Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, en exil en Arabie saoudite depuis 2011, a été condamné par contumace à 10 ans de prison pour « abus de pouvoir », selon le porte-parole du parquet.
L’ex chef de l’Etats tunisien a été condamné dans de multiples affaires ces cinq dernières années, notamment pour corruption. Il a aussi été condamné à la prison à perpétuité pour la répression sanglante de manifestations lors de la révolution (338 morts).
Le tribunal de première instance de Tunis l’a condamné jeudi à une nouvelle peine de 10 ans de prison dans le cadre d’une affaire liée à une agence publicitaire, a affirmé le porte-parole du parquet, Kamel Barbouche. Il a été reconnu coupable d’avoir « usé de sa qualité afin de procurer des avantages injustifiés, causant un préjudice à l’administration », selon la même source, qui n’a pas fourni d’autres détails.
Le chef de l'Etat, Boni Yayi, a effectué hier ce vendredi le vol inaugural de mise en service de l'aéroport international de Tourou, dans la commune de Parakou, à bord d'un aéronef d'une compagnie aérienne sud-africaine.
Les travaux de construction de ce deuxième aéroport de classe internationale au Bénin après celui de Cotonou, avaient démarré en 2009, et ont coûté environ 65 milliards de FCFA, a précisé le ministre des Transports, Gustave Dépo Sonon.
Il a indiqué que l'Agence pour la sécurisation de la (...)
Au moins 19 pèlerins ont été tués et 22 autres blessés samedi dans un accident de la circulation survenu sur une route reliant les villes saintes saoudiennes de La Mecque et de Médine, selon des médias locaux. Selon l’enquête préliminaire, « le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule après s’être endormi au volant ». « Dix-neuf personnes sont mortes sur place, tandis que 22 autres ont été blessées à des degrés plus ou moins graves.
Ces pèlerins qui accomplissaient le petit pèlerinage (Omra) viennent tous du même pays », a indiqué le site d’informations local Sabq, sans préciser leur nationalité.
Selon un rapport publié l’année dernière par les autorités saoudiennes, au moins un accident de la route se produit chaque minute dans le royaume, faisant jusqu’à 7.000 morts et plus de 39.000 blessés par an.
François Hollande a justifié samedi 19 mars son choix de commémorer le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie pour rendre hommage aux victimes de ce conflit en expliquant que cette date ne marquait « pas encore la paix » mais « le début de la sortie de la guerre ».
« Le 19 mars 1962 ce n’était pas encore la paix, c’était le début de la sortie de la guerre, dont l’histoire nous apprend qu’elle est bien souvent la source de violence, ce qui fut tragiquement le cas en Algérie avec des représailles, des vengeances, des attentats, des massacres », a déclaré le président de la République, alors que sa décision de commémorer le 19 mars a suscité une vive polémique.
L’initiative présidentielle a notamment été contestée par de nombreuses associations d’anciens combattants et de pieds-noirs pour qui le 19 mars marque non pas la fin du conflit algérien mais le début de l’exil et du massacre de civils et des harkis, Algériens anciens supplétifs de l’armée française.
« Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé »
Mais pour François Hollande, même « s’il y a une plaie qui ne s’est jamais vraiment refermée », il s’agit aujourd’hui de « convoquer l’histoire, non pas pour nous diviser mais pour nous réunir ». « Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé, faire la paix des mémoires c’est regarder vers l’avenir. C’est ce message d’unité et de paix, de rassemblement aussi que j’entendais aujourd’hui en ce 19 mars délivrer devant vous », a lancé François Hollande devant le mémorial aux victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Une réponse aux critiques venues également de la droite et du Front national contre son initiative. Choisir le 19 mars, « c’est en quelque sorte, adopter le point de vue des uns contre les autres (…) C’est considérer qu’il y a désormais un bon et un mauvais côté de l’Histoire et que la France était du mauvais côté », a ainsi dénoncé vendredi l’ex-président Nicolas Sarkozy, patron du parti Les Républicains.
La Flotte de la compagnie d’Air Algérie sera dotée de 8 nouveaux avions, dont deux de fret, avant fin 2016, a fait savoir le président directeur général de cette compagnie, Mohamed Abdou Bouderbala.
Dans une déclaration à la presse en marge de l’installation de l’Observatoire national du service public (ONSP), M. Bouderbala a indiqué que « l’unité de fret d’Air Algérie sera dotée de deux nouveaux avions avant fin 2016 en vue de renforcer la dynamique d’exportation du produit national, y compris les produits agricoles ».
Précisant que l’unité de fret dispose d’un seul avion qui ne répond pas aux besoins de ce marché, M. Bouderie a indiqué que la compagnie « signera des conventions avec des opérateurs économiques une fois ces deux nouveau appareils réceptionnés ».
Un détachement de l’Armée Nationale Populaire à El-Oued (4ème Région Militaire) a récupéré, suite à une opération de reconnaissance menée aujourd’hui 19 mars, une mitrailleuse 14.5, et une quantité de munitions de calibre 14.5mm estimée à 167 balles, indique dans un communiqué le ministère de la Défense nationale.
Il convient de préciser qu’El-Oued est une wilaya située au Sud-Est de l’Algérie, frontalière avec la Tunisie et la Libye.
Quatre terroristes ont été abattus et trois autres ont été blessés et arrêtés aujourd’hui, samedi 19 mars, lors d’une opération menée par l’Armée nationale populaire à 40 kilomètres de la base gazière de Krechba, a appris Ennahar de source sécuritaire.
Deux terroristes d’AQMI ont, faut-il le rappeler, lancé hier deux obus de fabrication artisanale sur la base gazière exploitée par Sonatrach, BP et Statoil sans causer de dégâts.
Le bilan des opérations de financement réalisées au titre de l’exercice 2015 par l’Ansej (Agence nationale de l’emploi des jeunes) est jugé positif, eu égard au nombre de projets avalisés et d’emplois générés.
Les projets retenus revêtent un caractère qualitatif, comme le montrent les chiffres des quatre dernières années, où le volume des dossiers agréés a suivi une tendance baissière. L’explication de Korichi Sofiane, directeur de l’antenne locale de l’Ansej, dans un point de presse, mercredi, est dans la saturation de certains créneaux, dont le transport. En effet, le nombre de projets financés est passé de 1004 à 304 de 2012 à 2015, conséquence de la nouvelle politique de financement orientée vers l’encouragement des sortants de l’université et de la formation professionnelle.
Dans cet ordre, il a été mené une opération pilote pour le financement de 450 micro-entreprises au profit des seuls diplômés de la formation professionnelle dans les métiers de la plomberie, de l’industrie de la chaussure, des peaux et cuirs, dira M. Korichi. Le financement des projets dans l’agriculture a fait l’objet de réunions de coordination avec la direction des services agricoles pour le financement de 600 projets répartis à travers les activités de fabrication de ruches, de collecte de lait, de fabrication de serres, etc.
Interrogé sur les défauts de remboursement des crédits, le directeur de l’Ansej déclarera que le taux de recouvrement a atteint 82% et que le reste a fait l’objet de rééchelonnement pour certains et d’action en justice pour d’autres. La réussite de certaines entreprises lancées dans le cadre de l’Ansej a été telle que pas moins de 350 micro-entreprises ont demandé des extensions de leurs projets dans le cadre du Calpiref. Et que désormais, il sera donné un intérêt particulier aux projets innovants afin de permettre aux jeunes porteurs d’idées de pouvoir lancer leurs propres start-up, dira encore le directeur de l’Ansej.
Il mena l’embuscade du 18 mai 1956, tendue à un convoi de l’armée coloniale, où les éléments de l’ALN ont éliminé 23 soldats de l’armée coloniale, dont deux officiers.
La ville de Aïn Beïda a commémoré, mercredi, le 57e anniversaire de la mort du chahid colonel Saidi Djemoui, dit “le Tigre de Palestro”, en présence des autorités civiles et militaires, de la famille révolutionnaire, de membres de sa famille et de citoyens.
Organisée par l’association qui porte le nom du chahid, pour la culture et l’histoire, cette commémoration a été marquée par la présence des compagnons du chahid, les officiers de l’ALN, El Hadj Mohamed Abdelmoula (Casbah- zone autonome d’Alger) et Mostepha Leblidi, membre du commando Ali-Khodja, ainsi que du président de l’association du 8 Mai 1945 (invité d’honneur) et du journaliste Mostapha Aït Mouhoub.
Né le 26 novembre 1931 à Aïn Beïda, le chahid a rejoint les rangs de l’ALN-FLN en 1955 après son évasion suite à l’affaire de l’insurrection de soldats français à Azeffoun durant laquelle il mit 12 jours de marche à pied pour atteindre La Casbah (Alger) où il rencontra le colonel Ouamrane, qui le nomma adjoint de Ali Khodja (de son vrai nom Mostapha Khodja) dans la région de Palestro (Lakhdaria).
Il participa à plusieurs batailles, à Bouzegza, Blida, Sahel, Cherchell, Tenes, Tamezguida, Zbarbar, et mena l’embuscade du 18 mai 1956, tendue à un convoi de l’armée coloniale, où les éléments de l’ALN ont éliminé 23 soldats de l’armée coloniale, dont deux officiers. Il décédera le 16 mars 1959 à Denden, en Tunisie (Affaire dite “Le complot des colonels”). À l’occasion du 30e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, il sera réhabilité par le défunt président Chadli Bendjedid lequel a procédé à l’inhumation posthume de sa dépouille au cimetière d’El Alia dans le carré des Martyrs. Saïd Djemoui a été élevé au grade de colonel à titre posthume en1984 et cité ainsi que M. Lamouri, A. Nouaoura, et M. Aouachria, à l’ordre du Mérite national.
Son compagnon d’arme, Mostepha Leblidi qui a rejoint les rangs de la révolution en 1955, officier de l’ALN et diplomate, raconte. “J’étais dans la mission permanente de l’Algérie à Genève, Si Mostepha Lekhal et moi même étions ensemble, après que Ali Khodja a créé le commando en Algérie, Si Mustapha Lekhal est devenu son adjoint.
Les journaux français de l’époque l’ont qualifié, après l’embuscade de Tablat de “le sanguinaire Mustapha Lekhal”.
Et notre interlocuteur de conclure : “Nous voulons donner tout ce qu’on a à nos enfants, notre histoire a été écrite avec la sang des chouhada, n’oubliez jamais les chouhada, et n’oubliez pas, que nous avons oublié la France, mais la France ne nous a pas oubliés”.
En dehors des probables et traditionnelles explications économiques répondant à la “logique” production/saison”, la question de la raréfaction du poisson frais se pose dans la wilaya de Mostaganem.
Même si la consommation du poisson frais, bleu ou blanc en hiver est moins importante à Mostaganem, il n’en demeure pas moins qu’il existe bel et bien une demande des citoyens sur ce produit considéré comme un grand luxe pour les petites et moyennes bourses. Force est de constater actuellement, que l’offre s’effondre et le poisson frais, toute espèce confondue se fait rare comparativement aux années précédentes, avec cependant une fluctuation des quantités mises en vente. En dehors des probables et traditionnelles explications économiques répondant à la “logique production/saison”, la question de la raréfaction du poisson frais dans la wilaya de Mostaganem mérite d’être soulevée et soumise publiquement à réflexion entre acteurs de la filière piscicole et la direction de la pêche de la wilaya afin de satisfaire la demande des particuliers ainsi que celle des professionnels de la restauration et autres pêcheries.
Ce manque de produits marins (merlan, crevettes, rouget, raie, sole, etc.), se fait ressentir et se répercute sur le prix au kilogramme des différents types de poissons qui a atteint ces derniers jours les sommets et dépassé l’entendement commercial. Le poisson frais a déserté depuis bien longtemps nos assiettes et n’est pas prêt d’y réapparaître de sitôt surtout avec l’augmentation des prix du carburant qui représentent un budget assez conséquent pour les marins-pêcheurs, du coup, il ne faudrait pas s’attendre à une baisse des prix en été, saison pourtant connue pour son abondance en poissons sur les étals des marchés et poissonneries à Mostaganem.
L’autre face cachée du marché du poisson frais est la spéculation sans limite sur le prix de vente à la sortie des cales des chalutiers jusqu’aux détaillants. Une virée à la halle aux poissons du port de pêche de la Salamandre permet de prendre le pouls et la température des prix de vente des produits de la mer.
La première impression à l’entrée du marché couvert au rayon des poissons confirme la tendance générale avec des prix variant entre 1200 jusqu’à 2500 DA pour les poissons les plus prisés alors que la trace des sardines semble avoir disparu.
Le vice-président de l’AC2A, Omar Rebrab, a révélé que “les prix des véhicules connaîtront une hausse très sensible dans les mois à venir”.
Le secteur de l’automobile va mal. Pour cause, les multiples mesures prises par le gouvernement ont buté sur un blocage qui ne dit pas son nom. Jeudi, lors de l’inauguration de la 19e édition du Salon international de l’automobile d’Alger (SIAA-2016), les membres de l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2Aà ont tiré la sonnette d’alarme et ont interpellé les pouvoirs publics à prendre en charge, dans l’urgence, leurs préoccupations. En effet, lors d’une conférence de presse animée à la Safex, le président de l’AC2A, Sefiane Hasnaoui, a estimé que “le manque de visibilité ne nous permet pas de pérenniser nos investissements. Aujourd’hui, l’État doit savoir que nous sommes un partenaire structuré et structurant dans ce secteur.
De notre côté, on s’engage encore à maintenir la cadence et à faire de la résistance pour surpasser cette situation à la fois complexe et difficile. On ajuste notre business, car il y va de dizaines de milliers d’emplois que nous devons protéger et de l’accompagnement des concessionnaires qui se sont longtemps investis dans ce secteur”. Abordant les conséquences fâcheuses sur l’industrie automobile et les retombées directes sur le client algérien, M Hasnaoui a affirmé que “les concessionnaires ont pris leurs responsabilités et on a respecté nos engagements. Il y a une sérieuse diminution d’emplois.
On le ressent déjà. On revanche, on regrette que le secteur informel se développe alors qu’il ne constitue pas un collecteur d’impôts et n’apporte aucune valeur ajoutée”. À la question de savoir si les licences d’importation sont prêtes et les quotas définis, le conférencier révélera que son organisation n’est pas informée du développement du processus. “Nous sommes en attente à ce jour et nous ne sommes pas informés. En revanche, les autorités doivent savoir que le poids des emplois pèse lourdement et engage les concessionnaires et les pouvoirs publics.” Sur un autre plan, le vice-président de l’AC2A, Omar Rebrab, a révélé que “les prix des véhicules connaîtront une hausse très sensible dans les mois à venir. La dévaluation du dinar a affecté le secteur et aujourd’hui, l’automobile assure un emploi sur dix en Algérie. À l’heure actuelle, il y a des concessionnaires qui assurent encore de la disponibilité mais la majorité est en cessation d’activité en termes de ventes !” Il ajoute : “Le montage local ne réduira pas cette flambée. Mieux, on parle d’augmenter les taxes douanières.”
Les conférenciers sont revenus aussi sur la double représentation des marques par les constructeurs en Algérie. M. Hasnaoui a réitéré la position de l’AC2A, rappelant qu’il n’existe aucun cadre juridique et légal pour permettre la multiplicité des quotas. Accusant à demi-mot les maisons-mères, il dira que “les constructeurs ont fait fausse route. Cela va fragiliser la relation entre le concessionnaire et le client et créera, à terme, une crise de confiance”.
Un arrêté interministériel visant à recadrer l’activité et le fonctionnement des ports secs est actuellement en cours de finalisation par les départements des Transports, des Finances et du Commerce, a indiqué un responsable du ministère des Transports.
Ce texte réglementaire va réviser les modalités d’octroi des autorisations de réalisation de ces espaces logistiques en vue d’accorder au ministère des Transports la prérogative de délivrer ces autorisations, jusque-là relevant des services des Douanes, a précisé à l’APS le directeur de la marine marchande et des ports auprès du ministère des Transports, Mohamed Ibn Boushaki.
L’octroi de ces autorisations a été gelé récemment sur instruction du Premier ministre à l’occasion d’une réunion du Conseil de participations de l’Etat (CPE), a-t-il rappelé.
« L’activité des Douanes doit se concentrer sur le contrôle des marchandises et sur le fonctionnement des ports secs. C’est au ministère des Transports d’octroyer ces licences », a indiqué ce responsable.
L’arrêté prévoit aussi, ajoute-t-il, de revoir les modalités de détermination des tarifs applicables aux ports secs, actuellement 7 fois supérieurs à ceux pratiqués dans les ports humides.
Depuis que la création de ces espaces logistiques a été autorisée en 2009, une quinzaine de ports secs ont vu le jour dont cinq sont la propriété de compagnies maritimes étrangères, et une dizaine appartenant à des opérateurs algériens privés.
Pour ce responsable, ces compagnies maritimes appliquent des tarifs « prohibitifs » qui influent sur le prix final des produits importés, et causent au Trésor public un manque à gagner estimé à quelque 2 milliards de dollars par an.
« Plus grave encore, ces compagnies maritimes ne laissent même pas la latitude au client de choisir l’endroit où il veut transférer sa marchandise, et acheminent directement la marchandise vers leurs ports secs à la charge de leur client », a-t-il encore expliqué.
M. Ibn Boushaki assure, à ce sujet, que le nouveau texte prévoit l’uniformisation des tarifs entre les ports secs et les ports humides gérés par les entreprises portuaires publiques.
Le gel de l’octroi des autorisations de réalisation de nouveaux ports secs avait été décidé pour mettre de l’ordre dans cette activité et mettre un terme aux dérives qui sont de nature à porter atteinte à l’économie nationale.
Ce gel devrait permettre, à l’avenir, que l’investissement dans la création de ports secs revienne aux ports publics sans remise en cause du statut privé des ports secs déjà existants, selon le même responsable.
M. Ibn Boushaki a rappelé que plusieurs ports secs appartenant aux entreprises portuaires étaient en cours de réalisation à l’instar de ceux de Tixter (Bordj Bou Arreridj), de Rouïba (Alger) et de Skikda.
Le port sec de Tixter, dont la livraison est prévue incessamment, sera une grande plateforme pour les conteneurs du port de Bejaia. Cette infrastructure qui a coûté 5 milliards de DA est réalisée selon les standards internationaux.
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, a affirmé samedi que le 19 mars 1962 avait mis fin au projet politique de « l’Algérie française » pour que la France et l’Algérie s’engagent dans la coopération.
« Le 19 mars (1962) signe la fin d’un projet politique, celui de tous ceux qui croyaient à l’Algérie française. Le 8 janvier 1961, par référendum, les Français se prononcent à 75 % pour le droit à l’autodétermination de l’Algérie.
C’est aussi cela le sens du 19 mars: la mort d’un projet politique né 132 ans (…) », a-t-il précisé dans une tribune publiée par le journal le Monde.
Pour Jean-Marc Todeschini, ce jour « marque la volonté commune de la République française et du Gouvernement provisoire de la République algérienne de cesser les hostilités et d’engager les deux pays dans une nouvelle voie, celle de la coopération dont nous sommes aujourd’hui encore les acteurs ».
Il a ajouté également que cette « date historique », celle du jour où est proclamé le cessez-le-feu en Algérie au lendemain de la signature des accords d’Evian, « signe (à), et pour la première fois après huit années de guerre, l’arrêt des combats entre l’armée française et l’Armée de libération nationale algérienne », relevant qu’il est vécu comme « un soulagement et la promesse d’un retour à la paix ».
Il a déploré, cependant, que 54 ans après « certains – par nostalgie? par calculs politiciens – semblent l’avoir oublié », soulignant qu’en 1962, « le temps n’était plus pour la France d’exister dans le monde par ses colonies ».
« Le général de Gaulle l’avait bien compris. Ceux qui nient cette réalité font violence au choix des Français de l’époque et trahissent l’héritage du général de Gaulle », a-t-il soutenu, recommandant qu’il est de la responsabilité des Français de « dépasser cette +guerre des mémoires+ que certains rallument, pour des considérations politiciennes et électoralistes. Mais cela exige du courage. Le courage de faire face à l’histoire. Le courage d’oser la réconciliation ».
La commémoration samedi par le président François Hollande, une première, du 19 mars 1962, a suscité en France, notamment dans la classe politique de droite une véritable levée de boucliers.
François Hollande prononcera, samedi après-midi devant le « Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie », situé au Quai Branly (Paris), un discours à l’occasion de cette journée appelée par l’Algérie « Journée de la victoire » et par la France « Journée nationale du Souvenir Algérie-Maroc-Tunisie », une date contestée en France par les harkis des pieds-noirs qui sont restés hostiles à l’indépendance de l’Algérie.
Selon des sources proches de l’Elysée, l’initiative de Hollande va dans le sens de la commémoration du cessez-le-feu et « non les Accords d’Evian », signés le 18 mars 1962 entre la France et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), ajoutant que son l’ambition est de « rendre hommage » à toutes les victimes de la guerre, dans le cadre de ce qu’il avait appelé « la paix des mémoires ».
Le ministre de la Communication, Hamid Grine a annoncé lundi à Alger, le lancement prochain dans plusieurs wilaya du pays d’une campagne de sensibilisation sur la propreté de l’environnement en milieu urbain en prévision du mois de Ramadhan.
Le ministre qui donnait le coup d’envoi de la campagne de reboisement au barrage de Douéra, a indiqué que la campagne « Citoyenneté et propreté des quartiers » qui sera menée de concert avec la Radio nationale « vise à sensibiliser le citoyen à l’importance de la préservation de l’environnement en l’associant à ce processus en tant qu’acteur clé ».
Dans ce contexte, M. Grine a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la préservation de l’environnement en « inculquant chez le citoyen une culture environnementale pérenne », saluant le rôle des médias dans ce sens.
Le barrage de Douéra a connu, samedi, une grande affluence de citoyens venus apporter leur contribution et planter des arbustes à l’occasion de la journée mondiale des forets qui coïncide avec le 21 mars de chaque année, en présence de représentants de la Gendarmerie nationale, des Douanes et de la Protection civile.