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Afrique

Militairement en perdition, le Mali, le Niger et le Burkina Faso commencent à regretter d’avoir exigé le départ de l’armée française…

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sun, 22/09/2024 - 17:09
Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, l’on est désormais loin de l’enthousiasme des manifestations « spontanées » durant lesquelles, dans l’oubli de ce que l’armée française avait fait pour ces pays, le drapeau français était brûlé et le drapeau russe brandi. Certains reconnaissent même, et de plus en plus ouvertement, qu’à l’époque de Barkhane, les GAT (Groupes armés terroristes) ne faisaient pas la loi. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Depuis le départ des forces françaises consécutif aux putschs militaires au Mali (2020 et 2021), au Burkina Faso (deux en 2022) et au Niger (2023), en dépit de l’intervention russe, les attaques et les embuscades contre les forces de sécurité sont désormais quotidiennes. Au Burkina Faso et au Mali, les armées locales étant  en perdition, la situation  est même hors contrôle.
Au Mali, les paramilitaires russes de l’Africa Corps - anciennement Groupe Wagner -, accueillis hier en libérateurs, n’ont jusqu’à présent fait la preuve que de leur piètre valeur militaire. Ils ont même subi une humiliante et sanglante défaite les 25-27 juillet 2024 à Tinzaouaten, près de la frontière algérienne où, face aux Touareg, ils ont en effet laissé sur le terrain au moins 50 morts, deux prisonniers, ainsi que tout leur équipement (véhicules, armes, moyens de transmission etc.). Quant à l’armée malienne, les FAMA, ses pertes se comptèrent en plusieurs dizaines de morts. De plus, les mercenaires russes qui ne sont donc pas, pour le moment du moins, le joker de la junte malienne, sont régulièrement accusés de massacrer les populations, comme à Moura,  au mois de mars 2022, où 500 civils furent tués.
Le plus inquiétant pour l’Alliance des États du Sahel regroupant les juntes militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso, est que l’armée malienne et ses encadreurs russes se voient peu à peu quasiment encerclés dans Bamako. Se profile en effet le scénario catastrophe d’une conquête de la capitale par le chef touareg ifora Iyad Ag Ghali. L’homme avec lequel, et comme je n’ai cessé de le dire depuis 2013, il était nécessaire de discuter puisque, et qu’on le veuille ou non, il est à la fois la cause et la solution du problème du nord du Mali. La question de la région des Trois frontières est différente car ce ne sont pas les Touareg qui y sont à la manœuvre, mais les Peul. Toujours cette question ethnique engerbant toutes les autres, mais que les décideurs français ont obstinément refusé de prendre en compte car, selon les « africanistes » du CNRS et de Science Po qui les ont « formatés », les ethnies africaines sont des fantasmes « coloniaux » !!!

Le Mali va-t-il donc sombrer ? Les évènements récents pourraient le laisser penser. En effet, le 17 septembre 2024, la capitale Bamako a subi une double attaque coordonnée qui a permis au Gsim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), une coalition dirigée par Iyad Ag Ghali, de prendre d’assaut deux sites éloignés l’un de l’autre d’une dizaine de kilomètres, à savoir l’école de gendarmerie et l’aéroport. Si aucun bilan officiel n’a été donné par les autorités maliennes, le nombre des victimes dépasse probablement la centaine. Plusieurs mercenaires russes ont également perdu la vie, eux dont la mission primordiale était pourtant de sécuriser Bamako et son aéroport…

En réalité, le Gsim et ses alliés sont en train d’encercler peu à peu la capitale malienne, dans un double mouvement d’étranglement. Au nord, ils étendent leur tache d’huile en repoussant peu-à-peu les FAMA, détruisant systématiquement leurs positions militaires et effaçant ainsi la très fragile « légitimité » de la junte au pouvoir. Quant à l’assaut sur Bamako, il pourrait se faire à partir de la Guinée, l’armée malienne ayant récemment perdu plusieurs positions stratégiques sur la route y menant après avoir retraité en panique, abandonnant tout son armement aux assaillants.

Le numéro du mois de novembre de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront le 1er novembre, sera consacré à la situation actuelle au Sahel. Pour approfondir la question, on se reportera à mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours 
 
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Algérie : le Hirak silencieux

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Thu, 12/09/2024 - 16:43
En Algérie, la réélection surréaliste du président Abdelmadjid Tebboune avec un score babylonien de 94,65% des voix, pourrait être un des derniers clous plantés dans le cercueil d’un « Système » gérontocratico-militaire aux abois.
En effet, regardons de plus près le résultat de cette élection-farce dans une Algérie dirigée depuis l’indépendance par l’alliance des coffres-forts et des baïonnettes:
 
1) Selon les chiffres officiels, il y eut 48% de votants sur un total de 24 millions d’inscrits, ce qui donne donc plus ou moins 11 millions de suffrages exprimés.
 
2) Comme le président sortant a, toujours selon les chiffres officiels, obtenu quasiment 95% des suffrages, cela veut donc dire qu’environ 5 millions d’Algériens auraient donc voté pour sa réélection.
 
3) Ses deux concurrents ayant, encore selon les chiffres officiels, totalisé à eux deux environ 5% des votes, cela signifie donc que plus de 5 millions de suffrages  se sont soit volatilisés, ou bien que 5 millions d’électeurs auraient voté blanc, ce qui n’apparaît pas dans les résultats officiels...
 
En réalité, les dociles agents du pouvoir qui ont en charge la « gestion » des élections, se sont pris les babouches dans le tapis de leurs manipulations.
N’osant pas donner le vrai chiffre de la participation qui tourne au maximum autour de 20% du corps électoral, paniqués face au colossal camouflet que le pays réel algérien venait d’administrer à la gérontocratie dirigeante, terrorisés enfin face à ce Hirak silencieux dans lequel 80% des Algériens venaient de montrer qu’à leurs yeux le « Système » était illégitime… ils en ont oublié la mathématique…D’autant plus que dans certaines willayas le pourcentage des votants n’atteint pas les 5%, et qu’en Kabylie, la participation fut quasiment nulle…
 
Hier, le Hirak a été écrasé et même maté par le « Système ». Aujourd’hui, toute opposition conduit à la prison et toute pensée critique entraîne une féroce répression, mais ces élections ont montré que la population n’est pas dupe.
Le feu couve désormais en Algérie, prêt à se rallumer tôt ou tard, à la moindre faiblesse d’un pouvoir condamné de ce fait à la fuite en avant. D’autant plus qu’il ne bénéficiera pas deux fois de la « divine surprise » du covid19 qui mit un terme à la déferlante des manifestations de tout un peuple.
 
Aujourd’hui, le « Système » est nu, avec une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête : sa dépendance totale aux hydrocarbures (pétrole et gaz) et donc à la variabilité de leurs cours.
Un « Système » cleptocratique qui pompe avec constance la substance d’un pays  dont le taux d’inflation  est de 6% au second trimestre 2024, d’un pays qui ne produit rien et qui doit donc  consacrer le quart de ses recettes en hydrocarbures -ses seules recettes -, à l’importation de produits alimentaires de base dont il était pourtant exportateur avant 1962… du temps des Français… D’un pays  dont les filières stratégiques pour la sécurité alimentaire, comme les céréales, les laitages, les viandes, les sucres et les graines oléagineuses sont en faillite et entre les mains  des prédateurs de la nomenklatura étatique.
Une nomenklatura prédatrice qui ne survit plus que par la répression intérieure, par la mobilisation du dernier carré de ses associations mémorielles dont la tâche est facilitée par les « chapons » qui gouvernent la France, et par la dénonciation quasi obsessionnelle du Maroc dont la réussite la rend férocement jalouse…
 
Sur les mensonges algériens on lira mon livre Algériel’Histoire à l’endroit
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Inondations au Sahel et au Sahara. Les lois de la nature face à l’idéologie « climato-correcte »

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Fri, 06/09/2024 - 16:27
Le Sahel et le Sahara connaissent actuellement un très fort épisode pluvieux accompagné d’inondations. Surpris, butors, idéologues et cuistres veulent une fois encore nous faire prendre des vessies pour des lanternes en parlant de « dérèglement climatique dû à des causes humaines ». Or, nous sommes en présence d’un phénomène cyclique bien décrit par les vrais spécialistes du monde intertropical (voir notamment Marcel Leroux, 1994 et 2000).

En 1992, dans une publication datant d’avant l’apparition de la notion postulée et idéologique de « réchauffement climatique global dû à l’homme », deux des plus grands climatologues tropicalistes mondiaux, les Français Yves Tardy et Jean-Luc Probst expliquaient en quelques lignes lumineuses que la raison de l’alternance des cycles sécheresse-pluies au Sahel est due aux variations du « front intertropical » :
 
« Le climat en Afrique suit la position du FIT (Front Intertropical) ou ITCZ (Intertropical Convergence Zone). On peut distinguer deux scénarios :
 
1) Lorsque le FIT est maintenu en position méridionale, soit parce que les polaires mobiles, originaires du Pôle Sud, sont moins actifs que de coutume, soit parce que leurs homologues septentrionaux venus du Pôle Nord sont au contraire plus longtemps et plus fortement actifs, le déficit pluviométrique est généralisé sur le Sahel d’Afrique de l’Ouest (…) C’est le cas des années 1942,1944,1948,1970,1971,1972 et 1973. Cette situation se lit très bien sur la courbe de fluctuations des fleuves Sénégal et Niger (…).
 
2) Lorsque le FIT remonte haut vers le Nord sous la poussée des anticyclones mobiles originaires du Pôle Sud, on enregistre un excédent pluviométrique sur l’Afrique sahélienne de l’Ouest (…).
 
Ainsi, avec les mouvements du FIT qui sont sous l’influence de la montée vers le Nord des masses d’air polaire venant du Pôle Sud ou de la descente vers le Sud des masses d’air polaire venant du Pôle Nord, on saisit aisément la relation qui peut exister entre les fluctuations de température et celles de l’humidité, ainsi que l’effet de compétition entre Hémisphère Nord et Hémisphère Sud » (Tardy et Probst, 1992 :26).
 
Les recherches actuelles ont intégré les variations du FIT dans la longue histoire des cycles climatiques saharo-sahéliens, ce qui permet de disposer d’un éclairage sur plus de deux millions d’années ainsi que  le démontre Mathieu Dalibard (2011) dans sa thèse consacrée aux changements climatiques africains.
 
Selon Dalibard, le climat africain varie selon trois grands cycles :
 
1) Les cycles dépendant de la variation de l’orbite terrestre ou « cycles de l’excentricité » fluctueraient entre 400 000 et 100 000 ans.
2) Les cycles dépendant de l’inclinaison de l’axe terrestre ou « cycles de l’obliquité » fluctueraient entre 54 000 et 41 000 ans.
3) Les cycles dépendant de la variation de l’axe de rotation de la Terre ou « cycles de précession » fluctueraient entre 23 000 et 19 000 ans.
 
Cette succession de cycles par définition indépendants de toute activité humaine, permet de comprendre pourquoi, Il y a plusieurs centaines de millions d’années, le Sahara et le Sahel furent recouverts par un glacier, puis par l’océan. Pourquoi, il y a cent millions d’années, ce fut une immense forêt équatoriale humide parcourue par des dinosaures avant de lentement se transformer en une forêt tropicale, puis en une savane arborée.
 
Plus près de nous, ce mouvement climatique de longue durée tendant depuis 5000 ans vers l’assèchement, fut entrecoupé de rémissions ayant donné naissance à une succession d’épisodes secs et humides à travers lesquels se fit la mise en place des populations.
 
Encore plus près de nous, le XXe siècle a connu quatre grandes sécheresses entre 1909 et 1913, entre 1940 et 1944, entre 1969 et 1973, et entre 1983 et 1985 (Retaille, 1984 ; Ozer et alii, 2010 ; Maley et Vernet, 2013). Au cours des années 1960, période « chaude » la pluviométrie en augmentation fit brièvement remonter la zone sahélienne vers le nord, ce qui se traduisit par un recul du désert. Et pourtant, nous étions alors au pic de l’industrialisation mondiale et des pollutions qui en découlent.
Ensuite, à partir des années 1970, la pluviométrie décroissant, le désert s’étendit donc de nouveau et le Sahel se rétracta, les isohyètes moyennes descendant de 100 à 150 kilomètres vers le Sud. Les conséquences de ce nouveau cycle sont actuellement aggravées, mais non causées, par la pression démographique sahélienne.
 
L’analyse de ces phénomènes naturels contradictoires est d’une extrême complexité. Elle ne supporte ni les raccourcis, ni les idées-reçues. Leur compréhension ne passe ni par les anathèmes, ni par les slogans, mais par l’étude de la longue et même de la très longue durée. Si ces dernières étaient prises en compte, cela pourrait utilement mettre de l’ordre dans nombre de cervelles de colibri pour lesquelles l’immédiateté sert à la fois de passé, de présent et d’horizon…
 
Pour l’étude détaillée de ces épisodes climatiques saharo-sahéliens mouvants, on se reportera à mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours.
 
Bibliographie
- Carré, M et alii., (2018) « Modern drought conditions in Western Sahel unprecedented in the past 1600 years ». En ligne.
- Dalibard, M., (2011) Changements climatologiques en zone intertropicale africaine durant les derniers 165.000 ans. Thèse de paléontologie climatique, Université Claude Bernard, Lyon 1.
- Leroux, M., (1994) « Interprétation météorologique des changements climatiques observés en Afrique depuis 18000 ans. ». Geo-Eco-Trop, 1994,16, (1-4), pp.207-258.
 - Leroux, M., (2000) La dynamique du temps et du climat. Paris.
- Maley, J et Vernet, R., (2013) « Peuples et évolutions climatiques en Afrique nord-tropicale, de la fin du Néolithique à l’aube de l’époque moderne ». Afriques, débats, méthodes et terrains d’histoire, vol 4.
- Ozer, P et alii., (2010) « Désertification au Sahel : historique et perspectives ». BSGLg, 2010, 54, pp 69-84.
- Retaille, D., (1984) La sécheresse et les sécheresses au sahel, L’Information géographique, 1984, 48, pp 137 à 144.
- Tardy, Y et Probst, J-L., (1992) « Sécheresses, crises climatiques et oscillations télé connectées du climat depuis cent ans ». Sécheresse, 1992 ; 3 : 25-36. 
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Nord-Kivu : début des discussions sur la démarcation de la frontière RDC-Ouganda

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 06/09/2024 - 09:10


La commission technique mixte RDC-Ouganda discute, depuis mercredi 4 septembre, d’une feuille de route et du budget d’exécution du projet de démarcation de la frontière commune entre la RDC et l’Ouganda, au Nord-Kivu. Ces discussions qui se tiennent à Goma ont pour but de résoudre les conflits de limites qui opposent, depuis longtemps, les deux pays voisins.

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Forum des As : « Qualification CAN 2025 : les Léopards déterminés à arracher la victoire face à la Guinée »

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 06/09/2024 - 08:20



Revue de presse du vendredi 6 septembre

Les Léopards de la RDC débutent la campagne de qualification à la Coupe d'Afrique des nations Maroc 2025 ce vendredi face au Syli national de la Guinée. Et donc, les médias congolais consacrent des pages à cette activité. Mais aussi à l’arrivée des doses de vaccin contre l’épidémie de monkeypox.

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RDC : 33 pêcheurs abattus et 56 autres blessés en 9 mois sur le lac Kivu

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 06/09/2024 - 06:50



Trente trois pêcheurs congolais ont été abattus et 56 autres blessés, en l’espace de 9 mois, en pleine activité de pêche nocturne sur le lac Kivu, dans la province du Sud-Kivu.

La Synergie des associations des pêcheurs du Lac Kivu a livré ce bilan, jeudi 5 septembre, à la presse.

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Maniema : pas d’électricité à Kailo depuis 22 ans

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 06/09/2024 - 01:31


Le territoire de Kailo (Maniema) est dans le noir, il y a plus de 22 ans.


L’administrateur de ce territoire, Marcel Amuri a livré cette information, mardi 3 septembre, lors du passage du gouverneur Moise Moussa dans cette partie de la province.


Faute d’énergie, l'Hôpital général de référence de Kailo peine à prendre en charge convenablement les patients.

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Pékin et Kinshasa s’accordent sur la modernisation du secteur agricole en RDC

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 06/09/2024 - 01:12


Le ministre chinois du Commerce chinois et son homologue congolais ont convenu, mercredi 4 septembre, de la modernisation du secteur agricole en RDC.


Cet accord a été signé en marge du Forum économique RDC-Chine, à Beijing.


Pour Wang Wentao, ministre chinois du Commerce extérieur, le développement d'une Zone Économique Spéciale chinoise en RDC est utile pour substituer les importations et satisfaire le marché congolais et régional.

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Prison de Makala : la MONUSCO veut apporter une assistance sanitaire et psychosociale aux prisonniers

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 06/09/2024 - 00:33


La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) a exprimé, mardi 4 septembre, sa disponibilité à apporter l’assistance sanitaire et psychosociale aux prisonniers affectés après la tentative d'évasion.

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Eliminatoires CAN 2025 : Didier Budimbu mobilise pour la victoire de la RDC face à la Guinée

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 20:22


Le ministre des Sports, Didier Budimbu a invité, jeudi 5 septembre, les Congolais à faire le déplacement du stade des Martyrs pour soutenir les Léopards, qui accueillent les Sily national de la Guinée.


Il a lancé cette invitation dans une déclaration faite sur le compte X du ministère à quelques heures de ce match-aller, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025, prévue au Maroc.

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Tentative d'évasion à la prison de Makala: des détenus comparaissent devant le tribunal militaire de Kinshasa-Ngaliema

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 19:53

 


Les détenus de la prison centrale de Makala, qui avaient tenté de s'évader lundi dernier, comparaissent ce jeudi 5 septembre dans une procédure de fragrance devant le tribunal militaire de Kinshasa-Ngaliema siégeant en chambre foraine à la prison centrale de Makala.


Les prévenus sont pour viol et incendie volontaire.

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La RDC reçoit près de 100.000 doses du vaccin contre Mpox

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 19:12


Le ministre de la Santé, Hygiène et Prevention a réceptionné jeudi 5 septembre, au nom du Gouvernement, le premier lot de doses du vaccin contre la Mpox (la variole du singe), dénommés MVA-BN, à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa. Ce lot comprend près 100.000 doses que la Commission européenne a livrées en RDC.


Ce premier lot des doses du vaccin a été acheminé en RDC à bord d’un avion de la compagnie Ethopian Airlines en provenance de Bruxelles.

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RDC-Guinée: Sébastien Desabre mise sur la forte motivation des Léopards

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 18:57


Les Léopards de la RDC débutent la campagne de qualification à la Coupe d'Afrique des nations Maroc 2025 ce vendredi face au Syli national de la Guinée. Le sélectionneur de la RDC dit compter sur la forte motivation des Léopards et l'appui du public.

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Le BAC interpelle le Gouvernement sur la qualité de l’enseignement en RDC

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 18:43


Le Bureau d’actions et d’éveil culturel (BAC), une structure de la société civile, interpelle le Gouvernement congolais sur son devoir constitutionnel d’assurer non seulement la gratuite, mais également la qualité de l’enseignement primaire dans le pays.  

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L’Union européenne s’engage à appuyer la réforme de la sécurité et de la justice en Ituri

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 18:13


« L’Union européenne s’engage à appuyer les efforts des autorités provinciales dans le secteur de la réforme de la sécurité et de la justice pour la restauration de l’autorité de l’Etat dans la province de l’Ituri », a déclaré mardi 3 septembre à Bunia (Ituri) son ambassadeur en RDC, Martinez Berlanga en séjour en Ituri.


Le diplomate européen a fait cette déclaration au cours d’une rencontre avec le gouverneur de province et les membres du comité provincial de sécurité.

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Nord-Kivu : déperdition scolaire à Mweso à cause de l’instabilité sécuritaire

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 18:05


Le mercredi 4 septembre, troisième jour de la rentrée scolaire, de nombreuses écoles de Mweso, dans le groupement Bashali Mokoto, au Nord-Kivu, peinent à accueillir leurs effectifs d’élèves habituels.


Les acteurs de la société civile locale ont observé une absence remarquée d'élèves dans plusieurs établissements scolaires de la région, une situation attribuée à l'insécurité persistante.

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Constant Mutamba : « Chaque semaine, des magistrats envoient des détenus à Makala sans tenir compte de sa capacité d’accueil »

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 17:31


Le ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, appelle les magistrats, qu’il accuse d’envoyer les détenus à la prison centrale de Makala, à tenir compte de la capacité d’accueil de cette maison carcérale. Il l’a affirmé à l’issue de son inspection menée à la prison centrale de Makala.

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RDC : la CENCO appelle la justice à renforcer le respect des droits humains et des procédures d’arrestation

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 17:19


La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) exhorte la justice congolaise au respect des droits des justiciables et des procédures qui réglementent les arrestations. Cette structure estime que ceci pourrait participer au processus de désengorgement des prisons mené par le Gouvernement et éviter des incarcérations clandestines. 

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Les investissements chinois ont permis à la RDC de développer ses infrastructures (Félix Tshisekedi)

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/09/2024 - 17:01


Dans le cadre de mécanismes tels que le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), la Chine "a prouvé être un partenaire fiable et engagé dans le développement du continent africain", dont la RDC, qui ont vu se concrétiser de nombreux projets de coopération, à Félix Tshisekedi avant son départ pour le sommet 2024 du FCSA, prévu de mercredi 4 à vendredi 6 septembre à Beijing, la capitale chinoise.

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