La Banque africaine de développement (BAD) a réaffirmé son appui indéfectible au développement du Burkina Faso, ce mercredi 14 mai 2025 à Ouagadougou. C'était au cours d'un petit-déjeuner de presse. Présidée par la vice-présidente Nnenna Nwabufo, cette rencontre a connu la participation de figures clés de l'institution, dont le responsable pays de la BAD au Burkina, Daniel Ndoye, et le lead économiste pour la région de l'Ouest de la BAD, Marcellin Ndong Ntah. La présente rencontre a permis de faire le point sur les réalisations, les perspectives et l'importance de la collaboration avec les médias.
La vice-présidente du complexe développement régional, intégration et prestation de services, Nnenna Nwabufo, a prononcé un discours riche en chiffres, en intentions claires et en rappels historiques. D'entrée de jeu, elle a salué l'hospitalité des autorités burkinabè et l'implication constante des médias dans le relais des actions de la BAD. « Vous avez toujours constitué le trait d'union indispensable entre la Banque et les populations en faveur desquelles elle œuvre », a-t-elle déclaré avec gratitude.
21 projets en cours estimés à 500 milliards de francs CFA
La relation entre le Burkina Faso et la BAD ne date pas d'hier. Depuis 1970, la Banque accompagne le pays à travers un partenariat stratégique et multidimensionnel.
« À ce jour, 115 projets ont été approuvés pour un montant cumulé d'engagements de près de 1,8 milliard de dollars américains, soit plus de 1 200 milliards de F CFA. Le portefeuille est actuellement constitué de 21 projets dont le montant global s'élève à 851 millions de dollars, soit environ 500 milliards de francs CFA. Ce niveau d'engagement illustre l'importance que la Banque accorde au Burkina Faso et sa volonté d'accompagner le pays dans ses ambitions de développement », a indiqué Nnenna Nwabufo.
Ces projets touchent des domaines aussi variés que les infrastructures routières, l'agriculture, l'énergie, l'eau et l'assainissement, mais aussi le secteur social. Ce qui témoigne d'une volonté de contribuer de manière transversale au développement durable du Burkina Faso.
Un objectif de renforcer la coopération bilatérale
Mme Nwabufo a également expliqué que sa mission actuelle à Ouagadougou visait deux objectifs principaux ; d'abord, renforcer la coopération bilatérale, et ensuite, évaluer l'état de mise en œuvre des projets sur le terrain. Cette mission intervient à un moment stratégique, car la stratégie pays intérimaire 2022-2025 touche à sa fin. Il s'agit donc de préparer le prochain cadre d'intervention, en étroite collaboration avec les parties prenantes nationales.
Dans cette dynamique, la mission de la BAD prévoit des consultations avec le gouvernement burkinabè, les partenaires techniques et financiers, la société civile, le secteur privé et les unités de gestion des projets. Cela, dans l'ambition de mieux comprendre les priorités actuelles, évaluer les défis, faire le bilan des projets en cours, et tirer les leçons nécessaires pour optimiser les futures interventions.
« La production locale et le développement endogène impulsés par le Burkina Faso sont des initiatives positives à saluer », Daniel Ndoye, responsable pays de la BAD au BurkinaUn hommage aux médias
Au-delà des aspects techniques et financiers, la vice-présidente de la BAD a tenu à mettre un accent particulier sur le rôle capital des acteurs des médias. En les remerciant chaleureusement pour leur implication, elle a souligné que leur travail contribue à renforcer la visibilité des actions de la Banque et à informer les populations sur les fruits de cette coopération. « Par votre engagement à nos côtés, vous contribuez à construire un avenir meilleur pour les générations à venir », a-t-elle affirmé.
La déclaration de Mme Nwabufo s'est achevée par un message d'espoir et de détermination. « Ensemble, nous avons la responsabilité et l'opportunité de transformer les défis en opportunités, de soutenir les ambitions de ce pays courageux et résilient, et de construire un avenir meilleur pour les générations à venir », a-t-elle mentionné.
« Le développement durable ne pourra être impulsé que si les pays développent la création de richesses à partir de l'industrialisation », Marcellin Ndong Ntah, lead économiste pour la région de l'Ouest de la BADCe petit-déjeuner de presse, au-delà d'être un exercice de communication institutionnelle, aura permis de réaffirmer l'alignement de la BAD sur les priorités du Burkina Faso, tout en posant les jalons d'une nouvelle phase de coopération plus inclusive, plus stratégique et résolument tournée vers des résultats probants.
À travers cette rencontre, la Banque africaine de développement montre qu'au-delà des chiffres et des projets, c'est une vision commune de progrès qui la lie au pays des hommes intègres. Les défis sont nombreux, certes, mais avec un partenaire comme la BAD à ses côtés, le pays peut continuer à croire à des lendemains meilleurs.
Note: ">Lire aussi : Burkina : La BAD réaffirme son engagement en faveur du développement dans le cadre de ses 60 ans
Hamed Nanéma
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Ce mardi 13 mai 2025, la ville de Tougan, dans la Boucle du Mouhoun, a accueilli un séminaire régional de sensibilisation et d'information à l'intention des partenaires sociaux. Cette rencontre visait à échanger sur leurs droits et obligations en matière de sécurité sociale.
Le Directeur régional, Wendmalgré Sawadogo, a souligné que l'objectif principal de ce séminaire était de fournir aux participants des informations claires et précises sur les services de l'institution.
La session a été rythmée par des présentations suivies de discussions interactives, couvrant plusieurs thématiques essentielles : les généralités sur la CNSS, le recouvrement des cotisations sociales, l'assurance volontaire et les prestations offertes.
Selon M. Sawadogo, ces échanges permettent à la fois d'améliorer la connaissance des partenaires sociaux sur la CNSS, et de recueillir leurs préoccupations afin de renforcer la qualité des services proposés.
Présidant le séminaire, le Secrétaire général de la mairie de Tougan, Locre Paulin Yougbaré, représentant le Président de la délégation spéciale, a exprimé sa profonde gratitude à la CNSS pour le choix de sa commune comme cadre de cette rencontre. « Ce choix est révélateur de l'amélioration continue de la situation sécuritaire à Tougan et témoigne d'un soutien implicite à nos braves populations », a-t-il affirmé.
M. Yougbaré a exhorté les participants à suivre avec attention les différentes interventions, afin de mieux comprendre le rôle et les avantages liés à la sécurité sociale.
Parmi les participants, Kalifa Seri, retraité depuis 18 ans, a partagé son expérience positive : « Grâce à la CNSS, je bénéficie d'un suivi médical régulier et d'une pension pour l'achat de vivres. Certains de mes connaissances ont négligé de s'immatriculer à la CNSS et, aujourd'hui, ils le regrettent. J'encourage vivement ceux qui ne sont pas encore immatriculés à le faire. »
Les interventions de Wendmalgré Sawadogo, Achille Kaboré, Salifou Nacanabo et Idrissa Zerbo de la CNSS, avec l'appui de Siaka Traoré, représentant le Directeur régional du Travail et de la Protection sociale de la Boucle du Mouhoun, ont enrichi les discussions.
A l'issue des travaux, les participants ont reçu des attestations de participation, marquant ainsi la clôture de ce séminaire.
La Loterie nationale burkinabè (LONAB) continue de faire des heureux parmi ses parieurs. Ce 14 mai 2025, deux gagnants de gros lots de la ville de Kaya, dans le Centre-nord, sont entrés en possession de leurs chèques. Avec une mise de 300 FCFA chacun, Rasmané Sawadogo et Itengré Bamogo empochent respectivement 29 366 000 FCFA et 56 910 500 FCFA. Ils ont reçu leurs chèques des mains du directeur régional du Centre représentant le directeur général.
En jouant au 4+1 du 27 avril 2025, Itengré Bamogo, cultivateur à Pissila et parieur depuis environ 5 ans, ne s'imaginait pas devenir millionnaire avec une mise de 300 FCFA. Et pourtant, la chance lui a souri ce jour-là. La combinaison qu'il a proposée a été la bonne et il a décroché la cagnotte de 56 910 500 FCFA. C'est bien évidemment dans l'allégresse qu'il a reçu son chèque ce jour.
Plein de gratitude envers la LONAB qui a rendu son rêve de devenir millionnaire réel, il entend utiliser cet argent pour améliorer ses conditions de vie, en acquérant une maison. Le reste de l'argent sera injecté dans son activité agricole, a-t-il ajouté. Aux nombreux parieurs de la LONAB, Itengré Bamogo les exhorte à continuer de parier, car, comme lui, la chance leur sourira certainement un jour aussi.
Itengré Bamogo, l'heureux gagnant de 56 910 500 FCFAÉgalement nouveau millionnaire du jour, Rasmané Sawadogo, parieur depuis plus de 10 ans, a vu la chance lui sourire avec une mise de 300 FCFA au 4+1 du 4 mai. Il repart ce jour avec la coquette somme de 29 366 000 FCFA. Rasmané Sawadogo compte injecter une bonne partie de l'argent gagné dans son activité qu'est la mécanique auto. Il n'a pas manqué d'inviter les parieurs à continuer de jouer, car, affirme-t-il, les gains sont réels. « C'est celui qui parie qui gagne », a-t-il relevé.
Rasmané Sawadogo a quant à lui décroché 29 366 000 FCFAYamba Jean Zida, représentant du directeur général, a félicité les deux gagnants pour les lots remportés. « Ces gains ne sont pas seulement des victoires personnelles. Ils sont aussi la preuve que la chance peut sourire à chacun, quelle que soit son origine ou sa profession. Vos parcours d'agriculteur et de mécanicien, hommes de labeur, sont des sources d'inspiration pour nous tous », a-t-il laissé entendre.
Yamba Jean Zida, représentant le directeur général de la LONAB, a invité les gagnants à faire bon usage de ces gainsYamba Jean Zida a également exhorté les deux gagnants à une utilisation responsable de l'argent gagné et à investir dans des projets porteurs. « Notre principal souci est de savoir ce qui est fait avec cet argent qui est donné quasiment tous les jours à nos parieurs. En un mois, nous avons donné près de 124 millions dans la seule ville de Kaya. Mais ce qu'on en fait, c'est là notre préoccupation. Nous invitons donc tous ceux qui ont la chance de pouvoir gagner à la LONAB à investir utile pour eux-mêmes et, pourquoi pas, pour la nation en créant des emplois ».
Le représentant du ministre a mentionné que la LONAB se tient disponible pour accompagner les gagnants dans la réalisation de leurs projets, pour peu qu'ils prennent attache avec ses services.
Armelle Ouédraogo
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Le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement, à travers le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP-CNDD), avec l'appui technique et financier de l'Agence belge de coopération internationale (Enabel), a organisé le deuxième atelier de concertation des acteurs de la Gestion durable des terres (GDT) au Burkina Faso, ce mercredi 14 mai 2025, à Ouagadougou. L'objectif de cette rencontre est de continuer la mobilisation de l'ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de la GDT en vue d'échanger pour une meilleure synergie d'action en faveur des terres au pays des hommes intègres.
Depuis plusieurs décennies, les terres du Burkina Faso sont assujetties à une dégradation continue. Cela est principalement due à la croissance démographique, aux facteurs climatiques, mais surtout à l'exploitation incontrôlée des ressources naturelles par la population. L'étude sur la situation de référence de dégradation des terres menée en 2017 a révélé qu'environ 19% des terres du territoire national sont en péril. Entre 2002 et 2013, 2 632 220 hectares des terres ont perdu leur couverture terrestre, 2 537 232 hectares ont perdu leur productivité et 798 521 hectares sont sans carbone dans le sol. Il est donc impératif d'agir.
Dans cette course contre la montre, les acteurs travaillent, la plupart du temps, en rangs dispersés. Ce qui constitue un obstacle pour l'atteinte des objectifs. Pour y remédier, l'ENABEL, le SP-CNDD en collaboration avec la Coalition nationale pour la Gestion durable des terres (CN-GDT) a animé le premier cadre d'échange des acteurs le 6 mai 2024 pour servir d'approche et de renforcement de la synergie d'action et de la coordination de toutes les initiatives de gestion durable des terres et de Neutralité en matière de dégradation des terres (NDT) au Burkina Faso. Cette rencontre a connu la participation de plusieurs acteurs qui traitent de la thématique. Des recommandations ont également été formulées.
Les parties prenantes à cette rencontre sont venues des quatre coins du paysL'acte deux de ce cadre de concertation des acteurs de la GDT qui s'est tenu ce 14 mai va permettre de façon concrète de : présenter le bilan des recommandations du premier cadre de concertation tenue en 2024. En outre, de présenter la coalition nationale pour la gestion durable des terres au Burkina Faso. Aussi, de discuter des initiatives et cadres existants en matière de NDT au Burkina Faso (répertoire de toutes les plateformes GDT). Enfin, de discuter à nouveau de l'opérationnalisation d'un système unique et robuste de suivi-évaluation de la GDT au Burkina Faso à travers le manuel de suivi-évaluation de la GDT/NDT.
L'atelier rassemble des acteurs issus des directions régionales (agriculture, eaux et forêts et environnement), de la recherche, des collectivités territoriales, des chambres régionales d'agriculture, de la société civile, et de toutes les structures concernées par les questions de la gestion durable des terres au Burkina Faso.
Les participants ont été invités à formuler des recommandations qui vont améliorer les conditions de vie des populations« Des efforts sont faits au niveau national non seulement pour remédier cette situation mais aussi pour atteindre les cibles fixées en termes de neutralité en matière de dégradation des terres d'ici à l'horizon 2030. Cependant, on constate que ces acteurs ne parlent pas toujours le même langage. Conscient que ce problème ne saurait être traité par une seule partie, des concertations périodiques et permanentes sont nécessaires pour sa meilleure gestion.
Je vous invite à un franc dialogue et à des échanges fructueux à même de décrire une nouvelle trajectoire de la gestion durable des terres au Burkina Faso », a déclaré dans son allocution, le coordonnateur technique du SP-CNDD, Jacques Bonkoungou, représentant le secrétaire permanent.
Jacques Bonkoungou a remercié l'Enabel pour l'accompagnement technique et financierL'Enabel, un ami du Burkina Faso dans la lutte pour la préservation de l'environnement
Dans la lutte pour la préservation de l'environnement et plus particulièrement celle de la gestion durable des terres, le Burkina Faso compte parmi ses partenaires, l'Enabel. Dans le cadre du projet Portefeuille thématique climat Sahel (PTCS) – volet Burkina Faso, l'agence a signé une convention avec le SP-CNDD pour l'organisation de ce type d'activités.
Le chargé de projet à l'Enabel, Norbert Ouédraogo a expliqué que « dans le cadre de cette convention, il y a un volet qui est dédié à la mobilisation des acteurs en matière de dégradation des terres. Nous avons donc établi un programme d'activités qui contient un cadre de concertation des acteurs en faveur de la gestion durable des terres », a-t-il souligné.
Norbert Ouédraogo a notifié que le projet PTCS participe à la résilience des populations dans les effets du changement climatiqueIl a ajouté que le projet PTCS œuvre pour l'amélioration de la gestion intégrée des ressources naturelles et la restauration de manière durable des écosystèmes naturels du Sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques.
C'est un projet de cinq ans (2022-2026) qui va être exécuté dans treize communes de trois régions du Burkina (le Centre-est, le Centre-nord et le Plateau central). Près de 8 milliards de FCFA vont être injectés pour le volet Burkina Faso.
SB
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L'organisation internationale World Vision a lancé un projet d'urgence pour venir en aide aux personnes vulnérables de la commune de Kaya, dans la région du Centre-Nord. Baptisé « Projet d'urgence et d'assistance multisectorielle aux personnes vulnérables », ce projet intervient dans plusieurs domaines essentiels, notamment la protection, l'hygiène et les abris d'urgence. D'une durée de 45 jours, les activités de ce projet sont financées par Start Network et mises en œuvre par World Vision, en collaboration avec l'ONG APIL.
Dans le cadre de cette initiative, World Vision et APIL ont organisé, du 6 au 10 mai 2025, une vaste distribution de kits des articles ménagers essentiels (AME) aux personnes vulnérables. Ces kits contiennent notamment des seaux, marmites, nattes, bouilloires, lave-mains, savons, pagnes, etc. « Le kit que j'ai reçu ce matin me soulage énormément. Avec ces kits, ma famille et moi avons le nécessaire pour la cuisine, collecter de l'eau et nous protéger contre le froid et les moustiques qui s'annoncent bientôt. », témoigne Habiba, une bénéficiaire rencontrée sur le site de distribution.
Habiba, heureuse d'avoir reçu son kitAu total, plus de 1 500 kits AME ont été distribués, comprenant aussi des bâches pour abris. En plus de cela, plus de 1 000 kits de dignité ont été remis à des femmes et jeunes filles. L'objectif est de leur permettre de retrouver un minimum de confort et de dignité, et de surmonter les conditions précaires auxquelles elles sont confrontées. Selon Toussaint Korogo, chargé de protection à World Vision, « Nous avons voulu, à travers ce projet, soulager les personnes vulnérables de la commune de Kaya. Ces distributions ont été accompagnées d'activités de sensibilisation sur la gestion du stress, pour leur offrir un accompagnement global vers la reconstruction ».
Des espaces mobiles pour redonner le sourire aux enfants
Toujours dans le cadre de ce projet, World Vision a mis en place des "Espaces Amis des Enfants" mobiles, afin de leur offrir des moments de détente et de joie. Encadrés par des animateurs spécialisés, les enfants participent à diverses activités ludiques : danses, chants, contes, et jeux de société (football, cartes, waré, etc.). Ces séances permettent aux enfants de s'évader de leurs difficultés quotidiennes et de retrouver le sourire.
Les équipes de distribution procédant à la vérification des bénéficiaires« Ces moments sont spéciaux pour les enfants, ils attendent avec impatience l'arrivée des animateurs. Quand nous leur annonçons la fin des activités, ils demandent déjà quand aura lieu la prochaine séance. Depuis le début, nous avons observé un changement positif : des enfants qui étaient tristes et renfermés au départ, participent désormais avec enthousiasme. Ils arrivent avec le sourire et repartent avec le même sourire. C'est notre plus grande satisfaction », confie Barnabé, superviseur sur le site sur le site.
Les équipes de World Vision procédant à la présentation des kits avant le début de la distributionAu total, trois sites "Espaces Amis des Enfants" mobiles ont été mis en place, touchant plus de 2 000 enfants. À la fin de chaque animation, un goûter est distribué pour encourager la participation et éviter que les enfants ne rentrent le ventre vide.
Par ailleurs, des femmes victimes de violences basées sur le genre (VBG) ont également bénéficié de kits pour lancer des activités génératrices de revenus. Ces kits comprennent notamment une bouteille de gaz de 6 kg et accessoires, de la farine de blé, du riz, des seaux, de l'huile, etc. Les bénéficiaires ont exprimé leur joie et leur engagement à faire bon usage de cet appui.
Les équipes de World Vision procédant à la présentation des kits avant le début de la distributionPour rappel, le Projet d'urgence et d'assistance multisectorielle aux personnes vulnérables a vu le jour grâce au financement de Start Network. La forte implication de la direction régionale de l'action humanitaire et de la communauté à travers la mise en place de Comités de ciblages et de Plaintes a également contribué à la réussite de ce projet, au grand bonheur des populations du Centre-Nord.
Service Communication de World Vision International-Burkina Faso
C'est dans une ambiance chaleureuse et chargée d'émotion que l'artiste Cino Green, de son vrai nom Mohamed Saliou Sanou, a procédé à la dédicace de son tout premier album, intitulé « We all need love », dans l'après-midi du lundi 12 mai 2025 à Bobo-Dioulasso. Ce nouvel album de dix titres, chanté en français, dioula et anglais, est un voyage musical qui célèbre l'amour et magnifie la beauté de la femme dans toute sa diversité.
Cette cérémonie de dédicace a rassemblé un public varié, composé de professionnels des médias, de mélomanes, d'acteurs culturels, d'amis et de membres de la famille de l'artiste, tous venus découvrir la nouvelle voix montante de la scène musicale locale. Cette cérémonie a permis ainsi de retracer brièvement le parcours de l'artiste et l'origine du projet. À travers cet album, l'artiste Cino Green offre une fusion audacieuse de genres musicaux, avec des textes profonds et des mélodies captivantes. Une œuvre sincère qui, selon les premiers retours, marque déjà les esprits.
« Cino Green est un artiste émergent de la scène musicale burkinabè qui se distingue par sa fusion unique de genres musicaux, en passant par des mélodies sensuelles. We all need love est plus qu'un simple album : c'est un voyage musical qui célèbre la beauté de l'amour et nous rappelle que, quels que soient nos chemins, nous partageons tous ce désir universel d'amour », a laissé entendre le présentateur, Armel Soulama.
Des journalistes présents à la dédicace de l'album de l'artiste Cino GreenNatif de la ville de Bobo-Dioulasso, Cino Green, dès son bas âge, écrivait ses premiers textes, puis développe son style sous l'influence de plusieurs artistes. Après avoir fait ses preuves au sein du collectif 226, il a rapidement captivé l'attention du public grâce à ses performances live où il allie authenticité et créativité. En 2016, il sort un premier EP intitulé « Bobo boss », qui combine des sonorités modernes et des paroles introspectives, le propulsant en tête des playlists sur les plateformes de streaming.
Aujourd'hui, « We all need love » se veut un projet personnel qui aborde des thèmes universels tels que l'amour, l'espoir et la quête de soi. Cette nouvelle œuvre artistique, composée de dix titres, est un mélange atypique d'afro, d'amapiano, de RnB, avec des titres phares comme « Lait caillé » et « Woman ». Grâce à une production soignée ainsi que des collaborations artistiques enrichissantes, cet album témoigne du désir de l'artiste d'atteindre les cœurs.
L'artiste Cino Green exprime sa gratitude à toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce projet« Dans un monde où l'amour peut parfois sembler rare, cet album se lève comme un phare d'espoir et d'humanité. Cet opus est une véritable ode à l'amour sous toutes ses formes : amour romantique, amour fraternel et même amour de soi. Chaque morceau raconte une histoire, tisse un lien émotionnel et invite à la réflexion. Les rythmes sont variés, allant de balades douces qui caressent l'âme à des morceaux plus rythmés qui nous incitent à danser et à célébrer les joies de la vie », a expliqué Armel Soulama dans la présentation de l'album.
Il a également souligné que l'artiste se prépare à aller à la conquête de ses fans pour promouvoir son album et partager son univers musical. « Suivez cet artiste prometteur qui, avec sa voix et son approche authentique, est résolument prêt à marquer la scène musicale de demain. Ne manquez pas l'occasion de découvrir We all need love et laissez-vous emporter par l'émotion et la passion qui se dégagent de sa musique », a-t-il invité.
L'album « We all need love » comporte dix titres, chantés en français, dioula et anglaisC'est avec le sourire aux lèvres que l'artiste a exprimé sa joie de présenter son nouveau « bébé » au public. Il a saisi l'occasion pour exprimer sa gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à la réalisation de son œuvre. Il a affirmé que cet album est une célébration sonore de la femme dans toute sa diversité. « Ce projet rend hommage à la femme avec authenticité et fierté », a déclaré l'artiste Cino Green.
Cette cérémonie a permis au public d'écouter un bout des titres qui composent cet album. Il s'agit des titres « Lait caillé », « Sexy body », « Love you », « My baby », « Elle aime trop ça », « Woman », « Shake it », « Oui », « Tassaba » et « Tout laisse » en feat Yaya Phal. Le staff de l'artiste dit avoir mis en place plusieurs stratégies pour la promotion de cet album. En plus des passages programmés dans les médias, il est prévu également une conférence de presse dans la ville de Ouagadougou pour présenter l'album.
L'album est disponible sur clé USB au prix unitaire de 5 000 FCFA et sur toutes les plateformes de téléchargement. Pour le staff, dans ce contexte de crise que traverse le Burkina, cette œuvre musicale invite « chacun à se rassembler autour de ce besoin fondamental qu'est l'amour ».
Romuald Dofini
Lefaso.net
Dans l'univers des disciplines sportives au Burkina, le floorball est en train de faire son bonhomme de chemin. C'est une discipline où deux équipes de cinq joueurs et un gardien s'affrontent avec pour objectif de mettre la balle dans le but adverse à l'aide d'une crosse. Le tout nouveau président de la Fédération burkinabè de floorball, Adama Kouenda, nous entretient de la nouvelle structure. Il parle de leurs difficultés et des ambitions qu'ils nourrissent.
Lefaso.net : Vous êtes à la tête d'une nouvelle structure sportive, la Fédération burkinabè de floorball (FBFL), créée en septembre 2023. En l'espace d'une année, vous aviez tenu deux AGE, pour vous conformer aux textes du ministère en charge des sports. La dernière AGE a eu lieu en novembre 2024, au cours de laquelle votre présidence a été confirmée, pour cette fois un mandat plein de quatre ans 2024-2028. À la date d'aujourd'hui, quel état des lieux pouvez-vous faire de la vie de votre fédération ?
Adama Kouenda : Je remercie votre organe de venir s'enquérir des nouvelles de notre jeune fédération. En effet, depuis sa mise en place, la fédération a pour mission la promotion de la nouvelle discipline, le floorball, au plan national et aussi au plan international. Actuellement, on peut dire comme état des lieux que la fédération dispose de deux ligues, d'un district et d'une quinzaine de clubs, avec l'organisation d'un championnat national chaque année. Nous avons tenu notre tout premier championnat en septembre 2024. Malgré les difficultés en tant que jeune fédération, le bureau exécutif fait preuve de résilience pour relever les défis.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans le fonctionnement de la fédération ?
Les difficultés ne manquent pas, entre autres, il y a d'abord la méconnaissance de la discipline par la majorité des Burkinabè. Cela rend difficile les approches vers d'éventuels partenaires pour solliciter des soutiens. Par ailleurs, il y a la jeunesse de notre structure qui n'a pas encore pris toutes ses marques dans la gestion sportive.
Pour cette saison 2024-2025, qu'est-ce qui est au programme de vos activités ?
Pour la saison 2024-2025, nous avons deux activités majeures qui sont le championnat national et une participation éventuelle à la coupe d'Afrique de floorball prévue pour se tenir à Abidjan en aout 2025. En plus de cela, il y a quelques activités de vulgarisation de la discipline, comme un festival découverte de floorball au sein des établissements scolaires et des ateliers de formation des acteurs.
Est-ce que, pour le moment, vous bénéficiez d'une subvention du ministère en charge des sports ?
La FBFL est une nouvelle née, elle n'est pas encore prise en compte au même titre que les autres fédérations. Pour l'instant, elle ne bénéficie pas encore de tout le soutien dont elle a besoin, soutiens étatiques et des sponsors, du fait qu'elle n'est pas encore bien connue. Non, pour l'instant, nous ne bénéficions pas de la subvention du ministère en charge des sports. Pour mener les activités, les membres du bureau mettent la main dans la poche, et nous approchons des bonnes volontés pour des soutiens.
Vous êtes une nouvelle fédération, vous êtes en quête d'audience, comment comptez-vous vous y prendre pour la vulgarisation de la discipline ?
Effectivement, ce n'est qu'en participant aux activités d'audience internationale que nous pouvons nous faire mieux connaître et montrer l'importance de la discipline. C'est pour cela que la participation à la CAN en Côte d'Ivoire cette année serait un grand atout et revêt une grande importance capitale pour nous.
Le tout premier championnat national en floorball joué en septembre 2024L'Association Burkindi de floorball (ABF) refuse d'intégrer la fédération. Des démarches ont-elles été entreprises par la fédération pour amener l'ABF au sein de la grande famille floorball ? À quel niveau se trouve le problème aujourd'hui ?
Les choses n'ont pas évolué avec l'Association Burkindi de floorball. Celle-ci refuse toujours de rejoindre la fédération malgré nos approches. La fédération ne ferme pas la porte à l'ABF, mais il revient à elle de mettre de l'eau dans son vin pour pouvoir intégrer la fédération afin que nous travaillions ensemble. Les portes de la fédération restent toujours ouvertes.
Pour votre mandat quadriennal 2024-2028, quels seront les grands axes de votre programme ?
Pour notre mandat, nous comptons jouer sur quatre axes importants que sont, primo, les acteurs : former le maximum de joueurs, d'entraîneurs, d'arbitres et de dirigeants. Secundo, les compétitions : c'est-à-dire multiplier le nombre de compétitions jouées dans l'année. Tertio, les structures : c'est-à-dire augmenter le nombre de ligues, de districts et de clubs. Et enfin le matériel, car c'est l'un de nos soucis majeurs, parce qu'on n'en trouve pas sur place. Donc, nous allons voir dans quelles mesures pouvoir en acquérir suffisamment. Nous sommes certes une jeune fédération, mais nous nourrissons de grandes ambitions : être parmi les meilleurs en Afrique.
ITW réalisée par Barthélemy Kaboré
(Collaborateur)
Le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) a procédé au lancement officiel du centre Impact Hub jeunes. La cérémonie a eu lieu le mardi 13 mai 2025, à Ouagadougou, sous la présidence du ministre en charge de la jeunesse, Roland Somda, et en présence du représentant résident, Alain Akpadji. Des chèques ont été remis à certains jeunes pour les accompagner dans la concrétisation de leurs projets.
Impact Hub jeunes est un centre qui offre aux jeunes âgés de 15 à 35 ans un espace pour apprendre, pour créer et pour s'exprimer afin de se réaliser.
Impact Hub jeunes a pour objectifs d'éduquer et de former à travers des programmes concrets, ancrés dans la réalité des jeunes, de favoriser la collaboration et le dialogue interculturel, de promouvoir l'inclusion et l'égalité des genres et de réduire la fracture numérique, en dotant les jeunes de compétences modernes.
Pour l'UNFPA et les autres agences du système des nations unies, cette initiative n'est pas simplement un projet de plus. Elle est un appui au gouvernement pour renforcer les capacités des jeunes et leur participation active à la construction du pays. « Car nous croyons profondément que chaque jeune porte en lui une richesse unique et qu'il est de notre responsabilité collective de l'aider à l'exprimer pleinement pour le bien de toute la nation », a indiqué le représentant résidant de l'UNFPA au Burkina, Alain Akpadji.
Le ministre en charge de la Jeunesse Roland Somda en vert et le représentant résident pays de L'UNFPA Burkina, Alain Akpadji lors de la coupure du rubanIl a rassuré de la disponibilité de l'UNFPA à accompagner le gouvernement dans sa vision pour l'épanouissement des jeunes.
La construction de ce centre s'inscrit dans la vision du gouvernement, qui est de construire des centres d'épanouissement pour les jeunes. C'est une première étape avec celui de Ouagadougou. Dans les mois à venir, d'autres centres verront le jour dans les autres régions du pays. À travers ces centres, le gouvernement veut rapprocher les jeunes des informations réelles et justes, selon le ministre en charge de la jeunesse, Roland Somda. Cela, pour limiter l'exode rural et l'immigration.
« Le Burkina Faso est une terre de jeunesse. Plus de 77,9 % de notre population a moins de 35 ans. Ce chiffre n'est pas qu'une donnée statistique. Il est le reflet d'un potentiel exceptionnel, d'une richesse humaine inestimable et d'une promesse d'avenir. Une promesse que nous avons le devoir de transformer en réalité tangible, durable et inclusive.
Mais cette jeunesse, aussi vibrante et porteuse soit-elle, est confrontée à de multiples défis : le chômage, la précarité, le manque d'opportunités, les risques de radicalisation. Face à ces enjeux, nous n'avons pas le droit de rester spectateurs. Nous devons agir. Agir avec lucidité, avec audace, et surtout avec une vision claire », a rappelé le ministre.
Une photo de famille avec certains jeunesIl a invité les jeunes à s'approprier le centre, à développer leur génie et leurs potentialités. Ce hub est le vôtre. Faites-en un laboratoire de rêves, d'idées et d'initiatives concrètes. Qu'il soit un tremplin pour vos ambitions, un refuge pour vos projets, un foyer pour vos espoirs. Soyez les bâtisseurs du Burkina de demain, un Burkina fier, debout et tourné vers l'avenir. L'histoire ne se subit pas, elle s'écrit. Et elle vous attend. Écrivez-la avec courage, avec créativité, et avec foi en vos capacités. Car le développement de notre pays repose entre vos mains, entre vos talents, entre vos convictions », a conclu Roland Somda.
La représentante des jeunes Oriane Compaoré a traduit toute sa reconnaissance à l'endroit de l'UNFPA et de tous les acteurs qui ont contribué à la réalisation de ce projet.
« Votre investissement et vos actions permettent à davantage de jeunes d'accéder aux outils dont ils ont besoin pour s'adapter à des changements de plus en plus rapides et jouer un rôle constructif dans la société. Les jeunes peuvent faire progresser la croissance économique. Et il faut noter que l'impact positif de l'action en faveur des adolescentes et des jeunes femmes dépasse la participation au monde du travail et la productivité », a-t-elle souligné. Pour elle, ce hub est une aubaine pour les jeunes. Car c'est un cadre d'apprentissage et de perfectionnement en termes de compétence, mais aussi un cadre de réseautage.
Ce hub a été mis en œuvre par l'UNFPA avec l'appui de ses partenaires, notamment le Grand-Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays-Bas et la coopération coréenne, à travers KOICA.
Rama Diallo
Lefaso.net
121 stagiaires issus du Centre national d'entraînement commando (CNEC) ont terminé leur formation à la qualification aux techniques commando.
Ces soldats ont passé six semaines d'épreuves intenses, mêlant discipline, endurance, rusticité et rigueur, pour se hisser au rang de formateurs commando.
La cérémonie marquant la fin du stage a été présidée par le chef d'état-major de l'armée de terre, le colonel Hamed Hermann Rouamba, le 13 mai 2025 au camp Thomas Sankara à Pô, dans la province du Nahouri, région du Centre-Sud.
À travers la formation de cette 2e promotion d'instructeurs, de moniteurs et d'aides-moniteurs du CNEC, l'armée de terre poursuit sa montée en puissance dans le contexte d'une guerre asymétrique exigeante.
Ces nouveaux cadres, désormais aptes à transmettre le savoir-faire commando, renforceront l'encadrement dans les unités et contribueront à la création de nouvelles capacités opérationnelles au sein du CNEC. Ils incarnent l'esprit du combattant commando : courage, sacrifice, initiative et résilience.
Lefaso.net
Source : page Facebook de l'Armée de terre
Depuis août 2024, Orange Burkina Faso a lancé la première édition du Challenge Barka, une compétition visant à remercier ses revendeurs à travers le pays et à les encourager à se surpasser pour satisfaire au mieux leur clientèle. Après plusieurs phases, durant lesquelles de nombreux revendeurs ont remporté des téléphones portables, des motos et des récompenses en numéraire, la phase finale s'est tenue le 8 mai 2025 à Ouagadougou. C'est Aboubacar Ouédraogo, revendeur agréé de Bobo-Dioulasso, qui a remporté la villa d'une valeur de 18 millions de FCFA.
Avec un réseau de plus de 60 000 points de vente, Orange Burkina Faso facilite l'accès à ses services mobiles pour la population. Le programme Challenge Barka a été mis en place pour reconnaître et récompenser l'importance de ces revendeurs. Au total, 35 804 revendeurs ont participé au challenge, qui a été ponctué par trois phases intermédiaires qui ont conduit à la distribution de 3 motos scooter Mio, de 291 smartphones et de 2,2 millions de FCFA en cash.
Aboubacar Ouédraogo (en vert), posant fièrement devant la villa qu'il a remportée grâce au challenge BarkaLa finale, qui a eu lieu lors d'un dîner gala agrémenté de performances artistiques, a vu la participation de nombreux revendeurs dont les cinq finalistes issus des régions du Centre, des Hauts-Bassins et du Centre-est. Benjamin Kondombo, directeur adjoint des ventes et de la distribution de Orange Burkina Faso, a souligné que cette soirée était dédiée à célébrer l'excellence des revendeurs. « Nous sommes ici pour les honorer et leur exprimer notre gratitude pour leur engagement, leur esprit d'équipe et leur résilience. Ce challenge a été conçu pour leur permettre de s'exprimer et d'innover, tout en nous engageant à offrir une expérience client inégalée », a-t-il déclaré.
Benjamin Kondombo, directeur adjoint des ventes et de la distribution de Orange Burkina FasoÀ l'issue de la compétition, Aboubacar Ouédraogo a remporté le grand prix tant convoité, la villa de 18 millions de FCFA. Marieta Badolo et Tobrazoume Bouhari, respectivement 3ᵉ et 2ᵉ, ont reçu des chèques de 2 et 5 millions de FCFA. Le grand gagnant a reçu les clés de sa villa le lendemain de la cérémonie de récompense. Située dans la cité CGE de Kouba, cette maison de type F3 a ravi Aboubacar, revendeur Orange depuis 10 ans. Il a exprimé sa joie en incitant tous les revendeurs à la persévérance.
Aboubacar Ouédraogo qui a aussi reçu un trophée des mains de la directrice générale de Orange Burkina, a exprimé sa reconnaissance au réseau mobile« Je remercie Orange Burkina Faso pour ce prix. Je me suis inscrit dès le début et j'ai remporté divers lots, dont des téléphones portables. Ce gain est un encouragement à continuer d'améliorer les services offerts à la clientèle. J'invite Orange Burkina Faso à poursuivre ce type d'initiatives pour permettre à d'autres revendeurs de bénéficier de récompenses », a-t-il déclaré.
Tobrazoume Bouhari, classé deuxième, repart avec un chèque de 5 millions de FCFA.Moré Sawadogo, représentant des distributeurs, a également exprimé sa gratitude envers Orange Burkina Faso pour cette attention portée aux revendeurs. Il a encouragé ces derniers à développer très souvent ce type d'initiative.
Moré Sawadogo, représentant des distributeurs, a témoigné sa gratitude à Orange Burkina Faso pour la reconnaissance du travail abattu par les revendeursBenjamin Kondombo a invité les partenaires et revendeurs à continuer à œuvrer pour l'expansion des points de vente et l'amélioration de la qualité des services. « Continuons à créer des points de vente multi-services de qualité et à transformer ces espaces en véritables lieux de vie communautaires pour une expérience client enrichie. Ne laissons aucun espace inexploré. Chez Orange Burkina Faso, nous croyons en votre potentiel », a-t-il exhorté.
Marieta Badolo, classée troisième, s'en sort avec un chèque de 2 millions de FCFALa deuxième édition du Challenge Barka sera lancée en juillet et mettra l'accent sur le service marchand.
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net
L'agence LONAB Ouaga 1, située dans le quartier Wemtenga, a remis une motocyclette de la marque Yamaha, type scooter Aerox, le 13 mai 2025. L'heureux gagnant a tenté sa chance à la Tombola Minute Plus / Jeu Lona Moto, lancée par la Loterie nationale burkinabè.
Barthélémy Kiendrebéogo, employé de commerce, a acheté le ticket à 300 FCFA il y a quelques semaines. Il a reçu les clés de son engin flambant neuf des mains des responsables de la LONAB, dont le directeur régional du Centre et la cheffe d'agence Ouaga 1. Cette remise s'inscrit dans le cadre des récompenses du jeu Lona Moto, une initiative promotionnelle lancée par la LONAB pour récompenser la fidélité de ses clients à travers la Tombola Minute Plus. À l'achat d'un ticket, les parieurs ont la chance d'être tirés au sort pour repartir avec des lots, de l'argent ou une moto d'une valeur de 1,5 million de FCFA.
Barthélémy Kiendrebéogo qui vient de prendre possession de sa moto« Je suis très heureux de recevoir cette motocyclette. C'est un jour de joie, car j'ai gratté un ticket à 300 FCFA et je gagne une moto. Cet engin va beaucoup m'aider dans mes activités », s'est exprimé Barthélémy Kiendrebéogo, qui a joué il y a quelques semaines.
Le directeur régional du Centre de la LONAB, Jean Yamba Zida, s'est réjoui que la chance ait souri à quelqu'un pour le ticket offrant le plus gros cadeau. Il a souhaité bon usage au gagnant et l'a exhorté à toujours porter le casque avant de prendre la route.
« Faites-en bon usage », a déclaré le directeur régional du Centre de la LONAB, Jean Yamba ZidaPour la cheffe d'agence Ouaga 1, Nicole Remene, la remise de ce lot témoigne de la confiance que les clients placent en la LONAB. « Le jeu Lona Moto est le nouveau jeu de la LONAB qui permet de gagner une moto lorsque vous grattez un ticket où il y a trois motos affichées. Il y a environ deux mois que ce jeu a été lancé. Ce jeu va encore durer longtemps, tant qu'il y aura de l'engouement », a-t-elle expliqué. Elle a invité ceux qui hésitent encore à jouer au jeu Lona Moto à tenter leur chance, car l'on gagne. « Cette moto remise aujourd'hui en est la preuve », a ajouté Nicole Remene.
La cheffe de l'agence Ouaga 1 située à Wemtenga, Nicole RemeneLes tickets du jeu Lona Moto sont disponibles dans les agences de vente privées et dans les clubs PMUB. L'objectif du produit est de permettre aux joueurs de gagner des lots en nature, car tout le monde a besoin d'une moto pour se déplacer. Cette remise est la deuxième du genre. La première a eu lieu le 16 avril dernier à Koulibila, dans la commune de Nagréongo.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Communiqué N° 2025___________/MESRI/SG/UJKZ/P
Le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO porte à la connaissance du public, en général, et des acteurs du développement en particulier, qu'il est ouvert, au titre de l'année académique 2025-2026, un test d'admission de la dixième promotion en Master Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD).
Le nombre de places est limité à trente-cinq (35).
La durée de la formation est de deux (2) ans. Elle est organisée sur le modèle d'alternance : 4 à 6 semaines de formation intensive (bloc de cours) suivi d'environ 3 mois sur le terrain professionnel de l'étudiant. Les cours se dérouleront suivant une formule mixte : en présentiel (8 heures-12 heures et 13 heures-17 heures) à l'Université Joseph KI-ZERBO et en ligne.
A. Conditions de candidature
Pour faire acte de candidature au Master, le candidat doit :
– être titulaire d'une licence d'université ou de tout autre diplôme jugé équivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;
– justifier d'au moins trois (3) ans d'expériences professionnelles.
La sélection se déroule en deux phases :
– présélection à partir d'un examen de chaque dossier de candidature ;
– un entretien avec un jury d'admission.
B. Composition du dossier de candidature
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campusfaso, doit comprendre les pièces suivantes :
1. un extrait de naissance ;
2. une copie légalisée de la pièce d'identité ou du passeport ;
3. une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ou son équivalent ;
4. une copie légalisée du diplôme de la licence ;
5. un curriculum vitae détaillé (avec photo), daté et signé faisant ressortir les parcours scolaire, universitaire et professionnel/extraprofessionnel. Les expériences menées et les compétences acquises ;
6. une lettre de motivation d'une page maximum datée et signée, renseignant à l'en-tête outre les coordonnées (lieu de résidence y compris), l'emploi et la fonction actuels ;
7. une/des attestation (s) ou arrêté ministériel (intégration/titularisation) justifiant que le candidat possède au moins 3 ans d'expériences professionnelles pour les candidats relevant du secteur public.
Une attestation de travail ou contrat de prestation / consultation pour les candidats du secteur privé.
C. Frais de gestion de dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15 500) F CFA payables sur la plateforme Campusfaso par Orange Money, Moov Money ou Coris Money.
D. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.
E. Calendrier de déroulement du recrutement
Du 1er au 31 mai 2025 à 23 h 59 GMT : dépôt des dossiers de candidature sur campusfaso.
Le 12 juin 2025 : résultats de la pré-sélection disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Du 26 au 27 juin 2025 : entretiens oraux à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Le 03 juillet 2025 : résultats d'admission disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
F. Droits d'inscription et de formation en FCFA
NB : les informations détaillées de la formation (objectifs, programme, blocs, diplôme…) sont contenues dans un dépliant téléchargeable sur le Site Web de l'Université Joseph KI-ZERBO www.ujkz.bf ou en prenant attache avec le Secrétariat de la Filière DEDA.
Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter :
Secrétariat de la filière DEDA : (226) 25 30 04 76 / 61 47 97 01 / 79 99 26 49 / 66 11 45 74
E-mail : uo.deda@gmail.com
P. Le Président et par délégation,
Le Vice-Président chargé des Enseignements
et des Innovations Pédagogiques
Dr Bernard ZOUMA
Maître de Conférences
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques
Ampliations :
– UFR/SH
– DAOI
– VP/EIP
– AC
– DSI
– Point focal
– Large Diffusion
Master en Développement et Education des Adultes
Titre de l'option : Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD)
USpécificité du programme
• Ouvert à des acteurs de terrain, de profils divers et intéressés par les sciences de l'Homme et de la Société.
• Visant le développement de nouvelles compétences en diagnostic, recherche et action, en vue du changement.
• Intégrant dans sa pédagogie l'expérience socioprofessionnelle.
• En alternance, permettant de concilier vie professionnelle et formation.
• Se focalisant sur le processus de formation, notamment par la pédagogie de groupes.
UObjectif
• Développer avec les formateurs et formatrices :
des compétences de diagnostic, d'analyse de situations-problèmes au sein d'une institution, d'une ONG, ou sur des questions de développement ;
des compétences de recherche et de production d'un mémoire apte à enclencher une dynamique du changement ;
des compétences exigibles d'un cadre de conception capable de gérer scientifiquement et avec efficacité des situations-problèmes relatives à la formation d'adultes et au développement.
UPublic concerné
• Les acteurs du développement :
provenant des différents pays d'Afrique en particulier, qui, dans leurs activités organisent et mettent en œuvre des programmes de formation, d'éducation ou de vulgarisation ;
formateurs de formateurs, formateurs d'adultes dans le public ou le privé issus des secteurs professionnels suivants : développement rural, éducation/alphabétisation, santé/action sociale, environnement et foncier, secteurs socio-économiques, société civile, décentralisation, citoyenneté, économie informelle, etc. ;
ayant au moins trois ans d'expérience professionnelle ou extra-professionnelle dans le domaine du développement et de la formation des adultes.
Admission
A. Composition du dossier
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campusfaso, doit comprendre les pièces suivantes :
1. un extrait de naissance ;
2. une copie légalisée de la pièce d'identité ou du passeprt ;
3. une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ou son équivalent ;
4. une copie légalisée du diplôme de la licence ;
5. un curriculum vitae détaillé (avec photo), daté et signé faisant ressortir les parcours scolaire, universitaire et professionnel/extraprofessionnel. Les expériences menées et les compétences acquises ;
6. une lettre de motivation d'une page maximum datée et signée, renseignant à l'en-tête outre les coordonnées (lieu de résidence y compris), l'emploi et la fonction actuels ;
7. une/des attestation (s) ou arrêté ministériel (intégration/titularisation) justifiant que le candidat possède au moins 3 ans d'expériences professionnelles pour les candidats relevant du secteur public.
Une attestation de travail ou contrat de prestation / consultation pour les candidats
du secteur privé.
B. Frais de gestion de dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15 500) F CFA payables sur la plateforme Campusfaso par Orange Money, Moov Money ou Coris Money.
C. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.
D. Pré-sélection
Une pré-sélection sera faite sur la base des pièces exigées dans le dossier de candidature. Les candidat(e)s retenu(e)s seront invité(e)s à participer à un entretien oral. Pour les résultats de la pré-sélection et du programme de l'entretien oral, les candidat(e)s sont prié-es de consulter leur adresse e-mail ou de s'adresser directement au secrétariat de la Filière DEDA.
E. Entretien oral
Les candidat(e)s pré-sélectionné(e)s prendront part à un entretien oral devant un jury composé à cet effet. L'entretien est une évaluation dialogue sur les expériences professionnelles du candidat. Il portera également sur sa motivation et son engagement à entreprendre une formation en alternance et payante.
F. Admission définitive
L'admission définitive est conditionnée par la pertinence du dossier à l'issue de l'entretien oral et sous réserve de l'authentification des dipômes.
NB : toute fausse déclaration est susceptible de poursuites judiciaires.
Calendrier de déroulement du recrutement
Du 1er au 31 mai 2025 à 23 h 59 GMT : dépôt des dossiers de candidature sur campusfaso.
Le 12 juin 2025 : résultats de la pré-sélection disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Du 26 au 27 juin 2025 : entretiens oraux à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Le 03 juillet 2025 : résultats d'admission disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
L'organisation de la formation
Dans le souci d'une intégration effective entre théorie et pratique, la formation est organisée sur le modèle d'alternance : 4 à 6 semaines de formation intensive (bloc de cours) suivi d'environ 3 mois sur le terrain professionnel de l'étudiant. Les cours se dérouleront suivant une formule mixte : en présentiel (8 heures-12 heures et 13 heures-17 heures) à l'Université Joseph KI-ZERBO et en ligne.
Le nombre de blocs pour les deux (2) ans (durée de la formation) est de 6.
Le premier bloc de cours est programmé en octobre 2025 et le sixième bloc (pour les soutenances) en juillet 2027. Toute soutenance qui n'aurait pas eu lieu en juillet 2027 exige une réinscription pour l'année académique 2027-2028.
Le diplôme
Le diplôme délivré à la fin du cycle est un Master en développement et éducation des adultes, option : Pédagogie du changement social et du développement.
UNBU :
Le Master 1 ne donne pas droit à un diplôme ; il est juste délivré des relevés de notes si l'étudiant a satisfait les conditions pédagogiques et financières.
L'absence totale aux enseignements d'un module entraîne la non évaluation de ce module et est sanctionnée par la note de 00/20 ; une note inférieure à 07/20 dans une unité d'enseignement entraine une non validation du semestre.
Droits d'inscription et de formation (en FCFA)
Les frais d'inscription administrative et de formation sont payés via la plateforme Campusfaso selon le planning suivant :
Planning provisoire des blocs de cours
Master 1 : Octobre 2025 (bloc 1) - Février 2026 (bloc 2) - Mai 2026 (bloc 3)
Master 2 : Octobre 2026 (bloc 4) - Janvier 2027 (bloc 5) - Juillet 2027 (bloc 6 : soutenance)
INFORMATIONS
Situation géographique : la Filière est située au niveau du Bâtiment belge (après 2ie en rentrant du côté de l'ENAM) de l'UFR/SH-LAC au rez-de-chaussée.
La Filière ne dispose pas de bourses d'études pour les candidats admis.
Pour tout renseignement :
Secrétariat de la Filière DEDA : Tél. : (226) 25 30 04 76 / 61 47 97 01 / 79 99 26 49 / 66 11 45 74
E-mail : uo.deda@gmail.com
Le Président du Conseil d'Administration de la Générale des Assurances (GA) a l'honneur d'inviter Mesdames et Messieurs les Actionnaires de la société à une Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu le vendredi 30 mai 2025 à partir de 16 heures en mode hybride (visioconférence ou présentiel au siège de la société) en vue de délibérer sur l'ordre du jour suivant :
1. Examen du rapport du Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale Ordinaire sur les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2024 ;
2. Lecture des rapports général et spécial du Commissaire aux comptes sur les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2024 ;
3. Vote des résolutions.
Ouagadougou, le 14 mai 2025
Le Président du Conseil d'Administration
Harouna SAWADOGO
1-Thessaloniciens 4 : 14
« Nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité d'entre les morts ; de même, nous croyons que Dieu, par Jésus, ramènera avec lui ceux qui sont morts »
17 mai 2015 – 17 mai 2025, dix (10) ans d'absence physique mais de présence dans nos cœurs et dans nos vies.
Voila dix (10) ans qu'il a plu au Seigneur dans sa souveraineté de rappeler à lui son fils SAWADOGO Donatien.
En souvenir de son rappel vers la maison du Père, la famille SAWADOGO à Loaga, à Ouagadougou, les familles alliées, la Veuve SAWADOGO Talaté Suzanne à Ouagadougou, ses enfants, ses petits-enfants, ses arrières petits, vous remercie pour les nombreuses marques de soutiens depuis le rappel à Dieu de leur fils, frère, oncle, époux, père, grand-père, arrière-grand-père.
Ils vous invitent à vous unir à eux dans la prière selon le programme ci-après :
Des messages haineux nourris par des injures, la désinformation à grande échelle, le discours violent ; voilà à quoi ressemble souvent le contenu des réseaux sociaux au Burkina. Cette réalité a même poussé le ministère de la Sécurité à sortir du bois, en février 2025, pour mettre en garde les producteurs de ces messages d'incitation à la haine et à la violence. Mais à côté de cette tendance déplorable, il y a ceux-là qui, à travers leurs publications au quotidien, font de la sensibilisation, de l'enseignement ou simplement, leurs business, loin des polémiques et des messages de haine et de violence. Rencontre avec des personnes qui utilisent sainement les réseaux sociaux.
Pour ce dossier, nous avons opté de nous passer de la première catégorie d'usagers des réseaux sociaux, pour ne nous attarder que sur les bons exemples.
Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien avec plus de 100 000 abonnés à sa page Facebook, fait de la sensibilisation et traite de l'information sanitaire sur sa page. L'ancien ministre de la santé entend, à travers cette pratique, sacrifier à un engagement patriotique. Et pour lui, Facebook est une aubaine qui permet de répondre à certaines préoccupations de patients, sans les avoir devant lui à l'hôpital. « En utilisant les réseaux sociaux, j'ai eu l'opportunité de toucher beaucoup de gens, sans pouvoir les rencontrer physiquement. C'est un engagement patriotique, un service que je rends à la communauté », a expliqué l'actuel président de la Société de gynécologie obstétrique du Burkina.
Au regard de l'engouement autour de ses sensibilisations en ligne sur les questions de santé, Pr Charlemagne Ouédraogo se dit convaincu d'une prise de conscience des populations, si tous ses collègues médecins s'inscrivent dans sa démarche. « Si tous les médecins spécialistes pouvaient s'engager dans cette sensibilisation de grande envergure pour la communauté, ce serait un grand coup de main apporté au ministère de la Santé dans la sensibilisation des populations sur un certain nombre de préoccupations sanitaires », a-t-il souhaité, ajoutant que c'était un devoir d'accompagner le ministère de tutelle. Ainsi, il invite tous ses collègues à le rejoindre pour continuer la lutte au profit des populations, car, pour lui, ce n'est pas une question de manque de temps, mais une volonté, un engagement.
Le Pr Charlemagne Ouédraogo invite ses collègues à s'exprimer dans les médiasBannir les adeptes des commentaires malveillants
Malgré son engagement à traiter de l'information sanitaire, certains internautes laissent souvent des commentaires injurieux et malveillants. À ces internautes, le professeur titulaire à l'université Joseph Ki-Zerbo réserve un autre sort : les bannir de sa page Facebook. « Il y a des gens qui dévient les sujets, en parlant d'autres choses. Alors qu'on parle de santé, ils préfèrent par exemple parler de politique. Comme des gens aussi qui profèrent des injures ou qui font des commentaires malveillants sous mes publications. Je suis sans pitié ; je les bannis directement de ma page », assène l'enseignant.
Au-delà des réseaux sociaux, l'ancien président du Conseil national de l'ordre des médecins du Burkina invite ses collègues à communiquer dans les médias. Il regrette le comportement de certains des leurs, qui tournent toujours le dos aux médias. « J'exhorte mes collègues à aller sur les plateaux télé, à animer les pages santé dans les journaux papiers et en ligne. C'est quelque chose de très utile. Malheureusement, beaucoup de journalistes n'arrivent pas à tendre leurs micros aux médecins spécialistes, parce qu'ils refusent », déplore-t-il.
Mahamadi Ouédraogo, connu sous le sobriquet Mdi sur Facebook, est très actif sur le Meta avec plus de 41 000 followers. Communicant, Mdi a choisi de faire de l'humour et de promouvoir l'engagement communautaire sur la toile. C'est sa ligne éditoriale et il entend user des réseaux sociaux pour amuser la galerie et sensibiliser. « Je suis attaché à la promotion des valeurs humaines, c'est la bonne humeur, la motivation, l'énergie positive. Je suis également très attaché à l'environnement communautaire pour qu'on puisse voir ce que chacun peut faire pour les autres », a-t-il confié.
Mdi Ouédraogo exhorte les usagers de la toile à préserver les valeurs du vivre-ensemblePour lui, les réseaux sociaux doivent être vus comme un tremplin, par lequel chacun apporte sa contribution pour la construction d'un monde meilleur. Sans porter de jugement sur ceux qui sont dans un usage malsain, Mdi indique que le respect des valeurs humaines doit être la chose la mieux partagée, même sur les réseaux sociaux ; parce que ce n'est pas une zone de non-droit. Hélas ! Parfois, c'est le cas, regrette-t-il. Mais lui, il continue de faire son humour. Des retours qu'il a de ses publications, l'encouragent à persévérer dans cette dynamique. « L'humour et la bonne humeur, j'avoue que les retours sont très positifs ; parce que les gens disent qu'ils peuvent évacuer certains stress grâce à cela. Derrière l'humour, il y a une thérapie, cela débarrasse du stress. Pour mon engagement citoyen aussi, il y a des retours, où certains disent qu'ils veulent faire la même chose chez eux », confie-t-il.
Marceline Compaoré, connue sous l'appellation de Pendo sur les réseaux sociaux, étudiante en communication et promotrice littéraire, fait uniquement la promotion de ses activités sur Facebook. Sur ce réseau social, elle partage quotidiennement sa passion pour la lecture avec les internautes. « J'ai remarqué que nombre de jeunes n'aiment pas lire. J'ai donc décidé de faire des vidéos pour faire la promotion de la lecture. Cela, dans l'objectif de donner le goût de la lecture à ces internautes jeunes », a-t-elle motivé. Les réseaux sociaux, ajoute-t-elle, offrent beaucoup d'opportunités. Quand j'y vais, précise-t-elle, c'est pour avoir des informations sur certaines activités ou suivre l'actualité de personnes inspirantes.
Pendo invite les jeunes à un usage responsable des réseaux sociauxInsuffisance de débats d'idées sur les réseaux sociaux
Éditorialiste et rédacteur en chef du journal L'Observateur Paalga, Alain Zongo dit Robespierre, ne se souvient plus à quelle date il a fait une publication sur les réseaux sociaux. De jour en jour, il se méfie des réseaux sociaux, qu'il estime être l'endroit le plus sûr de la désinformation. « Parfois, la meilleure façon d'être désinformé, c'est de lire les réseaux sociaux. Il y a trop d'écrits malveillants, trop de diffamations et de discours qui prônent la haine », déplore-t-il. Le débat d'idées est la chose la moins partagée sur la toile au Burkina, constate le journaliste du quotidien burkinabè le plus ancien. « Au début j'écrivais, mais j'ai arrêté. Parfois, les réactions des internautes ne sont pas de nature à renforcer la cohésion sociale ; ce n'est pas le débat d'idées qui est posé. Pour une opinion contradictoire, les gens s'en prennent à vous, à votre famille », a-t-il remarqué.
Mais, en tant que journaliste, Alain Zongo dit Robespierre avoue qu'il est difficile de rester à l'écart des réseaux sociaux. Tout n'est pas mauvais, relativise-t-il. « Je ne suis pas tous les profils. Je visite les pages institutionnelles comme les ministères, les pages de personnes qui donnent des conseils ou qui parlent de littérature », confie-t-il, notant que le Burkina est en passe de devenir un champion dans l'usage malveillant des réseaux sociaux, si rien n'est fait.
Le rédacteur en chef de L'Observateur Paalga, Robespierre, alerte sur l'usage malsain des réseaux sociaux au Burkina FasoIl faut de la sensibilisation et de l'éducation aux médias pour recadrer les contrevenants, propose-t-il. Au-delà de la sensibilisation, conseille-t-il, il faut sanctionner ; parce que cet usage malveillant brouille l'information, égare l'opinion, surtout les usagers qui n'ont pas une profondeur d'analyse.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Le 29 avril 2025, Open Data Wash, qui est une organisation à but non lucratif, a rendu public le classement mondial 2024 des pays en termes d'offres statistiques et de conformité de leurs données aux normes internationales, dénommé inventaire des données ouvertes (ODIN). Avec un score de 77, soit une progression de 27 points par rapport à 2022, le Burkina Faso occupe la 27e place sur 197 pays au niveau mondial dans l'inventaire des données ouvertes, la 2e place en Afrique après le Maroc et la 1re place en Afrique de l'Ouest.
Afin de permettre aux hommes et femmes de médias et au grand public de prendre connaissance du classement 2024 de l'ODIN, l'Institut national des statistiques et de la démographie (INSD) a organisé ce 13 mai 2025, une rencontre d'information. Cette rencontre a été l'occasion de présenter la plateforme Open data du Burkina, sur laquelle se retrouvent plusieurs statistiques sectorielles, les critères de notation de l'ODIN, les aspects à améliorer pour un meilleur positionnement du pays dans le prochain classement.
À en croire Adama Nabayaogo, administrateur principal de la plateforme Open data du Burkina, la notation prend en compte deux principaux aspects que sont la couverture, c'est-à-dire la production des données, et l'ouverture qui consiste à la diffusion et à la possibilité pour les usagers de vérifier la fiabilité des données.
Vue des participantsPour la production des données, le pays a obtenu un score de 50. Adama Nabayaogo explique que les principaux critères de notation sont la production des statistiques en grand nombre, la disponibilité des indicateurs sur les 5 dernières années, la disponibilité d'indicateurs désagrégés par région et par province. Pour ce qui est de la diffusion des données, les critères utilisés sont la disponibilité de métadonnées des indicateurs, la disponibilité des données sous format lisible par machine (Excel), une licence d'utilisation des données, etc.
Toubou Ripama, directeur général de l'INSDPour les classements à venir, le pays entend œuvrer pour figurer dans le top 15 des pays les mieux notés par l'ODIN, a fait savoir le directeur général de l'INSD, Toubou Ripama. Il n'a pas manqué de rappeler l'importance des statistiques, dans le processus de développement. « On ne peut pas faire une bonne planification ou une bonne évaluation des programmes sans données statistiques. C'est véritablement la base de tout », a-t-il souligné.
Pour améliorer le score du Burkina Faso, un accent particulier sera mis sur les actions visant à combler le vide des données, surtout en ce qui concerne les statistiques sociales (naissances, santé, travail, pauvreté et revenus, etc.).
Adama Nabayaogo, administrateur principal de la plateforme Open data du BurkinaIl faut noter que la plateforme Open data du Burkina, accessible à l'adresse https://burkinafaso.opendataforafrica.org, a été mise en place depuis 2016 avec l'appui financier de la Banque africaine de développement. Elle permet de retrouver en un seul lieu, les productions statistiques des différents ministères. Des données de divers domaines sont donc disponibles sur ce portail : santé, éducation, niveau de vie des ménages, etc.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Vidéo : RTB
Dans le cadre de la reconquête du territoire national, le général Moussa Diallo, chef d'état-major général des armées du Burkina Faso, a exhorté les forces combattantes à poursuivre leur engagement et à redoubler d'ardeur.
L'information a été rapportée sur la page Facebook de l'état-major général des armées du Burkina Faso, ce mardi 13 mai 2025. C'était lors de la traditionnelle cérémonie mensuelle de montée des couleurs organisée par la garnison de Ouagadougou.
Devant une assemblée composée de militaires de toutes les entités des Forces armées nationales, ainsi que de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), le général Diallo, représentant le ministre d'État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a félicité l'ensemble des combattants pour les efforts consentis sur le terrain.
Il a toutefois rappelé à la troupe que le contexte de révolution progressiste populaire, nécessite plus de discipline et de loyauté.
Lefaso.net
Source : État-major général des Armées du Burkina Faso
13 mai 2019 ; il y a six ans, des fidèles chrétiens du village de Singa dans la paroisse de Notre Dame du lac Bam dans le diocèse de Ouahigouya étaient froidement abattus par des terroristes. 24 heures plus tôt, le 12 mai, l'abbé Siméon YAMPA et plusieurs de ses paroissiens étaient assassinés à Dablo, dans le même diocèse. Dans ce texte Inspiré du récit d'un témoin, l'Abbé Raoul Konseimbo rappelle la mémoire des martyrs de Singa.
Un amour plus fort que la peur.
Le 13 mai 2019, le soleil se leva doucement sur Singa, petit village du Bam au Burkina Faso, modeste, oublié du monde, mais rempli d'une foi vibrante. Ce jour-là, l'Église célébrait Notre-Dame de Fatima. À Singa, cette fête était sacrée. Chaque année, les fidèles se préparaient avec ferveur à accueillir la Vierge Marie, portée en procession depuis les villages voisins, dans une statue dressée sur une petite pirogue.
Cette année encore, la tradition se perpétuait. Paul de Gam, responsable de la communauté chrétienne, s'était levé dès l'aube. Il vérifia que tout était prêt : la chapelle décorée avec soin, les murs habillés de pagnes éclatants, l'autel recouvert de tissus brodés de motifs d'Assomption, et un panier tressé garni de coton et de fleurs jaunes de balemsaogo, comme une offrande simple mais pleine de foi.
Satisfait, Paul rassembla les siens : Victor, Pascal, Jean, Suzanne, Pauline, et d'autres jeunes du village. Ils partirent vers Kayon, à moto-taxi, pour aller chercher la statue de la Vierge. De l'autre côté, les chrétiens de Kayon venaient aussi à leur rencontre. Ils se croisèrent à mi-chemin, dans un torrent de chants, de danses et de joie. Le bendre, le kenfo, le loungâ résonnaient comme un écho du ciel.
On plaça la statue avec précaution dans un tricycle. Suzanne et Pauline montèrent à l'arrière pour la tenir ; Pascal, au guidon, reçut mission d'aller lentement. Le convoi se remit en route. Les visages rayonnaient. Les cœurs chantaient. Les doigts récitaient le chapelet. Mais l'ombre s'approchait déjà.
À Parkouga, petit village-étape, ils s'arrêtèrent pour se désaltérer. C'est là que le téléphone sonna. Une voix paniquée, haletante, brisa l'instant :
— « Les terroristes sont en route ! Jetez la statue ! Fuyez ! Cachez-vous ! »
Un silence glaçant s'installa.
Alors Paul, le regard tourné vers la Vierge, répondit simplement, d'une voix calme et forte :
— « Mieux vaut mourir avec Marie que vivre sans elle. Nous ne l'abandonnerons pas. »
Ils remontèrent dans le tricycle. Quelques kilomètres plus loin, la menace prit forme. Des hommes vêtus de noir, armés, surgirent. Ils passèrent devant eux… puis firent demi-tour.
Le piège se referma.
Ils furent arrêtés. On les fit descendre. On les aligna sous un arbre, comme des enfants indociles à punir. On les dépouilla : argent, téléphones, crucifix. Puis on pointa la statue :
— « C'est quoi, ça ? »
— « C'est Marie. La mère de Jésus. »
— « Mensonges ! Une idole ! Convertissez-vous. Ou vous brûlerez avec elle. »
Paul se leva. Son corps tremblait. Ses yeux brillaient. Mais sa voix était claire :
— « Nous ne renierons pas notre foi. Jésus est notre Seigneur. Marie est notre mère. Même la mort ne nous séparera pas d'eux. »
Alors les bourreaux prirent Paul, Victor, Jean et Pascal. Ils les agenouillèrent. Alignés. Comme à la table eucharistique, mais cette fois, le pain, c'était leur vie.
Et les balles tombèrent. Une par tête. Une par cœur.
Pas un cri.
Juste le bruit sourd de la mort et le silence des vivants.
Puis les terroristes s'acharnèrent sur la statue. Ils y mirent le feu. Les flammes dévorèrent aussi la Bible qu'ils transportaient et le tricycle, devenu autel du sacrifice. Le brasier emporta leur joie, mais pas leur foi.
Avant de s'éloigner, les tueurs lâchèrent ces mots à l'endroit des autres tenus à l'écart et forcés à suivre le crime macabre :
— « Si vous êtes encore là à notre retour, vous mourrez tous. »
Ce jour-là, à Singa, la peur a hurlé. La mort a frappé. Mais la foi… la foi s'est levée, plus forte que la peur.
Les martyrs de Singa sont tombés, mais leur témoignage reste debout.
Abbé Raoul Konseimbo,
Inspiré du récit d'une témoin de la scène