Le processus irréversible des réformes politiques, entamé en 2011, connaîtra son couronnement dimanche à la faveur de l’adoption du projet de révision de la Constitution, avec pour objectif de consolider l’Etat de droit, renforcer l’unité nationale et arrimer l’Algérie vers la modernité.
Initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ces réformes connaîtront leur aboutissement par l’adoption de la nouvelle Constitution, dont la révision a été annoncée dans un discours à la nation prononcé par le chef l’Etat à l’occasion de la célébration de la Journée du savoir en Algérie, le 15 avril 2011.
En ce sens, la nouvelle Constitution devrait permettre à l’Algérie de franchir une nouvelle étape à même d’adapter les lois et le dispositif législatif régissant les institutions du pays aux standards universels.
La nouvelle Constitution a été précédée d’un large processus de réformes politiques et sécuritaires, marqué notamment par la levée de l’état d’urgence et la promulgation de plusieurs lois organiques ayant permis de consolider l’Etat de droit et la pratique démocratique en Algérie.
2011 : premier round de consultations politiques
Au lendemain de l’annonce de la révision constitutionnelle, des consultations politiques ont été conduites en 2011 par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
Ces consultations avaient permis à M. Bensalah de rencontrer des partis politiques, des personnalités nationales et des experts ayant émis des avis divers sur le projet de révision du texte fondamental du pays.
De son côté, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rencontré dans le cadre de ces consultations, des personnalités politiques et nationales.
Dans le sillage de ces réformes, cinq lois organiques ont été promulguées en 2012. Il s’agit de lois relatives respectivement au régime électoral, aux cas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire, à l’élargissement des chances d’accès de la femme à la représentation dans les Assemblées élues, à l’information et aux partis politiques ainsi que la loi relative aux associations.
Dans la lancée des réformes et de la révision constitutionnelle, une commission d’experts chargée d’élaborer un avant-projet de loi sur la révision constitutionnelle, a été mise en place en 2013 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Composée de professeurs d’universités, connus pour leur compétence et leurs qualités morales, la commission avait élaboré l’avant-projet de loi sur la révision de la Constitution en s’appuyant, à la fois, sur les propositions retenues des acteurs politiques et sociaux et sur les orientations du président de la République, en vue de leur traduction en dispositions constitutionnelles.
Des consultations pour une révision consensuelle
Le deuxième round de consultations politiques a été lancé après l’élection présidentielle de 2014 qui avait vu le président Bouteflika réélu pour un quatrième mandat.
Dans son discours d’investiture, le chef de l’Etat avait annoncé qu’il relancerait le chantier des réformes politiques pour aboutir à une révision constitutionnelle « consensuelle ».
« C’est avec la volonté résolue de renforcer notre entente nationale et faire franchir de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie, que je relancerai, sous peu, le chantier des réformes politiques qui aboutira à une révision constitutionnelle consensuelle », avait souligné le présidente Bouteflika.
Le chef de l’Etat n’avait posé »aucune limite préalable » au projet de révision constitutionnelle, hormis celles relatives aux constantes nationales et aux valeurs et principes fondateurs de la société algérienne.
C’est dans le but de permettre aux parties n’ayant pas pris part, pour diverses raisons, au premier round des consultations politiques, qu’un deuxième round a été mené par le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.
Un total de 114 rencontres ont été organisées avec des partenaires politiques et sociaux et une trentaine de contributions écrites ont été reçues dans le cadre des consultations menées par M. Ouyahia en 2014.
Les suggestions des différentes parties prises en compte
Lors de ces consultations, les parties invitées avaient notamment proposé la limitation des mandats présidentiels, la nature du régime politique et la séparation des pouvoirs.
Plusieurs partenaires aux consultations avaient mis l’accent sur la nécessité de doter le parlement de larges prérogatives et évoqué la question de la séparation des trois pouvoirs.
Le renforcement de l’indépendance de la justice a figuré aussi parmi les préoccupations des partenaires, tout comme l’élargissement des pouvoirs du Conseil constitutionnel, sa composante et le mode de désignation de ses membres.
La constitutionnalisation de la langue amazigh, avec ses différentes variantes, en tant que langue officielle a été également suggérée.
La promotion des droits de l’Homme, le renforcement de l’Etat de droit et des libertés individuelles et collectives, ont été réaffirmées aux cours de ces concertations.
Une révision pour une démocratie plus apaisée
La président de la République a choisi la date de la commémoration du 61ème anniversaire de la commémoration de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 pour annoncer, le mois de novembre dernier, que le projet de la révision constitutionnelle sera bientôt rendu public.
« J’espère que cette révision constitutionnelle contribuera à l’affirmation d’une démocratie plus apaisée dans tous les domaines, ainsi qu’à davantage d’épanouissement des énergies des acteurs politiques, économiques et sociaux du pays, au service des intérêts de notre peuple, qui est la source exclusive de la démocratie et de la légitimité et qui est le seul arbitre souverain de l’alternance au pouvoir », avait souligné le chef de l’Etat dans son message à cette occasion.
En décembre 2015, le président de la République avait présidé un Conseil restreint consacré à l’examen de l’avant-projet de révision de la Constitution, marquant ainsi l’étape de finalisation du projet.
Deux semaines plus tard, le chef de l’Etat avait présidé un deuxième Conseil restreint au cours duquel il avait validé l’avant-projet de révision « substantielle » de la Constitution.
Au début de l’année 2016, soit le 5 janvier, la synthèse et les grandes lignes l’avant-projet de révision de la Constitution ont été présentées par le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.
Après que le Conseil des ministres eut approuvé le projet de loi portant révision de la Constitution le 11 janvier dernier, le chef de l’Etat avait saisi le Conseil constitutionnel pour qu’il rende un avis motivé sur ce texte.
Le 28 janvier 2016, le Conseil constitutionnel a rendu un avis motivé concernant le projet de loi soulignant que le projet de loi en question « ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l’homme et du citoyen. Il n’affecte d’aucune manière, les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions constitutionnelles ».
A la faveur de l’avis motivé du Conseil constitutionnel, le président de la République a signé le 30 janvier dernier un décret portant convocation du parlement en ses deux Chambres pour une session sur le projet de révision constitutionnelle, conformément à l’article 176 de la Constitution.
Le parlement avec ses deux chambres (Conseil de la nation et Assemblée populaire nationale) a entamé lundi dernier les préparatifs de sa réunion consacrée à la présentation et au vote du projet de loi portant révision constitutionnelle.
Le vote interviendra dimanche à l’occasion d’une session qui sera présidée par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
Une session qui devrait aboutir à l’adoption de la nouvelle Constitution, laquelle adaptera l’Algérie à l’évolution rapide et aux mutations profondes actuellement en cours à travers le monde.
Une Constitution qui aspire aussi à « consolider l’unité nationale autour de l’Histoire, de l’ identité et des valeurs spirituelles et civilisationnelles du pays, tout en confortant le respect des droits et libertés des citoyens, ainsi que l’indépendance de la justice ».
L’Algérie abritera du 30 mars au 2 avril prochain l’édition-2016 de la Convention Internationale du Sport en Afrique (CISA), qui coïncidera avec la célébration des 10 ans d’existence de cette organisation continentale, a appris vendredi l’APS auprès du Comité olympique et sportif algérien (COA).
« Initialement prévus du 1er au 3 avril, les travaux du CISA ont été avancés au 30 mars en raison de la réunion du Comité exécutif de l’ACNO qui aura lieu le 4 avril », a indiqué le président du COA, Mustapha Berraf.
Le CISA rassemble des professionnels du sport au niveau africain et international. L’événement offre, à chaque fois, une occasion unique pour les responsables d’organisations sportives internationales de se rencontrer et de se mettre en réseau avec les dirigeants et décideurs du sport en Afrique.
Le CISA tirera une nouvelle fois profit de son partenariat soutenu avec l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) et le Comité Olympique et Sportif Algérien (COA) qui co-organisera cette année l’événement.
Le président du COA, Mustapha Berraf, par ailleurs, 1er vice-président de l’ACNOA se réjouit d’accueillir la 10ème édition de CISA.
» La CISA devient de jour en jour, d’année en année, un outil incontournable de développement du sport en Afrique. C’est un événement de dimension internationale que nous sommes fiers d’accueillir pour célébrer les 10 ans de la Convention », a déclaré Berraf au site de la CISA.
Comme à l’accoutumée, l’édition 2016 du CISA proposera un forum de discussion avec des thèmes reflétant les réalités du sport africain et qui ont pour objectif, « d’adopter des recommandations pertinentes afin de contribuer au développement du sport en Afrique. Chaque thème sera abordé par des conférenciers africains et européens de renommée », a indiqué la même source.
Outre le forum de discussion, la CISA comporte aussi une exposition sportive offrant l’opportunité aux sociétés et organisations travaillant dans le domaine du sport de valoriser et mieux faire connaître leurs produits et services, CISA Kids (une campagne d’éducation des enfants à travers le sport) et une soirée gala avec les intronisations annuelles au Panthéon de la Gloire du Sport Africain.
En marge de la manifestation se tiendront également un séminaire de formation des athlètes et un séminaire pour les journalistes sportifs africains.
La Convention Internationale du Sport en Afrique (CISA) a été initiée en 2007 à Dakar (Sénégal) et depuis, elle a fait le tour de grandes villes du continent, à savoir, Dakar (2007 et 2013), Abuja (2008), Alexandrie (2009), Ekurhuleni (2010), Marrakech (2011), Bamako (2012), l’Ile de Sal (2014) et Kigali (2015).
Les sept escrimeuses algériennes engagées à la 29e étape de la Coupe du monde de fleuret (seniors/dames), qui se déroule à l’Hôtel Hilton d’Alger, ont été éliminées au stade des éliminatoires disputées vendredi pour le compte de la 1ere journée de compétition.
La séance matinale qui a vu la participation de 112 escrimeuses réparties en 16 poules de 7 athlètes, a été marquée par l’élimination de cinq algériennes à savoir : Louiza Khelfaoui, Feriel Adjabi, Amira Aouibet, Narimane El Houari et Ghazi Lila.
Qualifiées à l’issue de la phase de poules, les Algériennes Anissa Khelfaoui, et Khadidja Zerabib ont été éliminées lors des matchs à élimination directe, disputés vendredi après-midi, en s’inclinant respectivement face à la Chinoise Huo Xingxin sur le score de 15 touches à 9, et l’Italienne Beatrice Monaco (15-6).
« Le match a été difficile face à l’Italienne. J’ai mal débuté le combat en la laissant prendre rapidement l’avantage. Par la suite j’ai essayé de revenir au score mais c’était trop tard », a déclaré Zerabib à l’APS à l’issue de sa défaite face à Monaco.
« Maintenant il faut rester concentrer sur les épreuves par équipes afin d’intégrer les top 16 de la compétition et conserver notre 17e place mondiale », a-t-elle ajouté.
De son côté, l’entraîneur de la sélection algérienne le Roumain Mugur Codreanu a estimé que ses athlètes n’ont pas à rougir de leur prestation face aux meilleures escrimeuses du monde qui cherchent à grappiller des points pour la qualification aux Jeux Olympiques 2016.
« La Coupe du monde c’est la crème de l’escrime mondial en plus les athlètes sont plus motivés vu que c’est une année olympique. Je pense que nous connaissons notre niveau. Il faut travailler plus avec les jeunes talents pour améliorer notre rendement et aspirer à jouer les premiers rôles lors des prochaines éditions », a déclaré Codeanu.
A l’issue de la phase éliminatoire, 64 tireuses (16 têtes de série plus 48 qualifiées) ont décroché leur ticket pour disputer le tableau final qui se déroulera samedi.
La 3e et dernière journée de cette compétition, prévue dimanche, sera consacrée aux épreuves par équipes
La 29e étape de la Coupe du monde de fleuret (seniors/dames) qui se déroule jusqu’au 7 février à l’Hôtel Hilton d’Alger, enregistre la participation de 128 athlètes représentant 32 pays, qui sont en course pour récolter des points en vue d’une qualification aux Jeux olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro.
Une foule nombreuse s’est déplacée, vendredi, à Ath Ahmed dans la wilaya de Tizi Ouzou pour la commémoration du 40e jour du décès de Hocine Ait-Ahmed.
Des membres de sa famille, des responsables, des cadres, de simples militants de son parti et des citoyens ont tenu à marquer l’événement en venant se recueillir sur la tombe du leader historique.
Le Front des Forces Socialistes (FFS) a tracé un programme dans le cadre de la commémoration de ce 40ème jour.
Dés hier, des cérémonies et rencontres ont été organisées au niveau des fédérations du parti à travers le territoire national.
Ce vendredi, à partir de 12H, une « wâada » est prévue à Ath Ahmed et elle sera suivie d’une veillée religieuse dans la soirée.
Pour demain samedi, le FFS a prévu une rencontre commémorative au Palais de la culture « Moufdi Zakaria », à Alger, sous le thème « un parcours, une pensée, un projet : Hocine AIT AHMED, l’éthique au cœur de la politique ».
Les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) en opération de ratissage dans les monts de Kaf Lehssane dans la wilaya de Bouira ont découvert des caches terroristes, a annonce, vendredi, le Ministère de la Défense Nationale (MDN) dans un communiqué.
Le MDN écrit dans ce même communiqué que « dans le cadre de la lutte antiterroriste et en continuité de l’opération de fouille et de ratissage menée par les forces de l’ANP dans la zone de /1ère RM, un détachement a découvert et détruit, le 04 février 2016, cinq (05) casemates aménagées qui servaient de refuges pour les terroristes ».
Toujours selon la même source, dans la 6ème Région Miliaire, un détachement relevant du secteur opérationnel de Tamanrasset a découvert une cache contenant un fusil mitrailleur de type (FMPK) et une quantité de munitions.
Peu après 9h30 du matin (heure de New York), une grue de chantier s’est effondrée dans le quartier de Tribeca situé dans le coeur de Manhattan, aux Etats-Unis.
Plusieurs témoins présents sur place partagent sur les réseaux sociaux les photos impressionnantes de la structure métallique couchée sur le sol.
Lors de sa chute, la grue a écrasé des dizaines de véhicules garés sur le côté de la chaussée. Les causes de cet accident ne sont pas encore connues.
Selon plusieurs médias locaux, un premier bilan fait état de 1 mort et de plusieurs blessés. Les équipes de secours sont sur place. Plus d’informations dans quelques instants.
ÉNERGIES RENOUVELABLES – C’est un cap majeur que vient de franchir la centrale solaire Noor I. Le complexe a été officiellement inauguré aujourd’hui par le roi Mohammed VI à Ouarzazate, devant un parterre de personnalités politiques marocaines et étrangères, selon un journaliste du HuffPost Maroc présent sur place.
C’est donc une première phase qui s’achève, illustrant la détermination du pays à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à utiliser davantage les énergies renouvelables.
Gérée par l’Agence marocaine d’énergie solaire (MASEN), la centrale qui s’étend sur plus de 450 hectares devrait générer autour de 160 mégawatts. Le complexe est composé de 500 plaques réfléchissantes incurvées sur 800 rangées.
« La construction de la centrale Noor I s’est faite dans un délai de 30 mois et a mobilisé plus de 2.000 employés, dont 85% de Marocains », a indiqué Mustapha Bakkoury, président du directoire de MASEN.
En tout, quatre centrales – trois thermo-solaires et une photovoltaïque – sont prévues dans le complexe de Ouarzazate, le plus grand au monde, pour une capacité de plus de 500 MW au total sur 2.500 hectares et une production de 1.150 GWh/an. Le complexe vise à fournir de l’énergie à 1,1 million de Marocains d’ici 2018.
A terme, d’autres parcs solaires devraient voir le jour dans le royaume, à quelques centaines de kilomètres de Ouarzazate, notamment sur les sites de Midelt et Tata, pour une production totale de 2.000 MW dans cinq ans.
Ce complexe vise à réduire la dépendance du pays au pétrole de 2,5 millions de tonnes et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 760.000 tonnes par an.
« Grâce à cette étape importante vers un avenir alimenté par les énergies propres, le Maroc ouvre la voie à une croissance plus verte et développe une technologie de pointe », a déclaré Marie Francoise Marie-Nelly, directrice pour la région Maghreb de la Banque mondiale.
« Les retours sur investissements seront importants pour le pays et ses habitants en renforçant la sécurité énergétique, en créant un environnement plus propre et en encourageant de nouvelles industries et la création d’emplois. »
L’inauguration de cette première centrale intervient quelques mois avant l’organisation de la prochaine conférence sur le climat à Marrakech, la COP22, en novembre prochain.
L’islamologue suisse aspire à être binational pour contrecarrer les propos « nauséabonds » du discours sur la déchéance de nationalité.
L’islamologue suisse Tariq Ramadan a déclaré vendredi qu’il entreprendrait rapidement les démarches pour obtenir la nationalité française et devenir ainsi franco-suisse afin de contrecarrer, dit-il, les propos « nauséabonds » sur la déchéance de nationalité pour les seuls binationaux condamnés pour terrorisme. « J’aspire à être binational, franco-suisse, avec un vrai discours, pour sortir des discours d’enfermement, de peur » sur la déchéance de nationalité, a-t-il déclaré, confirmant un message qu’il avait posté jeudi soir sur sa page Facebook.
« Après des années de réflexion, j’ai pris la décision de prendre la nationalité française », car « il est bon de donner un exemple concret et positif d’adhésion aux valeurs de la République », a écrit ce professeur d’études islamiques contemporaines à l’université d’Oxford. « C’est donc officiel, je vais déposer ma demande et mon dossier ces prochains jours », a-t-il annoncé.
Sa décision est une « réponse sensée, raisonnable »Marié à une Française convertie, avec qui il a eu quatre enfants « français », depuis « bien plus longtemps » que les quatre ans d’union requis par la loi pour prétendre à la naturalisation par mariage, Tariq Ramadan a une « activité permanente en France », un pays qu’il a « visité de partout » et un bureau à Paris. Autant de critères qui lui auraient permis de devenir français bien avant, ce qu’il avait refusé pour « ne pas envoyer un faux message », celui d’« avoir une sorte de représentation ».
Sa décision aujourd’hui est une « réponse sensée, raisonnable », une « démarche plutôt noble » face aux « propos nauséabonds » inclus dans le « discours sur la déchéance », a-t-il argumenté. Tariq Ramadan, qui jouit d’un prestige certain parmi les étudiants musulmans européens qui se pressent à ses conférences, est accusé par ses détracteurs de se présenter comme un réformiste en français et de verser dans la radicalité en arabe.
« La surdité qui accompagne mon propos en France est à l’image de ce qu’on voit aujourd’hui », s’est-il défendu, critiquant le « communautarisme de salon » de certains « cercles politiques ou intellectuels », qui « voient le nous comme un cercle très restreint » et « parlent des banlieues comme si elles ne faisaient pas partie de la France ».
Devant un parterre de 2.000 personnes, la diva a clamé son amour pour son époux défunt.
Céline Dion est revenue sur la scène du Colosseum du Caesars Palace, à Las Vegas, mais cette fois, elle n’a pas chanté. L’événement, qui a eu lieu mercredi soir, s’appelait « Celebration of Life » et rendait hommage à l’époux de la diva décédé d’un cancer de la gorge le 14 janvier dernier. Une nouvelle – la dernière ? – cérémonie devant un parterre de 2.000 personnes, mais que les fans ont pu suivre en direct sur internet, via le lien que Céline Dion leur avait donné sur son compte Twitter. Lien qui, d’ailleurs, permet encore de revoir cette soirée.
Si vous n’avez pas pu vous joindre à la « Célébration de la vie » de René Angélil, revoyez-la ici https://t.co/JQPU7CWq46 -ÉC
— Celine Dion (@celinedion) 4 Février 2016
Un adieu orchestré comme un show, symboles à l’appui, comme cette main, sculptée dans l’or, qui trônait au milieu de la scène. Souvenir du rituel du couple qui se donnait systématiquement la main avant que Céline commence son spectacle.
Les éloges, des partenaires de showbiz et/ou amis de l’imprésario ont plu. Mais aussi sous forme de musique, avec « The Color of my Love » (hymne du mariage Angélil-Dion en 1994), interprété au piano par David Foster ou encore avec un quatuor à cordes qui a joué notamment « Because you love me ».
L’amour, on l’a compris, était au coeur du discours de Céline Dion qui a dit être encore imprégnée de l’affection de son mari défunt :
Je ressens son amour dans cette salle, je sens sa force, sa chaleur humaine se refléter en chacun de vous René m’a toujours entouré des meilleures personnes qui croyaient en nous… »
Vêtue d’une robe noire, Céline Dion a aussi voulu souligner, entre émotion et pointe d’humour, un trait de caractère particulier de son mentor :
René ne détestait jamais personne ou n’avait pas d’opinions négatives vis-à-vis des autres. Est-ce possible que quelqu’un aime tout le monde ? Je ne le pense pas. Mais il ne m’a jamais dit ce qu’il n’aimait pas, ou parlé des personnes qu’il n’aimait pas […]. Et il ne me permettait pas d’émettre des opinions négatives, il pouvait même me donner des coups de pied sous la table […]. J’ai tout appris de lui. »
Après avoir ajouté « il m’a toujours protégée », elle conclura : « René, je t’aime tellement. Merci. » Un discours ponctué d’anecdotes qui ont arraché quelques rires au public qui a aussi remarqué la présence de René-Charles, fils du couple, mais aussi d’Anne-Marie et de Jean-Pierre, deux autres enfants de René Angélil.
Quant à Céline Dion, elle reviendra sur cette scène. Ce sera le 23 février. Et cette fois, elle chantera… jusqu’en 2019. The show must go on.
Un Algérien figure parmi les quatre terroristes neutralisés, mardi dernier, par les forces de sécurité tunisiennes au cours d’une opération dans la région de Matmata relevant du gouvernorat de Gabès (406 km au Sud Est de Tunis).
Selon des sources sécuritaires tunisiennes citées par la presse locale, contrairement à ses trois acolytes qui ont été abattus lui a été blessé puis capturé vivant. Il aurait même fourni aux éléments des unités de la Garde nationale tunisienne de précieux renseignements sur ses acolytes en activité dans cette zone.
L’ambassade de France à Alger a indiqué, vendredi, dans un communiqué que Mme Anne Hidalgo, Maire de Paris, effectuera une visite à Alger les 7 et 8 février 2016 à l’invitation d’Abdelkader Zoukh, Wali d’Alger.
Durant son séjour à Alger, Mme Anne Hidalgo sera reçue par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Nourredine Bedoui, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Mme Hidalgo sera accompagnée à Alger de Patrick Klugman, son adjoint en charge des relations internationales et de la Francophonie.
L’échange entre Paris et Alger entre dans le cadre du pacte d’amitié signé en 2003 et depuis des projets de coopération entre les deux villes ont été engagés notamment à travers la mobilisation de l’expertise des services municipaux de la Ville de Paris pour la réhabilitation du Jardin d’Essai du Hamma. Paris a également accompagné la création de l’Ecole de la Propreté à Alger, inaugurée en 2007.
La visite de Mme Hidalgo sera mise à profit pour étudier les moyens d’intensifier encore la coopération entre les deux capitales, notamment en matière de réhabilitation urbaine – dans le cadre de la mise en œuvre du plan Alger 2030 – mais aussi dans les domaines de la culture, du tourisme et de l’innovation.
Le nouveau barrage de Souk Tlata (Tizi Ouzou), dont les travaux de réalisation sont en cours, a connu 27 mois d’arrêt de son chantier en l’espace de moins de trois ans en raison des oppositions des propriétaires terriens, a-t-on appris jeudi auprès de la direction locale des ressources en eau (DRE).
Cette perturbation dans la réalisation du nouveau barrage, situé sur l’oued Bouguedoura à 8 km au sud de la ville de Drâa Ben Khedda, a considérablement retardé la concrétisation de ce projet destiné à l’alimentation en eau potable de la partie sud-ouest de la wilaya, souligne un rapport de situation de la DRE.
« Depuis le 15 mai 2012, date de notification de l’ordre de service de commencer les travaux au groupement d’entreprises turque NUROL-OZALTIN, auquel a été confié la réalisation du barrage de Souk Tlata, le chantier a connu 32 arrêts des travaux d’une durée totale de 27 mois », précise le même document.
Ces arrêts sont liés à la « persistance des expropriés à exiger à chaque fois la révision du montant des indemnisations », note le rapport, précisant qu’une fois ce problème pris en charge, « c’était, alors, au tour des célibataires d’exiger d’être relogés ».
Ces derniers ont été pris en charge dans le cadre d’un programme d’aide à l’habitat rural et ont également bénéficié d’une aide de 500 000 DA, attribuée aux bénéficiaires par l’Assemblée populaire de wilaya (APW), rappelle-t-on.
« Le montant global de l’indemnisation des expropriés a atteint un montant de 5 milliards DA. A cette enveloppe s’ajoutent un montant de 3 milliards DA mobilisés pour la construction de 271 logements au profit des expropriés, ce qui donne une enveloppe qui dépasse le coût de construction du barrage de Souk Tlata dont le montant du marché est de 5,8 milliards de DA », déplore le directeur local de l’hydraulique.
De son côté le wali Brahim Merad a révélé, fin novembre dernier, à l’occasion de l’une de ses visites de travail dans les daïras de la wilaya qu’une « enveloppe de 10 millions DA était versé au groupement d’entreprise turque pour chaque journée d’arrêt de travaux ».
Le chef de l’exécutif avait déclaré à propos des oppositions qui retardent et bloquent le lancement des projets, qu’elles « ne seront plus tolérées » n’écartant pas un recours à la justice et à la force publique pour l’installation des chantiers, en cas d’échec d’un règlement à l’amiable.
M. Merad a fait savoir que le groupement chargé de la réalisation de ce projet, pour un délai contractuel de 40 mois, a été officiellement invité à reprendre les travaux le 13 décembre dernier.
Le barrage de Souk Tlata, d’un volume annuel régularisé de 98 millions de m3, est destiné à renforcer l’alimentation en eau potable et industrielle du couloir Tizi-Ouzou/Boumerdes. il permettra à son achèvement d’alimenter 188 villages pour une population estimée à 240.000 habitants répartis sur les communes de Tirmitine, Sidi Naamane,
Tadmaït, Maatkas, Mkira, Ait Yahia Moussa et le pôle d’excellence de Oued Fali (commune de Tizi-Ouzou).
Les prix du pétrole cherchaient une direction vendredi en cours d’échanges européens, dans un marché particulièrement volatil.
Vers 11H05 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 34,42 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 4 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mars gagnait 8 cents à 31,80 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui étaient parvenus la semaine dernière à nettement rebondir après avoir signé de nouveaux plus bas depuis 2003, ont évolué en dents de scie cette semaine.
S’ils sont d’abord repartis à la baisse en début de semaine, alors que la perspective d’une réunion extraordinaire entre pays producteurs semblait s’éloigner, les prix sont ensuite parvenus à se reprendre à la faveur notamment de l’affaiblissement du dollar, et tentaient depuis de se stabiliser.
« La volatilité a été élevée depuis le début de l’année mais elle s’est accentuée cette semaine à la faveur de la baisse du dollar et de pourparlers éventuels entre les pays exportateurs de pétrole. (Jeudi) encore, l’Iran a semblé disposé à participer à de telles discussions », relevait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
Les cours du brut ont en effet bénéficié depuis mercredi de la dépréciation du dollar – qui a atteint jeudi un nouveau plus bas depuis fin octobre -, ce qui a relégué au second plan la forte hausse hebdomadaire des stocks américains de brut rapportée par le département américain de l’Energie (DoE).
« La faiblesse du dollar a retiré une partie de la pression à la baisse s’exerçant sur les prix », notait un analyste chez FXTM, puisque les achats d’or noir, libellés en billets verts, sont rendus moins onéreux pour les acheteurs munis d’autres devises.
ALGER – Le Directeur général de la sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel a appelé, dimanche à Alger, à garantir une meilleure protection du citoyen et des biens publics, soulignant la nécessité de faire des lois de la République une « référence essentielle » dans l’action de la police administrative, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Dans une allocution d’ouverture d’un séminaire national sur le rôle de la police administrative dans la protection du citoyen et des biens publics, le général major Abdelghani Hamel a appelé les participants à « déployer tous leurs efforts en vue d’assurer la protection du citoyen et des biens publics et à faire des lois de la République « une référence essentielle » dans l’action de la police administrative tout en tenant compte de la dimension humaine dans l’exécution de la loi.
Il a souligné à ce propos l’importance de « former les agents de la police administrative en dotant celle-ci d’applications intelligentes et des nouvelles technologies en uniformisant les méthodes de travail en coordination avec les différents secteurs ».
La rencontre à laquelle ont assisté les chefs de sûreté des wilayas du centre et des représentants des services de la police administrative des 48 sûretés de wilaya traitera des moyens modernes visant à promouvoir l’action de la police administrative à la lumière des mutations réglementaires au double plan national et international, a précisé le communiqué.
L’action de la police administrative englobe toutes les interventions et les activités de l’administration de la sûreté nationale qui visent, à travers des mesures réglementaires et individuelles et la préservation de l’ordre public.
L’importance du séminaire réside également dans « la recherche de moyens idoines » en fonction des amendements apportés à de nombreux textes juridiques et réglementations en vue d’améliorer le service public qui constitue un « défi permanent » pour la sûreté nationale.
Les travaux de cette rencontre qui se déroulent à l’école de police de Dar El Beida (Alger) s’étaleront sur quatre jours, selon la même source.
Un « important » réseau de trafiquants de véhicules volés écumant Jijel et des wilayas limitrophes vient d’être démantelé à Jijel, a-t-on appris samedi auprès de la sûreté de wilaya.
Trois membres présumés de ce réseau ont été interpellés au terme d’une enquête menée par la brigade de recherches et d’investigations relevant de la Sûreté nationale. Présentés devant la justice, ils ont été placés sous mandat de dépôt. Les malfaiteurs (34, 56 et 63 ans) sont poursuivis pour faux et usage de faux, falsification de documents administratifs (cartes grises, certificats de résidence, permis de conduire… ) et de revente de véhicules appartenant à une agence de location de voitures basée à Alger.
Au cours de l’opération, les éléments de la BRI ont récupéré quatre voitures et saisi divers matériels, des documents falsifiés, des cachets humides et des cartes SIM ayant servi à ce trafic, a-t-on précisé de même source.
ALGER – Un dispositif de soutien aux cultures fourragères a été mis en place pour améliorer les performances des élevages afin de parvenir à l’augmentation de la production laitière et à la réduction de l’importation de la poudre de lait, ont indiqué dimanche des responsables du secteur.
Le grand déficit en alimentation des élevages, principale contrainte de la filière lait, a poussé les pouvoirs publics à réorienter leur soutien aux cultures fourragères, a expliqué Mme Sabah Yousri, la représentante de la direction de la régulation et du développement de la production agricole auprès du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.
Mme Yousri s’exprimait lors d’un atelier national sur le développement des cultures fourragères dans le cadre du programme de la filière lait, qui a regroupé des techniciens et spécialistes des cultures céréalières et fourragère ainsi que des producteurs, afin de discuter de ce dispositif.
« Ce soutien concerne l’utilisation et l’acquisition des semences fourragères, la production de l’ensilage et les fourrages enrubannés », a-t-elle précisé.
Pour les semences fourragères (semences à petits et grands grains, celles des légumineuses fourragères, graminées fourragers…), le seuil de soutien peut atteindre jusqu’à 50% de leur prix de référence.
La production de l’ensilage est soutenu à hauteur de 1.000 DA/m3 et le fourrage enrubanné à 30% du prix de référence.
« Tout exploitant agricole intégrant les cultures fourragères dans le système de production ouvre droit à ces subventions », a-t-elle indiqué soulignant que les conditions d’éligibilité à ce soutien sur le Fonds national de développement agricole (FNDA) et les modalités de paiement de ces subventions ont été fixées par une décision ministérielle signée récemment.
Le projet de relance de la filière lait dont l’objectif est de réduire le recours aux importations de la poudre de lait dans les trois prochaines années, « exige la mobilisation des ressources disponibles (terres, eau et semences) », a indiqué à l’APS un conseiller du ministre de l’Agriculture, Chérif Omari, en marge de cette rencontre.
L’accompagnement des pouvoirs publics à cette filière est en cours de mise en oeuvre, selon lui.
Un déficit des fourrages de 60%
Les spécialistes de la filière lait estiment le déficit en fourrage à 60% par rapport à l’élevage qui est de l’ordre d’un (1) million de vaches laitières dont 300.000 seulement sont élevées dans des conditions performantes.
« Ce n’est pas suffisant si nous voulons nous inscrire dans une ambition de réduction des importations », note M. Omari.
Pour remédier à cette situation, les spécialistes recommandent de développer le potentiel existant et d’adopter un nouveau système d’élevage plus performant intégrant la méthode intensive.
C’est dans cette optique que s’inscrit la démarche du ministère concernant l’élargissement du soutien aux cultures fourragères pour encourager les agriculteurs dans le cadre de la résorption de la jachère.
Pour ce faire, les pouvoirs publics ont impliqué, pour la première fois, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) dans la production du fourrage vert.
« Notre mission est de mobiliser les semences fourragères. Un grand programme d’importation de semences fourragères (luzerne, pois fourrager, la fèverole, le triticale…) a été arrêté », a indiqué à l’APS le directeur général de cet office, Mohamed Belabdi.
L’OAIC est aussi chargé de faire la rotation céréales-légumineuses fourragère afin de réduire la superficie laissée en jachère chaque année, soit environ 3 millions d’hectares.
Selon les chiffres avancés par l’Institut des grandes cultures lors de cet atelier, l’objectif étant de résorber 500.000 ha de jachère d’ici à 2019 dont 375.000 ha par les fourrages.
Mais les techniciens ont relevé, lors de cette rencontre, plusieurs contraintes au développement des cultures fourragères.
Ils ont ainsi cité une production de semences pratiquement absente (les besoins étant couverts par l’importation), un système de vulgarisation défaillant, l’utilisation d’un matériel végétal de faible performance, une carence en techniques d’ensilage et un soutien non encourageant.
A rappeler que la production laitière nationale est estimée à 3,54 milliards de litres dont 2,5 milliards litres de lait de vache, alors que les besoins sont de 5,5 milliards litres en équivalent lait.
Quant à la facture des importations du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, elle s’est établie à 1,04 milliard de dollars en 2015.
L’affichage de la liste des bénéficiaires de 80 logements sociaux à Khabouzia a engendré une réaction qui a semé le trouble dans cette paisible localité au nord d’Aïn Bessem. Les nombreux mécontents dont les noms ne figuraient pas sur cette liste ont dès la matinée d’hier occupé le siège de la daïra pour exprimer leur refus et contester la liste des heureux élus. C’est en des termes virulents et accusateurs que les manifestants ont accueilli les correspondants de la presse. «Les autorités nous ont trahis! Où sont les promesses d’impartialité? Où est la justice sociale?», ont scandé les manifestants. «Dans cette liste figurent des noms de bénéficiaires auparavant», ajoutera un participant à la manifestation. Les mécontents en plus de rejeter cette liste ont exigé une commission d’enquête. Suite à l’intervention des éléments de la sécurité pour ouvrir l’accès au siège de la daïra, des échanges virulents ont été enregistrés et un jeune a été arrêté par les forces de police. Au chef-lieu de wilaya, ce sont les étudiants du département des langue et culture amazighes qui sont montés au créneau pour revendiquer leurs primes de stage. Les concernés ont boycotté les examens et exigent la régularisation de leur situation qui n’a que trop duré, selon un participant. «Depuis le mois de novembre dernier nous attendons ce dû surtout que l’ensemble des étudiants des autres départements ont reçu leurs primes et bourses», ajoutera notre interlocuteur.
RAN – La lutte contre les infections associées aux soins (IAS) est un vaste chantier, a affirmé, samedi soir à Oran, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
« La lutte contre ces infections est un vaste chantier qui interpelle tous les acteurs de la santé », a déclaré le ministre à la clôture de la première conférence internationale d’infectiologie d’Oran, organisée par le Centre Hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran.
« C’est dans le cadre de cette approche globale que le programme national d’hygiène hospitalière, dont l’acte fondateur s’était déroulé à Oran en 2014, a été mis en place et trace les lignes directrices devant guider le travail des comités locaux de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) au niveau de tous les établissements hospitaliers du pays », a encore souligné M. Boudiaf.
« Ce programme n’apporte pas de solution miracle. Il trace le cadre méthodologique et constitue une sorte de guide pour les personnels en charge de l’hygiène hospitalière », a-t-il ajouté.
Afin de lutter contre ces infections liées aux soins, le ministre a rappelé que le personnel doit commencer par se protéger en respectant les normes et en se faisant vacciner contre les maladies évitables comme l’hépatite B.
Le sang utilisé doit être sécurisé. Les sites opératoires doivent être surveillés de manière permanente et les équipements et autres consommables doivent obéir à un protocole strict pour s’assurer de leur parfaite stérilisation, en plus de l’utilisation rationnelle des antibiotiques, a encore recommandé le ministre insistant sur la mise en place, part les praticiens, de réseaux permanents pour rester en contact et développer des approches intégrées.
S’exprimant à la presse en marge de cette rencontre, M. Boudiaf a annoncé que la nouvelle loi sur la santé sera présentée au mois de mars prochain devant le Conseil des ministres, puis l’Assemblée populaire nationale (APN).
Cette loi apporte beaucoup de bonnes choses à même d’améliorer qualitativement le secteur, à l’instar de la création des secteurs sanitaires, l’intégration du secteur privé et renforcement de l’industrie pharmaceutique, entre autres, a assuré le ministre qualifiant ce nouveau texte de « consensuel », qui profitera largement à tous les praticiens de la santé.
Au sujet du Registre national du cancer, M. Boudiaf a estimé « qu’il a enregistré d’excellents résultats permettant de régler le problème de chimiothérapie et de radiothérapie à l’échelle nationale et de savoir le nombre exact de personnes atteintes de cancer chaque année, en plus d’avoir une évaluation exacte de la facture de prise en charge du malade.
La première conférence internationale d’infectiologie d’Oran, qui s’inscrit dans le cadre de l’application de la stratégie élaborée par la tutelle en vue d’améliorer la prise en charge des patients, a regroupé, deux jours durant, près de 200 spécialistes de différents établissements sanitaires nationaux en plus de spécialistes français, marocains et tunisiens.
Plusieurs interventions ont été programmées lors de cette rencontre abordant, entre autres, les infections nosocomiales en réanimation, les infections urinaires associées, les bactéries multi-résistantes et hautement résistantes, les risques de maladies nosocomiales, les incidences et les facteurs de risques et les facteurs de transmission.
Un enfant de 11 ans a été tué et neuf membres de sa famille blessés lorsqu’une roquette tirée depuis le Yémen s’est abattue sur leur maison de la province frontalière de Najran, dans le sud de l’Arabie saoudite, a annoncé la Défense civile.
Le bombardement s’est produit dimanche en fin d’après-midi et l’enfant a été tué sur le coup, tandis que le reste de sa famille a été hospitalisé, a précisé un porte-parole, le lieutenant-colonel Ali ben Omair Al-Shahrani, cité par l’agence officielle SPA.
Plus de 90 civils et soldats ont péri en Arabie saoudite dans des bombardements et escarmouches à la frontière du Yémen depuis le début en mars 2015 d’une opération arabe sous commandement saoudien contre des rebelles chiites yéménites accusés de liens avec l’Iran.
La coalition commandée par Riyad soutient des forces progouvernementales yéménites qui cherchent depuis 10 mois à reprendre le contrôle du pays, notamment de la capitale Sanaa.
Le conflit a fait au total quelque 6.000 morts, dont environ la moitié de civils, selon des estimations des Nations unies.(Afp)
L’aéroport de Dubaï a confirmé lundi sa position de numéro un mondial en terme de passagers internationaux, ravie en 2014 à l’aéroport londonien de Heathrow.
Plus de 78 millions de passagers internationaux sont passés par Dubaï en 2015, soit 10,7% de plus qu’en 2014, selon un communiqué de cet aéroport. Quelque 100 compagnies aériennes desservent à partir de Dubaï plus de 240 destinations à travers le monde.
Les passagers indiens ayant emprunté l’aéroport international de Dubaï sont arrivés en tête (près de 10,4 millions, +17% par rapport à 2014), suivis par les Britanniques (près de 5,7 millions, +6%) et les Saoudiens (près de 5,5 millions, +12%).
Début 2015, l’aéroport de Dubaï avait annoncé avoir surclassé l’aéroport londonien de Heathrow pour devenir le numéro un mondial en terme de passagers internationaux.
Il avait totalisé plus de 70,4 millions de passagers de vols internationaux en 2014, en progression de 6,1% par rapport à 2013. Pour 2014, Heathrow avait indiqué avoir totalisé 68,1 millions de passagers de vols internationaux. Mais cet aéroport avait été emprunté au total par 73,4 millions de passagers en tenant compte des vols intérieurs.
L’aéroport de Dubaï est la plateforme d’Emirates, la plus grosse compagnie aérienne du Moyen-Orient qui, avec Etihad d’Abou Dhabi et Qatar Airways, monopolise une bonne partie du trafic de passagers entre l’Occident, l’Asie et l’Australie.
Dubaï a un deuxième aéroport, Al-Maktoum International, ouvert en 2013 au trafic passagers et qui pourrait atteindre une capacité de 120 millions de passagers une fois achevé.(Afp)