ALGER- Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdesslam Chelgham, a reçu mardi à Alger le président de l’Instance arabe d’investissement et de développement agricole, Mohamed Ben Abid Al Mazroui, avec lequel il a examiné la possibilité de création d’un mécanisme pour l’octroi de micros-crédits aux agriculteurs, a indiqué un communiqué du ministère.
Lors des entretiens qui ont porté sur la coopération et l’investissement dans le domaine agricole en Algérie, les deux parties ont « examiné la possibilité de création d’un nouveau mécanisme entre l’Instance arabe pour l’investissement et la Caisse nationale de Mutualité agricole, chargé de l’octroi de micros-crédits aux agriculteurs dans le futur proche », a précisé la même source.
M. El Mazroui a proposé la concrétisation en Algérie de projets d’investissement comme la culture de blé et de tournesols.
Le ministre de l’Agriculture qui a exprimé sa satisfaction quant à ces projets, a donné des instructions aux cadres du ministère pour leur application sur le terrain.
M. Chelgham a tenu à souligner que les « perspectives d’investissement dans le domaine agricole sont ouvertes à tous ceux qui désirent investir dans ce segment en Algérie », a conclu le communiqué.
WASHINGTON- Les Etats-Unis doivent réévaluer leur relation avec l’Algérie « pour tirer parti de son rôle constructif dans le maintien de la stabilité et de la paix dans la région de l’Afrique du nord et du Sahel », a estimé Foreign Policy research institute (FPRI).
Dans une contribution intitulée « faire le bilan des options de la politique américaine en Algérie, au Maroc et en Tunisie », publiée cette semaine à Washington, le Think Tank américain a relèvé que les Etats-Unis ont besoin d’une réévaluation approfondie de leurs relations avec chaque pays du Maghreb.
La vision américaine pour la région du Maghreb a été dans le premier temps façonnée par le prisme de la guerre froide qui « met le Maroc et la Tunisie comme des alliés, alors que l’Algérie comme leader des Non alignés est vue avec suspicion », relève Vish Sakthivel l’auteur de la contribution.
« En dépit des intérêts communs, la politique de Washington dans la région du Maghreb souffre d’un manque de connaissances en ce qui concerne le plus grand pays de l’Afrique du Nord », relève le centre de recherche dans cette contribution reprise également par le journal américain en ligne Eurasia Review.
« L’Algérie, pour sa part, est restée un exemple dans la médiation régionale, alors que l’évolution de ses politiques intérieures a reçu peu d’intérêt » de la part de l’establishment américain, constate le FPRI qui préconise « des partenariats ciblés, approfondis et intelligents avec l’Algérie » pour « tirer parti de son rôle constructif » dans le maintien de la paix dans la région.
A cet égard, FPRI a rappelé que l’histoire des relations entre les deux pays a pourtant été « marquée par des points forts », qui pouvaient renforcer ces partenariats, en rappelant dans ce cadre le soutien du président John F. Kennedy à l’indépendance de l’Algérie et le rôle joué par Alger dans la libération des otages américains en Iran en 1981.
Le Think Tank américain a fait remarquer qu’en Afrique, les deux pays partagent également beaucoup d’objectifs diplomatiques communs: L’Algérie a contribué à la médiation entre l’Ethiopie et l’Erythrée et à la conclusion de l’accord de paix et de réconciliation au Mali. Elle joue également un rôle important au sein de l’Union Africaine, une organisation que les Etats-Unis ont préféré s’en remettre pour le règlement des conflits dans le continent.
Les relations entre les deux pays ont gagné ensuite en importance après la montée des groupes terroristes comme al Qaida au Maghreb Islamique dans la région, incitant les deux pays à renforcer leur coopération sécuritaire. « L’Algérie est devenue de plus en plus importante en termes géostratégique et économique pour les intérêts américains dans la région », constate Foreign Policy.
Pour autant, ces relations ont été loin de leur équilibre en raison de la contradiction qui caractérise certains principes de leurs politiques étrangères, souligne le centre de recherches américain.
Selon Foreign Policy, l’Algérie « n’a jamais lâché du lest sur les principes fondamentaux de sa politique étrangère notamment sur les questions liées à sa souveraineté nationale et économique. Elle a toujours gardé un oeil sur les intérêts hégémoniques américains dans la région et refusé toute présence militaire étrangère sur ses territoires ».
« Contrairement au Maroc et à la Tunisie, les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis ont été loin de leur équilibre. Certains principes fondamentaux sous tendant la politique étrangère algérienne sont souvent en contradiction avec ceux des Etats-Unis », constate-t-il.
La position de la politique étrangère algérienne basée sur le patriotisme économique, le non alignement, la souveraineté nationale, la non ingérence et le soutien aux luttes de libération des pays du sud a été forgée durant sa longue lutte de libération contre l’occupation française, explique FPRI.
« Comprendre les sociétés et les cultures politiques des pays avec lesquels nous travaillons est crucial pour la formulation d’une politique étrangère éclairée (à) la politique étrangère des Etats-Unis ne peut pas se permettre le manque de connaissances en ce qui concerne le paysage politique algérien », précise-t-il.
S’appuyant sur le constat établi sur l’Algérie par l’ancien chef d’Africom, le général David Rodriguez, FPRI recommande de tirer profit du leadership de l’Algérie dans la région d’autant plus que Washington partage avec le gouvernement algérien les mêmes préoccupations sur la situation au Sahel.
» (…) Je considère l’Algérie comme un leader régional, capable de coordonner les efforts des pays du Sahel pour contrer les menaces transnationales à la sécurité », souligne le Think Tank américain en reprenant les propos du général Rodriguez à cet égard.
ALGER- Le Comité olympique et sportif algérien (COA) a appelé mardi à Alger les acteurs du mouvement sportif national à la « sagesse, l’unité et la sérénité » durant cette période qui précède des manifestations sportives importantes qui seront organisées par l’Algérie.
« Considérant les défis et les échéances sportives importantes qui seront abritées par l’Algérie notamment les Jeux Africains de la jeunesse (JAJ-2018) et les Jeux méditerranéens d’Oran 2021, les représentants du mouvement sportif national ont confirmé l’appel à la sagesse, l’unité et la sérénité qui nous permettent d’aller de l’avant », a indiqué le COA à l’issue de la réunion de son bureau exécutif , consacrée à la présentation des bilans technique et financier de la participation algérienne aux JO-2016 à Rio de Janeiro.
Au cours de la même réunion, élargie aux présidents de fédérations sportives, l’ensemble des présents, ont tenu à exprimer « leur satisfaction pour les moyens mis à leur disposition par le COA et les pouvoirs publics au cours des différentes étapes de la préparation aux 31es Olympiades », ajouté le communiqué du COA transmis à l’APS.
Le double médaillé d’argent, sur 800m et 1500m à Rio, Taoufik Makhloufi, avait dénoncé « un manquement des responsables envers les athlètes » et qui selon lui était « la principale cause » de l’échec.
L’instance olympique a rejeté en bloc ces accusations estimant avoir offert les meilleurs conditions aux athlètes.
Selon le premier responsable du COA, son instance à financé pas moins de 107 stages de préparation, dont la plupart à l’étranger, pour une valeur de 11 milliards et 250 millions de centimes, en plus de la somme de 10,5 milliards de centimes destinée à différentes fédérations sportives afin qu’elles puissent poursuivre leur plan d’action dans les temps.
Les fédération et le COA ont également exprimé lors cette réunion, « leurs sincères remerciements et leur gratitude au gouvernement pour l’intérêt et le soutien apporté au mouvement sportif national et au Comité olympique », précise la même source.
Enfin, le COA a félicité « les fédérations qualifiées pour les JO-2016, les athlètes ainsi que leurs staffs pour les efforts déployés et les performances réalisées ».
L’Algérie a décroché la 62e place au classement général sur plus de 200 pays participants aux Olympiades brésiliennes, grâce aux deux médailles d’argent, décrochées par le coureur Taoufik Makhloufi sur 800m et 1500m.
ALGER- La ministre de la poste et des technologies de l’information et de la communication, Imène Houda Feraoun a fait savoir mardi à Alger que le projet de loi relatif au e-commerce sera soumis au gouvernement avant la fin de l’année.
Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d’oblitération de deux timbres poste consacrés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique a indiqué que le projet de loi en question qui régira les opérations de commerce par internet ou le e-commerce sera soumis au gouvernement avant la fin de l’année.
La première mouture de ce texte a été présentée à tous les secteurs concernés par le e-commerce à l’effet de son enrichissement, a-t-elle précisé ajoutant que le projet de loi qui encadrera la relation entre le commerçant et le client dans le monde virtuel se propose de protéger les deux parties à travers des dispositions de loi.
A une question relative à la disponibilité de liquidité au niveau des bureaux postes, notamment à l’approche de l’Aïd el Adha, la première responsable du secteur a répondu qu’aucun déficit de liquidité n’ a été enregistré depuis le début de l’année au niveau de 3700 bureaux de poste à travers le territoire national grâce aux opérations d’entretiens effectuées par Algérie-poste.
Les cas enregistrés dans certains centres sont dus à un retard dans l’acheminement des fonds vers les régions éloignées, a-t-elle soutenu.
Pour ce qui est du lancement de la 4G, la ministre a rappelé que les décrets exécutifs relatifs aux cahiers de charges adressés aux opérateurs de téléphonie mobile de la 3G ont été signés par le Premier ministre. L’autorité de régulation des postes et télécommunications les transmettra dans les deux semaines à venir aux opérateurs qui auront par la latitude de commercialiser cette technique à la date qu’ils arrêteront, a-t-elle dit.
Concernant la nouvelle génération de téléphonie fixe au profit des foyers et des entreprises, la ministre a imputé le retard accusé dans son lancement à des entraves administratives. Des concertations ont cours avec plusieurs fournisseurs d’équipements et l’accord sera signé avant la fin de l’année, a-t-elle assuré.
Mme Feraoun a tenu a cette occasion à mettre l’accent sur la nécessité d’une bonne prise en charge de la ressource humaine qui constitue la seule véritable richesse de l’Algérie a même d’opérer un saut qualitatif au plan économique et technologique et faire face aux défis de l’heure.
SIDI BEL-ABBES- Le ministre de la communication, Hamid Grine, a indiqué, mardi à Sidi Bel-Abbès, que l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) s’attelle à accréditer les chaînes de télévision qui s’engagent à respecter les règles déontologiques du métier.
A l’ouverture de la conférence citoyenne sur le thème : « Connaitre les médias, le citoyen a le droit à une information fiable », le ministre a souligné que l’ARAV, dont la composante a été installée récemment, s’attelle à accréditer les chaînes de télévision qui s’engagent à respecter les règles déontologiques du métier. « Les autres chaînes non accréditées seront privées de diffusion », a-t-il ajouté.
M. Grine a rappelé que le journaliste doit également respecter la déontologie de son métier en vérifiant son information en se basant sur une source sûre pour la rapporter d’une manière objective au citoyen qui voit son droit à une information fiable garanti.
Le ministre a rappelé que le journaliste a la liberté d’aborder tous les sujets qu’il désire et que la constitution a consacré la liberté d’expression, pour peu que celle-ci ne porte pas atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays. « Le journaliste doit rapporter l’information loin de toute diffamation, insulte ou atteinte aux personnes », a-t-il dit.
Il a également rappelé que la publicité sera destinée aux médias respectant la déontologie professionnelle.
Concernant le prix du journaliste professionnel décerné par le Président de la République, le ministre a estimé que ce concours, ouvert à tous les professionnels algériens, peut contribuer au développement de la pratique journalistique et créer un esprit d’émulation au sein de la corporation.
Actuellement, 140 dossiers ont été déposés pour prendre au concours dont les délais ont été prolongés jusqu’au 25 du mois en cours.
Dans le cadre de ce cycle de formation citoyenne, la Directrice du quotidien « Ech-Chaab », Mme Amina Debbache, a évoqué les notions de la presse publique, du service public, de la liberté de la presse et d’expression. Elle a également longuement parlé du paysage médiatique national, en présence de près de 400 journalistes et représentants des différentes institutions et du mouvement associatif et citoyen.
Par ailleurs, le ministre a visité la maison de la presse et le centre de presse, sis dans l’enceinte de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, où il a rencontré des journalistes des secteurs public et privé.
Il a aussi animé une rencontre sur les ondes de la radio locale au cours de laquelle il a insisté sur l’importance de la formation continue des journalistes, de l’amélioration de leurs capacités professionnelles et de leur adaptation aux progrès technologiques de l’heure.
BATNA- Le grand chanteur du genre chaoui Sahraoui Ahmed plus connu sous son artistique M’hend Oubelaïd est mort lundi au village de Cheddi dans la commune de Merouana (Batna) à l’âge de 83 ans, apprend-on mardi de la famille de l’artiste.
Né le 14 octobre 1933 à Ouled Fatma dans la commune de Taxlent (Batna), le défunt excellait dans l’interprétation de chansons puisées du patrimoine auressien et liées au vécu quotidien des gens de la région ainsi qu’à la guerre de libération nationale et aux thèmes patriotiques.
Pour l’artiste et chanteur Aïssa Brahimi, M’hend Oubelaïd a grandement contribué par sa musique à la préservation et à la transmission aux nouvelles générations de pans entiers du patrimoine musicale chaoui.
De son côté, le poète et spécialiste en musique chaoui, Mohamed Ounissi, a estimé que Oubelaïd avait une voix de soprano typique des chanteurs du arch des Ouled Soltane et Ouled Fatma.
A ses débuts, il chantait dans les troupes folkloriques de Rahaba avant de créer ensuite sa propre troupe, a ajouté Ounissi qui a considéré qu’avec la mort d’Oubnelaïd, la scène artistique auréssienne perd un de ses doyens dont le legs artistique est de nature à inspirer les jeunes artistes.
Honoré à plusieurs reprises pour sa contribution dans la promotion de la chanson chaoui, M’hend Oubelaïd a été de son vivant un grand interprète et ambassadeur de la chanson des Aurès à l’échelle nationale et internationale, a estimé Farid Benbekhta, chef du bureau des associations à la direction de la culture.
WASHINGTON- La réduction des relations de correspondance bancaire dans le monde Arabe a largement affecté la capacité des banques de la région à fournir certains services et produits bancaires, indique un rapport conjoint du FMI, de la Banque mondiale (BM) et du Fond monétaire Arabe (FMA), publié mardi à Washington.
Le rapport note que l’interruption ou la restriction des relations de correspondance bancaire, dont font face les banques opérant dans le monde Arabe, « affectent de manière significative leur capacité à servir certains segments de clientèle ».
En raison de ces restrictions, ces banques ne sont pas en mesure de fournir certains produits et services bancaires, relève cette enquête menée entre février et Juin 2016.
L’étude vise à évaluer dans quelle mesure les banques opérant dans les pays arabes ont fait l’objet d’interruptions ou de restrictions de leurs relations avec les correspondants bancaires entre 2012 et 2015.
La réduction des relations de correspondance bancaire dans le monde arabe a également affecté les capacités des banques à mener des opérations libellées en devises aussi bien en capital qu’en compte courant, selon cette enquête qui a concerné 216 banques opérant dans 17 pays Arabes.
Les Etats-Unis a été le pays qui a le plus réduit ses relations de correspondance bancaire avec les banques arabes, suivis du Royaume Uni et de l’Allemagne, selon cette enquête.
Les décisions de ces institutions financières étrangères de mettre fin ou de restreindre les relations de correspondance bancaires avec les banques de la région sont souvent motivées par des impératifs de la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, le manque de rentabilité de certains services de correspondance bancaire et la hausse du risque de la dette souveraine.
Le rapport souligne, par ailleurs, la nécessité de poursuivre les efforts de renforcement de cadres réglementaires ainsi que l’établissement et le maintien d’un dialogue ouvert et régulier parmi les régulateurs des différentes juridictions concernées.
Le rapport en question ne fourni pas de données quantitatives détaillées sur les pratiques de correspondants bancaires vis- à-vis des banques opérant dans la région.
Néanmoins, ces résultats apportent une contribution significative au débat en cours sur la nécessité de concevoir des solutions appropriées aux défis engendrés par ce phénomène, précise-t-on de même source.
Le document en question met en évidence certains défis clés ainsi que les questions de politique économique et financière qui devraient être abordées à l’avenir pour atténuer les effets engendrés par les problèmes de réduction des relations de correspondance bancaire dans les pays arabes.
Au cours de cette année scolaire 2016-2017, une classe spéciale intégrée comptant des élèves autistes sera ouverte au niveau de l’une des écoles primaires d’Aïn Defla, selon une source de la direction locale de l’action sociale (DAS). Selo la même source, une équipe de spécialistes s’attelle à étudier de manière exhaustive les 23 dossiers réceptionnés jusqu’à présent par les services de la DAS, relevant que la priorité sera accordée aux enfants dont la déficience mentale est jugée «légère». A noter que 115 élèves handicapés mentaux ont rejoint, dimanche, les bancs du centre psychopédagogique d’Aïn Defla et 59 élèves ont rallié l’école des sourds-muets. Des trousseaux scolaires et des tabliers ont été offerts à ces derniers.
ALGER-Une enveloppe financière de 1 milliard DA a été consacrée par les services de la wilaya d’Alger à la restauration des sites de la Casbah d’Alger menaçant ruine, à l’instar de la maison de la moudjahida Djamila Bouhired, a-t-on appris mardi auprès du directeur des équipements publics de la wilaya d’Alger, Berkoune Mohamed.
Les services de wilaya ont alloué une enveloppe de l’ordre de 1milliard DA pour la réalisation de quatre projets de restauration de la Casbah, notamment les maisons de la moudjahida Djamila Bouhired, Hassan Pacha et du défunt artiste Mahieddine Bechtarzi, ainsi qu’El Djamaa el Barani situé au coeur de la citadelle d’Alger, a déclaré M. Berkoune Mohamed à l’APS.
Il a été procédé à l’installation des bureaux d’études et d’entrepreneuriat qui seront chargés de réaliser les travaux de restauration pour le lancement des travaux axés actuellement sur l’évaluation de l’état des maisons précitées, particulièrement celle de Djamila Bouhired, a poursuivi le même responsable.
L’opération d’évaluation qui concernera également plusieurs maisonnettes adjacentes, et El Djamaa el Barani permettra de définir la qualité des travaux à entreprendre, a indiqué le même responsable, sans mentionner toutefois de délais.
El Djamaa el Barani et 2 maisonnettes adjacentes concernés par l’opération d’aménagement occupe une superficie de 1200 m2, et la maison de Djamila Bouhired et 3 autres maisonettes avoisinantes 2800 m2, alors que la maison de Hassan Pacha occupe à elle seule 3000 m2 de superficie.
La présente opération sera suivie ultérieurement par une vaste opération de restauration inscrite au titre du transfert du dossier de restauration et d’aménagement de la Casbah du ministère de la Culture aux services de la wilaya d’Alger tel qu’annoncé récemment par le ministre de la Culture.
La wilaya supervisera à travers la direction des équipements publics et conformément à la décision de transfert, l’opération de restauration de la Casbah avec une enveloppe financière de 18 milliards de dinars, a indiqué M. Berkoune. L’opération touchera dans une première étape la citadelle d’Alger et le lancement des études de restauration des bâtisses de la basse Casbah, a-t-il ajouté.
Le ministre de la Culture avait annoncé récemment que la wilaya d’Alger se chargera de la gestion du dossier de restauration et de réhabilitation de la Casbah d’Alger qui était auparavant sous la tutelle de son département ministériel.
M. Berkoune a fait savoir que le ministère continuera à assurer le soutien et le suivi technique de cette opération par le biais de l’agence chargée de la réalisation des grands projets culturels, tandis que la wilaya prendra en charge la gestion du dossier du patrimoine matériel, conformément au plan permanent de sauvegarde de la Casbah d’Alger adopté par le gouvernement en 2012″.
Classée patrimoine universel par l’UNISCO, la Casbah est désormais un secteur protégé auquel une enveloppe financière de 90 milliards de dinars a été allouée dont 24 milliards ont été dégagés en 2013.
La campagne moisson-battage a été clôturée à travers le territoire de la wilaya de Mascara. Cette campagne n’a pas donné les faits escomptés, puisqu’elle fut compromise par la sécheresse. En effet, sur les 140.000 ha emblavés, 90.000 ha ont été retenus comme productifs, les 30.000 ha autres furent déclassés à cause de la sécheresse. Le secteur qui a fixé ses prévisions aux environs de 900.000 qx de semences, a réalisé 907.000 qx dont 150.000 qx en blé dur, 326.950 qx de blé tendre, 390.000 qx d’orge et 31.000 qx d’avoine. La collecte de moisson a atteint 370.000 qx stockés au niveau de la C.C.LS de Mascara. Selon les dires de certains fellahs, les magasins de la CCLS ont été fermés tôt or que la production demeure stockée chez les fellahs. Par contre, au niveau de la D.S.A. on avance que la réception se fait toujours à travers l’ensemble des magasins de la CCLS. Reste à confirmer au niveau de la Coopérative des Céréales de Mascara.
Les membres de l’association des parents d’élèves de l’école primaire ‘’Pierre et Marie Curie’’ d’ Ain Témouchent ne savent plus à quel Saint se vouer après avoir et à plusieurs reprises, interpellé les responsables pour s’impliquer rapidement dans la réouverture de la cantine scolaire de l’école fermée après le tremblement de terre qui a touché Ain Témouchent un certain 22 décembre 1999.
Depuis, rien n’a été fait pour soulager la souffrance des 130 chérubins qui doivent se déplacer à l’autre côté du boulevard principal connu par son intense activité des passants, cyclistes et autres automobilistes pour arriver jusqu’à l’école Taleb Abderrahmane malgré tous les risques qu’ils endurent. Selon un parent d’élève, « cette cantine reste le point noir de cette nouvelle rentrée scolaire, beaucoup d’indécisions circulent au sujet de cette cantine scolaire de sa démolition ou sa réfection, chacun s’en lave les mains et le perdant est notre progéniture, aucune concentration sur les cours. »
En support à la prime de scolarité distribuée aux élèves démunis, la direction de l’action sociale d’Ain Témouchent vient de procéder à la distribution de 14500 cartables aux élèves démunis du cycle primaire de toutes les écoles du territoire de la wilaya. Le coût de l’opération retenu sur le budget du ministère de la solidarité s’élève à plus de 2,15 milliards de centimes. L’acquisition de ces trousseaux scolaires est supérieure à ceux de l’année dernière qui ont été de 8000 cartables.
L’opération sera effectuée par la direction de l’éducation de la wilaya. A cela s’ajoute 500 autres cartables sur le budget de la wilaya aux enfants handicapés scolarisés dans les divers centres spécialisés de la wilaya. A noter également que jusqu’à aujourd’hui, 8000 cartables ont déjà été distribués, les autres durant les jours à venir. A savoir également que 95.468 élèves des trois paliers de l’enseignement ont repris le chemin de l’école dont 52.188 pour le seul palier du primaire comprenant 15.000 nouveaux élèves.
Un enfant âgé de deux (2) ans a trouvé la mort écrasé par une foreuse dans la commune de Berhoum, à 40 km l’est de la wilaya de M’sila, a-t-on appris mardi auprès des services de la protection civile.
La foreuse du puits aurait percuté l’enfant qui se trouvait dans la cour de son domicile, où des travaux de forage étaient en cours a précisé la même source, précisant que la dépouille mortelle a été transportée à la clinique de la commune de Berhoum.
Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie nationale pour déterminer les causes de cet accident, a-t-on conclu.
Le premier salon de l’enfant qu’organise la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou à l’occasion de la rentrée scolaire et de l’Aïd El Adha s’est ouvert mardi à maison de la culture Mouloud Mammeri.
Placé sous le thème « culture et loisirs pour une rentrée scolaire réussie », la manifestation a pour objectif d’accompagner les enfants après la reprise des cours à travers des activités à la circonstance, a précisé la directrice de la culture Nabila Goumeziane à l’occasion de la cérémonie d’ouverture.
Outre les festivités qu’abritera la maison de la culture sur le long de cinq (05) jours, le salon se déplacera à partir de demain, mercredi, au service de pédiatrie du CHU Nedir Mohammed pour s mettre au chevet des enfants malades, a-t-elle indiqué.
« Nous avons organisé ce salon à l’occasion de la rentrée scolaire et l’Aïd El Adha, d’où l’idée de nous déplacer au CHU et semer la joie parmi les jeunes malades qui ne peuvent pas se déplacer pour prendre part aux festivités », a-t-elle expliqué.
Des livres et des cadeaux seront remis aux malades hospitalisés dans le but d’entretenir la relation entre l’enfant et la culture en dépit de la maladie et leur imprégner l’amour de la lecture qui est l’une des principaux objectifs de la direction de la culture, a-t-elle encore signalé.
Mme Goumeziane a rappelé que des conventions sont signées entre ses services et ceux de la direction de l’éducation pour permettre aux écoliers de bénéficier des différentes actions initiées à leur profit par la direction de la culture qui vise à promouvoir dans un premier lieu la lecture publique et toutes les activités susceptibles de stimuler la créativité chez les jeunes sujets.
Lors de ce premier salon, des expositions de livres animés par les maisons d’édition la Pensée, El Amel et Richa El Sam est organisé, en plus de travaux manuels et dessins réalisés par les ateliers de la maison de la culture et les enfants qui ont pris part aux colonies de vacances au niveau d’Azeffoun et Tigzirt.
Le programme comporte également des ateliers de calligraphie, de réalisation et d’illustration d’un conte, une initiation à la fouille archéologique, ainsi qu’un musée à ciel ouvert consacré à l’époque de la préhistoire et l’antiquité.
Le salon sera marqué aussi par les activités de bibliobus qui proposent une variété d’ouvrages et de livres dans différents domaines et destinés à toutes les catégories d’âge dans le but de faire bénéficier les parents qui accompagneront leur enfants au salon. La clôture est prévue samedi.
Les services de la sûreté de wilaya d’Oran ont mis hors d’état de nuire, en l’espace d’une semaine, 55 individus impliqués dans diverses affaires de criminalité, a-t-on appris, mardi, de ce corps de sécurité.
Ces individus ont été appréhendés, lors des opérations de police menées durant cette même période, donnant lieu à la mise en examen de 715 personnes.
Les mis en cause ont été arrêtés pour la détention et la consommation de la drogue et des psychotropes, le port d’armes blanches prohibées, le vol et d’autres délits.
Ces opérations, au nombre de 277, ont permis également à l’arrestation de personnes impliquées dans des affaires criminelles et faisant l’objet de mandats d’arrêt ainsi que des condamnés par la justice, a-t-on signalé de même source.
Ces opérations de police s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre la criminalité et le crime organisé ainsi de l’éradication des foyers de la criminalité en milieux urbains et suburbains, a-t-on précisé de même source.
Dans ce cadre, de la double rentrée sociale et scolaire, les services de la sécurité et la préservation de l’ordre public et la police judiciaire, en coordination avec les 25 sûretés urbaines que compte la wilaya d’Oran, ont été mobilisés.
De même source, on signale l’arrestation au niveau de l’aéroport international d’Oran Ahmed Benbella, d’une personne faisant objet d’un mandat d’arrêt international délivré par un pays européen, pour une affaire de constitution d’une bande de malfaiteurs activant dans le trafic international de drogue.
La police allemande a annoncé mardi le démantèlement d’un réseau européen de passeurs soupçonnés d’avoir convoyé depuis la Hongrie plus d’un millier de Syriens vers plusieurs pays de l’espace Schengen.
« L’enquête, initiée par l’antenne de Munich de la police fédérale et le Parquet de Traunstein (sud), a débouché mardi sur seize interpellations dans plusieurs pays de l’Union européenne : treize en Italie et trois autres en Belgique, France et Suède », a annoncé la police fédérale dans un communiqué.
Entre juin 2015 et avril 2016, le réseau, qui était à basé à Côme (nord de l’Italie) est soupçonné d’avoir convoyé, depuis Budapest et via l’Autriche, jusqu’en Allemagne et d’autres pays de l’espace Schengen au moins 1.115 personnes originaires de Syrie, selon la même source.
« Le réseau, composé pour l’essentiel de marchands de véhicules, disposait d’un parc automobile conséquent qu’il a utilisé pour transporter les migrants », selon le communiqué.
Les trajets étaient assurés par des chauffeurs majoritairement italiens, dont beaucoup devaient faire face à des problèmes d’argent et de stupéfiants.
« Les convois servaient à financer leur consommation de drogue », selon la police allemande.
L’Allemagne a accueilli plus d’un million de demandeurs d’asile, pour beaucoup arrivés via l’Autriche.
Ce flot a été toutefois interrompu en mars, après la décision de plusieurs pays européens de fermer leurs frontières, tandis qu’un accord a été signé avec la Turquie pour mieux contrôler le flux migratoire.
Alger a annoncé, la semaine dernière, avoir déposé devant l’Unesco un dossier afin que le raï, musique populaire, soit inscrit comme « chant populaire algérien » au patrimoine culturel immatériel. Les Marocains ne l’entendent pas de cette oreille.
Qui du Maroc ou de l’Algérie peut revendiquer la paternité du raï ou du couscous ? Le débat passionne les deux pays. À croire que la musique et la gastronomie sont les nouvelles armes d’un conflit aussi vieux que la guerre des Sables (1963), les symboles d’une méfiance historique entre l’Algérie et le Maroc. La bataille est menée devant l’Unesco, cette instance des Nations unies qui distribue chaque automne le label de patrimoine immatériel.
Le raï devait être défendu l’année dernière par le Maroc devant l’Unesco, mais finalement, Rabat n’a pas donné suite. Et ce sont les instances algériennes, cette fois, qui ont annoncé officiellement leur démarche que le 29 août : elles ont déposé en mars 2016 un dossier pour faire reconnaître le raï comme « chant populaire algérien » et ses textes de poésie tels qu’ils avaient existé au début du siècle dernier. Le président du Conseil des arts et des lettres en Algérie, Abdelkader Bendameche, veut défendre une « forme d’expression musicale et poétique féminine ». Car à l’origine, le raï, cette poésie chantée, était interprétée par les bédouines.
Mais la bataille ne se livre pas uniquement devant l’Unesco. En effet, au sein de chaque pays, plusieurs villes se disputent ainsi la naissance de cette musique : En Algérie, Oran met en avant ses artistes tels que Khaled, Cheba Zahouania ou encore Cheb Hasni, le « rossignol du raï », assassiné en 1994 dans les rues de la ville. La ville de Saïda, elle, a vu grandir Cheb Mami, et Sidi-Bel-Abbès est le berceau de Cheikha Rimitti, chanteuse de raï traditionnel.
De l’autre côté de la frontière, au Maroc, il y a Oujda, où se tient chaque année un festival international du raï. Mais comment les départager sans rendre un jugement de Salomon ? « C’est comme distinguer un chanteur du sud de la Belgique d’un autre qui viendrait du nord de la France », compare le critique musical marocain Nidam Abdi.
Ce fin connaisseur de l’histoire du raï résume cet impossible arbitrage par une anecdote : « J’ai suivi la tournée du chanteur algérien Boutaiba Saïdi en 1989. Nous devions passer la frontière franco-italienne. Et il a fallu longuement négocier, au poste de douaniers, pour deux musiciens… marocains, qui venaient de Oujda ». Les sources rythmiques du raï sont appelées Allaoui en Algérie et Raguada au Maroc. « C’est la même origine », renchérit Rabah Mezouane, journaliste musical interrogé par RFI.
« Pas plus d’intérêt qu’une ‘médaille en chocolat' »
La bagarre semble d’autant plus vaine que ce label, patrimoine immatériel de l’Unesco, est aujourd’hui un simple cachet de notoriété pour développer le tourisme. À l’origine destiné à mettre en valeur un patrimoine menacé par le temps, les conflits et la mondialisation, la démarche de l’Unesco a été noyée par le nombre et la variété des dossiers acceptés. Il n’a aujourd’hui pas plus d’intérêt qu’une « médaille en chocolat », persifle un expert à l’origine du projet de l’Unesco,interrogé sous couvert de l’anonymat par Télérama. C’est en effet une appellation distribuée avec largesse aux pays qui en font la demande, que ce soit pour faire valoir le festival des fruits du marula en Namibie, l’art de l’improvisation poétique au Kazakhstan et Kirghizistan, les joutes oratoires au Niger, l’art de l’équitation à Vienne ou une certaine idée du repas en France. La liste est longue, très longue, et accessible par un moteur de recherche sur le site de l’Unesco. Les propres concepteurs de ce label onusien sont les premiers critiques de ses dérives : « Il y a un grand malentendu sur cette liste représentative, regrette Cécile Duvelle, chef de la section du Patrimoine immatériel de l’Unesco, interrogée par Télérama. C’était juste un outil de communication, pas un classement, mais les États se sont précipités pour y apparaître comme s’il s’agissait d’un tableau d’honneur. Aujourd’hui, c’est devenu le concours de Miss Monde ».
Le patrimoine est à Barbès
Il existe bien une autre liste, beaucoup plus restreinte celle-là, de « sauvegarde urgente » du patrimoine immatériel de l’Unesco, destinée à dénombrer les genres artistiques et patrimoniaux dont la survie est menacée : on y retrouve la fabrication de sonnailles au Portugal, le rituel pour amadouer les chamelles en Mongolie, ou la tradition orale Koogere des Basongora, Banyabidi et Batoora en Ouganda. Mais la différence entre les deux listes n’est pas connue du grand public.
Et, tant qu’à défendre la culture algérienne ou marocaine, le spécialiste Nidam Abdi aurait largement préféré que des formes artistiques peu médiatisées, comme la musique allaoui, soit mise en valeur. « Prenez le ‘bahr’, cette métrique de poésie improvisée aussi belle que du Baudelaire. Je connais un homme qui le pratique toujours. Il habite Barbès à Paris, il touche le RSA (revenu minimum en France). C’est lui qu’il faut protéger, pas le raï qui est devenu une forme de variété internationale ».
Quel raï défendre, celui des origines ou celui transformé – pour ne pas dire défiguré – par l’industrie de la variété ? Et d’ailleurs quel couscous défendre… avec quels légumes et quelle cuisson ? « Est-il besoin d’en faire tout un plat ? », ironise le site marocain Le 360.
L’Unesco devra s’armer de bien du courage pour départager les deux voisins jaloux. L’Algérie n’a pas encore annoncé formellement avoir déposé un dossier consacré au couscous, mais elle a d’ores et déjà parlé de la défense d’un « couscous maghrébin », pour ménager son voisin marocain. Concernant le raï, l’instance onusienne ne devrait prendre sa décision qu’en 2018.
Les autorités sahraouies ont reçu l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef de la Minurso Mme Kim Boldoc suite à la violation de l’accord de cessez-le-feu au Sahara occidental par les forces d’occupation marocaines.
Mme Kim Boldoc, accompagnée par le général, Mohamed Tayeb Azam, commandant des forces de la Mission, a été reçue lundi par le ministre sahraoui de la Défense, Abdelahi Lehbib en présence du secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation, Brahim Mohamed Mahmoud et du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), M’Hamed Khadad, selon l’agence de presse sahraouie (SPS).
« La rencontre a permis à la direction sahraouie d’exprimer sa position vis-à-vis de la situation, conformément à la déclaration du SG de l’ONU appelant au retour au statu quo, notamment l’arrêt des travaux et le retrait des forces royales marocaines au-delà du mur », a indiqué, M. Brahim Mohamed Mahmoud dans une déclaration.
Le secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation a réaffirmé que « la seule solution pour éviter le dérapage de la région vers le pire est l’arrêt des travaux et le retrait immédiat des forces royales marocaines au-delà du mur marocain ».
Il a également affirmé « la disponibilité de la partie sahraouie pour toutes les éventualités quel que soit le prix pour faire face aux violations marocaines de l’accord de cessez-le-feu signé sous les auspices de l’ONU ».
« La mission principale pour laquelle la MINURSO a été crée est la mise en oeuvre globale du plan de règlement de l’ONU et l’OUA/UA, à savoir la création de conditions favorables pour la tenue d’un référendum permettant au peuple sahraoui de décider de son propre avenir « , a rappelé M. Mohammed Mahmoud.
Pour rappel, le secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation a été chargé le 15 août dernier par le président sahraoui, Brahim Ghali, d’interpeller le Dr Yussef Djedyan, chef du Bureau de la MINURSO dans les camps de réfugiés, pour l’informer de la forte protestation du front Polisario pour la violation flagrante marocaine et sans précédent de l’accord du cessez-le-feu signé entre le front Polisario et le Maroc, le 6 septembre 1991.
Dans le même contexte, le ministre sahraoui de la Défense a informé Boko Oumar, chef d’état-major par intérim de la Minurso, des mesures prises par l’Armée de libération populaire sahraoui (ALPS) pour faire face aux violations du Royaume du Maroc dans la zone tampon d’Alguergarat au sud-ouest du Sahara occidental en violation de l’accord du cessez-le-le feu numéro 1.
Vendredi, un responsable onusien a indiqué que la Minurso va rendre compte prochainement de ses conclusions sur la violation de l’accord de cessez-le-feu au Sahara Occidental par le Maroc.
« Conformément aux procédures en place, à savoir sur la base des observations de la mission et de l’appréciation des obligations des parties prévues dans l’Accord Militaire no 1, la Minurso rendra compte par écrit de ses conclusions aux deux parties » du conflit, a déclaré à l’APS un haut fonctionnaire de l’ONU.
Interrogé sur les efforts déployés par la Minurso pour désamorcer cette crise, le responsable onusien a répondu que la mission de l’ONU avait « intensifié ses capacités de surveillance aérienne et terrestre et a déployé ses observateurs dans la zone » tampon située à Alguergarat au sud du Sahara Occidental où le Maroc a déployé des éléments armés en violation de l’accord de cessez-le-feu de 1991.
« Tout au long de la crise, le leadership de la mission est resté en étroite concertation avec les parties, les enjoignant à maintenir le calme et à éviter toute action susceptible de provoquer une reprise des hostilités », a ajouté cette source onusienne proche du dossier.
La Minurso qui dit suivre de près la situation a confirmé dans une note interne en août dernier la présence de policiers marocains dans cette zone sensible située à la frontière avec la Mauritanie.
L’escalade marocaine dans cette zone vise à saper les efforts de l’ONU qui compte lancer une proposition formelle pour relancer les négociations sur le Sahara Occidental occupé.
Accusé de soutien au terrorisme, le prêcheur salafiste Sven Lau, qui a fondé la « police de la charia » en Allemagne, comparaît devant la justice à partir de mardi. Retour sur la trajectoire d’un ex-pompier devenu l’un des visages de l’extrémisme.
L’Allemagne juge le plus connu de ses prêcheurs salafistes à partir du 6 septembre. Sven Lau, devenu célèbre pour avoir instauré une “police de la charia” dans la ville de Wuppertal en 2014 (dans la vallée du Rhin), est poursuivi pour soutien au terrorisme.
L’acte d’accusation de 80 pages détaille comment ce converti allemand de 35 ans, qui se fait appelé Abou Adam, a poussé des centaines de jeunes musulmans vers l’islam radical à travers ses prêches sur Internet, et de quelle manière il a organisé le départ de deux Allemands pour rejoindre les rangs en Syrie du groupe armé terroriste Jaish al-Muhajireen wal-Ansar en 2013. Il est également soupçonné d’avoir fait parvenir des lunettes de vision nocturne et des médicaments à ce mouvement actif aux côtés du groupe terroriste État islamique entre 2012 et 2015. Des accusations contestées par l’avocat de Sven Lau qui qualifie l’enquête de “château de cartes prêt à s’effondrer” et affirme que c’est le procès de la dernière chance pour les autorités qui tentent sans succès de faire tomber son client depuis des années..
“Clown de service” ou dangereux terroriste ?
Le prêcheur extrémiste intéresse en effet les services allemands de sécurité depuis longtemps. Sven Lau était déjà dans leur collimateur lorsqu’il enfile, en 2014, un veston orange et s’en va “conseiller” aux habitants de Wuppertal d’éviter l’alcool, la pornographie, les jeux de hasard. C’est l’autoproclamée et très éphémère “police de la charia”. Le gouvernement allemand s’était alors ému de cette opération de propagande.
Les médias, quant à eux, ont longtemps hésité à prendre au sérieux cet Allemand, étrangement accoutré qui expliquait à des fêtards qu’il ne fallait pas boire et qu’ils devaient se convertir à l’islam radical. D’autant que le prêcheur s’est officiellement distancié des actes de violence – tout en “comprenant” les jihadistes – et qu’il aime à rappeler lors des nombreux entretiens accordés à la presse qu’étant jeune, il “était le clown de service, plutôt bon au football”. Cet ancien pompier municipal, issu d’une famille catholique, a, pour la presse locale, plutôt l’étoffe d’un jeune cherchant à capter l’attention médiatique, qu’un Ben Laden.
Mais aux yeux des autorités, Sven Lau est un homme dangereux : il n’est pas devenu l’une des figures centrales du salafisme en Allemagne par hasard. Ce père de cinq enfants a une carrière de prêcheur fanatique. Il se fait remarquer pour la première fois en 2005, lorsqu’il fonde dans sa ville natale de Mönchengladbach (à une heure de route de Wuppertal) l’association musulmane Einladung zum Paradies (Invitation pour le paradis). Il y fait l’apologie du salafisme et le lieu devient rapidement “le centre en Allemagne de cette branche fondamentaliste de l’islam”, souligne le magazine Focus.
Clash des extrémismes
Les habitants du quartier multiplient les plaintes contre le très prosélyte Abou Adam au fils des ans. Des altercations ont lieu et Sven Lau est même interrogé par la police dans le cadre d’une affaire de violences avec coups et blessures en 2012. À cette époque, il se rend aussi à plusieurs reprises en Syrie et en Égypte.
Il finit par quitter Mönchengladbach pour rejoindre Wuppertal fin 2013, où officie déjà l’autre figure de l’islam radical en Allemagne : Pierre Vogel. À eux deux, ils vont transformer la ville en centre névralgique pour les salafistes. Sven Lau y fonde une école religieuse qui attire les plus extrémistes des musulmans en Allemagne. Ses prêches sur Internet connaissent un réel succès depuis son installation dans cette ville. Il devient réputé pour des “sermons qui jouent la carte des émotions et sont très efficaces auprès de jeunes en quête de sens”, explique un enquêteur au quotidien Frankfurter Zeitung.
Wuppertal devient rapidement une ville sous tension. L’extrême droite allemande voit dans l’activisme de Sven Lau le prétexte idéal pour des opérations coups de poing au nom de la lutte contre le jihadisme. Une milice “de protection de la ville de Wuppertal” voit le jour en réponse à la “police de la charia”. Mais le clash des extrêmes n’a finalement pas lieu. Sven Lau arrête ses “rondes” nocturnes affirmant qu’il voulait seulement “lancer un débat national autour des valeurs du salafisme”.
Suite à cet épisode, qui a eu un écho international, le prêcheur extrémiste fait profil bas. Mais il est trop tard : il est sous surveillance du service du renseignement intérieur qui boucle son enquête et interpelle Sven Lau en décembre 2015. L’homme risque jusqu’à dix ans de prison.
Les camps du président réélu Ali Bongo Ondimba et celui de son rival Jean Ping, qui conteste le résultat du scrutin, poursuivaient mardi leur bras de fer. Interrogés en exclusivité sur France 24, les adversaires se contredisent, point par point.
L’opposant gabonais Jean Ping s’est exprimé, mardi 6 septembre, sur l’antenne de France 24. Joint par téléphone, le candidat à la présidentielle, qui conteste la victoire de son adversaire Ali Bongo Ondimba, a d’abord affirmé ne pas être « libre de [ses] mouvements ».
Il a ensuite nié être à l’origine de l’appel à la grève générale pourtant publié sur ses comptes Facebook et Twitter. « Je n’ai pas demandé une grève générale. Les documents qui circulent n’émanent pas de moi. […] Les syndicats de la société civile sont les seuls habilités à demander une grève générale. […] Et oui, je pense que ce sont des manipulations probablement qui sont faites par les uns ou par les autres. D’ailleurs le pouvoir est habitué à ce type de manipulations. »
Pour voir l’interview exclusive de Jean Ping sur vos mobiles et tablettes, cliquez ici.
Jean Ping a par ailleurs estimé que le bilan des violences électorales s’élève à « entre 50 et 100 morts ». « Vous voyez, a-t-il interpellé, le pouvoir tue tous les jours. L’ONU, la France, l’Union européenne, l’Union africaine, m’ont demandé de lancer un appel au calme. Je l’ai fait, et immédiatement, les difficultés que l’on observait ici et là, se sont arrêtées. […] On a fait le même appel du côté d’Ali, au pouvoir, et il a continué à tuer nuit et jour. » L’AFP donne pour l’heure un bilan de 7 morts, tandis que le ministère gabonais de l’Intérieur n’en compte que trois.
Concernant la médiation proposée par l’Union africaine (UA), qui a annoncé être prête à envoyer une délégation « composée de chefs d’État africains, accompagnés par de hauts responsables de la Commission de l’UA et des Nations unies » au Gabon, Jean Ping a dit être prêt à participer à toutes médiations : « Nous acceptons toutes les médiations ! Parce que nous voulons que la démocratie et la paix triomphent ».
« Monsieur Ping est dans des affabulations »
Interviewé quelques heures plus tard sur France 24, le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a, lui, répondu point par point à son opposant qu’il accuse non seulement de mensonge mais surtout d’être à l’origine de la violence dans le pays. « M. Ping est dans des affabulations, il est depuis le départ dans une stratégie de violence visant à plonger le pays dans le chaos », dénonce le porte-voix d’Ali Bongo Ondimba, allant jusqu’à accuser son opposant d’ »attitude génocidaire ».
« C’est lui [Jean Ping] la violence, avec ses mots comme ‘cafard’ qui appellent au génocide, à la haine. […] Les médias internationaux parlent de l’attaque du QG de M. Ping mais personne ne parle de ce jeune homme qui a été retrouvé dans ce même QG ligoté, torturé, attaché », renchérit-il, dénonçant une couverture biaisée des événements.
Alain Claude Bilie-By-Nze conteste le bilan des morts évoqué par Jean Ping. « Lorsqu’il parle de 50 à 100 morts, il serait bien incapable de les identifier et de les localiser », estime-t-il. Il réfute également les allégations concernant la disparition d’une quinzaine de ressortissants français annoncée lundi soir par le Quai d’Orsay. « L’ambassadeur de France au Gabon a été reçu par le ministre des Affaires étrangères et il est venu avec 6 noms de personnes identifiées comme des Gabonais. Manifestement, ils ont été pris parmi les casseurs dans la nuit du 30 au 31 », justifie-t-il, rappelant que la double nationalité n’est pas reconnue au Gabon.
Il balaye ensuite les déclarations de l’UE, qui a annoncé mardi avoir relevé « une évidente anomalie » dans les résultats de l’élection du 27 août. « La première anomalie, c’est que les observateurs européens ont passé du temps avec l’opposition. Ils ont voulu transporter des urnes et participer au décompte, ce qui n’était pas prévu dans le contrat avec l’État gabonais », note M. Bilie-By-Nze, déniant toute autorité aux observateurs internationaux, considérés comme « partie prenante ».
Appelant à un retour au calme « par la voie légale », M. Bilie-By-Nze enjoint Jean Ping à saisir la Cour constitutionnelle pour obtenir un recomptage des voix – un recours rejeté par ce dernier qui accuse l’institution d’être soumise au camp Bongo. Seul point de concorde entre les deux camps : la médiation de l’UA. Comme Jean Ping, M. Bilie-By-Nze se dit ouvert à cette option. « Si l’UA souhaite venir à Libreville, nous n’allons pas refuser », assure-t-il.