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Défense

Opération Barkhane : Relève des Mirage 2000D du DETAIR de Niamey après 4 mois d’opération

Le 24 mai 2015, trois Mirage 2000D de la base aérienne de Nancy-Ochey ont atterri à Niamey pour assurer la relève des Mirage de la force Barkhane. Une opération de précision et de rapidité pour toute une équipe de pilotes et mécaniciens afin de maintenir l’alerte opérationnelle.
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Journée « Éducation nationale - armée de l’air »

Le 23 mai 2015, l’armée de l’air et l’académie d’Aix-Marseille ont organisé une journée au profit de collégiens, lycéens et étudiants de la région sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. En présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cet événement a été hautement profitable pour tous ceux qui souhaiteraient embrasser une carrière dans l’aéronautique civile ou militaire.
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La mission des Nations unies au Mali est l’une des plus périlleuses pour les casques bleus

Zone militaire - Mon, 01/06/2015 - 14:28

Selon l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar, al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué deux attaques commises récemment contre la Mission multidimentionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), dont celle ayant visé, le 28 mai, près de Tombouctou, le convoi dans lequel se trouvaient deux de ses reponsables, dont le général danois Michael […]

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Vert kaki et vert tout court: Coëtquidan expérimentera la mise en oeuvre du schéma régional de cohérence écologique

Lignes de défense - Mon, 01/06/2015 - 14:13

Dans l'Ouest, sur les 13 400 ha de terrains militaires, 3 000 sont déjà classés Natura 2000. Pour sa part, la Bretagne compte 7896 hectares de terrains militaires dédiés à l’entrainement des forces. 2 100 hectares sont actuellement concernés par un zonage réglementaire pour la biodiversité dont 702 font l’objet d’un classement Natura 2000.

D'autres actions sont en cours ou en projet en faveur de la biodiversité. Ainsi dès la prochaine adoption du schéma régional de cohérence écologique (SRCE), le camp de Coëtquidan et ses 5300 hectares d'espaces naturels ou semi-naturels seront utilisés pour expérimenter la mise en oeuvre, en local, de la trame verte et bleue issue du Grenelle de l'environnement.

Cette TVB prend en compte la nécessite de préserver les espèces, habitats et continuités écologiques.

Le site de Coëtquidan a été choisi pour la très grande richesse de la biodiversité qu’il abrite et sa dynamique partenariale jugée très positive. Le maintien à l’état originel du terrain (zones humides, tourbières, boisements exceptionnels, cavités et anciens blockhaus, landes, prairies) a permis de recenser 10 espèces protégées d’amphibiens, 15 espèces de chauve-souris sur les 22 inventoriées en Bretagne (dont 5 arboricoles) et la présence de l’Azuré des Mouillères, un papillon considéré dans le monde comme "quasi-menacé" et "en danger" en France. A terme, le camp pourrait servir de modèle au niveau régional.

Jeudi (4 juin), une journée dédiée à la préservation de la biodiversité sur les terrains militaires de Bretagne se déroulera aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Photo ci-dessus: ESCC avec le général Windeck commandant les écoles, Alexandra Baudart des ESCC, Sébastion Gautier de l’office national de la chasse et de la faune sauvage, Claire Bergerault (Naturaliste et créatrice des panneaux de sensibilisation à la biodiversité sur le camp, et le LCL Bruno Debacq des ESCC.

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Le Génie afghan redouble mais pas d'activités...

Lignes de défense - Mon, 01/06/2015 - 14:09

Le service Infra du Génie afghan aura la lourde tâche de gérer les infrastructures qui lui transfère l'ISAF (valeur: 1,8 milliard de dollars) et celles que les forces de sécurité afghanes occupent déjà (valeur: 8,3 milliards de dollars).

Depuis 18 mois, les Américains (via l'U.S. Army Security Assistance Training Management Organization) forment des soldats du Génie pour qu'ils forment à leur tour leurs camarades qui prendront le relais des spécialistes étrangers de la maintenance.

Aux Afghans, une fois formés, de gérer, maintenir en bon état, réparer etc les bâtiments qui abritent l'armée et la police. La formation des formateurs a été confiée à GSI (GovSource Inc.) pour 11,67 millions de dollars.

En avril dernier, un audit a montré que les formateurs afghans (majoritairement des sous-officiers) avaient besoin de 6 mois de formation supplémentaires. D'où une extension du contrat de GSI pour un montant non spécifié.

En outre, la protection des formateurs de GSI et des sites était assurée, jusqu'à présent, par le gouvernement US dont les personnels vont progressivement quitter le pays (et ceux qui restent auront d'autres missions à remplir que de protéger GSI et ses élèves).

A GSI désormais d'assurer aussi la "force protection". GSI aurait trouvé un sous-traitant qui fournit déjà des prestations sécuritaires en Afghanistan. L'identité de ce prestataire n'a pas encore été dévoilée. Il pourrait s'agit de DynCorp qui en janvier 2014 avait décroché un contrat pour GSI (lire ici). Contrat d'une valeur de 6,4 millions.

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La reddition méconnue

Pourquoi la France célèbre-t-elle la reddition allemande de 1945 le 8 mai, et la Russie le 9 mai, quand un acte de reddition fut signé à Reims le 7 mai ? C’est parce que, pour des raisons diplomatiques, la reddition fut signée une deuxième fois, dans des termes presque identiques,  le lendemain, le 8 mai à Berlin.
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Le général Palasset sera le prochain numéro 2 de la DGSE

Blog Secret Défense - Mon, 01/06/2015 - 13:07
Cet officier commande actuellement l'opération Barkhane.
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Lost in translation – le français se perd dans les institutions (maj)

Bruxelles2 - Mon, 01/06/2015 - 13:01

(B2) L’anglais et le français sont normalement « les langues de travail » (*) dans la politique étrangère (avec l’allemand dans le cadre communautaire, du côté de la Commission européenne). Cette pratique est aujourd’hui battue en brèche très régulièrement. Les preuves…

NB : En matière linguistique, la seule règle obligatoire est l’usage et la publication dans toutes les langues officielles de l’UE. Aucun document officiel ne peut normalement être publié tant qu’il n’est pas traduit dans toutes ces langues. Pratique respectée scrupuleusement par le journal officiel et d’une certaine façon par la Cour de justice de l’UE. Afin de faciliter le travail des institutions a été mise en place une pratique de « langues de travail » permettant d’offrir à chacun une langue dans lesquels il serait plus à l’aise, dans les deux grands groupes linguistiques européens (langues latine et anglo-saxonne).

Une information en anglais

Bien souvent, la version anglaise est seule disponible, la version française n’étant publié qu’après (voire jamais). Quelques exemples concrets sur des sujets loin d’être technique :

26 mai 2015 – le « fact sheet » complet sur l’engagement européen en Centrafrique (RCA), publié après une grande réunion à Bruxelles sur le Fonds Bekou ! Seul le communiqué de presse, plus succinct est publié en français.

13 mai 2015 – la « communication » de la Commission européennes sur l’agenda migrations. Un effort notable a été fait pour traduire différents outils d’information (le kit de presse) en français (et dans la plupart des langues européennes). Cet effort s’est arrêté à la « communication officielle ».

9 mai 2015 – l’information sur la fête de l’Europe et la journée portes ouvertes du Service diplomatique européen (SEAE), sur le site du SEAE, n’est publiée que dans une langue (anglais) alors qu’elle s’adresse principalement à tous les citoyens.

8 mai 2015 – les deux rapports sur le sommet défense ne sont publiés par la Commission européenne qu’en anglais. Le communiqué de presse n’est rédigé qu’en anglais (une traduction en français est en cours …)

6 mai 2015 – Parlement européen – le directeur de l’Agence européenne de la défense (EDA), J. Domecq fait son exposé intégralement en anglais, malgré la présence d’interprètes et le fait que l’intéressé parle parfaitement le français.

28 avril 2015 – les deux communications sur la « sécurité » (agenda de la sécurité 2015, sécurité et développement) sont publiées uniquement en anglais.

Des sites internet monolingues

Par ailleurs, Quinze Directions générales de la Commission (et non des moindres notamment les DG « économiques ») sont uniquement en anglais :

  • Action pour le climat (CLIMA)
  • Affaires économiques et financières (ECFIN)
  • Centre commun de recherche (JRC)
  • Commerce (TRADE)
  • Coopération internationale et développement (DEVCO)
  • Énergie (ENER)
  • Environnement (ENV)
  • Marché intérieur, industrie, entrepreneuriat et PME (GROW)
  • Migration et affaires intérieures (HOME)
  • Mobilité et transports (MOVE)
  • Recherche et innovation (RTD)
  • Réseaux de communication, contenu et technologies (CNECT)
  • Service des instruments de politique étrangère (FPI)
  • Stabilité financière, services financiers et union des marchés des capitaux (FISMA)
  • Voisinage et négociations d’élargissement (NEAR)

Des missions et opérations de la PSDC ne communiquent qu’en anglais quasiment

La plupart des missions/opérations sont faites en monolangue. Exception faite des missions établies dans des pays francophones. Mais là encore le français est en recul. EUTM Mali – le site de la mission déployée au Mali (EUTM Mali) – pays pourtant francophone – a ainsi parfois renoncé à l’usage du français pour certains communiqués publiés exclusivement en anglais sur son site.

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GBADEX : le Mamba et le Crotale NG déployés à Narbonne

Du 26 mai au 05 juin 2015, d’importants moyens de défense sol-air sont déployés autour des installations radars de Narbonne pour l'exercice GBADEX. Les unités engagées évoluent dans un environnement tactique dense. Présentation.
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Panthéon : François Hollande est toujours à la recherche de son grand discours historique

Blog Secret Défense - Mon, 01/06/2015 - 11:21
Seule la guerre d'Algérie pourrait lui en donner l'occasion.
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L’armée irakienne a perdu 2.300 véhicules lors de la chute de Mossoul

Zone militaire - Mon, 01/06/2015 - 10:43

Récemment, le magazine DSI se demandait, via un article publié sur son site Internet, si le groupe État islamique (EI ou Daesh) était la forme « la plus aboutie » de l’ennemi hybride. L’organisation jihadiste sait en effet combiner les tactiques classiques de la guérilla et du terrorisme avec des moyens conventionnels, le plus souvent pris à […]

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La BAN de Lanvéoc-Poulmic ouvre ses portes le 21 juin

Lignes de défense - Mon, 01/06/2015 - 09:53

A l’occasion des 70 ans de son réarmement, la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic organise une journée portes ouvertes  le dimanche 21 juin de 10h à 18h. Le public pourra accéder librement et gratuitement au site jusqu’à 17h, heure des dernières entrées.

Cet évènement permettra aux marins de la base et des flottilles de présenter au public leurs missions et les matériels aéronautiques.

L’accès pourra être contrôlé, aussi chaque visiteur devra être en possession d’une pièce d’identité en cours de validité. Des liaisons maritimes transrades seront mises à disposition au départ du port de commerce de Brest.

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A la découverte du Krusenstern

MeretMarine.com - Mon, 01/06/2015 - 00:15

Nous vous emmenons aujourd’hui à bord de l’un des plus grands voiliers du monde. Le Krusenstern, superbe navire école russe, a fait escale fin mai à Toulon avant de reprendre sa route vers l’Europe du nord, embarquant notamment des élèves français de l’Ecole nationale supérieure maritime (ENSM).  L’occasion pour Mer et Marine de visiter ce navire mythique et de vous le faire découvrir. Long de 114.5 mètres, ce quatre-mâts barque, qui peut déployer jusqu’à 3400 m² de voilure et dispose d’une coque en acier, est armé par un équipage de plus de 250 marins.

 

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Dernières nouvelles des missions de maintien de la paix l’UE (PSDC) – mai 2015

Bruxelles2 - Sun, 31/05/2015 - 23:32

(B2)

Cérémonie de clôture célébrée le 6 mai. (Crédits: EUPOL Afghanistan)

Herat (Afghanistan). Fin de la présence européenne à Herat

La mission européenne de police (EUPOL Afghanistan) va fermer son bureau extérieur à Herat (Ouest de l’Afghanistan) à la fin de mai, après sept années de soutien à leurs homologues afghans. Pour le chef de la mission, Pia Stjernvall, le bureau à Herat a obtenu de bons résultats, en particulier dans la promotion des principes et méthodes de la police communautaire ainsi que l’amélioration de la coopération entre la police, les procureurs et les avocats de la défense. « Les partenaires afghans peuvent prendre le relais maintenant pour un service de police professionnel, responsable et efficace ».

(Crédits: EUCAP Nestor)

Djibouti. Gardes-côtes équipés et formés pour les enquêtes sous-marines

Fidèle à sa devise « former et équiper », le Chef de Mission d’EUCAP Nestor, Etienne de Poncins, a remis, à l’issue de la formation, au chef des gardes-côtes djiboutiens, le colonel Wais Omar Bogoreh, des lots d’équipements composés de matériel de plongée, d’enquêtes et de recherche sous-marine ou terrestre. Ces kits, permettant d’équiper 8 plongeurs, seront utilisés pour des exercices de formation plus complexe telle que la délimitation de scènes de crime sous-marine, la recherche de preuves en profondeur ou même la photographie sous-marine. Ces entrainement variés donneront la capacité aux gardes-côtes d’intervenir directement sur les lieux d’un crime en mer, tout particulièrement la piraterie, pour permettre notamment de retrouver des preuves qui auraient été jetées à l’eau par les criminels.

Eunavfor Atalanta. L’Espagne prend le commandement 

Cérémonie de la 19º rotation de commandement de l’opération Atalanta (Crédits: Eunavfor Atalanta)

L’amiral Alfonso Gómez de la marine espagnole a pris, le mercredi 6 mai 2015, le commandement de la force navale sur zone (FHQ) de l’opération européenne de lutte anti-piraterie (EUNAVFOR Atalanta) lors d’une cérémonie tenue à Djibouti.

Il dirigera la force navale de l’UE pendant environ cinq mois. Force composée de 4 navires : la frégate allemande FGS Bayern (F-217) équipée de 2 hélicoptères Super Lynx Mk.88A, la frégate italienne Grecale (F-571) de la classe Maestrale, équipé de 2 hélicoptères AB-212 ASW et les deux navires espagnols, la corvette Infanta Cristina et le Galicia. Auxquels il faut ajouter 2 avions : un CASA espagnol CN 235 VIGMA et un P-3C Orion allemand Jester, basés en temps ordinaire à Djibouti.

L’amiral Gomez remplace ainsi  l’Amiral Jonas Haggren, de la Marine suédoise présent sur zone depuis février 2015 ayant lui-même pris le relais des Italiens (lire : Passage de flambeau entre Italiens et Néerlandais dans l’Océan indien

(Crédits: EUNAFOR )

Dar Es-Salaam (Tanzanie). Formation anti-incendie

Le navire espagnol de débarquement Galicia (L51), qui participe à la mission anti-piraterie de l’UE dans l’Océan indien (EUNAVFOR Atalanta), a assuré à la mi-mai, la formation maritime des marins de la Marine Tanzanienne lors d’une visite de port à Dar es-Salaam. Après un briefing sur le système de commandement et de contrôle utilisé sur le navire de guerre espagnole pour surveiller toutes les activités en mer, l’équipage et les visiteurs du navire ont effectué un exercice pratique anti-incendie.

Camp de Jazeera – Mogadiscio (Somalie). Cours terminé pour les commandants de pelotons

La cérémonie de clôture pour le Cours de commandant de peloton a eu lieu au camp d’entraînement Jazeera le 30 avril à Mogadiscio. L’événement a marqué le passage en grade des 58 futurs leaders du peloton. Planifié, organisé et dirigé par EUTM Somalia, ce cours d’une durée de 15 semaines avait commencé en Ouganda, dans l’Académie militaire, et a été complété au camp d’entraînement Jazeera. Les officiers seront maintenant déployés sur tout le territoire somalien, précise-t-on au QG de la mission européenne.

Bapho (Mali). Entraînement au « Combat River Crossing » (CRC)

(Crédit: EUTM Mali)

Pendant neuf semaines, les ingénieurs maliens ont appris à assembler et manoeuvrer un ferry ponton de plus de 1200 kg. Ils ont prouvé leurs compétences dans un exercice final, réalisé sous une extrême chaleur, précise la mission européenne EUTM Mali qui a organisé le cours. Cette formation dite « CRC » (Combat River Crossing) est une compétence clé, compte tenu de l’insuffisance des infrastructures et du petit nombre de ponts sur le fleuve Niger. Cette formation, effectuée par des ingénieurs allemands, est un complément à la formation fournie à Koulikoro.

Kiev (Ukraine). Les équipes pour la gestion de frontières se mettent au travail 

(Crédits: EUAM Ukraine)

Une réunion du  » Border Management Assistance Group  » (BMAG) a été organisée, pour la première fois, le 15 mai par la mission de l’UE de conseil à la sécurité intérieure en Ukraine (EUAM Ukraine). Objectif : identifier et trouver des solutions pour les problèmes ukrainiens dans la protection de leurs frontières. Alors que moins de 10% du personnel aux frontières est entrainé pour agir en zones de conflits, les Européens veulent apporter leur expérience dans la vérification des passeports, la communication entre agences et la mise en place de capacités.

Pristina (Kosovo). Formation pratique de juristes sur les crimes de guerre

Que faire lorsqu’un témoin ne raconte pas tous les évènements ou ne s’en rappelle pas l’ordre ? C’est autour de ce cas pratique que les enquêteurs et procureurs kosovars ont travaillé, ce 22 mai. Objectif de la formation faite par les magistrats d’EULEX Kosovo : mettre l’accent sur l’amélioration des capacités des enquêteurs pour mener les interrogatoires et obtenir des déclarations admissibles dans la lutte contre les crime de guerre mais aussi dans les cas d’agressions sexuelles. Le programme de protection de témoins a été aussi étudié pour établir comment l’utiliser dans ces cas précis.

(Leonor Hubaut)

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Contrat rempli à Zara

Le mamouth (Blog) - Sun, 31/05/2015 - 21:26
Le meeting de l’air de Ventiseri-Solenazara, premier de 2015, a rénové le genre, avec un
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Et de trois !

Le mamouth (Blog) - Sun, 31/05/2015 - 21:09
Après Orléans et Toulouse, Colmar. Un troisième Atlas a été baptisé, du nom de cette ville d’Alsace,
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Questions sur la puissance militaire française


Extrait de Questions Internationales, n°73 - juin 2015




En ce début de millénaire, les questions sur la puissance française sont nombreuses. Hantée par le déclin si l’on en croit la morosité des essais publiés dans l’hexagone, la France (au moins sa composante éditoriale…) remet en cause aussi bien son identité, son modèle social et d’intégration, sa viabilité économique, que sa place dans le monde et sa capacité à y jouer un rôle.[1]Remet-elle également en cause sa puissance militaire, à l’heure où celle-ci est saluée par l’allié américain pour son volontarisme, et remarquée ailleurs pour son savoir-faire ? La réalité de la puissance française en 2015 est en effet ambigüe. la France compte désormais parmi les puissances militaires les plus interventionnistes de la planète, mais l’avenir de ses capacités inquiète à l’heure des restrictions budgétaires. Elle conserve une marge de manœuvre enviable, mais pas nécessairement dans les zones où le besoin s’en fera sentir.
1- Etat des lieux : une puissance interventionniste
La France est une puissance militaire de premier ordre, et toute négation de cet état de fait tient davantage de la spéculation intellectuelle ou de la quête de visibilité médiatique, que du constat objectif. Elle fait d’abord partie du club nucléaire, avec un arsenal que le président de la République a récemment confirmé publiquement (à Istres, le 19 février 2015) : « moins de 300 » têtes nucléaires, 3 lots de 16 missiles pour les sous-marins nucléaires, 54 missiles ASMP-A. Elle dispose ensuite d’un budget classé cinquième mondial en 2013[2] (hors gendarmerie) par le SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute), institut qui fait référence en la matière. Les ressources totales pour 2015 sont annoncées à 31,4 milliards d’euros par le ministère de la défense (1.55% du PIB en 2014, toujours hors gendarmerie). Au moment de la rédaction du Livre Blanc de 2013 sur la défense et la sécurité nationales, les effectifs militaires français étaient d’un peu moins de 300.000 personnes dont environ 230.000 militaires, chiffres prévus à la baisse avec une réduction annoncée de 24.000 postes (en plus des 54.000 annoncés en 2008), mais cette réduction fut en partie remise en cause après les attentats parisiens de janvier 2015. Début 2015, 12.000 soldats étaient engagés dans les forces pré-positionnées,[3] et 10.200 en opérations extérieures.[4] La France fait également partie des grandes nations industrielles en matière d’armement, avec un spectre de production large, et une place parmi les tous premiers exportateurs.
Une posture interventionniste
Aligner longuement ici des chiffres qui varient régulièrement, font l’objet de modes calculs variés, et donnent lieu à des classements parfois peu significatifs, n’aurait pas grand sens. Constatons en revanche que cet outil militaire français a été amplement sollicité dans les cinq dernières années, en dépit des prévisions pessimistes dans le débat public, qui annonçaient chaque fois que l’intervention en cours serait la dernière du genre, faute de moyens. Depuis 2011 (outre la contribution du dispositif Licorne à la régularisation de la situation en Côte d’Ivoire, soldée par l’arrestation de Laurent Gbagbo en avril 2011), les forces françaises ont été mobilisées pour plusieurs opérations d’envergure. En Libye d’abord, avec l’opération Harmattan déclenchée le 19 mars de la même année pour empêcher la destruction de la ville de Benghazi par le colonel Kadhafi, finalement destitué et tué dans la guerre civile qui a touché le pays. Les opérations aériennes, menées notamment avec le Royaume-Uni et les Etats-Unis dans le cadre de l’OTAN, ont été sur le moment qualifiées de succès militaire. Elles ont mobilisé, au plus fort de l'intervention, 4.200 militaires, plus de 40 avions, 20 hélicoptères, et des bâtiments de combat dont le porte-avions Charles-de-Gaulle. Au mali ensuite, où l’opération Serval lancée en janvier 2013 (4.500 hommes mobilisés à la fin de l’année) pour repousser une offensive des groupes islamistes qui avaient pris le contrôle du nord du pays, a engagé durablement la France (c’est toujours le cas à l’heure où nous écrivons ces lignes). En décembre 2013, c’est la Centrafrique qui fut le théâtre de l’opération Sangaris, déclenchée pour stabiliser un pays en proie à un risque de génocide dans un contexte de guerre civile. Les effectifs sont montés à 2.000 hommes début 2014. Depuis septembre 2014, la France participe également à la lutte contre l’Etat Islamique en Irak (opération Chammal), qui a nécessité début 2015 l’envoi du porte-avion Charles de Gaulle.
Les fortunes diverses et la pertinence de ces opérations, pour l’essentiel toujours en cours, peuvent sans doute être discutées, notamment dans le cas libyen qui a donné lieu à la situation chaotique que l’on sait. Elles conduisent néanmoins à un constat : ces opérations ont fait de la France, après un retournement de situation remarquable pour qui se souvient de l’opposition chiraquienne à la guerre irakienne en 2003, la puissance de l’alliance atlantique la plus interventionniste. Entamée sous Nicolas Sarkozy avec l’opération libyenne, cette posture s’est perpétuée sous François Hollande. Aux opérations effectivement menées, il convient d’ajouter la posture volontariste  de la France sur la situation syrienne, qui avait conduit Paris, à l’été 2013, à soutenir des frappes contre le régime syrien, avant de devoir y renoncer du fait des réticences britanniques et surtout américaines. Depuis 2014, la dégradation de la situation libyenne a conduit à plusieurs reprises le ministre de la défense Jean-yves Le Drian à envisager une nouvelle intervention dans le sud libyen.
Les conséquences duales de l’activisme militaire français
Incontestablement, ces opérations ont valu à la France un regain de reconnaissance chez ses principaux alliés atlantiques, à commencer par les Etats-Unis. Outre l’appui immédiat de Washington à l’opération malienne dès janvier 2013 (avec un soutien en matière de renseignement, de transport aérien et de ravitaillement en vol), le débat stratégique américain a salué à plusieurs reprises la détermination politique française, son effort militaire à l’heure où la plupart des européens (y compris les britanniques) baissent leurs dépenses de défense, et plus généralement le savoir-faire d’une armée française jugé « incomparable » en afrique. Des louanges du Secrétaire à la défense Leon Panetta en 2013 après l'intervention au Mali, jusqu’à ceux de la Secrétaire d’Etat adjointe pour l’Afrique Linda Thomas-Greenfield, ou de la porte-parole adjointe du département d'État Marie Harf (qui a avoqué « le puissant leadership de la France »), après l'intervention en Centrafrique, les élites politiques américaines ont souligné dans leur grande majorité le rôle central de l’allié français. En septembre 2014, après la décision française de participer en Irak à la lutte contre l’Etat Islamique, c’est le président américain Barack Obama lui-même qui évoquait « l'un de nos alliés les plus anciens et les plus proches », et « un partenaire solide contre le terrorisme ».
Plus généralement, l’opération Sangaris au Mali a suscité des commentaires élogieux sur la précision de l’action, la rapidité de la prise de décision et de sa  mise en œuvre grâce à une chaîne de commandement efficace. Jusqu’à Pékin même, on méditait sur les leçons à tirer de ce savoir-faire français, qui allait encourager la Chine à proposer l’envoi de 500 casques bleus auprès de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies, pour l’observer de plus près. Si les responsables militaires des grands pays partenaires (notamment américains) n’étaient pas surpris outre mesure par les qualités de l’armée française à force de travailler avec elle depuis longtemps des Balkans jusqu’en Afghanistan, de nombreuses sphères civiles, comme les think tanks de Washington, découvraient soudain les compétences d’un allié autrefois réputé difficile. De la même manière les cercles d’experts anglo-saxons commentent désormais régulièrement les actions militaires de la France (voir les expertises d’Oxford Analytica en Grande-Bretagne, ou les revues de presse de la pourtant très conservatrice foreign policy Initiative aux Etats-Unis), ainsi que son industrie militaire (voir la lettre régulière de Defense News, qui titrait même en mars 2015 « France Displaces Britain as Key US Military Ally – la France remplace la Grande-Bretagne comme allié clef des Etats-Unis).
Mais cette reconnaissance pose également d’autres questions. En premier lieu, elle place la France en première ligne de la lutte anti-terroriste auprès des Etats-Unis, ce qui change considérablement la donne après une ère chiraquienne qui affichait une posture plus critique, et donc supposément plus appréciée dans les pays du Sud. D’autant que l’interventionnisme militaire de Paris semble accompagner une position plus dure politiquement, par laquelle la France, par exemple, va bien au-delà de Washington dans l’exigence des termes de la négociation sur le nucléaire iranien. Si l’admiration du président Obama pour les actions au Mali ou contre Daech est flatteuse, le « Vive la France ! » du Républicain John McCain qui félicite Paris pour avoir « bloqué » les négociations avec Téhéran en novembre 2013, fut moins célébré. La visite de hauts responsables israéliens en France en mars 2015 pour tenter d’obtenir de Paris, toujours sur le dossier iranien, un soutien que l’on n’attend plus guère de Washington au plus fort de sa brouille avec l'Etat hébreu, n’a pas fait non plus que des heureux. En d’autres termes, le débat public s’est interrogé à plusieurs reprises sur le fait de savoir si les démonstrations militaires françaises récentes étaient l’instrument d’un regain de marge de manœuvre et de souveraineté, ou si elles témoignaient d’une réorientation parfois jugée « néo-conservatrice » de sa politique étrangère.
Ce débat est difficile à trancher tant l'intervention militaire est propice, en règle générale, au déclenchement d’accusations politiques multiples (néo-conservatisme, néo-colonialisme, gesticulation militaire…). Un autre débat, en revanche, est autrement plus concret, qui insiste sur le fossé qui semble se faire jour entre l’ampleur de l’ambition militaire affichée, et la difficulté de déployer les moyens financiers, donc matériels et humains, qui permettraient de la soutenir. 2- interrogations prospectives : situation militaire française et avenir de la guerreLire la suite dans Questions Internationales, n°73 - juin 2015
[1] Voir à cet égard, pêle-mêle, des auteurs aussi divers que Nicolas Baverez, Alain Minc, Laurent Obertone, Eric Zemmour… [2] Après Etats-Unis, Chine, Russie, Arabie Saoudite et devant le Royaume-Uni. [3] Voir la carte de l’état-major des armées : http://www.defense.gouv.fr/ema/rubriques-complementaires/carte-des-forces-prepositionnees [4] Dont plus de 3.000 dans la bande sahélo-saharienne autour de l’opération Barkhane, plus de 2.000 en afrique centrale, presque 3.000 dans l’Océan indien, 900 au Liban, 600 en Irak. Voir http://www.defense.gouv.fr/operations/rubriques_complementaires/carte-des-operations-exterieures [5] Entretiens de l’auteur avec des responsables chinois.

Le nouveau départ de l’armée de terre

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Sun, 31/05/2015 - 17:18
Écartelée entre des missions augmentées et des moyens réduits, l’armée de terre sera la principale bénéficiaire des moindres réductions d’effectifs.
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Conférence du 2 juin: L'espace et la modernisation de la défense russe

Lignes de défense - Sun, 31/05/2015 - 16:37

Le CSFRS et la FRS propose le mardi 2 juin, de 10h à 12h30, la restitution du projet EMIRS : "Enjeux de la modernisation de l'industrie de défense russe, le cas du secteur spatial: technologie, géopolitique et prospective".

La réunion sera organisée autour de deux tables rondes :
• L’industrie spatiale dans son environnement politique et économique
• Retours d’expérience sur la coopération avec la Russie dans le domaine spatial

Parmi les intervenants : Isabelle Facon (FRS), Isabelle Sourbès-Verger (CNRS), Jean-Louis Truel (Cercle Kondratieff), Jean-Jacques Bruniera (Thales Alenia Space).

Cet événement qui se tiendra à l'Ecole militaire (amphithéâtre Lacoste) est ouvert au public sur inscription ici.

L'accès s'effectuera par l'entrée n° 5 place Joffre, une pièce d'identité sera exigée.

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