You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 month 2 weeks ago

Le caractère utilisé en tamazight ne pose pas de problème

Mon, 22/02/2016 - 09:14

TLEMCEN – Le caractère utilisé en tamazight ne pose pas problème, a estimé le secrétaire général du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA) Si Hachemi Assad, dimanche à Tlemcen.

Animant une conférence de presse à la radio régionale de Tlemcen à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des langues mères et leur promotion, M. Assad a souligné que la lettre utilisée dans l’écriture de cette langue nationale et officielle, en soi, ne pose pas problème, soit en caractères arabes ou latins arabes ou en  Tifinagh.

L’essentiel que l’écriture obéit aux règles et reflète l’originalité de cette langue, a-t-il ajouté.

D’autre part, le secrétaire général du HCA a indiqué que l’effort national visant à élargir l’enseignement de la langue amazighe à travers le territoire national est accompagné par la sortie de la première promotion de 3.000 licenciés en tamazight de l’université de Batna, tout en affirmant que l’Etat déploie de grands efforts pour fournir des postes budgétaires aux diplômés et leur assurer une formation pédagogique adaptée.

Un institut supérieur de formation des enseignants spécialisés en langue amazighe sera ouvert l’an prochain, a-t-il annoncé indiquant que le nombre de licenciés a atteint 5.714 diplômés dont 75 de l’université de Batna spécialisé en chaoui.

M. Assad a, en outre, souligné que l’enseignement de tamazight suivant un programme pédagogique uniformisé concernera 32 wilayas à partir de la prochaine rentrée scolaire 2016-2017, dans le cadre de la généralisation de l’enseignement de cette langue nationale et officielle.

Le secrétaire général du Haut-commissariat de l’amazighité a rappelé que l’enseignement de cette langue nationale a débuté dans l’année scolaire 1995-1996 avec 37.690 élèves encadrés par 233 enseignants pour atteindre 217.176 cette année encadrés par 2.101 enseignants, notant que l’enseignement de l’amazighité était facultatif, ce qui a engendré une réticence chez certains.

La constitutionnalisation de cette langue comme officielle devra  augmenter ce chiffre, a-t-il prévu.

Au sujet des wilayas ayant ouvert des classes pilotes d’enseignement de tamazight, le même responsable a indiqué que le nombre est passé de 11 en 2014 à 22 cette année, signalant que les wilayas ayant adopté cette démarche sont en général de l’Ouest du pays, à savoir Tlemcen, Saida, Sidi Bel-Abbès et Relizane et que l’opération devra toucher les wilayas de l’Est et du Sud.

M. Assad a expliqué que l’enseignement de tamazight s’effectuera au primaire avec la langue maternelle pour faciliter la communication avec l’enfant et au cycle moyen avec les variables linguistiques selon un programme pédagogique mis à jour par un groupe d’experts du ministère de l’Education nationale en coordination avec le HCA.

Concernant la constitutionnalisation de la langue amazighe en tant que langue officielle, Si Hachemi Assad a déclaré que c’est une décision politique forte pour consolider l’unité entre algériens et constitue une amorce de l’amazighité, affirmant que l’Etat accorde plus de moyens pour combler le retard.  D’autres perspectives nouvelles seront ouvertes avec le lancement des ateliers scientifiques oeuvrant à vulgariser la langue mère, accroitre le taux de lecture et la révision de certaines lois et leur enrichissement dont la loi d’orientation de l’année 2008, ont été également évoquées lors de cette conférence de presse.

Le Sg du HCA a abordé des projets importants que son instance œuvre à concrétiser dont ceux de l’académie de langue, d’une encyclopédie, de traduction des textes littéraires arabes vers tamazight et d’extension du nombre de pages en langue amazighe dans les journaux.

Categories: Afrique

Généralisation de l’expérience d’insertion dans les écoles du pays des enfants ayant un implant cochléaire

Mon, 22/02/2016 - 09:14

SAIDA – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé, dimanche à Saida, que l’expérience d’insertion dans les écoles du pays des enfants ayant un implant cochléaire sera généralisée à l’avenir à d’autres écoles primaires du pays.

La ministre qui s’est enquise de la scolarisation de six enfants implantés cochléaires depuis deux années à l’école primaire Abdelhamid Ibn Badis de Saida, a affirmé que cette expérience sera généralisée à travers le pays.

Animant un point de presse à la radio régionale de Saida, Nouria Benghebrit a indiqué que ses services sont en phase de la constitution de groupes de travail pour étudier la manière permettant d’intégrer normalement ces enfants aux besoins spécifiques avec les valides au niveau des écoles.

Elle a ajouté que son département ministériel œuvre avec les directeurs de l’éducation à travers les wilayas à mettre au point le nombre exact d’enfants ayant un implant cochléaire.

La ministre a également souligné qu’une convention a été signée avec le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme en vue d’intégrer des orthophonistes, des pédagogues et des psychologues dans les écoles primaires pour enseigner les enfants dotés d’implants cochléaires, tout en insistant sur la nécessité de conjuguer les efforts du secteur de l’éducation, de la solidarité nationale et des associations en vue d’améliorer l’insertion scolaire de cette catégorie.

La ministre a procédé, dimanche à Saida, à la pose de la première pierre d’un groupe scolaire, l’inauguration d’une école primaire « Hammami Kaddour » à la cité « 13 avril 1958 » et  l’inspection de l’unité de médecine du travail au profit des personnels du secteur de l’éducation implantée au lycée « Abdelmoumene ».

Mme Benghebrit a inspecté aussi les travaux de réalisation d’un CEM, d’un lycée à Tamesna et Sidi Boubekeur respectivement.

La ministre a entamé samedi sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Saida où elle a posé la première pierre pour la réalisation d’un lycée à Youb (800 places) et inspecté les travaux d’un groupe scolaire dans la même collectivité.

Categories: Afrique

Affaire des 2 684 logements LSP à Draria: verrue sur les hauteurs d’Alger

Mon, 22/02/2016 - 09:06

Las d’attendre, les souscripteurs décident de médiatiser leur affaire et projettent de se rendre à l’association de la Ligue algérienne des droits de l’homme.

«Je ne veux plus entendre parler du LSP», c’est la réponse donnée hier par des responsables au ministère de l’Habitat aux souscripteurs de logements du fameux chantier LSP de Draria (Alger) qui voulaient s’enquérir de la situation de leurs logements.
Ni le ministre du secteur, Abdelmadjid Tebboune ni le wali d’Alger Abdelkader Zoukh n’arrivent à faire redémarrer ce chantier «fantôme» qui a déjà fait couler beaucoup d’encre dans la presse.
«Nous allons animer une conférence de presse et on attend l’accord de la Ligue algérienne des droits de l’homme pour l’attribution de la salle», affirme un des animateurs de l’association des souscripteurs. Dépité il ajoute: «Que voulez-vous faire d’autre quand les autorités n’arrivent pas à tenir leurs promesses.

Nous avons tout essayé dans la légalité et on ne voit rien venir. Les choses sont plus compliquées qu’on essaie de nous les présenter, nous avons suffisamment d’informations sur cette affaire.» Malgré les multiples injonctions adressées aux divers responsables du département de l’habitat, stipulant fermement que les projets de construction doivent impérativement être terminés dans les délais, le chantier des 2864 logements LSP de Draria sur les hauteurs d’Alger fait allègrement «le pied de nez» à cette directive. En effet, lancé il y a huit ans de cela (2008), le chantier traîne tel un fantôme qui représente une véritable «verrue» sur les quartiers chics des hauteurs d’Alger. Des carcasses d’immeubles construites sont abandonnées aux aléas climatiques sans aucune suite, un véritable chantier fantôme est-il convenu de l’appeler ainsi par la presse. L’affaire traîne en longueur depuis 2008 et les souscripteurs, prennent leur mal en patience et risquent de s’échauffer avant de «déborder».
Est-il en effet concevable d’attendre huit longues années pour voir les travaux d’un chantier dont l’inscription remonte au quinquennat 2005/2009? Et pourtant, les pouvoirs publics, allant du Premier ministère à celui de l’Habitat et de l’Urbanisme, en passant par la wilaya, ne cessent de clamer que les projets doivent être terminés dans les délais. Excédés, les souscripteurs s’estiment lésés et crient au «mépris et la hogra».«Pères de familles, nous ne sommes pas des fauteurs de troubles», ne cessent-ils de répéter. Le ministre, qui a instruit le wali Zoukh de régler ce problème, qui menace telle une bombe à retardement, serait-il incapable de solutionner cette regrettable situation qui défie les lois de la République, sommes-nous enclins de penser?
A leur tour, le directeur de l’habitat de la wilaya ainsi que le promoteur, reçoivent des instructions fermes du wali d’Alger afin de re-dynamiser le chantier et créer une commission de suivi et contrôle des travaux. Même démarche, même comportement: aucune de ces «instructions» n’a été suivie sur le terrain. Qui redonnera confiance alors à ces citoyens qui ont sacrifié leurs économies, vendu leurs bijoux et misé sur ce projet pour aboutir à une pareille situation qui chaque jour qui passe devient un cauchemar? En mars 2014, l’entreprise Batigec-Immobilière, chargée de la réalisation, a été rachetée par le groupe Condor. C’était la solution palliative pour booster ce projet agonisant. Un engagement a été signé entre le ministère de l’Habitat et Condor pour des livraisons partielles, à savoir: 320 logements en septembre 2015, et 512 autres en novembre de la même année. 888 unités devaient être livrées en février 2016 et enfin 964 logements devaient être réceptionnés en mars 2016. Du vent! A ce jour, aucune livraison n’a eu lieu.
Mais si le groupe Condor n’est pas capable de respecter ses engagements pourquoi a-t-il racheté Batigec-Immobilière?
C’est dans le but de trouver une solution à cette situation inextricable que ces honorables citoyens ont voulu lancer un ultime appel de détresse, un vrai «S.O.S», un appel au sens de l’équité et des responsabilités des pouvoirs publics.
Le ministre Tebboune se doit de réagir face à cette impasse!

Categories: Afrique

Atlas Atlantique Airlines reliera Carcassonne à Alger

Mon, 22/02/2016 - 08:54

La compagnie aérienne Atlas Atlantique Airlines lancera fin mars une nouvelle liaison entre Carcassonne et Alger, sa neuvième route entre la France et le Maghreb. La liaison vers Oran inaugurée en décembre bénéficiera cet été d’un deuxième vol par semaine.

A partir du 30 mars 2016, la compagnie régionale française (ex Atlantique Air Assistance) proposera un vol tous les mercredis entre l’aéroport d’Alger-Houari Boumediene et Carcassonne-Sud de France, opéré en Airbus A320 de 180 places pris en leasing. Le départ d’Algérie est programmé à 10h15 pour arriver à 12h45, le vol retour quittant la France à 13h30 pour se poser à 14h00. Pas de concurrence sur cet axe pour Atlas Atlantique Airlines, qui propose un tarif aller-retour depuis Carcassonne à partir de 148,10 euros (incluant une franchise bagage de 30 kilos).

Inaugurée le 20 décembre dernier et « après des débuts prometteurs », la ligne Oran – Carcassonne aura droit le 29 mars à une deuxième rotation hebdomadaire en semaine. Atlas Atlantique Airlines proposera alors des départs d’Algérie mardi et dimanche à 10h35 (arrivée 13h10) et des retours de Salvaza à 13h55 (arrivée 14h30), là encore sans concurrence et avec un aller-retour depuis la France à partir de 148,10 euros.

La compagnie basée à l’aéroport de Paris-Vatry y dessert Alger, Oran, Tlemcen, Sétif et Bejaia ; à Saint-Etienne, elle propose des vols vers Oran et Sétif. Avec les deux routes de Carcassonne, elle propose jusqu’à 16 vols par semaine entre la France et l’Algérie. Créée en 1989 et opérant sous le code L5, elle est « adossée à son propre tour-opérateur Atlas Tours mais peut aussi être vendue par toute agence de voyage », les billets d’avions étant bien sûr disponibles en ligne.

Categories: Afrique

Sahara occidental: Ban Ki-moon investit le terrain

Mon, 22/02/2016 - 08:49

Partant du perchoir de l’ONU à la fin de l’année en cours, le secrétaire général de l’ONU joue sa dernière carte dans l’un des plus vieux conflits du monde.

La question du Sahara occidental a été au centre de la visite de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU à Alger, Christopher Ross. L’objet de la visite n’est pas anodin, puisque Ross est chargé de préparer la visite de Ban Ki-moon dans la région, dans le cadre du règlement du conflit sahraoui. La mission de Ross est très spéciale en raison du caractère inédit du déplacement du secrétaire général de l’ONU.
En effet, malgré ses multiples déplacements à travers la planète, Ban Ki-moon, qui suit le dossier de décolonisation du Sahara occidental au même titre que ses prédécesseurs, ne s’est jamais personnellement impliqué. Ce développement augure-t-il d’une issue finale au conflit qui oppose le Maroc à la République sahraouie? Il est certainement difficile de répondre à cette question, sachant les soutiens dont bénéficie le Maroc de la part de la France et des Etats-Unis. Mais l’on sait d’ores et déjà que Ban Ki-moon sera en Algérie le 6 mars prochain, sans rien de spécial en poche que les résolutions de l’ONU qui prévoient un référendum d’autodétermination en application des règlements internationaux.

Partant du perchoir de l’ONU à la fin de l’année en cours, le secrétaire général de l’ONU joue sa dernière carte dans ce qu’il est convenu de qualifier d’un des plus vieux conflits du monde, mais aussi l’ultime dossier de décolonisation. Ban voudrait sans doute sortir par la grande porte en réglant la question d’une manière ou d’une autre, mais les chances d’y parvenir en une seule tournée dans la région sont très faibles, pour ne pas dire quasi nulles. En effet, le Maroc s’entête à proposer son plan de large autonomie et refuse toute idée de négociation avec la Rasd, tout en développant un discours de défiance à l’endroit de l’envoyé spécial de l’ONU. Il lui a d’ailleurs refusé l’accès aux territoires sahraouis occupés et fait agir ses puissants alliés pour empêcher toute enquête onusienne sur les violations des droits de l’homme dans le Sahara occidental.
Mais pour illusoire que puisse paraître la prochaine visite de Ban Ki-moon dans la région, les Sahraouis veulent tout de même y croire. «Il est important que l’ONU assume ses responsabilités pour trouver une solution et mettre un terme à l’occupation marocaine au Sahara occidental, de même qu’il est important qu’elle puisse compter sur les efforts de la communauté internationale pour mettre fin à l’entêtement du Maroc», a déclaré Khatri Addouh, chef de la Délégation sahraouie aux négociations.
Le gouvernement du Sahara occidental entend profiter de la présence du secrétaire général de l’ONU au Maghreb pour mobiliser la communauté internationale et placer le problème de décolonisation au coeur du débat public, le temps de la présence de Ban Ki-mon dans les alentours du Sahara occidental. L’opération relève certainement de la simple communication politique, mais les enjeux sont tels que le peuple sahraoui n’a d’autres moyens de lutte que celui d’attirer l’attention du reste du monde sur la situation de déni de liberté qu’il vit depuis près de 40 années.

Et surtout depuis la signature de l’accord de paix en 1991, garanti par la communauté internationale et violé depuis par le Maroc dans une sorte d’indifférence générale. Cette visite, espèrent les responsables sahraouis, peut rouvrir les yeux des dirigeants du monde sur la politique marocaine dans les territoires occupés. C’est, estime Khatri Addouh, ce que craint le Palais royal. Pour le chef de la Délégation sahraouie aux négociations, «la date prévue pour cette visite doit être respectée par l’ONU et par Ban Ki-moon qui a bénéficié la semaine dernière d’un soutien franc et affiché du Conseil de sécurité».

Il y a donc un réel espoir sahraoui de voir leur combat pacifique aboutir enfin après tant d’années d’attente. «Il est temps que l’ONU assume ses responsabilités et que la communauté internationale fasse pression sur ceux qui font obstacle à la visite de l’envoyé spécial de l’ONU dans les territoires occupés et à la Minurso, en l’empêchant d’accomplir ses missions et d’élargir ses prérogatives à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental», souligne Addouh, convaincu que son peuple touche presque au but.
L’enthousiasme des populations sahraouies est néanmoins contredit par la froideur des puissances amies du Maroc qui disent soutenir les résolutions de l’ONU, encouragent Ban Ki-moon à se rendre dans la région, mais affichent une trop grande indulgence à l’endroit d’un régime marocain liberticide

Categories: Afrique

Loi contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme: Tayeb Louh avait un coup d’avance

Mon, 22/02/2016 - 08:34

Malmené, accusé de faire le jeu des instances internationales, le ministre de la Justice a eu beau expliquer l’opportunité de ce projet, mais en vain…

Un an plus tard, les événements ont donné raison à Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux. Avant-hier, le ministère des Finances a exhibé le butin d’une guerre lancée en janvier 2015, quand l’Assemblée populaire nationale a adopté le projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Avec cette adoption, l’Algérie ne figure plus dans la liste des pays à risque de blanchiment d’argent.

Ce quitus a été donné par le Groupe d’action financière (Gafi) qui a d’ailleurs salué les progrès «significatifs» de l’Algérie dans l’amélioration de son régime de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
On se rappelle de la levée de boucliers qui a jalonné l’adoption de ce projet présenté par Tayeb Louh.

Malmené, accusé de faire le jeu des instances internationales, le ministre de la Justice a eu beau expliquer l’opportunité de ce projet, rappeler que l’Algérie «a été parmi les premiers Etats à avoir proposé la criminalisation du paiement de la rançon, notamment dans le cadre de ce projet de loi», souligner le caractère urgent pour la programmation, avant la clôture de cette session parlementaire, et rappeler que «notre pays a été parmi les premiers à adhérer aux chartes internationales et régionales sur la lutte contre le financement du terrorisme et a toujours honoré ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale en faveur de tout effort visant l’éradication de ce fléau et ses effets néfastes», mais rien n’y fut.
L’opposition a d’ailleurs, boycotté la séance de vote contestant le contenu de ce document juridique. Elle a estimé que le texte revêt une importance particulière et, de ce fait, il aurait fallu mobiliser l’ensemble des députés pour un large débat. Pourtant, si l’Algérie ne s’était pas conformée aux normes internationales avant le mois de février 2015, elle aurait risqué de lourdes sanctions. Contre vents et marées, le projet a été adopté, l’Algérie s’est conformée aux lois internationales et le résultat est bien là.
Le Gafi a relevé, lors de ses réunions plénières annuelles qui se sont tenues du 17 au 19 février à Paris, que l’Algérie «a adapté» son cadre juridique et réglementaire, dans la lutte contre le blanchiment d’argent, aux standards internationaux. «En procédant, comme de tradition, à l’évaluation des pays, le Gafi a ainsi formulé une juste reconnaissance et de la confirmation du rôle de l’Algérie au plan international en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme», note la même source. L’Algérie, souligne le communiqué, «participe en effet activement dans le cadre de la coopération internationale et dans le respect des principes de droit et des réglementations en vigueur à cette oeuvre de lutte contre la délinquance financière».
«Les mesures prises par l’Algérie au plan législatif et réglementaire traduisent la ferme volonté des autorités de lutter contre ce fléau international et confortent l’engagement de l’Etat de doter notre pays d’un système financier sain moderne et solide, fonctionnant selon les meilleures pratiques internationales», souligne le texte.
En portant une appréciation «positive» sur le système financier algérien, le Gafi prend acte de la capacité de notre système dans la maîtrise des transactions financières et des flux de capitaux internes et transfrontaliers, conclut le document du ministère des Finances. Moralité: «Avec les instances internationales, il faut toujours avoir un coup d’avance.»

Categories: Afrique

Ils se détachent de plus en plus de la politique: à quoi rêvent les Algériens

Mon, 22/02/2016 - 08:21

La «négation du politique» et l’inadaptation des visions des partis aux aspirations des Algériens sont les principales raisons évoquées par Mahrez Bouiche, spécialiste en philosophie politique.

Les partis au pouvoir et ceux de l’opposition s’accusent mutuellement de ne pas avoir un ancrage dans la société et d’être «vomis» par celle-ci. «Les partis de l’opposition menacent de lancer des campagnes, des livres et de sortir dans la rue. Alors, qu’ils sortent dans la rue et on verra s’ils ont vraiment des soutiens dans la société! Ces partis sont des opposants dans les palais et les salons, et ils n’ont aucune existence dans la rue algérienne.
Ils sont incapables de mobiliser une poignée de personnes», a déclaré Amar Saâdani récemment dans un entretien avec une agence allemande d’information. «Le FLN et le RND sont des appareils entre les mains du pouvoir. Ils ont une clientèle qu’ils gèrent à coups de privilèges, mais pas de militants. Les Algériens les vomissent parce qu’ils savent comment ils fonctionnent et quels sont leurs objectifs», clament de leur côté des opposants. Dans ce bal d’accusations, au demeurant interminable tant il est vrai que la société constitue une cible que se disputent impitoyablement les partis politiques, où est la vraie place de la société? Que pensent les Algériens des partis politiques?
Dans une enquête faite par Arab Barometer, il est dit que 15% seulement des Algériens s’intéressent à la politique. Parmi les jeunes, âgés entre 15 et 29ans, 2% seulement adhèrent à des partis politiques. Cet état de fait remet en cause tous les discours politiques servis çà et là par les partis car il traduit la désaffection des Algériens vis-à-vis de la politique.
Néanmoins, le constat est relatif. En effet, selon Mahrez Bouiche, enseignant de philosophie politique à l’université de Béjaïa, «la question de l’ancrage social des partis politiques demeure la question énigmatique de l’équation politique algérienne. La classe politique algérienne n’a pas un ancrage réel dans la société et ne peut pas mobiliser car, d’une part, elle est otage des pratiques d’un pouvoir autoritaire qui contrôle tout et qui ne permet pas l’émergence de partis mobilisateurs et, d’autre part, parce que ces partis n’arrivent pas à actualiser les programmes politiques autour des revendications portées par la société», a-t-il expliqué.
De plus, M.Bouiche évoque les mutations de la société algérienne qui ont fait que la politique occupe, selon lui, un second rôle dans l’imaginaire collectif national. «Les mutations sociales et politiques qu’a connues la société algérienne ont fait que la revendication politique occupe le second plan dans l’imaginaire collectif et plus ou moins dans les revendications sociales; le marasme social et économique, les problèmes du chômage et de logement, la situation de la santé, la dégradation du cadre de vie, etc., où est plongé le pays, ont fait que la société ne s’intéresse plus à la politique dans sa conception classique, mais beaucoup plus à la recherche de celui ou celle qui peut résoudre ses problèmes immédiats.
Cette situation de la sinistrose sociale provoquée par l’incapacité du pouvoir en place à gérer le pays a constitué la règle majeure pour éloigner la société de tout ce qui est politique», a-t-il ajouté avant de s’étaler sur le profil et les comportements du personnel politique qui n’encouragent pas les Algériens à s’impliquer en politique. «La société algérienne n’est pas une société spectatrice mais elle est victime à la fois de ses différentes déceptions de la politique et des images que dégage le personnel politique, (un homme corrompu, opportuniste, incompétent…) ainsi que de faux problèmes et des lugubres rivalités politiques qui ne reflètent en aucun cas ni la véritable action politique, ni la moindre éthique politique», a souligné Mahrez Bouiche, avant d’ajouter: «La société a horreur du vide politique, mais aussi de ‘l’embouteillage » des politiques, et des idées politiques stériles qui ne font que déchoir davantage le regard de la société à l’égard de la politique.»
Par ailleurs, tout en brossant un tableau peu reluisant de la classe politique qui demeure, selon lui, incapable de mobiliser en raison de l’inadéquation de ses visions avec les attentes et autres aspirations de la société et des pratiques «étouffantes» de ce qu’il appelle «le pouvoir autoritaire», Mahrez Bouiche considère qu’il existe tout de même deux acteurs encore capables de mobiliser, à savoir le pouvoir et les islamistes. «Aujourd’hui, seul le pouvoir et les islamistes ont la capacité et les moyens de mobilisation car, pour le pouvoir, il a la mainmise sur les institutions de l’État et possède l’argent qu’il faut pour cela, et pour les islamistes, ils produisent des discours politico-religieux qui s’articulent autour des caractéristiques conservatrices et religieuses de la société devenues des constantes intouchables», relève-t-il.

Categories: Afrique

WIKO lance son nouveau smartphone fever en algérie

Mon, 22/02/2016 - 00:36

Destiné à un public plutôt jeune, le Wiko FEVER a la particularité d’être phosphorescent, c’est-à-dire qu’il brille dans la nuit, mais ce design n’est pas le seul atout de ce smartphone. Côté performances il en a dans le ventre.

Avec un look premium, accentué par des contours en métal et une coque arrière effet cuir, son verre 2,5D est légèrement incurvé, ce qui permet d’obtenir à la fois une finesse visuelle de 5 mm à peine et une excellente prise en main.

Pour éviter les chocs et les rayures, Corning Gorilla Glass 3 se charge de la protection écran. Votre FEVER est entre de bonnes mains. Le FEVER s’illumine grâce à un design phosphorescent. Il absorbe la lumière du jour et la reflète dans le noir. L’intensité de la luminosité dépend du temps d’exposition à la lumière, mais aussi de la couleur du téléphone.

Sur la version blanche, l’effet phosphorescent sera vraiment lumineux. Sur la noire, ce sera un léger halo.

Tout a été pensé pour offrir une expérience visuelle optimale. Son écran 5,2’’ est Full HD, avec 424 ppi et une luminosité de 450 Nits, pour des images plus vraies que nature.

La lisibilité sera parfaite quel que soit l’angle, et ce grâce à la technologie IPS et le procédé CABC ajustera automatiquement l’intensité de la luminosité. Enfin, le FEVER possède un système Full Lamination. L’espace entre la lentille et l’écran est réduit au minimum pour assurer une meilleure réactivité.

L’appareil photo est étonnant, avec 13 MP, un flash de 240 LM et de nombreuses fonctionnalités. Il permet ainsi d’obtenir de superbes clichés quelles conditions. La fonction panorama, à l’HDR, au mode nuit ou sport. A l’avant, le FEVER dispose d’une caméra 5 MP avec flash, pour faire des selfies haute-résolution, même dans le noir.

Sous le capot, ce smartphone dispose d’un processeur OctaCore superpuissant avec GPU intégré pour un meilleur graphisme. Couplé à 3 Go de RAM, il assure de belles performances dans toutes les tâches et même en multitâche. Côté autonomie, il dispose d’une batterie 2900 mAh, le FEVER promet donc de vous garder éveillé jour et nuit.

Comme la majorité des smartphones Wiko, le Fever est double SIM et possède un emplacement micro SD pour étendre la mémoire de stockage jusqu’à 64 Go. Question prix, il est disponible à seulement 29 999 DA TTC, avec une garantie de 12 mois, dans tous les magasins Darkom Multimedia, les espaces UNO et ARDIS, ainsi que dans les points de vente de téléphonie mobile sur tout le territoire national.

Categories: Afrique

Mali: attaque contre un camp de la Minusma à Tombouctou

Fri, 05/02/2016 - 20:59

Un militaire malien a été tué et un membre du contingent nigérian de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) blessé vendredi lors d’une attaque armée contre un camp de la Minusma à Tombouctou (nord-ouest), selon un nouveau bilan donné par des sources militaires et l’ONU.

En fin de matinée, des échanges de tirs étaient toujours en cours dans le secteur de « La Palmeraie », nom d’un ancien vaste hôtel de Tombouctou, situé entre l’aéroport et le quartier administratif de la ville, où la Minusma a installé une de ses bases, selon les mêmes sources.

« Un officier malien qui participait à la traque des terroristes a malheureusement trouvé la mort », a indiqué une source militaire malienne citée, affirmant qu’il avait été tué par l’effondrement d’un mur sur un véhicule blindé.

Categories: Afrique

Turquie : 9 morts dans un incendie dans le sud-est

Fri, 05/02/2016 - 20:53

Neuf personnes ont été tuées et 25 autres blessées vendredi dans un incendie qui s’est déclenché dans un bâtiment à Cizre dans la province de Diyarbakar, dans le sud-est de la Turquie, ont rapporté les médias.

Idris Baluken, député du Parti Démocratique des Peuples (HDP) pro-kurde, a déclaré que le bâtiment a pris feu après des bombardements, selon l’agence de presse privée turque Ihlas.

Un couvre-feu a été imposé à Cizre le 14 décembre 2015, au moment du lancement d’une vaste opération militaire contre des militants affiliés au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

Categories: Afrique

La dette des Etats-Unis a dépassé les 19.000 milliards de dollars

Fri, 05/02/2016 - 20:49

La dette du gouvernement fédéral américain a officiellement passé la barre des 19.000 milliards de dollars, soit 103% du PIB national, fin janvier, rapporte le Washington Times.

13.700 milliards de dollars concernent directement la dette publique détenue par les entreprises et les particuliers, et encore 5 300 milliards représentent la dette nationale du gouvernement envers la Réserve fédéral américaine (Fed).

Depuis l’accession de Barack Obama à la présidence, la dette de l’Etat a augmenté de 8.000 milliards de dollars en sept ans pour pratiquement doubler pendant son mandat. La même dynamique avait été enregistrée par les obligations de l’Etat à l’époque de son prédécesseur George W.Bush.

Categories: Afrique

Le CC du PT renouvelle sa confiance en Mme Hanoune

Fri, 05/02/2016 - 20:44

Le Comité central (CC) du Parti des travailleurs (PT) a renouvelé, à l’unanimité vendredi à Alger lors d’une session extraordinaire, sa confiance en la Secrétaire générale du parti, Louiza Hanoune et en la formation du bureau politique.

Le renouvellement de confiance est intervenu lors de la présentation aux membres du CC d’une motion pour vote, en présence de 69 sur les 96 membres composant le CC du PT.

Mme Hanoune a indiqué, dans une allocution prononcée à l’occasion, que « tous ceux qui voulaient entamer la stabilité du parti ont été exclus et ils activent actuellement en dehors des statuts et du règlement intérieur du parti », soulignant que « les institutions de la République ne sont pas derrière cette campagne qui vise le parti ».

Categories: Afrique

Turquie: 25 membres du PKK tués par l’armée turque

Fri, 05/02/2016 - 20:41

Vingt cinq éléments armés du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) ont été tués, jeudi et vendredi, dans des opérations sécuritaires dans le sud-est de la Turquie, a annoncé l’état-major des forces armées turques (TSK).

Quatre membres de la guérilla ont été éliminés vendredi lors d’une attaque contre le siège de la police dans la province de Sirnak, aux frontières avec l’Irak et La Syrie, et où plusieurs villes sont sous couvre-feu depuis la mi-décembre dernier.

A Cizre, ville de la même province, neuf terroristes, terme utilisé par l’armée pour désigner les membres du PKK, ont été tués dans une autre attaque au cours de laquelle au moins un policier a été blessé.

Categories: Afrique

Une loi de confiscation aux migrants entre en vigueur au Danemark

Fri, 05/02/2016 - 20:39

La loi danoise permettant à la police de saisir les biens de valeur des migrants entrant dans le pays est entrée en vigueur vendredi, le gouvernement édictant ses recommandations qui excluent notamment les alliances.

Tout objet ayant une valeur sentimentale est exclu du champ d’application de cette loi s’il est « lié à une histoire personnelle particulière qui fait qu’il ne peut pas être remplacé par un autre », a écrit le ministère de l’Immigration dans ses consignes aux forces de l’ordre.

Avant toute fouille, les policiers doivent demander aux arrivants de montrer tout l’argent liquide et les biens de valeurs qu’ils transportent. Puis ils peuvent fouiller les sacs ou valises.

Categories: Afrique

Un Palestinien tué par l’armée israélienne en Cisjordanie

Fri, 05/02/2016 - 20:36

Un Palestinien a été tué vendredi et un autre arrêté par des soldats de l’occupant israélien aux abords de la localité de Halhoul, dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont rapporté les médias.

Ce décès, qui porte à 165 le nombre de Palestiniens tués par les forces de l’occupation israéliennes depuis quatre mois, intervient sur fond de mobilisation à travers les Territoires palestiniens pour la traditionnelle journée de manifestation du vendredi.

Le ministère palestinien de la Santé a identifié le Palestinien abattu comme Haitham al-Baou, un jeune de 17 ans. Ailleurs en Cisjordanie, des heurts ont éclaté à l’occasion d’un nouveau « vendredi de la colère ».

Près de Ramallah, de violents affrontements ont éclaté.

Plusieurs manifestants ont été blessés par balles, ont indiqué des sources médicales et des militants sur place. Des heurts se déroulaient également le long de la frontière entre la bande de Ghaza et Israël.

Categories: Afrique

5500 places pédagogiques offertes à Constantine

Fri, 05/02/2016 - 20:20

Les centres et instituts de formation et d’enseignement professionnel de la wilaya de Constantine, offrent, à la rentrée de la session de février, pas moins de 5.500 places pédagogiques dans les différentes spécialités.

La directrice de la formation professionnelle de la wilaya de Constantine, Samia Benmadjat a souligné que parmi les 5500 places, 3.455 seront sanctionnés à la fin de cycle par un diplôme d’état, alors que les 2.045 restants, le seront par un certificat d’habilitation. Les inscriptions des candidats dans la vingtaine de CFPA et instituts existants, ont déjà démarré depuis le 24 du mois de janvier et se poursuivront jusqu’à la veille de la rentrée officielle de la session prévue le 28 février.

Pour ce qui est du nouveau, «deux spécialités ont été intégrées au programme de formation par apprentissage, à savoir la maintenance et l’entretien des machines et engins agricoles ainsi que la rénovation et restauration de constructions anciennes» selon la directrice qui précisera que « l’apprentissage dans ces nouvelles spécialités aura lieu pour la première spécialité à l’institut national de mécanique et sera sanctionné par un certificat de technicien supérieur, alors que celui afférent à la seconde se fera à l’institut national du bâtiment de Zarzara avec l’obtention à la fin de la formation du même garde de technicien supérieur ».

Une autre offre très prisée par les apprentis dispensée par le centre de formation professionnel et d’apprentissage Abdelhak Benhamouda de Sidi Mabrouk, concerne les spécialités de gestion et récupération des déchets, gestion de stock et approvisionnements, commercialisation et comptabilité et gestion.

Categories: Afrique

« Le prix du baril rebondira à 100 dollars en 2017 »

Fri, 05/02/2016 - 20:17

Selon Mourad Preure, spécialiste des questions énergétiques, le marché pétrolier mondial connaitra un rebond considérable dès 2017. Il prévoit un baril à 100 dollars.

L’Econews : Le marché pétrolier était en surplus de production au premier semestre 2015, cela peut-il se répercuter positivement sur l’évolution du marché des pays producteurs?

Mourad Preure: L’industrie pétrolière mondiale est en plein crise. Elle est en grande souffrance. Le marché de l’or noir ne pourrait pas supporter un autre niveau bas des prix, actuellement sous le plancher des 30 dollars. Même constat pour les cours du Brent de la mer du nord qui s’entre balance entre 25 et 30 dollars. Ce trend baissier se répercute, également, sur le coût des huiles de schiste américaines, actuellement, sont cédés à 40 dollars.  Le scénario que j’ai prévu au dernier semestre de  2015 se confirme. D’ailleurs, les prix du pétrole ont fluctué entre 35 et 40 dollars le baril et c’était dans le meilleur des cas. Même prévision pour le premier semestre 2016. Quant au pire des cas, je conçois qu’à partir des quatre premiers trimestres de la même année une hausse des cours. Je pense qu’au-delà de cette estimation, les prix vont être orientés vers la reprise à partir de 2017. Ils atteindront les 100 dollars le baril. A ce prix là, le pétrole va retrouver son niveau structurel en raison d’un épuisement préventif des réserves américaines et d’une croissance exponentielle de la demande. D’après nos prévisions, la demande mondiale qui avoisine les 95 millions de barils jour en 2016, devrait augmenter à 115 millions le baril à l’horizon 2030. Or l’industrie pétrolière est convaincue que les gisements pétroliers s’épuiseront et ne peuvent produire au delà de 100 millions baril/jour.

La stratégie économique de l’Arabie Saoudite  s’adapte-elle à la conjoncture actuelle ?

Il faut prendre en considération la conjoncture économiques et ses changements. Me concernant, je ne prends pas en compte toutes les spéculations du marché. La guerre des prix lancée par la monarchie wahhabite l’automne dernier devrait prendre fin étant donné que sa politique s’est retournée contre elle même. Elle a adopté une stratégie punitive sans le savoir. Du coup, l’Arabie Saoudite est confrontée à des difficultés financières d’envergure, l’incitant à l’endettement extérieur. Elle a 700 milliards de dollars de réserves de changes, mais elle fait face à un déficit budgétaire estimé à 90 milliards de dollars. Ils ont compris tardivement qu’ils ne peuvent pas résister à ce rythme et savent qu’ils ne peuvent pas aller plus loin encore dans cette guerre des prix. Il est fort probable, donc, qu’ils en abandonnent leur politique en 2016. L’Arabie Saoudite arrive aux limites de ses possibilités. Dans les scénarios que j’ai prévus, elle cédera rapidement et révisera sa stratégie de production et celle de l’Opep.

La guerre des prix engagée entre grands producteurs de l’OPEP et hors OPEP va-t-elle cesser?

Le marché pétrolier reste en déprime, mais le paradigme aujourd’hui n’existe plus. La production brute du pétrole américain a connue une offre flexible. Le marché mondial est plombé par une offre surabondante et une demande fléchissant. L’OPEP a produit en 2015 près de 31,85 millions de barils/jour, dépassant ainsi son plafond de production de 29 millions baril par jour. Pour stabiliser les cours du pétrole, l’OPEP devrait réduire le volume de sa production afin d’offrir une bouffée d’oxygène aux producteurs. Cependant l’effort doit être mutuel. Quant à la Russie qui est un membre important des pays producteurs hors-Opep,  s’engage à coopérer pour stabiliser les prix si l’Opep fait de même. Aujourd’hui, les surstocks mondiaux ont dépassé les 3 milliards de barils atteignant ainsi leur niveau le plus historique. La coopération entre les pays producteurs devrait apaiser la situation et faire évoluer qualitativement le marché. Ils doivent profiter de la conjoncture actuelle.  La force des pays producteurs du pétrole ne réside plus en leur capacité de production, mais en leur compétitivité et manipulation des prix du marché pétrolier. Il faut revenir au patriotisme économique et inciter ces pays à coopérer pour trouver des solutions.

Categories: Afrique

Ahmed Khemis, danseur contemporain et chorégraphe habité par le voyage et la spiritualité

Fri, 05/02/2016 - 20:06

Il a déjà réussi à imposer une signature reconnue par ses pairs dans le milieu de la danse contemporaine en Europe, se distinguant par une énergie explosive et une spiritualité palpable jusque dans le mouvement. Ahmed Khemis, l’enfant prodige d’Ouargla, suscite autant d’admiration sur les planches que lorsqu’il s’attelle à façonner une chorégraphie.

Derrière son look très particulier, dreadlocks et tenues chic urbaines, se cache un chorégraphe rigoureux, intransigeant et très difficile à satisfaire s’inspirant énormément de son enfance, de son environnement familial, de personnages universels, de gestuelle animale, de danses tribales ou encore de « battles » de Break Dance.

Sur scène, dans ses spectacles « Voyage de poussière », « Le voyage de Boussâadia » ou « Transe », ce danseur natif de Ouargla dans le désert algérien en 1980, est une incarnation humaine de la souffrance et de la lutte au quotidien contre un environnement naturel hostile (le désert) et les démons du passé, par une gestuelle alerte, énergique, précise et sans superflu.

Sa passion pour la danse remonte à sa plus tendre enfance quand il imitait son frère aîné, danseur de hip-hop et de smurf à Ouargla, avant que la famille ne quitte l’Algérie pour s’installer en Tunisie où il entame des formations dans cette discipline et rencontre des troupes et des artistes urbains.

C’est à l’âge de 19 ans qu’il intègre le Centre national de la danse contemporaine d’Angers (France) où il s’ouvre à l’histoire de l’art, au cinéma, au théâtre et découvre par là même l’univers académique de la danse contemporaine. C’est dans cette école qu’il présentera en 2003 sa première création, « Grottes », avant de fonder, toujours en France, la compagnie « Jaoual ».

En 2009, Ahmed Khemis reviendra pour la première fois au pays pour un spectacle lors du second Festival panafricain d’Alger, avant de marquer les esprits en 2012 avec « Le voyage de Boussâadia » lors du Festival international de danse contemporaine qui le convie, à nouveau en 2015, pour présenter « Voyage de poussière ».

Avec ses inspirations soufies, maghrébines et africaines, son travail de recherche sur la gestuelle de personnages méconnus comme Boussâadia, Ahmed Khemis impose aujourd’hui en Occident une signature proche d’un courant ethnique novateur dans la danse contemporaine.

Après le décès de son père, ancien combattant blessé qui a connu la seconde guerre mondiale et la guerre de libération nationale, Ahmed Khemis se consacre à la création de « Voyage de poussière », un spectacle né dans la douleur et largement inspiré de la gestuelle, du handicap et des voyages de son défunt père.

Devenir chorégraphe, une évolution naturelle

Pour Ahmed Khemis, « on ne choisit pas de devenir chorégraphe, mais c’est quelque chose de très personnel et très intime qui s’impose de lui-même, souvent par le vécu, et qui plonge l’artiste dans un nouvel univers d’écriture, de mise en scène, de composition musicale, ou encore de création lumière et costumes ».

Dans son travail de chorégraphe, Ahmed Khemis fait souvent voyager les spectateurs dans un univers spirituel empreint de musique soufi » du Maghreb et de l’Orient, du rapport de l’homme à la terre et à son environnement, en convoquant souvent sur scène musiciens, comédiens et poètes.

Depuis deux mois, Ahmed Khemis travaille, avec professionnalisme et un très haut niveau d’exigence, avec les danseurs du ballet national sur le montage d’un nouveau spectacle inspiré d’une histoire d’amour intégrant plusieurs personnages universels, et mettant en avant plusieurs composantes de la culture populaire algérienne.

Pour ce spectacle, dont le thème musical a été composé par le musicologue Salim Dada, Ahmed Khemis tente également de rassembler le folklore algérien dans une oeuvre contemporaine et de relever le défi d’introduire un registre nouveau chez les danseurs du ballet.

Au-delà du spectacle, qui mise beaucoup sur la mise en scène et les costumes, cette aventure représente surtout une formation de qualité au profit des danseurs du ballet national et un retour remarqué de Ahmed Khemis à la mesure de son talent de chorégraphe.

Categories: Afrique

Escrime/Mondial 2016-Fleuret (dames): coup d’envoi de la compétition en présence de 128 athlètes

Fri, 05/02/2016 - 19:58

La 29e étape de la Coupe du monde de fleuret (seniors/dames), a débuté vendredi à l’Hôtel Hilton d’Alger, avec la participation de 128 athlètes représentant 32 pays, qui seront en course pour récolter des points en vue d’une qualification aux Jeux olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro.

L’Algérie est représentée par sept athlètes : Anissa Khelfaoui, déjà qualifiée aux JO-2016, Louiza Khelfaoui, Khadidja Zerabib, Feriel Adjabi, Amira Aouibet, Narimane El Houari et Ghazi Lila.

« La compétition a débuté dans les meilleurs conditions. 16 athlètes, les mieux classés sur le plan mondial sont qualifiés directement au tour éliminatoire. 112 escrimeuses vont concourir vendredi lors du tour de poules (ndlr, 16 poules 7 athlètes) pour tenter d’arracher leur billet pour au tour éliminatoire prévu samedi avec la participation de 64 athlètes », a indiqué à l’APS le président de la fédération algérienne d’escrime (FAE), Raouf Bernaoui.

La sélection algérienne qui occupe actuellement la 17e place mondiale, soit la première nation africaine, aura pour objectif de conserver au moins son rang au classement mondial et de permettre à l’escrimeuse Anissa Khelfaoui d’améliorer son classement qualificatif aux JO de 2016.

Cette étape de Coupe du monde connait un engouement sans précédent avec une participation record d’athlètes issus de 32 Pays (Algérie, Tunisie, Egypte, Italie, Etats-Unis, La Corée, Canada, France, Espagne, Belgique, Allemagne, Autriche, Colombie, Venezuela, Mexico, Japon, Chine, Suède, Danemark, Finlande, Turquie, Liban, Portugal, Russie, Ukraine, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Pologne, Australie, Singapour, Roumanie).

Avec 12 athlètes engagés dans cette compétition, la France est le pays le plus représenté.

Après le succès de la précédente édition organisée en 2015 à Alger, les organisateurs ont décidé de privilégier le même lieu, pour abriter cette étape de la Coupe du monde.

La 3e et dernière journée de cette compétition, prévue dimanche, sera consacrée aux épreuves par équipes.

Categories: Afrique

Mostaganem: désenclaver les zones rurales de la wilaya

Fri, 05/02/2016 - 19:55

Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, a instruit, jeudi à Mostaganem, d’ouvrir des pistes et les promouvoir en chemins vicinaux pour désenclaver les zones rurales de la wilaya.

En visitant la maison cantonnière de la commune de Benabdelmalek Ramdane lors de la deuxième et dernière journée de sa visite dans la wilaya, le ministre a annoncé que des enveloppes financières seront consacrées, dans le cadre du budget de maintenance des routes, à l’ouverture de pistes menant aux zones rurales et leur promotion en chemins vicinaux à l’avenir, au titre d’une vision économique de désenclavement.

M. Ouali a également insisté sur la coordination entre les wilayas et les directions des travaux publics pour prendre en charge la maintenance et la réhabilitation des routes, eu égard à leur importance socio-économique.

La wilaya de Mostaganem dispose actuellement de sept (7) unités de contrôle et d’intervention sur les routes et le nombre devra atteindre 15 unités pour couvrir le territoire de la wilaya.

Par ailleurs, Abdelkader Ouali a inspecté le projet de réalisation d’une aire d’atterrissage d’hélicoptères pour évacuer les malades au niveau de l’hôpital de 240 lits en cours de réalisation à Kharouba dans la périphérie est de la ville de Mostaganem.

Le ministre a insisté sur la livraison de cette piste en l’espace de deux mois pour être opérationnelle avec l’entrée en service de l’hôpital en juin prochain.

Il a également inauguré le tronçon de la RN 90 qui a fait l’objet de modernisation sur une 8 km reliant les communes de Sidi Ali et Tazgait, ainsi que celui de dédoublement de la RN 11 entre le lieu-dit « Rocher » et la commune de Benabdelmalek Ramdane (22 km).

Le ministre a aussi visité le port commercial de Mostaganem où une étude sur le projet de réalisation d’un troisième bassin du port lui a été présentée.

Dans la localité de Sidi Medjdoub, M. Ouali a suivi un exposé sur la protection de ce littoral situé à l’est de la ville de Mostaganem, insistant sur une solution d’urgence pour protéger cet espace d’une valeur historique.

M. Ouali a lancé, en outre, les travaux d’aménagement du marché « Souika » du vieux quartier « Tijditt » au chef-lieu de wilaya et ceux d’un stade de football et a posé la première pierre de réalisation d’une annexe administrative et d’une agence postale.

Categories: Afrique

Pages