Elle avait pour objectif d’éclairer les populations maliennes sur certaines réalités qui prévalent dans la confrérie religieuse des Chiites. Selon le conférencier, les Chiites ou Chiya croient comme tous les Mulsulmans que Dieu est unique et que Mahomet est Son Prophète. Leur foi est basée sur la tradition et le respect de la famille du Prophète Mahomet.
Selon le conférencier, les Chiites sont les premiers musulmans arrivés en Afrique mais, aujourd’hui certains disent que les Chiites ne sont pas de «vrais» musulmans et font courir beaucoup de rumeurs sur eux. Par rapport à cette situation, l’Etat doit prendre garde, a préconisé le Guide spirituel de Ahlul Bath.
Il a rappelé que le Chiisme consiste à se conformer, sur le plan idéologique, dogmatique, jurisprudentiel et moral à la ligne tracée par les membres de la famille Ahlul Bayt du Messager d’Allah, lesquels ont été purifiés pleinement par Allah et débarrassés de toutes souillures.
Allah les a choisis comme successeurs légaux du Prophète et comme autorités religieuses infaillibles à suivre, à l’instar du Prophète, qui fut pour les musulmans une référence et un modèle à suivre. C’est pourquoi les 12 imams de la famille du Prophète, Ali Ben Abi Talib, Al Hassane Ben Ali, Al Housseyne Ben Ali, Ali Ben Hassane, Mouhamad Ben Ali, Djafar Ben Mouhamad, Moussa Ben Djafar, Ali Ben Moussa, Mohammad Ben Ali, Ali Ben Mohammad, Al Hassane Ben Ali, Mahdi Ben Al Hassane sont eux aussi des repères à suivre.
L’association Ahlul Bayt existe depuis longtemps et dispose d’un récépissé obtenu depuis 1998. Elle gère des orphelinats et a également creusé beaucoup de puits à grand diamètre et des centres de santé communautaire.
Interrogé sur les relations entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, le conférencier répondra qu’il existe un conflit de leadership entre ces deux Etats, ainsi qu’un conflit d’intérêt, d’où son côté politique.
Il ajoutera que les Chiites condamnent le terrorisme, tous comme les autre Musulmans, et qu’ils se différencient des autres courants religieux de l’Islam par leur pratique de la prière, au cours de laquelle ils lèvent les mains en l’air en prononçant Allah Akbar.
Pour rappel, signalons que le Chiisme (ou shîʻisme) constitue l’une des trois principales branches de l’Islam avec le Sunnisme et le Kharidjisme. Il regroupe environ 10 à 15 % des Musulmans, dont 90 % de la population iranienne. Au Mali, les Musulmans sont très majoritairement Sunnites de rite Malékite.
Adama Bamba
Source : 22Septembre
Un jihadiste malien a demandé pardon lundi à son peuple en plaidant coupable, à l’ouverture de son procès historique à la CPI, de la destruction en 2012 de mausolées classés au Patrimoine mondial de l’humanité à Tombouctou, appelant les musulmans à ne pas imiter ces actes « diaboliques ».
C’est une avalanche de premières pour ce procès qui devrait durer une semaine: le premier pour destruction de patrimoine culturel, le premier où un accusé plaide coupable, le premier pour un jihadiste présumé et le premier lié au conflit malien.
« Votre Honneur, j’ai le regret de dire que tout ce que j’ai entendu jusqu’à présent est véridique et reflète les événements », a affirmé Al Faqi Al Mahdi, environ 40 ans, après la lecture des charges: « je plaide coupable ».
Le Touareg est accusé d’avoir « dirigé intentionnellement des attaques » contre neuf des mausolées de Tombouctou et contre la porte de la mosquée Sidi Yahia entre le 30 juin et le 11 juillet 2012.
« Je me tiens devant vous dans cette enceinte plein de remords et de regrets », a-t-il ajouté. Il s’est dit « fort contrit de mes actes et de tous ces préjudices que cela a causé à mes êtres chers, à mes frères et à ma mère patrie, la République du Mali, et aux membres de l’humanité aux quatre coins du monde ».
– ‘Page noire’ –
Fondée au Ve siècle par des tribus touareg, Tombouctou est devenue un grand centre intellectuel de l’islam et a connu son apogée au XVe siècle.
En tant que chef de la Hisbah, la brigade islamique des moeurs, il aurait ordonné et participé aux attaques contre les mausolées, détruits à coups de pioche, de houe et de burin.
« Ces bâtiments étaient les plus connus de Tombouctou et faisaient partie de son héritage historique, ils faisaient partie de l’histoire du Mali et de celle du monde », a affirmé la procureure Fatou Bensouda.
« C’est un crime qui porte un coup aux valeurs universelles que nous devons tous protéger », a-t-elle ajouté. « Ce qu’il s’est passé à Tombouctou est une page noire dans l’histoire de la ville ».
Pour soutenir sa déclaration liminaire, le bureau du procureur a diffusé des images de jihadistes, kalachnikov à l’épaule, haches et pioches à la main, faisant tomber par pans entiers les murs en terre crue.
Une interview d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi accordée à des médias français et des images satellites, prises avant et après les destructions, ont également été montrées.
– Neuf à 11 ans de prison –
L’accusation affirme que cet homme aux petites lunettes était un membre d’Ansar Dine, qui fait partie des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ 10 mois en 2012, avant d’être en grande partie chassés par une intervention internationale déclenchée en janvier 2013.
Les personnages vénérés enterrés dans les mausolées valent à Tombouctou son surnom de « Cité des 333 saints » qui, selon des experts maliens de l’islam, sont considérés comme les protecteurs de la ville, susceptibles d’être sollicités pour des mariages, pour implorer la pluie ou lutter contre la disette.
L’accusation va demander une peine comprise entre neuf et 11 ans de détention, a affirmé un membre du bureau du procureur. L’accusé s’est engagé à ne pas faire appel si la condamnation rentre « dans cette échelle », a précisé un de ses avocats.
Ahmad Al Faqi Al Mahdi a assuré avoir été à l’époque « sous l’emprise d’une bande de leaders d’Al-Qaïda et d’Ansar Dine »: « il me reste à lancer un message à tous les musulmans du monde entier, qu’ils résistent à ce genre d’actions dont les conséquences n’ont pas de limites et pas de bénéfices ».
« C’est mon espoir que les années que je vais passer en prison me permettrons de me purger des esprits diaboliques qui avaient pris possession de ma personne », a-t-il ajouté.
Les ONG maliennes ayant fait le déplacement à La Haye ont apprécié les déclarations de l’accusé. « Il n’est jamais trop tard de dire pardon… Mais nous voudrions que la procureure continue ses investigations sur d’autres crimes qui ont été commis à Tombouctou, surtout sur les femmes », a affirmé à l’AFP Bakary Camara, secrétaire général de l’Association Malienne des Droits de l’Homme.
Ecobank Transnational Incorporated et l'ancien président de son conseil d'administration, le Nigérian Kolapo Lawson, démissionnaire en 2013 durant la crise de gouvernance traversée par le groupe panafricain, ont trouvé un accord financier mettant un terme aux procédures judiciaires qui les opposaient.
Cet article Ecobank trouve un accord avec son ex-président Kolapo Lawson est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Sans ambages, le Mouvement Mali en Marche, à travers son porte-parole M. Youssouf Guindo, est revenu sur les actions menées par le régime IBK, avant de se prêter aux questions des journalistes sur la bonne marche du pays.
À en croire M. Guindo, le Mali se porte de mieux en mieux, en témoigne la position de premier pays dans la production du coton. Mieux, selon lui, le Mali vient d’avoir l’agrément qui lui permet d’exporter des marchandises vers les Etats membres de l’Union l’européenne à partir de l’aéroport international Modibo Kéita.
Des avancées dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM), M Guindo fait cas de l’ordonnance portant statut général des militaires qui vient d’être adopté par le conseil des ministres passé. Ce statut, explique-t-il, vise à combler les insuffisances de l’ancien qui date de 2002. Et de préciser que l’adoption du présent projet d’ordonnance participe de la mise en œuvre de la LOPM et contribuera à améliorer davantage les conditions de travail du personnel des Forces Armées (FAMa).S’agissant de l’opération des déguerpissements, le Mouvement Mali en Marche accorde sa confiance et son soutien au Gouverneur Sacko Aminata Kane. Selon le Mouvement, c’est une action salvatrice de rendre notre capitale propre : «Qu’on ne s’en prenne pas à Madame le Gouverneur, c’est nos élus locaux qui ont permis ce désordre, cette installation anarchique. C’est à eux qu’il faut manifester nos colères, non pas par la violence, mais dans les urnes lors des élections communales».
Pour ce qui est de la gouvernance démocratique, le Mouvement Mali en Marche exhorte l’opposition à faire preuve d’objectivité : «L’opposition doit reconnaître les mérites du gouvernement».
Fombus
Source : Le Débat
Leader charismatique et doté d’une capacité de mobilisation exceptionnelle, le jeune Koïta a en si peu de temps, prouvé à l’opinion nationale publique que son boss IBK peut compter sur lui. Parmi les actes posés dans ce sens, nous pouvons citer entre autres : l’organisation d’un grand meeting en faveur de la paix et de la réconciliation nationale qui a non seulement réuni les partis de la majorité, mais aussi ceux de l’opposition et la société civile.
Après ce grand succès, Koïta et Moussa Timbiné, porte parole des mouvements AN KA BEN et AN TE SON ont mobilisé des milliers de Maliens à travers une grande marche pour manifester leur soutien sans faille au président de la République et son gouvernement. Lors de cette marche grande marche du 30 juillet 2016, les marcheurs ont aussi réaffirmé leur soutien aux FAMas et à la paix dans notre pays.
En plus de ces actes de mobilisation, le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne a également posé d’autres actions majeures notamment ses appels et ses sensibilisations à l’endroit des jeunes à ne pas s’opposer à l’opération de déguerpissement. A titre d’exemple, ils a rencontré le mercredi 10 août 2016 au Foyer de Quinzambougou, les représentants des familles fondatrices de Bamako, le coordinateur des chefs de quartiers, les leaders des jeunes et des femmes de la Commune II pour échanger sur la notion de la citoyenneté.Au cours de cette rencontre, le président du PS Yelen Kura a invité ses interlocuteurs à soutenir ami Kane dans sa noble mission, celle de faire de Bamako une ville coquette.
Homme d’écoute, sa force de mobilisation et sa capacité de communication font aujourd’hui de lui un maillon essentiel de la mouvance présidentielle.
Y. Doumbia
Source : Le Débat
L’erreur ! Bien évidemment, on ne gouverne pas avec le cœur mais avec la raison et le bon sens.
Qu’on se le dise : tout le monde aspire à une ville propre où il fait bon vivre. Tout le monde, y compris les «occupants anarchiques», serait fier de retrouver «Bamako la coquette» (l’attribut date du temps colonial), mais à quel prix ? A celui de l’injustice, de la barbarie, des émeutes et affrontements dans un pays déjà chancelant? C’est visiblement la voie qu’a choisie la nouvelle gouverneure.
Mais à y voir de très près, c’est surtout le souci de plaire et rester conformes aux préjugés favorables qui lui sont attribués à tort ou à raison, que la nouvelle «Maîtresse» du District sévit à l’heure actuelle. Et elle commet l’erreur de trop parler, d’offenser en outre ses victimes. Pour tout dire, elle les humilie par ses propos jugés désobligeants dans une société que l’on sait à dominance, phallocrate, religieuse et conservatrice.
Dépossédés de tous leurs biens acquis de longue lutte et suite à d’ultimes sacrifices, les voilà maintenant blessés dans leur amour propre. Et l’Homme en général et Malien en particulier à ce stade, a très peu de chose à perdre, pour ne dire, rien du tout ! Et on le sait, celui qui a tout à gagner n’a absolument pas intérêt à se mesurer à celui qui n’a rien à perdre. Moins prosaïquement, l’Etat malien a tout à gagner à préserver la quiétude à Bamako en ces temps qui courent.
Cette assertion explique en grande partie le radicalisme, voire le phénomène djihadiste. Tenez par exemple: les dégâts dits collatéraux, à savoir la mort de civils non-combattants suite aux bombardements des alliés en Irak, Syrie, Libye entre autre, ont engendré des kamikazes et des extrémistes religieux très violents… Ils n’ont plus rien à perdre parce qu’ils ont déjà tout perdu. Passons !
«Occupants anarchiques» dit la nouvelle Gouverneure du District. Un terme inapproprié dans de nombreux cas. Mais en admettant qu’il en soit ainsi, chercherait-elle à combattre l’anarchie par l’anarchie ? Si oui, c’est la voie royale vers le chaos.
Il importe qu’elle dépassionne le débat, et surtout qu’elle abandonne sa carapace de «Mousso Kissè». C’est à ce prix qu’elle pourra gouverner sainement. Ce ne sont pas les Familles Fondatrices de Bamako qui renieront cette sagesse. Et pour cause : Le jour où le Tout- Puissant Mogo Naba de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) se rendit dans le Vestibule des Niaré, il demanda aux hommes regroupés sur place à voir le chef. Ceux-ci lui montrèrent le «maigrichon» assis là-bas au fond. L’étonnement du Mogo-Naba n’était pas feint. Comment dit-il, un chef peut être aussi effacé alors qui lui, Tout-Puissant Mogo-Naba est littéralement vénéré chez lui par les siens. Le Patriarche des Niaré le prit en aparté et lui expliqua les raison de son effacement.
C’est lui dit-il, «parce que je suis à la tête d’hommes fiers, orgueilleux, bagarreurs et intrépides. Chacun d’eux est à mesure de se tailler un royaume à l’image du tien. Mais ici, ils ne demandent qu’une chose : le respect. C’est la raison de mon humilité à leur égard et c’est à ce prix que je les gouverne dans la sérénité.».
B.S. Diarra
Source : La Sentinelle
Le Débat : Pourquoi un salon exclusivement dédié au riz ?
Abdoul Berthé : Le Salon du riz est une initiative d’ENTYS EVENT communication en collaboration avec l’Office du Niger, le ministère de l’Agriculture et les organisations paysannes qui évoluent dans le secteur du riz. Donc, l’ensemble de ces acteurs se sont donné la main pour lancer ce salon. Ce salon sera un espace de communication entre les consommateurs locaux et les entrepreneurs agricoles maliens, afin de leur permettre de s’investir dans l’agriculture en vue de réduire le coût du riz et autres produits agricoles au Mali.
Cela veut dire que nous avons un potentiel agricole très important dans le domaine du riz. Si nous voulons valoriser le riz malien, nous nous sommes dit qu’il faut un salon qui donne l’opportunité aux organisations paysannes, à l’Office du Niger, au ministère de l’Agriculture, aux entrepreneurs agricoles locaux, de valoriser davantage ce secteur.
Ce qui est déplorable, c’est que jusqu’à présent, on parle de l’Office riz à Ségou. Mais, malheureusement, nous ne voyons pas de ‘’Made in Mali’’ sur nos différents sacs de riz qui sont vendus sur les marchés. Dans nos marchés, il y a que du riz thaïlandais, brésilien. Donc, ce salon sera aussi un facteur pour que les Maliens puissent consommer le riz local. Et pour que les Maliens consomment le riz local, il faudrait d’abord que ce riz soit disponible. Nous allons, durant ces sept jours, exposer les différentes variétés de riz disponibles au Mali. Nous allons donner également la chance aux entrepreneurs agricoles d’exposer leurs produits. L’opportunité sera donnée aussi aux organisations paysannes de parler du riz malien.Pour inciter les jeunes à s’investir davantage dans ce secteur, il faudrait d’abord que l’Etat mette d’abord ce secteur et ce produit en valeur. Et si les gens ne voient pas le riz malien dans les marchés maliens, nous dirons que l’existence de l’Office n’a pas de sens. Nous voulons qu’à partir de ce salon, l’Etat malien, les organisations paysannes réfléchissent à une nouvelle stratégie pour que le riz ‘’made in Mali’’ soit accessible à tout le monde.
Pour cette 1ère édition, nous visons d’abord les Maliens et pour la 2ème édition, nous allons inviter les pays de la sous-région ; pour la 3ème édition, notre souhait est que le riz malien soit exporté vers les autres pays d’Afrique de l’Ouest et l’Europe.
Les produits importés sont souvent moins chers que les produits locaux sur les marchés, quelles mesures envisagez-vous par rapport au prix du riz ?
Le constat est amer. C’est vrai que les prix des produits que nous cultivons sont chers. Je pense que c’est à nous jeunes de sensibiliser davantage les autorités maliennes face à cette triste réalité. Les mesures que nous allons prendre, nous allons d’abord passer par la sensibilisation, mettre à contribution les structures de communication, les journalistes, les médias pour qu’on continue davantage à sensibiliser nos autorités et les inciter à investir davantage dans ce secteur.
Si réellement, la quantité produite n’est pas suffisante, il s’agit d’inciter les producteurs locaux à produire de façon suffisante pour que ce riz soit accessible aux Maliens à des prix raisonnables. Cela passe nécessairement par des subventions. L’Etat dit souvent qu’il accorde des subventions aux organisations paysannes, mais nous aussi, nous avons fait une enquête et nous avons vu que cette subvention n’est pas suffisante pour que le prix du riz soit à la portée des Maliens.Si on se donne la main, les acteurs et les médias pour mieux faire, je pense que le prix du riz local serait moindre par rapport aux autres. C’est vraiment une question de vision et de politique, vu que l’Etat a adopté une politique agricole, elle doit être ressentie par les Maliens à travers le panier de la ménagère. Si le coût est très élevé, naturellement on va vers les autres riz. Mais, si l’Etat fait un effort dans ce sens, les Maliens l’auront facilement et cela est valable pour tous les autres secteurs agricoles. Le riz est beaucoup plus consommé que le maïs, le mil. Etant donné que les Maliens consomment beaucoup de riz, l’Etat doit faire un effort pour que ce riz soit accessible. Mais cela passe obligatoirement par l’implication de tous et par la sensibilisation.
Comment comptez-vous mobiliser les paysans autour de ce salon ?
La mobilisation des paysans est déjà faite car nous sommes avec les organisations paysannes. Qui parle de salon du riz, parle déjà des organisations paysannes. Sans ces organisations paysannes, il ne peut y avoir de salon du riz. Nous sommes avec les délégués de l’Office du Niger qui travaillent directement avec les organisations paysannes et les délégués sont dans l’organisation de ce salon, et font partie de la commission d’organisation. Ils vont activer leurs réseaux.
La seconde mobilisation passe par les médias. Durant tout le mois de novembre et décembre, nous allons continuer à multiplier les actions pour que les acteurs et entrepreneurs agricoles fassent le déplacement à Ségou. Nous invitons la population surtout les femmes à venir visiter ce Salon, à échanger avec les productrices et producteurs de riz. Cela va être un marché gagnant-gagnant parce que certains auront des opportunités, à savoir comment faire pour que le riz produit à l’Office du Niger soit disponible dans leurs marchés.
Quelles sont les mesures prises par rapport aux stands, car ils sont souvent trop chers pour certains agriculteurs ?
Si vous voyez que nous sommes en train de monter des dossiers de sponsoring, pour aller vers les entreprises agricoles, c’est pour que les femmes et hommes au niveau rural, qui n’auront pas les moyens de prendre des stands, puissent eux aussi exposer leurs produits. Si ces entreprises agricoles donnent de l’argent pour qu’on organise le salon, nous allons affecter une partie de ce budget à la confection des stands qui seront mis à leur disposition. 150 stands sont prévus au total.
Propos recueillis par Y. D
Le Débat
En prélude à ce grand événement, les organisateurs ont animé une conférence presse pour informer l’opinion nationale et internationale sur l’état des préparatifs, ainsi que les objectifs généraux de l’événement. C’était le vendredi 19 août 2016 à l’hôtel Salam, en présence du commissaire général, Tosso Hugues Bem, et Ousmane Kola N’Daou, chargé diplomatique.
Selon les organisateurs, l’édition 2016 sera placée sous le signe de la réconciliation des peuples, de la paix et la cohésion sociale au Mali. Aux dires des initiateurs, Queen Africa Media Music Awards (QUAMA AWARDS Bamako 2016), symbole d’une nouvelle Afrique où les compétences de la femme sont inéluctables, porte une seule identité. La cérémonie sera l’occasion pour les organisateurs de récompenser les meilleures actrices des médias et les vedettes chanteuses de la musique de l’Afrique et de sa diaspora.
Selon Ousmane Kola N’Daou, avec le contexte actuel, avec les enjeux sécuritaires de la sous-région, la fracture sociale grandissante, les tensions intercommunautaires, «il nous semble plus que nécessaire de sensibiliser à la nécessité du dialogue interculturel et de la compréhension mutuelle. La rencontre sera donc une opportunité pour véhiculer des messages pour la paix, l’unité et la cohésion sociale au Mali et ailleurs ; de promouvoir le dialogue interculturel au niveau national, dans la sous-région et au plan international, en vue d’éliminer les tensions raciales, d’encourager l’égalité des sexes et de renforcer le rôle des femmes dans les médiations».Et de poursuivre : «elle sera l’opportunité de mobiliser les jeunes en faveur de la promotion des valeurs liées à la paix, de contribuer à la compréhension mutuelle entre les cultures et à l’orientation des jeunes des communautés, de poser les bases de l’orientation des femmes dans le processus du règlement des conflits entre les peuples».
Plusieurs activités sont prévues dans le programme, à savoir le Salon spécial d’exposition, de promotion et de vente des produits des partenaires ; une caravane des reines de la chanson en Afrique pour la réconciliation au Mali ; une nuit traditionnelle des reines de la chanson en Afrique pour la tolérance et la paix au Mali ; une soirée de remise de prix Miriam Makeba MAMA Africa pour la cohésion sociale au Mali et un Méga concert d’apothéose.
Quama Awards, à travers sa scène 100% femme, porteuse de vie, veut briser les barrières et créer des opportunités pour la compréhension mutuelle et la tolérance ; réduire les tensions entre les individus, groupes et communautés ; favoriser l’égalité des sexes et renforcer le rôle des femmes pour le changement social ; inaugurer une nouvelle forme d’expression de dialogue et encourager les femmes de la chanson en Afrique aux médiations.
AMT
Source : Le Débat
Une occupation dite anarchique, est par définition une installation non-autorisée par une administration légitime. Nul besoin alors d’avertissement pour procéder au déguerpissement dudit occupant. Tel n’est pas le cas de celui autorisé. Un détail qui change tout.
Mais dès l’instant où un pouvoir légitimement constitué (politique et/ou administratif) accorde l’autorisation, l’on ne saurait parler d’occupation anarchique. Le déguerpissement de cet occupant doit alors respecter une procédure légale: un avis écrit, une mise en demeure si persistance il y a un délai d’évacuation, et éventuellement un dédommagement. Le manquement à ces règles procédurales peut entrainer une action judiciaire et la réparation des préjudices.
Dans le cas qui nous concerne aujourd’hui, des occupants ont été abusivement taxés «d’anarchiques» au mépris de l’autorisation en bonne et due forme délivrée par l’administration (les collectivités décentralisées constituent le prolongement de l’Etat Central, donc légitimes). En somme, la même autorité politique devrait, au préalable, annuler les autorisations par voie administrative (lettre), accorder un délai conséquent aux personnes concernées avant de procéder à la démolition et au déguerpissement. Rien de cela n’a été fait.
Les victimes (celles disposant d’autorisation) peuvent, dès à présent, d’abord dans l’immédiat, procéder à un constat d’Huissier, se regrouper au sein d’un collectif, et entamer une procédure judiciaire contre l’Etat pour abus de pouvoir, destruction de biens d’autrui et demander réparation. Même un Avocat fraîchement sorti de l’école gagnera pareil procès.
B.S. Diarra
Source : La Sentinelle
C’était le samedi dernier à la Maison de la presse. Elle était animée par Abdoullah Coulibaly, président du comité national d’organisation.
Pour le président du comité national d’organisation, le choix du Mali d’abriter le 27e sommet Afrique –France 2017 relève d’une volonté politique forte des autorités françaises et maliennes appuyée par celle de leurs homologues africains. Par ce choix, selon lui, les chefs d’Etat d’Afrique et de France en font un symbole de visibilité du Mali, au sortir de la grave crise multidimensionnelle de 2012.
L’occasion était bonne pour le président d’énumérer quelques avantages de la tenue du sommet dans notre pays : «La chance pour le Mali, dans le cadre de l’organisation à lui confiée du sommet, c’est qu’en le choisissant pour organiser le sommet, les chefs d’Etat d’Afrique et de France ont voulu donner au Mali la chance de retrouver toute sa place sur la scène internationale». Sur le plan local, il a noté que ce sommet offrira au Mali des opportunités, celle d’abord de créer un environnement social davantage consensuel, avec la volonté des autorités de faire de ce sommet l’affaire de tous les Maliens. En plus, selon lui, ce sommet favorisera aussi des centaines d’opportunités concrètes pour toutes les couches sociales, notamment les opportunités d’emploi, de contact…
Au total, entre 2000 à 3000 personnes dont 35 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Bamako. Le secrétaire général de l’Onu, le président de la commission de l’Union européenne et de l’Union africaine seront aussi au rendez-vous.
Concernant l’état d’avancement des préparatifs, le président est rassurant. Selon lui, tout sera prêt avant le jour J.
En prélude au sommet, plusieurs activités sont prévues notamment l’organisation d’un Forum économique regroupant les hommes d’affaires africains et français, un forum de la jeunesse et un forum de l’entreprenariat féminin. Les recommandations de ces trois rencontres seront présentées au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du 14 janvier 2017.Pour une mobilisation totale autour du sommet, un projet de mobilisation sociale a été élaboré par le comité national d’organisation. Ce projet porte sur plusieurs programmes notamment l’assainissement et le nettoyage, l’organisation d’ateliers de formation éducation à la citoyenneté, formation pour le reboisement et l’aménagement des espaces verts. L’objectif de ce projet est de susciter un engouement populaire autour du sommet dans un contexte économique, social et sécuritaire tendu. Il vise aussi à sensibiliser les acteurs stratégiques et la population sur les enjeux de la réussite du sommet pour le Mali.
Y . D
Source : Le Débat
Et si leur élargissement devrait intervenir elle se fera selon toute vraisemblance dans la douleur de devoir élargir des djihadistes en retour. Aussi est-on en droit de supposer que les échanges se feront en faveur de l’Imam Barry, le détenu terroriste récemment présenté au public comme un Émir d’Ansar Dine dans la partie sud du Mali.
C’est tout le sens apparemment de l’exhibition spectaculaire dont il a été l’objet au lendemain de l’épisode de Nampala, démarche qui visait tout simplement à donner la preuve aux siens qu’il est en vie. Reste à savoir si sa libération sera du goût de certains voisins du Mali car la nuisance djihadiste dépasse de loin les frontières de notre pays. En attestent les attaques de Grand-Bassam et de la frontière burkinabé.
Contrôleurs aux abois
Le Premier ministre Modibo Keita sait que ses jours sont comptés à la Primature. Mais avant de prendre congé de ses fonctions il voudrait probablement ne laisser aucune ardoise en souffrance, aucune équivoque sur son passage. Il a ainsi, selon nos sources, personnellement commandité un audit de l’ensemble des structures relevant de son institution : des services rattachés aux projets, entre autres, aucune d’entre elles ne sera épargnée par les limiers démarchés par le chef du Gouvernement.
De même source, la mission, confiée à l’institution du Vérificateur général n’épargne même pas les structures de contrôle. Il en est ainsi du Contrôle Général des Services Publics, un service de contrôle affilé à la Primature, mais dont la gestion est en train d’être passée au peigne fin par un organe de contrôle jouissant de plus d’autonomie, quoique concurrent.
La démarche pourrait-elle aussi avoir pour intention la mise à nu des indélicatesses de quelques prédécesseurs à la deuxième institution de la République ? Wait and see !
Le petit mur du peuple
Les députés de l’Assemblée nationale du Mali ont été pour la énième fois les cibles d’une attaque en règle, depuis le début de l’opération de la Gouverneure de Bamako, Ami Kane. C’était en début de semaine dernière. La poursuite des déguerpissements ont en effet provoqué l’ire des éternels abonnés du Rail-Da, qui n’ont eu d’autre recours que de s’en prendre violemment aux pauvres élus aux moyens de jets de pierres, des injures, invectives sur fond de détermination indescriptible à forcer les passages et vandaliser l’institution parlementaire.
Contenus de justesse par les forces de l’ordre, les vandales justifient leurs intentions destructrices par les seules rumeurs d’une soi-disant loi en gestation en appui aux déguerpissements en cours. Il faut dire que ce n’est pas une première. L’Assemblée a toujours été le petit mur d’un certain peuple qui le prend pour bouc-émissaire de tous ses malheurs.
Après le putsch militaire d’Amadou Haya Sanogo et comparses, par exemple, l’institution a été l’objet d’un long siège à coups de campagne de dénigrement concoctée par les ramifications politiques de la junte. Cela malgré le fait qu’elle ait bénéficié de la caution de la communauté internationale pour poursuivre ses missions dans le cadre du retour à l’ordre constitutionnel.
Sur une nappe phréatique énigmatique
Les représentants du peuple sont peut-être assis sans le savoir sur une mer invisible. Ce sont les travaux de réhabilitation de l’hémicycle qui ont permis de le révéler, a en croire des sources proches de l’hémicycle. Arrivés pratiquement à la toute dernière étape du projet financé par Istanbul, les ouvriers et maçons turcs sont tombés sur un obstacle jusqu’ici insurmontable : de l’eau qui jaillit abondamment de toutes parts depuis les profondeurs de la fondation.
*La conséquence est que le phénomène a occasionné un grand retard sur les délais de finition de l’ouvrage initialement annoncés pour juillet. Car, les ingénieurs turcs, de sources concordantes, ne parviennent pas encore à maîtriser le phénomène qui commence à endommager plusieurs nouvelles installations de la principale salle des délibérations.
Interrogés par nos soins, un responsable du chantier a fait savoir que l’endroit en question a toujours été alimenté par les eaux de pluie et que les constructeurs du bâtiment n’en avaient pas tenu compte pour le combler de suffisamment de bétons. Dans tous les cas, l’énigme persiste.
Préjugés de ministre sur magistrats
Le tout nouveau ministre de la Justice Garde des Sceaux à la réputation d’un homme qui n’a pas sa langue dans sa poche. Mais il est tout aussi vrai qu’en confondant loquacité et éloquence il risque de se faire hara-kiri dans un monde judiciaire qu’il donne l’air de méconnaître, malgré son expérience relativement solide. En tout cas, c’est l’impression que donne Me Konaté lorsqu’il se livre à des sorties peu prudentes sur les magistrats, les enfants les plus choyés de la République.
Lors d’une récente sortie alambiquée dans les médias, le Garde des Sceaux s’est exprimé par des propos très menaçants à leur endroit avec à la clé des allusions à leurs verdicts motivés par des intérêts sordides. En clair, dans la déclaration à lui attribuée par un confrère de la place, Me Konaté a en substance prévenu que sa sanction sera impitoyable contre les magistrats indélicats.
Une menace de nature à outrer les intéressés, qui seront sans doute tentés de réagir en lui prouvant leur place dans le fonctionnement du système judiciaire malien. Surtout que les comportements auxquels allusion est faite sont souvent entretenus par les avocats dont le rôle se limite de plus en plus à servir d’intermédiaires entre leurs clients et ceux des magistrats qui se prêtent au jeu de troquer les verdicts contre…
Les Abeilles et la manne d’Ibk
S’il est d’équivoque à lever dans la foulée de la brillante élection du députe Adema de Baraouéli, c’est sans doute la partition jouée par le président de la République dans la complétion desdites législatives partielles. Tandis que l’opposition s’interroge et s’offusque de l’appel d’Ibk en faveur du candidat de la majorité, les Adémistes cherchent quant à voir clair dans la destination d’un certain apport financier ayant suivi le soutien déclaré du chef de l’Etat.
Dans le sillage de son appel, en effet, l’information, telle une traînée de poudre, a couru quant à un appui conséquent du locataire de Koulouba pour booster la campagne du candidat de la majorité resté dans la course du second tour des législatives partielles, Boureima Dicko en l’occurrence. La manne n’est visiblement jamais parvenue à destination car le directoire du Parti de l’Abeille, interpellé sur la question lors d’une récente réunion, n’a point attesté de la réception d’un montant en provenance de Koulouba. Ce qui n’est du reste point étonnant car un candidat soutenu par la plus haute autorité du pays a forcément des QG de campagne que lui-même ignore.
Le ministre dans la cellule de ‘Ras Bath’
Arrêté dans le cadre d’une interpellation par les services judiciaires du Camp I de la Gendarmerie nationale, Ras Bath, l’animateur sulfureux de Radio Maliba Info a connu deux lieux de détention en moins d soixante-douze heures, selon nos sources. Du camp où il a connu un bref séjour, il a été transporté à un autre endroit secret qui pourrait bien être les locaux de la DGSE, à en juger par les propos de ses avocats.
Où donc le célébrissime animateur a- t-il reçu la visite surprenante d’un ministre de la République ? Difficile de le dire, mais nos sources sont formelles : le ministre en question, toutes affaires cessantes, s’est rendu à la cellule de Mohamed Youssouf Bathily et, tenez-vous bien, à des heures indues de la nuit. Nos sources parlent de 2 heures du matin et précisent par ailleurs que le passage du membre du gouvernement en question s’explique par les simples présomptions d’un usage malencontreux du téléphone par le détenu.
Après avoir pris connaissance d’une impressionnante vague d’appels à l’aide en faveur de l’animateur sur les réseaux sociaux, l’autorité s’est dite convaincue qu’elle est déclenchée depuis la cellule, mais les fouilles n’ont finalement rien détecté. C’est l’explication plausible des perturbations constatées sur Facebook et Viber.
La Rédaction
Le Temoin
Il ressort de cette rencontre que les préparatifs vont bon train. Pour relever les défis de cette organisation, il faut retenir que différentes stratégies ont été mises en place par le Comité national d’organisation du Sommet Afrique-France. Il s’agit, entre autres, des dispositifs d’hébergement mis en place avec la disponibilité de 2198 chambres dans 61 établissements hôteliers situés à moins de 30 minutes du CICB, site du sommet. Il y a aussi le plan de mobilisation sociale qui emploiera plus de 4000 jeunes avec l’implication de 500 SOTRAMAS. A ceci, il faut ajouter le « programme Bozo » qui mobilisera aussi des centaines de jeunes pour le nettoyage des deux rives du fleuve Niger sur une longueur de plus de 20 km à Bamako. A retenir enfin que le Comité national d’organisation de ce Sommet dispose d’une enveloppe de plus de 3 800 000 000 de FCFA pour les réalisations des différentes activités. Alors, vivement la mobilisation de tous pour la réussite de ce Sommet qui est une chance pour le Mali de retrouver toute sa place sur la scène internationale.
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Le Haut Conseil des Collectivités pour l’élaboration d’une charte de l’environnement au Mali
Le siège du Haut Conseil des collectivités Territoriales a servi de cadre le jeudi 18 aout 2018 à la tenue d’un atelier en vue de l’élaboration d’une charte de l’environnement au Mali. La rencontre a été présidée par le 2ème vice-président de ladite institution, du représentant de l’ONG Helvetas Swiss intercorporation, des membres du bureau du Haut conseil des collectivités et des conseillers nationaux. Il faut noter que la charte de l’environnement, se fondant dans un cadre légal et réglementaire constituerait pour tous les usagers l’instrument de guide le plus partagé. Il s’agit de prendre en charge les grands défis régissant la gestion de l’environnement. Les objectifs de la charte seront de fixer le principe de protection et de conservation de l’environnement, de déterminer le principe de précaution et de prévention de l’environnement et de gestion efficiente des ressources. Il s’agira aussi d’illustrer les devoirs et les droits de chaque citoyen à vivre dans un environnement sain, de ressortir le principe de pollueur-payeur et les rôles des différents acteurs.
Il faut enfin retenir que dans le domaine de l’environnement, le Haut conseil des Collectivités dans le titre XII de la Constitution, de par ses missions peut faire des propositions au gouvernement pour toute question concernant la protection de l’environnement. D’où l’initiative de cet atelier pour l’élaboration d’une charte de l’environnement au Mali.
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Adoption par le Conseil des ministres d’un projet de décret portant création de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO)
Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des ministres du vendredi 19 aout 2016 a pris un projet de décret portant création et organisation de la Commission nationale malienne pour l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO). La Commission nationale pour l’UNESCO est un organe consultatif créé par un décret du 21 mars 1996 auprès du ministre chargé de l’Enseignement supérieur. Elle constitue le cadre institutionnel permettant d’associer aux travaux de l’UNESCO les différents acteurs nationaux de l’éducation, de la recherche scientifique et de la culture.
Le présent projet de décret crée une commission nationale chargée d’assurer la liaison, l’information et le suivi des relations du Mali, à la fois, avec l’UNESCO et l’ISESCO. Il fixe enfin la composition, l’organisation ainsi que les modalités de fonctionnement de cette commission. Il a été question également de l’adoption des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Secrétariat général de la Commission nationale malienne pour l’Organisations des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO). Les présents projets de texte visent à adapter le cadre juridique et institutionnel du Secrétariat général de la Commission nationale pour l’UNESCO à ses nouvelles missions. Ils créent, sous la forme d’un service rattaché à durée indéterminée, le Secrétariat général de la Commission nationale malienne pour l’UNESCO et l’ISESCO. Ces projets de textes fixent aussi l’organisation et les modalités de fonctionnement de ce Secrétariat. L’adoption des présents projets de texte contribuera à renforcer la coopération entre le Mali l’UNESCO d’une part, et d’autre part entre le Mali et l’ISESCO.
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5ème édition du prix malien de la Qualité : Pour promouvoir l’excellence dans les unités industrielles
Cette année encore, l’Agence Malienne de Normalisation et de promotion de la Qualité (AMANORM) récompensera l’entreprise malienne qui aura le plus faire excellé dans le domaine de l’industrie. Concernant aussi bien les unités industrielles publiques que privées, la 5ème édition du prix malien de la Qualité sera cette année un des rendez-vous phares de l’entreprenariat au Mali. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 26 août 2016 à 18 heures, date limite de candidature au siège de l’AMANORM à Hamdallaye ACI 2000, rue 276, porte 87, près de la DFM du Ministère de l’Education Nationale. Le sponsor officiel n’est autre que Togouna Agro-Industrie, un des fleurons de l’industrie malienne à renommée sous-régionale. Notons enfin, que ce concours se tient sous l’égide du ministère du développement industriel.
Source : inf@sept
Un jihadiste malien a demandé pardon lundi à son peuple en plaidant coupable, à l’ouverture de son procès historique à la CPI, de la destruction en 2012 de mausolées classés au Patrimoine mondial de l’humanité à Tombouctou, appelant les musulmans à ne pas imiter ces actes « diaboliques ».
C’est une avalanche de premières pour ce procès qui devrait durer une semaine : le premier pour destruction de patrimoine culturel, le premier où un accusé plaide coupable, le premier pour un jihadiste présumé et le premier lié au conflit malien.
« Votre Honneur, j’ai le regret de dire que tout ce que j’ai entendu jusqu’à présent est véridique et reflète les événements », a affirmé Ahmad Al Faqi Al Mahdi, environ 40 ans, après la lecture des charges : « je plaide coupable ».
Passé des dunes du Sahara à celles de la mer du Nord au pied desquelles se dresse la CPI, le Touareg Ahmad Al Faqi Al Mahdi est accusé d’avoir « dirigé intentionnellement des attaques » contre neuf des mausolées de Tombouctou et contre la porte de la mosquée Sidi Yahia entre le 30 juin et le 11 juillet 2012.
« Je me tiens devant vous dans cette enceinte plein de remords et de regrets », a-t-il ajouté : « je suis fort contrit de mes actes et de tous ces préjudices que cela a causé à mes êtres chers, à mes frères et à ma mère patrie, la République du Mali, et aux membres de l’humanité aux quatre coins du monde ».
Transféré par le Niger à la fin de l’année 2015, l’accusé, habillé d’un costume sombre et d’une chemise rayée, a également promis que « cette faute commise sera la première et la dernière ».
– ‘Page noire’ –
Fondée au Ve siècle par des tribus touareg, Tombouctou est devenue un grand centre intellectuel de l’islam et a connu son apogée au XVe siècle.
En tant que chef de la Hisbah, la brigade islamique des moeurs, il aurait ordonné et participé aux attaques contre les mausolées, détruits à coups de pioche, de houe et de burin.
« Ces bâtiments étaient les plus connus de Tombouctou et faisaient partie de son héritage historique, ils faisaient partie de l’histoire du Mali et de celle du monde », a affirmé la procureure Fatou Bensouda.
« C’est un crime qui porte un coup aux valeurs universelles que nous devons tous protéger », a-t-elle ajouté : « ce qu’il s’est passé à Tombouctou est une page noire dans l’histoire de la ville ».
– 9 à 11 ans de prison –
L’accusation affirme que cet homme aux petites lunettes était un membre d’Ansar Dine, qui fait partie des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ dix mois en 2012, avant d’être en grande partie chassés par une intervention internationale déclenchée en janvier 2013.
Versé depuis son plus jeune âge dans l’étude du Coran, cet ancien directeur d’école, est décrit dans la région comme un homme réservé devenu le « shérif de la ville ».
Les personnages vénérés enterrés dans les mausolées valent à Tombouctou son surnom de « Cité des 333 saints » qui, selon des experts maliens de l’islam, sont considérés comme les protecteurs de la ville, susceptibles d’être sollicités pour des mariages, pour implorer la pluie ou lutter contre la disette…
Ce sont ces rites que les jihadistes ont tenté d’éradiquer, avant d’en venir à la destruction des mausolées, selon l’accusation.
L’accusation va demander une peine comprise entre 9 et 11 ans de détention, a affirmé un membre du bureau du procureur. L’accusé s’est engagé à ne pas faire appel si la condamnation rentre « dans cette échelle », a précisé un de ses avocats, Jean-Louis Gilissen.
Ahmad Al Faqi Al Mahdi a également assuré avoir été à l’époque, « sous l’emprise d’une bande de leaders d’Al-Qaïda et d’Ansar Dine, j’avais cédé à leurs pressions comme à une tempête de sable ».
« Il me reste à lancer un message à tous les musulmans du monde entier : qu’ils résistent à ce genre d’actions dont les conséquences n’ont pas de limites et pas de bénéfices », a-t-il ajouté.
« C’est mon espoir que les années que je vais passer en prison me permettrons de me purger des esprits diaboliques qui avaient pris possession de ma personne », a-t-il ajouté.
Selon Me Maliki Ibrahim, son client est un véritable patriote, engagé pour la cause de sa patrie. Mais il est traité de tout par certains, ennemi de son pays ou grand comploteur. Ras Bath est poursuivi entre autres pour outrage public à la pudeur, pour avoir violé les dispositions des articles 144, 147,148 et 149 du Code Pénal et pour avoir outragé la personne de l’ancien Procureur Général Daniel Tessougué.
Il aurait aussi proféré des propos tendant à démobiliser nos Forces armées et de sécurité, mais, pour ses avocats, il s’agit d’une contrevérité, Ras Bath ayant toujours soutenu les FAMAs dans leurs combats.
«L’avenir nous montrera que c’est un dossier vide et que ces accusations sont fantaisistes», à en croire Me Maliki Ibrahim. Selon Me Abdrahamane Touré, dans la soirée du 15 août 2016, le Service d’investigations judiciaires de la Gendermerie du Camp I, sur saisine du Procureur général près de la Cour d’Appel de Bamako, a interpellé et gardé à vue le nommé Ras Bath.La première audition a eu lieu aux environs de 20 h45. Lors de cette audition, on lui a expliqué les faits pour lesquels une enquête était ouverte, parce que la saisine du Procureur Général ouvre une enquête, mais n’est pas une poursuite au sens juridique du terme.
Il s’agit, toujours selon Me Touré, de l’utilisation d’une terminologie à caractère sexuel et insidieux entre son client et un prêcheur du nom de Bandiougou Doumbia lors de différentes émissions. Mohamed Youssouf Bathily ayant commencé avant ces échanges musclés à parler des règles de conduite durant le mois béni de Ramadan.
En répondant à certaines questions, il ajoutera qu’une enquête est également ouverte contre les auteurs des tirs du 17 août dernier
Adama Bamba
Source : 22Septembre
Le groupe télécoms sud-africain va céder 4 % supplémentaires de son capital à des investisseurs sud-africains noirs, en conformité avec les quotas imposés par le gouvernement.
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La cérémonie d’ouverture était présidée par M. Lamine Alexy Dembélé, secrétaire général du ministère des Mines. Il avait à ses côtés, M. Frank Dickson Mugyeni, conseiller principal en industrie de la Commission de l’Union africaine, M. Abdoulaye Pona, président des Chambres des mines du Mali ainsi que plusieurs autres personnalités.
Le secrétaire général du ministère des Mines a rappelé que la Vision minière africaine, objet de la rencontre était une initiative des ministres africains en charge du domaine, adoptée à l’issue de leur première session ordinaire tenue du 13 au 17 octobre 2008 à Addis Abeba.
Lamine Alexy Dembélé a expliqué que cette vision, depuis son adoption, a été toujours inscrite en très bonne place lors des rencontres au sommet des chefs d’Etat du continent tant au niveau de l’Union africaine que des organisations sous-régionales. « Elle a suscité l’adhésion de toutes les institutions spécialisées africaines et internationales ainsi qu’un intérêt particulier auprès des universitaires, des praticiens du droit, des économistes, des gestionnaires et décideurs publics », a-t-il précisé.
Par ailleurs, Lamine Alexy Dembélé a souligné que la recherche et l’exploitation bénéfique des ressources minières et minérales est au cœur de la politique de développement de l’économie nationale, conformément aux instructions du président de la République, et que c’est bien dans le domaine des mines que le Mali a réalisé ses meilleures performances économiques au cours des vingt dernières années. C’est aussi le secteur des mines qui a attiré les plus gros des investissements privés dans le pays.
Le secrétaire général du ministère des Mines a assuré que le processus d’incitation à l’investissement et de diversification du secteur minier va se poursuivre en rapport avec les très bonnes perspectives du secteur des ressources minières au Mali, même si « aujourd’hui certains s’emploient à étendre sur le pays une chape de plomb cyniquement appelée terrorisme ».Mamadou Dolo
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Source : inf@sept