sich Bestrebungen der transatlantischen Zusammenarbeit und einer aufkeimenden globalen Gemeinwohlpolitik als wenig förderlich erweisen. Die Ansagen Trumps sowie die Auswahl seiner Kabinettsmitglieder und engsten Berater lassen befürchten, dass sich die künftige US-Regierung multilateraler Kooperation in aller Vehemenz entgegenstemmt. Die Schockwellen des reaktionären Polit-Tsunami in Amerika sind bereits und werden noch in voller Heftigkeit in allen Feldern der internationalen Kooperation zu spüren sein, etwa als herbe Rückschläge für Freihandelsabkommen und Klimaverhandlungen, die Gefahr eines militärischen Kräftemessens mit China und die offene Infragestellung der NATO-Partnerschaft. Darüber hinaus sind es Trumps respektlose Haltung Frauen und Minderheiten gegenüber, sein reduktionistisch-merkantilistisches Weltbild, seine Laissez-Faire-Mentalität vis-à-vis Despoten und Autokraten, sein ausgewiesenes Desinteresse an Armutsbekämpfung und Entwicklung wie auch sein populistischer Stil der Manipulation, Polarisierung und Verächtlichmachung, die Anlass zur Sorge bieten. Trumps skrupelloses Macht-Spiel mit dem Protest-Kapital, das sich aus den wachsenden sozialen Ungleichheiten in den USA speist, und seine Rücksichtslosigkeit im Verfolgen von ökonomischen Partikularinteressen (etwa in der sich abzeichnenden Linie in der Fiskalpolitik) werden jedoch die Kluft zwischen den Benachteiligten und den chronisch Überbelohnten nicht nur in Amerika, sondern weltweit tendenziell weiter vergrößern. Politik in zornigen Zeiten Für Europa, das mit seiner Globalen Strategie "eine multilaterale regelbasierte Weltordnung" anstrebt, bedeutet dies auch bedeutet dies auch, dass es einsamer wird im Kampf für faire und globale Entwicklung, Demokratie, Menschenrechte, wie auch in der Klima-, Migrations- oder der nachhaltigen Wirtschaftspolitik. Während spekuliert wird, ob die Haltung der neuen US-Regierung zum Transpazifischen Handelsabkommen (TPP) – vielleicht sogar eine Chance für Europa und China bedeuten könnte, einander als Partner näher zu rücken, fürchten Japaner und Koreaner die Auswirkungen von Protektionismus, Abschottung und Verschlechterung der Beziehungen auf internationales Recht, die politische Ordnung und die Sicherheitslage in der Region und letztlich auf Wachstum und Wohlstand. In Europa ist vor allem die Aufweichung des Nordatlantik-Bunds schlichtweg ein Schreckensszenario. Zwischen dem erstarkten Selbstbewusstsein Putins, als Trumps malignem Mentor, der wachsenden Unberechenbarkeit der Türkei, eines strategisch zentralen NATO-Mitgliedes, und der aufgrund der Konflikte in der EU-Nachbarschaft anhaltendenden Terrorgefahr, sitzt Europa in der Klemme. Die Anzeichen mehren sich, wonach die Reaktion auf diese prekäre Lage in einer stärkeren Gewichtung der Sicherheits- und Verteidigungspolitik gegenüber anderen Bereichen der Außenbeziehungen bestehen wird. Zum Schutz der eigenen Freiheit und des Wohlstandes, so der Tenor, erwarten die Bürger eine Verschärfung der Gangart bei Grenzmanagement und Migrationspolitik. In einem Jahr wichtiger Wahlen und Weichenstellungen in mehreren europäischen Staaten werden sich Politiker in ihren Rufen nach mehr Sicherheit übertönen, während Fragen der nachhaltigen Entwicklung gewöhnlich weniger lautstarke Fürsprecher finden. Die aufhaltsame Ent-Solidarisierung Europas Unter den Bedingungen extremer Verunsicherung wird sich die EU nun auch dem Austritt eines zentralen Mitgliedsstaates widmen müssen. Und jenseits des Kanals zeichnet sich seit der Brexit-Rede Theresa Mays vom 17. Januar ab, wie hart der Kurs ist, den das Königreich in diesem unruhigen Fahrwasser setzt. Noch vor seiner Amtseinführung, kündigte Trump an, möglichst schnell ein bilaterales Handelsabkommen mit Großbritannien schließen zu wollen. Der britische Außenminister Boris Johnson war eigens für Gespräche dazu angereist. Offizielle Verhandlungen über ein solches Abkommen stellen jedoch einen klaren Verstoß gegen EU-Recht dar, an welches auch das UK bis zum formellen Ausscheiden aus der Union gebunden ist. Mit dem special relationship der Briten zu den USA unter Trump und einer Rückbesinnung auf den Glanz des Empire stehen die Zeichen auf Isolationismus, einem Trend, dem sich noch weitere Industrienationen anschließen könnten. Dies stellt die multilateralen Bemühungen der EU – und somit zugleich Deutschlands – vor enorme Herausforderungen. Die Reform des „Europäischen Konsenses für die Entwicklung“, die für 2017 geplant ist, muss ein starkes Signal für neue Wege der globalen Kooperation setzen und die progressiven Kräfte in Europa bündeln. Und es gilt, Möglichkeiten für die Einbindung Großbritanniens in die Europäische Außen- und Entwicklungspolitik zu finden, wie es auch May in ihrer Rede andeutete. Ein von den Brexit-Hardlinern betriebener Vollausstieg aus der EU-Entwicklungspolitik sollte nach Kräften verhindert werden, denn dies wäre ein besonders schmerzhafter Verlust – für Europa und für den Rest der Welt. Angesichts der Fliehkräfte aus Populismus und EU-Skepsis braucht Europa gemeinsame Antworten auf die wirtschaftlichen und sozialen Probleme, die den Zusammenhalt der Union bedrohen, wie auch neue Partner für die multilaterale Kooperation. Mittelfristig wird Europa, wenn es nicht weiter an Glaubwürdigkeit verlieren will, mehr Verantwortung für die Bewältigung globaler Herausforderungen und auch einen substantiell größeren Anteil an den Kosten dafür tragen müssen.

Der Welthandel vor der Abschottungsspirale?

Morgen wird Donald Trump zum 45. Präsidenten der USA vereidigt und könnte das Welthandelssystem fortan in eine turbulente Abschottungsspirale stürzen. Mit dem Einzug Trumps im Weißen Haus wird ein aggressiver Merkantilismus in Washington salonfähig, der sich nicht nur gegen deutsche Autoproduzenten richtet, wie Trump in seinem jüngsten Interview deutlich machte. Er birgt für die Weltwirtschaft insgesamt enorme Risiken. Die Europäische Union und Deutschland sind daher gut beraten, sich auf das Schlimmste vorzubereiten. Mit der Nominierung von Robert Lighthizer als US-Handelsbeauftragten deutet Trump an, dass er einen stark protektionistischen Kurs tatsächlich auch umsetzen möchte. Trump vertrat im Wahlkampf radikale handelspolitische Forderungen – und hat diese auch nach seiner Wahl nicht entscheidend abgeschwächt. So droht er, das Nordamerikanische Freihandelsabkommen NAFTA zu verlassen und fordert Zölle auf mexikanische und chinesische Produkte in Höhe von bis zu 45 Prozent. Diese Schritte wären angesichts global stark vernetzter Produktionsprozesse äußerst kurzsichtig: Jeder Dollar mexikanischer Exporte enthält rund 40 Cent an Vorprodukten aus den USA. Eine drastische Zollerhöhung der USA gegenüber dem Nachbarland Mexiko würde letztlich jedoch auf Kosten vieler Amerikaner gehen. Die Wettbewerbsfähigkeit der amerikanischen Wirtschaft insgesamt würde sinken –und unter den Preiserhöhungen würden vor allem die Einkommensschwachen leiden. Auch das Inkrafttreten des Kernstücks der Handelspolitik des scheidenden Präsidenten Obama, das Transpacific Partnership-Abkommen (TPP), will Trump verhindern. TPP wäre das weltweit größte Freihandelsabkommen und würde die USA mit dynamischen Märkten im asiatisch-pazifischen Raum verbinden – wohlgemerkt unter Ausschluss Chinas! Es ist paradox: Trump will einerseits Chinas Exporte in die USA eindämmen und verhindert andererseits das Abkommen, das zumindest der Rhetorik der Obama-Administration zufolge die handelspolitische Dominanz Chinas hätte eindämmen sollen. Durch das TPP-Vakuum in Asien zwingt Trump China die Führungsrolle im globalen Handelssystem geradezu auf. Groß ist die Gefahr, dass es zu neuen Handelskriegen kommt. Natürlich könnten Mexiko und China gegen Zollerhöhungen Trumps Beschwerde bei der Welthandelsorganisation (WTO) einlegen. Aber diese Verfahren würden dauern – vor allem, weil das Streitschlichtungsverfahren der WTO durch zahlreiche Fälle überlastet ist. Es wäre wahrscheinlich, dass Mexiko und China zum Gegenschlag ausholen. China könnte zum Beispiel die Verträge mit dem US-Unternehmen Boeing aufkündigen. Eine Eskalation protektionistischer Maßnahmen wäre die Folge und die Grundfesten des Welthandelssystems, mithin die Welthandelsorganisation, würden erschüttert. Um Schreckensszenarien zu verhindern, gilt es, Trump und sein Team in bestehende Strukturen einzubinden und seine radikalen Standpunkte abzuschwächen. Es muss viel Überzeugungsarbeit für das Argument geleistet werden, dass die Interessen der amerikanischen Arbeiter und Konsumenten effektiver gewahrt werden können, wenn die Trump-Administration nicht gegen, sondern mit ihren Partnern arbeitet. Strukturelle Veränderungen und Arbeitsplatzverluste drohen nicht nur durch internationalen Handel, sondern vor allem durch unaufhaltsame technologische Entwicklungen wie die Digitalisierung und Automatisierung der Weltwirtschaft. Wie aber sollen neue Regeln für solche Entwicklungen ohne ein funktionierendes Handelssystem international koordiniert entwickelt werden? In Europa wurde in den letzten Jahren vor allem um das Kleingedruckte in der mit den USA geplanten Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP) diskutiert. Angesichts der Positionen von Trump muss es jetzt wieder ums Grundsätzliche gehen: Welche Art von Handelsabkommen befürworten wir? Wie sollen die Verlierer der Globalisierung kompensiert werden? Wie kann die Globalisierung fairer gestaltet werden und das Vertrauen der Bürger wiedergewonnen werden? Machen wir uns nichts vor, auch in Europa herrscht keine Einigkeit über diese Fragen. Nach dem Tauziehen um das Freihandelsabkommen mit Kanada, muss die europäische Handelspolitik auf neue Füße gestellt werden. Hierzu gehört die notwendige Verständigung im Kompetenzgerangel der Brüsseler Institutionen und der Mitgliedstaaten, wer Handelsabkommen verhandeln und ratifizieren darf. Erst dann wird Europa als Handelsmacht wieder ernst genommen – in Washington, aber auch in Peking. Es gilt, die Allianzen mit den Ländern zu stärken, die wie wir ein vitales Interesse an offenen Märkten und einem funktionierenden Welthandelssystem haben. Deutschland, das in diesem Jahr die Führungsrolle in der G20 innehat, sollte sein hohes internationales Ansehen nutzen, um in diesen Fragen mit der neuen US-Administration in Dialog zu treten. Vor allem der G20-Gipfel im Juli in Hamburg bietet die Gelegenheit, auf höchster Ebene viele Gesprächsfäden zu unserem traditionellen Partner neu zu knüpfen. Aber auch auf Rückfragen des Geschäftsmanns, der ab morgen im Weißen Haus regieren wird, welche lukrativen „Deals“ die EU anbieten kann, sollte man spätestens dann in Berlin und Brüssel eine Antwort haben.

Carnegie Europe debate: Is a Cyprus Deal in Sight?

ELIAMEP - mer, 18/01/2017 - 22:20

Carnegie Europe launched a debate in the framework of international negotiations on the Cyprus Question. Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos was among the interviewees by Judy Dempsey. His comment was the following:

‘The reluctance of Greek Cypriots to take the risk of cohabitation with Turkish Cypriots and Turkey’s refusal to relax its strategic grip over Cyprus can explain the failure to resolve the division of the island after more than forty years of negotiations. Now, the stars have aligned for a solution as far as the leaders of the two communities are concerned, and significant progress has been achieved during intercommunal negotiations.

Although important disagreements remain on issues like governance and territory, the real stumbling block is security, and this is one of the issues on which decisions are made exclusively in Ankara, not in Cyprus. Turkey appears unwilling to make any meaningful concessions on the full (albeit gradual) withdrawal of all foreign troops from the island or on the roles of the guarantor powers—Britain, Greece, and Turkey. It sounds almost incredible that a non-EU country would have the right of unilateral military intervention in an EU member state. The security concerns of Turkish Cypriots will need to be addressed through a system of implementation guarantees and a multinational police force.

Should Ankara show the necessary goodwill, there is a fair chance that Greek Cypriots will take the big step of endorsing reunification. Concerns about the functionality and viability of the proposed unified state continue to linger, however.’

By Thanos Dokos

Source: Carnegie Europe

Michael Keating on Somalia in Transition

European Peace Institute / News - mer, 18/01/2017 - 18:46

On Tuesday, January 24th, at 1:15pm EST, IPI is hosting the latest event in its SRSG Series, featuring SRSG Michael Keating will discuss challenges facing Somalia, in light of its electoral process and political transition.

IPI Live Event Feed

The United Nations Assistance Mission in Somalia (UNSOM) was established on June 3, 2013, by UN Security Council Resolution 2102 to provide strategic policy advice to the Federal Government and the African Union Mission in Somalia (AMISOM) on peacebuilding and state building. UNSOM was also mandated to help build the capacity of the Federal Government to promote respect for human rights and women’s empowerment, promote child protection, prevent conflict-related sexual and gender-based violence, and strengthen justice institutions.

As the mandate of UNSOM comes up for renewal, Somalia continues to face significant security concerns—as a result of increased attacks by al-Shabaab and the rise of ISIS-affiliated militant groups—and ongoing humanitarian challenges. On December 27th, 283 members of Somalia’s tenth parliament took their oath of office. The presidential election, which has been delayed, is due to take place later this month.

Speaker:
Mr. Michael Keating, Special Representative of the Secretary-General for Somalia and Head of UNSOM

Moderator:
Ambassador John Hirsch, Senior Adviser at IPI

Toby Lanzer on Nigeria and the Lake Chad Region

European Peace Institute / News - mer, 18/01/2017 - 18:36

On Wednesday, January 25th, at 1:15pm EST, IPI is hosting the latest event it its series featuring United Nations humanitarian coordinators and other senior humanitarian leaders from the field. Toby Lanzer, United Nations Assistant Secretary-General and Regional Humanitarian Coordinator for the Sahel, will engage in a conversation with the audience on the situation in the Sahel (Burkina Faso, Cameroon, Chad, the Gambia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, and Senegal) with a particular emphasis on Nigeria and the Lake Chad region. The event is an opportunity to identify the main challenges facing affected communities in the short term and discuss ways to ensure a more stable and prosperous future—in essence, to move “from providing aid to ending need.”

IPI Live Event Feed

The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) is responsible for bringing actors together to ensure a coherent response to emergencies. A key pillar of OCHA’s mandate—including through its in-country humanitarian coordinators—is to coordinate effective and principled humanitarian action in partnership with national and international actors. Such coordination is becoming ever more important, as the number of people affected by humanitarian crises has skyrocketed over the past decade, the cost of helping those most in need is steadily rising, and the number and diversity of actors on the ground engaged in humanitarian activities is steadily increasing.

Lake Chad is currently the scene of one of the world’s biggest crises. What are the factors behind it? How can the international community work with communities and governments of the concerned countries (Cameroon, Chad, Niger, and Nigeria) to tackle issues of the day and of tomorrow? To what extent is the situation in Lake Chad a microcosm of the broader Sahel region?

Speaker:
Mr. Toby Lanzer, United Nations Assistant Secretary-General and Regional Humanitarian Coordinator for the Sahel

Moderator:
Dr. Els Debuf, Senior Adviser and Head of Humanitarian Affairs at IPI

Pages