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Revenu garanti

Le Monde Diplomatique - Wed, 29/03/2017 - 10:44

En lisant l'article de Mona Chollet « Revenu garanti, l'invité-surprise » (mars), M. Antoine Allombert estime avoir décelé un « petit paradoxe » dans notre ligne éditoriale.

Alors que, comme à votre accoutumée, vous publiez plusieurs articles et éditoriaux dénonçant les logiques de « marché », vous glissez dans votre chaussure gauche un petit caillou favorable à ces politiques économiques. (...) Dans un contexte où le capital a de moins en moins besoin de travail humain pour assurer sa reproduction, la mise en place d'un revenu garanti aura pour effet, et pour certains pour motivation principale, d'assurer au « marché » un contingent de consommateurs solvables pour continuer à l'alimenter. Lorsque vous évoquez le cas de Liliane Bettencourt dont le revenu inconditionnel serait reversé à la collectivité sous forme d'impôt, vous oubliez d'évoquer la part de ce revenu distribué à l'ensemble du corps social qui lui reviendra à nouveau, sous forme d'achats de produits de son groupe par des consommateurs rendus solvables grâce au revenu garanti. (...) La comparaison entre ce revenu garanti et la Sécurité sociale me semble erronée. Le principe de la Sécurité sociale est justement une politique qui mutualise une part de la richesse produite tout en l'excluant de la sphère du marché. Une réelle politique de réduction des inégalités sociales consisterait, de mon point de vue, à consolider ce principe pour la santé et à l'étendre aux autres besoins fondamentaux : eau, énergie, logement ; voire aux transports et, pourquoi pas, aux terres arables sous la forme d'un accès à des jardins potagers partagés. (...) Le revenu inconditionnel est bien ce cheval de Troie du libéralisme que le peuple de gauche serait bien inspiré de brûler hors les murs de la cité, s'il ne veut, tel le roi Priam, pleurer une fois de plus la dépouille de son fils le plus puissant : le socialisme.

Fantasmes du paradis perdu

Le Monde Diplomatique - Wed, 29/03/2017 - 10:44

Tous les États abritent des minorités ethniques, religieuses, régionales, sexuelles ou linguistiques, des populations indigènes ou des immigrés. Perçue comme une richesse culturelle ou comme une menace, cette diversité s'accompagne souvent d'inégalités, de dominations, voire de persécutions. Après avoir analysé la multiplicité des formes d'appartenance identitaire, leurs imbrications, mais aussi leurs contradictions (chapitre 1), cette nouvelle livraison de Manière de voir (1) explore les politiques mises en place pour organiser la cohabitation de populations différentes, du multiculturalisme britannique à la discrimination positive en Afrique du Sud, de l'arabisation à marche forcée en Algérie au régionalisme européen (chapitre 2).

Tandis que certains pays reconnaissent et favorisent l'expression des particularismes, au risque d'encourager les revendications communautaires, d'autres s'emploient à les gommer afin de forger un sentiment d'unité parfois factice. Loin de constituer des solutions miracles ou d'être figées, ces réponses sont le fruit de l'histoire et des traditions nationales.

Une attention toute particulière est portée au cas de la France et à son prétendu « modèle républicain d'intégration » (chapitre 3). Réputé avoir bien fonctionné pendant plus d'un siècle avec les Italiens, les Polonais ou les Espagnols, ce modèle serait — nous explique-t-on dans la presse — entré en crise, incapable d'intégrer les descendants de Maghrébins et d'Africains : telle est, dans le débat sur l'immigration, une idée devenue fort populaire. Outre qu'elle alimente le climat de panique identitaire, cette opposition entre un passé paré de toutes les vertus et un présent condamné à la catastrophe occulte la dimension conflictuelle qui a toujours caractérisé l'insertion des étrangers dans l'Hexagone.

S'ils ont fini par se fondre dans leur nouvelle société, les immigrants partis des pays pauvres de l'Europe au XIXe siècle et au début du XXe siècle se sont eux aussi heurtés à l'hostilité des classes populaires autochtones, qui les percevaient comme des concurrents économiques déloyaux et leur reprochaient leurs différences culturelles. En montrant la variété des chemins de l'intégration, la mise en perspective historique conduit à douter de l'existence d'un modèle spécifiquement français, fondé sur l'assimilation, ancré dans la tradition républicaine et inchangé depuis cent cinquante ans.

(1) « L'engrenage identitaire », Manière de voir, n° 152, avril-mai 2017, 8,50 euros, en kiosques.

Prostitution

Le Monde Diplomatique - Wed, 29/03/2017 - 10:44

À la suite de l'enquête de William Irigoyen « Prostitution, la guerre des modèles » (janvier), M. Édouard Jacquesson nous fait part de son expérience au sein d'une association.

Nous n'avons que faire de penser si la prostitution est bien ou mal. La prostitution existe ; à partir de là, que faire ? Il y a quinze ans, nous avons choisi d'aller à la rencontre des filles pour parler avec elles et sonder leurs besoins. Nous leur donnons des préservatifs et des gels, sur des fonds alloués par l'agence régionale de santé (ARS). Nous leurs proposons des dépistages gratuits. Nous aidons celles qui sont victimes de violence à faire valoir leurs droits. Mais la loi [pénalisant les clients] a changé les choses : d'une part, la prostitution se déplace et, en conséquence, nous perdons le contact avec certaines filles ; d'autre part, notre financeur principal, l'ARS, vient de stopper un financement alloué depuis quinze ans, au motif que notre mission ne relève pas de la santé.

Hat év letöltendő börtönbüntetésre ítélte a legfelső bíróság Elena Udreat

Erdély FM (Románia/Erdély) - Wed, 29/03/2017 - 10:43

A volt miniszter ellen most a Bute-gála-ügyben született, nem jogerős döntés. A vádirat szerint több közbeszerzési eljárás során a szerződés értékének tíz százalékát kérte üzletemberektől, illetve az általa vezetett minisztérium törvénytelenül finanszírozott közpénzekből egy ökölvívó gálát. Eddig már három rendbeli vesztegetés elfogadásért 5, 4, illetve 6 év börtönbüntetést kapott, és ugyancsak hat évet szabtak ki rá hivatali visszaélés miatt. Felmentették a hamis okirat használata és a jogtalanul szerzett európai uniós alapok vádpont alól. Az ügyben amúgy több volt intézményvezetőt, államtitkárt és üzletembert ítéltek el.

Et cette fois encore, le piège du vote utile ?

Le Monde Diplomatique - Wed, 29/03/2017 - 10:43

Le premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril, opposera onze candidats aux opinions très diverses. Ce pluralisme a été en partie éclipsé par les affaires judiciaires et par la place que les médias ont consacrée au bal incessant des sondages. Néanmoins, la perception de la nature profondément antidémocratique des institutions françaises et européennes gagne les esprits. Mais la traduction en termes électoraux de cette conscience nouvelle risque d'être dévoyée par le piège d'un « vote utile » qui choisirait comme opposant à l'extrême droite un adorateur de la mondialisation.

Théo Haggaï – de la série « Cailloux » http://theo-haggai.tumblr.com/

Nous entrons dans une ère politique où bien des phrases qui commencent par « Ce serait la première fois que... » semblent annoncer la réalisation d'une éventualité jusqu'alors inconcevable. En ce printemps 2017, l'élection présidentielle française marque ainsi la première fois que l'on ne s'interroge plus sur la présence du Front national (FN) au second tour : on pose l'hypothèse, encore très improbable, de sa victoire. La première fois que nul ne défend le bilan d'un quinquennat alors même que deux anciens ministres du président sortant, MM. Benoît Hamon (Parti socialiste, PS) et Emmanuel Macron (En marche !), participent au scrutin. La première fois aussi que les candidats du PS et de la droite, qui ont gouverné la France sans discontinuer depuis le début de la Ve République, pourraient être conjointement éliminés dès le premier tour.

On chercherait également en vain des précédents à une campagne aussi parasitée par l'information continue, les affaires judiciaires, l'incapacité générale à fixer son attention plus de vingt-quatre heures sur une question essentielle. Et on ne trouve assurément aucun cas antérieur d'un postulant important à la magistrature suprême poursuivi pour détournement de fonds publics alors qu'il proclame depuis dix ans que la France est en faillite.

Le renoncement du président sortant à briguer un second mandat risque de dissimuler le point de départ de tous ces dérèglements. Le quinquennat qui s'achève a vu M. François Hollande devenir le chef d'État le plus impopulaire de la Ve République, et ce juste après que son prédécesseur, M. Nicolas Sarkozy, eut déjà été répudié. Or, le président socialiste l'a admis lui-même, il a « vécu cinq ans de pouvoir relativement absolu (1)  ». En juin 2012, pour la première fois de son histoire, le PS contrôlait en effet la présidence de la République, le gouvernement, l'Assemblée nationale, le Sénat, 21 des 22 régions métropolitaines, 56 des 96 départements et 27 des 39 villes de plus de 100 000 habitants.

De ce pouvoir M. Hollande a fait un usage discrétionnaire autant que solitaire. C'est lui qui a décidé l'état d'urgence, engagé la France dans plusieurs conflits extérieurs, autorisé l'assassinat de simples suspects par voie de drone. Lui, aussi, qui a fait modifier le code du travail, contraignant sa majorité parlementaire à une réforme qu'elle refusait d'endosser (recours à l'article 49-3 de la Constitution) et pour laquelle ni elle ni lui n'avaient reçu mandat du peuple. Sans oublier la refonte de la carte des régions françaises, que le chef de l'État a redessinée de son bureau de l'Élysée.

Voilà qui pose avec acuité la question des institutions de la Ve République, que M. Hamon et M. Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) se sont engagés à remettre en cause, mais dont M. François Fillon (Les Républicains) et M. Macron s'accommodent, tout comme Mme Marine Le Pen. Aucune autre démocratie occidentale ne connaît une telle concentration du pouvoir entre les mains d'un seul. Au-delà du danger, bien réel, de voir un jour en disposer un chef de l'État moins débonnaire que celui qui achève son mandat, les proclamations ronflantes sur la démocratie française, la République, butent sur un constat que la présidence de M. Hollande a rendu aveuglant : l'exercice solitaire du pouvoir conforte la faculté illimitée de piétiner les engagements d'une campagne qui pourtant devrait fonder le mandat du peuple souverain.

M. Hollande s'engageait à défendre la sidérurgie française, il a entériné la fermeture du site de Florange ; il devait renégocier le pacte de stabilité européen, il y a renoncé dès le premier jour de son mandat ; il promettait d'« inverser la courbe du chômage » avant la fin de l'année 2013, elle a poursuivi son envol trois ans de plus. Toutefois, si un sentiment de trahison s'est ancré aussitôt dans les esprits, c'est sans doute en raison d'une phrase qui a marqué sa campagne de 2012 et que chacun a réentendue cent fois depuis : « Mon seul adversaire, c'est le monde de la finance. » Or M. Hollande a pris sitôt élu un ancien banquier de Rothschild pour conseiller à l'Élysée, avant de lui confier les clés du ministère de l'économie.

L'actuelle faveur dont semble bénéficier M. Macron dans l'opinion est d'autant plus déconcertante qu'elle risque de propulser vers le pouvoir suprême le digne héritier, fût-il parricide, de ce président sortant à l'impopularité inégalée. « Emmanuel Macron, c'est moi, a lâché un jour M. Hollande, il sait ce qu'il me doit. » Assurément, M. Macron n'est pas socialiste, mais M. Hollande non plus. L'un le proclame, l'autre biaise. Les propos du premier tournent le dos à une tradition de gauche qui pourfendait « l'argent » ou « la finance », mais cela correspond aux convictions que le second exprimait dès 1985 dans un ouvrage, La gauche bouge, qui avait également pour auteurs l'actuel ministre de la défense et le secrétaire général de l'Élysée (2).

Dans ce livre, on trouvait déjà l'idée chère à M. Macron, même si elle est chez lui ensevelie sous des amas de mots cotonneux et creux, d'une nouvelle alliance sociale entre les classes moyennes cultivées et le patronat libéral, soudés par la volonté conjointe de se déployer dans un marché mondial. « Entrepreneuriat » plutôt qu'« assistanat », profit plutôt que rente, réformistes et modernistes contre extrémistes et passéistes, refus de la nostalgie « des chameliers et des porteurs d'eau » : entendre M. Macron, c'est réécouter ce que proclamaient M. William Clinton dès 1990, MM. Anthony Blair et Gerhard Schröder quelques années plus tard (3). Et le suivre reviendrait à s'engager plus hardiment encore que M. Hollande dans la « troisième voie » du progressisme néolibéral. Celle qui a enjôlé le Parti démocrate américain et la social-démocratie européenne, les laissant dans le ravin où ils gisent en ce moment.

« Le projet d'Emmanuel Macron, c'est le marchepied du Front national »

« Mondialistes » et « parti de Bruxelles » contre « patriotes » : Mme Le Pen se réjouirait que l'affrontement politique se résume à cette dialectique. Député PS et pilier de la campagne de M. Macron, M. Richard Ferrand semble devancer ses désirs : « Il y a, estime-t-il, d'une part, les néonationalistes réactionnaires et identitaires ; et, de l'autre, les progressistes qui pensent que l'Europe est nécessaire (4).  » Une telle structuration du débat idéologique n'est pas innocente. Il s'agit, de part et d'autre, de submerger la question des intérêts de classe en alimentant pour les uns des terreurs « identitaires », en vitupérant pour les autres des pulsions « réactionnaires ».

Mais, n'en déplaise à tous les progressistes de marché, ceux « qui pensent que l'Europe est nécessaire » sont situés socialement. Les « travailleurs détachés » qu'une directive bruxelloise de 1996 a enfantés, et dont le nombre a décuplé ces dix dernières années, sont plus souvent ouvriers du bâtiment ou salariés agricoles que chirurgiens ou antiquaires. Or ce que « pensent » les victimes de ce dispositif est aussi et d'abord le produit de ce qu'ils appréhendent, c'est-à-dire un dumping salarial qui menace leurs conditions d'existence. Pour eux, l'Europe ne se résume pas au programme Erasmus et à l'Ode à la joie.

Stratège politique de M. Donald Trump, M. Stephen Bannon a compris le parti que la droite nationaliste pouvait tirer du déclassement social qui accompagne presque toujours les célébrations du village global. « Le cœur de ce que nous croyons, explique-t-il, c'est que nous sommes une nation avec une économie, et pas une économie dans je ne sais quel marché mondial aux frontières ouvertes. Les travailleurs du monde en ont assez d'être soumis au parti de Davos. Des New-Yorkais se sentent désormais plus proches des habitants de Londres ou de Berlin que de ceux du Kansas ou du Colorado, et ils partagent avec les premiers la mentalité d'une élite qui entend dicter à tous la façon dont le monde sera gouverné (5).  » Quand, dans ses réunions publiques constellées de drapeaux européens, M. Macron exalte la mobilité, réclame la « relance par les marges des entreprises » et s'engage à supprimer les indemnités de chômage après le deuxième refus d'une « offre d'emploi décente (6)  », comment distinguer ses propositions des intérêts des oligarques de l'argent et du savoir qui composent le « parti de Davos » ? On imagine les dégâts démocratiques qui découleraient d'un éventuel face-à-face entre lui et Mme Le Pen, celui-là même que les médias s'emploient à installer.

Depuis plus de vingt ans, prôner le « vote utile » revient à présenter les deux partis dominants en remparts contre une extrême droite dont leurs choix successifs et concordants ont favorisé l'envol. « Aujourd'hui, estime M. Hamon, le projet d'Emmanuel Macron, c'est le marchepied du Front national (7).  » Mais, réciproquement, la puissance du FN a affermi le monopole du pouvoir de ses adversaires, socialistes compris (8). Dès 1981, François Mitterrand calculait qu'une extrême droite puissante obligerait la droite à faire alliance avec elle, au risque de devenir ainsi inéligible (9). La manœuvre s'est renversée en avril 2002, quand M. Jean-Marie Le Pen a affronté M. Jacques Chirac lors du second tour de l'élection présidentielle. Depuis, la droite n'a plus qu'à devancer le PS dans n'importe quel scrutin, national ou local, pour devenir aussitôt aux yeux de presque toute la gauche l'archange de la démocratie, de la culture, de la République.

Des institutions monarchiques qui permettent toutes les roueries, tous les reniements ; une vie politique verrouillée par la peur du pire ; des médias qui s'accommodent des unes tout en se repaissant de l'autre ; et puis, il y a… l'Europe. La plupart des politiques économiques et financières de la France y sont étroitement subordonnées, ce qui n'empêche pas l'essentiel de la campagne de s'être déroulée comme si le prochain président allait pouvoir agir en toute liberté.

Une victoire de Mme Le Pen pourrait signer la fin de l'Union européenne — elle a prévenu : « Je ne serai pas la vice-chancelière de Mme Merkel. » Dans l'hypothèse où l'un des favoris du scrutin — et de Mme Angela Merkel —, c'est-à-dire M. Fillon ou M. Macron, s'installait à l'élysée, la continuité avec les présidents qu'ils ont servis respectivement serait en revanche assurée, la cohérence avec les orientations de la Commission européenne préservée et l'hégémonie allemande et l'ordolibéralisme confirmés, l'une faisant office de gardienne sourcilleuse de l'autre. La question se poserait différemment pour M. Hamon ou pour M. Mélenchon. Mis à part les tentations fédéralistes du premier et son appui à l'idée d'une défense européenne, leurs objectifs peuvent paraître proches. Mais leurs moyens de les atteindre diffèrent du tout au tout, au point que leurs deux candidatures se concurrencent et font courir à chacun le risque de l'élimination.

Avec M. Hamon, difficile d'échapper à un sentiment de déjà-vu. Cherchant à concilier son attachement à l'Union européenne et son désir de la voir rompre avec l'austérité pour conduire une politique plus favorable à l'emploi et à l'environnement et moins impitoyable envers des États comme la Grèce que leur endettement accable, le candidat socialiste doit se persuader que la réorientation à laquelle il aspire est possible, y compris dans le cadre des institutions actuelles ; qu'il est concevable d'« atteindre des résultats tangibles sans se mettre à dos toute l'Europe ». Et il fonde son espérance sur un regain d'influence de la gauche européenne, allemande en particulier.

Or c'est presque exactement l'hypothèse qu'avait laissée miroiter M. Hollande il y a cinq ans. Le 12 mars 2012, s'engageant « solennellement » devant ses camarades européens réunis à Paris à « renégocier le traité budgétaire » qu'avaient conclu Mme Merkel et M. Sarkozy, il précisait : « Je ne suis pas seul parce qu'il y a le mouvement progressiste en Europe. Je ne serai pas seul parce qu'il y aura le vote du peuple français qui me donnera mandat » (lire « L'engagement trahi »).

Mme Cécile Duflot, qui devint sa ministre du logement, nous rappelle la suite : « Tout le monde attendait que [M. Hollande] engage le bras de fer avec Angela Merkel. (…) Nous allions enfin tourner le dos au Merkozy. (...) Tout libéral et rigide qu'il est, l'Italien Mario Monti comptait sur la France pour inverser la tendance. Le très conservateur Mariano Rajoy voyait dans l'élection de François Hollande la possibilité de desserrer l'étau qui étreignait l'Espagne. Quant à la Grèce et au Portugal, ils étaient prêts à suivre n'importe quel sauveur pour éviter la ruine (10).  » On sait ce qu'il advint.

Une Union européenne fébrile à chaque scrutin national

Rien d'autre au fond que ce qui s'était déjà produit quinze ans plus tôt (11). À l'époque, M. Hollande dirigeait le PS et M. Lionel Jospin le gouvernement. En guise de prélude à la monnaie unique, un « pacte de stabilité et de croissance » venait d'être négocié qui prévoyait un ensemble de disciplines budgétaires, dont des amendes en cas de déficits excessifs. Chef de l'opposition, M. Jospin n'avait pas manqué de dénoncer dans le pacte un « super-Maastricht », « absurdement concédé aux Allemands ». Devenu premier ministre en juin 1997, il en accepta néanmoins tous les termes au Conseil européen d'Amsterdam, quelques jours plus tard. Pour prix de son consentement, prétendit M. Pierre Moscovici, alors ministre des affaires européennes, il aurait arraché « la première résolution d'un Conseil européen consacrée à la croissance et à l'emploi ». Une résolution à l'impact foudroyant, comme chacun a pu en témoigner depuis.

MM. Hamon et Mélenchon entendent à leur tour renégocier les traités européens. Cette fois, s'en donnent-ils les moyens ? M. Hamon ne remet pas en question l'indépendance de la Banque centrale européenne, mais il espère « faire évoluer ses statuts ». Il consent à la règle des 3 % de déficit public, mais « souhaite des politiques de relance » compatibles avec ses ambitions écologistes. Il propose « la constitution d'une assemblée démocratique de la zone euro », mais il précise aussitôt : « J'accepterai qu'on en discute, évidemment. Je n'irai pas à Berlin ou ailleurs en disant : “C'est cela ou rien”, ça n'a pas de sens. »

Certaines de ces réformes exigent l'accord unanime des membres de l'Union et aucune d'elles ne peut aujourd'hui se prévaloir de l'aval de Berlin. M. Hamon espère par conséquent modifier la donne grâce à un « arc d'alliance des gauches européennes ». Et il récuse le précédent peu encourageant de 2012 : « Je crois que les Allemands sont plus ouverts aujourd'hui qu'ils ne l'étaient quand M. Hollande est arrivé au pouvoir. » La crainte d'une dislocation de l'Union européenne d'une part, la perspective d'une alternance politique en Allemagne de l'autre auraient rebattu les cartes à son profit. « Je suis du parti de l'espérance », admet-il néanmoins.

L'espérance de M. Mélenchon, elle, a changé depuis 2012. Puisque « aucune politique progressiste n'est possible » dans l'Union telle qu'elle existe, à défaut d'une « sortie concertée des traités européens » ou de leur refonte (plan A) il n'exclut plus une « sortie unilatérale » (plan B). Comme il ne croit pas trop à une poussée prochaine et simultanée des forces de gauche, lesquelles auraient plutôt tendance à refluer ces dernières années, la France, deuxième puissance de l'Union, devient à ses yeux le « levier de la bataille européenne ». Codirecteur de la rédaction de son programme présidentiel, Jacques Généreux résume ainsi l'équation : « La sortie contrainte de la France signifierait la fin de l'euro et la fin de l'Union européenne, tout simplement. Personne n'a intérêt à prendre ce risque. Surtout pas l'Allemagne. » Par conséquent, tout en refusant de se plier aux règles européennes qui contraignent ses priorités économiques, « la France peut sans crainte, et si elle le souhaite, rester dans l'euro aussi longtemps qu'elle veut (12)  ».

L'Union européenne était devenue indifférente aux choix démocratiques de ses peuples, assurée que les orientations fondamentales des États membres étaient verrouillées par des traités. Depuis le vote du « Brexit » et la victoire de M. Trump, la politique prend sa revanche. Une Union désormais fébrile observe chaque scrutin national comme si elle y jouait sa peau. Même la victoire d'un des candidats français qu'elle a adoubés ne la rassurerait pas longtemps.

(1) Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Un président ne devrait pas dire ça… ». Les secrets d'un quinquennat, Stock, Paris, 2016.

(2) Un collectif masqué sous le pseudonyme de Jean-François Trans. Lire Pierre Rimbert, « Toupie ou tout droit ? », Le Monde diplomatique, septembre 2014.

(3) Cf. Le Grand Bond en arrière. Comment l'ordre libéral s'est imposé au monde, Agone, Marseille, 2012.

(4) Le Journal du dimanche, Paris, 12 mars 2017.

(5) Cité par William Galston, « Steve Bannon and the “Global Tea Party” », The Wall Street Journal, New York, 1er mars 2017.

(6) C'est-à-dire pour un salaire qui ne serait « pas inférieur de plus de 20 %-25 % » à celui de l'ancien poste.

(7) France 2, 9 mars 2017.

(8) Lire « Le Front national verrouille l'ordre social », Le Monde diplomatique, janvier 2016.

(9) Cf. Emmanuel Faux, Thomas Legrand et Gilles Perez, La Main droite de Dieu. Enquête sur François Mitterrand et l'extrême droite, Seuil, Paris, 1994.

(10) Cécile Duflot, De l'intérieur. Voyage au pays de la désillusion, Fayard, Paris, 2014.

(11) Lire « Quand la gauche renonçait au nom de l'Europe » et « L'audace ou l'enlisement », Le Monde diplomatique, respectivement juin 2005 et avril 2012.

(12) Jacques Généreux, Les Bonnes Raisons de voter Mélenchon, Les Liens qui libèrent, Paris, 2017.

Továbbra is a polgármesteri hivatal kezében van a katolikus gimnázium ügye

Erdély FM (Románia/Erdély) - Wed, 29/03/2017 - 10:42

A Civilek a katolikus iskoláért szülői csoport egyes tagjai tegnap Bukarestben találkoztak az oktatási minisztérium két államtitkárával. Király András és Liviu Ispas közoktatásért felelős államtitkárok fogadták a szülői bizottságot. Csíky Csengele ezt követően azt nyilatkozta a  Maszol portálnak, hogy most is kiderült, egyik intézmény a másikra hárítja a felelősséget. Az államtitkár ugyanis úgy véli, hogy szükség van egy új beiskolázási hálózat létrehozására és szerinte továbbra is a polgármesteri hivatal és az önkormányzat kezében van az iskola ügyének megoldása. Az államtitkár ígéretet tett arra, hogy személyesen fog egyeztetni a maros megyei főtanfelügyelővel, hiszen törvénytelen az a határozata, miszerint nem iratkozhatnak be a gyermekek a cikluskezdő osztályokba. A szülők egy része közben a maros megyei tanfelügyelőségen nyújtott be tegnap egy beadványt, amelyben kérték, hogy hagyják jóvá a gyermekek beíratását az iskolába és vegyék figyelembe a 33-as számú tanácsi határozatot. Előreláthatóan a holnapi tanácsülésen döntenek arról, hogy bekerülhet-e az iskolahálózatba a katolikus iskola vagy sem.

Monde arabe : le grand chambardement

Politique étrangère (IFRI) - Wed, 29/03/2017 - 10:29

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2017). Denis Bauchard, ancien ambassadeur et conseiller pour le Moyen-Orient à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage d’Yves Aubin de La Messuzière, Monde arabe : le grand chambardement (Plon, 2016, 216 pages).

Le chaos du monde arabe et du Moyen-Orient interpelle. Comment en est-on arrivé là ? Qui est responsable d’une situation qui apparaît souvent hors contrôle ? Yves Aubin de La Messuzière, ancien directeur pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères, et ancien ambassadeur notamment en Tunisie, aborde différentes questions sur les printemps arabes, la tragédie syrienne, le djihadisme, le jeu de l’Arabie Saoudite, l’affrontement entre sunnites et chiites, la question palestinienne, en ne cachant pas que ce « chambardement » risque de perdurer.

Sans refaire l’histoire des printemps arabes et de leur échec, il rappelle que des signes avant-coureurs, relevés par des chercheurs comme par des diplomates, étaient apparus dans plusieurs pays, dont la Tunisie, l’Égypte et la Syrie. Certes ces révolutions, à l’exception de la Tunisie, n’ont pas réussi à déboucher sur des alternatives crédibles et ont conduit au chaos ou au retour des autocrates. Mais si elles ont échoué, une conscience de nature révolutionnaire n’en est pas moins apparue pour les jeunes générations, qui perdurera d’autant que demeurent les ingrédients expliquant leur irruption.

L’expansion du djihadisme plonge ses racines dans le salafisme, dont la forme la plus intolérante, le wahhabisme, a été propagée par l’Arabie Saoudite à travers la Ligue islamique mondiale ou l’université de Médine qui a accueilli des milliers d’étudiants en théologie ces dernières décennies. L’idéologie de l’État islamique (EI), comme celle des mouvements se réclamant d’Al-Qaïda, s’en inspire. Mais ces groupes djihadistes constituent maintenant une menace d’autant plus forte contre la stabilité du royaume des Saoud, que celui-ci connaît des fragilités structurelles, notamment une jeunesse nombreuse, sous-employée et sensible au radicalisme religieux.

L’antagonisme sunnite/chiite fait également l’objet de développements intéressants. Pour l’auteur, ce conflit est largement fabriqué. Certes, la fracture existe depuis des siècles et a été accentuée par la révolution iranienne et la volonté de l’imam Khomeini de délégitimer la famille des Saoud et d’exporter sa révolution. Cependant, ce conflit « recouvre à l’évidence davantage de considérations de rivalités de puissances que d’antagonismes doctrinaux ». En clair, Téhéran et Riyad s’affrontent par procuration sur plusieurs champs de bataille – Syrie, Liban, Yémen entre autres –, pour affirmer leur leadership sur le Moyen-Orient.

L’auteur évoque à plusieurs reprises la politique française, en termes souvent critiques, à propos de la Libye, de la Syrie ou de la question palestinienne. « Le renversement du régime de Kadhafi par une coalition occidentale à l’initiative de la France a provoqué… le même chaos qu’en Syrie. » Quant à la Syrie, l’auteur précise que « la double stigmatisation de Bachar Al-Assad et de Poutine ne saurait faire une politique ».

Yves Aubin de La Messuzière nous propose un fil d’Ariane pour décrypter le « grand chambardement », et nous permet de mieux comprendre la réalité complexe d’une zone où les intérêts de puissance des acteurs, régionaux comme extérieurs, s’affrontent à partir d’objectifs opposés. Ce constat lucide ne rend guère optimiste pour l’avenir : les turbulences ne sont pas près de s’apaiser.

Denis Bauchard

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Klartext zum Brexit : Sind wir ohne die Briten noch sicher?

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 29/03/2017 - 10:27
Jetzt ist es Fakt: Am 29. März hat England seinen Scheidungsantrag der EU übergeben. Neben mindestens zweijährigen Verhandlungen über den Austritt zählen zu den vielen weiteren, erheblichen Konsequenzen vor allem die Auswirkungen auf die Sicherheits- und Verteidigungspolitik von EU und NATO. Und genau diese hat die Hanns-Seidel-Stiftung in einer Expertenveranstaltung am 28. März beleuchtet. Teilnehmer waren unter anderen Matthew Rhodes vom George C. Marshall Center in Garmisch-Partenkirchen und Steven Blockmans vom Brüssler Zentrum für Europäische Politische Studien. Trotz „Chatham House Rule“, welche die Anonymität der Redebeiträge gewährleistet, konnte die HSS beide für ein Interview gewinnen.

Le budget PAC attendu en recul de 3,6 milliards après le Brexit

Euractiv.fr - Wed, 29/03/2017 - 10:24
Le Brexit va raboter le budget communautaire de 9,3 milliards d’euros. Principal poste de dépenses, la PAC après 2020 risque de fondre. Un article de notre partenaire Euroefe.
Categories: Union européenne

Megállapodott a Honvédelmi Minisztérium és a HungaroControl

JetFly - Wed, 29/03/2017 - 10:18
Hivatásos katonák vezénylésének folytatásáról és a polgári-katonai léginavigáció további fejlesztéséről állapodott meg a Honvédelmi Minisztérium és a HungaroControl.
Categories: Biztonságpolitika

[Infographie] Brexit : quelles conséquences ? L'application de l'article 50 du traité sur l'Union européenne

Toute l'Europe - Wed, 29/03/2017 - 10:17
Le 23 juin, les Britanniques se sont prononcés à 51,9% pour le Brexit, le retrait du pays de l'Union européenne. Quelles sont les prochaines étapes ? Cette infographie résume la procédure prévue par l'article 50 du traité sur l'UE.
Categories: Union européenne

Katainen :«la solidarité n’est pas à sens unique »

Euractiv.fr - Wed, 29/03/2017 - 10:13
Le vice-président de la Commission, Jyrki Katainen, rappelle aux pays du groupe de Visegrád que la solidarité qu'ils attendent de la politique de cohésion de l'UE s'applique aussi à la crise des réfugiés.
Categories: Union européenne

Deutsche Maschinenbauer: Keine einseitigen Brexit-Zugeständnisse

Euractiv.de - Wed, 29/03/2017 - 10:07
Deutschlands produzierendes Gewerbe fordert faire Brexit-Gespräche statt einseitiger Zugeständnisse zugunsten Großbritanniens. Der Binnenmarkt sei der Industrie wichtiger. EURACTIV Brüssel berichtet.
Categories: Europäische Union

L’industrie allemande ne veut faire aucune concession au Royaume-Uni

Euractiv.fr - Wed, 29/03/2017 - 10:07
L’association de l’industrie manufacturière allemande estime qu’il est plus important de préserver le marché unique entre les 27 États membres restants que de garder un accès au marché britannique.
Categories: Union européenne

Le président moldave veut imposer le russe à l’école

Euractiv.fr - Wed, 29/03/2017 - 10:02
Le président moldave, Igor Dodon, veut de nouveau rendre l'apprentissage de la langue russe obligatoire dans les programmes scolaires de son pays. Il se rapproche ainsi un peu plus de la Russie. Un article d’Euractiv Roumanie.
Categories: Union européenne

Trump hebelt Obamas Klimaschutzpolitik aus

Euractiv.de - Wed, 29/03/2017 - 09:44
US-Präsident Donald Trump hat die Abkehr von der Klimaschutzpolitik seines Vorgängers Barack Obama eingeleitet. Nicht nur in den USA warnen Experten davor, den Rückwärtsgang einzulegen.
Categories: Europäische Union

Brexit Issues: Migration and Mercantile

Ideas on Europe Blog - Wed, 29/03/2017 - 09:41

The UK should revise its trading powers following Brexit

One of the major drawbacks for the United Kingdom, of remaining in the European Union was the single currency market and the regular billion pound payments annually, which were required from the state to the European Union. Following only as recent a paying off Second World War’s loans as late 2006, and the recovery from multiple national recessions it does not seem like a wise idea to count additional payments for the United Kingdom as a necessity simply because of a European Union membership. Two of the underlying principles of Brexit should, to that end, be about securing a better future for the United Kingdom than before, through a mercantile approach to the national economy and by addressing the big migration question.

Migration to the United Kingdom

Despite the United Kingdom’s longstanding multicultural outlook, proof of which can be seen in the nation’s demographics – approximately 217,000 British citizens were born in Bangladesh, most of the migration happens from countries such as Spain, China, India, and Pakistan. When Brexit happened, ‘freedom of movement’ for EU citizens was expected to be curbed because what is nationally desired is a balanced control on net migration numbers, and as per demand for both low-skilled and high-skilled labour. Only last year, did migration numbers balloon into Leeds’ population and there have also been wage cuts for low-skilled workers, in job sectors such as catering for increased migration rates and these workers do not have a large income to begin with.

Britain’s economy is naturally in want of labour from overseas and some trade areas are already too reliant on such migratory labour. However, workers from the EU might now require a work permit to get a job in the United Kingdom, and there is also worries about a brain-drain situation occurring for Eastern Europe and how EU citizens’ access to the welfare state might bear down too much on the British public purse. Meanwhile, one of the primary reasons for high migration rates was possibly joblessness in the rest of Europe, and this is inclusive of poor European states, since migration could act as a problem solver for many migrants from Europe to the United Kingdom. If Brexit could provide better access to public goods for British people, it would resolve a major migration problem.

Mercantile and the United Kingdom

Brexit is offering that rare opportunity to carve out better trade channels with Commonwealth member states, such as Australia, Singapore, Canada, Bangladesh, India and Malaysia. The nation’s imperial past can never be erased and the significance of understanding its important place in United Kingdom’s society, politics etc. is crucial to creating a better national economy. The country use to be a great trading nation, not so very long ago, and through effective diplomacy and trade ideals, post-Brexit, trade with former British colonies can be a surplus. Already in 2015, 16percent of exports to the EU came from Commonwealth states, and trade routes inbetween the Commonwealth and the United Kingdom is both strong and had also in 2015, seen an increase in earnings. Meanwhile, trade with other important nations, for example China, Israel, Saudi Arabia and UAE should be considered, alongside maintaining better ties with the United States of America, a world-leading military and economic powerhouse, which could makeup for any lost momentum of power for United Kingdom, following Brexit.

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Categories: European Union

Komáromi Egyetemi Napok tizenharmadszor

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Wed, 29/03/2017 - 09:40
Tizenharmadik alkalommal rendezi meg április 3-7-én a Komáromi Egyetemi Napokat a Selye János Egyetem és a Selye János Egyetem Hallgatói Önkormányzata.

Artikel - Artikel 50: So verläuft das EU-Austrittsverfahren

Europäisches Parlament (Nachrichten) - Wed, 29/03/2017 - 09:40
Allgemeines : Die britische Regierung hat heute (29.3.) offiziell den Austritt aus der Europäischen Union beantragt. Das Vereinigte Königreich und die EU haben nun zwei Jahre Zeit, um ein Abkommen über die Einzelheiten des Austritts auszuhandeln. Außerdem werden sie damit beginnen müssen, ihre künftigen Handelsbeziehungen zu definieren, wobei dieser Prozess voraussichtlich entscheidend länger dauern wird. Lesen Sie hier mehr zum Thema Brexit und zur Rolle des EU-Parlaments.

Quelle : © Europäische Union, 2017 - EP
Categories: Europäische Union

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