La tendance vers une population plus féminine que masculine en milieu scolaire qui s’est amorcée depuis quelques années déjà se confirme au niveau de chacun des paliers du système éducatif, tout au moins dans la wilaya de Aïn Defla.
Les chiffres émanant de la Direction de l’éducation viennent étayer cette courbe du nombre de filles qui surpasse celui des garçons au niveau des examens de passage du cycle primaire, de l’examen du BEF et de celui du baccalauréat.
En effet, pour l’examen de 6e sur les 16 826 candidats inscrits dont 9 sont des handicapés moteurs, 8 8 65 sont des filles contre 7 961 garçons soit un dépassement de 904 filles.
Pour cet examen, on note une rupture avec le mode d’organisation des années précédentes. En effet, on ne procèdera pas aux déplacements coûteux et fastidieux des candidats. Ils subiront les épreuves dans leurs écoles sauf pour les établissements où le nombre de candidats est inférieur à 20, dans ce cas de figure, ils seront rattachés à un centre voisin.
Autre nouveauté pour cet examen, le directeur de l’école assumera la tâche de chef de centre. Ainsi, ces deux mesures introduites cette année par la ministre de l’Education, Noria Benghebrit sont ressenties comme un réinvestissement dans la confiance accordée au directeur de l’école primaire, une confiance égratignée depuis des années, il faut le dire.
Ces deux mesures ont engendré une multiplication par 3 du nombre de centres d’examen de 6e puisque des 97 centres ouverts en 2015, ce chiffre passe à 317 en 2016 sur les 428 écoles que compte le secteur de l’éducation.
Pour ce qui est du cycle moyen, on note aussi que le nombre de filles dépasse celui des garçons puisque sur les 13 052 candidats inscrits au BEF, dont 14 libres parmi lesquels 9 handicapés moteurs (5 filles et 4 garçons), 6 744 sont des filles contre 6 208 garçons. Pour cet examen, on compte 47 centres d’examen programmés.
C’est au niveau de l’examen du baccalauréat que la supériorité numérique des filles est la plus constatable. En effet, sur les 10 740 candidats scolarisés, dont 10 handicapés (6 malvoyants et 4, moteurs) 6 405 sont des filles contre 4 335 garçons soit 2 070 filles de plus que les garçons.
Selon le directeur de l’éducation, M. Mahmoud Fawzi Teboune, conformément aux instructions ministérielles, les centres d’examen du baccalauréat seront ouverts dès 8 h du matin mais les épreuves ne débuteront qu’à 8 h 30 précises. De plus, aucun appareil de communication ne sera toléré. Par ailleurs, aux 10 740 candidats scolarisés, il faut ajouter les 4 921 candidats libres dont 2 086 filles. Parmi cette catégorie de candidats on compte 10 handicapés (6 malvoyants et 4, moteurs).
L’ensemble des épreuves pour les 15 661 candidats se dérouleront dans 43 centres. Deux centres de correction sont prévus, l’un à Aïn Defla et le second à Rouina et ce pour la deuxième année consécutive.
L’enquête ouverte par les services de gendarmerie aboutira à l’interpellation des mis en cause et la saisie d’un téléphone portable contenant les photos de la victime.
La semaine dernière, le tribunal criminel près la cour d’Oran a examiné une affaire dans laquelle quatre jeunes hommes étaient poursuivis pour tentative d’attentat à la pudeur sur mineur, prise de photos compromettantes et chantage. Les faits remontent à mai 2015 lorsqu’une femme se présente à la gendarmerie de Sidi Chahmi pour porter plainte contre quatre jeunes hommes, H. A., B. S. A. et les frères B. N. et B. A., qui, a-t-elle déclaré, ont conduit son fils de force dans une habitation située dans un bidonville de haï Nedjma et ont abusé de lui. Elle soulignera que ces agresseurs ont également contraint son enfant à porter des dessous féminins et l’ont pris en photos pour, par la suite, le faire chanter.
C’est, a-t-elle dit, ce que lui a confié son fils qui se trouve dans un état de choc émotionnel. L’enquête ouverte par les services de gendarmerie aboutira à l’interpellation des mis en cause et la saisie d’un téléphone portable contenant les photos de la victime. Lors de la confrontation, la victime présumée reconnaîtra trois suspects en expliquant que H. A. ne faisait pas partie de ceux qui l’avaient kidnappé. À la barre, les inculpés tenteront de se disculper des charges qui pèsent sur eux et trouveront une aide aussi surprenante qu’inattendue de la part de la victime qui innocentera H. A. et minimisera les actes des trois autres. L’avocat de la victime déposera même une requête stipulant que la victime a décidé de ne pas se constituer partie civile. L’explication résiderait dans le fait que le père de la victime, incarcéré dans le cadre d’une affaire de stupéfiants, connaît les quatre mis en cause et aurait insisté auprès de son fils pour qu’il ne les charge pas. Estimant que ce revirement de dernière minute n’enlève rien à la gravité des charges, le représentant du ministère public requiert la peine de 10 ans de réclusion criminelle contre les quatre inculpés. Au terme des délibérations B. N., considéré coπmme le meneur du groupe, est condamné à un an de prison ferme alors que les trois autres sont acquittés.
ALGER – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a déploré lundi à Alger, que l’activité de transplantation d’organes sur donneurs décédés en Algérie soit en deçà des besoins des nombreux malades, en attente de greffes.
S’exprimant à l’ouverture du séminaire international sur la « coordination hospitalière pour le prélèvement multi-organes » sur donneur décédé, le ministre a relevé qu’ »en dépit des avancées enregistrées dans le domaine des transplantions d’organes, l’activité demeure en deçà des besoins exprimés par les nombreux malades, en attente de greffes« .
Il a cité, à ce propos, les pathologies des insuffisances rénales et des insuffisances hépatiques, pour lesquelles les greffes effectuées jusque-là, sont essentiellement sur donneurs vivants.
Corroborant ses dires par des statistiques, M. Boudiaf a fait savoir que pour la greffe rénale, la moyenne annuelle tourne, au mieux, autour de 230 greffes, ce qui est « très peu comparativement aux demandes éligibles potentielles », se comptant par plusieurs milliers.
« Cette situation montre les limites de la greffe à partir de donneurs vivants et indique de façon claire que la seule alternative est dans la mise en place d’un cadre organisationnel adéquat assurant le développement de la greffe d’organes, de tissus et de cellules à partir de donneurs en état de mort encéphalique », a-t-il poursuivi.
Il a estimé qu’à ce titre, la situation des insuffisants rénaux chroniques « est édifiante, dans la mesure ou sur les quelques 23.000 patients actuellement dialysés ou en pré-dialyse, seul un tiers sont éligibles à la greffe », au regard de l’âge avancé du reste des malades.
Pour l’actualisation du cadre juridique régissant l’activité de greffe
Plaidant pour une « actualisation du cadre juridique régissant l’activité de greffe et organisant les conditions du prélèvement », M. Boudiaf a insisté également sur une coordination hospitalière qui permette « à tous les intervenants de maîtriser les codes et protocoles en la matière ».
A ce propos, il a appelé à une « adaptation des urgences hospitalières pour une plus grande efficacité » de sorte à influer « positivement » sur les proches du donneur décédé potentiel, en les amenant à consentir au prélèvement.
Il a rappelé, dans ce cadre, l’expérience menée par le département qu’il dirige en 2002 et ayant révélé que la société « est favorable » au don d’organes, en même temps qu’elle a démontré « les freins qui limitent le développement du prélèvement à partir de donneurs décédés ».
« Tous les services des urgences, et plus particulièrement ceux des centres agréés pour les prélèvements, doivent s’organiser pour que les équipements nécessaires au diagnostic de la mort encéphalique soient accessibles en H24 », a-t-il insisté, notant que le donneur potentiel « peut se présenter à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit ».
Les centres de prélèvement appelés à assurer toutes les étapes des greffes
Dans le cadre du projet d’établissement, le ministre a insisté sur la mission incombant aux centres de prélèvement, à savoir « être en mesure d’assurer toutes les analyses biologiques nécessaires dans des délais médicalement acceptables ».
Le développement de la greffe à partir de donneurs décédés « devra être le fait d’un véritable plan de développement », a-t-il également préconisé, soulignant qu’avec la mise en place de l’agence nationale des greffes, les moyens sont « en passe d’être réunis pour assurer un démarrage effectif et pérenne » de cette activité.
La mise en place des banques de tissus ainsi que la mise sur pieds d’une logistique codifiée s’agissant du transport des organes, des receveurs ou la mobilisation des transplanteurs, font également partie de ces moyens, a noté le ministre, s’engageant à « accompagner durablement » l’agence des greffes par une stratégie de sensibilisation et de communication.
Abordant la dimension religieuse de la question, le ministre de la Santé a considéré que « contrairement à l’idée répandue, celle-ci ne pose aucun problème », arguant de ce que le Haut Conseil Islamique (HCI) ainsi que le fonds documentaire des institutions islamiques de référence « vont dans le sens de la promotion du prélèvement d’organes, se référant en cela à la position encourageante de Cheikh Hamani ».
La rencontre d’aujourd’hui réunit des spécialistes dans le domaine des greffes d’organes venus de France, du Maroc et de Tunisie afin de partager leurs expériences et accompagner le ministère de la Santé dans sa démarche de développement de cette discipline.
ALGER – L’Algérien Abdelmalek Sayah, a été élu Secrétaire général de la Fédération internationale des organisations des donneurs de sang (FIODS), indique lundi un communiqué de la Fédération algérienne des donneurs de sang.
M. Sayah, membre du bureau fédéral de la Fédération algérienne, été élu à l’unanimité, lors de l’Assemblée générale de l’institution internationale dont les travaux se sont déroulés vendredi et samedi dans la capitale portugaise, précise-t-on.
La Fédération internationale des organisations des donneurs de sang regroupe 80 pays dont l’Algérie.
TAMANRASSET – Des associations et acteurs de la société civile de la wilaya de Tamanrasset plaident pour une fédération des efforts pour lutter efficacement contre le phénomène de la prolifération des déchets à travers les quartiers de la capitale de l’Ahaggar.
Cette inquiétante situation altérant l’image touristique de la ville de Tamanrasset et influant négativement sur l’environnement local impose l’implication de toutes les potentialités locales pour appuyer les efforts des organismes et secteurs concernés par l’Environnement, ainsi que des mécanismes visant l’intensification des initiatives de sensibilisation des citoyens, l’ancrage de la culture de préservation du milieu, en tant que responsabilité et action civique, a-t-on estimé.
Le président du bureau de wilaya de l’association de la jeunesse intellectuelle, Abdelghani Medeb, a mis en exergue l’important apport des actions de proximité menées par les associations et susceptibles d’accompagner les organismes et entreprises concernées par la lutte contre les phénomènes nuisant à la santé publique et l’environnement.
Il a souligné le nécessaire soutien et la modernisation des services chargés du nettoiement et de l’hygiène du milieu urbain, en vue de leur permettre de mener à bien leurs missions, lutter contre les problèmes et maladies pouvant résulter de la dégradation de l’environnement.
Un responsable d’une agence touristique de Tamanrasset, Ahmed Hamdaoui, a, lui, mis l’accent sur la nécessaire conjugaison des efforts de préservation de la belle image de la capitale de l’Ahaggar, à vocation touristique par excellence, et sur la lutte contre les phénomènes de dégradation de l’environnement, susceptibles d’affecter le tourisme, fierté de la région.
Adapter les moyens de la commune à l’extension urbaine
Bien que les services de la commune de Tamanrasset s’emploient à redorer l’image de cette ville saharienne en débarrassant ses différents quartiers et cités des déchets solides et ménagers, ils demeurent toutefois en bute au problème de l’insuffisance des moyens, surtout avec l’extension urbaine qu’a connue la ville qui compte actuellement 106.000 habitants.
Pour cela, la commune s’est attelée à la mise au point d’un plan portant partition de la ville en 13 ilots urbains, en fonction de son parc doté actuellement de plus de 10 camions de différents tonnages, dont 5 camions à benne-tasseuse, chargés du transport des déchets vers le centre d’enfouissement technique.
Pour le chef de maintenance au parc communal, Kourine Seddik, cette situation requiert le renforcement du parc en moyens et matériels modernes pour le ramassage des ordures, susceptibles d’assurer une couverture suffisante de la ville.
Il signale, en outre, l’absence d’un schéma directeur de gestion des déchets urbains, l’une des causes entravant les actions de lutte contre la prolifération des déchets ménagers, et la lutte contre les dépotoirs et décharges anarchiques.
Par souci d’organiser les décharges et le ramassage des déchets, les services de la commune ont procédé à l’acquisition et l’installation de 2.000 poubelles et plus de 780 bennes de différents volumes de stockage, et leur déploiement à travers les quartiers et places publiques.
Cependant, a-t-il regretté, ces moyens ont été délestés ou dégradés, contribuant ainsi à un foisonnement de ‘‘points noirs’‘ ternissant l’image de la ville et entravant les actions de ramassage des déchets.
A ces efforts des services de la commune, vient se greffer la contribution de six entreprises privées chargées de la collecte des déchets et qui, cependant, font face au manque de matériels.
Les services communaux assurent le ramassage hebdomadaire de 197 tonnes de déchets, en plus de 94 tonnes relevés par les entreprises privées.
Ces actions de nettoiement gagneraient à être appuyées par des réglementations et des contrôles dissuasifs des entreprises polluantes, telles que les stations de lavage et graissage, les locaux commerciaux et les restaurants, qui jettent avec insouciance les déchets en milieu urbain, par manque de civisme, a estimé le même responsable.
Des actions de sensibilisation et des projets en perspective
Les services de l’environnement de la wilaya de Tamanrasset mènent, au titre de leurs multiples missions de protection de l’environnement, une série d’opérations de sensibilisation sur la nécessaire préservation du milieu, consistant en des programmes d’ancrage de la culture environnementale et la programmation d’opérations de valorisation des efforts de prise en charge de l’environnement.
Les mêmes services assurent, entres autres actions de préservation du milieu, l’encadrement de 50 clubs verts créés au niveau des établissements scolaires, l’inculcation aux élèves, à travers des programmes théoriques et pratiques, l’important tri des déchets en vue de faciliter la tâche aux services de ramassage, le recensement des ‘‘points noirs’‘ à travers les quartiers de la ville pour les intégrer au programme des rotations de ramassage des déchets.
Le chef de service organisation et sensibilisation à la direction de l’Environnement de Tamanrasset, Omar Bencheikh, a fait état de 69 points noirs et décharges anarchiques d’ordures en milieu urbain.
Le secteur de l’environnement a bénéficié de quatre décharges publiques contrôlées en cours de réalisation dans les régions de Tazrouk, In-M’guel, In-Salah et In-Ghar, en plus du lancement d’une étude de réalisation de trois nouvelles décharges à In-Guezzam, Abalessa et Idelès.
L’entreprise de gestion du centre d’enfouissement technique (CET) s’emploie, de son coté, au traitement de quelque 30 tonnes de déchets par jour, soit une faible quantité par rapport à ce qui est produit comme déchets ménagers et estimés à 70 tonnes/ jour, selon les responsables du CET.
Une quantité de plus de 10.000 tonnes de déchets a été traitée en 2015 par le CET de Tamanrasset, dont 35 tonnes de plastiques a été récupérée, ainsi que d’importantes quantités de papiers et de minerais, vendues aux enchères dans le but de renflouer les recettes de l’entreprise en quête de modernisation de ses équipements, dont un tapis roulant plus large que celui dont elle dispose actuellement, en vue de garantir un meilleur tri des déchets, selon la même source.
Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs a renvoyé à mercredi 4 mai l’affaire concernant le rachat du groupe el Khabar par une des sociétés du groupe Cevital, propriété du richissime homme d’Affaire algérien Issad Rebrab.
Pour rappel, le ministère de la Communication avait introduit une action en référé auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs pour faire annuler le rachat du groupe de presse El Khabar par le groupe industriel Cévital.
Le département de Hamid Grine a fait valoir l’article 25 du code de l’Information pour exiger l’annulation de cette transaction.
« Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie », stipule l’article susdit.
Les autorités veulaient, ainsi, utiliser l’argument en question pour l’empêcher le rachat d’El Khabar par Issad Rebrab, PDg du groupe Cévital, déjà, propriétaire du quotidien Liberté.
Un argument battu en brèche par le groupe Cevital et l’entreprise El Khabar. Ces derniers ont expliqué que le quotidien Liberté Algérie, que le même ministère attribue à M. Rebrab , appartient « en réalité à une société à responsabilité limitée » (SAEC) dans laquelle l’homme d’affaires est associé mais qui n’a aucune relation avec le groupe Cevital.
Le même journal a fait remarquer que, « la société Nesprod, qui détient des actions avec 6 autres actionnaires à SPA El Khabar, n’édite aucun autre média ». M. Rebrab participe ainsi dans le capital de la SAEC en tant que personne physique, en tant qu’associé.
El Khabar a aussi dénoncé « la tentative du ministère de tromper l’opinion publique » sur la manière dont cette transaction a été effectuée entre les deux parties.
Le syndicat d’entreprise a abondé dans le même sens en affirmant qu’il ne s’opposait nullement au rachat de l’entreprise par la filière du groupe Cevital.
CONSTANTINE – Œuvrant à éveiller « l’écolo » enfoui dans chaque citoyen, l’Association pour la protection de la nature et de l’environnement (APNE) de Constantine, devenue au fil du temps « la main verte » de la ville, est un exemple de ce que peut faire le mouvement associatif pour la promotion de la culture environnementale.
Sur le terrain depuis dix-sept longues années, l’association persévère à inculquer parmi les citoyens l’amour de la nature et le respect de l’environnement.
Sensibiliser, accompagner, attirer l’attention et la curiosité des plus jeunes sur le monde environnementale, transmettre l’amour de la nature pour tous, sont les mots d’ordre de l’APNE, actrice incontournable de la transition écologique dans la ville des ponts.
Epris par les randonnées pédestres à travers les forêts de la région Est du pays, les membres fondateurs, au nombre de 45 de l’APNE, de profils et d’horizons divers ont traduit leur passion de la nature en action avec la création de l’association en juillet 1999, affirme à l’APS le président, Abdelmadjid Sebih.
Des clubs pour insuffler l’amour de la nature
Misant sur les scolarisés dans la diffusion à grande échelle de la protection de l’environnement, l’association a ciblé les établissements scolaires des trois paliers et a scellé un « contrat à vie » avec le secteur de l’éducation, souligne M. Sebih.
« Les enfants aiment la nature, ils en sont spontanément curieux et nous avons œuvré à créer +les clubs verts+ à travers les établissements scolaires de la wilaya, avec des cours pratiques sur les plantes, leur entretien et l’apport de l’eau et du soleil pour verdoyer un espace », a soutenu le président de l’APNE.
Du premier club vert, qui vu le jour au Collège d’enseignement moyen (CEM) Hamoudi-Saïd, à Sidi Mabrouk, en l’an 2000, la ville compte aujourd’hui 72 clubs verts actifs à travers les établissements scolaires des douze communes de la wilaya.
« Les écoliers se sont même initiés à l’économie verte, récupèrent les bouteilles en plastiques et les pneus et cultivent dedans des plantes et des fleurs », affirme fièrement M. Sebih, précisant que c’est à l’école Moussa-Chaâbane, à la cité Mimosas, que cette idée à fait « son bout de chemin ».
Enthousiaste, il a ajouté aussi que les scolarisés du lycée Ibn-Taymia, se sont lancés dans la distillation des plantes aromatiques, cultivées au lycée et précise que beaucoup de scolarisés qui sont passés par les clubs verts depuis l’an 2000 continuent à « prêter main forte » et participent bénévolement à des actions ponctuelles comme les opérations de nettoyage de la forêt de Djebel el Ouahch ou des plages des villes limitrophes.
Rapprocher les citoyens de la nature
Privilégiant les actions de proximité l’APNE qui compte aujourd’hui 422 membres s’est lancée un deuxième défi, celui de sensibiliser les citoyens quant à l’importance de créer des espaces verts dans leur environnement immédiat et d’œuvrer à les entretenir et les protéger et l’impact de ces actions dans l’amélioration de la qualité de vie et de la santé publique.
« Nous avons participé à plusieurs actions de plantation des espaces verts en coordination avec les délégations communales et à chaque fois, on cible des quartiers de la ville », a indiqué M. Sebih.
L’APNE a lancé un programme de création des espaces verts dans la ville nouvelle Ali-Mendjeli, qui a touché outre l’artère principale de cette immense cité, des quartiers des unités de voisinages (UV) 13, 16, 17,18 et 19.
L’association a également lancé des actions similaires dans les quartiers de la commune de Zighoud Youcef et au chef-lieu de la wilaya. « Au début, les plants mis sous terre étaient vite déracinés, mais beaucoup de citoyens ont rectifié leurs comportements, et certains exigent même de voir planter dans leur quartiers certaines plantes et pas d’autres et ceci reflète ‘la petite culture environnementale’ qu’ils commencent à acquérir », lance convaincu M. Sebih.
Les déchets inertes, un point noir
Selon le président de l’APNE, les déchets inertes générés par les activités urbaines sont « un problème sérieux » auquel il faut trouver un plan de gestion.
« Ces déchets inertes longent plusieurs quartiers à l’image des cités Mouna, Chalets des pins et Bekira, du côté de la forêt », a indiqué M. Sebih, soulignant que ces amas de débris affectent l’environnement et réduisent les efforts déployés dans la préservation et la protection de la nature.
Evoquant le problème de l’environnement dans la ville des ponts, le président de l’APNE a encore souligné que le non-respect des horaires de la collecte de déchets ménagers par certains citoyens constitue un autre « souci » qu’il faut atténuer à travers des campagnes de sensibilisation.
De la sensibilisation l’APNE a fait son cheval de bataille et continue son labeur pour former des générations sensibles à l’environnement à travers une émission radiophonique hebdomadaire qui traite de l’environnement et œuvre à inculquer « les écogestes ».
« Nous avons fait un bout de chemin dans l’introduction d’une culture environnementale à Constantine et nous continuons à entretenir l’intérêt des citoyens pour la nature et à les remotiver à découvrir les fabuleux secrets de la nature », lance avec confirmation le président de l’APNE.
ALGER – Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a réaffirmé lundi à Alger la position « constante » de l’Algérie sur la question du Sahara occidental qui est celle de la communauté internationale consistant à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
« La position de l’Algérie est constante. Elle est celle de la communauté internationale depuis l’inscription de cette question sur la liste des Nations unies en 1963 », a déclaré M. Messahel sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale.
« La solution réside dans l’organisation d’un référendum pour le peuple sahraoui, pour s’exprimer librement sur le devenir de son territoire, ce n’est ni à l’Algérie ni au Maroc ni aux Etats unis ni à la France ni au Conseil de sécurité de décider, c’est un droit inaliénable, d’un peuple d’un territoire qui s’appelle le Sahara occidental. Un territoire non-autonome », a soutenu le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes.
A cette occasion, M. Messahel, a fait prévaloir la « négociation politique » entre les parties en conflit (le Maroc et le Front Polisario), soulignant que la négociation, qui doit continuer, est un « élément central » pour la résolution de cette question.
« La négociation est un élément central du règlement de cette question, elle est la solution politique pour parvenir dans les meilleurs délais à permettre au peuple du Sahara occidental d’exprimer ses choix, et la pratique des Nations unies est très claire (dans ce genre de conflit) », a réitéré M. Messahel.
« La négociation est là, et elle doit continuer et nous espérons qu’elle continuera autour des fondamentaux des Nations unies », a-t-il poursuivi.
Revenant sur l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU, vendredi, de la résolution 2285 (2016) par laquelle il proroge jusqu’au 30 avril 2017 le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), le ministre algérien, a rappelé qu’à travers cette résolution, cinq fondamentaux de l’ONU ont été repris, et « se confondent avec la position de l’Algérie ».
« Nous considérons que cette résolution est une décision importante, elle repose sur cinq fondamentaux de l’ONU, d’abord cette question est une question de décolonisation du territoire inscrit sur la liste des territoires non-autonomes, en suite c’est un processus de décolonisation non parachevé et que l’ONU a la responsabilité de la décolonisation du territoire », a expliqué M. Messahel.
M. Messahel a, dans le même sens, ajouté que la résolution évoque que « la détermination du statu définitif du territoire sahraoui relève du principe fondamental de l’autodétermination, identifie les parties en conflit qui sont le Maroc et le Front Polisario et les appelle à la négociation ».
M. Messahel a, par ailleurs, souligné le soutien de la communauté internationale et du Conseil de sécurité au processus de paix au Sahara occidental.
Galvanisée par des sondages au zénith, la droite populiste allemande de l’AfD a bouclé dimanche son premier programme en trois ans d’existence, avec une tonalité anti-islam largement acclamée et l’ambition de « conquérir des majorités ».
« L’islam ne fait pas partie de l’Allemagne » et les minarets, les appels du muezzin et le voile intégral « doivent être interdits », ont décidé les 2.400 participants du congrès de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui s’est tenu samedi et dimanche à Stuttgart (sud-ouest du pays).
L’assemblée, majoritairement masculine et d’âge mûr, a hué les rares orateurs plus nuancés, qui appelaient par exemple à « stopper l’islamisme mais chercher le dialogue avec l’islam ».
« L’islam est, en soi, politique! », a rétorqué un intervenant, pendant qu’un autre évoquait « la charia, les attentats-suicides et les mariages forcés ».
Comme attendu, les questions identitaires et religieuses ont dominé les débats, d’autant que même l’aile la plus libérale du parti entend protéger « la culture occidentale chrétienne » en traitant l’islam comme un corps étranger, selon le discours samedi de son porte-flambeau Jörg Meuthen.
Stimulée par le récent succès du parti d’extrême droite FPÖ au premier tour de l’élection présidentielle autrichienne, et quelques mois après la poussée du Front national aux régionales françaises, rappelle l’АFР, l’AfD vise désormais les élections législatives de 2017, après avoir intégré la moitié des parlements régionaux allemands.
« Pour « conquérir des majorités », comme sa porte-parole le promet, l’AfD veut préciser son « contre-projet », jusqu’alors aussi flou qu’évolutif: sa ligne anti-euro d’origine, lors de sa création au printemps 2013, est devenue anti-réfugiés à l’automne 2015, au plus fort de l’afflux de demandeurs d’asile en Allemagne, puis anti-islam depuis la fermeture des frontières.(Sputnik)
L’Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs (ENTMV) a annoncé une reduction sur les billets de voyage cet été au profit des membres de la communauté établie à l’étranger.
L’ENMTV prévoit des baisses à jusqu’à 150 euros sur les billets durant la campagne estivale au profit des Algériens résidant à l’étranger et désirant d’embarquer à bord de ses ferries pour rentrer au pays.
L’annonce de cette baisse a eu l’effet escompté puisqu’à croire des sources au sein de l’ENMTV tous les billets mis en vent viennent d’être écoulés. Cela pourrait amener à l’entreprise à faire de liaisons maritimes supplémentaires pour permettre à d’autres émigrés d’effectuer leurs réservations.
Le 23 mai, l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA) procédera à la destruction (la troisième) de plus de 2 millions de supports audio et vidéo contrefaits, saisis dans le courant de l’année 2015.
Pour s’exprimer sur cette opération et les efforts entrepris par cet office en charge de la protection de la propriété intellectuelle, l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, ce lundi, M. Samy Benchikh El Hocine, son directeur général.
Celui-ci admet que les mesures appliquées à ce jour ne suffisent plus pour mettre un terme au piratage de la propriété intellectuelle d’autrui, ajoutant que les efforts de l’ONDA participent beaucoup plus à sensibiliser la société civile sur le respect à avoir vis-à-vis de ces droits.
Il rappelle que son organisme n’a cessé de militer en faveur de la création d’un cadre de concertation regroupant plusieurs institutions aptes à promouvoir la défense de cette propriété, « mais sans grands résultats» regrette-t-il.
M. Bencheikh El Hocine en appelle notamment aux magistrats, afin qu’ils appliquent de la manière, « la plus stricte », l’ordonnance relative aux droits d’auteurs et voisins, sanctionnant sévérement les fraudeurs.
Outre la justice, l’invité souhaite voir les services de la Sureté, de la gendarmerie et des Douanes nationales s’investir davantage pour aider son organisme à lutter contre ce phénomène et permettre ainsi à l’Algérie de réaffirmer sur les forums mondiaux « son engagement à faire respecter la propriété intellectuelle ».
Il signale que lors des négociations d’adhésion de l’Algérie à l’OMC et des discussions sur l’accord d’association avec l’Union Européenne, les questions relatives à la protection de cette dernière sont chaque fois remises sur la table. « On nous fait, signale-t-il, constamment des reproches à propos des piratages de films ou de logiciels » effectués en Algérie.
Durant l’émission, il a été rappelé que lors de la seule année 2015, l’office a alerté 1995 fois sur des faits de piratage, dont seulement 68 cas ont été traités par la justice et leurs auteurs sanctionnés.
Parmi les grands fraudeurs, M. Bencheikh El Hocine pointe notamment du doigt des chaînes de télévisions privées, dont il indique que l’ONDA a appellées, à maintes reprises, à se conformer à la législation.
Les producteurs de Beaufort boivent du petit-lait. Mais pas seulement: ils en font aussi de l’électricité. Depuis quelques mois, l’usine Savoie Lactée produit effectivement de l’énergie à partir des résidus de production du célèbre fromage savoyard.
Chaque année, les 650 agriculteurs de la zone Beaufort (Savoie), réunis en sept coopératives, produisent pas moins de 128.000 meules de ce fromage au lait de vache à pâte cuite, soit 5100 tonnes en 2015.
Mais la production d’un kilo de Beaufort génère pas moins de neuf kilos de petit-lait (ou lactosérum, issu de la coagulation du lait), jusque-là transformés en poudre de lait à Verdun chez Lacto Serum France (groupe Lactalis). Au prix de 800.000 km de transport par an, et de plus de 1000 tonnes équivalent carbone en émissions de gaz à effet de serre.
Savoie Lactée fabrique l’équivalent de la consommation d’électricité de 1500 personnes par an, revendue à EDF à un tarif préférentiel.
Ne plus payer les frais de transport
Dans cette opération, les agriculteurs payaient les frais de transport mais gagnaient peu d’argent sur la revente du lactosérum. « On a voulu reprendre notre liberté par rapport aux grands groupes laitiers puisqu’on s’était rendu compte, au fil des années, qu’on était toujours les dindons de la farce », explique à l’AFP Yvon Bochet, président de l’Union des producteurs de Beaufort (UPB).
D’où l’idée de construire une usine à Albertville: celle-ci non seulement transforme le lactosérum en poudre de protéine (500 tonnes par an) mais elle produit aussi du beurre (300 tonnes), un fromage appelé la ricotte (40 tonnes) et… de l’électricité.
Les effluents et les eaux de lavage de l’usine passent en effet dans un méthaniseur où elles sont transformées en biogaz, qui lui-même fait tourner un cogénérateur produisant eau chaude et courant. Savoie Lactée fabrique ainsi l’équivalent de la consommation d’électricité de 1500 personnes par an, revendue à EDF à un tarif préférentiel. « C’est peut-être la première usine à énergie positive », sourit Yvon Bochet.
Un déchet devenu matière noble
A la sortie du méthaniseur, une eau presque pure est rejetée dans l’Isère. Opérationnelle depuis l’été 2015, l’usine a coûté 13 millions d’euros, dont 2,5 millions de subvention, et a permis l’embauche de 10 personnes. Les transports de lactosérum ont été divisés par dix. Et la production d’électricité génère un revenu d’appoint qui permet d’amortir les coûts de traitement des effluents du petit-lait.
Ces liquides sont en effet très chargés en matière organique et ne peuvent être rejetés tels quels dans la nature. « Les coûts d’opération d’une station d’épuration classique auraient été impossibles à amortir. La méthanisation résout le problème », explique François Decker, directeur des opérations chez Valbio, qui a conçu le méthaniseur.
Au début des années 2000, cette société avait installé le premier méthaniseur français de petit-lait non loin de là, à l’Abbaye de Tamié, où des moines cisterciens fabriquent le fromage du même nom.
Il en existe aujourd’hui une dizaine en France. Mais l’usine des producteurs de Beaufort est la seule de cette taille à combiner transformation du petit-lait et méthanisation. Les coopératives laitières de Yenne et des Entremonts-en-Chartreuse (Savoie) sont d’ailleurs associées à l’usine.
« A terme, l’idée c’est que ça apporte une valorisation sur le litre de lait », explique Caroline Glise, responsable administrative de l’UPB.
Et cet exemple pourrait donner des idées à d’autres producteurs de fromage, qui avaient l’habitude de se débarrasser de leur petit-lait en le vendant à des porcheries. « C’était un déchet dans l’inconscient du fromager, maintenant ça devient une matière noble », remarque Pierre-Alexandre Vernerey, responsable technique de Savoie Lactée.
Reste pour les producteurs de Beaufort à se faire une place sur le marché en ces temps de chute des cours. Compléments alimentaires à destination des sportifs, alimentation pour les personnes âgées et les nourrissons: « les marchés existent », veut croire M. Bochet.
Durant les trois premiers mois de l’année en cours, la Gendarmerie nationale a traité 1518 affaires criminelles, dont la majorité est afférente à l’atteinte aux individus et aux biens. Lors d’une conférence de presse tenue au regroupement de Bir Mourad Raïs, le lieutenant-colonel Mokhtar Zeroual, chef d’état-major d’Alger, a exposé les affaires les plus importantes élucidées par ses troupes. Ainsi, les Tuniques vertes ont enregistré 891 cas d’atteinte contre les biens et 533 affaires d’atteinte contre les personnes.
Dans le cadre de la lutte contre la drogue, pas moins de 913 kg de cannabis et 250 g de cocaïne et plus de 3254 comprimés hallucinogènes ont été saisis. Les affaires les plus importantes enregistrées durant ce premier trimestre concernent le démantèlement d’un réseau international de trafic de drogue, qui a mené à la saisie de 755 kg de cannabis. En matière de vol de voitures, la Gendarmerie nationale a démantelé un réseau de 18 personnes. Les gendarmes ont saisi 8 tonnes d’abats de dinde congelés et 3950 kg de fromage avarié.
La direction des impôts de la wilaya de Mascara fonctionne depuis près de 4 ans sans directeur. L’intérim est assuré par le directeur de la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Cette absence sème le doute quant à la gestion des affaires courantes et suscite des interrogations quant à la disponibilité des cadres pouvant assurer une telle mission.
Près d’une dizaine de bars implantés principalement sur le littoral annabi ont été fermés sur proposition de la police générale. Les raisons de ces fermetures seraient liées au “non-respect” du cahier des charges, particulièrement la propension, nous dit-on, des tenanciers à commercialiser des boissons alcoolisées sans proposer des menus pour la restauration. Ces mesures, qui ont étrangement coïncidé avec le retour du commissaire principal de la ville des lieux saints de l’islam où il effectuait une omra, ont eu un effet autrement plus nuisible.
La situation a été exploitée par des vendeurs clandestins, pour installer carrément des “lieux de vente et consommation illicites” jusque dans les quartiers. À vrai dire, en l’absence d’une réglementation claire et précise sur la commercialisation des boissons alcoolisées, l’activité demeurera tributaire des velléités des responsables, souvent au gré des conjonctures politiques. On se rappelle la polémique autour du projet de l’ancien ministre du Commerce, Amara Benyounès, et surtout la guerre larvée engagée par les islamistes à l’APN sur les programmes d’importation d’alcool.
L’Algérie a été retenue pour abriter la prochaine édition panarabe d’oncologie, au mois d’avril 2017, une des manifestations scientifiques, les plus importantes, dans le monde médical arabe. Cette décision a été prise, à l’issue de l’assemblée générale élective de l’Association des médecins arabes de lutte contre le cancer (AMAAC), tenue, en marge du 16ème Congrès panarabe d’Oncologie qui a eu lieu, cette année, au Caire (Egypte) du 28 au 30 avril. Le Professeur algréien Adda Bounedjar a été élu vice-président de l’Association des médecins arabes de lutte contre le cancer (AMAAC), qui a choisi le thème : «le monde arabe contre le cancer» pour cette édition, qui a rassemblé pas moins 600 praticiens issus de 22 pays arabes.
Cette édition, soulignent les oncologues algériens ayant participé aux travaux de ce congrès, s’est articulée autour de l’immunothérapie à travers l’exploration des différentes expériences et des études de cas, dans les 22 pays arabes. Ils ont tenu à préciser que l’enjeu est d’examiner l’expérience clinique du monde arabe, à la lumière des perspectives économiques régionales de la santé.
Les participants à cette rencontre scientifique qui ont relevé des similitudes entre les expériences, ont convenu de poursuivre la relation entre les pratiques médicales actuelles et les recommandations internationales. Ce congrès affirment les participants était une occasion de mettre au profit et présenter les importants progrès de la recherche, dans plusieurs domaines, comme celui du traitement du cancer du poumon, ou encore de l’immunothérapie du mélanome
Le professeur Oukkal Mohamed, chef de service Oncologie au CHU de Beni Messous, ayant pris part à cette rencontre, a affirmé que plusieurs nouveaux traitements ont donné des résultats prometteurs contre des cancers avancés du poumon résistants, aux autres thérapies, selon des essais cliniques dévoilés, confirmant les avancées, dans la lutte contre cette maladie. Ces propos ont été confortés par le Pr Larbaoui Blaha, chef du service Oncologie au CAC d’Oran, qui a affirmé que l’immunothérapie marque, encore, des points contre le mélanome. «Il s’agit d’une thérapie prometteuse qui fait ressortir moins de réapparition du cancer parmi les patients qui ont un risque élevé de rechute», a-t-il souligné.
Les participants se sont beaucoup intéressés aux études exposées, notamment celles en relation avec le dernier traitement de l’Américain MSD, pour les cancers les plus agressifs comme celui du poumon. Selon les résultats des études, ce traitement est capable de bloquer le processus utilisé par le cancer pour échapper au contrôle du système immunitaire. «Cette nouvelle thérapie aide le système immunitaire à combattre ce cancer, auparavant très difficile à traiter efficacement» ont estimé les spécialistes.
Lors de sa visite au Japon en mars 2015, la chancelière allemande Angela Merkel a proposé au premier ministre japonais Shinzo Abe de faire adhérer son pays à l’Otan, annonce The Japan News, version anglophone du quotidien japonais Yomiuri.
« Shinzo, pourquoi le Japon n’adhérerait-il pas à l’Otan? Je peux persuader le premier ministre britannique (David) Cameron et le président français (François) Hollande », a proposé la chancelière, citée par le journal.
La réalisation de cette proposition est très improbable, mais le chef du gouvernement japonais, pour rester courtois et montrer un certain intérêt, a répondu que « cela pourrait se faire dans l’avenir »
Shinzo Abe a toutefois ajouté que « si nous y adhérons maintenant, nos négociations avec la Russie prendront fin ».
Rencontre Poutine-Abe à Sotchi: une opportunité cachée pour Moscou et TokyoLe journal souligne que la Russie a depuis longtemps manifesté une attitude négative envers l’augmentation des effectifs de l’Otan en Europe. Si M.Abe déclarait en public la volonté du Japon d’adhérer à l’Otan, la discussion au sujet des territoires en litige avec la Russie se trouverait dans une impasse.Le Japon n’est pas un pays membre de l’Alliance atlantique, mais, tout comme l’Afghanistan, l’Australie et d’autres pays, il fait parti du programme de « Partenariat global » avec l’Otan.
Le 6 mai, le premier ministre japonais Shinzo Abe devrait rencontrer le président russe Vladimir Poutine à Sotchi pour évoquer les perspectives de coopération entre la Russie et le Japon dans les domaines commercial, économique et humanitaire.
Nekkaz contre Khelil. La rue contre l’absence de la justice. Inexorablement, l’Algérie bascule vers un modèle où l’Etat est contesté, car confondu avec le pouvoir.
Le non-Etat est en marche. En ce printemps 2016, chaque jour apporte un indice supplémentaire dans le démantèlement de ce qui fait l’Etat algérien.
La gouvernance, le vivre-ensemble, les institutions et les valeurs communes sont attaqués de manière si méthodique qu’on finit par se demander s’il s’agit d’un simple engrenage que personne n’est en mesure de contrôler, encore moins de contrer, ou, au contraire, si c’est le fait d’un plan méticuleusement mis en pratique, un « complot ourdi » par quelque force du mal qui veut « détricoter » l’Etat algérien?
Il n’est même pas nécessaire, ici, d’évoquer les faits politiques de premier plan, comme l’absence physique du chef de l’Etat ou l’absence de réunion du Conseil des ministres pendant des mois. Non. De simples actes, parfois d’une grande banalité, collectés au milieu de la semaine, suffisent pour révéler des comportements défiant la loi et les valeurs qui permettent à une société d’avancer.
Qu’ils soient le fait de représentants du pouvoir, de l’opposition ou de la rue importe peu, car le résultat est le même : la rue ne respecte plus un pouvoir devenu si faible qu’il ne parvient plus à exercer son autorité.
A Adrar, des lycéens sont sortis dans la rue pour protester contre le calendrier des examens. Il fait trop chaud en juin, disent-il. Il faut avancer les examens au mois de mai, ce qui signifierait, concrètement, que l’année scolaire s’arrêterait en avril.
L’année serait ainsi amputée de cinq mois. Anti-pédagogique, irrationnel, disent les pédagogues. Mais qu’importe. Les protestataires, des élèves cette fois-ci, ont appris que les autorités finissent toujours par céder sous la pression. Alors, ils occupent la rue, et ils y restent.
Légitimité
Populisme et démagogie ont fait le reste. Des parents d’élèves soutiennent les revendications de leurs enfants, selon des écrits de presse. Sans se rendre compte de l’absurdité de la demande. Députés et sénateurs sont à leur tour entrés dans le jeu. Ils revendiquent, ils exigent des mesures urgentes pour avancer les dates d’examen.
Face à eux, les représentants de l’Etat se font tout petits. La ministre de l’Education, en position délicate et attaquée de toutes parts, ne sait plus quel brasier affronter, elle qui part avec un handicap de fond : c’est une ministre du quatrième mandat.
Quant à l’administration locale, elle est tiraillée, comme toujours, entre deux tendances : agir, pour survivre, et ne rien faire, précisément pour éviter de porter le chapeau. C’est le chemin le plus court pour achever le peu de légitimité qui lui reste.
Ce manque de légitimité est d’ailleurs au centre de tous les problèmes. C’est cette légitimité des représentants de l’Etat que remettent en cause les enseignants contractuels quand ils exigent que l’examen pour le recrutement d’enseignants soit organisé de la même manière que le bac.
Sous-entendu : l’examen est une simple procédure destinée à avaliser des recrutements décidés ailleurs. La conclusion est terrible : le futur enseignant ne fait confiance ni à l’administration en place ni à l’enseignant en exercice, considéré comme complice d’une tricherie à grande échelle.
Injustice et bureaucratie
A El-Asnam, dans la wilaya de Bouira, c’est un fait divers qui a enflammé la ville. Un jeune homme a été passé à tabac par des policiers, toujours selon les comptes rendus de presse. Une injustice, encore une autre. Les policiers ont oublié qu’ils incarnaient l’Etat. Ils ont fait valoir la force face à un homme en situation de vulnérabilité, lui causant de sérieuses blessures.
Résultat : deux jours d’émeute et des dégâts psychologiques graves, avec une frange de la population aujourd’hui convaincue que les représentants de l’Etat ne sont pas dignes de leur fonction et que le seul moyen de se faire entendre et d’obtenir que justice soit faite est de brûler la ville.
A Bejaïa on ne se contente pas de si peu. On ferme à la fois la route nationale et la voie ferrée. Toujours selon la même logique : face à l’administration, seul le rapport de force finit par payer.
Nekkaz contre Khelil
Mais peut-on reprocher à ce que Sofiane Djillali menace de considérer comme une « peuplade », peut-on lui reprocher de se comporter de manière si peu institutionnelle quand les hommes du pouvoir font pire?
Chakib Khelil, membre du premier cercle du président Bouteflika pendant une décennie, ne s’est pas contenté de saper le crédit de Sonatrach et de la justice. Il s’est attaqué aux zaouïas. Quel que soit le point de vue qu’on puisse avoir sur les zaouïas et sur leur rôle historique, le choc est brutal.
Car pour une frange importante de la population, les zaouïas constituaient une sorte de repère, de refuge, un centre de spiritualité, arborant des valeurs nobles, comme la piété, l’austérité et détachement envers les biens matériels.
M. Chakib Khelil a réussi à les sortir de cette sorte de neutralité, pour leur enlever toute crédibilité. Elles subissent le même sort que les partis et les associations : désormais, on peut créer une PME, une association ou une zaouïa, selon l’humeur du moment.
Le comportement de M. Khelil a eu comme premier résultat de pousser M. Rachid Nekkaz à faire appel à la population, l’inviter à chasser l’ancien ministre de l’Energie, et à l’empêcher de souiller une zaouïa. Quand la justice refuse de faire son travail, la rue est appelée à la suppléer. C’est une option destructrice, mais c’est la seule qui reste. Quitte à démanteler ce qui reste de l’Etat algérien.
Des dizaines d’usagers ont tenu un rassemblement devant l’agence de la compagnie à Lille.
Des dizaines d’usagers ont observé samedi dernier dans la matinée un sit-in devant le local de l’agence d’Air Algérie, à Lille, dans le nord de la France. Ce rassemblement a été tenu, à l’appel du Collectif contre la cherté des transports vers l’Algérie (CCTA). Le président de cette association, Salah Hadjab, n’exclut pas l’organisation d’autres actions en perspective de la saison estivale, afin de pousser la compagnie aérienne nationale, la direction de l’aviation civile et le ministre des Transports, à revoir la grille tarifaire des titres de voyage entre l’Hexagone et l’Algérie. Pour le CCTA, la solution définitive à ce problème, qui pénalise de nombreux émigrés, réside dans la réouverture du ciel algérien au privé et dans l’instauration d’une véritable concurrence entre les compagnies qui desservent actuellement cette ligne. “Air Algérie, qui ne publie pas ses bilans financiers depuis un bon moment, tente de préserver ses équilibres sur le dos des émigrés en les obligeant à payer une fortune pour se rendre au pays”, s’insurge M. Hadjab, refusant que les Algériens de France continuent “de servir de vache à lait” au transporteur aérien public.
Outre les tarifs, il se plaint de la mauvaise qualité des prestations en observant que la compagnie Air Algérie est incapable de répondre à la forte demande estivale et ajuste la demande en augmentant fortement ses tarifs. “La pénurie de places offertes et l’overbooking empêchent régulièrement de très nombreuses familles à obtenir un retour pour la rentrée des classes, ce qui a pour effet que de nombreux élèves ratent la rentrée des classes”, a précisé le militant associatif.
Ce dernier a adressé de nombreuses missives au P-DG d’Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala, ainsi qu’au ministre des Transports, Boudjema Talaï, afin de contester les tarifs “inacceptables et injustifiés” des billets et leur demander de réagir à cette situation. Son insistance semble finalement avoir payé car la direction de l’entreprise aérienne nationale a accepté d’ouvrir des discussions. “Air Algérie nous propose de nous rencontrer. Ce sera probablement pendant le mois de mai. Une délégation se rendra à Alger. Elle sera composée de représentants du CCTA et d’autres associations de la diaspora”, affirme Salah Hadjab. “Nous ne demandons pas une faveur, mais juste la possibilité de bénéficier de tarifs concurrentiels. Ce qui n’est pas le cas actuellement”, poursuit-il. Selon lui, Air Algérie et la compagnie de droit français, Aigle Azur sont les principaux bénéficiaires d’un monopole illicite. “Chacune prend sa part du gâteau en se partageant les dessertes et en alignant leurs prix”, déplore-t-il. Dans le cas d’Aigle Azur, il ne comprend pas que cette compagnie qui offre une gamme de prix très attractifs pour ses clients, sur d’autres destinations, surenchérisse sur les lignes en direction de l’Algérie. Il cite, à titre d’exemple, le prix du billet Paris-Lisbonne (Portugal) facturé à 196 euros par cette compagnie contre celui du billet Paris-Alger, qui coûte presque le double.
Évoquant des pratiques tarifaires illégales, le porte-parole du CCTA a décidé d’introduire une action en justice contre Aigle Azur. “Nous sommes en train de finaliser le contenu de la plainte”, fait-il savoir.
Il révèle, par ailleurs, que cette affaire a alerté l’Association française des consommateurs, Que choisir, qui a décidé de lui consacrer un article de presse. Dans le transport maritime, Saïd Hadjab dénonce comme pour Air Algérie et ses faux concurrents, l’omnipotence de l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTV) qui, à son tour, pratique des prix excessifs en l’absence d’une qualité de service satisfaisante. Pour plus de clarté et de rigueur, il demande au ministre de tutelle de rendre publics les textes d’application de la loi sur les droits des usagers, qu’il s’est engagé à élaborer depuis un an. Ce règlement devait entrer en vigueur à la suite d’un énième incident intervenu l’été dernier. Des dizaines de voyageurs qui avaient choisi d’être transportés par Trans-Atlantic, une petite compagnie charter qui avait affrété des avions de Tassili Airlines, filiale de la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, avaient été abandonnés dans la aéroports d’Alger et de Paris, à la suite de l’annulation de leurs vols. Des demandes d’indemnisation ont été faites, mais sont restées sans suite.
Il y avait peu de monde dans les rues du chef-lieu de wilaya de Béjaïa, hier, au défilé traditionnel du Parti Socialiste des Travailleurs (PST), à l’occasion de la célébration de la journée internationale de travailleurs.
Les manifestants qui s’étaient ébranlés du TRB vers l’esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche, ont scandé, comme à l’accoutumée, les traditionnels slogans des partisans de l’extrême gauche. «Contre la politique libérale qui privatise, ferme nos entreprises et favorise l’importation. Contre l’impérialisme qui pille nos richesses. Contre le chômage et la précarité de l’emploi. Contre l’austérité imposée aux travailleurs et aux masses populaires», tels sont, entre autres, les mots d’ordre de la marche du PST, hier, dans le rues de Béjaïa. Le PST plaide, par ailleurs, pour «l’intégration des contractuels dans tous les secteurs, la levée du secret bancaire qui mettra à nu les corrompus et les prédateurs et la consécration des libertés démocratiques»
De leur côté, les travailleurs affiliés au SNAPAP ont également battu le pavé pour réitérer leurs revendications socioprofessionnelles et dire basta à la précarisation de l’emploi. Côté officiel, le wali de Béjaïa a procédé à l’inauguration de deux antennes administratives, l’une à Sidi Ali Lebher, l’autre à Tala Ouriane. Comme il a ouvert symboliquement le SMS de la commune de Béjaïa et récompensé dix ouvriers communaux. Le chef de l’exécutif de la wilaya a aussi procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation dans le cadre du Calpiref d’un établissement hôtelier du côté du stade OPOW. Le bureau de wilaya UGTA a, quant à lui, remis des cadeaux aux enfants hospitalisés au CHU de Béjaïa et récompensé les syndicalistes du secteur de la santé. Algérie Poste de Béjaïa a organisé, de son côté, la traditionnelle marche des facteurs, dans les rues du chef-lieu de wilaya, le même jour.