You are here

Afrique

Mali : Affaire Petit Guimba : voici l’appel de Koman Diabaté

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 22:13

Dans une vidéo posté cet après midi, l’artiste Koman Diabaté lance un appel à la population malienne. Régardez :

 

Categories: Afrique

Mali: Le rétablissement de la souveraineté de l’Etat malien passe par un discours de vérité à l’égard de la France, son tuteur.

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 21:20
Interview de René Naba au journal malien « Le Relais du Bougouni » : Le rétablissement de la souveraineté de l’Etat malien passe au préalable par un discours de vérité à l’égard de son tuteur ancien et nouveau, autrement dit la France. 1er Question : Au terme de trois ans de mandat d’IBK (Ibrahim Boubacar Keïta), l’image du Mali a-t-elle changé sur le plan international ?

Réponse RN:

Non pas du tout. Absolument pas. Ce n’est pas la chute de BONI, dans le centre-Est du Mali, qui va l’améliorer, pas plus que la démission du ministre de la Défense. Cinq ans après Serval, nous ne attendons pas que le Mali soit sécurisé dans sa totalité, mais à tout le moins qu’il s’épargne de nouveaux désastres humiliants. Il faut prendre la mesure du degré de la déliquescence de l’Etat Malien et s’engager hardiment dans une refonte des structures étatiques en profondeur et des pratiques gouvernementales.

2 ème Question: Malgré la présence, de la Minusma et de la Force Barkane de la France, l’insécurité au Mali ne fait que s’agrandir. Pensez- vous que celles-ci sont là pour servir l’intérêt du peuple malien?

Réponse RN:

D’une manière accessoire certainement mais pas d’une manière principale.
Les troupes de l’ONU et de la France sont d’abord là pour une démonstration de puissance de la France, et éviter que la gangrène ne se généralise à l’ensemble du pré-carré français et veiller surtout à préserver le complexe stratégique d’Areva au Niger et ses réserves d’Uranium.

Si le Mali tombait au rang d’ « état failli », -ce qu’il est officieusement mais non admis pour sauver les apparences-, le rôle mondial de la France et son statut de grande puissance en pâtiront inexorablement. Au Mali, la France joue son rang de puissance.

3 ème Question: Selon vous quelles sont les précautions à prendre par le gouvernement malien pour rétablir la souveraineté de l’Etat ?

Réponse RN.

Le rétablissement de la souveraineté de l’Etat malien passe au préalable par un discours de vérité à l’égard de son tuteur ancien et nouveau, autrement dit la France. IBK (Ibrahim Boubacar Keïta) doit demander à son compère de l’Internationale socialiste, François Hollande, les raisons de la mansuétude de la France à l’égard de son allié du Qatar, à l’origine de la déstabilisation via Ansar Eddine du Mali, qui doit-on le souligner, est un des plus ancien alliés de la France en Afrique.

Tout se passe comme si la France a mis à profit la déstabilisation malienne via son ami pétrolier pour se doter d’une base militaire dans le nord du Mali. Le Qatar aura en fin de compte servi de prétexte à la France d’obtenir une base qu’elle n’a plus obtenir ni au temps de la colonisation ni dans la période post indépendance.

Entre deux tours de roulette russe dans les casinos de son ami corse, Michel Toumi, IBK serait bien avisé de se poser la question et la poser à son ami français le socialo motoriste.

PAR RENÉ NABA

Source : http://www.madaniya.info/

Categories: Afrique

RDC - Martin Fayulu : " Le peuple congolais veut emboîter le pas au peuple burkinabè "

Jeune Afrique / Politique - Mon, 19/09/2016 - 20:28

Dialogue politique, respect de la Constitution, glissement du calendrier électoral, l'après-Kabila... À la veille de la manifestation de l'opposition de lundi à Kinshasa au cours de laquelle il a été blessé et interpellé par la police, l'opposant Martin Fayulu s'est confié à Jeune Afrique. Entretien.

Cet article RDC – Martin Fayulu : « Le peuple congolais veut emboîter le pas au peuple burkinabè » est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Categories: Afrique

Maroc: la principale mouvance islamiste appelle à un boycott des législatives

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 20:14

La principale mouvance islamiste du Maroc « Justice et Bienfaisance » a appelé au boycott des législatives d’octobre qui ne servent, selon elle, qu’à perpétuer « le despotisme ».

Interdit mais toléré, « Al Adl wal Ihsane » est très actif socialement dans les quartiers populaires. Le groupe est considéré par de nombreux observateurs comme le plus important courant islamiste au Maroc.

Le groupe demande notamment la mise sur pied d’une commission indépendante chargée de modifier la Constitution afin qu’elle traduise davantage la volonté du peuple.

Les élections à venir « ne sont pas différentes des précédentes » (…) elles « embellissent l’image du despotisme et (lui permet) de se perpétuer », a dénoncé le groupe dans une déclaration sur son site officiel.

Les élections sont organisées selon une Constitution qui « consacre la tyrannie », a dit le groupe, connu pour son opposition pacifique à la monarchie.

Au Maroc, « les pouvoirs réels sont aux mains du palais royal et non pas aux mains du gouvernement », accuse Al Adl wal Ihsane.

La mouvance islamiste ne reconnaît pas le statut de commandeur des croyants du roi, une des principales divergences avec le parti islamiste Justice et développement (PJD) de l’actuel chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.

La mouvance a été une des principales composantes du mouvement pro-réformes du 20-Février, né durant le Printemps arabe.

Le 7 octobre, une trentaine de partis politiques devraient prendre part aux élections législatives, qui s’annonce comme un duel serré entre le PJD et les libéraux du PAM (Parti authenticité et modernité, fondé en 2008 par un proche conseiller du roi).

Lors du précédent scrutin de la fin 2011 le PJD avait remporté un succès historique dans le sillage des Printemps arabes, des contestations de rue au Maroc et d’une vaste réforme constitutionnelle voulue par le roi Mohammed VI.

Categories: Afrique

Au moins 17 morts à Kinshasa en marge d’une manifestation anti-Kabila

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 20:11

Dix-sept personnes au moins ont été tuées lundi à Kinshasa dans des violences et pillages avant une manifestation hostile au président congolais Joseph Kabila que les autorités ont finalement décidé d’interdire.

Le « bilan provisoire » est de « 17 morts dont trois policiers […] et quatorze civils parmi les pillards », a déclaré le ministre de l’Intérieur de la République démocratique du Congo, Évariste Boshab en conférence de presse, faisant également état de « deux blessés par balles ».

Il s’agit des pires violences enregistrées à Kinshasa depuis les émeutes antipouvoir de janvier 2015 au cours desquelles plusieurs dizaines de personnes avaient été tuées.

« La ville de Kinshasa vient de faire face à un mouvement insurrectionnel qui s’est soldé par un échec », a affirmé M. Bosha.

Un « Rassemblement » des principaux partis d’opposition avait appelé à manifester lundi dans tout le Congo pour signifier au président Joseph Kabila son « préavis », trois mois avant l’expiration de son mandat, le 20 décembre, et exiger la convocation de la présidentielle censée avoir lieu avant cette date.

A Kinshasa, la manifestation devait commencer à 13h00 (12h00 GMT), mais plusieurs heurts ont opposé des jeunes armés de pierres à la police antiémeutes dans la matinée.

Très véhéments, des groupes de quelques dizaines à plusieurs centaines de jeunes ont affronté les forces de l’ordre en lançant en français ou en lingala des « Kabila akende » (Kabila dégage !) ou « Kabila doit partir ».

Selon des journalistes de l’AFP, la police a d’abord riposté avec des gaz lacrymogènes, mais en fin de matinée, aux abords du Parlement, les policiers ont tiré à balles réelles.

– Une date pour les élections –

Les autorités ont déploré plusieurs pillages et incendies criminels ayant visé des permanences de formations politiques de la majorité, ainsi que des bâtiments publics, comme des écoles, des tribunaux, des postes de polices.

Selon des sources de sécurité privées, plusieurs banques ont été pillées, dans des quartiers sud, de même que des magasins tenus par des Chinois. Plusieurs « églises de réveil » (sectes protestantes) ont également fait les frais de ces pillages, selon des habitants.

A la suite de ces violences, les autorités ont décidé d’annuler la manifestation, a indiqué à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.

L’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), principal parti d’opposition, et les autorités se sont mutuellement renvoyé la responsabilité des violences.

M. Boshab a accusé certains manifestants d’avoir été armés ou d’avoir subtilisé des armes à des policiers.

Un photographe de l’AFP et une journaliste de la radio française RFI qui couvraient ces événements ont été interpellés à la mi-journée par la police militaire.

Frappés à plusieurs reprises, ils ont fini par être relâchés en fin d’après-midi. Auparavant, le photographe de l’AFP s’était fait confisquer les cartes mémoires de ses appareils. Celles-ci n’avaient pas été restituées en début de soirée, alors qu’un calme précaire régnait en ville.

Arrivé au pouvoir en 2001, M. Kabila est âgé de 45 ans. La Constitution congolaise lui interdit de se représenter mais il ne donne aucun signe de vouloir quitter le pouvoir.

Alors que la présidentielle apparaît impossible à tenir dans les temps, le « Rassemblement » constitué autour d’Étienne Tshisekedi, figure historique de l’opposition, refuse le « dialogue national » en cours à Kinshasa entre la majorité et une partie de l’opposition.

Ce forum est censé déboucher sur un « accord politique » de sortie de crise et ouvrir la voie à des élections « apaisées » mais retardées.

Habituée aux violences à caractère politique, Kinshasa avait pris des airs de ville morte lundi.

Dans plusieurs quartiers, les écoles étaient désertées par les élèves, les parents préférant les garder à la maison. De nombreuses boutiques étaient fermées, la circulation était presque inexistante.

Une atmosphère semblable régnait à Lubumbashi, la deuxième ville du pays, dans le sud-est, où de nombreux soldats et policiers étaient déployés, et ou toute manifestation avait été interdite.

A Bukavu, dans l’est du pays, quelque 300 personnes ont manifesté sans encombre pour demander le « respect de la Constitution ».

De New York, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault a jugé « très dangereuse et extrêmement préoccupante » la situation en RDC (ex-Congo belge).

« Ce qui compte c’est la date des élections », a-t-il déclaré en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, « si elles sont reportées sans cesse, cela veut dire que Kabila a l’intention de rester au pouvoir », et « c’est une situation qui n’est pas acceptable ».

Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères belge a appelé à « la retenue » et voulu inciter « tous les acteurs politiques en RDC à œuvrer de manière pacifique pour l’organisation d’élections à brève échéance ».

Categories: Afrique

Au moins 17 morts à Kinshasa en marge d’une manifestation anti-Kabila

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 20:05

Dix-sept personnes au moins ont été tuées lundi à Kinshasa dans des violences et pillages avant une manifestation hostile au président congolais Joseph Kabila que les autorités ont finalement décidé d’interdire.

Le « bilan provisoire » est de « 17 morts dont trois policiers […] et quatorze civils parmi les pillards », a déclaré le ministre de l’Intérieur de la République démocratique du Congo, Évariste Boshab en conférence de presse, faisant également état de « deux blessés par balles ».

Il s’agit des pires violences enregistrées à Kinshasa depuis les émeutes antipouvoir de janvier 2015 au cours desquelles plusieurs dizaines de personnes avaient été tuées.

« La ville de Kinshasa vient de faire face à un mouvement insurrectionnel qui s’est soldé par un échec », a affirmé M. Bosha.

Un « Rassemblement » des principaux partis d’opposition avait appelé à manifester lundi dans tout le Congo pour signifier au président Joseph Kabila son « préavis », trois mois avant l’expiration de son mandat, le 20 décembre, et exiger la convocation de la présidentielle censée avoir lieu avant cette date.

A Kinshasa, la manifestation devait commencer à 13h00 (12h00 GMT), mais plusieurs heurts ont opposé des jeunes armés de pierres à la police antiémeutes dans la matinée.

Très véhéments, des groupes de quelques dizaines à plusieurs centaines de jeunes ont affronté les forces de l’ordre en lançant en français ou en lingala des « Kabila akende » (Kabila dégage !) ou « Kabila doit partir ».

Selon des journalistes de l’AFP, la police a d’abord riposté avec des gaz lacrymogènes, mais en fin de matinée, aux abords du Parlement, les policiers ont tiré à balles réelles.

– Une date pour les élections –

Les autorités ont déploré plusieurs pillages et incendies criminels ayant visé des permanences de formations politiques de la majorité, ainsi que des bâtiments publics, comme des écoles, des tribunaux, des postes de polices.

Selon des sources de sécurité privées, plusieurs banques ont été pillées, dans des quartiers sud, de même que des magasins tenus par des Chinois. Plusieurs « églises de réveil » (sectes protestantes) ont également fait les frais de ces pillages, selon des habitants.

A la suite de ces violences, les autorités ont décidé d’annuler la manifestation, a indiqué à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.

L’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), principal parti d’opposition, et les autorités se sont mutuellement renvoyé la responsabilité des violences.

M. Boshab a accusé certains manifestants d’avoir été armés ou d’avoir subtilisé des armes à des policiers.

Un photographe de l’AFP et une journaliste de la radio française RFI qui couvraient ces événements ont été interpellés à la mi-journée par la police militaire.

Frappés à plusieurs reprises, ils ont fini par être relâchés en fin d’après-midi. Auparavant, le photographe de l’AFP s’était fait confisquer les cartes mémoires de ses appareils. Celles-ci n’avaient pas été restituées en début de soirée, alors qu’un calme précaire régnait en ville.

Arrivé au pouvoir en 2001, M. Kabila est âgé de 45 ans. La Constitution congolaise lui interdit de se représenter mais il ne donne aucun signe de vouloir quitter le pouvoir.

Alors que la présidentielle apparaît impossible à tenir dans les temps, le « Rassemblement » constitué autour d’Étienne Tshisekedi, figure historique de l’opposition, refuse le « dialogue national » en cours à Kinshasa entre la majorité et une partie de l’opposition.

Ce forum est censé déboucher sur un « accord politique » de sortie de crise et ouvrir la voie à des élections « apaisées » mais retardées.

Habituée aux violences à caractère politique, Kinshasa avait pris des airs de ville morte lundi.

Dans plusieurs quartiers, les écoles étaient désertées par les élèves, les parents préférant les garder à la maison. De nombreuses boutiques étaient fermées, la circulation était presque inexistante.

Une atmosphère semblable régnait à Lubumbashi, la deuxième ville du pays, dans le sud-est, où de nombreux soldats et policiers étaient déployés, et ou toute manifestation avait été interdite.

A Bukavu, dans l’est du pays, quelque 300 personnes ont manifesté sans encombre pour demander le « respect de la Constitution ».

De New York, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault a jugé « très dangereuse et extrêmement préoccupante » la situation en RDC (ex-Congo belge).

« Ce qui compte c’est la date des élections », a-t-il déclaré en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, « si elles sont reportées sans cesse, cela veut dire que Kabila a l’intention de rester au pouvoir », et « c’est une situation qui n’est pas acceptable ».

Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères belge a appelé à « la retenue » et voulu inciter « tous les acteurs politiques en RDC à œuvrer de manière pacifique pour l’organisation d’élections à brève échéance ».

Categories: Afrique

CAN 2017 : L'Algérie se positionne

Afrik.com - Mon, 19/09/2016 - 19:07
Categories: Afrique

Un militaire malien tué dans une embuscade dans le nord du Mali (sources militaires)

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 18:57

Un militaire malien a été tué et quatre blessés lundi lors d’une attaque contre leur convoi dans le nord du pays, entre les localités de Gossi et Doro, a appris l’AFP de sources militaires.

« Au cours d’une attaque d’un de nos convois, menée par les terroristes, nous avons perdu un homme et quatre autres ont été blessés », a déclaré à l’AFP sous le couvert de l’anonymat un responsable de l’armée malienne en poste à Gao, la principale ville du nord du Mali.

« Deux engins, probablement des mines, ont sauté lors du passage du convoi de l’armée et les terroristes ont fait usage d’armes automatiques et de roquettes sur le convoi. Un véhicule de l’armée et une citerne ont été brûlés », a précisé de son côté, une autre source militaire malienne à Gao.

 Les blessés ont été évacués dans un hôpital de la ville de Gao, selon les mêmes sources.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

 Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.

 

Categories: Afrique

Guinée : les dessous de la réconciliation entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo

Jeune Afrique / Politique - Mon, 19/09/2016 - 18:42

Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo bras dessus, bras dessous, le 1er septembre au palais Sékoutoureya de Conakry. Premier acte.

Cet article Guinée : les dessous de la réconciliation entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Categories: Afrique

Le Sénégal obtient 1,2 milliard d'euros de la BAD

Jeune Afrique / Economie - Mon, 19/09/2016 - 18:31

La Banque africaine de développement (BAD) va fournir 830 milliards de F CFA (1,2 milliard d'euros) sur la période 2016-2020 au Sénégal pour développer ses infrastructures et soutenir la transformation agricole.

Cet article Le Sénégal obtient 1,2 milliard d’euros de la BAD est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Categories: Afrique

Africains d’Europe: Slimani et Mahrez, Fennecs des surfaces

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 18:27

Les Algériens Islam Slimani et Riyad Mahrez ont brillé avec Leicester ce week-end: pour ses débuts en Premier League, le premier, recrue record des Foxes (32 M EUR) a marqué deux fois de la tête contre Burnley (3-1), son coéquipier en sélection étant à l’origine du dernier but.

ANGLETERRE

Le Nigérian Kelechi Iheanacho a encore fait des étincelles avec Manchester City. Le remplaçant de Sergio Agüero, âgé de seulement 19 ans, a marqué un but et réalisé une passe décisive lors de la victoire contre Bournemouth (4-0). C’est son troisième match de Premier League de suite avec un but.

Son compatriote Alex Iwobi a lui aussi montré que son équipe pouvait compter sur lui. Le Gunner a été impliqué sur deux des quatre buts d’Arsenal contre Hull (4-1). D’abord un tir dévié par Alexis Sanchez, puis en réalisant une talonnade sur un une-deux pour le but de Theo Walcott.

Le défenseur sénégalais de Sunderland Papy Djilobodji n’a lui pas été en veine. Incapable de renvoyer un ballon de Dele Alli, il a offert le seul but de la rencontre à Harry Kane, pour une victoire de Tottenham.

ALLEMAGNE

Les défenseurs sénégalais Fallou Diagne et Ludovic Sane traversent un moment difficile dans une équipe de Brême qui a encaissé quatre buts en première période samedi à Mönchengladbach (défaite 4-1). Diagne, avec trop de duels perdus, a sa part dans la débâcle, et a été remplacé à la mi-temps par l’entraîneur Viktor Skripnik. Ce dernier a été limogé quelques heures plus tard.

Le Ghanéen Abdul Rahman Baba, le Camerounais Eric Maxim Choupo-Moting et l’Algérien Nabil Bentaleb ont eux livré un bon match contre le Hertha Berlin, mais n’ont pu éviter la défaite (0-2) de Schalke, qui s’enfonce dans le doute après trois défaites en trois journées.

Enfin l’équipe de Marvin Matip, capitaine camerounais d’Ingolstadt, a fait mieux que vendre chèrement sa peau samedi à l’Allianz Arena contre l’ogre Bayern Munich. Avant de s’incliner (3-1), Ingolstadt a même ouvert le score à la 8e minute, et s’est ensuite créé plusieurs occasions.

ITALIE

Avec la Lazio Rome, vainqueur 3-0 de Pescara, le défenseur central angolais Bastos a provoqué, sans conséquence, un penalty. Pour le reste, il a de nouveau été très solide et a confirmé qu’il était sans doute une très bonne pioche du recrutement romain. L’attaquant sénégalais Keita Baldé a lui offert une passe décisive parfaite à Immobile pour le troisième but.

Match tranquille samedi pour les Africains de Naples. En défense centrale, le Sénégalais Kalidou Koulibaly a rarement été menacé par les attaquants de Bologne, finalement battu 3-1, et a tranquillement géré son match. Sur le flanc gauche, l’Algérien Faouzi Ghoulam a pris peu de risques, l’essentiel du travail offensif étant assuré par Lorenzo Insigne. En face, le milieu ghanéen Gonfred Donsah a fait son retour après cinq mois d’absence. Il a joué une demi-heure sans particulièrement briller.

Le défenseur central marocain de la Juventus Mehdi Benatia n’a lui joué que 23 minutes lors du derby d’Italie perdu face à l’Inter Milan (2-1). Blessé à la cuisse gauche, il a dû laisser sa place à Barzagli. Son coéquipier ghanéen Kwadwoh Asamoah est lui à l’origine du deuxième but de l’Inter en perdant le ballon dans son camp sur une passe en retrait manquée.

ESPAGNE

Saison bien lancée pour Mehdi Carcela-Gonzalez: pour sa première titularisation sous le maillot de Grenade, le Marocain a été à l’origine des deux buts du club andalou chez le Betis Séville (2-2) vendredi soir. Le milieu offensif a d’abord ouvert lui-même la marque d’une belle frappe rasante au ras du poteau, soit son tout premier but sous ses nouvelles couleurs. Sur le deuxième but, il a réussi un incroyable slalom dans la défense sévillane et lorsqu’il a perdu le ballon, en bout de course, Alberto Bueno avait bien suivi et a doublé la mise.

Le défenseur algérien Aissa Mandi, aligné en charnière centrale du côté du Betis Séville, a lui aussi signé un bon match. Il a sans doute été le meilleur des siens et il aurait même pu être le héros de la soirée si sa tête ne s’était pas écrasée sur le poteau en fin de rencontre.

FRANCE

Le défenseur malien de l’AS Monaco Almamy Touré a joué son 2e match et a connu sa première titularisation cette saison face à Rennes ce week-end (succès 3 à 0). A 20 ans, il a été passeur décisif sur le but de Radamel Falcao pour l’ouverture du score.

Categories: Afrique

RD Congo : au moins 17 morts, dont 3 policiers, dans des violences à Kinshasa

Jeune Afrique / Politique - Mon, 19/09/2016 - 18:13

Les échauffourées entre policiers et manifestants qui ont eu lieu lundi à Kinshasa ont fait au moins 17 morts, dont trois policiers, selon un bilan officiel encore provisoire. Les Kinois étaient sortis en nombre à l'appel de plusieurs partis d'opposition, demandant la convocation de l'élection présidentielle dans les délais constitutionnels.

Cet article RD Congo : au moins 17 morts, dont 3 policiers, dans des violences à Kinshasa est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Categories: Afrique

Air Algérie vise quarante avions supplémentaires

Jeune Afrique / Economie - Mon, 19/09/2016 - 17:29

La compagnie nationale algérienne souhaite étendre sa flotte aérienne pour atteindre une centaine d'appareils d'ici une décennie, contre une soixantaine actuellement.

Cet article Air Algérie vise quarante avions supplémentaires est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Categories: Afrique

Mali : Les professionnels du secteur minier dénoncent les… «400.000 F CFA/J d’indemnités et 300.000 F CFA/J de dépenses à justifier» du Président Abdoulaye…

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 16:35
  Abdoulaye Pona, président de la Chambre des mines «Nous avons à notre disposition des documents attribuant 400.000 F CFA/J d’indemnités et 300.000 F CFA/J de dépenses à justifier au président de la Chambre consulaire des Mines». C’est la déclaration faite par M. Samaké, représentant de la société Rand-Gold lors de la conférence de presse du Collectif des Professionnels du secteur minier.  C’est au Restaurant «Lahidou» sis à Badalabougou que ledit Collectif a organisé le 17 septembre dernier une conférence de presse. C’était, a dit le conférencier Ibrahim Aba Kontao, ex-DG de DGNM, pour dénoncer «les graves dysfonctionnements regrettables constatées dans la gouvernance de la Chambre des Mines du Mali».

Aux dires de Kontao, si le taux de croissance est estimé au Mali à un peu plus de 5%, la part des mines représente à elle-seule 4% soit 10% du budget national ou encore 270 milliards des 1.200 milliards que représente le budget d’Etat.

Le Collectif, à l’en croire, est composé de quatre (04) secteurs, à savoir, la «Recherche, l’exploitation industrielle, le secteur artisanale et la construction», soit, 90% des intervenants du secteur.

A l’heure actuelle, indique le conférencier, il importe de mettre un organe transitoire en place au niveau de la Chambre consulaire des Mines aujourd’hui dirigée par Abdoulaye PONA dont la légitimité est très contestée (lire déclaration liminaire).

Prenant la parole, M. Samaké, représentant la société Rand-Gold au Mali, a a affirmé détenir des documents signés du Président de la Chambre (Abdoulaye Pona) lui octroyant à lui-même des primes de 400 mille FCFA/jour et des dépenses à justifier de l’ordre de 300 mille F CFA/CFA. Et, précise, aucun ministre malien ne jouit d’un tel traitement.

Et M. Kontao d’ajouter que l’attribution des cartes de dragages se fait de manière anarchique avec ses corollaires. «Nous ne pouvons pas continuer à laisser la Chambre dans cette situation» a-t-il martelé.

Pour cet autre intervenant, à savoir, Ousmane Sissoko dit Morikè, président de la Fédération nationale des Orpailleurs, «c’est le Président PONA qui nous a divisés».

Le conférencier a promis de mener d’autres activités à l’avenir, afin de mettre fin à une situation, selon lui, qui n’aura que trop duré.

A suivre

B.S. Diarra

 

DÉCLARATION LIMINAIRE

FAIRE DE LA CHAMBRE DES MINES UN OUTIL PERFORMANT AU SERVICE DU SECTEUR MINIER

Le secteur minier malien est en pleine confusion. Les acteurs majeurs que sont le Département des mines, la Chambre des mines encore appelée «chambre consulaire», une grande majorité des sociétés minières et opérateurs miniers, sont engagés dans un bras de fer à f issue préoccupante dont la cause réside dans la non tenue des élections initialement prévues en février 2016 puis reportées au 24 août 2016. L’optimisme qui semblait caractériser habituellement le secteur minier connaît une certaine turbulence qui ne manque pas d’avoir une influence regrettable sur son dynamisme.

Nous, professionnels du secteur minier, conscients de cet état de fait, avons jugé nécessaire de ne pas rester les bras croisés et de prendre leurs responsabilités, non seulement en tant qu’acteurs du secteur des mines, mais aussi en leur qualité de citoyens maliens convaincus que nous avons un rôle pertinent à jouer à travers des initiatives potentielles destinées à stimuler plus d’efficience (rapport entre les investissements et les attentes) dans ce secteur-clé. Telle est la raison de la tenue ce samedi 17 septembre de cette rencontre avec la presse. Notre intention est de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale des graves dysfonctionnements qui affectent le secteur minier, en particulier la chambre des mines du Mali.

En effet, tirant les leçons des expériences vécues dans d’autres chambres consulaires, et tenant compte de la non représentativité de certaines branches d’activités des mines, et non des moindres, le Ministre des mines a voulu anticiper en organisant des concertations avec tous les acteurs, concertations qui ont abouti au DécretN”20|6-0I12/P-RM du 2 mars 2016 et à l’Arrêté N°2016-1379/MM-SG du 17 mai 2016 modifiant les modalités de fonctionnement de la Chambres des mines et fixant le calendrier des élections. Ledit Décret a prévu la prolongation du mandat du bureau de la Chambre des mines pour une durée de six mois, période au cours de laquelle les élections devaient être organisées. En absence d’élections dans les délais prescrits, il revenait alors au Ministre des mines de mettre en place un collège transitoire.

Les nouvelles dispositions du Décret de mars 2016 n’ont pas rencontré l’assentiment des membres du bureau de la Chambre des mines. Entre autres innovations, le Décret, en son article 27, exige que le président du bureau doive <<justifier sa candidature par les attestations exclusives de caution morale de cinq mines en exploitation >». Cette clause visait à réparer ce que les entreprises minières ont toujours considéré comme une anomalie. En effet, elles estiment qu’elles n’étaient pas suffisamment impliquées et représentées dans les activités de la Chambre des mines dont la mission est de veiller effectivement aux intérêts de l’ensemble des opérateurs miniers comprenant le secteur artisanal (orpailleurs), les comptoirs d’achat et les collecteurs, mais également trois autres secteurs, celui de la sous-traitance, des matériaux de construction et de la recherche-exploitation industrielle.

La direction actuelle de la Chambre des mines voit dans cette exigence une tentative de domination de la Chambre par les sociétés minières se sentant marginalisées voire ignorées par ladite direction. Contestant les décisions du Décret de mars 2016, elle a saisi la Cour Suprême qui a purement et simplement annulé le Décret ainsi que l’Arrêté ministériel de mai 2016 ayant trait, comme indiqué plus haut, à l’organisation des élections à l’Assemblée consulaire de la Chambre des mines du Mali.

De l’avis de la Cour Suprême, la disposition incriminée (la rappeler au besoin) « crée une inégalité de droit entre les membres car la loi n’a, à aucun moment, exigé que les membres de la Chambre des mines ou du Bureau puissent détenir une mine en exploitation ». Elle a ajouté à son argumentaire «  que le seul critère exigé est le fait de se livrer à des activités minières sans autre précision ». Nous, du Collectif, pensons honnêtement qu’une mauvaise lecture a été faite de l’article précité qui, nulle part, ne stipule que le candidat au poste de Président doive détenir une mine.

La section administrative de la Cour Suprême semble avoir été induite en erreur. La décision de la Cour Suprême d’annuler les réformes proposées par le gouvernement pour renforcer le rôle de la Chambre dans sa mission de moderniser et d’impulser le secteur des mines a engendré une situation qui met en porte-à-faux la légitimité de l’équipe dirigeante actuelle de la Chambre avec la volonté de cette même équipe de dénoncer le Décret. Aussi paradoxal que cela puisse parâtre, pour bénéficier d’une prorogation légale de six mois, le directoire en place de Chambre des mines s’est appuyé sur le Décret qu’il a décrié et que la Cour Suprême a annulé. Néanmoins, la prolongation qui avait été consentie au bureau sortant est, elle aussi, arrivée à son terme le 24 août dernier.

Toutefois, il y a lieu de préciser que l’annulation du Décret est suspendue en raison du recours en révision formulé par le Contentieux du gouvernement contre l’Arrêt du 04 août de la Cour suprême. En tout état de cause, le mandat du Président de la Chambre qui avait été prolongé à partir de l’article 44 dudit Décret n’a plus de base légale. Logiquement, comme indiqué plus haut, il devrait désormais revenir au Ministère de tutelle de confier la gestion de la Chambre des mines à un système provisoire à l’instar du Conseil transitoire mis en place à la Chambre de commerce en son temps quand une situation similaire s’était présentée. Le souhait de notre Collectif va dans ce sens. Le système provisoire qui serait ainsi mis en place s’attèlerait à une relecture appropriée des textes encadrant le fonctionnement de la Chambre pour permettre de nouvelles élections et, dès lors, faire sortir la Chambre de l’impasse dans laquelle elle se trouve actuellement.

Notre Collectif affirme sa totale indépendance et sa liberté d’action. Notre volonté est de contribuer à mettre rapidement un terme à la paralysie actuelle et de tout faire pour rendre encore plus crédible notre Chambre consulaire, en bannissant tout ostracisme et en rendant effective la participation inclusive de tous les acteurs miniers pour que le rôle de locomotive de notre économie nationale dévolu au secteur minier soit plus conforme à sa vocation.

La Chambre des mines du Mali vit des moments particulièrement difficiles résultant d’une gestion opaque. La manipulation délictuelle des ressources financières par la Chambre et autres manquements sont clairement dénoncés par le rapport de contrôle de l’Inspection des Finances.

Elle est dirigée par une équipe à la compétence professionnelle approximative par conséquent contestable. Les décisions de son directoire n’obéissent à aucune exigence de transparence. Un vaste système de racket pour recueillir frauduleusement des fonds auprès des orpailleurs sur toute l’étendue du Mali est mis en place au vu et au su de tout le monde. Ainsi, des cartes de drague (autorisation pour exploiter de 1’or dans le lit des cours d’eau) sont illégalement vendues sur la place publique à des coûts scandaleux.

L’Assemblée consulaire forte de240 membres qui aurait dû se réunir un minimum de seize fois en quatre ans pour débattre de la bonne marche de l’institution, ne s’est réunie qu’une seule fois. L’efficacité de la Chambre, c’est-à-dire les résultats attendus par rapport aux objectifs fixés, laisse à désirer. Objectivement, il n’est pas excessif d’affiner que le bilan de cinq années de gouvernance à la Chambre est proprement catastrophique. Il est urgent de procéder à un examen exhaustif de ce bilan pour dégager un plan de redressement rapide de l’institution.

Outre, ces griefs, il y a une situation encore plus inadmissible déplorable. La qualité de membre de la Chambre des mines du Mali est subordonnée à l’inscription au registre de la Chambre. Le comble est que ce registre demeure introuvable. Il est mystérieusement détenu par on ne sait quelle source.

Dans ces conditions, notre Collectif, composé d’acteurs ayant à leur actif une somme d’expériences riches et variées, s’estime fondé à aspirer à participer activement dans la mission de relance de la Chambre des mines. Nous affirmons d’autant notre ambition pour la Chambre que nous ne sommes pas motivés par des gains faciles et illégitimes mais par une détermination volontariste constante à faire de la Chambre un outil performant véritablement au service du secteur minier.

Le Collectif des professionnels du secteur minier du Mali

Bamako, le 17 septembre 2016

Source : La Sentinelle

Categories: Afrique

Mali: inauguration de la porte restaurée d’une mosquée de Tombouctou vandalisée par les jihadistes

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 16:18

Une porte d’une mosquée de Tombouctou, détruite en 2012 par les jihadistes dans cette ville du nord du Mali et restaurée sous la supervision de l’Unesco, a été réinstallée lundi lors d’une cérémonie officielle, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

grande mosquée de djingareyber à tombouctou

La « porte secrète » de la mosquée de Sidi Yahia fait partie des édifices religieux, essentiellement des mausolées de saints musulmans, démolis en 2012 au nom de la lutte contre l’idôlatrie par les groupes jihadistes qui contrôlaient le nord du Mali, et restaurés grâce à l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture).

 L’un des auteurs de ces actes, le Touareg malien Ahmad Al Faqi Al Mahdi, est actuellement jugé pour destruction de patrimoine culturel par la Cour pénale internationale (CPI), dont le verdict est attendu le 27 septembre.

Une centaine de personnes, des responsables maliens, des dignitaires religieux, des diplomates, dont le représentant de l’Unesco, Lazare Eloundou, l’adjointe du chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), Mbaranga Gasarabwe et l’ambassadeur de l’Union européenne Alain Holleville, mais aussi des habitants, ont assisté à la cérémonie, sous haute sécurité.

Des prières musulmanes ont été récitées lors de la réinstallation de cett porte de la mosquée de Sidi Yahia, considéré comme le « saint patron » de Tombouctou.

 « C’est un jour très important », a déclaré à l’AFP l’imam de la mosquée, Alphadi Wangara.

« Depuis nos aïeux, depuis des siècles on a trouvé la porte comme ça, fermée », avec interdiction d’y toucher, a-t-il expliqué.

 Le président du conseil communal de la jeunesse de Tombouctou, Salah Maïga, a indiqué avoir « assisté à sa destruction un matin de bonne heure. Pour nous c’est un symbole, ça a été détruit sous les yeux de tout le monde ».

« On était là avec des barbares, des gens sans loi, sans croyance, qui se réclament de l’islam », a-t-il dit, affirmant attendre de la CPI « un procès juste, de quelqu’un qui a détruit quelque chose qui appartient à l’humanité toute entière ».

Au procès, Ahmad Al Faqi Al Mahdi a plaidé coupable et demandé pardon, appelant tous les musulmans à s’abstenir de « ce genre d’actions dont les conséquences n’ont pas de limites et pas de bénéfices ».

 Selon l’Unesco, la « porte secrète » de Sidi Yahia, la seule à faire face au couchant, a été « restaurée par les artisans menuisiers entre avril et août 2016 ».

Le groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en mars-avril 2012 en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée en 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.

 

Categories: Afrique

South African Airways publie une perte de 300 millions d'euros

Jeune Afrique / Economie - Mon, 19/09/2016 - 16:15

La compagnie aérienne a publié, avec deux ans de retards, ses résultats financiers. Ses pertes ont atteint la somme record de 4,7 milliards de rands pour l'exercice 2014-2015.

Cet article South African Airways publie une perte de 300 millions d’euros est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Categories: Afrique

Mali : Mali : le taux d’alphabétisation des femmes reste faible

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 16:09
L’alphabétisation des femmes est indispensable au décollage économique du Mali. L’éducation et la promotion des jeunes filles sont des éléments considérables pour le développement de chaque nation. Pourtant au Mali le taux d’alphabétisation des filles reste faible.

Cela malgré les efforts du gouvernement et des partenaires techniques et financiers en faveur de l’éducation des filles dans notre pays.

Au Mali le taux d’alphabétisation a augmenté de 12 % entre 2001 (21,3 %) et  2015 (33,1 %), indique l’Institut national de la statistique (INSTAT). Une alphabétisation qui est plus répandue chez les hommes comparativement aux femmes, constate cependant l’INSTAT. « Aucune réduction n’est perceptible en ce qui concerne l’écart entre les deux sexes. le taux d’alphabétisation des pauvres est estimé  à 39,3 % soit 28,1 % chez les femmes contre 50,6  % pour les hommes »,indique le rapport 2015 de l’enquête Modulaire et permanente auprès des ménages (EMOP)

Selon l’ Emopcette disparité entre les hommes et les femmes pauvres doit inciter des actions pour réduire cet écart dans la mesure où le taux d’alphabétisation est considéré comme un indicateur stratégique de lutte pour la réduction de la pauvreté. « La proximité des élèves aux infrastructures scolaires contribue à améliorer leur rétention dans le système et diminue les charges physiques liées aux mouvements qu’ils effectuent entre l’école et la maison. Elle permet également d’alléger les dépenses relatives aux frais de transport des élèves pour se rendre à l’école. La proximité des apprenants aux structures d’éducation prendrait une part importante dans la performance des élèves », note le rapport.

Source : Harouna Fomba

Categories: Afrique

Mali – « Petit Guimba » : La fabrication d’un martyr

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 16:05
« Petit Guimba », jeune comédien, s’est retrouvé en prison, après avoir été arrêté après une tentative d’assasinat d’un autre jeune d’origine Libanaise.

Aujourd’hui, des hommes politiques aux intentions inavouées polluent les réseaux sociaux de publications et vidéos pour défendre le « nationaliste » et « Petit Guimba ». Le but de cette opération, donner de la chair, de l’épaisseur, de la proximité à une personne qui n’est jusque là qu’un simple comédien, pour en faire un martyr.

C’est l’une des multiples opérations qui vont être montées pendant les mois à venir pour tenter de faire passer le nouveau ministre de la justice Mamadou I. Konaté pour un dictateur sud-américain, un nouveau Pinochet.

Et ce Petit Guimba est parfait pour ouvrir le bal contrairement à Ras Bath. Il a tout pour que les 25-35 ans, lecteurs de facebook,  s’identifient à lui.

Et que lui est-il arrivé ? il est tombé sous les coups de « la justice impartiale et non partisane ». Cet « innocent » va purger quelques jours de prison ferme à la maison d’arrêt de Bamako Coura alors qu’il n’a fait que rouler sa voiture sur un « Libanais », ce qui pour certains dans cette mouvance est une action louable et légitime.

Cette histoire pieuse peut être vue sous un angle plus prosaïque. Ce jeune homme a violé la loi, en pratiquant ce que l’on appelle des « violences volontaires ». Que diriez vous si on roulait en voiture sur vous ? La loi est la même pour tous et je ne pense pas que celle qui réprime les violences volontaires soit illégitime.

C’est pourtant ce que suggère, en filigrane et sans le dire ouvertement, l’existence même de cette fronde sur les réseaux sociaux, parce que cette violence serait exercée sur un libanais, et que forcement, un jeune Malien qui roule sur un étranger au Mali ne peut être qu’en état de légitime défense, nécessairement.

Car derrière tout cela, on trouve cette mouvance affairiste proche du Président IBK, qui refuse l’autorité et la lutte contre la corruption que veut lancer le nouveau Ministre de la Justice. C’est eux qui ont paralysé le gouvernement Moussa Mara, qui n’a pas osé avancer sur le terrain de la lutte contre la délinquance financière.

Je tiens ici à réaffirmer la nécessité d’avoir un homme intègre et compétend au ministère de la justice, gardien des lois et leur application. Le monopole de la violence légitime doit rester entre les seules mains de l’Etat, dont les instances sont désignées démocratiquement. Le coup de force ou la révolution ne font pas partie de ma culture politique.

Bien entendu, le ministère de la justice doit être maintenu dans des limites et n’exercer que le minimum de contrainte et de restriction des libertés publiques. Malgré quelques  erreurs (la perfection n’est pas de ce bas monde), il faut reconnaitre que le nouveau ministre de la justice et son équipe font plutôt bien leur travail, ce qui est loin d’être le cas partout dans le monde, même dans les pays occidentaux (et je pense aux USA).

C’est quand le ministre de la justice est corrompu et inconpétent qu’il n’y a plus de justice, ce que cherchent les affairistes  qui veulent controler  l’appareil d’Etat, qu’il faut combattre car ils représentent un danger pour la démocratie.

 

le redacteur en Chef de maliactu.net

c) maliactu.net

Categories: Afrique

Mali : L’accès à l’eau potable : le parcours de combattant des maliens

Maliactu - Mon, 19/09/2016 - 16:03
L’accès à l’eau potable notamment celle provenant du robinet, des forages et des puits améliorés ou protégés,reste un véritablecasse-tête pour les populations des villes et campagnes maliennes.

Des populations qui doivent parcourir de longues distances pour avoir le précieux liquide bleu. C’est ce qui ressortdu rapport final 2015 de la quatrième édition de l’EnquêteModulaire et Permanente auprès des ménages (EMOP) qui s’est déroulée entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016 dans l’ensemble des régions du Mali, excepté Kidal, ainsi que dans le district de Bamako. Cedocument indique que dans l’ensemble du pays, 21,2 % des ménages parcourent plus de 15 km pour accéder à l’eau potable et 19,6 % d’entre eux y accèdent après 60 mn.

« En effet, 22,7 % des ménages ruraux sont à plus de 15 km d’une source d’eau potable et 21,0 % de ces ménages l’atteignent après 1 heure de temps. L’analyse régionale montre que cette difficulté d’accéder est principalement à Mopti, Koulikoro et Sikasso où respectivement 30,1 %, 23,5 % et 20,8 % parcourant plus de 15 km », indique le rapport 2015 de l’EMOP. Toujours d’après cette enquête, les milieux ruraux des régions citées ont besoin d’une adduction en eau potable proche de la communauté.

« Les résultats de l’enquête montrent des taux d’accès à l’eau potable assez élevés au niveau de toutes les strates et ce quel que soit le statut de pauvreté. 99,8 % des ménages non pauvres à Bamako ont accès à l’eau potable. Quant aux ménages pauvres se trouvant en milieu rural, 73,8 % d’entre eux en disposent ».

Source : Harouna Fomba

Categories: Afrique

Pages