RFI (Europe)

Dans le Donbass, la région industrielle de l’est de l’Ukraine, un cessez-le-feu entré en vigueur le lundi 20 février est déjà rompu. Les bombardements se poursuivent, touchant des zones peuplées par des civiles et des infrastructures vitales. Dans le même temps, la Russie mène un jeu diplomatique ambigu, en reconnaissant des documents d’identité délivrés par les républiques séparatistes de Donetsk et Louhansk. En Ukraine, on s’inquiète.

Les importantes manifestations de ces dernières semaines en Roumanie ont eu raison de la loi visant à alléger la loi pénale. Les parlementaires ont voté pour le retrait du texte mardi 21 février. Cela marque la fin d'un bras de fer de 21 jours entre le gouvernement et la rue.

Le gouvernement polonais a formellement rejeté lundi 20 février les critiques de Bruxelles. Selon Varsovie, les lois adoptées sont conformes aux standards européens et l’Etat de droit n’est pas menacé en Pologne, comme l’estime pourtant la Commission européenne. Bruxelles dénonce notamment le fait que la majorité ultraconservatrice au pouvoir a placé le tribunal constitutionnel sous sa coupe, supprimant ainsi un contre-pouvoir fondamental dans un Etat de droit.

Tandis que des milliers d’opposants à Donald Trump manifestaient aux abords du Parlement britannique contre le projet de visite d’Etat du président américain à Londres lundi 20 février, les députés, eux, débattaient du sujet. Un débat provoqué par une pétition ayant recueilli plus de 1,8 million signatures et qui demandait à ce que cette visite ne soit pas d’Etat mais simplement officielle.

Les représentants de l'administration Trump étaient particulièrement attendus à la 53e édition de la Conférence sur la sécurité de Munich où se retrouvent chaque année le gratin de la diplomatie. Le vice-président Mike Pence s'est efforcé samedi 18 février, en soulignant l'attachement des Etats-Unis à la relation transatlantique, de rassurer des Européens inquiets après les déclarations de Donald Trump durant sa campagne qui avait qualifié l'Otan « d'obsolète ». Mais tous les doutes n'ont pas disparu pour autant chez les partenaires de Washington.

Entre 160 000 manifestants selon la police et 500 000 selon les organisateurs ont défilé à Barcelone, samedi 18 février, pour scander un message positif et d’ouverture vis-à-vis des migrants. Ce grand rassemblement a réuni presque toutes les forces politiques et sociales, avec l’appui de personnalités du monde du spectacle.

C'est l'une des élections les plus attendues cette année en Europe : les législatives aux Pays-Bas se tiendront dans moins d'un mois, le 15 mars. En tête des sondages depuis des semaines, Geert Wilders et son parti anti-islam. Il a lancé sa campagne ce samedi a Spijkenisse, dans la banlieue de Rotterdam, en fustigeant « la racaille marocaine ».

Une trêve entre les rebelles prorusses et l'armée ukrainienne débutera lundi en Ukraine, après un accord conclu entre Kiev, Moscou, Berlin et Paris, a annoncé samedi Munich (Allemagne) le chef de la diplomatie russe.

La Russie a prôné un ordre mondial « post-occidental », ce samedi 18 février, lors de la Conférence sur la sécurité à Munich. Plus tôt dans la journée, les Etats-Unis ont réaffirmé leur alliance à une Europe déstabilisée par l'arrivée de Donald Trump.

La veille de l'arrivée à Berlin du Premier ministre turc Binali Yildirim, Ankara a rappelé six imams qui officiaient en Allemagne, tout en niant les accusations d'espionnage portées contre quatre d'entre eux.

Baptisé « Nolimpia », un mouvement anti-Jeux olympiques demande le retrait de la candidature de Budapest aux JO 2024. Sa pétition en ce sens a rassemblé 200 000 signatures, suffisamment pour organiser un référendum.

L'armée grecque dénonce une nouvelle violation turque en mer Égée, à la frontière entre les deux pays. Un patrouilleur militaire turc a procédé à des tirs dans les eaux grecques. Cet incident « sérieux » selon l'état-major grec, a eu lieu au large de l'île de Farmakonisi, dans le sud-est de la mer Egée. Ces dernières semaines, les tensions entre les deux pays voisins ont augmenté.

Benoît Hamon est en déplacement de deux jours au Portugal ou les socialistes gouvernent avec le soutien d'une alliance avec la gauche radicale.

Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson et son homologue chinois se sont rencontrés ce vendredi 17 février au G20 à Bonn, en Allemagne, pour évoquer notamment la Corée du Nord, une semaine après un nouveau test de missile effectué par Pyongyang.

Bernard Cazeneuve et Theresa May se sont rencontrés ce vendredi 17 février à Londres. Ils ont évidemment abordé la question du Brexit. «Notre objectif n’est pas de punir les Britanniques du choix qu’ils ont fait», a affirmé Bernard Cazeneuve après la rencontre.

En Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan a lancé ce vendredi 17 février sa campagne en faveur du «oui» à l’occasion du référendum du 16 avril qui portera sur un changement constitutionnel pour attribuer plus de pouvoirs à la présidence. Le pouvoir turc met tout en place pour diaboliser, par tous les moyens possibles, les électeurs tentés de dire «non» à la réforme.

Ce 17 février, à l'ouverture de la conférence sur la sécurité de Munich, les intervenants ont tenté de se positionner face aux incertitudes de la politique étrangère de Donald Trump.

Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans.

Un tribunal de Palma de Majorque a relaxé ce vendredi 17 février la sœur du roi d’Espagne, Cristina de Bourbon, mais a condamné son mari Inaki Urdangarin à six ans de prison pour détournement de fonds.

Le Parlement européen le confirme : les retenues sur salaire de l'eurodéputée du Front national Marine Le Pen ont bien démarré ce mois-ci. Le Parlement lui réclame 340 000 euros indûment perçus, dans le cadre de deux affaires d'emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires. Les salaires des eurodéputés sont payés tous les 15 du mois. La première retenue sur la paye de Marine Le Pen a bien eu lieu mercredi 15 février.