Le parti conservateur d’Angela Merkel a enregistré dimanche le pire résultat de son histoire pour des élections régionales à Berlin, tandis que la droite populiste a réalisé une percée, selon les sondages sortie des urnes des chaînes de télévision publique. L’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière allemande n’a recueilli que 18% des suffrages, en recul de plus de 5 points par rapport au dernier scrutin de 2011. De son coté, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), fer de lance de l’opposition à la politique d’ouverture aux réfugiés dans le pays, fait son entrée dans le parlement local avec entre 11,5 et 12,5% des voix, selon ces sondages.
De nouveaux combats pour le contrôle du Croissant pétrolier dans l’est de la Libye, ont opposé dimanche les gardes des installations pétrolières aux forces du gouvernement rival, selon des médias. Les Gardes des installations pétrolières, loyales au gouvernement d’union nationale GNA ont lancé une offensive ce matin dimanche à Ras Lanouf, a rapporté une source rivale au gouvernement d’union. « Nous avons attaqué al-Sedra et Ras Lanouf et les forces de (Khalifa) Haftar tentent de nous cibler avec leurs avions », a indiqué Ali al-Hassi, un porte-parole des Gardes des installations pétrolières (GIP).
Deux narcotrafiquants ont été arrêtés et 70 kilogrammes de kif traité ont été saisis samedi sur l’axe Béni Ounif-Béchar-Adrar, a indiqué dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). « Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée et dans la suite des investigations continues relatives au démantèlement d’un réseau de trafic de drogue activant sur l’axe Béni Ounif -Béchar-Adrar (3°RM), un détachement de l’ANP a arrêté en coordination avec les services de la Sûreté Nationale, le 17 septembre 2016, deux narcotrafiquants et saisi une autre quantité de kif traité s’élevant à 70 kilogrammes, ainsi que deux véhicules touristiques », a précisé la même source.
BAMAKO- La sélection algérienne de handball des moins de 21 ans (U-21/garçons) s’est imposée devant son homologue du Burkina-Faso sur le score de (23-15), mi-temps (11-9) lors de la 5e journée et dernière journée du championnat d’Afrique des nations CAN-2016 de la catégorie, dimanche à Bamako (Mali).
Le sept algérien enregistre à cette occasion, son troisème succès dans cette compétition après ceux acquis devant le Maroc (39-22) et le Mali (49-19), contre deux défaites devant l’Egypte (21-28) et la Tunisie (21-23).
A l’issue de cette compétition, les Verts se classent troisièmes derrière l’Egypte et la Tunisie qui animeront en soirée la finale, dont le vainqueur sera sacré champion d’Afrique.
Pour ce championnat, la CAHB a opté pour un système de compétition de poule unique avec la participation de six nations.
Cinq pays africains dont l’Algérie se qualifieront au prochain Mondial-2017 qui se déroulera en Algérie.
Une femme blonde aux yeux bleus et un voile : ces deux éléments, rassemblés dans un spot télévisé sponsorisé par l’Unesco invitant les Allemandes à porter le voile, ont suffi à déclencher une vague virtuelle de contestation au pays de Goethe.
«Les femmes turques portent le hijab… Moi aussi ! C’est superbe !» C’est de cette façon que débute ce spot publicitaire controversé.
A l’image, on voit une Allemande aux cheveux blonds et aux yeux bleus (qui n’est autre que l’actrice Charlotte Würdig) revêtir fièrement un voile, rappelant l’accesoire islamique, avant de lancer un slogan en anglais : «Appréciez la différence, commencer la tolérance».
Le tout a été sponsorisé par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), est-il précisé à la fin de la séquence.
La vidéo est apparue sur un compte Youtube le 14 septembre et a été présentée comme une publicité diffusée sur les chaînes télévisées «privées et publiques» d’Allemagne.
Un tollé sur les réseaux sociaux
A en croire les réactions outrées qui se sont multipliées sur Twitter après sa diffusion, le spot n’a guère réussi à faire passer son message.
Dimanche, la trêve en Syrie ne tenait qu’à un fil après les frappes de la coalition contre l’armée syrienne dans l’est et les premiers raids depuis une semaine à Alep.
La trêve en Syrie ne tenait dimanche 18 septembre qu’à un fil après les frappes de la coalition contre l’armée syrienne dans l’est du pays et les premiers raids depuis une semaine à Alep, qui risquent de rallumer le principal front du conflit.
Cette dégradation survient alors que le ton est brutalement monté entre les deux parrains de la trêve, la Russie et les États-Unis, qui s’accusent mutuellement de faire capoter le cessez-le-feu.
Le raidissement s’est accru samedi après les bombardements de la coalition conduite par les États-Unis qui ont fait au moins 90 morts à Deir Ezzor (est), selon un bilan établi de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH)
La Russie a appelé Washington à mener une enquête complète sur ces frappes ayant touché l’armée syrienne. La coalition a reconnu avoir bombardé ce qu’elle pensait être une position de l’EI, avant de mettre fin à l’opération dès que Moscou l’a prévenue qu’il s’agissait de troupes syriennes.
Premières frappes contre Alep
À ce regain de tension, s’ajoutent les quatre premières frappes contre des quartiers rebelles d’Alep (nord) depuis l’entrée en vigueur lundi de la trêve.
L’OSDH a précisé qu’une femme avait été tuée dimanche à Sakhour et plusieurs personnes ont été blessées, sans pouvoir identifier les auteurs des bombardements.
Autre récrimination russe : l’inaction des Américains face à ce que Moscou considère comme des violations répétées de la part des rebelles.
« La situation est particulièrement tendue aujourd’hui (dimanche) à Alep (…) le nombre de bombardements des groupes rebelles contre les positions militaires gouvernementales et les quartiers résidentiels augmentent », a affirmé dans un communiqué le porte-parole du ministère de la défense russe Igor Konashenkov.
L’absence d’acheminement de l’aide humanitaire prévue dans l’accord représente une autre menace pour la trêve. Faute de garanties de sécurité suffisantes, des camions de l’ONU remplis de nourriture et de médicaments restaient bloqués dans une zone tampon à la frontière turque.
Une trêve de plus en plus précaire
Les accrocs à la trêve se sont multipliés ces derniers jours dans la Ghouta orientale près de Damas, dans les provinces de Hama et Homs (centre) et dans la province montagneuse de Lattaquié (ouest).
Dimanche, deux barils explosifs largués par des hélicoptères de l’armée ont tué neuf personnes dans une région rebelle de la province méridionale de Deraa.
Les violences ont fait 10 morts parmi les civils dimanche, soit la journée la plus sanglante pour la population depuis le début de la trêve, selon l’OSDH.
Une semaine après sa conclusion, l’incertitude demeure sur sa prolongation.
Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a accusé « le régime de Bachar al-Assad » d’être « d’abord et toujours » le principal responsable des atteintes à la trêve.
Trois Syriens arrêtés mardi en Allemagne ont un lien avec les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, a annoncé le ministre allemand de l’Intérieur. Celui-ci a évoqué une « possible cellule dormante ».
Trois Syriens arrêtés mardi 13 septembre en Allemagne ont un lien avec les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, a annoncé le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, évoquant une « possible cellule dormante ».
« L’état actuel des investigations de la police criminelle fédérale indique des liens avec les assaillants de Paris de novembre 2015 », a dit Thomas de Maizière au cours d’une conférence de presse, précisant que les trois suspects, arrivés l’an dernier dans le pays lors de l’afflux de demandeurs d’asile, avaient obtenu leurs faux papiers d’identité auprès des mêmes groupes que les tueurs du 13 novembre.
Thomas de Maizière a annoncé que les trois hommes étaient venus en Europe, probablement de Syrie, avec l’aide de la « même organisation de passeurs que les assaillants de Paris ». Par ailleurs, « leurs documents de voyage proviennent du même atelier », a-t-il dit à la presse à Berlin.
« Jusqu’à présent il n’y aucune indication qu’une planification concrète en vue d’un attentat était en cours. Dès lors, il pourrait s’agir d’une cellule dormante », a indiqué le ministre.
Plusieurs des assaillants de Paris et de Saint-Denis, qui ont fait 130 morts lors d’attentats le 13 novembre 2015, sont venus depuis les zones contrôlées par les jihadistes de l’organisation État islamique, notamment l’un des coordonateurs Abdelhamid Abaaoud, un Belgo-Marocain de 28 ans, et deux hommes aux faux passeports syriens, présentés comme Irakiens par l’EI
Aucun danger »
Selon le ministre allemand, les trois hommes étaient sous surveillance depuis des mois et à aucun moment « n’ont représenté un danger ». Il n’a pas pu dire avec certitude si les suspects étaient réellement Syriens, relevant que dans leurs « documents de voyage il est écrit qu’ils sont Syriens ».
Tous ont été interpellés dans des foyers d’accueil de demandeurs d’asile. L’opération qui a mobilisé 200 policiers a eu lieu dans le nord de l’Allemagne, selon le parquet fédéral.
Les trois hommes, Mahir Al-H., 27 ans, Mohamed A., 26 ans, et Ibrahim M. 18 ans, étaient arrivés dans le pays en novembre 2015, au pic de la crise migratoire qui a vu un million de demandeurs d’asile entrer dans le pays.
« Les trois accusés sont soupçonnés d’être venus en Allemagne sur ordre de l’organisation État islamique pour soit exécuter une mission, soit pour se tenir prêts en vue d’instructions », selon un communiqué du parquet qui a décidé de les poursuivre pour appartenance à une « organisation terroriste étrangère ».
Mahir Al-H. est soupçonné d’avoir rejoint l’EI en septembre 2015 et d’avoir bénéficié d’une « courte » formation aux armes à Raqqa, le bastion du groupe dans le nord de la Syrie.
Le mois suivant, lui et ses deux complices présumés ont pris la route de l’Europe, via la Turquie et la Grèce, sur ordre d’un responsable de l’EI chargé « des attentats hors du territoire de l’État islamique ».
« Aucune mission ou instruction précise n’a été jusqu’à présent mise en évidence par les enquêteurs », selon le parquet.
RABAT – Le FUS Rabat ralliera vendredi prochain Béjaïa à bord d’un avion spécial en vue de sa confrontation contre le MO Béjaia dimanche 18 septembre en match aller des demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Cette décision prise par la fédération marocaine de la discipline a réjoui l’entraîneur du FUS, Walid Regragui, qui a estimé, dans une déclaration à la presse locale, que l’initiative permettra à son équipe de disposer de plus de temps afin de préparer le rendez-vous à Rabat avant de se rendre à Béjaïa.
La Fédération marocaine de la discipline vient de récompenser les deux clubs locaux qualifiés au dernier carré des deux compétitions africaines interclubs, le FUS en Coupe de la CAF et le WA Casablanca en Ligue des champions, en leur attribuant chacun la somme 200.000 dollars.
Le FUS avait terminé à la première place de son groupe B la phase de poules, tandis que le MOB, dont il s’agit de sa première participation internationale, s’est contenté de la deuxième place de son groupe A derrière TP Mazembe (RD Congo).
ORAN – Au deuxième jour de l’Aïd El-Adha et une fois la « corvée » de la découpe de la viande expédiée achevée, les familles oranaises ont vaqué à leurs « occupations spéciales Aïd ».
Après s’être recueillies sur la tombe de l’être cher disparu, nombre de familles ont opté pour des sorties vers des sites forestiers et -le climat s’y prêtant toujours- pour des baignades à la plage.
De nombreuses familles oranaises ont consacré cette deuxième journée de fête à rendre visite à leurs proches, et, surtout, à prendre un peu de bon temps à la forêt ou à la plage.
Les forêts de M’sila (Boutlelis), la Vierge (Misserghine), Madagh (Aïn El-Kerma) ou celle de « djebel El Qahr », plus connue sous le nom de « Montagne des Lions » près de Gdyel ont été prises d’assaut, dès les premières heures de l’après-midi.
Munies de glacières remplies de viande découpée le matin même et de boissons fraiches en tous genres, avec un renfort de chaises et de tables pliantes et, notamment, de charbon de bois, les familles se sont installées dans les zones ombragées des forêts autour de barbecues et autres braséros pour préparer le repas, loin des tracas de la vie quotidienne.
Déjà aménagés pour ce genre d’activités, les sites forestiers de la wilaya sont tous équipés de barbecues. Ainsi, les familles ne perdent pas de temps à préparer leurs repas.
Pendant ce temps, les enfants profitent des nombreuses aires de jeu installées au niveau des forêts et s’en donnent à cœur joie, dépensant leur énergie dans les jeux, créant une ambiance toute particulière en ces lieux invitant aux plaisirs de la table, au repos et au farniente.
La panse bien garnie, les plus vieux ne ratent pas l’occasion pour piquer un somme à l’ombre des arbres, en attendant l’heure du thé.
Ces campeurs d’un jour, une fois les stocks de nourriture épuisés, n’hésitent pas à remballer tout le « matériel » et se rendent à la plage la plus proche pour faire trempette.
D’autres familles, leurs repas préparés à l’avance, se rendent directement à la plage pour passer la journée ou l’après-midi en bord de mer, remplissant les « batteries » et se préparant moralement à affronter, dès mercredi, la reprise du travail.
Les nombreuses plages de la corniche oranaise, ainsi que celles de l’est et de l’ouest, ont été, en effet, très sollicitées en ce deuxième jour de l’Aïd El-Adha et une ambiance bon enfant y a prévalu.
NEW YORK – La 71ème Assemblée générale de l’ONU s’ouvrira mardi à New York sur fond d’une crise géopolitique majeure, accentuée par la guerre et les crises migratoires au Moyen Orient.
Pour la première fois l’Assemblée générale a appelé de ses vœux à la tenue d’une réunion de haut niveau sur les déplacements massifs des réfugiés et des migrants.
La réunion prévue lundi prochain devrait réunir des chefs d’Etats et de gouvernements pour discuter de la gestion des mouvements des réfugiés et aussi d’un plan plus responsable en réponse à cette crise, a précisé l’ONU.
Ces discussions interviendront juste après l’annonce d’un accord russo-américain sur une trêve en Syrie, où la guerre a fait plus de 250.000 morts et cinq millions de réfugiés, soit « la plus grande population de réfugiés pour un seul conflit en une génération », selon les termes du haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés.
L’ONU qui avait salué l’accord a dit s’attendre à ce que toutes les parties facilitent les efforts des Nations Unies pour livrer l’aide humanitaire aux populations, y compris celles qui vivent dans les zones assiégées.
A quelques jours de la tenue de la réunion, l’ONU s’active pour faire adopter le projet de « Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants » qui sera prononcé au cours de sa séance plénière de haut niveau qui se tiendra le 19 septembre.
Le projet de déclaration de la réunion ne fait pas l’unanimité
Cependant, le document final de la déclaration, transmis la semaine dernière à la 71ème Assemblée générale de l’ONU, ne fait pas l’unanimité parmi les parties concernée par ce dossier.
L’Union Européenne, souvent critiquée sur la question de la détention des enfants réfugiés et sur son manque d’implication dans la crise, a émis des réserves le document de l’ONU en mettant l’accent sur le partage des responsabilités.
L’UE qui a reconnu la nécessité de parvenir à un accord consensuel sur le dossier des réfugiés s’est défendue en précisant que la détention des enfants ne pouvait être qu’un « dernier recours dans des circonstances exceptionnelles » et que ses accords juridiques en place offraient une plus grande protection des droits de l’homme des migrants et de leurs familles.
La Russie a de son côté refusé toute interprétation du document final de la déclaration qui peut aller à l’encontre des principes fondamentaux de neutralité et du respect de l’intégrité territoriale des Etats.
« La situation actuelle est le résultat de l’ingérence irresponsable dans les affaires intérieures du Moyen Orient et d’Afrique du Nord », a souligné la Russie vendredi dernier lors des discussions tenues sur ce document.
L’ONU a affirmé de son côté qu’en dehors de toutes considérations, l’économie mondiale estimée à près de 77.000 milliards de dollars a été incapable de mobiliser 10 milliards de dollars de besoins humanitaires.
« C’est frustrant », a déclaré vendredi, Mogens Lykketoft, président de la 70ème Assemblée générale de l’ONU à propos de l’échec de la communauté internationale à engager les financements nécessaires pour résoudre cette crise et mettre un terme aux attaques contre les civils qui sont à l’origine des déplacements des réfugiés.
Réfugiés: un sommet américain parallèle à celui de l’ONU
En parallèle à cette rencontre, le président Barack Obama organisera le 20 septembre à New York un sommet des dirigeants sur les réfugiés qui exhortera les gouvernements à prendre de nouveaux engagements en faveur des personnes déplacées par la guerre.
En dépit des déclarations de responsables américains sur la nécessité d’augmenter les engagements financiers en faveur des réfugiés, la Maison Blanche a refusé de s’engager sur un objectif chiffré concernant leur accueil.
Le 29 août dernier, la Maison Blanche avait annoncé l’accueil de 10.000 réfugiés syriens en un an, remplissant un engagement pris par le président Obama sur un sujet qui divise la classe politique américaine.
Mais cet objectif reste dérisoire face à l’ampleur de la catastrophe humanitaire en Syrie. La position américaine a été notamment rendue intenable par l’Allemagne qui a accueilli en 2015 un million de demandeurs d’asile pour la plupart originaires de Syrie et d’Irak et prévoit 300.000 nouveaux arrivants en 2016.
Washington a été régulièrement critiqué pour son manque de réactivité face à la crise migratoire massive déclenchée par le conflit en Syrie. En pleine campagne électorale pour la présidentielle, les républicains ont insisté sur l’arrêt de l’accueil de ces réfugiés par crainte d’infiltration des éléments de l’organisation de l’Etat Islamique.
Tandis que le sommet présidentiel examinera la question des réfugiés, la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale se penchera sur les déplacements massifs des migrants et des réfugiés. Les deux événements seront complémentaires, selon l’ONU.
Par ailleurs, l’ONU a reporté au jeudi 16 septembre la discussion sur l’inscription à l’ordre du jour de la 71 ème Assemblée générale de la question de sensibilisation de l’opinion mondiale au drame des migrants en particulier les demandeurs d’asile syriens.
La Syrie rejointe par l’Iran et le Venezuela ont dénoncé « les motifs politiques » qui sous-tendent l’inclusion de ce thème à l’ordre du jour de l’Assemblée en refusant qu’il soit maintenu.
Outre, le dossier épineux des réfugiés, l’Assemblée générale devrait aborder les questions liées au maintien de la sécurité et de la paix internationales et au développement durable notamment en Afrique.
BATNA – Le programme de permanence des commerces pour l’Aïd El Adha a été largement suivi à travers les wilayas de l’Est du pays, a indiqué mardi à Batna, l’inspecteur principal en chef de la concurrence et des enquêtes économiques auprès de la Direction régionale du commerce (DRC).
Un taux de 99,41% des commerçants réquisitionnés dans les wilayas relevant des compétences de la DRC-Batna a été enregistré au premier jour de la fête du sacrifice a affirmé à l’APS, M. Mohamed-Lamine Mansouri, détaillant que les wilayas des d’Oum El Bouaghi, Biskra et Tébessa ont totalisé un taux de 100 % de suivi.
Il a ajouté qu’à travers les différentes tournées effectuées ce premier jour de l’Aïd par les agents de la direction régionale du commerce chargés de contrôler le respect du programme de la permanence, il a été relevé l’ouverture de la quasi-totalité des boulangeries et autres commerces de vente de produits alimentaires de large consommation.
Le même responsable a également ajouté qu’au deuxième jour de l’Aïd, un taux de suivi de l’ordre de 99,70 a été observé dans la matinée, soulignant que dans les wilayas de Batna et Constantine, un pourcentage de 99,25 et 99,99% de suivi a été recensé.
Il a, dans ce sens indiqué que sur les 4 059 commerçants réquisitionnés au niveau des wilayas relevant de la DRC-Batna, 4 047 d’entre eux ont assuré la permanence.
A Constantine, 1 084 commerçants ont été mobilisés pour le programme de permanence de l’Aïd El Adha, et l’entrée en service de la boulangerie industrielle, totalisant plus de 10 000 baguettes, avec ses treize (13) points de vente répartis sur les quartiers de la ville a atténué la « crise du pain » observée pratiquement à chaque Aïd, ont noté des citoyens au centre-ville.
Aux quartiers Mohamed Belouizdad, Mustapha Aouati, Abane Ramdane au centre-ville et également dans les quartiers de Boussouf et Sakiet Sidi Youcef notamment, beaucoup de commerces étaient ouverts, même si des citoyens rencontrés par l’APS, ont estimé que l’affichage des listes des commerçants permanenciers par quartier « valorisera les efforts consentis des services du commerce ».
Pour beaucoup de citoyens à Constantine, la ville nouvelle Ali Mendjeli demeure également « le lieu sûr » pour s’approvisionner notamment en ce jour de l’Aïd, d’autant, ont-ils relevé, que les commerces de tout genre dans cette agglomération sont ouverts, indépendamment du programme de la permanence.
RIO DE JANEIRO – L’athlète Mohamed Berrahal a remporté la médaille d’argent des jeux paralympiques-2016, en se classant 2e au 100 m (T51), couru mardi au stade olympique de Rio de Janeiro, pour le compte de la 5è journée des jeux.
L’athlète algérien a réalisé un chrono de 21.70 derrière le Belge Genyn Peter vainqueur de la course en 21.15, et devant le Mexicain Navarro Sanchez (3e: 21.96).
Cette médaille est la 10e pour l’Algérie dont 1 en or, 5 en argent et 4 en bronze.
La médaille d’or est l’œuvre de Abdellatif Baka au 1500m, classe T13, qui a remporté la course en 3: 48.29, avec en prime un nouveau record du monde (l’ancien 3:48.84 était par le Kenyan Korir David depuis sept 2012, ndlr).
Près de 4.300 athlètes de plus de 160 pays concourent dans 22 disciplines sportives pour décrocher l’une des 2.642 médailles, dont 528 en or, des Jeux paralympiques de Rio, qui se poursuivront au 18 septembre courant.
ORAN – Les boucheries d’Oran sont prises d’assaut au deuxième jour de l’Aïd El Adha par des citoyens cherchant à découper la viande chez des pros.
Ignorant la pratique de sectionner le mouton ou évitant la fatigue engendrée par cette opération contraignante ou pour incapacité, des oranais préfèrent se diriger vers des boucheries parfois même le soir du deuxième jour de l’Aïd.
Ce recours arrange bien les bouchers qui voient leurs chiffres d’affaires grimper, surtout que les prix de telle prestation varie d’un boucher à un autre et selon le poids du mouton et la méthode, de 1000 à 2000 DA.
Ainsi, des files d’attente se forment devant ces locaux en pareille circonstance.
Moncef, boucher quinquagénaire à hai « USTO » exerce ce métier avec ses quatre enfants le jour de l’Aïd. Des files sont visibles devant sa boucherie juste après la prière d’El Fadjr. Des clients réservent leur tour le jour de l’Aïd.
Les clients potentiels sont prioritaires dans cette opération. Ceux qui le sollicitent pour l’abattage du sacrifice ont un bonus comme pour attirer de nouveaux clients, a-t-il fait savoir.
Un autre boucher du quartier, Larbi a rappelé que cette ruée sur les bouchers se limitait auparavant à une couche de la société indiquant que dans les dernières années les commandes se font de plus en plus nombreuses.
Plusieurs citoyens recourent au service du boucher pour éviter la fatigue qui accompagne toujours cette rude opération ou par peur de se blesser, a-t-il ajouté.
Il a également fait savoir qu’il exerce avec plusieurs professionnels qui viennent l’aider au premier et deuxième jour de l’Aïd.
Une veuve, mère de quatre enfants, Fatima Zohra a indiqué à l’APS qu’elle ramène chaque année son mouton au boucher pour éviter de recourir aux services des voisins. Ne pouvant pas faire cette opération toute seule et puisque ses enfants sont encore jeunes, elle ne trouve pas meilleure solution que celle du boucher.
Un nouveau phénomène a fait apparition ces derniers temps. Il s’agit de bouchers ambulants qui sillonnent le premier jour de l’Aïd les quartiers avec leurs équipements proposant leurs services pour abattre le mouton ou découper la viande.
Cet apport représente une aubaine pour de nombreux citoyens qui ne disposent pas de voitures pour transporter les moutons vers des boucheries. A noter que ces ambulants disposent d’autorisations pour exercer ce métier, selon un boucher de hai El Othmania (ex Maraval).
Un boucher de ce quartier, Hocine a déclaré « nous travaillons à une vitesse record pour permettre au client de recevoir son sacrifice coupé en morceaux homogènes, soit un quart d’heure. Parallèlement, des familles continuent à découper elles-mêmes leurs moutons à domicile avec des méthodes traditionnelles.
La trêve présentée comme la « dernière chance » pour sortir la Syrie du chaos, était globalement respectée mardi et les habitants ont pu jouir de leur première nuit de sommeil depuis des mois.
L’arrêt des combats est survenu le jour où le nombre de morts a dépassé les 300 000, dont près de 87 000 civils, dans la guerre déclenchée en mars 2011, selon un bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Lundi à 19H00 locales, une trêve est entrée en vigueur en vertu d’un accord annoncé le 9 septembre par la Russie et les Etats-Unis, parrains respectifs du régime et de la rébellion.
La télévision officielle a fait état de violations mineures marquées par des tirs de roquettes par les rebelles dans les environs de la ville septentrionale d’Alep et dans la province centrale de Homs, qui n’ont pas fait de victimes.
C’est la brutalité de la dernière bataille d’Alep, deuxième ville de Syrie, avec ses centaines de morts, qui a poussé Russes et Américains à chercher un accord pour mettre fin à l’effusion de sang et permettre l’envoi sans entraves d’aides urgentes aux centaines de milliers de personnes assiégées, notamment à Alep.
L’ONU a annoncé néanmoins attendre des garanties de sécurité pour ses convois avant de lancer les opérations humanitaires.
Pour pouvoir acheminer l’aide dans les quartiers rebelles assiégés d’Alep, des militaires russes ont installé un point d’observation mobile sur la route du Castello, un axe vital au nord de la ville qui mène vers la frontière turque d’où doit provenir cet aide, selon des agences russes.
L’accord américano-russe prévoit expressément la « démilitarisation » de la route du Castello, où se trouvaient encore mardi après-midi des soldats syriens selon une source militaire syrienne.
Le secrétaire d’État John Kerry, qui a négocié l’accord avec son homologue russe Sergueï Lavrov, a estimé que la trêve pourrait « être la dernière chance de sauver » la Syrie.
Nous avons pu dormir
Dans de nombreuses villes et localités, notamment celles tenues par les rebelles et qui étaient la cible de bombardement incessants de l’aviation du régime, l’heure était au soulagement.
A l’est comme à l’ouest d’Alep, les habitants ont veillé dans la rue jusqu’à lundi à minuit, profitant du cessez-le-feu pour célébrer l’Aïd Al-Adha, la fête musulmane du sacrifice.
Dans la partie gouvernementale près de la ligne de démarcation, souvent visée par des roquettes tirées par les rebelles, Habib Badr se félicite du calme.
« Ma maison se trouve près de l’hôpital Ramzi et j’ai l’habitude d’entendre la sirène des ambulances toutes les deux ou trois heures. Mais aujourd’hui rien », dit-il.
« Généralement, nous ne fermons pas l’œil de la nuit en raison du bruit des avions », témoigne pour sa part Hassan Abou Nouh, un militant de Talbissé, fief rebelle de la province Homs. « Mais Dieu merci la nuit dernière nous avons dormi sur nos deux oreilles ».
Même répit dans la province d’Idleb, où les armes se sont tues selon un militant.
Le régime, qui a donné rapidement son accord à la trêve, a annoncé le gel de ses opérations militaires « sur le territoire jusqu’au 18 septembre à 21H00 GMT ».
Affaiblies sur le terrain, l’opposition et la rébellion, n’ont pas donné leur approbation formelle à la trêve en réclamant des « garanties », mais elles semblent la respecter sur le terrain.
Cela n’empêche que le scepticisme prévaut sur le succès de ce nouveau cessez-le-feu, après l’échec de plusieurs tentatives.
Comme lors de la précédente trêve fin février qui avait duré quelques semaines, les groupes jihadistes État islamique (EI) et Front Fateh al-Cham (ex-Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda), qui contrôlent de vastes régions du pays, sont exclus du nouveau cessez-le-feu.
Collaboration inédite
Dans le cadre de l’accord, M. Kerry a souligné que le régime devrait s’abstenir de mener des raids « dans toute zone où se trouve l’opposition ». Or dans plusieurs zones, les rebelles sont alliés au Front Fateh al-Cham (ex-branche d’Al-Qaïda) considéré comme « terroriste » par Washington et Moscou.
Si cette cessation des hostilités tient pendant une semaine, elle devrait déboucher sur une collaboration inédite entre Moscou et Washington contre les deux groupes jihadistes.
Mais un responsable du Pentagone a souligné que cela n’impliquerait pas automatiquement le début de la coopération, après ce délai. « Les délais sont courts et la méfiance est grande ».
Moscou et Washington cherchent à travers la trêve de favoriser une reprise des négociations entre régime et rebelles pour mettre un terme au conflit, qui a poussé à la fuite des millions de personnes et provoqué un désastre humanitaire qui a atteint l’Europe occidentale.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov a souhaité que l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistura invite début octobre toutes les parties à des négociations.
L’Algérie approvisionnera en pétrole l’île de Cuba à partir d’octobre prochain. La Sonatrach devrait livrer au total 80 000 tonnes de brut, soit 515 000 barils de pétrole à la compagnie pétrolière du Venezuela (PDVSA), rapporte l’agence Ecofin, révélant qu’il pourrait y avoir une autre cargaison au mois de novembre ou de décembre prochain.
Cette action d’exportation vient compenser le déficit engendré par la baisse du volume de l’approvisionnement en provenance du Venezuela, qui s’est érodé de plus de 40% depuis le début de l’année. Le pays d’Afrique du nord desservira donc pour la première fois le marché cubain avec son Sahara Blend.
Même si Cuba dépend presque exclusivement du Venezuela pour son approvisionnement en pétrole brut, elle importe jusqu’à 300 millions de dollars de produits pétroliers en provenance d’Afrique notamment d’Angola, parmi lesquels le naphta.
Caracas a vu sa production de pétrole s’étioler en raison de la chute des prix qui ont sérieusement affecté les producteurs qui investissent très peu désormais. Les retards de paiement sur les cargaisons livrées à certains de ses clients constituent également l’une des principales raisons ayant conduit à la chute de la production vénézuélienne.
Le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d’Oran vient de signer une convention avec la commission Unesco Algérie, visant à développer des activités scientifiques dans le domaine de l’éducation, a-t-on appris du directeur de cet établissement basé à Oran.
Selon Belkacem Bezenine, cette convention, récemment signée avec commission Unesco Algérie, dont la présidente est la ministre de l’Education nationale Mme Nouria Benghebrit, porte sur un programme d’activités scientifiques (études, enquêtes, colloques, conférences,à) et soulignera un intérêt déjà très prononcé du centre vis-à-vis de l’éducation, a-t-il noté.
L’Education figure ainsi en tête de liste, parmi les axes prioritaires du Crasc pour la période 2016/2020, a-t-il ajouté.
Plusieurs thèmes de colloques et d’études ont déjà été arrêtés, tels que « le décrochage scolaire », « la violence dans le milieu scolaire », « l’approche par compétence », « l’évaluation des programmes ».
Il s’agirait, par ailleurs, de créer une chaire de l’éducation et une autre de l’alphabétisation, ainsi que la création d’un laboratoire de recherche, au sein du Crasc, spécialisés dans les thématiques en rapport avec l’éducation et d’une plateforme électronique de formation.
Le Crasc participera, en outre, à la mise en place, à l’horizon 2017, d’un observatoire de l’éducation et de la formation qui sera implanté à Alger et dépendra des ministères de l’enseignement supérieur, de l’Education nationale et de la formation professionnelle, avec notamment le lancement d’une enquête sur la formation.
L’avocat général de la Cour européenne de justice a estimé, dans des conclusions rendues mardi, que l’accord commercial portant sur les produits agricoles, signé en 2012 entre le royaume du Maroc et l’Union européenne (UE) ne s’applique pas au Sahara occidental, vu son état de territoire autonome sous supervision onusienne.
L’avocat général de la Cour européenne de justice (CEJ) a considéré, ce mardi 13 septembre, que « le Sahara occidental ne fait pas partie du territoire du Maroc et que, partant, contrairement à ce qui a été constaté par le Tribunal dans sa décision du 10 décembre 2015, ni l’accord d’association UE-Maroc ni l’accord de libéralisation ne lui sont applicables », indique un communiqué de la Cour.
Il s’agit d’une recommandation précédant la décision finale des magistrats de la Cour, prévue dans deux mois, dans cette épineuse affaire qui oppose le Maroc et son partenaire européen depuis 10 mois.
« Généralement, les recommandations de l’avocat général sont suivies à 70% par les juges, mais il se pourrait que ces derniers donnent un avis différent », nuance un attaché de presse joint par Jeune Afrique.
Le tribunal de la Cour de justice de l’Union européenne avait annulé le 10 décembre 2015 l’accord commercial portant sur les produits agricoles, signé en 2012 entre le royaume du Maroc et l’Union européenne (UE).
Le Tribunal avait alors reconnu la capacité d’ester en justice du Front Polisario en tant que personne morale et avait déclaré le recours recevable du fait que le Front Polisario était directement et individuellement concerné par l’accord. Sur le fond, le Tribunal avait décidé d’annuler l’accord dans la mesure où il s’applique au Sahara occidental.
Les motivations de la décision
Une décision qui avait suscité l’ire du Maroc, qui avait même annoncé la rupture des relations diplomatiques avec l’UE. Ce qui avait amené le Conseil de l’Union européenne a introduire un pourvoi devant la Cour de justice pour réclamer l’annulation de la décision.
Dans ses conclusions lues ce mardi, l’avocat général, Melchior Wathelet, constate que le Sahara occidental est, depuis 1963, inscrit par l’ONU sur sa liste des territoires non autonomes. « Les accords internationaux conclus par le Maroc ne pourraient donc lui être appliqués », est-il ainsi noté dans les conclusions.
Pour lui, ces accords ne peuvent pas être étendus à ce territoire car « la pratique de la majorité de ces États démontre qu’une telle extension est subordonnée à sa prévision expresse lors de la ratification des traités ou accords. Or, les deux accords précités ne comportent aucune disposition visant à étendre leur champ d’application au Sahara occidental et une telle extension n’a pas été prévue non plus lors de la ratification de ces accords par le Maroc ».
Le Polisario n’est pas un État
Ainsi, l’avocat général propose à la Cour d’annuler l’arrêt du Tribunal du 10 décembre 2015 et de rejeter le recours du Front Polisario comme irrecevable car ce dernier n’a plus d’intérêt à faire annuler la décision contestée.
Le Tribunal ne reconnaît pas le Front Polisario en tant qu’entité capable donc d’ester en justice, mais seulement en tant que porte-voix des sahraouis. C’est une victoire pour le Maroc dans cette recommandation de l’avocat général.
La recommandation de l’avocat stipule clairement que « le Front Polisario n’est reconnu par la communauté internationale que comme le représentant du peuple du Sahara occidental dans le processus politique destiné à résoudre la question de l’autodétermination du peuple de ce territoire et non comme ayant vocation à défendre les intérêts commerciaux de ce peuple ».
Et d’ajouter : « De plus, le Front Polisario ne semble pas être un représentant exclusif du peuple du Sahara occidental dans les relations internationales car il n’est pas exclu que l’Espagne, ancien colonisateur de ce territoire, détienne encore des responsabilités à cet égard ».
Le Premier Ministre canadien, M. Justin Trudeau s’est rendu lundi 12 septembre à la mosquée d’Ottawa pour présenter ses vœux aux musulmans à l’occasion de l’Aïd al-Adha.
Après un « Salam Aleykoum », le Premier Ministre canadien a mis en exergue les valeurs communes qui unissent les Canadiens.
« L’Aïd al-Adha est le moment de prier, de pardonner et de célébrer. (…) C’est lors des journées comme celle-ci que nous reviennent à l’esprit les valeurs qui unissent tous les Canadiens : la paix, l’empathie, la famille et l’amitié » a-t-il déclaré devant des fidèles venus nombreux pour la prière de l’Aïd.
« Ce jour est aussi l’occasion pour nous tous de souligner les contributions inestimables de notre florissante communauté musulmane qui enrichissent notre tissu national chaque jour. Peu importe nos croyances, nos cultures ou nos origines ethniques, ce jour nous rappelle que notre diversité est la plus grande force du Canada » a indiqué Justin Trudeau.
Aïd Moubarak! Merci à l’Ottawa Muslim Association de m’avoir accueilli pour célébrer l’Aïd al-Adha aujourd’hui. pic.twitter.com/qjHIc34kdn
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) 12 septembre 2016
Le Premier ministre canadien a adressé ses « meilleurs vœux à tous les musulmans du Canada et du monde entier qui célèbrent l’Aïd al-Adha, et nos félicitations à tous ceux qui ont fait le hajj cette année » avant de conclure par un chaleureux « Aïd Moubarak! ».
Pour rappel, le Premier ministre canadien a adressé un message similaire en juillet dernier à l’occasion de l’Aïd El-Fitr qui, avait-il dit, est principalement « une célébration des valeurs communes qui nous unissent. Des valeurs comme l’empathie, la générosité, la discipline et le respect ».
Trois femmes et un homme, impliqués dans une tentative d’attentat présumé et arrêtés jeudi en région parisienne, ont été présentés lundi à un juge d’instruction antiterroriste en vue de leur mise en examen, ainsi qu’un mineur interpellé ce week-end à Paris, a-t-on appris auprès du parquet.
Inès M, 19 ans, Amelle S., 39 ans et Sarah H., 23 ans, ont été arrêtées à Boussy-Saint-Antoine, dans l’Essonne, à la suite de la découverte le week-end précédent à proximité de Notre-Dame-de-Paris d’une Peugeot 607 appartenant au père de la première et bourrée de bonbonnes de gaz.
La garde à vue de la fille aînée d’Amelle, une mineure de moins de 16 ans interpellée vendredi matin dans le cadre de la même enquête, a en revanche été levée. L’homme, Mohamed Lamine A, 23 ans, arrêté jeudi soir aux Muraux, dans les Yvelines, est le fiancé présumé de Sarah H.
Lors de leur arrestation, Ines M. et Sarah H. ont attaqué deux policiers avec des couteaux.
Une des principales suspectes de ce commando de femmes, Ornella G., 29 ans, convertie à l’islam et mère de trois enfants en bas âge, a déjà été mise en examen samedi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste en vue de commettre des crimes d’atteinte aux personnes et tentative d’assassinats en bande organisée.
Ses empreintes digitales et génétiques avaient été retrouvées dans la Peugeot 607.
Selon des sources policières, plusieurs membres du commando, dont Ines M. et Ornella G. ont été en contact par internet avec un djihadiste français, membre du groupe Etat islamique et basé dans la région syro-irakienne.
RACHID KASSIM, CIBLE PRIORITAIRE
Cet homme de 29 ans, Rachid Kassim, est soupçonné d’être l’inspirateur de plusieurs attentats ou tentatives d’attentats djihadistes ces derniers mois en France. Son nom apparaît ainsi dans l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville (Yvelines) et d’un prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime).
« Il est très présent sur les réseaux sociaux. Il cible un public jeune et particulièrement influençable », a confié à Reuters une source familière du dossier. « Il est devenu une cible prioritaire des services de renseignement français. »
Selon la même source, il a eu également des échanges par le biais de la messagerie cryptée Telegram avec l’adolescent de 15 ans arrêté samedi à Paris et soupçonné de préparer une « action violente imminente ».
Ce garçon, qui habitait le 12e arrondissement et dont le domicile avait fait l’objet d’une perquisition administrative, avait été placé en résidence surveillée dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre 2015.
Selon une source proche de l’enquête, il utilise plusieurs identités d’emprunt et s’est montré très « vindicatif », après son arrestation, affirmant qu’il voulait « mourir en martyr » en commettant un attentat.
Il a été présenté lundi après-midi à un juge antiterroriste en vue de sa mise en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, a précisé le parquet de Paris, qui a requis son placement en détention provisoire.
Une mutinerie a été déclenchée, lundi vers 17h à la prison de Vivonne, près de Poitiers (centre-ouest de la France), ont annoncé les autorités françaises. Plusieurs dizaines de détenus ont allumé un incendie et occupé un bâtiment.
Cinq membres des forces de l’ordre et six détenus ont été hospitalisés, en lien avec l’inhalation de fumées déclenchées par les mutins au deuxième étage d’un des bâtiments du centre pénitentiaire, a précisé la préfecture. Un des détenus hospitalisés a été victime d’un infarctus
La mutinerie, qui s’est déclenchée à 17h00, a pris fin vers 22h15 après l’intervention des forces de sécurité, selon le ministère de la Justice. Et la situation était sous « contrôle ».
Les pompiers ont éteint en début de soirée les flammes, qui avaient envahi un des trois étages du bâtiment, a constaté sur place l’AFP. Tous les surveillants ont pu quitter le bâtiment qui abrite 178 prisonniers au total, avait relevé Emmanuel Giraud, un responsable syndical.
« Deux détenus ont bousculé un surveillant et ont réussi à lui subtiliser son trousseau de clefs, ce qui leur a permis d’ouvrir toutes les cellules » du deuxième étage du bâtiment, a expliqué le syndicaliste. Après avoir « mis le feu aux coursives et à l’atrium » (le rond-point central), des prisonniers « ont tout cassé à l’intérieur », a ajouté M. Giraud, sans pouvoir préciser le nombre des mutins ni quelles étaient leurs revendications.
D’après une source pénitentiaire, il s’agissait d’une soixantaine de détenus qui avaient refusé de regagner leurs cellules. L’incident aurait eu comme origine le refus de permission de sortie à un détenu, qui s’est rebellé, entraînant d’autres détenus dans son mouvement, a-t-on indiqué de source syndicale pénitentiaire.
Deux détenus de 30 et 34 ans ont été placés en garde à vue. Les autres détenus de l’étage « ont été évacués vers le gymnase » de la prison. Des poursuites judiciaires devraient être engagées contre plusieurs détenus à mesure de l’éclairage sur la responsabilité des participants, a précisé le ministère.
Une dizaine de véhicules de gendarmes ont été dépêchés sur place, tandis qu’un hélicoptère survolait le site. Le centre de Vivonne, inauguré en 2009, est un établissement ultramoderne d’une capacité de 578 places.
Avec AFP