Helibras, l’usine d’Airbus Helicopters implantée au Brésil, a présenté le 25 octobre le premier H225M de la marine brésilienne, qui a commandé 16 hélicoptères de ce type, dont 8 en configuration antinavire. C’est l’une de ces machines, équipées du radar APS-143 et de deux missiles Exocet AM39 Block2 Mod2, qui a été dévoilée.
Les 16 futurs appareils de la Marinha font partie de la commande de 50 H225M notifiée en 2008 à Airbus pour les trois armées brésiliennes.
Le 1er décembre 1971, le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) français, Le Redoutable, entrait en service au sein de la Force océanique stratégique (Fost), avec à son bord 16 missiles mer-sol balistiques M1. Au total, entre 1969 et 1982, cinq autres navires de ce type seront construits, dont Le Terrible (S612), Le Foudroyant (S-610), […]
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La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 24 octobre le marché de déconstruction des coques des ex-sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe Le Redoutable.
Des 6 sous-marins lancés entre 1964 et 1982, cinq seront déconstruits. Seul Le Redoutable survivra puisqu'il est exposé à La Cité de la Mer de Cherbourg.
Ces SNLE ont été progressivement retirés du service à l’arrivée des quatre sous-marins de 2e génération de la classe Le Triomphant actuellement en service.
Comme l'explique la DGA dans un communiqué, "le marché sera exécuté par le groupe DCNS, avec comme sous-traitants principaux Veolia Propreté Industries Services pour les prestations liées à la dépollution, à la découpe et la gestion des déchets et NEOM (filiale du groupe Vinci) pour les prestations liées au désamiantage. Il prévoit, pour chaque coque à déconstruire, le recyclage et la revente des métaux ayant une valeur marchande.
Les travaux qui débuteront en 2018 sur la première coque, après une phase de mise en place du site de déconstruction au sein d’une installation classée pour la protection de l’environnement implantée sur le site DCNS de Cherbourg, dureront jusqu’en 2027.
Cette opération techniquement lourde nécessite des outillages spécifiques et des surfaces de travail importantes. Chaque coque d’une longueur de plus de 100 mètres et de 10 mètres de diamètre pèse 7000 tonnes. Les tranches réacteurs, contenant les chaufferies nucléaires de ces anciens sous-marins, ont été séparées au préalable du reste de chaque coque et seront démantelées par ailleurs."
Ma consoeur de Lorient, Catherine Jaouen, a rencontré François Morizur, un ancien officier de marine reconverti dans la sécurité maritime qui vient de sortir aux éditions Pierre de Taillac un roman inspiré à "90 %" de faits réels où il décrit l'enlèvement de marins occidentaux dans le golfe de Guinée et l'intervention des forces spéciales. Ma camarade a été plus rapide que moi qui vient tout juste de finir ce roman. Un roman qui fait honneur à la jeune collection "Actions clandestines" lancée par les éditions de Taillac et inaugurée par Djihad à Paris.
Voici le texte de l'entretien qu'elle a réalisé et qui est paru dans nos éditions du Morbihan, mercredi:
Pourquoi ce thriller, Mission Buthacus, autour de la piraterie ?
Une envie d'écrire. Et de rapprocher deux mondes qui ne se connaissent pas : la Marine nationale et les compagnies marchandes. Je voulais aussi parler du Nigeria... Le Nigeria, c'est terrible... Avant d'y aller, je connaissais bien l'Afrique, mais ce pays est à part. C'est comme un gros rouleau compresseur, il ne faut pas être dessous. Quant à la piraterie, elle existe depuis très longtemps. D'abord en Méditerranée, en Asie. Puis les nouvelles pirateries se sont développées à partir de 2005 dans l'Océan Indien, avec un pic en 2013. Dans le golfe de Guinée, ces actes de piraterie remontent aux années 70, avec l'apparition des transactions commerciales, le développement des industries pétrolières le long de la côte [NDLR : le delta du Niger, dans le sud du Nigeria, abrite une grande réserve d'hydrocarbures].
La piraterie du golfe de Guinée a supplanté celle de l'Océan Indien ? En quoi diffère-t-elle ?
Dans l'Océan Indien, les pirates attaquaient le bateau, le prenaient, ainsi que l'équipage, et en estimaient le coût. Dans le golfe de Guinée, il y a plein de pirateries différentes. Dans mon livre, je voulais montrer qu'il y a aussi des gentils. Comme ces pêcheurs, pour lesquels il s'agit d'une piraterie d'opportunité : ils ne viennent que chercher à manger. Pour eux, c'est vraiment de la survie. Pour d'autres groupes, au contraire, qui sont armés, c'est un métier. Il existe un marché du kidnapping. Un Français, ça coûte tant ; un Américain, tant. En matière de sécurité maritime, certains pays jouent le jeu, d'autres pas... Dans le golfe de Guinée, on n'est pas en face d'états faillis (comme la Somalie). Au contraire, tel le Nigeria, ils sont soucieux de leur souveraineté et n'acceptent pas d'intervention étrangère dans leurs eaux territoriales. Souvent, les compagnies se débrouillent par elles-mêmes pour assurer la sécurité de leurs bateaux et de leurs équipages [NDLR : des bâtiments de la Marine nationale sont aussi déployés au large des côtes d'Afrique de l'ouest, dans le cadre de la mission Corymbe].
Quelle est la part de réalité dans votre livre ?
Il y a 90 % de réel ! Par exemple, je me suis inspiré de l'histoire du Ponant [NDLR : le voilier français capturé par des pirates somaliens, en 2008]. Quant au kidnapping d'une partie de l'équipage du navire de soutien pétrolier, c'est un fait réel mais que j'ai transposé. Le groupe pour lequel je travaille s'est fait attaquer deux à trois bateaux...
Patrick, l'officier commando marine, l'un des personnages du livre, c'est vous ?
C'est la moitié de moi. J'ai coupé les personnages en deux.
Vous avez pris goût à l'écriture ?
Oui, je prépare un deuxième livre. Il aura pour cadre la lutte entre Al-Qaïda et l'État islamique en Afghanistan, et le contrôle du marché de la drogue.
Mission Buthacus, de François Morizur, éditions Pierre de Taillac, 12,90 €.
L'auteur sera en dédicaces à la librairie lorientaise au Vent des mots, le samedi 29 octobre, à 15 h.
Le ministère russe de la Défense a annoncé la mise sur cale de la tête de série d’une nouvelle génération de corvettes. L’assemblage du Derzkiy a débuté le 28 octobre au chantier Severnaya de Saint-Pétersbourg. Issu du Projet 20386, ce bâtiment doté de formes furtives disposera notamment de missiles surface-air à lancement vertical et pourra mettre en œuvre un hélicoptère et des drones aériens.
En 2015, l’aviation américaine a effectué 500 raids aériens en Afghanistan pour appuyer les forces spéciales, éliminer des chefs terroristes, empêcher la reconstitution de camps d’al-Qaïda, voire l’implantation de l’État islamique dans le pays, et pour aider les forces afghanes à récupérer le terrain perdu face aux taliban, comme par exemple à Kunduz, en […]
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Dellner Brakes AB, one of the world’s most innovative manufacturers of technologically advanced industrial and marine braking systems, has launched the world’s first fully automated, electrical ‘Stop, Turn, Lock’ (eSTL) braking system.
Le 24 août, la Turquie a lancé l’opération « Bouclier de l’Euphrate » dans le nord de la Syrie, en s’appuyant notamment sur des groupes rebelles syriens qu’elle soutient. Cette intervention vise à sécuriser la frontière, en y chassant l’État islamique (EI ou Daesh), et à empêcher les milices kurdes syriennes (YPG), liées au Parti des travailleurs […]
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CIMER et attractivité portuaire : les professionnels attendent une action forte et déterminée de l’Etat
L’Elysée a annoncé ce 26 octobre que le porte-avions français, engagé une nouvelle fois contre Daech depuis la fin septembre, restera en Méditerranée orientale jusqu’à la mi-décembre. La France, qui avait initialement prévu de déployer le Charles de Gaulle jusqu’à la fin novembre seulement, entend ainsi maintenir une forte participation à la lutte contre le groupe terroriste, en particulier en cette période critique voyant l’armée irakienne, soutenue par la coalition, engagée dans la bataille de Mossoul.
La Commission de la défense nationale et des forces armées a procédé à un certain nombre d'auditions dans le cadre des travaux portant sur le PLF 2017. Plusieurs transcriptions sont disponibles. Et donc à lire ou à regarder. De quoi occuper les moments d'oisiveté notoire en ces temps de vacances (ou de vacance de la communication?):
Mardi 4 octobre 2016: Compte rendu de l'audition de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur le projet de loi de finances pour 2017. A lire ici.
Mercredi 5 octobre 2016: Vidéo de l'audition de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, sur le projet de loi de finances pour 2017. a voir ici.
Mercredi 12 octobre 2016: Compte rendu de l'audition du général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, sur le projet de loi de finances pour 2017. A lire ici.
Mercredi 12 octobre 2016: audition de Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, sur le projet de loi de finances pour 2017. A lire ici.
Les auditions au Sénat ne sont pas encore disponibles. Pour mémoire:
19 octobre Louis Gautier, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, et Guillaume Poupard, directeur général de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information
19 octobre Jean-Paul Bodin, secrétaire général de l'administration
19 octobre Général Jean-Pierre Bosser
12 octobre Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense
12 octobre Général André Lanata, chef d'état-major de l'armée de l'air
Des représentants d'une soixantaine de pays et d'organisations internationales comptant parmi les principaux contributeurs aux opérations de maintien de la paix (OMP) en environnement francophone sont réunis à Paris pour deux jours (26 et 27 octobre) à l'invitation des ministères des Affaires étrangères et du Développement international et de la Défense.
Cette conférence vise à identifier des bonnes pratiques et méthodes en environnement francophone, où l’Onu concentre une grande partie de ses moyens humains, financiers et techniques. Actuellement, 7 des 16 opérations déployées le sont dans des pays où le français est couramment utilisé (voir ici).
Pour sa part, la France est bien présente dans le maintien de la paix, à plusieurs titres:
- en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies,
- comme 5e contributeur au budget du maintien de la paix (455 millions d’euros en 2016). Sur le budget du DOMP, voir ici.
- et comme 2e contributeur en troupes parmi les membres permanents du conseil de sécurité (près de 985 policiers et militaires sur les 100 000 Casques bleus et policiers actuellement déployés), derrière la Chine (ce qui est finalement peu glorieux pour les 5 membres du Conseil de sécurité).
Quels particularismes ont donc des OMP en milieu francophone. Comme aurait dit le sieur de La Palice, c'est que l'on parle français dans les pays où elles se déroulent. Mais ça ne veut pas dire que les Casques bleus qui y sont déployés ont un connaissance intime de la langue française. Je me souviens de Pakistanais en Côte d'Ivoire... Dur dur pour eux, dans leurs postes perdus près de Bouaké.
La Francophonie a bien mesuré le défi et c'est pour ça qu'elle a mis en place une méthode d’apprentissage du français sur objectifs militaires. Baptisée "En avant !", cette méthode vise à répondre aux besoins particuliers des personnels des forces armées, tant en termes de pédagogie que de vocabulaire. Elle s’adresse en priorité aux personnels destinés à prendre part à une opération de paix en territoire francophone. C'est à découvrir ici.
A noter que plusieurs structures de formation membres du REFFOP propose des cours de français pour les militaires, consacrés aux opérations de maintien de la paix :
- le Centre national des forces de maintien de la paix, de déminage et de gestion des déchets de guerre (NPMEC) : enseignement du français en milieu militaire ;
- le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) : enseignement du français en milieu militaire;
- le Programme d’enseignement des langues et des techniques de communication de l’Onu.
Selon une information de RFI, une partie du groupe aéronaval russe, constitué par le porte-avions Amiral Kouznetsov et au moins 7 autres navires, dont le croiseur à propulsion nucléaire Piotr Veliki, aurait franchi le détroit de Gibraltar dans la nuit du 25 au 26 octobre pour entrer en Méditerranée. Cela étant, trois bâtiments de […]
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