Dans une note en date du 10 octobre 2023, le gouvernement nigérien a ordonné à la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies, Louise Aubin, de quitter le territoire dans un délai de 72h.
Cette décision fait suite, selon les autorités nigériennes, aux entraves qu'aurait subi la délégation nigérienne, contrariant sa participation à la 78e Assemblée générale de l'ONU.
Ce "sabotage" qui serait commandité par la France, s'est poursuivi à Vienne e Autriche, lors de la Conférence générale de l'AIEA et au 4e Congrès de l'Union postale universelle à Riyad en Arabie Saoudite.
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Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a appelé, mardi 10 octobre, les organes des presses à l’auto-régulation à l’interne de leurs émissions avant toute diffusion.
Son président, Christian Bosembe a lancé cet appel lors d’une conférence de presse sur la gestion des impacts des réseaux sociaux, tenue à Kinshasa.
Projeté pour être réalisé du 10 au 12 octobre 2023, à Ouagadougou, le colloque régional sur le bilan et les perspectives de la Politique agricole de l'UEMOA, 20 ans après son adoption, a effectivement débuté ce mardi, sous la présidence du ministre de l'agriculture représenté par son conseiller technique, Boukary Savadogo. Cette initiative émane de la Commission de l'UEMOA à travers son département de l'Agriculture, des ressources en eau et de l'environnement. Elle fait suite à une série de concertations nationale et régionale initiée depuis quelques semaines. Les conclusions permettront de parvenir à une nouvelle politique agricole au sein de l'union.
Le secteur agricole est l'un des moteurs de l'économie des pays de l'espace Uemoa. Au cours de la décennie passée, il a contribué en moyenne pour 30% au PIB régional et a engendré autour de 20% des échanges commerciaux. Il procure près de 60% des recettes d'exportation et approvisionnement en matières premières les autres secteurs de l'économie notamment l'industrie et l'artisanat. Selon les pays, il occupe entre 60 à 85% de la population active. Paradoxalement, ce secteur reste confronté à d'énormes difficultés ; parmi lesquelles l'absence d'un cadre attractif pour l'investissement agricole privé, la faible structuration des filières agricoles et la faible productivité des filières prioritaires sur toute la chaîne de valeurs et peine à assurer une production satisfaisante.
En réponse aux enjeux du développement du secteur agricole, la conférence des chefs d'Etats et de gouvernements de l'UEMOA a adopté en décembre 2001 par acte additionnel, la Politique agricole de l'union (PAU). Objectif : contribuer à relever trois défis principaux à savoir : nourrir la population de l'union en pleine croissance et de plus en plus urbaine ; accroître la production agricole de façon durable par l'intensification, réduire la pauvreté en milieu rural en améliorant le revenu et le statut des agriculteurs. La coordination de la mise en œuvre est assurée par le Département de l'agriculture, des ressources en eau et de l'environnement (DAREN).
Après deux décennies de conduite de cette politique, le temps est venu d'en faire le bilan des avancées, d'analyser les grandes contraintes rencontrées, de tirer les enseignements et de se projeter sur les années à venir. Tel est l'objectif du présent colloque régional de 72 heures. Au regard de l'importance de cette activité, le représentant du président de la Commission de l'UEMOA, Commissaire Mamadu Serifo Jaquité, a encouragé les participants à ne ménager aucun effort, pour définir les actions stratégiques et opérationnelles à mettre en place pour s'assurer que les politiques agricoles de l'union garantissent une véritable souveraineté alimentaire et nutritionnelle.
De son côté, le chargé du DAREN, le commissaire Nubukpo Kako, a rappelé le contexte des deux décennies de mise en œuvre de la PAU. Selon lui, elles ont été marquées par une forte croissance démographique, des chocs exogènes et endogènes multiples et la redéfinition des organisations supranationales. Ce contexte, à en croire M. Kako, impacte la vie économique et principalement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, avec des épisodes de crises dans certains des Etats membres. En outre, les effets combinés du changement climatique, des conflits et des imperfections du marché ont fragilisé le tissu productif du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique et la capacité de résilience des populations. Mais ce n'est pas tout. L'UEMOA enregistre au fil des années un nombre croissant des personnes qui ont besoin d'une assistance alimentaire à certaines périodes de l'année en dépit des instruments de politique déployés pour opérationnaliser la PAU.
Au regard de ce qui précède, « le secteur agricole et rural en général mérite que cet exercice d'actualisation puisse être fait dans le sens de changement de paradigme. Nous voulons aller vers la souveraineté agricole et alimentaire. Cette succession de paradigmes, l'autosuffisance puis la sécurité et maintenant la souveraineté alimentaire et agricole, nécessitent la pleine participation des Etats, des organisations, des producteurs, du secteur privé mais aussi des partenaires techniques et financiers à côté des instances sous-régionale et régionale », soutient-il. Au cours de ces trois jours, trois grands défis structureront les travaux de ce colloque régional. « D'abord, le défi du référentiel technique. Comment l'enrichir ? Comment accroître la production pas seulement par l'extension des surfaces mais par l'accroissement de l'intensification. Cela suppose tout le travail de recherche sur les variétés, de suivi des itinéraires techniques, la question de la maîtrise de l'eau. A côté de ce travail d'enrichissement technique se posera un deuxième défi qui est le défi de l'institutionnel. Comment promouvoir les arrangements institutionnels, l'accès aux crédits, à l'assurance, les magasins post-récoltes, les écoles, les dispensaires, les pistes rurales. Et enfin, le troisième défi, la cohérence des politiques publiques. Ces trois défis permettront de façon rigoureuse et objective de tracer les lignes pour une relecture de la PAU. Nous devons, si tout se passe bien, aboutir à une nouvelle PAU », a, pour terminer, indiqué le chargé du DAREN.
Au plan national, l'évaluation des techniciens et acteurs du secteur agricole a relevé des résultats encourageants aussi bien au niveau des productions agricoles, des échanges extérieurs agricoles, de la réduction de la pauvreté rurale, que des réformes publiques agricoles. Malgré tout, la situation alimentaire et nutritionnelle des populations reste préoccupante. Les dernières informations font état de plus de 3 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire pendant la période de soudure.
Selon le représentant du ministre de l'agriculture, Boukary Savadogo, les principales causes de cette situation sont liées aux facteurs conjoncturels sécuritaires et sanitaires que connaît la région, mais aussi structurels. Pour pallier à cette situation, les acteurs nationaux ont retenu de façon consensuelle les défis suivants : augmenter durablement la productivité et les productions des systèmes agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, réduire structurellement la dépendance extérieure du pays sur des produits alimentaires de grande consommation et assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations burkinabè dans un contexte de croissance démographique et d'urbanisation galopantes. Le gouvernement a déjà pris le train en marche avec l'initiative présidentielle « un enfant, un repas », le plan de réponse à l'insécurité alimentaire au profit des personnes vulnérables et l'adoption en août dernier d'un plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire et la création d'emplois décents dans le secteur agro-sylvo-pastoral, baptisé « offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025 ».
Cette offensive porte des ambitions affichées de réaliser l'autosuffisance en riz et maïs à cet horizon, avec la relance véritable des filières avicole, piscicole, lait et bétail-viande dans la perspective de création d'emplois décents au profit des acteurs. Pour y arriver, les autorités burkinabè sont engagées sur des réformes volontaristes dont les principales sont la mise en place d'un fonds unique, Fonds de développement agropastoral destiné au financement du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique ; l'élargissement du champ de l'assurance agropastorale aux produits stratégiques retenus dans le cadre de l'offensive ; la facilitation de l'accès des coopératives agricoles aux achats institutionnels de vivres par un mécanisme d'agriculture contractuelle.
« Je me réjouis déjà de l'engagement politique fort exprimé par les autorités et qui va se matérialiser notamment par des mobilisations financières domestiques et publiques conséquentes, signe de notre leadership souverain sur ces questions essentielles de la nation », dira le conseiller technique. En marge de la cérémonie d'ouverture, l'envoyé spécial de l'Union africaine pour les systèmes alimentaires, Dr Ibrahim Mayaki, a intervenu sur la thématique « les enjeux et défis du développement agricole en Afrique ».
Pour permettre à l'Afrique de réaliser pleinement son potentiel, il a insisté sur les ressources budgétaires affectées au secteur agricole qui, du reste, a une dimension multisectorielle. « Il n'est pas normal qu'une économie agricole qui contribue à 40% ou 50% du PIB n'ait en termes d'allocation de ressources que 3 ou 4% du budget. Si cela continue ainsi, nous allons créer des tensions qui seront très difficiles à résoudre », prévient-il. En amont à ce colloque, il a été organisé des concertations nationales et régionales afin d'offrir suffisamment d'espace de discussion à l'ensemble des acteurs autour du thème central du colloque.
Aïssata Laure G. Sidibé
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L'Union nationale des mini-laiteries et producteurs de lait local du Burkina (UMLPB) a animé le mardi 10 octobre 2023, une conférence de presse sur la certification du gapal et de deux yaourts de la laiterie Café Rio.
Trois produits de la laiterie Café Rio sont désormais certifiés NBF (Normes Burkina Faso). Il s'agit du gapal, du yaourt nature sucré et du yaourt vanille, tous produits à base de lait local.
Cette certification de produit laitier est une première au Burkina. En effet, jusqu'à ce jour, aucun produit laitier n'avait obtenu une certification au Burkina Faso comme l'indique Adama Ibrahim Diallo, président de l'UMLPB. « Nous avons une fois participé à un atelier où nous avons vu égrener les produits certifiés au Burkina, mais il n'y avait pas de produit laitier dedans. C'est en ce moment que nous avons pris la décision d'aller vers la certification de l'ensemble non seulement des produits laitiers, mais aussi des laiteries membres de l'UMPLB. Aujourd'hui nous sommes 99 mini laiteries, c'est la première laiterie qui a été certifiée ».
La certification du gapal et yaourts de la laiterie Café Rio est donc un moment exceptionnel dans l'histoire de la filière lait local au Burkina Faso.
Cette certification remarquable est le fruit de l'engagement de l'UMLPB envers la qualité, le dévouement envers le progrès et la persévérance dans l'amélioration continue.
A ce titre, Adama Ibrahim Diallo a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers leurs partenaires dévoués, en particulier Oxfam Burkina, pour leur soutien continu dans la réalisation de ce projet. « Le ministère en charge des ressources animales, le Conseil régional des Hauts-Bassins et tous les acteurs de la filière lait des Hauts-Bassins méritent également nos remerciements chaleureux pour leur collaboration précieuse et leur engagement constant envers notre filière lait ».
Il a également félicité la laiterie Café Rio, et particulièrement la promotrice et heureuse bénéficiaire Azara Toé, pour son dévouement et son excellence car son engagement envers la qualité est un exemple inspirant pour eux tous, membres de l'UMPLB.
Il a par ailleurs encouragé, les Burkinabè à découvrir ces produits exceptionnels et à les consommer sans modération car le lait produit localement est meilleur que le lait importé. « Les produits laitiers locaux de qualité sont non seulement délicieux mais aussi essentiels pour notre santé. Ils fournissent des éléments nutritifs vitaux tels que le calcium, les protéines et les vitamines, contribuant ainsi à renforcer nos os, à améliorer notre système immunitaire et à favoriser notre bien-être général » a-t-il souligné.
Pour Azara Toé/Toé, promotrice de la laiterie Café Rio c'est un sentiment de joie qui l'anime avec cette certification, fruit d'un travail de longue haleine de plusieurs années. « Depuis que j'ai commencé (en 2004), j'ai toujours voulu faire de la qualité pour aboutir aujourd'hui à cette certification. Je souhaite que cette certification puisse nous aider à pouvoir multiplier le nombre de clients par 20, par 100 et aussi doubler notre chiffre d'affaires. Avec cette certification, les clients me feront beaucoup plus confiance parce qu'avec la certification NBF, tout le monde sait que ce sont des produits de qualité. Donc logiquement, ça doit nous permettre de mieux vendre et de faire mieux connaître nos produits ».
Les autres produits de la laiterie Café Rio à base de lait local sont l'aromatisé à la noix de coco, à la banane, des fruités à la mangue, l'ananas, la pomme et le citron.
Selon Guillaume Sanou, chargé de la coordination du programme de coopération volontaire à OXFAM, l'UMLPB est un partenaire depuis 2009, auquel ils ont apporté un appui qui a permis aujourd'hui à l'aboutissement de certification du gapal et de deux autres produits de la laiterie Café Rio.
Créée en 2007, l'UMPLB est un réseau de 4000 producteurs et 99 laiteries à travers le Burkina avec à ses côtés, un ensemble de partenaires engagés à apporter des changements positifs à travers la promotion et la valorisation de la filière lait local.
L'UMPLB et ses membres sont engagés quotidiennement à fournir des produits laitiers de qualité supérieure aux concitoyens, maintenir des normes élevées, assurer la sécurité alimentaire et à promouvoir la santé à travers leurs produits.
Haoua Touré
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Nestlé Burkina a procédé à une remise de récompenses aux meilleurs élèves de dix établissements scolaires de Ouagadougou. La cérémonie s'est tenue le mardi 10 octobre 2023 en présence du ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
Célébrer l'excellence et promouvoir la qualité de l'éducation au Burkina Faso, c'est la vision de Nestlé Burkina en accompagnant les élèves. C'est dans cette dynamique que la société a récompensé les premiers de classe de dix établissements de différents arrondissements de Ouagadougou. Ces derniers ont reçu des bourses scolaires, des vélos, des gadgets et des kits de goûter.
En dehors de la soixantaine de bourses et de lots offerts dans les écoles partenaires de Nestlé au cours de cette cérémonie, ce sont 50 millions de FCFA en bourses et fournitures que NIDO a offerts aux parents. Il s'agit de 35 bourses d'une valeur allant de 25 000 FCFA à 100 000 FCFA, de 20 vélos, de 1 500 sacs à dos et de 3 000 sacs goûters.
Nestlé Burkina a réaffirmé sa ferme volonté d'accompagner le travail du ministère de l'Education nationale de manière synergique. « L'enfance est une étape de la vie, chère à tous, car les enfants symbolisent l'espoir et l'avenir. C'est pourquoi nous sommes partenaires de l'éducation au Burkina Faso et nous déployons différents projets pour faciliter l'accès à une meilleure éducation, promouvoir la bonne nutrition et le respect de l'environnement. Nous sommes contents de voir que nous contribuons à rendre heureux de nombreux enfants et parents, chaque année », a exprimé Sidiki Diawara, directeur général de Nestlé.
Ce fut l'occasion pour Nestlé Burkina de faire visiter de sensibiliser les enfants à la bonne nutrition dans le cadre de son projet "Jardin scolaire". Ce projet encourage la bonne nutrition des enfants et la promotion du respect de l'environnement dans les écoles. Le ministre de l'éducation, André Joseph Ouédraogo, a salué ce partenariat entre Nestlé et son département, qui dure depuis bientôt dix ans. « Une des actions fortes de Nestlé, c'est la promotion des jardins scolaires. Donc le fait que l'on puisse initier les enfants à l'entretien des jardins scolaires est une bonne chose », a-t-il ajouté.
La cérémonie a eu lieu à l'école primaire publique Dagnongo C, située dans l'arrondissement 11 de la commune de Ouagadougou. Créée en 2014 cette école accueille pour cette année académique 2023/2024, 464 apprenants dont 242 filles et 222 garçons.
Farida Thiombiano
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Des tirs nourris d’armes à feu ont semé la panique, mardi 10 octobre, au quartier Majengo dans la ville de Goma (Nord-Kivu). Un incident impliquant des hommes armés serait à la base de ces coups de feu. Cependant les circonstances de ces faits restent controversées.
Les coups de feu qui ont accompagné cet incident, autour de 19 heures locales mardi soir, ont semé la panique dans ce quartier du nord de la ville de Goma.
Le Programme alimentaire mondiale (PAM) a dénoncé, mardi 10 octobre, la commercialisation de l’aide alimentaire destinée aux personnes vulnérables, au Nord-Kivu.
Le facilitateur du processus de Nairobi, Uhuru Kenyatta a appelé, mardi 10 octobre, à la cessation des combats armés dans l’Est de la RDC pour y faciliter l’accès des humanitaires.
L’ancien président kenyan a lancé cet appel dans un communiqué dont une copie est parvenue le même mardi à Radio Okapi.
Uhuru Kenyatta estime que la poursuite des combats ne donne pas la chance à une solution non militaire au problème à travers le processus de paix de Nairobi dirigé par l’EAC.
Les Léopards de la RDC séjournent, depuis lundi 9 octobre, à Murcia (Espagne) sans leur portier Siadi Baggio et milieu offensif Fiston Mayele.
Selon des sources proches de la FECOFA, ces deux joueurs ainsi que quelques membres du staff technique de l'équipe nationale attendent encore leurs visas de l'Espagne à Kinshasa.
Les mêmes sources rapportent que 24 joueurs sur les 26 convoqués prennent déjà part à ce stage espagnol.
Enseignant à l’Université de Liège (Belgique), le politologue Bob Kabamba a désapprouvé, lundi 9 octobre, la publication de la liste définitive de la présidentielle à la veille de la campagne électorale.
Il l’a exprimé lors de l’émission Dialogue entre Congolais de Radio Okapi.
Pour Bob Kabamba, cette option risque de favoriser le candidat au pouvoir qui ne manquera pas de moyens pour battre campagne.
La localité Badiamane, située à 120 km au nord de Kisangani dans le territoire de Banalia(Tshopo) est vidée de sa population depuis samedi dernier. Les villageois ont pris fuite après avoir tué trois voyageurs qu’ils tenaient pour les meurtriers d’un jeune homme du village.
Cette information a été rapportée mardi 10 octobre à Radio Okapi par la société civile de Banalia.
Quinze détenus de la prison de Lubero centre, chef-lieu du territoire de Lubero (Nord-Kivu) sont toujours en cavale, depuis leur évasion, lundi 9 octobre, de cette maison carcérale. Selon des sources sécuritaires, certains évadés sont des condamnés pour des infractions graves. L’administrateur du territoire de Lubero a annoncé, ce mercredi, l’arrestation de deux policiers qui étaient commis à la garde de la prison.
L’évasion est intervenue lundi aux environs de trois heures du matin.
A la veille de la célébration de la journée internationale de la jeune fille, Save the Children a organisé une conférence de presse internationale. C'était ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette conférence vise à faire le point de la situation mondiale des jeunes filles en 2023. Mais aussi à attirer l'attention des décideurs sur la nécessité de prendre des décisions urgentes pour le respect des droits de la jeune fille.
La conférence est placée sous le thème « Intersections des droits des filles et de la crise climatique : Focus sur le mariage des enfants ». La rencontre était avec des journalistes burkinabè et des enfants leaders du Burkina, du Mali, du Nigeria et du Sénégal. Les enfants leaders des autres pays ont suivi la rencontre par visioconférence.
Les enfants leaders sont des jeunes filles qui luttent dans leurs pays respectifs contre le mariage précoce et la promotion des droits de la jeune fille.
« Actuellement, on estime que 29,9 millions d'adolescentes vivent dans les 10 principaux pays à haut risque climatique, des endroits qui présentent les risques les plus élevés qu'une fille soit mariée alors qu'elle est encore enfant et qu'elle subisse des catastrophes climatiques qui changent le cours de sa vie. Ce chiffre devrait passer à 39,9 millions d'ici à 2050 », a indiqué la conseillère technique genre de Save the Children, Sylvie Zoundi.
Selon la conseillère technique genre de Save the Children, le Burkina Faso fait partie des dix premiers pays où les jeunes filles subissent le mariage précoce.
« Au niveau du Burkina Faso, les statistiques restent les mêmes depuis près de dix ans. Les chiffres officiels nous donnent 52% des filles qui se marient avant l'âge de 18 ans. Tous les pays, y compris le Burkina Faso, ont ratifié la convention internationale pour les droits de l'enfant pour dire que l'enfant c'est cette personne qui est âgé de moins de 18 ans », a informé la responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et centrale, Valérie Sorgho.
Pour elle, les conséquences des mariages précoces sont néfastes pour les jeunes filles. Car dit-elle, « parce qu'elles doivent quitter l'école pour s'occuper de leur famille. En termes de santé, elles doivent faire des enfants très tôt avec des risques de complications obstétricales. Psychologiquement, elles ne sont pas prêtes à s'occuper d'une famille alors qu'on leur demande de se surpasser ».
Selon madame Sorgho, les changements climatiques favorisent le mariage précoce des jeunes filles. Par conséquent, elle appelle les gouvernements des dix pays les plus touchés par le mariage précoce des jeunes filles, dont le Burkina Faso, à mettre en place et en œuvre des plans nationaux avec des budgets conséquents pour mettre fin au mariage des enfants.
« Dans notre rapport, nous avons découvert que seulement 2% des plans nationaux d'adaptation au changement climatique des pays prennent en compte les questions genres. Et seulement 4% des financements sont ouverts aux questions genres », a fait savoir la responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et centrale. Elle invite les autorités à prendre en compte les questions genres et les questions de la jeune fille dans tout ce qui est projet sur le changement climatique.
« Il faut que les stratégies nationales et les plans d'actions nationaux pour la fin des mariages des enfants soient mis en œuvre dans tous les pays touchés par le mariage des enfants. Parce que dans tous ces pays, il y a des plans d'actions nationaux et des stratégies nationales pour la fin des mariages des enfants qui malheureusement ne sont pas mis en œuvre », a-t-elle interpellé.
Edith Ouédraogo est une jeune fille qui, dès ses douze, ans a été donnée en mariage à un quinquagénaire. Elle vit encore aujourd'hui avec des traumatismes mais avec l'appui de bonnes volonté, la jeune fille a pu se relever et surtout continuer ses études. D'après elle, elle suit actuellement des cours de formation dans une école de santé. Et parallèlement, elle suit des cours à l'université. Avec le soutien de Save the Children, l'année dernière, Edith a écrit une chanson sur le mariage forcé avec l'une de ses amies, Clana, qui a également été victime du mariage forcé.
Rama Diallo
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AVIS D'APPEL A PROPOSITION PUBLIC N° 83449203
Sélection d'un bureau d'étude pour adapter le contenu du Cycle Financier des Agriculteurs (CFA), les images du module sur les techniques de transformation du Coton Textile locale en y intégrant les aspects de durabilité.
1. Contexte
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel d'offres pour la réalisation d'une étude
2. Objectifs de la mission
L'objectif global de l'activité est d'adapter le contenu du CFA, les images du module sur les techniques de transformation du Coton Textile locale en y intégrant les aspects de durabilité.
3. Participation
Le présent appel d'offre est ouvert aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.
4. Constitution du dossier de candidature
Dossier administratif :
Attestation de situation fiscale à jours
Attestation de situation cotisante à jours
Dossier technique :
• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;
Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.
Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
La soumission ;
Le devis estimatif.
5. Soumission des offres
Les offres devront être soumises en Français au plus tard le 22 octobre 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre offre DOIT être libellé comme suit :
« DAOP N°83449203_Bureau GIZ _ Sélection d'une agence de communication audiovisuelles pour la production de film »
Une offre doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.
Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83449203+ nom du dossier (offre administrative, technique ou financière). Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre offre dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
6. Evaluation des offres
La non-conformité peut entraîner le rejet de votre offre.
Évaluation de l'offre
L'offre technique sera évaluée sur la base de la grille d'évaluation technique des offres (voir annexe 2). Après l'évaluation technique finale, seules les offres de prix des soumissionnaires ayant obtenu au moins 50% des points pour l'offre technique seront ouvertes et évaluées. Les offres techniques inférieures à 50% des points seront considérées comme techniquement inacceptables.
L'offre technique a une pondération de 70%, l'offre de prix de 30% selon la formule suivante. :
Le résultat final découlera d'un classement général déterminant l'offre la plus économique qui est déterminée par l'offre ayant obtenu le plus grand nombre de points après addition de la note technique et financière selon la formule ci-dessus. Des négociations contractuelles seront engagées sur la base de ce classement général.
Date de décision d'attribution du contrat
L'évaluation des offres est prévue après la date de dépôt. L'attributaire du marché sera notifié une l'analyse terminée
Pour des raisons de procédure, aucune information sur le statut de l'évaluation ne sera donnée dans l'attente de la décision d'attribution du contrat et nous vous prions donc de vous abstenir de vous renseigner.
7. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 22 Octobre 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83449203_ Recrutement d'un Prestataire pour l'Adaptation du Module Cycle Financier des Agriculteurs à la Transformation locale du Coton
8. Conditions supplémentaires d'appel d'offres
Veuillez noter que votre participation à cet appel d'offres public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel d'offres.
Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel d'offres en cours entraînera la disqualification automatique de votre offre.
L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre offre.
La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel d'offres public en cours à tout moment.
Fait à Ouagadougou, le 11 Octobre 2023
Le Président de l'Université de Dédougou (UDDG) porte à la connaissance des candidat(e)s dont les dossiers de candidature ont été retenus pour le recrutement, d'un technicien supérieur de laboratoire (TSL) et d'un reprographe que l'administration des épreuves la phase écrite, de la phase pratique et/ou d'entretient se déroulera sur le site du campus de Dédougou selon le programme ci-après :
L'appel des candidats est fixé à 8 heures 30 minute pour toutes les phases de composition.
Par ailleurs, les listes de candidatures retenues pour l'administration des épreuves écrites est affichée à l'UDDG et est accessible sur sa page Facebook.
Pr Aboudramane GUIRO
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques
Ampliations :
MESRI
-DR/FPTPS
-DR/ANPE
-Diffusion/Radio Burkina
-Affiches
Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de l'ouverture des inscriptions pour la session de formation certifiante en ligne en Management des projets & programmes
Objectif
Il s'agit de former des professionnels à l'acquisition des connaissances nécessaires à la conception, à la planification, à la réalisation et au suivi-évaluation de Projets/Programmes de façon à acquérir une expertise dans le champ des projets de toutes nature. Ces certificats visent à offrir un package complet du processus de management des projets, allant de la conception à l'exécution en passant par la phase cruciale de mobilisation des financements.
Public cible.
Cadres dirigeants des organisations
Cadres de coordination des projets
Coordonnateurs de suivi-évaluation des projets et programmes
Chargés d'études
Consultants/ étudiants
Toute personne amenée à pratiquer dans le domaine et souhaitant acquérir de solides connaissances techniques
Contenu
Le volume horaire total du certificat est de 165 h de cours. Le certificat comprend 7 modules suivants :
Module Formateur
Management stratégique et opérationnel Pr. Lirassê AKOUWERABOU, Maître de conférences agrégé en Sciences de gestion, Enseignant chercheur à l'université Thomas SANKARA
Planification et Montage et gestion des projets
Dr. Issouf FOFANA Expert en Gestion de Projet Développement du Centre International d'Études, de Management et de Stratégie (CIEMS) en Côte d'Ivoire, Professeur associé à l'Université Senghor d'Alexandrie
Gestion comptable des projets/Programmes Sakko TIANABOU
Expert-comptable, associé gérant du cabinet CEFISCO,
Gestion financière de projets
Simon GNIMINOU
Expert en gestion financière et comptable, Coordonateur de projets/Programmes à l'OCADES
Système de suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage des projets/Programmes (MEAL)
Abdoulaye BIKIENGA
Expert-formateur en suivi évaluation/Responsable de suivi-évaluation à CRS
GAR et management d'équipe Dr. Omar SANGARÉ
Expert-Formateur en Management de projet, Enseignant au Canada
Audit et contrôle des projets/Programmes Jules Remi LEGMA
Expert-comptable inscrit à l'ONECCA, Expert formateur en gestion comptable et financière des projets/Programmes
Conditions d'accès & de validation
L'accès aux certificats est ouvert à tout candidat justifiant d'une expérience professionnelle ou ayant le niveau BAC le cas échéant. La validation du certificat est soumise à des conditions très strictes. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.
Calendrier de la formation
Le calendrier suivant :
Date limite d'inscription : le 30 octobre 2023
Début de la formation : 06 novembre 2023
Régime de la formation : En ligne
Période de la formation : cours en ligne du lundi au Vendredi de 18h et 21h 30 ;
Coût de la formation
Le coût de la formation est fixé à 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et 500 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles.
NB : Les frais de formation sont payables par tranche
Inscription
Pour vous inscrire, cliquez sur le lien
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9
Nous contacter
Info ligne : + 226 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
Email : cagei.int@gmail.com
Nos offres sur : www.lecagei.com
Le Directeur Général de la Société Nationale d'Aménagement des Terrains Urbains (SONATUR) informe le public de l'ouverture de la vente des parcelles du site SONATUR de Silmiougou en cours de viabilisation, situé dans l'arrondissement N°8 de la commune de Ouagadougou, du côté gauche de la Route Nationale N° 2 en partance pour Ouahigouya.
Aussi, il informe le public de la vente des parcelles retirées du site de Ziniaré suite au non-respect du délai de paiement par les souscripteurs.
Cette opération de vente concernera les parcelles à usage d'habitation et de commerce. Elle se fera par la méthode du « premier souscripteur » et ce, dans la limite du stock disponible.
Les souscriptions se feront uniquement en ligne à compter du mardi 17 octobre 2023 à partir de 09 heures GMT au vendredi 20 octobre 2023 à 12 heures GMT pour les deux (02) sites.
Chaque souscripteur ne pourra souscrire que pour une seule parcelle par usage et par site. Pour chaque parcelle souscrite, il devra payer des frais de souscription non remboursables de cinquante mille (50 000) FCFA.
Les souscriptions se feront sur la plateforme www.sonatur.bf en suivant la procédure décrite.
Les paiements devront être effectués après la souscription dans un délai de quatre (04) jours ouvrés sur les comptes SONATUR ouverts à Coris Bank International ou Ecobank conformément aux options choisies.
NB : tout paiement effectué sans une souscription préalable fera l'objet de remboursement avec une retenue de 10% sur le montant versé.
A l'issue du paiement, le souscripteur devra fournir à la SONATUR un dossier constitué des éléments suivants :
• le récépissé de souscription ;
• l'original du reçu de paiement à la banque ;
• trois (03) photocopies légalisées de la carte nationale d'identité ou du passeport en cours de validité pour les personnes physiques ou de l'acte de naissance (enfant mineur), des statuts et du RCCM pour les personnes morales ;
• un timbre fiscal de cinq cent (500) francs CFA.
Toutes les informations relatives aux parcelles et à leurs prix sont disponibles :
1. Au siège de la SONATUR sis 1525 Avenue Kwamé N'Krumah ;
2. A la Direction régionale de l'Ouest de la SONATUR à BOBO-DIOULASSO sise Bobo 2010 ;
3. Sur le site web de la SONATUR (www.sonatur.org).
Pour toute autre information, veuillez contacter le 25 30 17 73/74 ; 70 20 00 62 ;
77 00 13 49 ou le 20 97 01 41.
SONATUR, bâtir dans un cadre agréable !
Le Directeur Général
Boureima OUATTARA
Le Réseau International des Jeunes pour l'Échange et la Promotion Humaine (RIJEPH), la Jeunesse Apôtre de la Sainte Famille (JASAFA) en collaboration avec L'Association des Burkinabè de Lyon (ABL) et ILA'S ENTREPRISE
Organisent
l'« ARBRE À PALABRE » : Le RDV des Femmes, Hommes d'Affaires et Entrepreneurs Burkinabè en France
Le samedi 28 octobre 2023 de 18h00 à 22h00
au Théâtre des Célestins de Lyon, 5 rue Charles Dullin
Des experts partageront leurs expériences dans cet évènement :
M. Arouna DARGA, Entrepreneur, enseignant-chercheur, génie électrique et électronique à la Sorbonne Université ;
M. Grégoire OUEDRAOGO, Entrepreneur, Conducteur de train de fret expérimenté ;
Mme Alima COMPAORE, Entrepreneure commerçante internationale ;
Fr. Koudbi Emmanuel ZONGO, Doctorant en Philosophie, Fondateur d'associations (RIJEPH, JASAFA) et Entrepreneur (FIJA) ;
M. Amidou OUEDRAOGO, Entrepreneur, ingénieur, gestion administrative et commerciale ;
M. Arouna SORGHO, Entrepreneur, Consultant en Planning et Gestion.
Tu veux faire connaitre ton entreprise ; tu veux entreprendre ; tu veux investir ; tu veux construire le Faso. Ne rate pas ce Rendez-vous !
Infos et Contacts : +33 7 53 68 50 37 / WhatsApp : +33 6 44 76 44 17
www.rijeph-jasafa.net / Facebook et LinkedIn
Vous pouvez soutenir les activités de l'association RIJEPH et JASAFA avec vos contributions en contactant sur WhatsApp +33 7 53 68 50 37 / +33 6 44 76 44 17.
Il nous a été donné de constater, que des individus mal intentionnés, utilisent sans aucune autorisation, l'agrément de la société LEADDER BURKINA S.A., pour s'adonner à l'activité de promotion immobilière, et vendent à cet effet à des clients, des parcelles, dont les documents d'achat et les fiches d'attributions portent le nom de la société LEADDER Burkina.
C'est pourquoi, la société LEADDER BURKINA SA, porte à l'attention du public et à toutes les personnes qui auraient acquis une parcelle auprès de ces soi distantes société immobilière, que la société LEADDER BURKINA SA n'est mêlée ni de près, ni de loin à ces ventes illégales de parcelles.
Du reste, la seule et unique société du nom de LEADDER BURKINA, disposant à ce jour d'un agrément de promotion immobilière, est une société anonyme au capital social de 10.000.000 FCFA, immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier sous le numéro BF OUA M 2023 -01-00290, ayant son siège social à Ouagadougou, BURKINA FASO, secteur 16, parcelle 17, lot 11, section MI, représentée par son Directeur Général Monsieur Jean KABORE.
Pour toutes informations complémentaires, merci de nous contacter au numéro : 74.55.05.11 ou 70.75.48.18
Ou de contacter le représentant de la société à Bobo-Dioulasso le Pasteur SANKARA Abel : 76 63 76 22.