« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi même s'il meurt vivra » Jean 11,23
Le Zitenga Naaba Tigré à Tikaré, l'ensemble des chefs coutumiers de la grande famille OUEDRAOGO à Tikaré ;
Les belles familles TRAORE et SANFO à Ouagadougou ;
Les familles alliées KOANDA et LAMY à Ouagadougou ;
La famille TIENDREBEGO à Ouagadougou, OUATTARA et BONKOUNGOU ;
Monsieur OUEDRAOGO Leonard et Epouse à Ouagadougou ;
Remercient du fond du cœur, tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati moralement, spirituellement, matériellement et financièrement à leurs douleurs lors du décès de leur petite fille, fille, sœur et nièce OUEDRAOGO Diane Elsie, précédemment secrétaire au Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques, survenu le 27 septembre 2023 à Ouagadougou de suite de courte maladie et de l'inhumation le 28 septembre 2023.
La famille adresse ses sincères remerciements à Madame le Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques et à l'ensemble du personnel du ministère, aux voisins du quartier, au curé de la paroisse saint François d'Assise et aux membres de la CCB Sainte Monique de la coordination Saint Paul, aux valets de Marie, aux amis et à toutes ses connaissances.
La famille s'excuse de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu dans son infini bonté rendre à chacun ses bienfaits au centuple.
Amen !
Les journaux parus ce mercredi 11 octobre à Kinshasa traitent largement dans leurs colonnes les informations sur le processus électoral, notamment la campagne électorale précoce dénoncée par le CSAC.
Le Centre d'études pour l'action sociale (CEPAS), l'Institut africain pour le développement économique et social (INADES) et l'institut congolais de recherche Ebuteli ont lancé ce mardi 10 octobre à Kinshasa le projet « Acte 2023 Unis pour la démocratie ».
Dans l'actualité de « tentative de coup d'Etat déjouée », et selon ses responsables, la société Force de sécurité et d'intervention privée (FSIP) a été, à travers une de ses équipes en mission, victime d'une agression, le 27 septembre 2023 dans la ville de Houndé, par des manifestants se réclamant être des soutiens des autorités de la transition burkinabè et après avoir pointé un des membres de ladite mission d'être un mercenaire. Lors d'une conférence de presse animée ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, les responsables de la société ont livré leur version des faits, aux fins, disent-ils, de rétablir l'image de l'agent qui a, en plus d'avoir été accusé et vilipendé, été blessé et, partant, rappeler à toutes fins utiles, les missions de la société FSIP.
Pour cette sortie médiatique, les responsables de la Force de sécurité et d'intervention privée (FSIP) avaient à leurs côtés, des membres de la mission ayant vécu la situation en question. En effet, selon la déclaration liminaire lue par la directrice des ressources humaines, Adjata Traoré, l'incident, qui a duré les 26 et 27 septembre 2023, s'est soldé par l'agression de membres de l'équipe et le saccage du véhicule qui servait à son convoyage pour cette mission partie de Ouagadougou avec pour destination finale, Banfora (ville située à environ 440 km à l'ouest de la capitale, ndlr).
« Nos agents en mission d'escorte à Banfora dans la région des Cascades du 26 au 29 septembre 2023 ont été la cible de manifestants dans la ville de Houndé, occasionnant un blessé et des dégâts matériels. En effet, la mission, composée de trois personnes, a quitté Ouagadougou dans la soirée du 26 septembre 2023 pour une mission d'escorte de Ouagadougou à Banfora. Arrivée dans la ville de Houndé (environ 250 km de Ouagadougou, ndlr), la mission sera stoppée d'abord par un premier check-point irrégulier mis en place par des populations civiles qui manifestaient pour, disent-elles, soutenir les autorités de la transition burkinabè. L'équipe sera autorisée à poursuivre son trajet après échanges avec les manifestants au niveau de ce premier barrage. Notre mission d'escorte se heurtera à un deuxième check-point, toujours mis en place par les manifestants dans la ville de Houndé. Après maintes explications, les manifestants refusent de nous céder le passage. Notre équipe passera la nuit donc au niveau de ce deuxième barrage. Le lendemain, 27 septembre, aux environs de 3h du matin, le chef de mission décide d'entrer en contact avec la gendarmerie nationale de la localité pour aider l'équipe à passer le deuxième barrage. Ce fut une tentative infructueuse. Aux environs de 6h du matin, l'équipe contactera cette fois la police nationale de la ville, espérant qu'elle pourrait raisonner les manifestants. Ce fut également un échec. Il faut noter que ces autorités sécuritaires (gendarmerie et police) ont d'abord pris le soin de vérifier tous les documents concernant la mission, notamment l'ordre de mission et les permis de port d'armes (deux pistolets automatiques et deux fusils à pompe de calibre 12 étaient dans le véhicule, gilets…). Tous les documents étaient bien évidemment au complet et en règle », situent les conférenciers à travers la déclaration liminaire.
En réalité, poursuivent-ils, ces manifestants pensaient avoir mis la main sur un groupe de mercenaires venant d'un pays voisin pour déstabiliser le régime de la transition. « N'ayant pas été convaincus par les arguments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, les manifestants ont procédé le 27 septembre dans la matinée, au saccage de notre véhicule. Nos agents ont été également pris à partie, certains pourchassés comme du gibier à abattre. Un des nôtres a d'ailleurs été blessé. Nos agents ont eu la vie sauve grâce à l'intervention et au professionnalisme des forces de défense et de sécurité qui sont venues exfiltrer de justesse les sinistrés », a livré la directrice des ressources humaines avant de regretter : « Les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Tik tok…) notamment se sont ensuite enflammés après la diffusion de vidéos avec l'appui d'anciens ordres de mission qui ont été soustraits des sacs qui étaient dans le véhicule mis à la disposition de l'équipe ».
« La société FSIP dément donc toutes les accusations … »
La société FSIP dément donc toutes les accusations faisant de ses éléments, des mercenaires qui tentaient de mener des actions de déstabilisation. Elle rappelle être une structure de droit burkinabè crédible, légalement reconnue depuis 2011, bien connue des autorités compétentes du Burkina et avec pour missions, la sécurisation et la protection de ses partenaires.
« Par conséquent, nous tenons à saluer le professionnalisme de l'armée qui s'est déportée sur les lieux de l'incident, et qui a permis de sauver la vie de nos éléments. Nous invitons les populations à plus de responsabilité et à se référer toujours aux autorités compétentes pour toutes situations conflictuelles. Enfin, FSIP salue l'humanisme et la promptitude de certaines personnes qui ont permis de sauver des innocentes vies lors de cette situation qui aurait pu tourner au drame », expriment Mme Traoré et ses collaborateurs à cette sortie médiatique.
Dans les réponses aux questions des journalistes, les conférenciers sont revenus sur d'autres pans du sujet et ont apporté des précisions. Ainsi, en plus d'avoir informé qu'une plainte a été déposée, ils ont confié n'être pas être en mesure de donner une estimation exacte des dommages subis (la prise en charge médicale du blessé se poursuivrait jusqu'à ce jour). « Les estimations sont toujours en cours, mais le véhicule seul coûte environ treize millions, sans compter les armes et autres documents. Certains ont pu être retrouvés, mais d'autres sont toujours en train d'être recherchés. Il reste encore une arme, la police nous a rassuré qu'elle pourra la retrouver », présente le directeur technique de la FSIP, Honoré Yaméogo, par ailleurs directeur des opérations par intérim.
Y-avait-il des armes dans le véhicule ? « Oui, il y avait des armes dans le véhicule. On ne peut pas aller à une mission d'escorte sans armes. C'est une mission qui était censée récupérer des expatriés à Bobo-Dioulasso pour les conduire sur le site d'adduction d'eau potable dans la ville de Banfora. Ces techniciens étaient censés arriver dans la matinée du 27 (septembre), l'équipe a démarré ici dans la soirée du 26 (septembre), elle devrait être à l'aéroport de Bobo-Dioulasso à 7 h (du 27 septembre, ndlr) pour récupérer ces techniciens et les conduire à Banfora. Ils (la mission) sont arrivés à Houndé dans la nuit du 26 (septembre) où ils ont été surpris par les différents barrages que les manifestants avaient mis en place. Ces armes, vous savez bien que l'axe Bobo-Banfora est un axe, même avant le terrorisme, où il ne manquait pas de cas de braquage et autres. Donc, ces gilets, c'était pour la protection ; les gens (manifestants, ndlr) ont dit que les gilets étaient en nombre élevé par rapport aux membres de l'équipe qui étaient-là. Les personnes que nous escortons sont censées aussi se protéger, elles doivent porter des gilets dans les zones à risques, y compris les membres de l'équipe qui les escortent. Donc, effectivement, il y avait des armes dans le véhicule, et ces armes ne sont pas des armes de guerre, ce sont des pistolets de 7,65 mm et des fusils de calibre 12, ce ne sont pas des armes de guerre en tant que telles », répond M. Yaméogo.
« Toujours se référer aux autorités compétentes pour toutes situations conflictuelles »
Toujours dans les réactions, et pour illustrer la régularité des activités au quotidien, le directeur des opérations par intérim s'est attardé sur la collaboration FSIP et FDS (Forces de défense et de sécurité) dans certaines missions. « Bien avant que la situation sécuritaire ne se dégrade au Burkina Faso, nous collaborions avec la gendarmerie et la police, pour les escortes hors de Ouagadougou ; nous demandions leur concours pour nous appuyer. Maintenant, avec la situation sécuritaire, nous sommes tous imprégnés que les FDS sont débordées ; donc sur ce point, nous avons formé des équipes d'intervention qui peuvent assurer ce genre de missions, parce que le service de la réglementation nous autorise à le faire. Seulement, nous ne sommes pas autorisés à avoir des armes de guerre, voilà pourquoi nous travaillons avec des armes civiles. N'eût été la dégradation de la situation sécuritaire au niveau national, ce genre d'escortes étaient toujours faits par la gendarmerie ou la police, selon la disponibilité des corps à pouvoir nous accompagner. Donc, côté collaboration, nous sommes connus par ces institutions sécuritaires. La preuve en est encore que, lorsqu'ils ont été bloqués au niveau des barrages, ils se sont référés à ces corps-là pour pouvoir trouver une issue favorable, mais la foule était tellement agitée qu'elle ne voulait plus comprendre... Voilà comment l'incident a pu prendre une autre tournure », a-t-il réagi.
Qui étaient ces expatriés à escorter par la FSIP ? « Les expatriés ne sont pas de la société. Il y a des travaux d'adduction d'eau potable dans la ville de Banfora. Je crois que les entreprises ont une collaboration avec d'autres entreprises extérieures pour ce genre de travaux. Maintenant, les techniciens venaient pour les installations de vannes et de beaucoup d'autres équipements. (…). Peut-être que c'est nouveau pour certaines personnes, mais pour ceux qui sont dans le domaine de la sécurité, ce n'est pas nouveau, même avant la situation sécuritaire, les multinationales, lorsqu'elles envoient des gens en mission dans les pays qui ne sont pas leur pays d'origine, se réfèrent toujours aux sociétés de sécurité, aux meilleures sociétés de sécurité de ces pays-là, pour avoir la protection pour leur personnel en mission dans ces pays. Si avant on faisait les mêmes missions avec la gendarmerie ou la police, c'est que ce n'est pas quelque chose qui est illégale. Il y avait des Français, des Suédois…, ce sont des techniciens pour l'entretien des usines et autres. Les entreprises font toujours référence (appel, ndlr) à des techniciens extérieurs qualifiés pour les réparations ou pour la mise en place de certaines installations », explique Honoré Yaméogo.
La mission des expatriés a-t-elle pu se poursuivre ? « Oui, la mission a pu continuer, parce qu'on a une succursale à Bobo-Dioulasso et on a un directeur technique, le responsable de sécurité du projet, qui est aussi à Banfora. C'est une mission qu'on ne pouvait pas annuler, parce que tout était organisé, il fallait qu'on atteigne l'objectif. Donc, celui de Banfora s'est déporté immédiatement à Bobo-Dioulasso et a constitué une équipe avec notre succursale qui est à Bobo-Dioulasso et on a pu continuer la mission sans problème », situe Honoré Yaméogo.
« Il y a beaucoup d'activistes qui ont pris la vidéo sans chercher à comprendre »
Eben Ezer Da, le blessé, est, lui, brièvement revenu sur ces heures passées dans ces barrages. « Moi, je rends grâce à Dieu pour la vie qu'il m'a donné. Moi, personnellement, je suis trop touché par rapport à cette situation, où des Burkinabè devraient aller pour la protection et on les accuse de terrorisme ou des gens qui vont déstabiliser un régime. (…). Personnellement, ils m'ont pris pour un ressortissant d'un pays voisin, que c'est moi qui ai été envoyé par le président de ce pays, pour déstabiliser le régime. Malgré que j'ai donné mes documents… Il y a beaucoup d'activistes qui ont pris la vidéo sans chercher à comprendre ce qui s'est passé réellement et ils ont commencé à publier. Je voudrais dire qu'il y a certaines personnes, que je vais citer, comme Ibrahima Maïga, qui sauve l'honneur du pays, je lui dis merci parce qu'il m'a donné beaucoup de conseils par rapport à cette situation. Lui, quand il reçoit une information, il vérifie la source avant de publier. Mais il y a des gens qui sont ici au Burkina, ils n'ont jamais vérifié la source… », peut-on retenir du bref témoignage de M. Da.
Cette conférence de presse, au-delà de restituer la version des faits de la société, ‘'laver'' l'image de son agent traînée comme mercenaire et réaffirmer ses missions de sécurisation et de protection, avait un relent de pédagogie, voire d'invite aux populations à la retenue pour éviter les dérives qui peuvent conduire à des drames.
« Tout ce que nous avons à dire à cette population, c'est de faire pardon et de faire confiance aux autorités compétentes en la matière. Pour un pays en crise, pour pouvoir contrôler la population, ce n'est souvent pas facile, mais il faut qu'on sache réellement faire la part des choses ; parce qu'on pourrait s'en prendre à d'innocentes personnes, et ce n'est pas la première fois que cela est arrivé. Il faut avoir le sang-froid, pour ne pas créer d'autres victimes collatérales qui ne feront qu'envenimer la crise que nous vivons », lancent les responsables de la FSIP, animateurs de la conférence.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Les déplacés du conflit communautaire Mbole – Lengola, hébergés au site de la paroisse Ste Marthe de Lubunga (Kisangani) dans le Tshopo, plaident pour une assistance humanitaire de la part du Gouvernement et /ou de ses partenaires. Dans une déclaration faite à la presse lundi 9 octobre, ils se disent abandonnés à leur triste sort.
Une pénurie d’eau potable est observée depuis environ un mois dans la chefferie de Babila Babombi, qui compte plus de trois cent mille habitants dont des déplacés de guerre. Selon des sources locales, seuls trois puits aménagés sont opérationnels sur une centaine qui ont été détruits.
Le Syndicat national des travailleurs de la culture et du tourisme (SYNATRACT) est mécontent de son ministre de tutelle, Jean Emmanuel Ouédraogo. Au cours d'une conférence animée, ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, ses premiers responsables ont dénoncé la nomination de Amédé Wend-Lassida Silga, instituteur certifié, au poste de directeur provincial de la culture, des arts et du tourisme du Kourittenga, en conseil des ministres, le 6 juillet 2023.
Pour le syndicat cette nomination viole la loi N°002-2023/ALT portant renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique. « L'hypothèse explicative qui nous paraît la plus plausible viendrait du fait que Monsieur Silga tient sa nomination au seul fait de sa connaissance avec le ministre Ouédraogo et d'un certain Premier ministre aux idéaux sankaristes. Toute chose qui est simplement un scandale pour des autorités qui semblent véhiculer des valeurs d'intégrité et qui sont censées rompre avec les pratiques politiciennes d'antan », a déclaré Kévin Sou Sié, secrétaire général du SYNATRACT.
« Appliquer la loi »
Selon Madi Tiemtoré, secrétaire chargé à la formation syndicale du SYNATRACT, les autorités doivent respecter les termes de la loi qu'elles ont librement adoptée. A l'en croire, l'article 19 de la loi cite les fonctions techniques parmi lesquelles se trouvent celles de directeurs régionaux et provinciaux.
« L'article 20 dispose que « Nul ne peut prétendre à une nomination dans une fonction technique, s'il n'a de compétences métiers en adéquation avec les exigences de cette fonction ». Le nouveau directeur provincial ne relève pas du métier « Communication, culture et tourisme ». Les autorités actuelles ne sont pas venues trouver cette loi. Ce sont elles qui l'ont adoptée », rappelle Madi Tiemtoré.
« Défendre les emplois »
Les membres du syndicat disent être dans une logique de défense de leurs emplois. « Au ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme nous avons plusieurs emplois. Quand on prend le côté « culture et tourisme », nous avons quatre emplois qui sont formés à l'ENAM (Ecole nationale d'administration et de magistrature, ndlr) : des cadres A, B et C. Au ministère, on a plus de 1100 agents de nos profils. On se dit qu'avec la transition qui est venue rompre avec certaines pratiques, on doit valoriser chaque emploi dans son ministère. Chez nous au ministère, nous avons des gens qui en plus de leur profil de conseillers en patrimoine, de conseillers en cinéma et audiovisuel, de conseillers en tourisme et de conseillers aux affaires culturelles, ont fait un cursus universitaire. Est-ce pour autant qu'on peut se targuer d'aller occuper un poste au niveau du ministère de l'Education nationale ? », interroge le secrétaire général du SYNATRACT.
Note: ">Lire aussi : Dépolitisation de l'administration publique : Selon le gouvernement, la loi n'exclut ni les politiques ni les militants de partis politiques dans l'occupation des postes publics
Rencontres avec les autorités du ministère
Les conférenciers confient avoir rencontré à plusieurs reprises le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo et le secrétaire général, Fidèle Tamini, pour leur rappeler les dispositions de la loi. « Ils ont dit que toute œuvre humaine peut avoir des erreurs et nous leur avons demandé de corriger ces erreurs. Mais entre-temps, nous avons entendu dire qu'on veut installer M. Silga. Nous sommes allés voir le secrétaire général. Nous lui avons dit qu'on ne peut pas les empêcher de l'installer mais dès que ce serait fait, nous allions user de tous les moyens légaux pour faire barrage à cette installation. Dans la foulée, nous nous sommes dit que le secrétaire général ne rapportait pas fidèlement au ministre tout ce qu'on disait. Nous sommes passés outre et nous sommes allés voir le ministre lui-même », raconte le secrétaire chargé à la formation syndicale du SYNATRACT .
Installé le 2 octobre 2023
« Le ministre nous a dit qu'il n'y a pas de fétiche dans son ministère et que si une personne n'a pas les compétences liées à son poste, il va y remédier », confie le secrétaire général du syndicat. Le SYNATRACT pensant à un rétropédalage de l'autorité dit avoir été surpris d'apprendre qu'il a été procédé à l'installation « en catimini » de Monsieur Amédé Wend-Lassida Silga, au poste de directeur provincial de la culture et du tourisme du Kourittenga, le 2 octobre dernier.
« Prendre l'opinion à témoin »
Selon le SYNATRACT, la conférence de presse, qui est la première étape de leur lutte, vise à prendre l'opinion publique à témoin. Si rien n'est fait, Kévin Sou Sié et ses camarades préviennent qu'ils vont durcir le ton en explorant les moyens de pressions tels que les sit-in et la grève. « Nous ne sommes contre personne. Nous demandons juste de respecter la loi », ont-ils signé.
Contacté, le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a souhaité ne pas réagir pour le moment. Il rassure qu'il le fera en temps opportun.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Une vingtaine de véhicules transportant des marchandises et des passagers, qui étaient bloqués depuis une semaine à Nturo et à Kitshanga dans le groupement des Bashali Mokoto dans le territoire de Masisi, ont été libérés et ont poursuivi leur voyage jusqu’à lundi 9 octobre vers la ville de Goma.
L'audience du charbon fin du lundi 9 octobre 2023, a consisté dans un premier temps, à présenter physiquement les « corps solides » qui n'ont pas fait l'objet d'expertise. Il a aussi été question de savoir s'il fallait, oui ou non, continuer l'expertise de ces « corps solides ». L'Etat a aussi demandé au tribunal la saisie, à titre conservatoire, des avoirs et des substances précieuses produites par la société IAMGOLD Essakane SA. Cette mesure ne joue-t-elle pas sur la présomption d'innocence ? Me Farama donne son avis.
Au cours de l'audience dans le cadre du procès « Charbon fin », l'avocat représentant l'Etat dans les débats, a demandé au tribunal, la saisie, à titre conservatoire, des avoirs et des substances précieuses produites par la société IAMGOLD Essakane SA.
Cette requête, pour les avocats de la défense, est une entrave à la présomption d'innocence. Pour Me Farama de la partie civile, ce n'est pas le cas. En droit, malgré notre statut de présumé innocent, on peut prendre des mesures conservatoires pour qu'au cas où on est condamné à la fin de la procédure, que l'État ou une partie civile puisse entrer dans ses droits.
« Pour moi, la saisie conservatoire n'intervient pas après une condamnation. Mais bien avant. Par essence, la saisie conservatoire entend préserver les intérêts. Pour moi, ça ne joue pas sur la présomption d'innocence. Mais le tribunal appréciera », a expliqué le spécialiste du droit.
L'autre problématique de ce procès : est-ce oui ou non, il faut continuer l'expertise de ces « corps solides » avant de continuer l'audience ou continuer l'audience sans aller au bout de l'expertise ? La tendance générale à l'issue de l'audience est pour la suspension de l'audience pour terminer l'expertise.
L'avocat de la partie civile a fait savoir que cette démarche est nécessaire. Parce que, a-t-il soutenu, pour une bonne administration de la justice, il faut permettre que ces « corps solides » soient expertisés.
« Qu'on nous dise sur ces 138 kg restants sur les 440 tonnes expertisées, quelle est la teneur exacte d'or ? Ce qui est ressorti du rapport d'expertise, c'est que la teneur en or dans sa partie expertisée était anormalement élevée par rapport aux normes. Les experts ont estimé que c'est même 13 fois au-dessus de ce qui est admissible dans les normes en termes de charbon fin. Maintenant, ce qui reste, c'est de savoir si dans les corps solides il y a d'autres matières en plus de l'or », a déclaré Me Farama.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
En novembre 2021, puis en janvier 2022, les Burkinabè ont eu recours aux solutions VPN (Réseau privé virtuel) pour contourner les coupures de l'internet mobile. Certains l'utilisent encore au quotidien pour contourner les blocages géographiques de certains sites. Est-ce légal d'utiliser ces solutions ? Comment fonctionnent-elles ? Sont-elles vraiment sûres ? Pour le savoir, nous avons contacté, ce lundi 9 octobre 2023, l'expert en cyber sécurité et en investigation numérique, Younoussa Sanfo.
Lefaso.net : Comment expliquez-vous le concept d'un VPN à une personne en français facile ?
Younoussa Sanfo : Imaginez qu'à partir de votre maison, vous creusez un tunnel jusqu'à la maison de votre voisin. Pour communiquer secrètement votre voisin et vous, au lieu de passer par la rue pour vous rendre visite, vous choisissez d'utiliser ce tunnel sous-terrain ou personne ne vous voit. C'est ça un VPN.
Quels sont les différents types de VPN ?
Les types de VPN les plus courants sont :
• Le VPN d'accès à distance, pour les entreprises et les particuliers
• Le VPN site à site ; pour interconnecter les grandes entreprises
• Le VPN personnel, pour les particuliers
• Le VPN professionnel pour les entreprises
Certaines entreprises possèdent un serveur VPN, installé sur un serveur physique, parfois sur un Firewall. Le personnel distant de l'entreprise se connecte à travers des clients VPN qui sont des logiciels VPN légers installés sur l'ordinateur ou le téléphone et permettent de se connecter au serveur VPN centralisé.
Comment fonctionnent-ils ?
Le VPN, en plus de chiffrer les données échangées, cache votre adresse IP pour vous éviter d'être repéré. Ainsi, lorsque vous utilisez un VPN, il est impossible pour des malfaiteurs de « voir » les informations que vous échangez avec vos interlocuteurs.
Le VPN vous permet de cacher certaines transactions que vous faites sur les réseaux de communications. Vous pouvez donc sécuriser vos communications en utilisant un VPN car ce dernier chiffre systématiquement toutes les communications entre vous et le serveur avec lequel vous communiquez et dans certains cas entre vous et votre correspondant si lui aussi utilise un VPN.
Note: ">Lire aussi : Piratage de pages Facebook d'institutions : L'expert Younoussa Sanfo conseille une réaction rapide pour minimiser les dommages et sécuriser le compte
Parfois, même les services spécialisés de l'Etat seront incapables de retracer les données échangées. Mais, il faut retenir que lorsque l'Etat s'en donne les moyens, il est difficile pour un citoyen d'échapper aux contrôles, sauf s'il choisit de ne plus utiliser les technologies de communication.
Les VPN sont-ils sûrs ?
Oui, le bon VPN est sûr car il chiffre les communications. A ce jour, le moyen le plus sûr de protéger une information est de la chiffrer et de garder les clés de chiffrement secrètes. C'est ce que fait le VPN.
Est-ce légal d'utiliser un VPN ?
L'utilisation de logiciel est légale. C'est l'utilisation de logiciels malveillants pour commettre des infractions qui est punie par la loi. Le VPN n'étant pas un logiciel malveillant, je peux dire sans risque de me tromper que l'utilisation d'un VPN pour se protéger n'est pas illégale.
L'utilisation des VPN ne ralentit-elle pas la connexion Internet ?
Evidemment, toutes les couches ajoutées à une transaction la ralentissent. Mais le ralentissement dû à l'utilisation d'un VPN n'est pas significatif. La lenteur ne me semble pas être un motif sérieux pour ne pas se protéger.
Doit-on garder le VPN activé tout le temps ?
Oui, il est préférable, si vous utilisez un VPN, de le garder toujours actif, car en le désactivant de temps en temps, vous prenez le risque de ne pas l'utiliser quand il le faut.
Doit-on se méfier des VPN gratuits ?
Nous devons éviter les VPN gratuits car, tous les VPN gratuits sont suspects. Mais attention, la majorité des éditeurs de VPN proposent une version gratuite appelé version d'essai. C'est une version qui en général ne possède pas toutes les fonctionnalités proposées par l'éditeur, mais ces versions gratuites proposées par les éditeurs vous protègent efficacement.
Par exemple, la version payante peut proposer des fonctionnalités qui vous permettent de ne pas oublier d'activer votre VPN quand il le faut. Certaines fonctionnalités vous permettent d'éviter certains pays et de favoriser d'autres pendant vos transactions. Les versions gratuites appelées version d'essai ne comportent pas ces fonctionnalités.
Sur la base de quels critères doit-on choisir son VPN ?
Le critère numéro 1 est la réputation de l'éditeur. En effectuant une recherche sur Internet, vous verrez facilement quels sont les VPN plébiscités par les professionnels de la sécurité et les utilisateurs. Le deuxième critère est la facilité d'utilisation, le troisième critère, c'est le budget.
Je vous suggère d'utiliser un VPN car le VPN chiffre vos transactions sur les réseaux. Je vous recommande d'éviter les logiciels gratuits (en dehors des logiciels Open Source) car la plupart des logiciels gratuits comportent des portes dérobées pour permettre à un cybercriminel d'accéder à votre ordinateur ou votre téléphone.
Entretien réalisé par Fredo Bassolé
Lefaso.net
Nommé par décret présidentiel le 4 octobre 2023, le lieutenant-colonel Kouagri Natama a pris le commandement des mains de son prédécesseur, le lieutenant-colonel Évrard Somda. Le cérémonial de passation est intervenu ce mardi 10 octobre 2023 à l'état-major de la gendarmerie nationale de Ouagadougou, en présence du chef d'état-major général des armées (CEMGA), le colonel-major Célestin Simporé.
Six jours après sa nomination, le lieutenant-colonel Kouagri Natama devient officiellement le Chef d'état-major de la gendarmerie nationale (CEMGN). Il prend le commandement « dans un contexte sécuritaire difficile sur fond de crispations pour certains personnels », a-t-il indiqué.
Dans son premier discours, Kouagri Natama a dévoilé les quatre défis que son commandement va chercher à relever. Dans un premier temps, le nouveau CEMGN veut préserver le moral des hommes par « une circulation fluide de l'information vraie ».
Le second défi est l'image de la gendarmerie nationale. « Il va s'agir pour chaque gendarme, quelle que soit sa position, de garder à l'esprit la préservation de l'image de marque d'une gendarmerie républicaine dotée de fortes traditions », a insisté Kouagri Natama.
Le troisième défi est la reconquête du territoire national. « Nous renforcerons notre engagement dans la lutte auprès de nos frères d'armes, des VDP et des laborieuses populations sur l'ensemble du territoire », a promis le lieutenant-colonel Natama.
Quant au dernier défi, c'est celui de la poursuite des réformes internes nécessaires en cohérence avec les orientations et priorités nationales. Mais au-delà de la relecture des textes, le nouveau patron de la gendarmerie nationale veut que les hommes soient au cœur des actions.
Selon le lieutenant-colonel Kouagri Natama, il prend le commandement dans un contexte où les réseaux sociaux tentent de faire croire que la gendarmerie nationale sera dissoute. « Du haut de cette tribune, je voudrais vous rassurer, officiers, sous-officiers, gendarmes auxiliaires qu'il n'en est absolument rien ! », a-t-il déclaré. L'officier supérieur a invité les gendarmes « à croire en la bonne foi des plus hautes autorités » et en leurs chefs hiérarchiques.
Le nouveau CEMGN a tenu à rendre « un hommage appuyé » à son prédécesseur, le lieutenant-colonel Évrard Somda. Il a promis de préserver et consolider les acquis.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Les membres de l'Association congolaise de commissionnaires agréés en douane (ACCAD) sont en grève ce mardi 10 octobre à Uvira et Fizi (Sud-Kivu). Ils dénoncent le « désordre » entretenu par plusieurs services non apparents à la douane et qui opèrent illégalement aux frontières.
Ces services exigent des frais supplémentaires et sans document justificatif, selon les grévistes.
Le procès qui oppose la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) à Martin Sawadogo ne connaît toujours pas de dénouement. Ce mardi 10 octobre 2023 au Tribunal de grande instance Ouaga 1, les juges devaient rendre leur verdict, mais une fois de plus, la date du délibéré a été prorogée et le jour où les parties devraient connaître enfin leur sort reste encore à être déterminé.
Mis en délibéré pour le 26 septembre à la date du 12 septembre 2023, le verdict de ce procès n'avait pu être prononcé et chaque partie devait attendre la date du 10 octobre, pour être situé sur la question. Mais en ce jour, le verdict à une fois de plus été renvoyé, mais cette fois, aux calendes grecques. « Ce que nous savons c'est que la date du délibéré devrait être prorogée, mais les juges qui ont siégé ne nous ont pas communiqué la date du renvoi », a donné comme explication le président du tribunal de ce jour. Conclusion, les parties devraient prendre leur mal en patience et attendre qu'une date leur soit communiquée.
Note: ">LIRE AUSSI : Affaire CCI-BF vs Martin Sawadogo : "Les français défendent leurs intérêts et moi j'ai le devoir de défendre les intérêts des entreprises burkinabè" le prevenu
En rappel, Martin Sawadogo est poursuivi pour des faits de diffamation et d'injures publiques contre les dirigeants de l'institution étatique qu'est la CCI-BF. A l'audience du mardi 12 septembre 2023, les parties avaient été entendues par le tribunal et l'accusé soutenait entre autres que la CCI-BF était « un monstre au service des intérêts français ». Des propos que l'institution assistée par Me Yves Somda a déplorés, rejetant en bloc les preuves avancées par Martin Sawadogo et soulignant qu'elles étaient non-fondées.
Note: ">LIRE AUSSI : Procès CCI-BF vs Martin Sawadogo : Le verdict renvoyé au 10 octobre
Notons par ailleurs qu'à cette date, l'audience avait débuté dans l'après-midi pour prendre fin carrément dans la soirée, un peu après 18h. Il fallait coûte que coûte épuiser le dossier le même jour car le tribunal était tenu par la prescription et passé cette date, l'affaire serait définitivement rangée dans les tiroirs. Soulignons aussi que toujours avant cette date (c'est à dire le 12 septembre), l'affaire avait connu trois renvois. Et le délibéré lui, est à son deuxième renvoi.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Au cours du mois de septembre 2023, la Police nationale a mené diverses actions de sécurisation du territoire.
On note que les Groupements des unités mobiles d'intervention (GUMI) sont intervenus dans les régions du Centre-nord, du Centre-est, de l'Est, de la Boucle du Mouhoun.
En outre, en collaboration avec les autres forces combattantes, la police a mené plus de 300 patrouilles, 18 missions de reconnaissance offensive, onze missions d'escorte et de ravitaillement dans les zones sous emprise des terroristes et une vingtaine de missions de ratissage.
Ci-dessous l'intégralité du point.
Le chef de la Police de la MONUSCO, général Mody Berethe, a réitéré, lundi 9 octobre à Beni(Nord-Kivu) le soutien de la mission onusienne à la Police nationale congolaise( PNC).
L’officier onusien a réaffirmé cet engagement lors d’une visite de travail de 48 heures à Beni.
La 5e édition du Salon des activités minières d'Afrique de l'Ouest (SAMAO) a refermé ses portes le 30 septembre dernier. Pendant 3 jours, à Ouaga 2000, des centaines d'acteurs du secteur minier venus d'Afrique et d'ailleurs ont rivalisé dans l'exposition de leur savoir-faire dans le domaine. De multiples prix ont été décernés par les organisateurs qui ont travaillé sous la supervision du ministère burkinabè de l'Energie des Mines et Carrières.
Parmi les grands lauréats, figure Jody Prema Company BF SARL. Elle a remporté le premier prix dans la catégorie fournisseur de biens et services miniers. Focus sur cette jeune société dont le professionnalisme lui a valu cette grande distinction :
Jody Prema Company BF est une SARL de droit burkinabè créé en 2020 et enregistrée sous le RCCM BF OUA 2020B9973. Les domaines d'activité de la société portent essentiellement sur :
La fourniture des produits chimiques pour le traitement des minerais ;
Des réactifs pour les laboratoires ;
Le traitement des eaux (usées & potables) ;
L'installation et le service après-vente d'unités de production d'oxygène industrielle et médicale ;
La signalétique à Energie renouvelable ;
L'éclairage public et industrielle ;
La fourniture de pièces de rechange et d'équipements miniers ;
La vente d'absorbants de matières grasses et de produits chimiques ;
L'offre de services de transport et logistique.
La société est aujourd'hui implantée au Burkina et au Ghana avec des distributeurs au Mali, Niger, Côte d'Ivoire, Sénégal et en RDC. Elle emploie plus d'une dizaine de travailleurs permanents et de non permanents pour des tâches occasionnelles.
Jody Prema Company BF est une entreprise citoyenne et responsable qui promeut de jeunes talents issus des centres de formation et sans expérience avec pour leitmotiv la lutte contre le chômage des jeunes, tout le contraire de plusieurs entreprises qui recrutent sur la base de grandes expériences.
Parmi les nombreux partenaires de Jody Prema on compte des groupes de renommée internationale comme ChemQuest, Rikair, Brentwood Engineering, ACT ICT, Trubrand et Malollan International. La direction générale avec à sa tête, le Manager Principal, Poda DABIRE, travaille au développement des portefeuilles clients et partenaires et la 5e édition du SAMAO était une belle opportunité.
Ainsi, pour une première participation à ce salon, ce fut une grande réussite. En effet, le stand de Jody Prema a reçu beaucoup de visiteurs à cette occasion. De nouvelles relations ont ainsi été tissées, des adresses échangées et des rendez-vous pris pour l'avenir.
Le prix de meilleur stand couronne les efforts de visibilité de cette jeune société. Il est aussi un indicateur de performance sur le plan du développement progressif de Jody Prema Company BF en respectant ses responsabilités sociales et environnentales. Dans un domaine d'activités à fort impact sur la nature comme les mines, c'est un label de sérieux. Ce premier prix est également un avantage concurrentiel sur les autres entreprises de biens et services dans les secteurs miniers et médicaux que nous côtoyons dans les pays où la société est présente. Bref, cette distinction sera, par la grâce de Dieu, un plus pour le rayonnement de Jody Prema Company BF.
Contact Jody Prema Company BF :
Tel : 25 41 50 30 /31 - Courriel : info@jodypremaltd.com
W. Harold Alex Kaboré
Vicka Kavungu Saka Kindulu, un opérateur sportif résidant dans la ville de Kolwezi (Lualaba) a annoncé, ce mardi 10 octobre, sa candidature à la présidence de la Fédération congolaise de football (FECOFA).
Il affirme avoir une expérience de gestion sportive de plus de 20 ans. Il est vice-président de Sporting Club Mont-Sion, une équipe de la Ligue 2. Ce candidat déclaré est aussi conseiller et donateur de GEXKOL, une autre équipe de Kolwezi.
Sous la présidence du Ministre de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement, Mr. Roger Baro, le 10 octobre 2023 au Gouvernorat de Kaya (Centre-Nord) plus de 100 tonnes de vivres composées de riz, de sorgho et de niébé et 6700 litres d'huile ont été offerts aux Personnes Déplacées Internes (PDI) et à leurs hôtes. Le projet “ Renforcer la résilience sur l'axe Kaya-Dori” dont il est question est mis en œuvre par l'Institut Mondial pour la croissance verte (GGGI), les partenaires nationaux tels que Actions pour la Promotion des initiatives locales (APIL) et l'Alliance Technique d'Assistance au Développement (ATAD) avec l'appui des services techniques Etatique ou gouvernementaux. Cinq (5) villages du Centre-Nord sont bénéficiaires pour cette phase du projet.
Selon le Conseil National de Secours d'Urgence et de Réhabilitation (CONASUR), le besoin le plus urgent des déplacés internes est la satisfaction des besoins immédiats de base. En effet, les besoins alimentaires sont plus accentués en temps de soudure. Les acteurs du projet dont l'approche est basée sur le quadruple Nexus : Humanitaire – Développement - Consolidation de la paix et croissance verte dans sa mise en œuvre décident de soulager le fardeau de la satisfaction des besoins alimentaires des bénéficiaires par une assistance alimentaire apportée aux Personnes Déplacées Internes, vulnérables et les populations hôtes.
Pour cette première phase, ce sont au total 101 tonnes de vivres composées de : Riz : 58,5 tonnes / Niébé : 25,5 tonnes /Sorgho : 18 tonnes / Huile végétale : 6750 litres / sel : 1125 kg qui sont offerts. Ce projet ne vise pas uniquement à répondre au besoin urgent sur le plan alimentaire, mais à investir dans les secteurs Agro-sylvo-pastoraux, halieutique, les métiers porteurs, à apporter des solutions de cuissons propres, des techniques de reverdissement et de protection de l'environnement efficaces et adaptées aux réalités des PDI et leurs hôtes.
Le but est de faciliter l'acquisition de connaissances nécessaire pour un retour dans les villages d'origines avec tous les paquets technologiques et matériels adéquats pour assurer une croissance durable et un épanouissement des populations.
Le ministre de l'Environnement présent à cette cérémonie n'a pas manqué de féliciter l'initiative du projet “ Renforcer la résilience sur l'axe Kaya-Dori” dont l'approche permettra d'avoir des données pour une mise à échelle de la stratégie de retour volontaire des PDI dans leur village après la crise sécuritaire. Dans son propos, il affirma également : "Je me réjouis donc que ce projet au-delà de son caractère humanitaire englobe dans sa mise en œuvre, des activités d'agriculture intelligente face au climat, d'élevage, de production sylvicole et d'entreprenariat vert.
L'autonomisation économique des femmes et des jeunes déplacées internes pour leur auto-emploi sera promue. Cela, à travers des activités génératrices de revenus, la création de microentreprises, l'installation de fermes agro-sylvo-pastorales. Cette approche multisectorielle permettra aux communautés de combattre l'insécurité alimentaire mais aussi de résorber le chômage des jeunes et des femmes qui sont souvent en proie à l'extrémiste violent par manque d'emplois. "
Les bénéficiaires des dons ont également exprimé leur joie pour les vivres offerts. Ce projet va au-delà du soutien alimentaire en leur montrant la voie vers un avenir meilleur par le soutien technique, technologique et environnemental dont ils ont besoin pour une croissance verte durable.
À propos de GGGI
Basé à Séoul, GGGI est une organisation intergouvernementale qui se consacre au soutien et à la promotion d'une croissance économique forte, inclusive et durable dans les pays en développement et les économies émergentes. De plus amples informations sur les événements, les projets et les publications du GGGI sont disponibles sur www.gggi.org .
À propos de KOICA
L'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) a été créée en 1991 par le ministère des Affaires étrangères de la Corée du Sud en tant qu'organisation gouvernementale pour l'aide publique au développement (APD). Elle a pour mission d'améliorer l'efficacité des programmes d'aide de la Corée du Sud en faveur des pays en développement en mettant en œuvre les programmes d'aide et de coopération technique du gouvernement.
Correspondance particulière