En dehors des probables et traditionnelles explications économiques répondant à la “logique” production/saison”, la question de la raréfaction du poisson frais se pose dans la wilaya de Mostaganem.
Même si la consommation du poisson frais, bleu ou blanc en hiver est moins importante à Mostaganem, il n’en demeure pas moins qu’il existe bel et bien une demande des citoyens sur ce produit considéré comme un grand luxe pour les petites et moyennes bourses. Force est de constater actuellement, que l’offre s’effondre et le poisson frais, toute espèce confondue se fait rare comparativement aux années précédentes, avec cependant une fluctuation des quantités mises en vente. En dehors des probables et traditionnelles explications économiques répondant à la “logique production/saison”, la question de la raréfaction du poisson frais dans la wilaya de Mostaganem mérite d’être soulevée et soumise publiquement à réflexion entre acteurs de la filière piscicole et la direction de la pêche de la wilaya afin de satisfaire la demande des particuliers ainsi que celle des professionnels de la restauration et autres pêcheries.
Ce manque de produits marins (merlan, crevettes, rouget, raie, sole, etc.), se fait ressentir et se répercute sur le prix au kilogramme des différents types de poissons qui a atteint ces derniers jours les sommets et dépassé l’entendement commercial. Le poisson frais a déserté depuis bien longtemps nos assiettes et n’est pas prêt d’y réapparaître de sitôt surtout avec l’augmentation des prix du carburant qui représentent un budget assez conséquent pour les marins-pêcheurs, du coup, il ne faudrait pas s’attendre à une baisse des prix en été, saison pourtant connue pour son abondance en poissons sur les étals des marchés et poissonneries à Mostaganem.
L’autre face cachée du marché du poisson frais est la spéculation sans limite sur le prix de vente à la sortie des cales des chalutiers jusqu’aux détaillants. Une virée à la halle aux poissons du port de pêche de la Salamandre permet de prendre le pouls et la température des prix de vente des produits de la mer.
La première impression à l’entrée du marché couvert au rayon des poissons confirme la tendance générale avec des prix variant entre 1200 jusqu’à 2500 DA pour les poissons les plus prisés alors que la trace des sardines semble avoir disparu.
Le vice-président de l’AC2A, Omar Rebrab, a révélé que “les prix des véhicules connaîtront une hausse très sensible dans les mois à venir”.
Le secteur de l’automobile va mal. Pour cause, les multiples mesures prises par le gouvernement ont buté sur un blocage qui ne dit pas son nom. Jeudi, lors de l’inauguration de la 19e édition du Salon international de l’automobile d’Alger (SIAA-2016), les membres de l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2Aà ont tiré la sonnette d’alarme et ont interpellé les pouvoirs publics à prendre en charge, dans l’urgence, leurs préoccupations. En effet, lors d’une conférence de presse animée à la Safex, le président de l’AC2A, Sefiane Hasnaoui, a estimé que “le manque de visibilité ne nous permet pas de pérenniser nos investissements. Aujourd’hui, l’État doit savoir que nous sommes un partenaire structuré et structurant dans ce secteur.
De notre côté, on s’engage encore à maintenir la cadence et à faire de la résistance pour surpasser cette situation à la fois complexe et difficile. On ajuste notre business, car il y va de dizaines de milliers d’emplois que nous devons protéger et de l’accompagnement des concessionnaires qui se sont longtemps investis dans ce secteur”. Abordant les conséquences fâcheuses sur l’industrie automobile et les retombées directes sur le client algérien, M Hasnaoui a affirmé que “les concessionnaires ont pris leurs responsabilités et on a respecté nos engagements. Il y a une sérieuse diminution d’emplois.
On le ressent déjà. On revanche, on regrette que le secteur informel se développe alors qu’il ne constitue pas un collecteur d’impôts et n’apporte aucune valeur ajoutée”. À la question de savoir si les licences d’importation sont prêtes et les quotas définis, le conférencier révélera que son organisation n’est pas informée du développement du processus. “Nous sommes en attente à ce jour et nous ne sommes pas informés. En revanche, les autorités doivent savoir que le poids des emplois pèse lourdement et engage les concessionnaires et les pouvoirs publics.” Sur un autre plan, le vice-président de l’AC2A, Omar Rebrab, a révélé que “les prix des véhicules connaîtront une hausse très sensible dans les mois à venir. La dévaluation du dinar a affecté le secteur et aujourd’hui, l’automobile assure un emploi sur dix en Algérie. À l’heure actuelle, il y a des concessionnaires qui assurent encore de la disponibilité mais la majorité est en cessation d’activité en termes de ventes !” Il ajoute : “Le montage local ne réduira pas cette flambée. Mieux, on parle d’augmenter les taxes douanières.”
Les conférenciers sont revenus aussi sur la double représentation des marques par les constructeurs en Algérie. M. Hasnaoui a réitéré la position de l’AC2A, rappelant qu’il n’existe aucun cadre juridique et légal pour permettre la multiplicité des quotas. Accusant à demi-mot les maisons-mères, il dira que “les constructeurs ont fait fausse route. Cela va fragiliser la relation entre le concessionnaire et le client et créera, à terme, une crise de confiance”.
Un arrêté interministériel visant à recadrer l’activité et le fonctionnement des ports secs est actuellement en cours de finalisation par les départements des Transports, des Finances et du Commerce, a indiqué un responsable du ministère des Transports.
Ce texte réglementaire va réviser les modalités d’octroi des autorisations de réalisation de ces espaces logistiques en vue d’accorder au ministère des Transports la prérogative de délivrer ces autorisations, jusque-là relevant des services des Douanes, a précisé à l’APS le directeur de la marine marchande et des ports auprès du ministère des Transports, Mohamed Ibn Boushaki.
L’octroi de ces autorisations a été gelé récemment sur instruction du Premier ministre à l’occasion d’une réunion du Conseil de participations de l’Etat (CPE), a-t-il rappelé.
« L’activité des Douanes doit se concentrer sur le contrôle des marchandises et sur le fonctionnement des ports secs. C’est au ministère des Transports d’octroyer ces licences », a indiqué ce responsable.
L’arrêté prévoit aussi, ajoute-t-il, de revoir les modalités de détermination des tarifs applicables aux ports secs, actuellement 7 fois supérieurs à ceux pratiqués dans les ports humides.
Depuis que la création de ces espaces logistiques a été autorisée en 2009, une quinzaine de ports secs ont vu le jour dont cinq sont la propriété de compagnies maritimes étrangères, et une dizaine appartenant à des opérateurs algériens privés.
Pour ce responsable, ces compagnies maritimes appliquent des tarifs « prohibitifs » qui influent sur le prix final des produits importés, et causent au Trésor public un manque à gagner estimé à quelque 2 milliards de dollars par an.
« Plus grave encore, ces compagnies maritimes ne laissent même pas la latitude au client de choisir l’endroit où il veut transférer sa marchandise, et acheminent directement la marchandise vers leurs ports secs à la charge de leur client », a-t-il encore expliqué.
M. Ibn Boushaki assure, à ce sujet, que le nouveau texte prévoit l’uniformisation des tarifs entre les ports secs et les ports humides gérés par les entreprises portuaires publiques.
Le gel de l’octroi des autorisations de réalisation de nouveaux ports secs avait été décidé pour mettre de l’ordre dans cette activité et mettre un terme aux dérives qui sont de nature à porter atteinte à l’économie nationale.
Ce gel devrait permettre, à l’avenir, que l’investissement dans la création de ports secs revienne aux ports publics sans remise en cause du statut privé des ports secs déjà existants, selon le même responsable.
M. Ibn Boushaki a rappelé que plusieurs ports secs appartenant aux entreprises portuaires étaient en cours de réalisation à l’instar de ceux de Tixter (Bordj Bou Arreridj), de Rouïba (Alger) et de Skikda.
Le port sec de Tixter, dont la livraison est prévue incessamment, sera une grande plateforme pour les conteneurs du port de Bejaia. Cette infrastructure qui a coûté 5 milliards de DA est réalisée selon les standards internationaux.
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, a affirmé samedi que le 19 mars 1962 avait mis fin au projet politique de « l’Algérie française » pour que la France et l’Algérie s’engagent dans la coopération.
« Le 19 mars (1962) signe la fin d’un projet politique, celui de tous ceux qui croyaient à l’Algérie française. Le 8 janvier 1961, par référendum, les Français se prononcent à 75 % pour le droit à l’autodétermination de l’Algérie.
C’est aussi cela le sens du 19 mars: la mort d’un projet politique né 132 ans (…) », a-t-il précisé dans une tribune publiée par le journal le Monde.
Pour Jean-Marc Todeschini, ce jour « marque la volonté commune de la République française et du Gouvernement provisoire de la République algérienne de cesser les hostilités et d’engager les deux pays dans une nouvelle voie, celle de la coopération dont nous sommes aujourd’hui encore les acteurs ».
Il a ajouté également que cette « date historique », celle du jour où est proclamé le cessez-le-feu en Algérie au lendemain de la signature des accords d’Evian, « signe (à), et pour la première fois après huit années de guerre, l’arrêt des combats entre l’armée française et l’Armée de libération nationale algérienne », relevant qu’il est vécu comme « un soulagement et la promesse d’un retour à la paix ».
Il a déploré, cependant, que 54 ans après « certains – par nostalgie? par calculs politiciens – semblent l’avoir oublié », soulignant qu’en 1962, « le temps n’était plus pour la France d’exister dans le monde par ses colonies ».
« Le général de Gaulle l’avait bien compris. Ceux qui nient cette réalité font violence au choix des Français de l’époque et trahissent l’héritage du général de Gaulle », a-t-il soutenu, recommandant qu’il est de la responsabilité des Français de « dépasser cette +guerre des mémoires+ que certains rallument, pour des considérations politiciennes et électoralistes. Mais cela exige du courage. Le courage de faire face à l’histoire. Le courage d’oser la réconciliation ».
La commémoration samedi par le président François Hollande, une première, du 19 mars 1962, a suscité en France, notamment dans la classe politique de droite une véritable levée de boucliers.
François Hollande prononcera, samedi après-midi devant le « Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie », situé au Quai Branly (Paris), un discours à l’occasion de cette journée appelée par l’Algérie « Journée de la victoire » et par la France « Journée nationale du Souvenir Algérie-Maroc-Tunisie », une date contestée en France par les harkis des pieds-noirs qui sont restés hostiles à l’indépendance de l’Algérie.
Selon des sources proches de l’Elysée, l’initiative de Hollande va dans le sens de la commémoration du cessez-le-feu et « non les Accords d’Evian », signés le 18 mars 1962 entre la France et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), ajoutant que son l’ambition est de « rendre hommage » à toutes les victimes de la guerre, dans le cadre de ce qu’il avait appelé « la paix des mémoires ».
Le ministre de la Communication, Hamid Grine a annoncé lundi à Alger, le lancement prochain dans plusieurs wilaya du pays d’une campagne de sensibilisation sur la propreté de l’environnement en milieu urbain en prévision du mois de Ramadhan.
Le ministre qui donnait le coup d’envoi de la campagne de reboisement au barrage de Douéra, a indiqué que la campagne « Citoyenneté et propreté des quartiers » qui sera menée de concert avec la Radio nationale « vise à sensibiliser le citoyen à l’importance de la préservation de l’environnement en l’associant à ce processus en tant qu’acteur clé ».
Dans ce contexte, M. Grine a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la préservation de l’environnement en « inculquant chez le citoyen une culture environnementale pérenne », saluant le rôle des médias dans ce sens.
Le barrage de Douéra a connu, samedi, une grande affluence de citoyens venus apporter leur contribution et planter des arbustes à l’occasion de la journée mondiale des forets qui coïncide avec le 21 mars de chaque année, en présence de représentants de la Gendarmerie nationale, des Douanes et de la Protection civile.
Un atelier et divers outils pour fabrication d’explosifs ont été découverts et détruits, vendredi à Boumerdès, indique samedi un communique du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un atelier et divers outils pour fabrication d’explosifs ont été découverts et détruits, le 18 mars 2016 à Boumerdès (1e RM) », précise le MDN.
Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un narcotrafiquant a été appréhendé, et onze (11) quintaux et (50) kilogrammes de kif traité ont été saisis à Béchar (3e RM), ajoute la même source.
D’autre part et à Tamanrasset, In Guezam et Bordj Badji Mokhtar (6e RM), « 102 contrebandiers et 336 immigrants clandestins de différentes nationalités africaines ont été appréhendés, tandis qu’il a été procédé à la saisie de (2) camions, (4) véhicules, un fusil de chasse, (5) détecteurs de métaux, un détecteur de mines, (15) groupes électrogènes, (16) marteaux de piqueurs, (28) tonnes de denrées alimentaires, 1.600 litres de carburants et (15) motos ».
A Tiaret et Tlemcen (2e RM), 3 contrebandiers et ont été appréhendés et 120 kilogrammes de kif traités, 89 quintaux de déchets de cuivre chargés à bord d’un camion et d’un véhicule touristique ont été saisis, indique le communiqué.
D’autre part, 6 contrebandiers et 2 immigrants clandestins ont été arrêtés à Ghardaïa, à El Oued et à Biskra (4e RM), tandis que 5 fusils de chasse, une quantité de munitions et un véhicule tout-terrain ont été saisis.
Par ailleurs, « deux (2) contrebandiers ont été appréhendés à Souk-Ahras, Tébessa et El Taref (5e RM), tandis que des tentatives de contrebande de 23.166 litres de carburants ont été déjouées et 4 véhicules ont été saisis », conclut le communiqué.
L’Observatoire national du Service public (ONSP), nouvel organe de consultations chargé du développement de l’Administration et de la lutte contre la bureaucratie, a été installé samedi à Alger.
La cérémonie d’installation de cet observatoire a été présidée par le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Nouredine Bedoui en présence de membres du gouvernement, du président de Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babes, de cadres de différents secteurs et de représentants de la société civile.
A cette occasion, M. Bedoui a souligné que « la dynamisation » de l’observatoire national du service public s’inscrivait dans le cadre des réformes engagées en 2011 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ajoutant que cet observatoire permettrait au ministère de l’Intérieur et aux secteurs concernés de « mettre en place des politiques publiques pour garantir et moderniser le service public et lui permettre de rattraper le retard accusé dans certains secteur, répondre aux aspirations du citoyen et s’adapter au développement technologique, à l’urbanisation et à la modernité ».
Le ministre a promis de ne ménager aucun effort pour permettre à l’observatoire de travailler dans « un environnement sain » car, a-t-il dit « le gouvernement attend beaucoup de ce nouvel organe ».
Le décret portant création de cet Observatoire a été adopté fin décembre dernier par le Conseil des ministres et publié dans le journal officiel no 2 de janvier 2016.
Présidé par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, cet Observatoire est chargé de promouvoir et de développer le service public et l’Administration, en concertation avec les départements ministériels et les institutions concernées et de proposer les règles et mesures tendant à l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement du service public, en vue de leur adaptation aux évolutions économiques, sociales et technologiques ainsi qu’aux besoins des usagers, selon le décret.
L’ONSP est composé de cinq personnalités parmi les hauts cadres ayant exercé des fonctions supérieures au sein des institutions de l’Etat et de représentants des ministères des Finances, de l’Industrie et des Mines, de l’Energie, du Commerce, de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, des Transports, de l’Education nationale, du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière et de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.
Il compte aussi des représentants de la Direction générale de la fonction publique, du Conseil national économique et social et de l’Office national des statistiques, deux présidents d’APW, deux présidents d’APC, ainsi que deux représentants d’associations à vocation nationale et un représentant des médias.
Les membres de l’observatoire sont désignés pour une durée de 3 années renouvelable par arrêté du ministre de l’Intérieur sur proposition des institutions et organismes dont relève cet organe.
En matière d’accès des citoyens au service public, cet organe est chargé d’étudier et de proposer toute mesure tendant, entre autres, à promouvoir et protéger les droits des usagers et l’équité dans l’accès au service public et de contribuer à la simplification et à l’allègement des formalités administratives.
Il élabore des rapports à l’attention du président de la République
et du Premier ministre.
Il est en outre chargé de proposer des actions de synergie et de mise en réseau entre les départements ministériels, administrations et organismes publics en vue de promouvoir l’innovation et la performance en matière de prestations de service public.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Noureddine Bedoui a affirmé samedi à Alger que les services de sécurité, l’armée nationale populaire (ANP) à leur tête, feront face à toute tentative d’atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays.
« L’Algérie traverse une conjoncture exceptionnelle sur le plan sécuritaire », a soutenu le ministre dans une conférence de presse à l’issue de la mise en place de l’Observatoire national du Service public assurant que « les services de sécurité, et l’ANP à leur tête, feront face à toute tentative d’atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays ».
M. Bedoui a lancé un appel à tous les Algériens à rester unis derrière leurs institutions constitutionnelles et sécuritaires, notamment l’ANP, pour sauvegarder la stabilité de l’Algérie.
« La préservation de la sécurité est notre priorité majeure en tant qu’Algériens, a-t-il martelé rappelant la tragédie que l’Algérie, seule et isolée, a vécue durant les années quatre vingt dix du siècle dernier.
« La paix dont nous jouissons aujourd’hui est le fruit de l’unité du peuple et de la consécration des valeurs de paix et de réconciliation nationale », s’est félicité M. Bedoui pour qui la célébration du 54e anniversaire de la fête de la Victoire est « une occasion de rappeler que l’unification du peuple algérien derrière l’armée de libération nationale (ALN) avait conduit l’Algérie à l’indépendance ».
« Le gouvernement est déterminé à défendre la sécurité et la stabilité des citoyens », a-t-il encore rassuré.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a indiqué samedi que la récente révision constitutionnelle traduisait la volonté indéniable de l’Etat d’aller de l’avant sur la voie de la concrétisation des aspirations du peuple.
« Notre pays a enregistré une avancée politique inédite en matière de libertés et de participation du peuple dans la prise de décision par la promulgation de lois et la mise en place de mécanismes qui consacrent l’implication du citoyen dans la vie politique », a affirmé le président Bouteflika dans un message à l’occasion de la célébration de la victoire lu en son nom par la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Houda Imane Feraoun.
Dans son message le Chef de l’Etat a souligné que « la récente révision constitutionnelle traduit la volonté indéniable de l’Etat d’aller de l’avant sur la voie de la concrétisation des aspirations du peuple en termes de démocratie efficiente qui favorise l’émergence d’une société en mesure de compter sur son génie innovant et créatif et ses propres ressources pour parachever l’oeuvre d’édification et de construction et perpétuer le message de nos valeureux martyrs ».
« Telle est l’Algérie d’aujourd’hui, une Algérie indépendante, pleinement engagée dans la grande bataille d’édification, qui a recouvré sa place parmi les nations et qui assume totalement et sûrement son rôle dans la promotion de la coopération et la complémentarité avec les peuples avec lesquels elle partage de nombreux référentiels dans le monde arabe et sur le continent africain »,
a fait valoir le président Bouteflika qui se félicite d’une « Algérie qui demeure constante dans son soutien aux peuples encore en lutte pour leur indépendance et une Algérie qui oeuvre pour le renforcement des liens de coopération et d’amitié avec ses partenaires dans le cadre des intérêts communs et du respect mutuel ».
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a indiqué samedi que la date phare du 19 mars 1962 était « le fruit d’un combat sacré » mené par le peuple algérien contre les forces de l’obscurantisme et du colonialisme.
« La date phare du 19 mars 1962 est le courronnement d’un combat sacré mené par le peuple algérien contre les forces de l’obscurantisme et du colonialisme », a affirmé le président Bouteflika dans un message à l’occasion de la célébration de la fête de la victoire, lu en son nom par la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication Houda Imane Feraoun.
Le Chef de l’Etat a souligné que l’ultime étape de ce combat « sera la guerre de libération qui a fait abdiquer l’agresseur en l’obligeant à négocier pour la reconaissance des droits du peuple et le recouvrement de la souveraineté totale de l’Algérie ».
« La fête de la victoire incarne, en effet, la réappropriation de la souveraineté, une souveraineté recouvrée dans des conditions dramatiques qu’il convient de rappeler lorsque nous évoquons le prix
de notre liberté », a poursuivi le Chef de l’Etat appelant les générations montantes à rester « toujours au fait du long et rude parcours mené par l’Algérie libre sur la voie de la construction et de l’édification ».
« Notre peuple était alors arrivé à l’instant suprême de l’indépendance trois mois après l’annonce du cessez-le-feu, trois mois de destruction barbare sans précédent dans l’histoire contemporaine, une destruction perpétrée par l’Organisation secrète criminelle contre un peuple qui a accepté avec courage de respecter l’accord du cessez-le-feu conclu le 19 mars 1962 », a encore rappelé le président de la République.
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a adressé samedi un message à l’occasion de la célébration de la fête de la victoire, le 19 mars 1962. En voici le texte intégral.
« Mesdames et Messieurs,
Le peuple algérien célèbre aujourd’hui le 54e anniversaire de la fête de la victoire, une victoire qui a concrétisé son rêve le plus cher celui du recouvrement de sa liberté usurpée et de sa terre spoliée après un combat héroïque et une guerre rude et pénible.
Cet illustre événement rappelle à notre peuple les sacrifices incommensurables consentis par nos prédécesseurs tout au long d’un siècle et demi de résistance contre le colonisateur mais aussi les exploits de la Révolution contre le tyran, une résistance et une lutte relayées par la glorieuse révolution de novembre dont la victoire sera le couronnement. Un parcours triomphal qui restera une référence dans la lutte des peuples pour la liberté et que nous célébrons chaque année.
En ces instants historiques, nos pensées et nos hommages les plus respectueux vont vers tous ceux qui ont sacrifié leur vie, depuis le déclenchement de la révolution en 1954, pour que vive l’Algérie libre et indépendante, nos glorieux martyrs, les compagnons des vaillants moudjahidine et moudjahidate et tous les partisans de la cause nationale .
Si la wilaya d’El Taref a été choisie cette année pour marquer la célébration de cette journée mémorable, c’est surtout pour rappeler les batailles héroïques qu’a vécues cette région mais aussi l’image des caravanes de moudjahidine chargés d’armes pour approvisionner l’Armée de libération nationale, et de milliers de fils et de filles de notre peuple qui ont fui leur propre terre et ont trouvé refuge auprès de nos frères en Tunisie et au Maroc, bases arrières de notre combat libérateur, une solidarité qui a marqué notre mémoire et scellé notre engagement pour le Maghreb arabe.
Mesdames et Messieurs
Un demi siècle de l’histoire témoigne de la vérité glorieuse, celle de de la victoire du peuple algérien sur un colonialisme abject de 132 ans faites de sang, de privation, de souffrance, de torture, d’assassinats de vies innocentes dans les prisons et camps de concentration et autant d’autres pratiques qui déshonorent l’histoire de l’humanité.
La date phare du 19 mars 1962 est le couronnement d’un combat sacré mené par le peuple algérien contre les forces de l’obscurantisme et du colonialisme, l’ultime étape sera la guerre de libération qui a duré plus de sept ans et qui a fait abdiquer l’agresseur en l’obligeant à négocier pour la reconnaissance des droits de notre peuple et le recouvrement de la souveraineté totale de l’Algérie.
La fête de la victoire incarne, en effet, la réappropriation de la souveraineté, une souveraineté recouvrée dans des conditions dramatiques qu’il convient de rappeler lorsque nous évoquons le prix de notre liberté et pour que les générations montantes soient toujours au fait du long et rude parcours mené par l’Algérie libre sur la voie de la construction et de l’édification.
Notre peuple était alors arrivé à l’instant suprême de l’indépendance trois mois après l’annonce du cessez-le-feu, trois mois de destruction barbare sans précédent dans l’histoire contemporaine, une destruction perpétrée par l’Organisation secrète criminelle contre un peuple qui a accepté avec courage de respecter l’accord du cessez-le-feu conclu le 19 mars 1962.
L’Algérie a ainsi rapatrié prés de trois millions de ses enfants réfugiés hors des frontières, ou placés dans les camps de détention coloniaux.
L’Algérie était enfin libre, une liberté arrachée au prix de prés de 10 000 villages détruits par l’oppresseur barbare, l’Algérie indépendante au prix du sacrifice d’un million et demi de chahid.
Autant de repères, Mesdames et Messieurs, qui jalonnent notre combat libérateur mené par moins de cinq cent cadres et moins de mille étudiants universitaires et des millions de chômeurs, un combat salué par les tous les peuples.
Mesdames et Messieurs,
Un demi siècle s’est écoulé depuis cette éclatante victoire et il nous incombe aujourd’hui, d’observer une halte pour apprécier les précieux bienfaits de cet événement historique sur le parcours de l’Algérie indépendante tel que souhaité par nos chouhada.
L’Algérie fait aujourd’hui l’inventaire de ces acquis et réalisations accomplies à la faveur de l’indépendance et de la liberté, des réalisations qui ont restitué au peuple sa gloire et rétabli l’Algérie dans la place qui est sienne dans le concert des nations.
Ces réalisations ont en effet englobé tous les domaines à commencer par réunir les conditions d’une vie digne au citoyen, en garantissant son droit à l’éducation, à la santé et au logement, pour dire que le citoyen est au coeur de la bataille de développement national global.
Notre pays a connu en effet des sauts qualitatifs importants qui confortent notre détermination à aller de l’avant sur la voie du développement socio-économique pour satisfaire aux besoins du peuple et concrétiser ses attentes.
Et c’est là l’objectif que l’Etat s’emploie à atteindre à travers la mobilisation de toutes ses capacités et potentialités dans tous les secteurs économiques et sociaux.
Par ailleurs, notre pays a enregistré une avancée politique inédite en matière de libertés et de participation du peuple dans la prise de décision par la promulgation de lois et la mise en place de mécanismes qui consacrent l’implication du citoyen dans la vie politique.
La récente révision constitutionnelle traduit cette volonté indéniable de l’Etat d’aller de l’avant sur la voie de la concrétisation des aspirations du peuple en termes de démocratie efficiente qui favorise l’émergence d’une société en mesure de compter sur son génie innovant et créatif et ses propres ressources pour parachever l’oeuvre d’édification et de construction et perpétuer le message de nos valeureux martyrs.
Telle est l’Algérie d’aujourd’hui, une Algérie indépendante, pleinement engagée dans la grande bataille d’édification, qui a recouvré sa place parmi les nations et qui assume totalement et sûrement son rôle dans la promotion de la coopération et la complémentarité avec les peuples avec lesquels elle partage de nombreux référentiels dans le monde arabe et sur le continent africain.
Une Algérie qui demeure constante dans son soutien aux peuples encore en lutte pour leur indépendance et une Algérie qui oeuvre pour le renforcement des liens de coopération et d’amitié avec ses partenaires dans le cadre des intérêts communs et du respect mutuel.
Mesdames et Messieurs,
La célébration de cette journée mémorable qui auréole notre combat libérateur, est non seulement une opportunité pour méditer le long parcours d’édification de notre pays mais une halte qui interpelle notre conscience collective face aux nombreux défis qui se posent à nous.
Le peuple algérien vaillant a versé le tribut du sang et de la sueur pour libérer et construire l’Algérie mais aujourd’hui, tous les enfants du pays, femmes et hommes, jeunes et aînés sont plus que jamais tenus à l’unité, à la vigilance et à la mobilisation pour la sauvegarde de l’intégrité de notre pays qui partage ses frontières avec de nombreux pays secoués par des crises violentes.
Notre peuple est également appelé à rester vigilant et solidaire face aux complots dévastateurs ourdis contre la nation arabe tout entière et dont des peuples frères payent aujourd’hui la rançon comme nous mêmes l’avons fait durant la tragédie nationale dont les vents ont soufflé en vérité de l’extérieur.
Les Algériens sont également plus que jamais interpellés pour se mobiliser, travailler et innover en vue de surmonter la crise économique mondiale qui a affecté notre pays du fait de la chute des prix du pétrole et afin de poursuivre ensemble le processus du renouveau national aux plans politique, économique, social et culturel.
Autant de défis que je ne cesse de rappeler à la mémoire de mes compatriotes à chaque occasion et quelle meilleure autre occasion pour interpeller la Nation à la mobilisation, à l’unité et au travail que celle de la fête de la victoire durant laquelle nous nous inclinons à la mémoire des chouhada qui se sont sacrifiés pour que vive l’Algérie libre et indépendante.
« Gloire à nos martyrs. »
Xavier Driencourt, Ancien ambassadeur de France à Alger, actuellement inspecteur général au Quai d’Orsay, il s’identifie comme un amoureux de l’Algérie dont les relations avec son pays doivent rester particulières «mais dans le bon sens» et faire profiter les algériens et les français «d’un régime de mobilité mieux adapté que celui de 1968».
Le diplomate français est co-auteur d’un ouvrage très atypique sur la relation franco-algérienne paru aux éditions Salvator, «Quatre Nuances de France, quatre passions d’Algérie» puisque c’est de lui qu’il s’agit , raconte les parcours singuliers de Karim Boussahoun, homme politique français d’origine algérienne qui grandit en banlieue avant de faire Sciences-Po ; de l’ex-journaliste Rachid Arhab, né français en Algérie avant l’indépendance ; de Nacer Safer, un Algérien qui vécut sans papiers à Paris avant de croiser la route du diplomate Xavier Driencourt, le quatrième auteur du livre, qui est intervenu pour faciliter sa régularisation.
Xavier Driencourt, ex-ambassadeur français en Algérie entre 2008 et 2012, était l’invité de Berbère Télévision où il est revenu sur plusieurs questions dont celle de l’accord algéro-français du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles en France qu’il a qualifié «d’insuffisant si on le comparait à d’autres accords avec d’autres pays africains signés par la France, qui offrent une meilleure couverture à leurs ressortissants» ainsi que la laïcité et la place de l’Islam en France.
L’inspecteur général au Quai d’Orsay n’a pas manqué de rappeler la particularité des relations franco-Algériens «c’est, dans le fond, de la politique étrangère (…) mais c’est aussi de la politique intérieure française. En France, on parle de l’Algérie comme un sujet de quasi politique intérieure parce qu’il y a, en arrière-plan, la question de l’immigration. Et, en Algérie, les débats de politique intérieure française(…) sont également quasiment des débats de politique intérieure algérienne»
Le crash du Boeing 737 filmé en directe. Un avion en provenance de Dubaï s’est écrasé samedi matin à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, tuant tous les passagers et l’équipage à bord. L’accident a eu lieu durant l’atterrissage suite à une mauvaise visibilité.
Le crash du Boeing 737 a été filmé par une caméra de surveillance à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. La vidéo en noir-et-blanc montre le moment tragique du crash du Boeing 737.
Un jet de lumière intense est apparu après le crash de l’avion suivi d’une violente explosion. Une épaisse fumée et des flammes sont perceptibles à travers les branches des arbres.
Istanbul (Turquie) – Le préfet d’Istanbul, Vasip Sahin a annoncé qu’un attentat-suicide a été perpétré devant le siège de la sous-préfecture de Beyoglu, faisant quatre victimes et vingt blessés dont trois sont dans un état critique.
Sahin s’est exprimé à l’Agence Anadolu (AA), samedi, pour donner des informations sur l’attentat commis quelques heures plus tôt.
Selon le préfet, un attentat-suicide a été commis devant le siège de la sous-préfecture de Beyoglu. Il a annoncé quatre victimes et vingt blessés dont trois en état critique.
Vasip Sahin a ajouté que plus de détails seront communiqués une fois l’enquête initiale achevée.
Les blessés ont été hospitalisés dans quatre hôpitaux différents.
La police poursuit son enquête sur les lieux. Un hélicoptère soutient les travaux.
Les attaques des groupes terroristes liés à l’organisation Etat Islamique appelé communément DAECH, semblent inquiéter l’ambassade de Chine en Algérie. En effet, ce dernier avait mis en garde ses ressortissants employés dans des chantiers de plusieurs localités de Béjaia, sur une éventuelle attaque de Daech.
L’information révélée exclusivement à Kabylie News par une source très proche des compagnies chinoises activant dans la wilaya de Béjaia, a indiqué que l’ambassade de Chine en Algérie avait envoyés des SMS à tous les ouvriers pour les mettre en garde contre d’éventuelles attaques terroristes de DAECH.
L’ambassade de Chine avait également exigé un renforcement de la sécurité autours des sites des compagnies chinoises, notamment dans les localités de Merdj Ouamen, Ibaroussen et Toudja, dans la wilaya de Béjaia.
La représentation diplomatique de la Chine en Algérie semble «plus que jamais préoccupée par les menaces terroristes surtout après l’attaque terroriste contre un site pétrolier aujourd’hui matin» indique la source qui a préféré garder l’anonymat.
Il est à rappeler que tôt dans la matinée d’aujourd’hui, vendredi 18 mars, le site gazier Krechba exploité par British Petrolium, Statoil et Sonatrach, a fait objet d’une attaque terroriste, repoussée par les forces de l’Armée nationale « L’armée a réalisé un excellent travail et les militaires se trouvent en ce moment même avec nous dans les installations pour nous rassurer » rapportent des médias algériens.
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a interpellé samedi le peuple algérien à rester vigilant pour la sauvegarde du pays.
« Le peuple algérien vaillant a versé le tribut du sang et de la sueur pour libérer et construire l’Algérie mais aujourd’hui, femmes et hommes, jeunes et aînés sont plus que jamais tenus à l’unité, à la vigilance et à la mobilisation pour la sauvegarde de l’intégrité de notre pays qui partage ses frontières avec de nombreux pays secoués par des crises violentes », a affirmé le Président de
la République dans un message adressé à l’occasion de la célébration de la journée de la victoire lu en son nom par la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Houda Imane Feraoun.
« Notre peuple est également appelé à rester vigilant et solidaire face aux complots dévastateurs ourdis contre la nation arabe tout entière et dont des peuples frères payent aujourd’hui la rançon comme nous mêmes l’avons fait durant la tragédie nationale dont les vents ont soufflé en vérité de l’extérieur », a insisté le président Bouteflika.
Pour le Chef de l’Etat, « les Algériens sont également plus que jamais interpellés pour se mobiliser, travailler et innover en vue de surmonter la crise économique mondiale qui a affecté notre pays du fait de la chute des prix du pétrole et afin de poursuivre ensemble le processus du renouveau national aux plans politique, économique, social et culturel ».
« Autant de défis que je ne cesse de rappeler à la mémoire de mes compatriotes à chaque occasion et quelle meilleure autre occasion pour interpeller la Nation à la mobilisation, à l’unité et au travail que celle de la fête de la victoire durant laquelle nous nous inclinons à la mémoire des chouhada qui se sont sacrifiés pour que vive l’Algérie libre et indépendante », a rappelé le président Bouteflika pour conclure.
L’entraîneur de l’USM Alger, Miloud Hamdi, a estimé que son équipe traverse un passage à vide qu’il faudra surmonter lors des prochains rendez-vous. Pour le coach des Rouge et Noir, le déclic doit se faire à l’occasion du prochain rendez-vous face au MOB. “Je ne vais pas m’avancer en disant que nous allons ramener une victoire de Béjaïa. Cette rencontre s’annonce difficile face à un adversaire respectable. Nous voulons ramener un résultat positif qui nous permettra d’entrevoir l’avenir sous de bons auspices. J’avoue que nous traversons une période difficile, un passage à vide qu’il faudra surmonter”, a déclaré Hamdi dans une déclaration à Liberté.
Et d’ajouter : “Les meilleurs clubs au monde connaissent ce genre de situation. Je ne connais pas une équipe au monde qui ne soit épargnée par un passage à vide. L’important est de se ressaisir et au plus vite.”
Le coach des Rouge et Noir affirme que le facteur mental jouera un rôle déterminant pour la rencontre de demain. “Même si nous allons jouer devant un adversaire qui a été concerné par la Ligue des champions et le match de Coupe de samedi, il n’en demeure pas moins que notre adversaire sera animé d’une volonté farouche de nous battre.
Je l’ai dit et je le répète, l’USMA est devenue un club à battre. Donc, nous allons nous attendre à une confrontation difficile. Il ne faut pas oublier que nous en sommes à notre 31e match”, indique Hamdi qui ne semble pas inquiet outre mesure par cette série de mauvais résultats, encore moins par la défaite concédée lors du match amical face à l’O Médéa. “Au-delà du résultat enregistré, cette rencontre a été l’occasion pour moi de donner leur chance aux éléments qui n’ont pas eu suffisamment de temps de jeu.
Cela m’a permis de les voir à l’œuvre, comme c’est le cas de Bouchema et du revenant Meftah (ndlr, blessé lors du match face au NAHD). Le but recherché à travers ce match était de permettre à certains éléments de se retremper dans l’ambiance de la compétition”, a-t-il précisé.
Le premier responsable de la barre technique s’est réjoui à l’idée de récupérer pratiquement l’ensemble de l’effectif. “Pratiquement, les joueurs blessés ont tous repris. Zemmamouche a repris un travail spécifique en attendant de réintégrer le groupe alors que Darfelou s’entraîne le plus normalement du monde. C’est une bonne nouvelle pour la famille usmiste”, a-t-il indiqué. Darfelou devrait normalement reprendre la compétition à l’occasion de la réception du RCA.
le mot se dit d’une « petite voilette faciale triangulaire qui orne le visage des Algériennes ». Le a’adjâr est constitué de fine toile brodée, dont les deux petits côtés sont ornées de dentelles, de broderies ou parfois des deux. Les extrémités du grand côté sont munies d’un fin galon, qui permet de nouer ce A’ajar derrière la tête.
L’a’adjer est toujours associé au h’âïk, avec lequel il constitue la dernière touche du costume de sortie des algériennes. La tenue au complet fut portée par les femmes berbères dès le moyen âge*, et il convient de préciser que le h’âïk est un voile qui découle du peplos dorique grec (tunique antique grecque). Il fut adopté par les numides à partir du règne de massinissa et de son fils Micipsa.
Symbole d’une lutte, d’un combat, d’une révolution, et celle de d’une Algérie libre à l’époque coloniale, la tradition de cette tenue ancestrale, s’est éteinte avec l’accession à l’indépendance, pour être remplacée à l’époque moderne par le port du hidjab, djilbab et autres tenues orientales.
* De brèves, relation des voyages de Monsieur de Brèves, 1628
Oxford Business Group vient de publier The Report Algeria 2015, qui marque le dixième anniversaire de la présence du cabinet londonien d’intelligence économique et de conseil en Algérie.
Le document contient des analyses sur le secteur de l’énergie, des banques et services financiers, de l’industrie et des mines, du transport et de l’agriculture, entre autres. Le document comprend aussi l’interview de Boudjema Talaï, ministre des Transports, de Mohamed Chami, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie d’Algérie, de Kaddour Bentahar, directeur général des Douanes algériennes, et de Boualem Djebbar, président de l’Association professionnelle des banques et institutions financières, et du Groupe d’intérêt économique.
Pour un bilan des dix ans d’existence, le directeur général d’OBG sera à Alger au mois de mars.
Environ 70 familles habitant des fermes dans la commune de Kouba interpellent les autorités locales sur l’imbroglio administratif dans lequel elles se débattent depuis qu’elles ont été mises dans le programme de relogement. Selon un de leurs représentants, ces fermes ont été considérées à tort comme des bidonvilles, d’où l’injonction de transférer les familles qui y résident vers des logements sociaux.
“Nous habitons ces fermes, qui datent de l’époque coloniale, depuis 1963. En 1987, nous avons obtenu un acte administratif provisoire de cession de terrain. En 1996, nous avons reçu des décisions provisoires de régularisation. Nous attendons depuis l’achèvement de la procédure de régularisation”, explique notre interlocuteur.
Il dit que toutes les demandes d’audience adressées au président de l’APC sont restées sans suite. “Nous ne voulons pas quitter nos fermes. D’ailleurs, aucune raison ne justifie notre délogement puisque ce ne sont pas des bidonvilles. Et puis, il n’y a pas de projet d’utilité publique prévu à cet endroit”, s’insurge-t-il, en disant que les familles qu’il représente sont déterminées à aller jusqu’au bout pour être réhabilitées dans leurs droits.