Malgré la forte production avoisinant les 18 millions de tonnes /an et la guerre contre les spéculateurs, les prix du ciment gris s’affolent de nouveau et connaissent une hausse vertigineuse, en dépassant largement le prix de 800 dinars le sac de 50 kg, livré à sa sortie d’usine à 280 dinars !
En effet, le sac du ciment de 50 kg se vend déjà auprès de revendeurs de matériaux de construction et des quincailliers activant au sein des communes de la wilaya, de 800 à 850 dinars, alors que les 12 cimenteries publiques livrent le sac de ciment de 50 kg au prix de 280 dinars auquel il faut ajouter 40 dinars de marge pour le grossiste et 60 autres dinars pour le détaillant, soit un prix global de 380 dinars. Malheureusement, ce sac se retrouve en vente à plus de son double et reste excessivement cher. La production de ciment gris a enregistré une forte augmentation, qui ne semble point avoir d’impact sur son prix, qui demeure largement tributaire de la spéculation qui bat son plein sur le marché local. Selon un vendeur en gros, M.D.B.A à Hassi Mamèche, les prix du ciment sont manipulés par des barons, spécialisés dans la filière de trafic du ciment qui continue de faire parler d’elle. Cette dernière dispose de réseaux de distribution qui contrôle le marché du ciment et le régulent à leur guise, beaucoup de revendeurs sont soumis à leur diktat et demeurent approvisionnés au compte-gouttes par ces circuits parallèles qui imposent le prix qu’ils désirent. Ainsi, un revendeur ne peut revendre à perte, le produit acquis auprès de ces réseaux. Un autre revendeur, M.K, H, exerçant à Mesra, affirme à son tour, qu’il dispose d’un camion personnel pour s’alimenter en ciment auprès des unités de production (Ogaz et Zahana), mais, il n’a jamais pu être livré, il déclare qu’une certaine opacité règne sur la distribution au sein de ces usines. La priorité semble toujours être réservé à certains grands prometteurs immobiliers, qui sont à l’origine du parasitage du marché du ciment, selon d’autres revendeurs si choqués.
A quelques jours de la clôture de l’empreint national pour la croissance, Noreddine Nebbali, cadre dans une compagnie d’assurance publique nous fait une démonstration de l’impact que peuvent avoir ces institutions dans la collecte de l’épargne.
L’rélargissement des souscriptions aux agences des sociétés d’assurance a d’ailleurs été effectif par un arrêté du ministère des Finances du 3 mai 2016. En plus de l’emprunt d’autres voies sont ouvertes pour la collecte de l’épargne. Nebbali en veut pour exemple l’assurance retraite complémentaire qui peut contribuer au financement de l’économie nationale tout en opérant une comparaison avec le système français.
Au vu des caractéristiques qu’offre ce produit d’assurance notamment sa durée dans le temps s’étalant jusqu’à l’âge l’égal de retraite, « on peut constituer une épargne à long terme générant ainsi une manne financière importante dont une partie pourra être orientée vers le financement de l’économie nationale », a-t-il indiqué. Il a jouté que cela peut se traduire à travers le marché boursier, et ce, par l’achat des actions auprès des entreprises ayant ouvert leur capital à l’instar de Biopharm ou bien par l’achat des titres émis par l’Etat, cas de l’emprunt obligataire, contribuant ainsi au financement du budget de l’Etat.
Aussi, il met en exergue la disponibilité de cette épargne à long terme et sa mise à disposition sur le marché financier par les compagnies d’assurance de personnes. Ce qui peut encourager les sociétés qu’elles soient grandes, moyennes ou même petites, et quel que soit leur domaine d’activité, à envisager l’ouverture de leur capital.
Attirer les salariés sur les produits d’épargne
Il donne l’exemple de la compagnie Taamine Life Algérie spécialisée dans les assurances de personnes qui a une stratégie commerciale qui met en avant ce produit d’assurance retraite en le mettant à la disposition du personnel des entreprises, comme il est commercialisé aussi à titre individuel, et ce en axant sur les avantage qu’il recèle.
C’est le cas notamment avec des formules de payement des cotisations à la portée de l’assuré, mensuelles, trimestrielles ou annuelles et d’un abattement sur l’IRG de 25% dans la limite de 20 000 DA par an. Cette épargne est à la disposition de l’assuré à partir de la deuxième année étant donné qu’à tout moment l’assuré peut procéder au rachat de ses propres cotisations qu’il soit partiel ou total. Il y a aussi la possibilité d’octroyer une avance sur ses propres cotisations à partir de la deuxième année.
La finalité de ces avantages qu’ils soient offerts par l’Etat de par ses mesures incitatives, cas des avantages fiscaux, ou bien par les compagnies d’assurance, est d’attirer les salariés à adhérer à ce produit d’assurance.
« Aussi, dans le but de conforter ce rôle de catalyseur que doit jouer les compagnies d’assurances de personnes dans le financement de l’économie nationale, la mise en place de nouveaux produits d’assurance vie – capitalisation dont l’objet est de générer une épargne à long terme s’avère indispensable », selon lui.
Le rôle de l’Etat
M. Nebbali précise que l’Etat, à travers son rôle de régulateur, peut contribuer par la mise en place des mesures d’incitation fiscales plus attractives en vue d’encourager les salariés à adhérer à ces produits d’assurance. Pour étayer ses propos, il donne l’exemple de l’expérience française car pour ce qui est du financement des entreprises et de l’Etat, les assureurs sont en première ligne et en particulier l’assurance-vie. Lorsque les assureurs achètent des actions ou des obligations d’entreprises, ils donnent à ces entreprises les moyens d’investir, d’embaucher, de produire, de distribuer et d’exporter. C’est pratiquement comme si l’on fournissait à ces entreprises des machines-outils, des usines ou des camions…
« En fin de compte, les assureurs financent les emplois », souligne d’ailleurs Bernard Spitz, président de la Fédération des assurances. Dès 2012, Bernard Spitz a estimé que «l’assurance-vie c’est 56% du patrimoine financier des ménages français, car parler d’assurance vie, c’est parler des 1 370 milliards d’euros que les Français nous ont confié pour faire face aux aléas de la vie, assurer l’avenir de leurs enfants, … Et qu’ils nous confient pour longtemps : 10 ans en moyenne, souvent beaucoup plus. Cela peut aller jusqu’à 25 ou 30 ans lorsqu’il s’agit de préparer sa retraite et de vivre pendant sa retraite ».
Face à la situation actuelle, l’assurance vie est donc clairement un atout pour notre pays. Abdelhakim Benbouabdellah, secrétaire permanent du Conseil national des assurances, a souligné dans le Bulletin des assurances d’août dernier qu’à l’ère des restrictions financières et budgétaires qu’implique la baisse sensible des prix des hydrocarbures enregistrée ces dernières années, « les réelles capacités et potentiel algériens méritent des résultats nettement meilleurs ». Des efforts supplémentaires sont à fournir par tous les acteurs du marché afin de mieux capter le maximum du potentiel existant, ajoute-t-il.
Abdelhakim Benbouabdellah indique aussi que « le potentiel est tellement important, notamment en assurances de personnes, que les marges de progression permettront de longues années de développement ».
Le ministre de l’intérieur, Noureddine Bedoui, a annoncé jeudi que 1492 migrants clandestins sénégalais et 370 autres de nationalité guinéenne seront rapatriés prochainement à la demande de leurs pays respectifs.
La présence d’immigrés clandestins sur le territoire national et leur situation de séjour précaire, origine de nombre de cas de troubles, continuent de susciter débat et inquiétudes chez les élus, ce qui a fait réagir le ministre de l’intérieur en passe de finaliser les procédures de rapatriement.Ces chiffres ont été donnés jeudi par le ministre de l’intérieur en réponse à une question en séance publique du Conseil de la nation sur des dépassements enregistrés par des ressortissants africains à Béchar et qui ont eunrécemment des altercations avec les populations locales.
Outre cette opération, Bedoui a fait savoir que plus de 17 000 immigrés clandestins nigériens ont été reconduits chez eux «volontairement», ajoutant à cela les 580 tchadiens et 550 maliens rapatriés aussi dans le cadre d’une opération lancée depuis deux ans.
Toutefois, Bédoui a assuré que les ressortissants africains se trouvant sur le territoire national faisaient l’objet d’un suivi permanent par des commissions de sécurité de wilaya.
Pour être plus convaincant, il a confirmé que «tout individu se rendant coupable d’un acte attentatoire à l’ordre public est sanctionné dans le respect des loi», tout en précisant que des mesures ont été prises à l’encontre des personnes impliquées dans les altercations de Béchar.
L’immigration clandestine, source de préoccupation pour l’Algérie, nécessite la conjugaison des efforts aux plans régional et international pour dégager les moyens devant favoriser le développement dans les pays d’origine, dont la mise œuvre de politiques efficientes plutôt que sur des aides circonstancielles, a considéré M. Bedoui. Il a rappelé que l’Algérie, dans le souci de protéger le territoire national et préserver la santé des citoyens, a mis en place des dispositifs d’alerte pour les maladies contagieuses ou celles présentant une menace pour la santé publique. Le ministre de l’intérieur a fait également état de l’arrestation d’un réseau spécialisé dans la traite d’enfants dans les wilayas de Tamanrasset, et dont les membres ne sont pas algériens.
Dans ce sens, et concernant la prise en charge des enfants avant l’âge de scolarisation, le ministre a évoqué les «montants importants» mobilisés pour la réalisation de structures spécialisées, à l’instar des jardins d’enfants, dont 442 établissements ont été enregistrés à juin 2016 sur un ensemble de 487 programmes, s’ajoutant à 1047 garderies relevant de particuliers et obéissant aux cahiers des charges tel que prévu par la loi.
La production de blé dur enregistrée dans la wilaya de Constantine, au titre de la saison agricole 2015-2016, a connu une augmentation «sensible» par rapport à l’année dernière,selon le directeur des services agricoles (DSA) Yacine Ghediri.
S’exprimant en marge d’une journée d’étude sur le réseau de recherche et de développement de la filière blé dur, organisée par la direction du secteur agricole avec la collaboration de l’université Mentouri, le même responsable a précisé que la production de blé dur recensée cette année dans la wilaya est estimée à 1,26 million de quintaux, contre 800 024 quintaux dénombrés au titre de la précédente campagne agricole (2014-2015).Plusieurs facteurs, dont les conditions climatiques favorables, l’organisation de journées de vulgarisation en direction des céréaliculteurs, la disponibilité des semences et engrais en quantités suffisantes et en temps opportun, le soutien du crédit R’fig et de l’importance de la superficie emblavée (47294 hectares contre 46400 hectares la saison dernière), sont à l’origine de cette augmentation de la production, a-t-il fait savoir lors de cette journée organisée à l’auditorium Mohamed-Seddik Benyahia sous le thème La relance de la filière blé dur, stratégie et perspectives.Le rendement moyen, calculé sur la base de la superficie emblavée cette année, a donné 26 quintaux par hectare.
Un taux supérieur à celui enregistré lors de la récolte de la campagne dernière, et qui était de 23 quintaux/hectare, selon le même responsable. Soulignant la nécessité de consentir davantage d’efforts pour étendre l’irrigation d’appoint, M. Ghediri affirme que la hausse de la production a été le résultat d’une politique de l’encadrement technique et économique, ainsi qu’aux conditions météorologiques favorables. L’extension des surfaces céréalières irriguées par le système d’irrigation d’appoint est l’autre facteur qui a favorisé la hausse de cette production, a-t-il ajouté, notant que la superficie de blé dur qui a bénéficié cette année de ce système a atteint 595 hectares parmi la surface globale réservée à cette culture, contre 440 enregistrés lors de la campagne agricole précédente.
Il a considéré cette option comme la mieux indiquée pour sécuriser la production, en plus des efforts nécessaires en matière de recherche et de développement pour améliorer la performance technique. Le recours à l’irrigation d’appoint devient indispensable afin de pallier un déficit hydrique qui peut survenir en phase d’installation et d’élaboration du rendement des cultures, notamment celles de base dont les céréales affectant ainsi la stabilité de la production d’une année à une autre, a indiqué de son côté le directeur de l’antenne locale de l’Institut national des recherches agronomiques (INRA) M. Amar Afroukh. L’intérêt de l’irrigation d’appoint permet d’augmenter sensiblement le rendement des céréales tout en assurant une autosuffisance alimentaire, aussi bien à l’échelle locale que nationale, a-t-il encore précisé lors de cette rencontre.
L’Algérie a figuré en 2015 parmi les 16 premiers pays dans le monde ayant réalisé des avancées significatives sur la voie de l’élimination du travail des enfants, selon un rapport du département du Travail américain (DOL) publié à Washington.
Le rapport qui retrace les efforts entrepris par les gouvernements, en 2015, pour éliminer les pires formes du travail des enfants, précise que seize pays, dont l’Algérie, ont réalisé « des avancées significatives » dans ce domaine, figurant ainsi dans la première catégorie des pays qui ont agi sur plusieurs fronts pour mettre fin au trafic et à l’exploitation des enfants. Ce classement comprend quatre catégories de pays, établies en fonction des progrès accomplis dans le domaine de la lutte contre le travail des enfants qui sont significatifs, modiques, minimes ou bien inexistants.
En 2015, l’Algérie est remontée dans le classement annuel du DOL (Department of Labour) pour figurer à la première catégorie après avoir été classée l’année dernière dans la troisième catégorie relative aux pays ayant réalisé des progrès minimes. Selon ce rapport, l’Algérie et la Jordanie sont les seuls pays dans la région du Moyen-Orient-Afrique du Nord (MENA) qui ont réalisé en 2015 des avancées significatives en matière de renforcement du cadre juridique relatif à la prévention et à la lutte contre l’exploitation des enfants dans de pires formes de travail. L’Egypte, l’Irak, la Tunisie et le Maroc ont été classés dans la catégorie des pays qui ont accompli en 2015 « des progrès modiques », selon le rapport.
En Algérie, le gouvernement a augmenté le montant des amendes infligées aux personnes impliquées dans ce trafic tout en renforçant le contrôle et la prévention de toutes les pires formes de travail des enfants, relève le Département du travail américain. Ces efforts se sont traduits par la création d’un comité interministériel, chargé de coordonner les activités liées à la prévention et à la lutte contre la traite des personnes et l’adoption d’un plan d’action national en la matière, souligne le rapport.
En parallèle à ces actions, le gouvernement s’attèle à établir une liste des travaux dangereux qui seront interdits aux enfants et a mis déjà en place des mécanismes institutionnels pour appliquer les lois et la réglementation sur le travail des enfants, tout en renforçant la formation des inspecteurs chargés de mener les contrôles sur site. Durant la période couverte par ce rapport, 25 officiers de la Direction générale de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale ont suivi une formation sur la lutte contre le trafic des personnes, dispensée par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.
Concernant le cadre juridique pour la protection des enfants, DOL précise que ces textes de lois interdisent l’exploitation sexuelle des enfants et leur admission à l’emploi dans des activités illicites comme ils assurent l’accès à une éducation gratuite. Pour autant, le Département du travail américain estime que la situation précoce des enfants dans le marché de l’emploi demeure un problème qu’il faut éliminer en Algérie, citant en cela une enquête réalisée en 2015 par l’inspection générale de travail qui a révélé 97 cas d’enfants engagés dans diverses activités industrielles et agricoles.
La sélection nationale de karaté do, style Shotokan, composée de 6 athlètes, prendra part à la 24e édition du championnat du monde de la discipline, prévue du 7 au 9 octobre à Sofia (Bulgarie) avec la participation de 65 pays.
L’entraîneur national, Islam Lazreg, a estimé que « son équipe (était) capable de jouer les premiers rôles dans cette compétition en kumité et kata », allant même jusqu’à parler de « titre mondial ».
« Nous nous sommes bien préparés pour ce rendez-vous mondial, à travers l’organisation de 7 stages depuis juin dernier. A une semaine du début de la compétition, nos athlètes sont prêts à affronter les meilleurs nations, à l’image de la France, de l’Allemagne et de l’Italie », a-t-il ajouté.
En revanche, le président du Comité national de la discipline, Khelifa Ben Kaâkaâ, a tablé sur deux médailles de bronze en individuel, vu que c’est la première participation des athlètes convoqués pour le Mondial de Sofia, alors que dans les épreuves du par équipes, « il sera difficile de jouer les premiers rôles ».
Lors des précédentes éditions du Mondial, Serbie 2013 et Pologne 2014, l’Algérie avait réussi à terminer à la 3e place.
Au championnat d’Afrique 2016 disputé en Egypte, la sélection nationale avait obtenu la deuxième place avec 3 médailles d’or, 4 argent et 2 bronze.
Liste des athlètes convoqués :
Kumité : Islam Lazreg, Makin Flissi, Hichem Lazreg.
Kata : Abbas Ibrahim Benan, Lakhder Messaoudane, Mohamed Inouche
66 personnes encerclées par les eaux pluviales dans différentes localités de Laghouat suite aux intempéries survenues cette wilaya ont été évacué par les agents de la protection civile, rapporte ce samedi la Radio Algérienne.
Aucune perte humaine n’est à déplorer suites à ces intempéries. Les interventions ont commencé tôt vendredi, quand plusieurs personnes ont été évacuées de leurs maisons. Des voyageurs à bord des moyens de transport ont également été sauvés, a indiqué le lieutenant Walid Nekmouche.
L’opération d’évacuation a notamment touché 29 personnes dans la localité de « mardja » à la sortie nord de la ville de Laghouat outre des opérations similaires ayant concerné les localités de « hamda », « Bordj Esnoussi », « Slisla », toutes situées au chef lieu de la wilaya.
Ces intempéries ont engendré des cas d’infiltrations d’eau dans les habitations ayant nécessité l’évacuation de leurs occupants, notamment au chef lieu de la wilaya, en plus l’effondrement partiel d’un pont dans la commune de Laghouat, a précisé le lieutenant Walid Nekmouche.
Un centre d’hébergement a été ouvert dans une maison de jeunes pour accueillir les familles sinistrées, a indiqué la Protection civile, conclut la même source.
L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a procédé, dans la soirée de mercredi à la présentation du programme culturel 2016-2017 de l’Institut Français d’Alger et de ses cinq antennes à travers le pays.
C’est la première fois, depuis l’ouverture de l’Institut français d’Algérie il y a quatre ans, qu’une présentation dans un format aussi large a été faite. L’Institut Français a «développé et diversifié ses partenariats, tant publics que privés. Il a aussi diversifié ses publics pour s’adresser et attirer toujours davantage d’Algériens de tous milieux et de tout le pays», dit Bernard Emié. Celui-ci a annoncé, dans son discours, les grandes lignes sur lesquelles s’articule la programmation des représentations culturelles et activités intellectuelles. Ces activités se conforment aux missions que s’est assignées cette institution, à savoir faire connaître la culture, les artistes et les œuvres d’art françaises, nouer des liens forts et renforcer les échanges entre artistes algériens et français, enseigner la langue de Molière dans notre pays, classé 3e pays francophone avec ses 11 millions de locuteurs en français.L’Institut français d’Algérie a intégré dans son programme pour cette saison des conférences et débats intellectuels. «La mobilisation du réseau culturel français a été renforcée autour de la valorisation du dialogue et de l’esprit critique, de la promotion constante des valeurs d’ouverture, de tolérance et d’humanisme», a déclaré Bernard Emié.
Par la suite, Alexis Andres, conseiller de coopération et d’action culturelle et directeur de l’Institut français d’Algérie, accompagné des cinq directeurs d’instituts français ouverts dans les villes de Tlemcen, Oran, Alger, Constantine et Annaba se sont relayés pour faire les présentations de spectacles, d’artistes, intellectuels et différents évènements qui sont programmés cette année dans leurs établissements. Ainsi, on apprendra que le public algérien aura droit de suivre des évènements culturels très riches et variés à travers ces instituts et dans des établissements publics et privés avec lesquels l’institut français s’est lié à travers des partenariats, tels l’ONCI et le TNA. Des spectacles d’arts de la scène, du cinéma, des débats d’idées seront au menu des activités de l’IFA cette année.
Dans le volet théâtre, les organisateurs prévoient de revisiter les classiques à l’image de Molière, du Discours de la servitude volontaire d’Etienne de la Boétie, ou encore Madame Bovary de Flaubert. Des films français et algériens, ou coproduits par les deux pays seront également projetés. Ce mois d’octobre sera projeté le long métrage La Vache de Mohamed Hamidi, en présence de l’acteur principal Fatah Bouyahmed. Le long métrage Le Puits de Lotfi Bouchouchi, sélectionné pour représenter l’Algérie à la sélection des Oscars sera également projeté ce mois de novembre. Beaucoup d’autres films sont programmés, au grand bonheur des cinéphiles.
L’Institut français compte également marquer une grande présence dans des évènements organisés un peu partout à travers le territoire national. Les organisateurs prévoient une grande présence au Sila, comme ce fut le cas l’année dernière. Bernard Emié annonce la venue, dans ce salon où son pays fut l’invité d’honneur dans son édition de l’année passée, d’écrivains et académiciens français très connus et une forte présence de maisons d’édition françaises.
Grands événements artistiques
La France sera également l’invitée d’honneur du festival du théâtre professionnel de Béjaïa qui se déroulera ce mois-ci. Le festival international de musique classique d’Alger recevra également, comme invitée d’honneur, la France. Un orchestre de 12 musiciens français prendra part à ce festival avec une création spéciale pour l’Algérie. «Ces musiciens sont en train de préparer une création artistique spécialement pour cet évènement. Nous comptons être à la hauteur de l’honneur qui nous a été donné», a indiqué l’ambassadeur français. Le 26 janvier 2017, en fusion avec tous les Instituts français à travers le monde, sera tenue la deuxième édition de La nuit des idées. Cette saison culturelle de l’Institut français verra l’organisation, pour la première fois en Algérie, de la semaine de la francophonie. L’évènement Goût de France débarquera à Alger avec 5 chefs cuisiniers bordelais du prestigieux Collège culinaire français. Par ailleurs, au mois de mai prochain, l’Institut français organisera la 9e édition des journées de la mode.
Plus de quatre millions de voyageurs ont franchi les frontières algériennes, depuis le début de la saison estivale. Les services douaniers ont traité, du 1er juin au 15 septembre 2016, près de 2,4 millions de voyageurs via les aéroports, 1,4 million de voyageurs et 379 372 véhicules pour les postes frontaliers terrestres, 362 355 voyageurs et 109 005 véhicules via les ports.
Selon le sous-directeur de l’information à la direction générale des douanes (DGD), leurs services ont réalisé des performances «notables» au cours de la saison estivale 2016. L’une d’elles, souligne-t-il, est la réduction des délais au niveau des postes frontaliers. Ce délai varie, indique ce responsable, de 32 minutes au niveau du port de Ghazaouet, à 1h39mn au port de Skikda. Le temps de traitement a donc «sensiblement» rétrécit durant les cinq dernières années, passant de 6 heures en 2011 à 1h05mn en 2016.Par ailleurs, pour ce qui est du traitement aux ports, le sous-directeur à la direction des douanes indique que le port d’Alger a traité, à lui seul, 143 350 voyageurs (+24% par rapport à 2015) et 47 558 véhicules. Pour faire face à l’impatience des voyageurs à l’arrivée au port, des «brigades navigantes», ont été mises en place pour la seconde année consécutive. Leur rôle est l’accomplissement de certaines formalités douanières sur les car-ferries durant les traversées. Ainsi, ces brigades étaient présentes sur 366 traversées sur les 457 effectuées entre la mi-juin et la fin août. 81% des passagers ont été traités à bord des car-ferries et le reste a été contrôlé au niveau des bureaux des douanes sis aux ports.
En ce qui concerne les TPD, un document douanier destiné aux véhicules entrant au territoire national via les ports et les postes frontaliers terrestres, les services douaniers ont délivré, en outre, 239 966 documents de ce type. Toujours pour désengorger les passages au port à l’arrivée, les douaniers ont également délivré aux voyageurs leurs TPD à bord, au départ des ports.
Cette procédure sera, indique le directeur de la réglementation, généralisée à travers les autres ports en 2017. Mieux encore, ce responsable fait savoir que pour l’année prochaine, la direction des douanes est en train de mettre en place la plateforme nécessaire pour permettre aux voyageurs d’effectuer leur demande de TPD on line.
S’agissant des infractions, il est indiqué que 1073 minuties (petites infractions) ont été enregistrées durant cette même saison, au niveau des ports, 410 minuties au niveau des aéroports et 162 aux postes frontaliers terrestres.
Plus de 60% des opérations de détournement enregistrées dans les comptes de la clientèle d’Algérie Poste étaient dues à des erreurs ou à une négligence des citoyens. C’est, du moins, ce qu’a affirmé la ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, Houda Imen Feraoun, qui répondait à une question d’un député du Conseil de la nation, sur l’implication des travailleurs d’Algérie Poste dans les opérations de détournement des comptes des clients.
Elle affirmera que «selon les résultats de l’enquête, plus de 60% de ces opérations sont dues à des erreurs commises lors de la rédaction des chèques ou à la perte de ces derniers», appelant à ne pas imputer la responsabilité aux employés de l’entreprise. Soulignant que les cas de détournement enregistrés ne représentent pas un taux important comparativement au taux des transactions financières annuelles effectuées par Algérie Poste, qui touche 64 000 milliards DA. En outre, Feraoun a déclaré que la création d’un système d’alarme pour aviser les clients par téléphone de toutes les opérations de retrait permettra de mettre fin à ces pratiques, tout comme le centre de données inauguré récemment contribuera à sécuriser les comptes contre le piratage et les détournements.«Algérie Poste a lancé dans le cadre de la modernisation de ses services, des sessions de formation au profit de ses employés, notamment les directeurs des bureaux», a-t-elle indiqué, précisant que 24 000 employés en bénéficieront d’ici la fin 2018. La première responsable du secteur a affirmé par ailleurs que l’Algérie plaide en faveur de l’intégration d’une clause dans le droit international, pour l’utilisation pacifique du réseau Internet et des technologies de l’information et de la communication et l’interdiction de son exploitation à des fins terroristes et de guerre.
La ministre a précisé, dans sa réponse à une question en rapport avec le retard accusé par l’Algérie pour l’adoption de la convention de l’Union africaine (UA) sur la cybercriminalité, que «l’Algérie plaide dans le cadre de l’UA en faveur de l’interdiction de l’utilisation des technologies modernes de la communication dans des faits liés au terrorisme et à la guerre».
Feraoun a souligné que les pays africains doivent œuvrer à intégrer cette clause, ajoutant que cette proposition sera soumise par l’Algérie lors de la présentation du projet de convention relative à la maîtrise du réseau Internet, au début de l’année prochaine à Adis Abeba. Le gouvernement proposera par ailleurs une clause relative à la répartition équitable des recettes récoltées par les grandes sociétés qui pratiquent le commerce électronique, affirmant que ces sociétés doivent s’acquitter d’impôts au profit des pays où elles réalisent des gains
Suite au constat alarmant dressé par le président du FCE, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareeb n’est pas resté les mains croisées et a vite jugé utile de réagir à ces « critiques ».
Ainsi, Bouchouareb a mis l’accent, dans son allocution, sur la «nécessité» de mener des «réformes audacieuses et diligentes». «Le gouvernement a pris toutes ses responsabilités et engagé d’importantes réformes pour mettre en œuvre une nouvelle politique d’investissement et relancer le développement industriel», a-t-il assuré. Pour le ministre, «il s’agit essentiellement de construire un modèle industriel propre à l’Algérie qui s’insère dans les tendances façonnant la nouvelle carte industrielle mondiale».
Dans cette optique, le ministre a précisé qu’une nouvelle politique de relance de l’investissement est mise en œuvre avec l’objectif, a-t-il souligné de créer une économie diversifiée « affranchie » de la rente pétrolière. Il a, dans ce sens, ajouté que le ministère de l’Industrie et des Mines a lancé un programme d’action en quête d’un modèle économique, où l’entreprise et sa capacité de créer des richesses était au cœur des préoccupations.
Bouchouareb a souligné que les efforts s’orientent actuellement vers « la construction des filières » en les dotant des avantages devant leur permettre d’émerger et de constituer « une force de frappe » pour l’économie algérienne. Soulignant l’impact de cette rencontre entre responsables et opérateurs économiques, le ministre a précisé que pas moins de 27 mesures et articles de lois ont été adoptés dans les lois de finances de 2015 et 2016 et les lois de finances complémentaires dans le but d’identifier et consolider des filières en mesure de créer un nouveau modèle économique.
Bouchouareb a relevé que la compétitivité de l’industrie nationale a, pendant longtemps, «enduré le surpoids de mesures superposées sans effets durables sur la diversification, la croissance et la création d’emplois». Aussi, l’arsenal juridique a-t-il été revu et une réflexion menée pour transcender cette situation bloquante. Il a cité, entre autres, l’étude d’un avant-projet de loi relatif aux partenariats publics-privés (PPP) pour lequel il invite le FCE l’ensemble des acteurs à y contribuer». Abordant la question du foncier industriel, le ministre a affirmé que son département était «en train de mettre au point les dispositions nécessaires pour renforcer les mesures de facilitation au bénéfice des investisseurs».
Heureuse nouvelle pour la famille Belgacem de Sour El -Ghozlane, au sud de Bouira, leur fille Zohra âgée de 15 ans, qui a été portée disparue depuis dimanche dernier a été retrouvée saine et sauve ce jeudi. La jeune adolescente n’a pas donné signe de vie, pour rappel, depuis la matinée du dimanche dernier lorsque son père l’avait déposée devant le portail du CEM Labri-Ben-M’hidi où elle est scolarisée.
Le malheureux papa avait découvert que sa fille a disparu lorsqu’il s’est rendu dans l’établissement à la fin de la journée. Le directeur du CEM l’avait informé que sa fille était absente ce jour-là. Pris de panique, le papa s’est immédiatement rendu au commissariat où il a informé la police de la disparition de sa fille Zohra.
Une enquête a été immédiatement ouverte par les services de la police afin de mettre toute la lumière sur cette affaire. Durant la matinée de jeudi, selon des sources locales, le père avait reçu un appel de sa fille qui l’informait qu’elle a fugué pour rejoindre sa maman divorcée dans la wilaya de Tlemcen et qu’elle s’y trouve toujours. Voilà donc un dénouement heureux pour l’affaire de la disparition de Belgacem Zohra de la région de Sour El -Ghozlane au sud de Bouira. L’adolescente est toujours avec sa maman dans la wilaya de Tlemcen indiquent des sources locales. Il convient de souligner que ce cas de fugue est le second à être signalé dans la wilaya de Bouira en moins de quinze jours.
Le premier cas a été enregistré le 16 septembre dans la commune de Taghzout, relevant de la daïra de Haizer au nord de Bouira. Un enfant, Athmane Arar, âgé de 13 ans collégien de son état, avait fugué de la maison et tentait de rejoindre son oncle habitant dans la wilaya d’Oran. Aussitôt l’information de la disparition de l’enfant a fait le tour de la région, des centaines, voire des milliers, de citoyens de la localité de Taghzout, mais aussi d’autres jeunes qui sont venus des localités voisines comme M’chedallah, Haïzer, Bechloul et El-Adjiba, ont lancé une large opération de recherche.
Des affiches portant les coordonnées de la famille et la photo de Athmane ont été aussi partagées sur les réseaux sociaux. 48 heures après sa disparition, le père du petit Athmane recevra un coup de fil de la brigade de la gendarmerie de Haïzer lui annonçant que son fils a été retrouvé sain et sauf. Selon des proches de la famille de l’enfant fugitif, ce dernier a été aperçu par des agents de sécurité de la gare routière du Caroubier (Alger) qui l’ont immédiatement reconnu car ayant vu les annonces sur les réseaux sociaux.
Les agents de sécurité en question se sont approchés de l’enfant et l’ont conduit dans le poste de police de la même gare routière. Athmane a été conduit par la suite dans un commissariat à Alger. Après un interrogatoire sur place, les responsables ont
Des anti-douleurs, très répandus, augmentent le risque d’insuffisance cardiaque, surtout lorsqu’ils sont prescrits à forte dose et pendant de longues périodes, selon une étude publiée avant-hier dans une revue britannique spécialisée.
Ces médicaments sont couramment utilisés pour traiter la douleur et l’inflammation et sont en vente libre dans certains pays. Ils font partie des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ainsi que d’une nouvelle classe d’anti-inflammatoires, les anti-Cox 2 (coxibs).
Plusieurs études publiées ces dernières années ont évoqué un risque cardiovasculaire accru pour plusieurs de ces anti-inflammatoires, mais sans étudier précisément la relation entre la dose ingérée et le risque.
Des chercheurs dirigés par Giovanni Corrao de l’université de Milan-Bicocca se sont penchés sur 8 millions de patients européens prenant des anti-inflammatoires (23 AINS et 4 anti-COX 2) et dont un peu plus de 90.000 ont été hospitalisés pour une insuffisance cardiaque sur une dizaine d’années. Après avoir tenu compte des autres facteurs potentiels de risque, les chercheurs ont trouvé un risque accru d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque chez les patients ayant pris 7 anti-inflammatoires courants :
diclofenac (en France Voltarène + génériques), ibuprofène, indométhacine, ketorolac, naproxène, nimésulide et piroxicam ainsi que pour deux coxibs, l’étoricoxib (Arcoxia) et le rofécoxib (Vioxx retiré du marché mondial en 2004). Le risque était accru de 16 % à 83 % selon le médicament et l’état préalable de l’utilisateur. A très fortes doses, le risque d’hospitalisation était même multiplié par deux, notamment pour le diclofenac.
« Dans la mesure où toute augmentation d’un risque potentiel peut avoir un impact considérable sur la santé publique, les estimations de risque fournis par cette étude pourront servir dans la pratique clinique et dans le travail réglementaire » soulignent les auteurs de l’étude. Ils reconnaissent qu’il s’agit d’une étude « observationnelle » et qu’aucun lien de cause à effet n’a pu être démontré à ce stade.
« L’étude vient rappeler aux médecins qu’ils doivent faire attention lorsqu’ils prescrivent des AINS et des anti-COX 2 et aux patients qu’ils doivent prendre la plus petite dose efficace pendant la période la plus courte », relève le Pr Peter Weissberg, un expert indépendant de la British Heart Foundation. Un autre expert indépendant le Pr David Webb, président de la société pharmacologique britannique a résumé les résultats de l’étude :
« Elle montre que des anti-inflammatoires comme l’indométacine présente plus de risque que le diclofénac (…) et qu’il y a en revanche moins de risque pour d’autres inflammatoires comme le célécoxib (Célébrex). » Le Dr Tim Chico, de l’université de Sheffield s’est pour sa part efforcé de rassurer les patients: « les risques d’un traitement à base d’ibuprofène sur une courte période chez des personnes sans risque cardiaque évident restent faibles », relève-t-il.
Cinq membres d’une même famille ont été tués et un enfant a été blessé dans une collision entre une voiture et un camion avant-hier sur l’autoroute est-ouest près de Mascara, rapporte la Radio nationale.
Le drame s’est produit dans la commune de Magtaa lorsque le véhicule touristique a dévié de sa trajectoire pour percuter un camion stationné sur la bande d’arrêt d’urgence, selon la Radio nationale, qui cite la Protection civile. Deux hommes, deux femmes et deux enfants, d’une même famille, étaient dans la voiture.
Les adultes et un enfant ont été tués sur le coup. L’autre enfant a été blessé, selon la même source. Les corps des victimes ont été transférés à la morgue de l’hôpital de Mohammadia. Le blessé a été également évacué vers le même établissement hospitalier.
L’ancien ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a fait samedi un appel du pied en direction des musulmans de France en dénonçant les tenants d’une laïcité « revancharde » qui s’attaquent notamment à la religion musulmane.
« Le débat politique ne doit pas faire de la laïcité une arme contre le monothéisme », a-t-il dit dans une interview à l’hebdomadaire Marianne, soulignant qu’il est « contre l’interdiction » du voile à l’université ».
Le fondateur du mouvement politique « En Marche! », qui se place dans les débats pré-électoraux sans être encore candidat à la présidentielle de 2017, a estimé qu’au titre d’une laïcité « revancharde », « on en vient à sortir des citoyens des lieux de la République et à les confiner à l’écart, sans enrayer la montée du fondamentalisme, ni conforter la laïcité ».
L’Algérie doit faire une demande officielle de restitution des crânes de résistants algériens tombés au début de la conquête coloniale française. C’est ce qu’a indiqué vendredi 30 septembre le ministère des Affaires étrangères lors du point de presse hebdomadaire du Quai d’Orsay. Son porte-parole Romain Nadal, tout en soulignant le dialogue étroit avec les autorités algériennes sur toutes les questions de mémoire, a affirmé que la coopération se poursuit « dans un climat de confiance ».
Le ministère français des Affaires étrangères répondait à une question posée par un journaliste de l’agence Anadolu sur les intentions de la France de restituer ces crânes à l’Algérie. Son porte-parole a répondu que les autorités algériennes n’ont toujours pas effectué une demande officielle pour enclencher les démarches législatives de restitutions de ces 36 restes mortuaires conservés au musée de l’Homme à Paris, selon la loi du 18 mai 2010.
Cette loi « visant à autoriser la restitution par la France des têtes maories à la Nouvelle-Zélande et relative à la gestion des collections » établit la procédure de la restitution des biens à l’étranger, suite à leur déclassement du patrimoine français. La commission scientifique française des collections et le Musée de l’Homme à Paris devront intervenir dans ce processus auprès du Parlement.
« Nous menons un dialogue étroit avec les autorités algériennes sur toutes les questions de mémoire et |cette question] s’inscrit dans ce dialogue », a déclaré Romain Nadal.
Le Quai d’Orsay a expliqué lors de ce même point de presse que la loi du 18 mai 2010 sur la restitution prévoit une demande officielle de la part des autorités algériennes. Cette démarche est même préalable à tout travail scientifique d’identification, censé justement être effectué sur la base de la demande officielle.
Le ministère français des Affaires étrangères a rajouté que la coopération algéro-française au sujet de ces crânes est opérée dans ce cadre-là et « dans un climat de confiance ».
« Une digne sépulture «
Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, affirmait en juin que l’affaire de restitution de ces crânes était « prise en charge par l’Etat« . Il a précisé, dans une déclaration à l’agence de presse officielle (APS) que ses services oeuvraient en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères pour « prise en charge optimale de cette question dont l’histoire remonte à plus d’un siècle ».
Quelques semaines auparavant, le Musée de l’Homme de Paris se disait « prêt » à examiner « favorablement » la demande de restitution des 36 crânes de chouhada.
« Nous sommes prêts à examiner favorablement la demande de restitution des crânes des Algériens, conservés dans notre musée », a affirmé le directeur des collections au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) de Paris, Michel Guiraud.
Il a affirmé que la restitution ne buterait sur « aucun obstacle » juridique, faisant toutefois remarquer le long chemin à prendre » sur le plan procédural pour que la demande soit prise en considération (…) il suffit que la partie algérienne en formule la demande », avait-il déjà indiqué.
Une pétition a été lancée en ligne pour la restitution de ces restes, dont l’objectif est de les rapatrier en Algérie pour « y recevoir une digne sépulture ». Lancée en 2011 par l’enseignement universitaire Brahim Senouci, cette pétition était restée sans suite avant de collecter, à la mi-juin 2016, environ 1.600 signatures.
Ces restes mortuaires, des crânes secs pour la plupart, appartiennent, entre autres, rappelle-t-on, à Mohamed Lamjad Ben Abdelmalek, dit Cherif « Boubaghla », Cheikh Bouziane, chef de la révolte des Zaâtchas (région de Biskra en 1849), Moussa El-Derkaoui et Si Mokhtar Ben Kouider Al-Titraoui.
La tête momifiée d’Aïssa El-Hamadi, qui fut le lieutenant de Cherif Boubaghla, figure parmi ces restes mortuaires, de même que le moulage intégral de la tête de Mohamed Ben-Allel Ben Embarek, lieutenant de l’Emir Abdelkader.
Le plus grand hôpital des quartiers rebelles d’Alep, déjà bombardé mercredi, a été samedi la cible d’au moins deux barils d’explosifs, a indiqué la Syrian American Medical Society (SAMS).
Deux barils d’explosifs ont frappé l’hôpital M10 et il y a des informations sur l’utilisation d’une bombe à fragmentation, a déclaré Adham Sahloul, de la SAMS, l’ONG basée aux Etats-Unis qui gère cet hôpital du nord de la Syrie.
Depuis 2013, des ONG et militants accusent l’armée syrienne de larguer des barils d’explosifs sur les secteurs rebelles d’Alep, faisant des milliers de victimes.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a confirmé le bombardement sur le principal établissement hospitalier de la partie rebelle d’Alep et précisé qu’une personne avait été tuée, sans pouvoir dire s’il s’agissait d’un patient ou d’un membre du personnel médical.
L’OSDH avait initialement fait part d’une frappe aérienne contre un hôpital de campagne dans un quartier rebelle.
L’hôpital M10 avait déjà été visé mercredi par des bombardements, ainsi qu’un autre établissement hospitalier d’Alep.
Selon Médecins sans frontières (MSF), au moins deux patients avaient été tués dans ces attaques que le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait qualifiées de crimes de guerre.
Les deux hôpitaux avaient été contraint de suspendre leurs activités et seuls six établissements sont encore en activité dans les quartiers est d’Alep, contrôlés par les rebelles, selon la SAMS.
Dans un communiqué, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a jugé particulièrement inqualifiable le ciblage systématique des structures et des personnels de santé à Alep.
Comme l’a rappelé le secrétaire général des Nations unies, ces attaques sont constitutives de crimes de guerre. Leurs auteurs devront rendre des comptes, a-t-il dit.
Ces bombardements interviennent en pleine offensive des troupes loyales à Bachar al-Assad qui cherche à reprendre la totalité d’Alep, deuxième ville du pays divisée depuis 2012 et devenue le principal front de la guerre en Syrie.
Depuis le début le 22 septembre de cette campagne de grande envergure sur les quartiers rebelles d’Alep, les bombardements des appareils russes, les barils d’explosifs largués par des hélicoptères syriens et les tirs d’artillerie ont tué au moins 220 personnes selon l’OSDH.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Syrie est le pays le plus dangereux pour les personnels soignants avec 135 attaques contre des centres médicaux en 2015.
Le conflit syrien a fait plus de 300.000 morts en cinq ans et engendré la plus grande crise humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale.
La ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la Communication (MPTIC), Imane Houda Feraoun, a procédé samedi à partir d’Ouargla au lancement officiel de la téléphonie mobile de quatrième génération (4G) en Algérie.
S’exprimant lors de la cérémonie de lancement de cette nouvelle technologie, organisée au siège de l’agence commerciale locale de l’opérateur public de téléphonie mobile « Mobilis » (chef-lieu de wilaya), la ministre a affirmé que cette opération entre dans le cadre de la modernisation et du déploiement du réseau des télécommunications sur le territoire national, afin d’orienter le pays vers l’économie de la connaissance. « Cette future économie doit être fondée sur les nouvelles technologies de l’information et les ressources humaines », a-t-elle souligné.
La direction du MO Béjaia va saisir dimanche la Fédération algérienne de football (FAF) pour délocaliser au stade de l’Unité maghrébine de Béjaia au lieu de celui de Blida la finale aller de la Coupe de la Confédération africaine contre le TP Mazembe (RD Congo), a appris l’APS samedi auprès du club de Ligue 1.
La FAF avait annoncé, il y a quelques jours, que la première manche de la double confrontation algéro-congolaise aura lieu le 29 octobre au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Mais cette décision n’a pas été du goût de la famille du MOB qui émet le vœu de continuer à recevoir dans son stade fétiche à Béjaia son dernier adversaire dans l’épreuve.
La liste s’allonge. Un nouvel adolescent soupçonné d’avoir voulu commettre une attaque terroriste en France, a été mis en examen et écroué, vendredi 30 septembre dans la soirée, a-t-on appris de source judiciaire.
Ce collégien de 15 ans, en classe de troisième et inconnu des services de renseignement, a été interpellé mercredi matin au domicile de ses parents à Domont (Val d’Oise) et placé 48 heures en garde à vue dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), avant d’être présenté vendredi matin à la justice.
« Il y avait une suspicion de passage à l’acte », a relevé une source proche de l’enquête. En garde à vue, « il a assuré qu’il aurait renoncé à son projet », a-t-elle ajouté.
En contact sur Telegram avec Rachid Kassim
Le mineur était en contact via la messagerie Telegram avec Rachid Kassim, un jihadiste français soupçonné de téléguider ses émules à distance depuis la zone irako-syrienne. Il était également en relation, via ce réseau crypté, avec un adolescent arrêté le 14 septembre dans le XXe arrondissement de Paris, lui aussi en lien avec Kassim et suspecté d’avoir voulu perpétrer une action violente.
Enfin, le collégien était « très présent sur Telegram où il animait deux chaînes qui diffusent de la propagande jihadiste », a relevé la source proche de l’enquête.
Ces dernières semaines, une dizaine d’adolescents ont été écroués pour des menaces d’attaques similaires, sous l’influence de la propagande de Rachid Kassim.
Par ailleurs, le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi à quatre ans de prison, dont deux ferme, un homme accusé d’avoir incité un correspondant à commettre un attentat via Telegram.