Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a appelé samedi à "un dialogue politique" avec l'opposition, peu après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle.
La Cour constitutionnelle gabonaise a validé dans
La Cour constitutionnelle gabonaise a validé dans la nuit de vendredi à samedi la réélection du président Ali Bongo Ondimba, en rejetant l’essentiel du recours de son rival Jean Ping.
La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué que M. Bongo gardait une avance sur son rival, qui s’était proclamé élu après l’élection.
Lors de l’audience à Libreville, dans une salle quasiment déserte, la Cour a indiqué que M. Bongo avait recueilli 50,66% des suffrages contre 47,24% à M. Ping.
« J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique », a déclaré dans une allocution télévisée Ali Bongo, 57 ans, élu une première fois en 2009 à la mort de son père, resté au pouvoir 41 ans.
Un dispositif policier et militaire très important était déployé dans le centre de la capitale, qui semblait calme et où aucun acte de violence n’avait été signalé peu avant 01h00 GMT.
Jean Ping, ancien cacique du régime passé dans l’opposition, demandait notamment un recomptage des bulletins de vote dans la province du Haut-Ogooué.
Dans ce fief familial de la famille Bongo, le président sortant avait obtenu, selon les résultats de la commission électorale qui ont mis le feu aux poudres le 31 août, 95% des voix pour 99% de participation, lui garantissant au plan national une avance de quelque 5.000 voix sur Jean Ping, sur un peu plus de 325.000 électeurs.
« Nul ne peut contester le fait que Jean Ping a largement gagné cette élection », a réagi auprès de l’AFP son porte-parole Jean Gaspard Ntoutoume Ayi après l’annonce de la Cour, ajoutant que M. Ping ferait une déclaration ce samedi matin.
Le 31 août, la proclamation de la réélection d’Ali Bongo avait provoqué des émeutes meurtrières et des pillages massifs à Libreville et dans plusieurs villes de province, traumatisant un pays plutôt habitué à la paix civile.
L’exécutif a mis en garde dès mercredi Jean Ping qu’il serait arrêté s’il franchissait « la ligne rouge » dans l’hypothèse où il n’obtiendrait pas gain de cause en justice.
Un ancien patron du renseignement, Léon-Paul Ngoulakia, par ailleurs cousin du président Bongo Ondimba, récemment passé à l’opposition, a été interpellé à Libreville, a-t-on appris de sources concordantes.
– ‘Eviter tout déplacement’ –
Rangée derrière Jean Ping, ex-enfant chéri du régime de feu le président Omar Bongo, une partie des électeurs veut mettre un terme au règne de la même famille au pouvoir depuis 1967.
« Ali doit partir », scandent les opposants à l’intention d’Ali Bongo.
Signe de nervosité, des files d’attente se sont formés vendredi devant des banques et des guichets automatiques dans la matinée à Libreville.
« On est dans la psychose, on a peur », a expliqué à l’AFP Jean Rodrigue Boukoumou, enseignant rencontré devant les grilles d’une banque qui ouvraient par intermittence. « On veut prendre notre argent pour pouvoir faire nos provisions. Nous avons des familles à nourrir si jamais le pays se retrouvait dans une situation de chaos ».
Dès la mi-journée, les rues de Libreville se sont vidées.
« Dès la proclamation des résultats, il vous est demandé d’éviter tout déplacement jusqu’à nouvel ordre », a indiqué l’ambassade de France sur son site, dans un message à la communauté française (environ 10.000 personnes).
Sous pression maximale, la présidente de la Cour, Marie-Madeleine Mborantsuo, avait laissé entendre que la décision pouvait être rendue vendredi, à l’issue d’une séance publique jeudi où les avocats de MM. Bongo et Ping ont procédé à une dernière passe d’armes.
Face aux neuf juges constitutionnels, le conseil de Jean Ping, Jean-Rémy Bantsantsa, avait plaidé pour le recomptage des voix dans le province du Haut-Ogooué, bureau par bureau, en présence d’experts internationaux.
« Il n’y a pas dans notre pays un droit pour le Haut-Ogooué et un droit pour les autres provinces », avait rétorqué l’avocat d’Ali Bongo Francis Nkea. Jean Ping a aussi profité d’un vote « familial et communautaire » dans son village natal d’Etimboué, avait fait valoir la partie adverse.
Le Gabon, petit pays de l’Afrique de l’ouest équatoriale (1,8 million d’habitants) regorge de richesses naturelles (pétrole, bois, manganèse, mines…) mais plus d’un tiers de la population est très pauvre.
La Cour constitutionnelle gabonaise a validé dans la nuit de vendredi à samedi la réélection du président Ali Bongo Ondimba, en rejetant l’essentiel du recours de son rival Jean Ping.
La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué que M. Bongo gardait une avance sur son rival, qui s’était proclamé élu après l’élection.
Lors de l’audience à Libreville, dans une salle quasiment déserte, la Cour a indiqué que M. Bongo avait recueilli 50,66% des suffrages contre 47,24% à M. Ping.
« J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique », a déclaré dans une allocution télévisée Ali Bongo, 57 ans, élu une première fois en 2009 à la mort de son père, resté au pouvoir 41 ans.
Un dispositif policier et militaire très important était déployé dans le centre de la capitale, qui semblait calme et où aucun acte de violence n’avait été signalé peu avant 01h00 GMT.
Jean Ping, ancien cacique du régime passé dans l’opposition, demandait notamment un recomptage des bulletins de vote dans la province du Haut-Ogooué.
Dans ce fief familial de la famille Bongo, le président sortant avait obtenu, selon les résultats de la commission électorale qui ont mis le feu aux poudres le 31 août, 95% des voix pour 99% de participation, lui garantissant au plan national une avance de quelque 5.000 voix sur Jean Ping, sur un peu plus de 325.000 électeurs.
« Nul ne peut contester le fait que Jean Ping a largement gagné cette élection », a réagi auprès de l’AFP son porte-parole Jean Gaspard Ntoutoume Ayi après l’annonce de la Cour, ajoutant que M. Ping ferait une déclaration ce samedi matin.
Le 31 août, la proclamation de la réélection d’Ali Bongo avait provoqué des émeutes meurtrières et des pillages massifs à Libreville et dans plusieurs villes de province, traumatisant un pays plutôt habitué à la paix civile.
L’exécutif a mis en garde dès mercredi Jean Ping qu’il serait arrêté s’il franchissait « la ligne rouge » dans l’hypothèse où il n’obtiendrait pas gain de cause en justice.
Un ancien patron du renseignement, Léon-Paul Ngoulakia, par ailleurs cousin du président Bongo Ondimba, récemment passé à l’opposition, a été interpellé à Libreville, a-t-on appris de sources concordantes.
– ‘Eviter tout déplacement’ –
Rangée derrière Jean Ping, ex-enfant chéri du régime de feu le président Omar Bongo, une partie des électeurs veut mettre un terme au règne de la même famille au pouvoir depuis 1967.
« Ali doit partir », scandent les opposants à l’intention d’Ali Bongo.
Signe de nervosité, des files d’attente se sont formés vendredi devant des banques et des guichets automatiques dans la matinée à Libreville.
« On est dans la psychose, on a peur », a expliqué à l’AFP Jean Rodrigue Boukoumou, enseignant rencontré devant les grilles d’une banque qui ouvraient par intermittence. « On veut prendre notre argent pour pouvoir faire nos provisions. Nous avons des familles à nourrir si jamais le pays se retrouvait dans une situation de chaos ».
Dès la mi-journée, les rues de Libreville se sont vidées.
« Dès la proclamation des résultats, il vous est demandé d’éviter tout déplacement jusqu’à nouvel ordre », a indiqué l’ambassade de France sur son site, dans un message à la communauté française (environ 10.000 personnes).
Sous pression maximale, la présidente de la Cour, Marie-Madeleine Mborantsuo, avait laissé entendre que la décision pouvait être rendue vendredi, à l’issue d’une séance publique jeudi où les avocats de MM. Bongo et Ping ont procédé à une dernière passe d’armes.
Face aux neuf juges constitutionnels, le conseil de Jean Ping, Jean-Rémy Bantsantsa, avait plaidé pour le recomptage des voix dans le province du Haut-Ogooué, bureau par bureau, en présence d’experts internationaux.
« Il n’y a pas dans notre pays un droit pour le Haut-Ogooué et un droit pour les autres provinces », avait rétorqué l’avocat d’Ali Bongo Francis Nkea. Jean Ping a aussi profité d’un vote « familial et communautaire » dans son village natal d’Etimboué, avait fait valoir la partie adverse.
Le Gabon, petit pays de l’Afrique de l’ouest équatoriale (1,8 million d’habitants) regorge de richesses naturelles (pétrole, bois, manganèse, mines…) mais plus d’un tiers de la population est très pauvre.
La Cour constitutionnelle gabonaise a validé dans la nuit de vendredi à samedi la réélection du président Ali Bongo Ondimba, en rejetant l’essentiel du recours de son rival Jean Ping.
La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué que M. Bongo gardait une avance sur son rival, qui s’était proclamé élu après l’élection.
Lors de l’audience à Libreville, dans une salle quasiment déserte, la Cour a indiqué que M. Bongo avait recueilli 50,66% des suffrages contre 47,24% à M. Ping.
« J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique », a déclaré dans une allocution télévisée Ali Bongo, 57 ans, élu une première fois en 2009 à la mort de son père, resté au pouvoir 41 ans.
Un dispositif policier et militaire très important était déployé dans le centre de la capitale, qui semblait calme et où aucun acte de violence n’avait été signalé peu avant 01h00 GMT.
Jean Ping, ancien cacique du régime passé dans l’opposition, demandait notamment un recomptage des bulletins de vote dans la province du Haut-Ogooué.
Dans ce fief familial de la famille Bongo, le président sortant avait obtenu, selon les résultats de la commission électorale qui ont mis le feu aux poudres le 31 août, 95% des voix pour 99% de participation, lui garantissant au plan national une avance de quelque 5.000 voix sur Jean Ping, sur un peu plus de 325.000 électeurs.
« Nul ne peut contester le fait que Jean Ping a largement gagné cette élection », a réagi auprès de l’AFP son porte-parole Jean Gaspard Ntoutoume Ayi après l’annonce de la Cour, ajoutant que M. Ping ferait une déclaration ce samedi matin.
Le 31 août, la proclamation de la réélection d’Ali Bongo avait provoqué des émeutes meurtrières et des pillages massifs à Libreville et dans plusieurs villes de province, traumatisant un pays plutôt habitué à la paix civile.
L’exécutif a mis en garde dès mercredi Jean Ping qu’il serait arrêté s’il franchissait « la ligne rouge » dans l’hypothèse où il n’obtiendrait pas gain de cause en justice.
Un ancien patron du renseignement, Léon-Paul Ngoulakia, par ailleurs cousin du président Bongo Ondimba, récemment passé à l’opposition, a été interpellé à Libreville, a-t-on appris de sources concordantes.
– ‘Eviter tout déplacement’ –
Rangée derrière Jean Ping, ex-enfant chéri du régime de feu le président Omar Bongo, une partie des électeurs veut mettre un terme au règne de la même famille au pouvoir depuis 1967.
« Ali doit partir », scandent les opposants à l’intention d’Ali Bongo.
Signe de nervosité, des files d’attente se sont formés vendredi devant des banques et des guichets automatiques dans la matinée à Libreville.
« On est dans la psychose, on a peur », a expliqué à l’AFP Jean Rodrigue Boukoumou, enseignant rencontré devant les grilles d’une banque qui ouvraient par intermittence. « On veut prendre notre argent pour pouvoir faire nos provisions. Nous avons des familles à nourrir si jamais le pays se retrouvait dans une situation de chaos ».
Dès la mi-journée, les rues de Libreville se sont vidées.
« Dès la proclamation des résultats, il vous est demandé d’éviter tout déplacement jusqu’à nouvel ordre », a indiqué l’ambassade de France sur son site, dans un message à la communauté française (environ 10.000 personnes).
Sous pression maximale, la présidente de la Cour, Marie-Madeleine Mborantsuo, avait laissé entendre que la décision pouvait être rendue vendredi, à l’issue d’une séance publique jeudi où les avocats de MM. Bongo et Ping ont procédé à une dernière passe d’armes.
Face aux neuf juges constitutionnels, le conseil de Jean Ping, Jean-Rémy Bantsantsa, avait plaidé pour le recomptage des voix dans le province du Haut-Ogooué, bureau par bureau, en présence d’experts internationaux.
« Il n’y a pas dans notre pays un droit pour le Haut-Ogooué et un droit pour les autres provinces », avait rétorqué l’avocat d’Ali Bongo Francis Nkea. Jean Ping a aussi profité d’un vote « familial et communautaire » dans son village natal d’Etimboué, avait fait valoir la partie adverse.
Le Gabon, petit pays de l’Afrique de l’ouest équatoriale (1,8 million d’habitants) regorge de richesses naturelles (pétrole, bois, manganèse, mines…) mais plus d’un tiers de la population est très pauvre.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a appelé samedi à « un dialogue politique » avec l’opposition, peu après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle.
« J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique », a-t-il dit dans une allocution télévisée. L’annonce de sa réélection avait déclenché fin août une violente crise dans le pays, avec des émeutes meurtrières et des pillages.
« Lorsqu’au sortir d’une élection des familles pleurent des morts, c’est une trahison de la démocratie », a souligné le chef de l’Etat, affirmant « plus jamais ça ».
La Cour constitutionnelle a validé dans la nuit de vendredi à samedi la réélection de M. Bongo Ondimba en rejetant l’essentiel du recours de son rival, l’opposant Jean Ping.
La Cour constitutionnelle gabonaise a validé dans la nuit de vendredi à samedi la réélection du président Ali Bongo Ondimba en rejetant l’essentiel du recours de son rival Jean Ping, lors d’une audience publique télévisée.
La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué que M. Bongo gardait une avance sur son rival, qui s’était proclamé élu après l’élection, une annonce qui avait déclenché des émeutes meurtrières et des pillages dans le pays.
Lors de l’audience à Libreville, dans une salle quasiment déserte, la Cour a indiqué que M. Bongo avait recueilli 50,66% des suffrages contre 47,24% à M. Ping.
Ni M. Bongo ni M. Ping n’ont réagi dans l’immédiat. Le président sortant avait toutefois prévu de s’exprimer une fois la décision de la Cour connue.
Les rues de Libreville étaient désertes depuis vendredi soir, de nombreux habitants redoutant de nouvelles violences si la cour validait la réélection du président sortant. Âgé de 57 ans, Ali Bongo a été élu une première fois en 2009 à la mort de son père, Omar, resté au pouvoir 41 ans.
Jean Ping, ancien cacique du régime passé dans l’opposition, demandait notamment un recomptage des bulletins de vote dans la province du Haut-Ogooué.
Dans ce fief familial de la famille Bongo, le président sortant avait obtenu, selon les résultats de la commission électorale qui ont mis le feu aux poudres le 31 août, 95% des voix pour 99% de participation, lui garantissant au plan national une avance de quelque 5.000 voix sur Jean Ping, sur un peu plus de 325.000 électeurs.
Le « dialogue national » censé résoudre la crise politique en République démocratique du Congo a été de nouveau suspendu vendredi alors que les suites des violences meurtrières de lundi et mardi empoisonnent le climat politique dans le pays.
Le « Rassemblement », coalition formée autour de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, a annoncé avoir décrété un « deuil national de trois jours » du 26 au 28 septembre « pour l’inhumation » des victimes des affrontements entre forces de l’ordre et jeunes qui réclamaient le départ du président Joseph Kabila.
Le « Rassemblement » est à l’origine de la manifestation ayant dégénéré lundi. Il a appelé la population congolaise à ne pas aller travailler et aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l’école pendant ces trois jours
M. Tshisekedi a déclaré devant la presse avoir déposé auprès des services du procureur général de la République (PGR) une plainte visant deux ministres et plusieurs hauts responsables des services de sécurité, que le « Rassemblement » accuse d’avoir soudoyé et armé des jeunes pour qu’ils sèment le désordre dans les rues lundi et mardi.
Selon un de ses collaborateurs, le PGR a pour sa part demandé aux services des frontières d’arrêter une dizaine d’organisateurs de la manifestation de lundi dans le cas où ceux-ci viendraient à essayer de quitter le pays.
Lundi les violences avaient éclaté en début de matinée en marge de cette manifestation pour signifier à M. Kabila son « préavis » à trois mois de la fin de son mandat, et exiger son départ le 20 décembre.
Les troubles initiaux, dont autorités et opposition se renvoient mutuellement la responsabilité, ont dégénéré rapidement en émeutes et pillages réprimés par la police et l’armée.
Dans un communiqué, Moïse Katumbi, membre du « Rassemblement » et candidat en exil à la prochaine présidentielle, a qualifié le pouvoir de M. Kabila de « régime autocratique et sanguinaire à la dérive » dont les responsables et les exécutants devront « répondre de leurs actes criminels ».
– « Convaincre les sceptiques » –
M. Katumbi, qui est poursuivi au Congo pour atteinte à la sûreté de l’État, a également appelé à un « vrai dialogue national » dans le respect de la Constitution et des « aspirations légitimes revendiquées par le peuple ».
Les violences du début de la semaine ont frappé la capitale alors que celle-ci abrite un « dialogue national » censé sortir le pays de la crise qui le consume depuis la réélection contestée de M. Kabila en 2011 et permettre l’organisation rapide d' »élections apaisées ».
Seule une frange minoritaire de l’opposition participe à cette table ronde avec la majorité politique et des représentants de la société civile.
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. La Constitution lui interdit de se représenter mais il ne montre aucun signe de vouloir quitter son poste alors que la limite pour convoquer l’élection présidentielle est dépassée et que cette dernière apparaît impossible à organiser dans les temps.
Suspendus mardi, les travaux du « dialogue national » devaient reprendre vendredi, mais ils ont de nouveau été reporté sine die après que la délégation d’opposition qui y participe eut annoncé son retrait temporaire des discussions, le temps de « convaincre (les) sceptiques de rejoindre la table du dialogue ».
Mardi, l’Église catholique, qui dirige la délégation de la société civile, avait suspendu sa participation en expliquant trouver « judicieux », compte tenu des violences, de « rechercher un consensus plus large ».
Au-delà de son rôle spirituel, l’Église catholique, dont se revendiquent environ 40% des Congolais, est respectée en RDC pour le rôle déterminant qu’elle a joué dans l’ouverture démocratique des années 1990.
A Kinshasa, l’armée et la police ont mené vendredi plusieurs opérations de grande envergure visant des camps militaires et de policiers, comme la veille.
Aux abords du camp Loano (dans le nord-ouest de la capitale), un journaliste de l’AFP a vu les forces de l’ordre embarquer sans ménagement dans un véhicule de transport de troupes une trentaine de personnes dont six jeunes femmes.
Un officier a indiqué que l’opération avait pour but de rechercher des armes et des munitions détenues sans autorisation.
Les Premiers ministres français, Manuel Valls, et sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, sont convenus vendredi qu’il n’existait « pas de pré carré » sur les marchés africains pour quelque pays que ce soit, lors d’une visite de M. Valls à Dakar.
« Notre pays est stable, il a beaucoup d’avantages comparatifs, la France nous fait confiance, bravo aux investisseurs français qui viennent. D’autres partenaires sont présents », a déclaré M. Dionne, une allusion à la place grandissante de la Chine.
« Il n’y a pas de pré carré, de chasse gardée, nous travaillons la main dans la main, dans le respect », a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue français.
« Grâce à vous, la France est le partenaire économique de premier plan du Sénégal, premier investisseur, premier fournisseur, premier employeur de main-d’œuvre sénégalaise », avait déclaré M. Valls jeudi soir lors d’une rencontre avec la communauté française.
« Mais je sais que rien n’est jamais acquis. Ici comme dans toute l’Afrique francophone, il n’y a pas de pré carré. Vous subissez la concurrence de grands pays émergents mais aussi de partenaires européens », avait-il souligné.
Dans une interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique à la veille de ce voyage, le Premier ministre français avait indiqué vouloir « organiser avec (son) homologue chinois, Li Keqiang, qui a proposé l’idée, un grand sommet France-Chine-Afrique, qui pourrait se tenir à Dakar ».
Un accord sur les « partenariats franco-chinois sur les marchés tiers », visant à conquérir conjointement des marchés en Afrique et en Asie, a été signé en juillet 2015 à Paris lors d’une visite du Premier ministre chinois.
Les échanges de la Chine avec l’Afrique étaient estimés en 2015 à quelque 180 milliards de dollars (160 milliards d’euros).
Le président du Nigeria a lancé un appel à l'aide vendredi à la tribune des Nation unies, son pays ne pouvant aff
Un accord a été trouvé vendredi pour une reprise de
La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a lancé vendredi un appel au calme en République démocratique du Congo (RDC), affirmant "surveiller avec une extrême vigilance" la situation
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Les Premiers ministres français, Manuel Valls, et sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, sont convenus vendredi qu'il n'existait "pas de pré carré" sur les marchés
« La Côte d’Ivoire, dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), s’apprête à déployer, d’ici à la fin de l’année courante, une compagnie de protection d’environ 150 éléments au Mali », a déclaré M. Ouattara.
Le chef de l’Etat ivoirien a rappelé que des soldats ivoiriens sont déjà intervenus au Mali à travers une compagnie de transport entre 2013 et 2015.
Alassane Ouattara est rentré vendredi en Côte d’Ivoire après avoir pris part à la 71ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, aux Etats-Unis.
A cette session, le président ivoirien a officiellement présenté la candidature de la Côte d’Ivoire pour un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Fin
Source: Agence de presse XinhuaUn accord a été trouvé vendredi pour une reprise des activités du groupe britannique de services pétroliers Petrofac sur un champ gazier de Tunisie bloqué depuis des mois par un conflit social, un dossier sensible dans un pays confronté à de lourds défis économiques.
« Nous avons signé un accord avec Petrofac (…) après des négociations qui ont duré jusqu’à trois heures du matin », a dit à l’AFP le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi.
« Le problème est terminé et la compagnie va déterminer, sur le plan technique, quand elle va reprendre ses activités », a-t-il ajouté.
Dans un bref communiqué transmis à l’AFP, Petrofac a de son côté indiqué « avoir hâte de reprendre ses activités normales en Tunisie », sans autre précision.
Après des jours de spéculations dans la presse, le gouvernement tunisien avait annoncé mercredi que Petrofac avait entamé les procédures pour quitter le champ de Chergui, au large des îles Kerkennah (sud-est), qui fournit 12% de la production nationale.
Cette production était à « l’arrêt total » depuis janvier en raison d’un conflit social, des manifestants réclamant des emplois permanents, selon la ministre de l’Energie Hela Cheikhrouhou.
L’accord, négocié en présence de représentants de la société civile de Kerkennah (pêcheurs, manifestants, syndicalistes et diplômés chômeurs), prévoit « d’employer (les protestataires) sur trois ans, de créer une société pour le développement de Kerkennah (…) et la reprise de la production de Petrofac », a précisé M. Trabelsi.
La crise avait éclaté à l’arrêt d’un programme temporaire créé après la révolution de 2011, en grande partie financé par Petrofac au nom de la responsabilité sociale des entreprises. Des diplômés chômeurs avaient à cette époque été employés dans des institutions publiques et rémunérés par des compagnies pétrolières par le biais de l’Etat, sans toutefois disposer de contrat, d’assurance ou de retraite.
La société britannique a expliqué en début d’année ne plus pouvoir continuer à financer ce programme, et appelé l’Etat tunisien « à faire son travail ».
Les protestataires « étaient mis à la disposition de compagnies (publiques) mais sans contrats de travail, sans avenir, et recevaient une rémunération qui a été interrompue il y a neuf mois. Ils se sont donc retrouvés dans la précarité », a reconnu le ministre des Affaires sociales.
Le conflit avec Petrofac a fait remonter plusieurs problèmes à la surface à Kerkennah, îlots où l’exploitation de pétrole et de gaz a eu selon nombre d’habitants un impact sur la pêche et le tourisme.
Ce dossier a été présenté ces derniers jours par les médias tunisiens comme un test pour le nouveau gouvernement de Youssef Chahed, entré en fonctions il y a moins d’un mois.
L’annonce de sa résolution intervient alors que la Tunisie se prépare à accueillir fin novembre une conférence internationale sur l’investissement en présence de plus d’un millier d’entreprises.
Après des années d’attente, le Parlement tunisien a adopté samedi un nouveau code de l’investissement, censé lever un certain nombre d’entraves bureaucratiques et favoriser l’attractivité dans ce pays, unique rescapé des Printemps arabes.
Le président du Nigeria a lancé un appel à l’aide vendredi à la tribune des Nation unies, son pays ne pouvant affronter seul le désastre humanitaire en cours dans le nord-est, provoqué par l’insurrection du groupe jihadiste Boko Haram, selon un communiqué de la présidence.
Les Nations unies et de nombreuses ONGs alertent continuellement depuis deux mois sur la situation de détresse alimentaire qui touche la région du Lac Tchad, affectée par des déplacements massifs de population dus au conflit.
A la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, Muhammadu Buhari a expliqué que les dégâts causés par les insurgés de Boko Haram ont été amplifiés par les effets du changement climatique.
« Nous renouvelons nos appels pour une action internationale ciblée afin d’assister les personnes qui ont besoin d’une aide humanitaire et combattre les causes du terrorisme », a déclaré le président.
« La complexité et la gravité des crises humanitaires partout ailleurs dans le monde ont augmenté ces dernières années et leurs conséquences sont désastreuses », a-t-il ajouté.
« La combinaison du changement climatique et du terrorisme menacent encore plus la paix et la sécurité. »
Pour de nombreux experts, le réchauffement climatique touche directement les populations du Lac Tchad, qui ne trouvent plus assez d’eau potable.
Dans un communiqué diffusé vendredi, 15 organisations humanitaires (dont Oxfam, Première Urgence Internationale et Action contre la Faim) ont comparé la crise alimentaire dans cette région à la sécheresse en Somalie, de 2011, « où plus de 250.000 sont mortes » de faim.
Deux ans après, les Nations unies avaient reconnu que la communauté internationale n’avait pas agi assez tôt.
Au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, des millions de personnes sont concernées et la situation pourrait empirer.
« Ce sont plus de 65 000 personnes qui vivent déjà en situation de famine dans certaines zones du nord-est du Nigeria. 6,3 millions de personnes vivent en situation d’insécurité alimentaire sévère au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun. Parmi eux, 4,4 millions de personnes sont au Nigeria », précise le communiqué.
« Si les organisations ne peuvent pas atteindre les communautés dans les zones prises au piège par le conflit, nous assisterons à une catastrophe bien plus importante que celle à laquelle nous sommes actuellement confrontés », explique Yannick Pouchalan, directeur d’Action contre la Faim pour le Nigeria.
Boko Haram a été repoussé par une offensive de l’armée nigériane et des forces régionale, mais de grandes parties du territoire restent hors-de-contrôle et inaccessibles pour le personnel humanitaire.
En juillet, les Nations unies ont annoncé que 250.000 enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë dans le seul Etat du Borno, et que 50.000 d’entre eux pourraient mourir d’ici la fin de l’année.
Pour Toby Lanzer, coordinateur humanitaire de l’ONU pour la région du Sahel, il faudrait 385 millions de dollars (345 millions d’euros) supplémentaires pour le seul nord-est du Nigeria et 559 millions de dollars pour toute la région du lac Tchad.
Les réactions continuent à Kinshasa après les violences qui ont eu lieu lundi et mardi en marge d'une manifestation de l'opposition demandant la convocation des élections présidentielles dans les délais constitutionnels. La procureure de la Cour pénale internationale a lancé vendredi un appel au calme. L'opposition a, quant à elle, porté plainte auprès de la justice congolaise.
Cet article RD Congo : la CPI « suit la situation », l’opposition porte plainte est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.