Des milliers d’Iraniens ont manifesté vendredi à Téhéran contre l’Arabie saoudite après leur exclusion du grand pèlerinage musulman de La Mecque, le hajj, en raison des tensions grandissantes entre les deux pays.
Quelque 64.000 Iraniens, qui devaient participer à partir de samedi au hajj, ne pourront pas accomplir ce pèlerinage à la suite de l’échec des négociations entre les deux grandes puissances régionales rivales.
Alors que la guerre des mots entre l’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite s’envenime, plusieurs milliers d’Iraniens sont descendus dans la rue après la prière hebdomadaire du vendredi pour protester contre le royaume saoudien qui abrite les premiers lieux saints de l’islam à La Mecque et Médine.
« Les Saoudiens ont bloqué le chemin vers Allah, c’est un crime et ils doivent être jugés pour cela », a déclaré Javad Zolfaghari, un religieux ayant rejoint les manifestants à Téhéran, dont des femmes et des enfants.
Les protestataires scandaient des slogans contre la famille royale saoudienne et d’autres portaient des pancartes avec des inscriptions hostiles aux dirigeants saoudiens. Sur l’une d’entre elles, on pouvait lire: nous ne pardonnerons jamais à l’Arabie saoudite.
Sur le lieu du rassemblement, une grande toile était déroulée sur laquelle était dessiné un homme portant l’habit traditionnel saoudien, surmonté des mots « maudit » et « maléfique », utilisé par le guide suprême iranien Ali Khamenei pour qualifier la famille royale des Al-Saoud.
Dans un entretien à l’AFP, le chef de l’organisation iranienne du hajj, Saïd Ohadi, s’en est pris vendredi à l’Arabie saoudite accusée de ne pas prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des pèlerins, après la gigantesque bousculade au pèlerinage de 2015 qui a fait environ 2.300 morts, dont 464 Iraniens.
« Comment pouvez-vous inviter 1,5 million de pèlerins et ne même pas penser aux mesures de sécurité? Sept mille personnes de 39 pays sont tombées en martyres au hajj en 2015 », a-t-il affirmé. « Pourquoi l’Arabie saoudite n’a-t-elle pas invité les délégués de ces 39 pays à s’asseoir et réfléchir aux mesures à prendre pour faire en sorte que cela ne se reproduise pas », s’est-il-interrogé.
Selon un bilan établi par l’AFP à partir des chiffres obtenus des autorités de différents pays, le bilan de la bousculade s’établit à environ 2.300 morts. L’Arabie saoudite parle de 769 morts, l’Iran de 7.000.
Ryad a affirmé avoir amélioré l’organisation et la sécurité du hajj auquel sont attendus environ deux millions de fidèles.
Ce sera la première fois depuis presque trois décennies que les Iraniens ne participeront pas au hajj, l’un des cinq piliers de l’islam.
Mercredi, dans des propos d’une virulence sans précédent, l’ayatollah Khamenei a aussi soutenu que la famille royale saoudienne « ne mérite pas de gérer les lieux saints de l’islam ».
La veille, le grand mufti d’Arabie saoudite Abdel Aziz ben al-Cheikh, avait lui dit que les Iraniens chiites ne « sont pas des musulmans (…). Leur hostilité envers les musulmans est ancienne, plus particulièrement envers les sunnites ».
Au-delà de la dispute sur le hajj, Téhéran et Ryad sont depuis des années engagés dans des luttes d’influence par procuration, notamment dans les conflits au Yémen et en Syrie, et s’opposent sur toutes les crises régionales.
Leurs relations diplomatiques sont rompues depuis janvier à l’initiative de Ryad après l’attaque de son ambassade à Téhéran par des manifestants protestant contre l’exécution en Arabie saoudite d’un dignitaire religieux chiite saoudien.
C’est donc la rentrée ! Des élèves, des stagiaires pour la formation professionnelle et des étudiants pour le « sup ». Mais aussi celle des professeurs des écoles, des collèges, des lycées, des instituts et des universités. Des univers différents tant par les problèmes particuliers vécus dans chaque strate, que par les espérances légitimes attendues :
– Plus de 8.600.000 élèves nous précise la presse nationale, dont 4.200 000 dans le primaire. Soit 20 % de notre population ya Bou galb ! Encadrés par près d’un demi-million d’enseignants titulaires ou contractuels. Une « armée » !
– Un budget de plus de 15 milliards de dinars au titre de la poursuite de la politique de solidarité avec les élèves nécessiteux.
– 60 millions de livres édités ! « Plus attrayants. Plus légers, plus aérés et plus attractifs avec de très belles couleurs » tient à souligner un responsable de l’Office national des publications scolaires (ONPS). Et ces livres seront pour la plupart gratuits ou cédés à un prix modique.
– Dans l’enseignement supérieur, ce sont plus d’un million cinq cent mille étudiants qui rejoindront la cinquantaine d’universités, la dizaine de centres universitaires et la vingtaine d’écoles nationales supérieures.
– Peut être 600.000 stagiaires dans les 1.200 centres de formation professionnelle dont disposerait le pays.
Des chiffres qui donnent le tournis et qui reflètent parfaitement l’Algérie des paradoxes !
Pour les élèves comme pour les enseignants, de nouveaux cahiers, de nouveaux livres, de nouveaux programmes et de nouvelles réformes auxquelles ils se doivent de s’adapter aussi vite que possible.
On ne mesurera jamais assez les contraintes de ce dur métier que celui d’enseigner. La responsabilité de l’enseignant est immense. Vis-à-vis de son administration, des élèves, des étudiants, des parents et de la société en général. Sa solitude ne l’est pas moins. Confronté souvent à un environnement pas toujours des plus favorables, l’enseignant est en perpétuel questionnement sur ses pratiques pédagogiques.
Outre les tâches administratives, les missions des enseignants, à qui certains reprochent le faible volume horaire en face à face et les congés scolaires, sont pourtant nombreuses et dépassent largement la seule maîtrise technique et/ou scientifique de leur domaine.
L’enseignant ne fait pas que de dispenser des cours magistraux ! Il se doit aussi :
– d’accompagner les élèves à développer leur esprit critique, à argumenter et à respecter l’opinion d’autrui,
– de maitriser les processus et les mécanismes d’apprentissage et les concepts fondamentaux de la psychologie de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte,
– d’adapter son enseignement et son action éducative à la diversité sociale et culturelle des élèves tout en évitant toute forme de dévalorisation de ses apprenants ou des parents,
– d’aider l’élève à se construire notamment au travers l’éducation à la santé, artistique et culturelle,
– de veiller au bien être de l’élève, à sa sécurité et prévenir les violences scolaires,
– de bannir toute forme d’exclusion ou de discrimination liée au sexe ou au statut social de l’élève,
– de nouer des relations avec les professionnels des différents secteurs pour rendre son enseignement concret à le lier à la réalité du monde du travail.
Dans l’exercice de ses missions, l’enseignant est en prise permanente avec sa direction, ses élèves ou étudiants mais aussi aux parents. Comme pour un agriculteur, ce métier ne peut être exercé par défaut !
L’enseignant qui a choisi ce métier par défaut ne pourra pas faire une carrière digne de ce nom dans ce secteur parce que la responsabilité est grande vis-à-vis de la société. « On le voit, les qualités humaines doivent être nombreuses pour prétendre porter le titre d’enseignant » disait Guilotat.
En mars dernier, les revendications des enseignants contractuels, qui ont marché « pour la dignité » et qui réclamaient l' »intégration sans concours et sans conditions de tous les enseignants contractuels et vacataires » ont refroidi plus d’un. En mettant en avant leur « ancienneté » dans le poste plus que leurs missions, certains enseignants se sont fourvoyés dans leur demande même si celle-ci est légitime.
Au-delà des chiffres rappelés plus haut, le malaise dans ce secteur reste pourtant entier. L’enseignant est toujours pointé du doigt lorsque l’incivilité ou la violence urbaine des jeunes se manifestent. Il est aussi pointé également du doigt pour le chômage, l’illettrisme ou la non maitrise des techniques. Lors des dernières fraudes au baccalauréat de l’été dernier, ce sont encore les enseignants, plus que le système, qui ont été mis en cause.
Mais l’enseignant est un être humain avec ses qualités et ses défauts. Il exerce ses missions dans un environnement qui n’est pas toujours des plus favorables. La qualité de l’enseignement ne peut être réduite aux infrastructures construites, ni au doublement des salaires des professeurs !
Lorsque l’enseignant aborde le problème de la nécessité du travail, les valeurs liées à l’honnêteté, le dévouement, le patriotisme, il peut tout de suite se heurter aux questionnements des élèves quant au pouvoir en place qui ne donne pas toujours le bon exemple quant à ces valeurs. Comme éveilleur des consciences, il aura vite atteint ses limites et on le comprendra aisément !
Les enseignants sont en permanence contraints à gérer les contradictions résultant de leurs propres conceptions de l’enseignement et les exigences réclamées par leur autorité, celle des élèves et même celles de leurs parents.
Dans leur solitude, les enseignants ne cessent de se remettre en question pour repenser leurs pratiques professionnelles. Il suffit de consulter les pages ou les blogs des enseignants dans les réseaux sociaux pour mesurer leur détresse. De très nombreuses questions restées souvent sans réponses. Des méthodes pédagogiques et didactiques partagées, parfois sans conviction.
J’ai particulièrement en tête ce directeur d’un centre de formation professionnelle dans l’Est du pays qui se bat nuit et jour pour que ses stagiaires sortent de son Institut avec des compétences reconnues et valorisées. Et ils sont nombreux à se dévouer dans leurs taches parfois au détriment de leur vie de famille.
Tous les efforts visant à améliorer leur efficacité sont balayés par les contraintes matérielles auxquelles ils se heurtent : effectifs pléthoriques rendant vaine toute tentative d’individualisation, rigidité du système, absence d’accompagnement par les services de l’inspection pédagogique et même l’hostilité des collègues plus traditionnels attachés à l’enseignement « classique »…
A cela se rajoute la gestion des situations imprévisibles auxquelles il faut s’adapter très vite et pour lesquelles ils n’ont pas été forcément préparés à le faire.
Particulièrement exposés à différentes formes de souffrance au travail, les enseignants résistent tant bien que mal aux très nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés : violence des élèves, harcèlement moral des parents, décalage entre leurs propres perceptions et les injonctions contradictoires de l’autorité, mas aussi l’avènement d’internet et des moyens de communication de masse qui les déchoient de leur monopole de seuls détenteurs du savoir et de la connaissance. « A l’heure d’internet, l’ignorance est un choix » affirmait un enseignant dans son blog ! On ne peut que lui donner raison !
C’est Sénèque qui disait « Les hommes apprennent en enseignant ». Enseignant dans une autre vie, je ne peux que m’incliner devant la noble mission des pédagogues en leur souhaitant une excellente rentrée et beaucoup de courage pour résister à un environnement difficile.
C’est l’Algérie qui va désormais approvisionner en pétrole l’île de Cuba pour compenser le déficit engendré par la baisse du volume de l’approvisionnement en provenance du Venezuela, qui s’est érodé de plus de 40% depuis le début de l’année.
En octobre prochain, la Sonatrach devrait livrer au total 80 000 tonnes de brut, soit 515 000 barils de pétrole à la PDVSA, a précisé cette dernière dans un communiqué en date du mercredi dernier, révélant qu’il pourrait y a avoir une autre cargaison au mois de novembre ou de décembre prochains.
Même si Cuba dépend presqu’exclusivement du Venezuela pour son approvisionnement en pétrole brut, elle importe jusqu’à 300 millions de dollars de produits pétroliers en provenance d’Afrique notamment d’Angola, parmi lesquels le naphta. Caracas a vu sa production de pétrole s’étioler en raison de la chute des prix qui ont sérieusement affecté les producteurs qui investissent très peu désormais. Les retards de paiement sur les cargaisons livrées à certains de ses clients constituent également l’une des principales raisons ayant conduit à la chute de la production vénézuélienne.
Cette occasion devrait permettre à l’Algérie de gagner davantage de parts de marché et de s’imposer comme un leader sur le marché international. Enfin, le récent rapprochement de la Havane et Washington a quelque peu refroidi les relations entre les deux anciens alliés d’Amérique du sud.
L’Algérie et la Russie se sont engagées à donner une impulsion à leur coopération dans le domaine énergétique, à travers « une accélération dans la mise en £uvre des projets communs », a souligné le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa, jeudi à Moscou, à l’issue d’une rencontre avec son homologue russe Alexandre Novak.
« Nous avons convenu, au cours de nos entretiens, d’un certain nombre de dispositions sur des projets précis dont il va falloir accélérer la mise en œuvre. La Russie affiche une disponibilité à contribuer au développement du programme des hydrocarbures en Algérie », a déclaré M. Boutarfa, au sortir de son entrevue avec le ministre russe.
Selon le ministre algérien, cette coopération se fera à travers des partenariats, sachant que la Russie pourra également « concourir dans le cadre des appels d’offres de construction et des services. » M. Boutarfa a en outre évoqué « la disponibilité de la Russie à apporter son concours à l’Algérie en matière de formation dans le domaine du nucléaire ».
« SeedStars » est de retour en Algérie ! Cette compétition de startups revient pour élire le 29 octobre prochain le représentant de l’Algérie au concours international « SeedStar world 2017 », le 6 avril 2017 à Lausanne en Suisse.
Le « SeedStars World » est une compétition de startups destinée aux pays émergents. Créée en 2013, ses fondateurs parcourent annuellement ces pays la recherche de startups, porteurs de projets innovants à même de devenir un business-modèle viable.
Lors de la grande compétition « SeedStars World », les startups sélectionnées représenteront leurs pays et devront pitcher en un laps de temps devant un jury afin de remporter le concours final et gagner jusqu’à un million de dinars.
L’année précédente a eu lieu le premier « SeedStars Algérie »et c’est la startup « ioGrow », basée à Alger, qui avait remporté le concours. Son concept: un logiciel de gestion de la relation client par le biais des réseaux sociaux.
Cette année la cofondatrice du « Seedstars World », Alisée de Tonnac, viendra en personne à Alger à la rencontre des jeunes talents Algériens.
Selon Chams-Eddine G. Bezzitouni, manager du « Seedstars World Algerie », cette nouvelle édition se distingue par sa dimension régionale.
« Un comité de sélection, constitué d’experts Algériens, ira à la rencontre des jeunes porteurs de projets dans les villes de Constantine, Oran et Alger. Nous sélectionnerons 4 startups de chaque ville. Celles-ci défendront leurs projets à la finale, le 29 octobre à Alger. Le jury choisira une seule startup pour le grand concours SeedStars World de Lausanne », explique-t-il au HuffPost Algérie.
Lors de la précédente édition, l’appel à candidatures pour le « SeetdStar Algérie » s’est fait via les réseaux sociaux et plus de 54 candidatures ont été déposés. Cette année, des applications téléchargeables sont mises à la disposition des jeunes entrepreneurs de chaque wilaya. Le postulant n’aura qu’à se connecter à l’application et suivre les directives, poursuit la même source.
Par ailleurs, Alisée de Tonnac, durant son séjours en Algérie, rencontrera des acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Ces derniers « profiteront de son expérience en matière de coaching et seront informés sur ce qui se passe dans des pays émergents comme le Nigeria (Lagos), le Brésil, l’Afrique du Sud, le Chili…etc ».
« Le SeedStars a pour vocation de diriger les projecteurs vers l’entrepreneuriat technologique des pays du Sud qui a souvent manqué de visibilité par rapport aux pays développés. Reconduire cette expérience en l’Algérie est une manière de booster la créativité des jeunes talents algériens et de valoriser leur potentiel », précise encore Chams-Eddine G. Bezzitouni.
La startup gagnante lors des présélections du 29 octobre, bénéficiera d’un coaching de plusieurs mois. Ce coaching se traduit par un renforcement linguistique principalement en anglais, et l’amélioration de sa prise de parole et ce jusqu’à la fin de la compétition.
La Première ministre Erna Solberg est « déçue » ; Espen Egil Hansen, le patron du principal quotidien national, Aftenpost, s’est, lui, fendu d’un éditorial au vitriol, dans lequel il se dit « fâché et même effrayé ». L’objet de leur courroux : Facebook, qu’ils accusent de mettre en péril la liberté d’informer pour avoir censuré une photo.
Depuis quelques jours, une guerre des nerfs s’est installée entre les Norvégiens – jusqu’aux plus hauts responsables de l’État – et Facebook au sujet de « La fillette brûlée au napalm », une célèbre photo prise par Nick Ut en 1972 durant la guerre du Vietnam montrant une jeune fille nue qui fuit les combats et les bombardements au napalm de l’armée américaine. Le réseau social, qui efface à tout va les messages accompagnés de ce cliché, « [abuse] de son pouvoir de plus puissant des rédacteurs en chef dans le monde », accuse Espen Egil Hansen.
Une petite fille nue de neuf ans
La polémique éclate aux premiers jours du mois de septembre lorsque l’auteur norvégien de polars Tom Egeland poste sur Facebook cette célèbre image, symbole de l’horreur de la guerre au Vietnam (qui a valu à son auteur un prix Pulitzer), pour illustrer un texte sur l’impact des photos sur les conflits. En Norvège, personne ne s’attendait à l’intransigeance de l’algorithme de Facebook. Le petit robot chasseur d’images et de contenus illicites a tranché en moins de 24 heures : à ses yeux, la photo d’une petite fille nue de neuf ans n’a rien à faire sur la plateforme. Le message a été effacé et l’écrivain Tom Egeland est devenu temporairement persona non grata sur Facebook.
Cette incapacité de Facebook à faire la différence entre un cliché historique et une photo indécente a provoqué une vague de cyber-protestation en Norvège. Les messages d’internautes norvégiens reprenant à leur compte la « fillette brûlée au napalm » ont fleuri sur le réseau social. Tous ont subi le même sort : effacement dudit message.
La Premier ministre comme l’Aftenpost n’ont pas échappé au couperet. « La demande d’enlever la photo nous a été envoyée mercredi [7 septembre] et moins de 24 heures plus tard, sans nous laisser le temps de contester, Facebook est intervenu pour effacer lui-même l’image et l’article qui l’accompagnait », s’offusque Espen Egil Hansen.
Algorithme en chef
Cette polémique n’est pas sans rappeler celle qu’avait soulevée la censure du tableau « L’origine du monde », de Gustave Courbet. Facebook avait exclu un artiste danois en 2011 pour avoir mis une reproduction de cette œuvre, représentant l’entrejambe d’une femme nue sur allongée sur un lit. « L’origine du monde » est depuis devenue le symbole de la censure aveugle du réseau social.
Mais pour Espen Egil Hansen, il existe une différence de taille entre « La jeune fille brûlée au napalm » et l’œuvre de Gustave Courbet : cette photo historique relève du droit à l’information et, estime-t-il, Facebook est devenu la première source d’information d’un nombre grandissant d’internautes. Aux États-Unis, 44 % des adultes viennent en premier sur le réseau social pour s’informer, selon une étude de mai 2016 du centre de recherches et de sondages Pew Research.
« J’ai beau être le rédacteur en chef de mon journal, je dois reconnaître que votre décision [d’effacer l’article accompagnant ladite photo] restreint mon espace pour exercer ma responsabilité éditoriale », affirme ainsi Espen Egil Hansen. Il souligne que la décision finale pour un journal de publier ou non une information ou une photo ne doit pas dépendre d’un « algorithme créé dans vos bureaux en Californie ».
Lors d’un déplacement à Rome en août, Mark Zuckerberg a contesté la qualification de « groupe de média » de Facebook. « Nous sommes un plateforme technologique, utilisée par les médias, qui prend son rôle très au sérieux », a-t-il souligné.
Interrogé par le quotidien The Guardian au sujet de la polémique norvégienne, un porte-parole du réseau social a reconnu « qu’il s’agissait d’une photo iconique, mais nous pouvons difficilement faire une distinction technique qui permettrait d’autoriser la publication d’une image d’enfants nus dans un cas et pas dans les autres ».
Merouane Benahmed, un ancien membre du Groupe islamique armé algérien, assigné à résidence dans la Mayenne, ne s’est pas présenté jeudi matin à la gendarmerie pour l’un de ses quatre pointages quotidiens.
Un ancien membre du Groupe islamique armé (GIA) algérien, Merouane Benahmed, assigné à résidence à Evron (Mayenne), ne s’est pas présenté jeudi matin à la gendarmerie pour l’un de ses quatre pointages quotidiens, a-t-on appris auprès de la préfecture. «Je peux simplement vous dire qu’il ne s’est pas présenté à son pointage de ce (jeudi) matin», a-t-on déclaré de même source.
En fin d’après-midi, il n’avait toujours pas été possible de joindre le parquet, en charge du suivi judiciaire de cette disparition.
Condamné à mort en AlgérieCondamné à mort par contumace en Algérie, Merouane Benahmed, déplacé de département en département depuis 2011, était assigné à résidence à Evron depuis décembre 2015.
Cet Algérien de 43 ans, marié et père de quatre enfants, qui a fui son pays en 1999, a été condamné à dix ans de prison en France dans le cadre de l’affaire des filières tchétchènes, soupçonnées de projeter des attentats à Paris. Libéré en 2011, il vit depuis sous le régime de l’assignation à résidence, la cour européenne des droits de l’homme ayant refusé son extradition en raison de sa condamnation à mort en Algérie. Ses demandes d’asile formulées auprès d’autres pays n’ont pas abouti, selon son avocate.
Tandis que des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’apprêtaient à interpeller les suspectes, l’une d’elles a agressé au couteau un fonctionnaire, qui a été blessé à l’épaule. Ses jours ne sont pas en danger. Un de ses collègues a répliqué en faisant usage de son arme, blessant l’assaillante à la cuisse et à la cheville. Selon une source proche de l’enquête, l’agresseuse, Ines, 19 ans, est la fille du propriétaire du véhicule dans le coffre duquel les policiers ont découvert les bonbonnes de gaz.
Cette enquête inédite, du fait du profil de ses protagonistes, essentiellement des jeunes femmes, a débuté dans la nuit de samedi 3 au dimanche 4 septembre, après qu’un employé de bar a découvert un véhicule stationné sans plaque d’immatriculation, feux de détresse allumés, près du quai de Montebello, non loin de la cathédrale Notre-Dame. Une bonbonne de gaz, qui se révélera vide, est posée sur le siège passager. A leur arrivée, les policiers découvrent dans le coffre cinq autres bonbonnes, cette fois remplies, mais sans dispositif de mise à feu.
« Course contre la montre »La section antiterroriste du parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire dimanche matin. Le soir même, quelques heures après la découverte de la voiture, son propriétaire, père de cinq filles, lui-même connu pour des faits anciens de prosélytisme, signale la disparition de l’une d’elle, Ines, connue des services de renseignement depuis 2015 pour ses velléités de départ en Syrie. Il la soupçonne d’être en chemin. Ines n’était pas partie : elle s’apprêtait à passer à l’acte en France.
Dans les jours qui suivent, quatre personnes sont placées en garde à vue. Mardi 6 septembre, c’est une jeune femme de 29 ans originaire de Montargis, dans le Loiret, elle aussi fichée, qui est interpellée avec son compagnon, âgé de 34 ans, sur une aire d’autoroute à Orange, dans le Vaucluse.
Cette jeune femme, proche d’une sœur d’Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper casher en janvier 2015, est fortement suspectée d’être impliquée dans le dossier des bonbonnes de gaz. Le lendemain, le frère de son compagnon, âgé de 26 ans, et sa compagne, 26 ans elle aussi, tous deux originaires de Châlette-sur-Loing, dans le Loiret, sont à leur tour placés en garde à vue.
Alertés par la disparition d’Ines, qu’ils soupçonnent d’être toujours en France, les enquêteurs engagent un important travail d’enquête et d’exploitations techniques pour la retrouver. Une « course contre la montre », selon l’expression du ministre jeudi soir, s’engage. La DGSI s’aperçoit que le téléphone d’une autre jeune femme, également dans les radars des services, borne en région parisienne. Selon une source policière, des projets d’attaque imminents, notamment contre une gare, sont évoqués dans des conversations.
Les enquêteurs découvrent également que les jeunes filles sont en relation avec un donneur d’ordre situé en zone irako-syrienne. Ces dernières semaines, plusieurs projets d’attentats déjoués ont été pilotés à distance par Rachid Kassim, un djihadiste roannais très actif sur les réseaux sociaux. Il est considéré comme l’instigateur du meurtre d’un prêtre dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet.
Mode opératoire anticipéEn remontant les fils de ce commando de femmes, les enquêteurs identifient un appartement, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), susceptible de servir de planque à Ines et à ses complices. Jeudi, des enquêteurs en planque dans une voiture attendent devant l’immeuble en vue de lancer une perquisition. Les trois jeunes femmes descendent. Ines aperçoit le véhicule et se précipite pour attaquer au couteau un fonctionnaire par la fenêtre, avant d’être blessée à son tour.
Un testament rédigé par une des trois suspectes a été découvert lors de la perquisition, assorti d’une allégeance à l’Etat islamique. Divers éléments d’enquête laissent penser que les jeunes femmes s’étaient donné pour mission de venger la mort récente d’Abou Mohammed Al-Adnani, porte-parole de l’organisation, tué par une frappe aérienne ciblée dont les Etats-Unis et la Russie se disputent la paternité.
« La France est confrontée à une menace inédite aux ressorts protéiformes, a insisté jeudi soir Bernard Cazeneuve. Recrutés, endoctrinés par des terroristes en zone irako-syrienne, des individus aux profils très différents sont conditionnés pour passer à l’acte sur notre sol. »
Si le sexe et l’âge des suspects interpellés depuis le début de cette enquête interrogent, le mode opératoire d’un de leurs projets est anticipé de longue date par les services. Auditionné en mai à huis clos devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, Patrick Calvar, patron de la DGSI, avait ainsi dit être persuadé que les terroristes « passeront au stade des véhicules piégés et des engins explosifs ».
Disparu jeudi, dans des circonstances encore mystérieuses. Nasser Tlaght a été retrouvé mort dans la commune de Ain Fakroun, wilaya de Oum El Bouaghi, selon ce qu’a rapporté des sources à El Nahar. La même source a révélé que le corps de l’ enfant a été retrouvé dans un sac en plastique, découpé en morceaux, l’enfant n’avait que 4ans.
Des policiers fédéraux américains ont accumulé les bévues lors d’opérations sous couvert censées lutter contre le trafic d’armes, notamment en installant des faux commerces qui ont profité aux malfrats, dénonce jeudi un rapport officiel.
Au terme d’une enquête de deux ans, le service d’inspection du ministère américain de la Justice a identifié des problèmes de « mauvais encadrement, formation insuffisante et carences de supervision » chez les agents du Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs, une puissante agence fédérale connue sous son acronyme ATF.
L’objectif des opérations cachées de l’ATF était d’attirer dans des boutiques fictives des détenteurs d’armes illégales, afin de les identifier, acheter leurs armes pour les mettre hors circuit, et enfin tenter de retrouver à quoi avaient pu servir ces armes.
Le ministère saoudien de l’information a décidé de manière soudaine, le mercredi 7 septembre 2016, d’interdire l’accès des éditions américaine et arabe du Huffington Post aux internautes du royaume, rapporte le Huffington Post Arabi.
La direction du site d’information en ligne indique n’avoir été saisie par aucun courrier officiel des autorités saoudiennes expliquant les raisons de cette décision.
Le site souligne cependant que cette interdiction d’accès aux deux sites intervient dans le cadre d’une campagne en Arabie saoudite ciblant un grand nombre de réseaux sociaux et les applications de contournement de la censure de l’internet.
La mesure a commencé à être appliquée graduellement mercredi soir aux abonnés de l’opérateur Mobily puis a été étendue à ceux de l’opérateur Zain avant d’être élargie aux abonnés de l’opérateur historique, Saudi Telecom Company (STC).
Les abonnés qui tentent d’accéder découvrent un message indiquant que le site a été interdit pour cause de «violation des règlements du ministère de la culture et de l’information ». Mais, précise le Huffington Post Arabi, le ministère saoudien de l’information n’a pris aucun contact avec le site au sujet de ces violations présumées.
Depuis son lancement, le Huffington Post Arabi attire un grand nombre de lecteurs et de blogueurs dans le monde et connait une présence croissante en Arabie saoudite. Le site, précise le HuffPost Arabi, « a veillé depuis son lancement il y a près d’une année à assurer une couverture médiatique loin des polarisations en cours dans la région ».
Les internautes saoudiens ont souffert ces derniers jours du blocage d’accès à des services et des applications de réseaux sociaux et des réseaux de contournement type VPN. Le ministère saoudien des télécommunications a cependant démenti avoir bloqué des sites et des applications «jusqu’à présent ».
Depuis quelques jours des tags sur twitter font état de l’impossibilité d’accéder à certaines applications à partir de l’Arabie saoudite dont Snapchat, Twitter, Line et d’autres.
Tout semble sourire à l’ancienne figure de proue du PSG depuis son arrivée à Manchester United. Début août, Zlatan Ibrahimovic a d’abord offert le Community Shield aux « Red Devils », remettant le navire mancunien sur le bon cap grâce à une tête piquée dans les arrêts de jeu contre le champion en titre Leicester.
Une semaine plus tard, le MU version José Mourinho ouvrait sa Premier League avec une victoire tranquille sur le modeste Bournemouth avec un Zlatan encore buteur, sur une belle frappe croisée. Mais tout n’est pas rose pour le joueur: Paris lui manque, comme il l’a reconnu samedi soir juste avant d’affronter Manchester City.
Enfin, plus que la ville Lumière et ses anciens camarades, c’est surtout… son salaire qu’il regrette d’avoir abandonné, comme il l’a précisé tout sourire.
L’Algérie a décroché trois nouvelles médailles aux Jeux paralympiques de Rio 2016. Les athlètes Cherine Abdellaoui, Nassima Saifi et Nadia Medjmedj ont remporté jeudi une deuxième médaille d’argent au judo et deux autres de bronze au lancer du poids, apprend-t-on sur le site de cet événement.
La judoka Cherine Abdellaoui s’est d’abord qualifiée en quarts de finale en battant en repêchages la brésilienne Ferreira Michele.
Elle a ensuite battu en quarts de finale la Canadienne Gagne Priscilla dans la catégorie des -52 Kg, avant de s’incliner en demi-finale face à la Française Martinet Sandrine. L’athlète a été co-médaillée de bronze avec l’Ouzbèke Salaeva Sevinch.
A la finale F56/57 du lancer du disque, les athlètes Saifi Nassima et Medjmedj Nadia ont complété le TOP 3, derrière la mexicaine Ortiz Hernandez Angeles.
La première a décroché une médaille d’argent, atteignant une distance de 10,77 mètres. Quant à deuxième athlète algérienne, elle a décroché une deuxième médaille de bronze à l’Algérie en réalisant un lancer de 9’92 mètres, un World Record dans la catégorie F56.
Jeudi après-midi, l’Algérie décrochait sa première médaille d’argent au lancer du poids. L’athlète Lahouari Bahlaz a réalisé une distance de 9,40 mètres, derrière le grec Athanasios Konstantinidis (10,39 m) mais devant son compatriote Dimitrios Zisidis (9m24).
L’Algérie totalise désormais 4 médailles, deux en bronze et autant en argent. C’est le pays africain le plus représenté à ces jeux avec 62 athlètes, devançant dans l’ordre l’Egypte (45), l’Afrique du Sud (43), la Tunisie (31), le Maroc (24), le Nigeria (23) et le Rwanda (13).
La Corée du Nord a annoncé vendredi 9 septembre avoir mené un essai nucléaire, après la détection dans la matinée d’un séisme artificiel à proximité de son centre d’essais, par le biais de l’agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).
« Nos scientifiques nucléaires ont mené un essai d’explosion nucléaire d’une tête nucléaire nouvellement mise au point, sur le site d’essais nucléaires dans le nord du pays », a déclaré une présentatrice à la télévision officielle nord-coréenne. « Notre (…) parti a envoyé un message de félicitations à nos scientifiques nucléaires (…) pour avoir mené un essai d’explosion réussi d’une tête nucléaire », a-t-elle ajouté
« L’inconscience maniaque » de Kim Jong-un
Un peu plus tôt, une secousse sismique avait été détectée en surface à proximité d’un d’un site nucléaire nord-coréen par les agences sismologiques européenne, chinoise et américaine à 8 h 30 (0 h 30 GMT) vendredi. L’agence américaine (USGS) a enregistré une magnitude de 5,3.
Cette dernière a indiqué que le tremblement de terre était en fait une « possible explosion » survenue en surface et non dans les profondeurs terrestres. L’institut n’était toutefois pas en mesure d’en déterminer l’origine. De même, l’agence météorologique japonaise a jugé inhabituelle l’onde résultant de la secousse, « différente de celle produite par un tremblement de terre normal ».
Selon Séoul, c’est le plus puissant essai nucléaire de Pyongyang à ce jour. « Cette explosion de 10 kilotonnes était presque deux fois plus que le quatrième essai nucléaire et légèrement moins que le bombardement d’Hiroshima, qui avait été mesuré à 15 kilotonnes environ », a expliqué Kim Nam-Wook, de l’agence météorologique sud-coréenne.
Dès l’annonce de ce possible essai nucléaire, les réactions internationales n’ont pas tardé. La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a dénoncé un essai nucléaire mené au mépris des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de la communauté internationale.
Ce cinquième essai atomique témoigne de « l’inconscience maniaque » de Kim Jong-un, le leader de la Corée du Nord, a ajouté la chef d’État. À Séoul, le gouvernement a convoqué une réunion d’urgence du conseil de sécurité nationale. De son côté, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a jugé que cet essai était « absolument inacceptable » dans un communiqué. Le Japon a dépêché des avions militaires pour inspecter de possibles radiations après le test présumé, a appris Reuters de deux sources au sein des forces d’autodéfense du pays. Trois bombardiers T-4, d’habitude utilisés pour entraîner les pilotes, ont été déployés.
Un cinquième essai
François Hollande a immédiatement dénoncé « avec force » cet essai nucléaire et « appelle le Conseil de sécurité des Nations unies à se saisir de cette violation de ses résolutions », selon l’Elysée. « La communauté internationale doit s’unir face à cette nouvelle provocation qui intervient après une condamnation unanime par le Conseil de sécurité des essais balistiques effectués par la Corée du Nord lundi », ajoute la présidence dans un communiqué
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait condamné mardi à l’unanimité les tirs, la veille, de trois missiles balistiques au large de la côte orientale de Corée du Nord, comme une nouvelle démonstration de force pendant la réunion du G20 en Chine. Les résolutions des Nations unies interdisent à la Corée du Nord tout programme nucléaire ou balistique mais malgré les sanctions très dures dont elle fait l’objet, elle n’a montré aucun signe de vouloir les abandonner.
Cet essai nucléaire est le cinquième mené par la Corée du Nord. Le dernier en date a eu lieu en janvier. Pyongyang avait alors annoncé avoir réussi son premier essai de bombe à hydrogène, bien plus puissante que la bombe atomique ordinaire. La Corée du Nord avait mené son premier essai nucléaire en 2006, subissant ainsi des sanctions de la part des Nations unies.
La République populaire démocratique de Corée fêtait vendredi le 68e anniversaire de sa fondation, le 9 septembre 1948. Kim Jong-Un a souligné récemment la nécessité pour son pays « de poursuivre sur la lancée de ces réalisations miraculeuses en renforçant la force nucléaire, pas après pas, en cette année historique ».
Le président russe Vladimir Poutine a limogé vendredi son délégué aux droits de l’enfant Pavel Astakhov, impliqué ces derniers mois dans plusieurs polémiques en raison de propos hautement controversés. M. Astakhov, qui était en poste depuis 2009 et avait présenté sa démission en juillet, sera remplacé par Anna Kouznetsova, à la tête d’un fonds caritatif destiné aux enfants qui reçoit le soutien du Kremlin.
Pavel Astaskhov avait déclenché une tempête médiatique en juin par ses propos après la mort d’au moins 15 adolescents, noyés dans un lac du nord de la Russie lors du naufrage de leur bateau. « Alors, comment était la baignade? », avait-il notamment lancé à l’un des adolescents rescapés du naufrage. Une pétition demandant sa démission suite à cette sortie a récolté plus de 160.000 signatures.
Le directeur centrale de l’Administration générale de la DG des douanes, Nasser Fellah, a annoncé, ce jeudi (8 septembre) à Oran, qu’il n’y aurait pas de concours d’accès aux écoles de douanes en raison du gel des recrutements par la fonction publique. « Avec la conjoncture actuelle, une décision a été prise par la fonction publique de geler tous les recrutements à l’échelle nationale, y compris dans le corps des Douanes. De ce fait, il n’y aura pas de concours d’accès aux écoles des douanes du moins pour l’année 2016 « , a souligné M. Fellah, lors d’un point de presse, tenu en marge d’une cérémonie d’installation du nouveau inspecteur régional des Douane et de distribution d’affectation de logements de fonction à plus de 40 fonctionnaires.
A ce propos, il a souligné que tout recrutement est soumis à une dérogation du Premier ministre, mais pour cette année 2016, un concours d’accès aux écoles de douanes n’est pas prévu. « Toutefois, a-t-il expliqué, la direction générale a favorisé les promotions de ses agents et cadres, au titre de l’amélioration de la gestion des carrières des fonctionnaires ». Plus de 21.000 titularisations a été effectuées dans ce cadre, en plus de 750 promotions d’agents à des grades supérieurs, entrant dans le cadre d’une opération de promotion de 2.875 agents, a-t-il indiqué. Ces titularisations et promotions s’inscrivent dans le cadre du plan stratégique 2016-2019, qui inclut l’amélioration des conditions de travail et de vie des fonctionnaires, dont une meilleure gestion des carrières, a-t-on souligné de même source.
La retraite proportinnelle, le recrutement d’enseignants et les résultats de l’enquête sur la fraude lors de l’examen du baccalauréat, trois dossiers majeurs sur lesquels la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a axé ses discours depuis sa rencontre avec les partenaires sociaux.
Concernant la problématique de la retraite anticipée qui fait coulé beaucoup d’encre, la première dame du secteur éducatif a tenté d’apaiser les esprits des enseignants, tout en les rassurant que son département n’est pas concerné.
En marge d’une visite effectuée à la wilaya de Naama,la ministre a affirmé que le secteur de l’Education n’est pas concerné par la problématique de la retraite anticipée pour les années 2016 et 2017,au regard du dispositif calendaire et de l’agenda du secteur soumis à des dispositions spécifiques.
«Les professeurs ayant déposé leurs dossier entre septembre et novembre 2015 bénéficieraient de la retraite à la fin aout de l’année prochaine.
La ministre a notamment informé que son département organisera prochainement, un workshop sur la problématique de la retraite proportionnelle dans le secteur de l’Education en associant les partenaires sociaux : « Il s’agit de faire une présentation objective de l’état du secteur ».L’objectif étant de déterminer quels sont les cycles scolaires qui sont touchés par cette problématique et également dans quelle matière et ce, dans le cadre d’une vision prospective jusqu’à 2030.
Une commission tripartite devrait se réunir après l’Aïd El Adha pour trancher la question des métiers pénibles.
A ce propos, le représentant de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takjout a indiqué à Echorouk que les discussions sérieuses autour des « métiers pénibles » débuteront officiellement après l’Aïd El Adha, lors de la réunion de la commission tripartite composée de représentants de la centrale syndicale, du gouvernement et du patronat.
Selon le représentant de l’UGTA, il sera procédé à une deuxième sélection des métiers présentés par les participants comme pénibles, et c’en faisant appel à des experts de la Sécurité sociale, de la médecine professionnelle et de la sécurité professionnelle.
Par ailleurs, Takjout a fait savoir que la discussion s’articulera essentiellement autour des métiers pénibles de 2e et 3e degrés et prendra en considération le préjudice moral auquel le travailleur est confronté pendant l’exercice de ses fonctions, affirmant qu’il y a unanimité concernant les métiers pénibles de premier degré.
Il s’agit à ses yeux des métiers de fourrage, d’exploration, la construction, les travaux publics, les laboratoires, la marine…
Notre interlocuteur a tenu également à rassurer quant à la non exclusion de certaines fonctions relevant du secteur privé.
En outre, il préconise à distinguer entre un fonctionnaire exerçant dans le haut fourneau au complexe de El Hadjar et celui confortablement installé dans son bureau climatisé!
L’émigration clandestine n’a de cesse de prendre de l’ampleur ces derniers mois.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh), citant les données des gardes-côtes relevant des forces navales, a indiqué qu’une tentative d’émigration illégale de 388 harraga a été déjouée il y a moins de deux semaines.
La Laddh a indiqué dans un communiqué que 338 migrants clandestins ont été interceptés entre le 21 août et le 5 septembre 2016 par les gardes-côtes relevant des forces navales, qui ont tenté prendre le large pour atteindre l’autre rive de la Méditerranée.
Selon un dernier bilan des forces navales algériennes paru le 5 septembre dernier, une tentative d’immigration clandestine de 10 individus originaires de Mostaganem dont un mineur a été déjouée.
Pour la Ligue, les chiffres avancés ne reflètent point le nombre réel des migrants clandestins en l’absence du chiffre exact concernant ceux qui se seraient morts noyés et ceux qui se seraient installés dans différents pays du vieux continent.
Plusieurs wagons du train reliant l’université de Sidi Amar à la ville d’Annaba ont été incendiés ce mardi soir par des manifestants, a appris Ennahar TV de sources locales.
Les manifestants auraient réagit, selon les mêmes sources, après que le train ait percuté un homme âgé.
A 19h00, les éléments de la protection civile tentent toujours de maîtriser les flammes.