Selon cette dernière, Subnational Governance Porgram a pour finalité le renforcement des services de base de qualité pour les populations qui a leur tour feront confiance aux gouvernements central; régionaux et locaux. SNGP, ajoute-t-elle, est composé de trois composantes: le renforcement national et régional de la gestion des finances publiques; l’amélioration de la coordination et la communication entre le gouvernement national et régional et la société civile; le renforcement du Cgsp (Contrôle général des services publics).
Du point de vue du président du GSB, Tiémoko Souleymane Sangaré, l’objectif visé par cette rencontre d’information est de partager le budget citoyen 2016 avec les Osc, les Ptf, les autorités politiques et administratives, les universitaires et les médias afin de mieux outiller les participants dans leurs actions de suivi et de plaidoyer.
Dans son exposé liminaire sur le budget citoyen du Mali en 2016, Alassane Samaké, chef de division à la direction générale du Budget, a expliqué l’élaboration du budget 2016 au Mali. « Il commence par le processus budgétaire, le cadrage et les orientations de la politique budgétaire, les projections des recettes et des dépenses, le déficit et les moyens de son financement », déclare le conférencier. Il a rappelé que les dépenses du budget d’Etat 2016 s’élèvent à 2002,9 milliards de FCFA contre 1881,2 milliards de FCFA dans la loi de finance rectifié 2015, soit une augmentation de 6,5%.
Les différents axes de répartitions, souligne A. Samaké, sont: le renforcement des institutions et l’approfondissement de la démocratie; la restauration de l’intégrité du territoire et sécurisation des biens et des personnes; la réconciliation nationale; le redressement de l’école; la construction d’une économie émergente; mise ne œuvre d’une politique active de développement social; dotation non reparties. «A parti du contexte macroéconomique, la loi de finances 2016 chiffre les recettes à 1828,1 milliards de FCFA contre 1757,3 milliards de FCFA dans le budget rectifié 2015, soit une augmentation de 4,0%.La loi de finance de 2016 présente un déficit prévisionnel de 174,8 milliards de FCFA contre 123,9 milliards de FCFA dans le budget rectifié 2015, soit une augmentation de 41,0%. Ce déficit sera financé grâce à la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor ». Les interrogations faites par l’assistance ont été répondu par le conférencier.
Hadama B. Fofana
Source : le RépublicainAux dires de l’honorable Mody N’Diaye, le député de l’ADEMA-Pasj fraichement élu, l’a été sur fonds public.
Les responsables du parti, Union pour la République et la Démocratie, étaient face à la presse après la défaite de leur candidat à l’élection législative partielle de Baraoueli pour donner des informations relatives à la campagne battue et à l’enjeu qu’elle a suscité chez la majorité présidentielle.
Il s’agit du 1er vice-président du parti, Pr Salikou Sanogo qui avait à ses côtés la 3ème vice-présidente Mme Coulibaly Kadidiatou Samaké, le 8ème vice-président l’honorable Mody N’Diaye, de l’honorable Mahamadou H. Gassama et de maitre Demba Traoré chargé à la communication du parti.
Pour ces responsables du parti, cette élection législative partielle de Baraoueli atteste bien que l’URD est la première force politique au Mali. Car, après avoir participé à quatre joutes électorales similaires, à savoir : l’élection législative partielle de Yorosso, celle de la commune V du District de Bamako et celles enfin d’Ansongo et de Baraoueli. A l’issue de tous ces scrutins, l’URD est arrivée deuxième et au deuxième tour avec une nette augmentation du pourcentage.
Baraoueli, une élection pas comme les autres
La majorité présidentielle, après l’élimination du candidat du RPM, s’est alignée derrière celui de l’ADEMA-Pasj, Boureima Dicko faisant sortir ainsi l’artillerie lourde pour combattre le candidat de l’URD. Selon les responsables de l’URD, depuis la salle du conseil des ministres du 3 août 2016, des injonctions ont été faites par le Président de la République à l’ensemble des membres du Gouvernement pour que la victoire soit du côté du candidat de l’ADEMA-PASJ qui a été présenté comme le candidat de la majorité présidentielle. Aux dires du premier vice-président de l’URD, cette volonté de la première institution du pays a été traduite par la ruée des membres du gouvernement sur le terrain. Pendant que les uns promettaient les emplois à tous les fils du cercle de Baraoueli, d’autres distribuaient gratuitement des sacs d’engrais et autres matériels agricoles. Certains n’ayant autre chose que de l’argent liquide, ont préféré le distribuer à volonté, 20.000F ou 25.000F dans des familles. Le spectacle était désolant, pathétique et honteux, a-t-il conclu.
Dix partis politiques en lice
Cette élection législative a mis en compétition dix formations politiques dont deux partis membres de l’opposition démocratique et républicaine et huit partis de la majorité présidentielle. A l’arrivée du premier tour, le candidat de l’URD s’est classé premier avec 11.139 voix soit 28,74% des voix suivi du candidat de l’ADEMA-PASJ avec 8.342 voix soit 21,52% des voix. Le deuxième tour a été organisé le 7 août dernier entre le candidat de l’URD et celui de l’ADEMA-PASJ qui a vu le candidat de l’ADEMA remporter la victoire avec 54,34% des voix contre 45,66% des voix pour l’URD.
Selon le locuteur du jour, s’il est vrai que le candidat de l’ADEMA-PASJ a été élu, il est tout de même évident que le résultat obtenu par le candidat de l’Urd traduit le dynamisme du parti d’une part et le malaise général qui caractérise la majorité présidentielle, d’autre part. Ce résultat prouve à suffisance que les populations de Baraoueli font confiance à l’URD, et au-delà, à toute l’opposition, estime le premier vice-président Salikou Sanogo.
La côte de popularité du président chute
Cette élection législative partielle de Baroueli a montré que la côte de popularité du Chef de l’Etat n’est plus la même qu’en 2013. La popularité du président de la République va decrescendo, selon les conférenciers, car, il a obtenu 74% en 2013 dans le cercle de Baraoueli et lors de cette élection législative partielle avec toute sa majorité il s’en est sorti avec 54% en mi-mandat soit un recul de 20%. Avant d’indiquer que cette tendance se poursuivra en fin de mandat par sa défaite sûrement.
Les problèmes du pays oubliés
Pour les animateurs de la conférence, au lieu de s’atteler au règlement des problèmes du Nord, les membres du gouvernement se sont mobilisés pour l’élection d’un député à l’hémicycle. « L’URD ne comprend pas leur comportement inqualifiable avec les difficultés d’ordre sécuritaire et la mauvaise gouvernance qui caractérisent le quotidien de notre pays depuis trois ans. La tenue des sessions du conseil des ministres, au lieu de servir de créneau à proposer des solutions aux multiples problèmes de l’heure, sert de cadre à l’élaboration des stratégies à mettre en place pour empêcher vaille que vaille l’élection d’un candidat de l’URD, donc de l’opposition.
Le satisfecit de l’URD
Selon les conférenciers, entre le 1er et le second tour, l’URD a fait un bond spectaculaire. Pour eux, même si le parti n’a pas obtenu le siège, sa ligne de progression de 28% à près de 46% traduit à la fois son dynamisme et le désaveu du peuple à l’endroit d’un régime spécialisé dans l’art de mentir et de tromper.
Ousmane MORBA
Source : Le soft
C’est ce que laisse croire un communiqué du 15 août 2016 à travers lequel le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mamadou Ismaël Konaté, instruit au procureur général près la Cour d’appel de Bamako d’ouvrir immédiatement une enquête préliminaire.
Cette décision du garde des Sceaux intervient au moment où 13 000 agents fictifs viennent d’être débusqués dans la fonction publique grâce au contrôle physique. Ces agents fictifs coûtaient par an 30 milliards de F CFA au Trésor public. Les informations font cas aussi de détournements présumés de primes globales d’alimentation (PGA) au sein de l’armée.
Les jours à venir s’annoncent durs pour tous ceux qui seront mouillés dans ces affaires et le ministre promet de communiquer régulièrement à ce sujet.
Zou
Source : Le Républicain
Pour un Mali meilleur, aucun sacrifice ne peut être de trop ! Vive le Mali », c’est le message qu’on pouvait lire sur la page Facebook de Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, interpellé par les forces de l’ordre le lundi 15 août 2016 dans la soirée aux environs de 19h 50mn. Et pour avoir plus d’information sur cette arrestation, nous nous sommes rendus, le mardi 16 aout 2016, aux environs de 17 heures au Camp I de Bamako où Ras Bath est détenu. Arrivé devant la grande porte du camp, on s’est adressé aux gardes en faction.
Nous déclinons notre identité et les raisons de notre présence. Apparemment gentil, l’un des gardes nous indique le service d’investigation judiciaire (SIJ), situé à quelques mètres de la grande porte où nous pourrions avoir les informations concernant l’arrestation de notre confrère Ras Bath. Arrivé au niveau de ce service, on constate un petit attroupement. Il y avait des parents, des amis, des fans dont des « rasta » et le jeune avocat, Me Abdourahamane Touré de l’animateur Ras Bath. Il y a avait également quelques journalistes, des responsables de la Radio ‘’Maliba FM’’ où Ras Bath travaille. Au niveau du Service d’investigation judiciaire (SIJ), nous comprenions davantage que « l’armée est la grande muette » car les responsables nous ont gentiment dit qu’ils ne sont pas autorisés à parler à la presse. Et pourtant, nous voulions impérativement trouvé des réponses à nos interrogations.
Surtout le chef d’inculpation de l’arrestation de Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath et savoir s’il allait encore passer la nuit. Alors, nous prenons, donc, notre mal en patience et restons à l’affût de l’information. Dans les coulisses et de sources sûres, nous apprenons que Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath est arrêté pour « outrage public et injure ». Il nous a été également dit qu’il allait passer la nuit. Et notre source d’ajouter qu’il sera présenté, le mercredi 17 août 2016, c’est-à-dire aujourd’hui, au Procureur de la République près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako. Ainsi donc les fans du détenu présents et qui espéraient une éventuelle libération finirent par avoir la certitude que leur idole ne dormira pas encore, une fois de plus, chez lui.La nouvelle mettra les inconditionnels du « rasta » dans tous leurs états. Automatiquement, dans la cour, des voix s’élevèrent pour un appel à la révolte. « Il faut qu’on organise la résistance afin qu’il soit tout de suite libérer. Il faut faire sortir la population », déclare un inconditionnel, visiblement choqué par la nouvelle. Pour faire baisser la tension, les responsables de la radio « Maliba FM » où travaille Ras Bath vont appeler au calme. Une émission sur « l’affaire » était en cours de préparation au niveau de la radio.« Ras Bath va passer la nuit ici. Demain (ndlr, ce mercredi) il passera devant le Procureur de la République du tribunal de la commune IV du district de Bamako.
Les charges retenues contre lui sont légères. Du retard a été pris dans l’audition ce qui fait que la procédure a un peu duré. Certains disent qu’il a insulté à la radio, mais Ras Bath n’insulte pas. Il a toujours la preuve de ce qu’il dit. Il y a une volonté manifeste de la part des autorités de fermer la radio », indique Makan Konaté, journaliste-animateur à la radio Maliba FM.
Pour rappel, c’est vers 19h 50 du lundi 15 août 2016, que les éléments du Camp I se sont présentés au domicile de Ras Bath, sis au quartier Lafiabougou de Bamako en lui notifiant un mandat. Et l’animateur Ras Bath a demandé s’il peut amener son véhicule au Camp I. Chose que les éléments du Camp I acceptèrent. Il conduisit alors son véhicule de Marque Toyota Corala Immatriculé AS 4850 MD jusqu’au Camp I. Sa femme n’a pas été arrêtée comme laissait croire d’autres sources. Ce matin à 10 heures, Ras Bath sera devant le procureur de la république près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako où il sera, certainement, situé sur son sort.
Aguibou Sogodogo
Source : Le Républicain
A Nampala il y a eu des morts, des blessés, des disparus et en plus une revendication. Un groupe terroriste qui dit détenir vos hommes. Vous avez dit que les images étaient en cours d’authentification, où est-ce que vous en êtes aujourd’hui ?
Nampala est une séquence difficile pour nous sur le plan tactique. Qui en effet, a provoqué un émoi à travers le pays. Ce que je comprends fort bien. Nous y avons perdu de jeunes soldats braves qui sont morts au combat. Et c’est un épisode qui évidemment est difficile. Mais, c’est une séquence. Vous l’avez dit nous sommes en guerre et une guerre sur plusieurs batailles. Nampala est une bataille que nous avons perdue, que nous estimons avoir perdu. Même si nous savons par ailleurs que l’ennemi a eu le temps de charger dans des voitures ses pertes en vies humaines.
Je veux parler concrètement, pour commencer, de ces militaires que Anssardine dit détenir aujourd’hui. Est-ce que vous avez pu vérifier ?
Nous avons vu la vidéo : les images qui ont été publiées par ce groupe terroriste qui dit détenir ces hommes. Et nous avons des raisons de croire aujourd’hui que ces soldats maliens sont entre les mains de l’ennemi. Et bien entendu, ce sujet ayant la délicatesse que vous pouvez comprendre, ce n’est pas sur les médias que nous allons dire ce que nous allons faire ou ce que nous sommes en train de faire, afin de progresser vers une issue favorable concernant ces soldats.
Sujet délicat, une situation embarrassante pour vous ?
Non pas embarrassante, une situation difficile à vivre. Quand vous savez que vos hommes sont entre les mains de celui qui est objectivement votre ennemi. C’est une situation difficile. Et encore une fois, nous sommes en guerre et ce genre d’événement peut arriver dans une situation de guerre. Il ne vous aura pas échappé que dans ce même secteur, en 2015, l’armée a arrêté 185 djihadistes, elle en a neutralisé 41 lors des épisodes de Nara, Guatilémou, de Léré et de Djoura. Nous avons aussi saisi des véhicules et des armes. Nous sommes une armée qui est engagée et qui à certains moments, pour des raisons tactiques qu’évidement je garde pour moi, peut tomber dans une situation de revers. D’ailleurs, quand je suis passé à la télévision, ce jour là, j’ai dis que Nampala est un revers.
Juste un dernier mot par rapport à cette situation. Je comprends que vous n’ayez pas envie d’en parler.
Ah non, il ya des détails dont nous ne pouvons pas parler. Sinon, nous devons expliquer aux maliens la situation.
Donc, vos soldats théoriquement, si les informations qui circulent, se confirment, sont aujourd’hui aux mains d’un ennemi avec lequel vous ne voulez pas parler. Vous êtes décidé à ne pas négocier parce que c’est des terroristes. Alors comment, ça va se passer ?
Aujourd’hui Anssardine est notre ennemi. Il détient des soldats maliens et nous avons des raisons de croire que cela est vrai. Parce que ces soldats manquent à l’appel. Une vidéo a été diffusée, nous avons reconnu un certain nombre de soldats maliens. Alors, comment nous allons les récupérer parce qu’il faut les récupérer. Cela relève du secret de défense, c’est ce que j’essaie de vous expliquer. Ce n’est pas à la télévision que je vais vous dire, ce que nous allons faire pour récupérer ces soldats là. Mais dans tout les cas, l’objectif est de les récupérer.
Source : ORTM
Composé d’équipements de bureau, d’ordinateurs, de motos, d’imprimantes, d’appareils photos, ce don est destiné au quotidien national L’Essor, l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM), Les Echos, L’Indépendant, L’Indicateur du Renouveau, Info Matin, Le Républicain, les sites Malijet et Maliweb. Quels sont les critères pour bénéficier de ce don ? C’est la question que les responsables de nombreux autres organes se posent. Selon nos investigations, l’ambassade passe par l’Assep et le Groupe pour faire cet appui. Et curieusement, ce sont les mêmes organes qui avaient bénéficié du même geste de l’ambassade de la République de Chine, l’année dernière. Et les autres ? Où est la solidarité professionnelle ? Il est vrai que la charité bien ordonnée commence par soi-même. Mais les responsables de ces organisations de presse doivent aussi se rappeler cette sagesse du regretté Ali Farka Touré, qui nous rappelait que «le miel n’est pas doux dans une seule bouche».
Source : Le Reporter
Pour le cas spécifique du Mali, notamment de la ville de Bamako le phénomène dépasse l’imagination. Il faut reconnaître qu’au temps du premier président malien feu Modibo Keita, nos compatriotes manifestaient de l’amour pour le pays. L’assainissement de la ville était bien assuré et tout le monde s’impliquait. Il n’était pas rare de voir des populations s’organiser pour nettoyer leur cadre de vie. Les quartiers rivalisaient entre eux. Mais, depuis plusieurs décennies l’esprit de civisme et de patriotisme a volé en éclat. Chacun agit comme bon lui semble au cœur de l’espace public qui pourtant est régi par des règles de conduite comme dans tout pays de droit.
Pourtant, on a assisté à l’augmentation exponentielle de la densité de la population dans la capitale. En conséquence, les déchets journaliers augmentent jour après jour. Malgré les efforts des gouvernements qui se sont relayés au Mali, le problème reste encore entier car nous n’arrivons pas à venir au bout des déchets.L’Etat doit s’investir autrement pour trouver une solution à ce fléau qui pose à la fois un problème environnemental et de santé publique. L’implantation de l’hivernage accentue le bazar. De nos jours nous ne détenons aucune statistique fiable sur la quantité de déchets produits journellement dans la capitale malienne. Le plus honteux, nos compatriotes créent les déchets et l’Etat paye une société étrangère en l’occurrence l’OZONE pour débarrasser les rues de Bamako à coût de dizaines de milliards par an. Le proverbe dit ceci : ” les mains qui se débarrassent des poubelles sont capables de les relever avant pourrissement “. Il est grand temps que les pouvoirs publics, les élus locaux et les citoyens prennent autrement leurs responsabilités face à la situation chaotique des déchets pour éviter la dilapidation des ressources que les bailleurs mettent à la disposition du pays.
Nous savons tous que les quartiers quant à eux, relèvent des communes. Partout dans le monde, la responsabilité de la gestion des déchets revient aux villes ou aux collectivités locales. Celles-ci font généralement la sous-traitance avec des entreprises privées spécialisées dans le domaine en vue de parvenir à un résultat décent.
Il suffit de créer une passerelle entre différentes administrations afin de mettre en place une politique cohérente de collecte et de traitement efficace des déchets. Le Ministère de l’environnement, le gouvernorat, les communes et quartiers doivent travailler en parfaite collaboration pour faire face à cet épineux problème qui n’honore point l’image du Mali encore moins nos compatriotes.
L’heure de la création des nouveaux emplois semble arriver. Dans chaque commune, il devrait y avoir des techniciens de l’Environnement chargés de veiller sur l’application de la mesure gouvernementale en matière d’assainissement. On est en droit de se demander si le pouvoir en place actuellement dispose d’une politique d’assainissement en réalité. Et quelle utilité et rôle jouent les services d’assainissements des mairies ?
Aboubacar Eros Sissoko
Source : Zénith Balé