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Updated: 2 months 1 week ago

Décès du Colonel Germain BAGAGNE : Faire-part

Sun, 21/03/2021 - 16:00

Naaba Boulga, chef de Dourtenga,
La grande famille BAGAGNE à Katoulbéré (Dourtenga), et Ouagadougou,

Sa majesté Naaba sanem Dima de Ouargaye,
Les grande famille ZOMBRE à Ouargaye, Ouagadougou,
La famille KOUTOU à Ouagadougou,

Les familles TAPSOBA et KYEDREBEOGO à Dapoya,
Le Kaam Naaba de Norghin,

Madame BAGAGNE Chrystelle Jocelyne,

Les enfants Claude, Gisèle, Ella, Hylaire, les petits enfants tous à Ouagadougou
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de suite de maladie de leur fils, beau fils, époux, père et grand père

Colonel Germain BAGAGNE
Décès survenu le samedi 20 Mars 2021 au CHU Yalgado OUEDRAOGO.

Le programme des obsèques est le suivant :

Lundi 22 Mars 2021, Veillée de prière à son domicile à la villa 530 de la cité 1200 logements à 20 heures.

Mardi 23 Mars 2021, levée de corps à 14 heures à la morgue militaire du Camp Sangoulé LAMIZANA

Suivi de l'aboute à l'église St Sébatien du Camp Sangoulé LAMIZANA et de l'enterrement au carré militaire du cimetière de Gounghin.

UNION DE PRIERE

Categories: Afrique

Foire internationale de Bobo : La 8e édition de la vitrine de l'agroalimentaire bat son plein

Sun, 21/03/2021 - 15:16

La 8e édition de la Foire internationale de Bobo-Dioulasso (FIBO) a officiellement ouvert ses portes le samedi 20 mars 2021 dans la « belle cité de Sya ». Prévue pour se dérouler jusqu'au 28 mars prochain, cette manifestation est placée sous le thème : « Politique de normalisation : Vecteur de conquête de marché à l'exportation des produits agroalimentaires en Afrique ».

Initiée en 2007, la Foire internationale de Bobo-Dioulasso (FIBO) poursuit son petit bonhomme de chemin et ce, malgré le contexte national marqué par les crises sécuritaire et sanitaire. Cette biennale se tient pour la 8e fois consécutive du 19 au 28 mars 2021, sur le site de la Semaine nationale de la culture (SNC). Cette édition va encore faire montre de son bien-fondé, qui est de promouvoir le secteur privé en dynamisant le domaine de l'agroalimentaire au Burkina Faso. Et comme cela s'entend, une foire va essentiellement meubler cette 8e cuvée de la FIBO qui connait la participation d'exposants nationaux et internationaux.

Les officiels présents à la cérémonie d'ouverture de la FIBO 2021

C'est le haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama, qui a donné le top départ des activités au nom du chef du gouvernement, Christophe Dabiré (patron de l'évènement). Le choix du thème pour cette édition 2021, « Politique de normalisation : Vecteur de conquête de marché à l'exportation des produits agroalimentaires en Afrique », n'est pas fortuit. Il est lié au fait que l'Afrique doit répondre aux normes internationales de qualité. Selon le président du comité d'organisation, l'abbé André Ouattara, ce thème vise ainsi à apporter plus de valeurs aux produits locaux, en normalisant leur conditionnement et leur écoulement.

« Le choix du thème est conditionné par la situation de l'Afrique. Sur le marché international, l'Afrique n'a qu'une place dérisoire parce que très souvent nos produits ne correspondent aux normes internationales. L'objectif de ce thème, c'est de faire prendre conscience aux producteurs, aux transformateurs, de l'importance des normes internationales de qualité. C'est dans la mesure où ces normes seront appliquées, que nos produits seront compétitifs sur le marché international et que nous pourrons concurrencer avec les autres », a expliqué l'abbé André Ouattara. Avant de lancer un appel à tous les acteurs (transformateurs, exportateurs, importateurs) à faire un effort pour améliorer la qualité des produits agroalimentaires.

Le président du comité d'organisation de la FIBO, l'abbé André Ouattara

Des innovations majeures pour cette édition 2021

L'édition de 2021 est riche en innovations sur le plan de l'aménagement et de l'organisation, selon l'abbé André Ouattara. Elle offre ainsi des propositions d'activités socioculturelles au public, afin de permettre une grande participation de la population. A en croire l'abbé Ouattara, en plus de faire la promotion des produits agroalimentaires, la FIBO se donne pour objectif de participer à l'information, à l'éducation et à la formation des entreprises aux normes internationales.

Cela permettra à ces entreprises d'être plus compétitives en vue de conquérir de nouveaux débouchés sur le marché international. « En termes d'innovations pour cette année, nous avons d'abord organisé un atelier de formation pour les exposants. Nous allons avoir également, le mardi 23 mars prochain, une journée d'information sur les normes internationales de qualité des produits agroalimentaires. Le mercredi 24 sera une journée de concertation sur le projet de création du réseau des acteurs professionnels pour la gestion et l'exploitation de la FIBO », a-t-il laissé entendre.

La visite des stands de la foire par les officiels

Les autorités saluent la pertinence de l'évènement

La cérémonie d'ouverture de l'évènement a connu la participation des autorités locales dont les parrains, Célestin Koussoubé, président du Conseil régional des Hauts-Bassins, et le vice-président de la Délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Al Hassane Siénou, et du maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou. Elle a été ponctuée par plusieurs discours et des prestations d'artistes et de troupes de danse. Au nom des parrains, Célestin Koussoubé a salué l'initiative de la FIBO et la pertinence du thème de cette édition.

Le co-parrain, Célestin Koussoubé, président du Conseil régional des Hauts-Bassins

« Les organisateurs de la FIBO sont visionnaires parce que lorsque les produits ne sont pas bien normalisés, le commerce international ne marche pas. C'est pourquoi, je pense qu'ils ont bien fait le choix du thème afin de demander à nos opérateurs économiques, de faire en sorte que les produits soient de bonne norme. Dans ces conditions, nous pourrons ainsi exporter vers l'international », a-t-il lancé. Aussi, il a réitéré l'engagement de son institution à toujours accompagner la FIBO, car il estime qu'une telle manifestation doit être accompagnée. Pour le co-parrain Célestin Koussoubé, « la FIBO est la vitrine d'un secteur très important de l'économie de la région à savoir le secteur de l'agroalimentaire qui emploie beaucoup de personnes et nourrit autant ».

Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou, président d'honneur de la FIBO

Pour le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou, par ailleurs président d'honneur de la FIBO, cette manifestation est un outil majeur au service du développement local et un instrument privilégié de rapprochement entre les peuples. En effet, la commune a signé un partenariat avec la FIBO qui a permis de subventionner la manifestation à hauteur de 20 millions de FCFA. « Cette foire est une fierté pour la ville de Bobo-Dioulasso et les citoyens. Depuis 2019, nous accompagnons la FIBO pour faire en sorte que cette foire puisse grandir davantage parce que Bobo-Dioulasso est la ville culturelle et économique et nous avons beaucoup de potentialités. Cette foire est donc une occasion pour commercialiser tout ce qui est innovation au niveau de la production agroalimentaire. Donc pour nous, la foire est à soutenir. Et nous lançons un appel à tous les acteurs du développement, d'accompagner cette foire pour qu'au-delà de nos frontières, elle puisse davantage grandir », a souligné Bourahima Sanou. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de OUATTARA Fatimata Marie Marguerite : Remerciements

Sun, 21/03/2021 - 07:00

Les grandes familles Ouattara et Cissé à Sirakoro, Mangodara,
Noumoutiédougou, Ganso, Diomanidougou, Banfora, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Ferkessédougou, Abidjan, Ségou, et Saint-Malo (France)

Les familles alliées : Séré, Glet, Yago, Koné, Traoré, Ouédraogo, Zabsonré, Zongo et Kanazoé ;

Les enfants : Bouraïma, Cécile, Benoît, Nobila, Blandine, Emma Lucie, Eric et Marie Antoinette

Les petits-enfants, les arrière-petits-enfants et les familles amies

Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de solidarité et de compassion ainsi que la grande mobilisation que vous leur avez témoignée lors du rappel à Dieu le 07 mars et de l'inhumation le 10 mars 2021 à Ouagadougou de leur regrettée mère, tante, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère.

OUATTARA Fatimata Marie Marguerite dans sa 95ème année.

Vous expriment leur profonde gratitude et vous remercient tous, du fond du cœur.
Puisse Dieu, le Tout Puissant et Miséricordieux dans son infinie bonté rendre à chacun le centuple de ses bienfaits.

Union de Prière !

Categories: Afrique

Décès de TAPSOBA PAUL JOANNY : Remerciements et faire part

Sun, 21/03/2021 - 07:00

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » Jean 11:25-26

Le NAABA TIGRE, Chef coutumier de Kabouda (Méguet, province du Ganzourgou)

Le POE NAABA de Ouagadougou

Les grandes familles TAPSOBA, TIENDREBEOGO et ZAGRE à Kabouda, Ouagadougou, Mogtedo, Bobo Dioulasso.

Les frère et sœur TAPSOBA Pierre à Ouagadougou et ZONGO/TAPSOBA Anne–Marie à Ziniaré ; Les familles SIMPORE, KYELEM, OUEDRAOGO.

Les Grandes familles COMPAORE, OUEDRAOGO, KINDA, KAMBOULE à Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

Madame Veuve TAPSOBA/ COMPAORE Véronique à Samandin, Ouagadougou

Les enfants : Flore Alice épouse YAMEOGO Laurent, Bruno et épouse SAWADOGO Rakieta, Sougri Olivier, Didier et épouse Bambara Raïssa, Nathalie Marie Christine épouse LALLOGO Bernard, Carine Wend-Woaga épouse ROAMBA Bertrand.

Les petits enfants : Régis, Anthony, Cheryl Sabrina, Lynn Anaïs, Chahine karl Raphael, Simon Ethan, Maryse Esther, Samuel Wendyam, Lionnel Ghislain, Brice Donald, Franck Yannick, Grâce Phanelle, Dario Etienne, John Aurel.

Les familles alliées YAMEOGO, SAWADOGO, BAMBARA, LALLOGO et ROAMBA

Vous réitèrent leurs remerciements et leur profonde gratitude pour toutes les marques de compassion et les soutiens multiformes que vous leur avez témoignés, pendant la maladie et lors du rappel à Dieu le jeudi 25 février 2021 suivi de l'enterrement le lundi 1er mars, de leur frère, époux, père, oncle, beau-frère, beau-père, grand-père et ami :

TAPSOBA PAUL JOANNY
Contrôleur des Douanes à la retraite,
Ils s'abstiennent de citer des noms, de peur d'en oublier et vous informent par la même occasion que les premières messes pour le repos de son âme, sont dites à la paroisse Cathédrale de l'immaculée conception de Ouagadougou, du lundi à vendredi à 5h 45, les samedis à 18h 30 et les dimanches à 7h, du 10 mars au jeudi 22 avril 2021. Un autre programme de messe vous sera communiqué ultérieurement.

UNION DE PRIERES

Categories: Afrique

Opérations de la Force Barkhane : Plusieurs groupes terroristes au Mali neutralisés, du matériel important détruit

Sun, 21/03/2021 - 01:55

Le point hebdomadaire des activités de la Force Barkhane fait état de plusieurs activités réalisées au cours de la semaine du 10 au 16 mars 2021. En effet, rapporte le communiqué de presse, le 15 mars 2021 en début d'après-midi, les Forces armées maliennes (FAMA) en cours de progression pour prendre la relève du camp à Tessit, sont tombés dans une embuscade tendue des groupes armés terroristes à proximité d'Ansongo. Une force de réaction rapide de la Force Barkhane dépêchée pour apporter un appui aérien, n'a repéré aucun Groupe armé terroriste. Les blessés ont alors été évacués par la MINUSMA.

Le lendemain, 16 mars, les deux convois FAMA, ont été escortés par la Force Barkhane afin de pouvoir récupérer les dépouilles des militaires tombés au lieu de l'embuscade. Dans la même zone, un groupe armé terroriste circulant à moto a été repéré par un aéronef de la force Barkhane. Une patrouille de Mirage 2000 et une patrouille d'hélicoptères Tigre ont alors procédé à une frappe qui a permis de neutraliser les terroristes et 10 motos ont été détruites.

Il ressort aussi du point des opérations hebdomadaires qu'un renfort aérocombat en provenance des Forces françaises stationnées à Djibouti ( FFDj ) et composé de trois Puma et une trentaine de militaires du détachement de l'Aviation légère de l'armée de Terre ( ALAT ) a été acheminé en Bande sahélo-saharienne au profit de l'opération BARKHANE. Ce renfort dont la durée est estimée à deux mois, va permettre de réaliser un ensemble d'opérations de maintenance sur les hélicoptères du Groupement tactique désert aéromobile.

Le 10 mars 2021, sur la plateforme opérationnelle désert de Gao , le colonel Gouvernet, chef de corps du 126e Régiment d'infanterie a pris le commandement du Groupement tactique désert ( GTD ) n ° 1 . Le GTD Bison succède ainsi au GTD Lamy qui a participé à l'opération ÉCLIPSE. Il a lors de son déploiement de plusieurs semaines en zone hostile, conduit 18 actions de combat et porté des coups durs à l'ennemi en neutralisant plusieurs Groupes armés terroristes, saisissant ou détruisant 65 véhicules, 15 engins explosifs improvisés, deux ateliers de confection d'EEI, 20 armes légères d'infanterie et plus de 300 moyens de communication.

www.lefaso.net



Categories: Afrique

Bobo-Dioulasso : Les femmes du Centre Muraz célèbrent pour la première fois le 8-Mars

Sun, 21/03/2021 - 00:06

Les femmes du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso, sous l'égide de la directrice dudit centre, Dr Thérèse Kagoné, célèbrent ce samedi 20 mars 2021 pour la première fois et en différé le 8-Mars. Une célébration placée sous le patronage de la ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatoumata Ouattara, et le marrainage d'Aminata Traoré/ Coulibaly, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique et de l'Innovation.

Cette cérémonie vise d'abord à reconnaitre le mérite et souligner les efforts et l'engagement des femmes du Centre Muraz, engagées dans tous les secteurs d'activités pour l'atteinte des missions qui lui sont assignées. Lesdites missions, selon Dr Thérèse Kagoné, directrice technique du Centre Muraz, c'est d'accompagner le Burkina Faso dans le diagnostic, la surveillance, la formation et la recherche pour la résolution des problèmes de santé prioritaires.

Les participants

La cérémonie vise également à célébrer l'excellence et la contribution des femmes scientifiques, techniques et administratives du Centre Muraz, qui œuvrent de concert pour l'atteinte des missions de l'institution ; surtout dans le contexte du Covid-19 où le Centre joue sa pleine partition à travers le LNR-FHV, le LBC et le projet Andémia, tous pilotés par des femmes. Elle vise enfin à magnifier le leadership de celles qui occupent des postes de responsabilité au sein du Centre Muraz.

Dr Thérèse Kagoné, directrice technique du Centre Muraz

Pour Dr Kagoné, pour atteindre l'accès et la pleine et équitable participation des femmes et des filles, il faut fixer quelques objectifs tels que promouvoir l'éducation scientifique et technologique des femmes en général et des filles en particulier ; susciter des vocations scientifiques chez les jeunes filles ; constituer des bases de données nationales sur les compétences scientifiques féminines ; favoriser la communication, l'information et l'expérience dans le domaine scientifique et technologique avec d'autres groupes féminins nationaux et internationaux.

Hadja Fatoumata Ouattara, ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale

La ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatoumata Ouattara, a pour sa part a plaidé pour que les femmes burkinabè luttent contre la fracture numérique de genre en s'appropriant et en se formant sur l'utilisation des outils et technologies de l'information et de la communication qui s'avèrent nécessaires pour un modèle commercial et des occasions de revenus et de valeur dans le travail pour une forte mobilisation sociale entre les femmes elles-mêmes. Un plaidoyer qui rentre en droite ligne du thème national du 8-Mars, édition 2021 au Burkina : "Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives."

Aminata Traoré/Coulibaly, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique et de l'Innovation, marraine de l'activité

La marraine de l'activité, Aminata Traoré/Coulibaly, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique et de l'Innovation, a rendu un hommage à Dr Thérèse Kagoné pour sa nomination à la tête de cette institution dirigée pour la première fois par une femme.

Elle s'est également engagée en tant que femme leader, membre du gouvernement et en tant que scientifique et pur produit du Centre Muraz, à accompagner toutes les bonnes actions que les femmes du Centre entreprendront dans le futur et qui concourront à l'essor et à l'implication des femmes dans les sphères de décisions et pour leurs épanouissements dans la société.

Photo de famille

Il est à noter que le Centre Muraz est un centre de diagnostic, de dépistage pour les voyageurs et de séquençage de SARSCOV2 (Covid-19).
Pour rappel, le thème au plan mondial du 8-Mars, édition 2021 qui est "Leadershp féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19" vise à célébrer les incroyables efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour façonner un avenir et une relance plus égalitaire après la pandémie du Covid-19.

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mot du le ministre de l'eau et de l'assainissement a l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'eau

Sat, 20/03/2021 - 22:00

Ce 22 mars, la communauté internationale commémore la 28ème édition de la journée mondiale de l'eau, sous le thème : « la valorisation de l'eau ». Cette journée est une occasion d'attirer l'attention des décideurs et usagers, sur cette ressource de plus en plus rare, vulnérable, mais indispensable à la vie et au développement socio-économique. Elle vise également à sensibiliser le monde sur la valeur de l'eau et la nécessité de la préserver.

Notre pays, à l'instar des autres pays du monde, célèbre cette journée sous le thème contextuel « rôles et responsabilités de chaque Burkinabè pour une meilleure protection de nos ressources en eau ». Le choix d'un tel thème, se justifie par le faible potentiel de ressources en eau disponible alors que la population ne cesse de croitre ainsi que les besoins en eau.

Pays sahélien enclavé, le Burkina Faso fait partie des pays en situation de stress hydrique, avec moins de 1000 m3 d'eau par habitant et par an ; pire, depuis la grande sécheresse des années 70, l'on assiste à une diminution progressive et une dégradation continue de la qualité des ressources en eau de notre pays.
Dans une telle situation, il nous revient à tous de bien gérer et protéger les ressources en eau, afin de pouvoir satisfaire aux besoins des générations actuelles et futures.

Malheureusement, nos ressources en eau continuent de se dégrader au regard non seulement de l'impact des changements climatiques, mais aussi et surtout à cause de nos mauvaises actions et pratiques : gaspillage d'eau sous toutes ses formes, exploitation anarchique des berges, des cours et plans d'eau qui entrainent leur tarissement précoce, pollution des sources d'eau par les activités agricoles, industrielles, domestiques, etc.

La bonne gestion des ressources en eau, passe par l'implication de tous et surtout, par l'engagement individuel et collectif des Burkinabè, à abandonner les mauvaises pratiques.

En cette journée spéciale, j'invite donc chaque Burkinabè à une réflexion profonde sur la véritable valeur de l'eau pour lui, son foyer, sa santé, son éducation, son activité économique et à prendre dès aujourd'hui, l'engagement ferme de poser quotidiennement, des actions de protection des ressources en eau ; cela peut aller du simple fait d'éviter le gaspillage, à la manière dont nous interagissons avec l'environnement de cette ressource vitale.

Cette Journée Mondiale de l'eau est aussi l'occasion pour le Gouvernement, de renouveler son engagement à poursuivre les efforts pour une gestion durable des ressources en eau et l'atteinte des objectifs de développement durable, notamment l'objectif N°6 qui vise à assurer d'ici 2030, l'accès de tous à l'eau et l'assainissement.
Bonne célébration à tous !

Ousmane NACRO
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Categories: Afrique

Centre-Nord : Le PROMISA pour assurer la protection des migrants les plus vulnérables

Sat, 20/03/2021 - 22:00

Le gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir B. Segueda, a présidé le lancement du projet « protection des migrants les plus vulnérables sur les routes migratoires de transit du Sahel (PROMISA) », le jeudi 18 mars 2021 à Kaya. Un projet mis en œuvre au Burkina, au Mali et au Niger par l'ONG Welthungerhilfe (WHH) en collaboration avec Caritas suisse.

Selon les données de la CONASUR, à la date du 31 Décembre 2020, la région du Centre-Nord enregistrait 433 777 personnes déplacées internes du fait de l'insécurité. En plus de ces personnes déplacées internes, la région doit aussi faire face à la migration transfrontalière. Malgré l'insécurité, ils sont nombreux, les migrants, qui traversent le Burkina ou qui s'y installent parfois dans des conditions précaires.

Vue des participants

C'est pour contribuer à réduire la souffrance de ces personnes qu'est né le projet d'appui à la protection des migrants les plus vulnérables sur les routes migratoires dans trois pays transit du Sahel (PROMISA)
« Le projet a pour objectif d'accompagner les migrants à faire face aux difficultés qu'ils vivent, soit au cours de leur transit ou à l'installation dans leur pays d'accueil », a expliqué Aimé Sanon, chargée de projet PROMISA de WHH. Pour elle, la plupart des interventions s'adressent aux personnes déplacées internes, oubliant ainsi ces personnes qui migrent d'un pays à l'autre. « C'est pourquoi, le projet entend appuyer ces personnes dans trois domaines à savoir l'assistance humanitaire, l'aide au logement et l'accès à l'eau potable », a-t-elle justifié.

Aimé Sanon, chargée de projet PROMISA/ WHH

La situation géographique de la région du Centre-Nord l'expose à de nombreuses difficultés humanitaires. C'est pourquoi, le directeur régional de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire du Centre-Nord, Yacouba Ouédraogo, se réjouit de la démarche du projet. Pour lui, ce projet enlève une épine de moins du pied sa structure.

Le gouverneur du Centre-Nord, Casimir B. Segueda, prononçant son discours

« Ce projet nous enlève une épine du pied, car avec l'afflux des personnes déplacées internes, nos services sont à pied d'œuvre pour le prise en charge. Et cela ajouté à la question des migrants, l'équation devient plus difficile à résoudre par les seules forces de l'Etat, d'où notre satisfaction face à la naissance de ce projet », s'est réjoui Yacouba Ouédraogo.

Yacouba Ouédraogo, directeur régional du ministère en charge de l'Action humanitaire du Centre-Nord

Rappelons que cela fait une année que le projet d'appui à la protection des migrants vulnérables intervient au Burkina Faso. Et c'est pour présenter officiellement le projet PROMISA à l'ensemble des parties prenantes du Centre-Nord, notamment aux autorités régionales, acteurs humanitaires et communautés bénéficiaires que s'est tenu cet atelier de lancement régional. Ce sont plus de 600 milliards de FCFA qui sont prévus pour améliorer la vie des migrants à travers des dons, des constructions de bâtiments servant de centre d'accueil pour migrants, des réhabilitations des forages et des sessions de renforcement des capacités des acteurs. Le projet prendra fin en janvier 2023.

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Lefaso.net/collaborateur Kaya

Categories: Afrique

Sécurité : Les agents de la police et de la gendarmerie apprennent les techniques de communication pour rendre efficace la police de proximité

Sat, 20/03/2021 - 20:13

Du 9 au 19 mars 2021 s'est tenu à l'école nationale de la Police un stage de formation en techniques de communication au profit des 16 agents de la Police et de la Gendarmerie nationales. Initiée par Stratégic Capacity Group, la formation avait pour but d'outiller les hommes et femmes de ces deux corps pour améliorer l'approche communicationnelle avec les communautés à travers la police de proximité.

La police de proximité a été mise en place afin d'encourager les communautés à agir en tant que partenaires des forces de sécurité. Cela dans le but de prévenir et gérer la délinquance, ainsi que d'autres aspects de la sécurité et de l'ordre en fonction des besoins des communautés. Cependant, la police de proximité peine à faire ses preuves auprès des populations. Fort de ce constat, malgré l'engagement à renforcer les initiatives de la police de proximité afin d'améliorer les résultats globaux en matière de sécurité, un manque de confiance mutuelle continue t'entraver la collaboration entre les forces de sécurité intérieure et les communautés.

Les stagiaires lors de la cérémonie de clôture

Pour permettre à la police de proximité d'une part, de responsabiliser les forces de l'ordre sans restreindre leurs actions et leurs initiatives et d'autre part, rassurer les citoyens sur la légitimité de l'action policière sans affaiblir l'autorité des institutions, il est essentiel d'établir une relation régulière, étroite et de confiance avec la population.

Pour ce faire, un engagement total de la communauté et des relations positives avec les médias sont fondamentaux pour une police efficace axée sur la communauté et pour la création d'un environnement sûr. C'est pour lever tous ces écueils que le présent stage a été organisé au profit des correspondants des services de communications de la police et de la gendarmerie.

Le stagiaire Elie Willi recevant son attestation du formateur Victor Sanou

Ainsi durant dix jours, les formateurs, que sont Victor Sanou et Issouf Zabsonré, ont permis aux stagiaires de comprendre les notions de la communication institutionnelle, les outils de la communication, de cerner l'organisation, la mise en place et l'amélioration des actions de communication. Outre ces notions, ceux-ci ont pu également découvrir les technologies de l'information et de la communication, la rédaction d'un article de presse, l'animation d'un site web et la réalisation d'un film promotionnel.

Pour le conseiller police de Strategic Capacity Group, Paolo Bonanno, la notion de service public et l'engagement communautaire de la police de proximité implique la nécessité de communiquer des informations à la population, de répondre à ses demandes et d'agir en toute transparence. Pour cela, la police de proximité doit modifier sa stratégie et mieux communiquer.

Le conseiller Police de Strategic Capacity Group, Paolo Bonnano, durant son allocution

Pour le conseiller police de SCG, une meilleure communication permet de garantir le respect des droits de l'homme, la transparence, la qualité du service et surtout le droit fondamental à la sécurité pour les citoyens. Elle permet également de renforcer les capacités professionnelles des correspondants des services de communication et à les guider dans les responsabilités qui leur sont confiées.

Ashley White, cheffe de la section des affaires politiques et économiques de l'ambassade des États-Unis a présidé la cérémonie de clôture

Le représentant des correspondants, le commissaire principal de police Gustave Dabiré, tout en exprimant la satisfaction d'avoir bénéficié du stage, il a souhaité que de telles opportunités soient renouvelées surtout en situation de crise et que les cellules de communication des forces de sécurité intérieure et leur personnel soient équipés en matériels adéquats sur les différentes plateformes de communication.

J.E.Z
Lefaso.net

Categories: Afrique

Togo : le vaccin AstraZeneca aurait augmenté la libido chez plusieurs patients

Sat, 20/03/2021 - 14:50

Au Togo, plusieurs personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca ont signalé ressentir une augmentation de la libido.
Selon le professeur Didier Ekouévi, une étude a été lancée à la suite de l'administration du vaccin au personnel de santé. Il advient comme résultat alors que plus de 28 personnes sur 2000 vaccinés ont eu un appétit sexuel décuplé.

« Nous avons lancé une étude flash, dès que la vaccination a pris fin, pour recueillir tous les effets secondaires rapportés par le personnel de santé . Nous avons déjà des données sur plus de 2000 personnes. Autour du personnel de santé, comme effets secondaires, nous avons eu 28 cas d'augmentation de la libido qui ont été déclarés et cette augmentation était observée chez 17 hommes et 11 femmes. »

A part cette conséquence, il y a eu manifestation de certains effets indésirables comme la fièvre, maux de tête. Le professeur précise ainsi que ceux-ci sont temporaires. Il ajoute qu'il faudrait alors prendre des antalgiques pour atténuer ces réactions.

« C'est pour cela que nous disons, qu'il faut prendre du paracétamol pour calmer ces effets secondaires qui gênent un tout petit peu au début. Il y en a, mais ils ne sont pas graves. »

Dans d'autres pays, des cas de thromboses ont été remarquées chez quelques personnes ayant reçu l'injection. Ce qui a conduit à la suspension du vaccin AstraZeneca sur leur territoire.

Toutefois , le professeur Ekouévi dit qu'il n'y a pas lieu de s'en inquiéter.

« Je ne vois pas pourquoi les gens sont inquiets au Togo sur le vaccin. Il y a un fait qui est là et qui est dû à la survenue de complications en Europe où on a observé 50 cas de thromboses(…) . Ceux-ci ont été observés après avoir vacciné 8 millions de personnes (…). À ce jour, nous n'avons aucun argument scientifique pour dire que le vaccin n'est pas sûr. L'arrêt de ce vaccin dans les pays européens, et je peux le dire, est beaucoup plus politique que scientifique. Sur les faits scientifiques, les chercheurs mêmes ne sont pas d'accord sur la suspension de l'utilisation du vaccin, parce que c'est des milliers de morts. »

Source : lavraieinfo.com

Categories: Afrique

Affaire « 500 bacheliers non-inscrits en 2020 » : Certains ont falsifié les relevés de notes au BAC, selon le ministre Alkassoum Maiga

Sat, 20/03/2021 - 12:10

Près de 500 bacheliers n'ont pas pu s'inscrire à l'université à travers la plateforme Campus Faso. C'est ce qu'a annoncé la Fédération estudiantine et scolaire pour l'intégrité au Burkina Faso (FESCIBF), lors de sa dernière sortie, mardi 16 mars 2021. Jeudi 18 mars, à l'occasion de la conférence de presse sur les réformes en cours sur l'organisation des examens et concours, le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, s'est prononcé sur le sujet.

L'orientation universitaire se fait désormais en ligne. Et selon le ministre, la plateforme Campus Faso (https://www.campusfaso.bf/) permet de détecter des fausses informations. « Quand l'inscription n'était pas numérisée, il y a des élèves qui se fabriquaient des relevés et augmentaient la moyenne du baccalauréat. C'était donc difficile à détecter », a-t-il confié à la presse.

« Nous avons pris la décision de les renvoyer tous »

« Mais avant la situation des 500 bacheliers, poursuit Alkassoum Maiga, en 2018, au niveau de l'UFR/SDS de l'université Joseph Ki-Zerbo, nous avions une trentaine d'étudiants qui avaient fabriqué des faux relevés et qui s'étaient inscrits en médecine. Ils étaient assez avancés dans les cours. La plupart sont venus de pays voisins. Mais quand, à partir de Campus Faso, on a eu accès à la base de données de ces pays voisins, nous avons constaté qu'ils avaient modifié les relevés de notes pour aller en médecine. Nous avons pris la décision de les renvoyer tous. »

Venus de la Côte d'Ivoire

« Pendant qu'on gérait ça, les bacheliers dont on parle, sont aussi venus d'un pays voisin. De la Côte d'Ivoire pour ne pas citer ce pays. Nous avons constaté que la plupart d'entre eux avaient renseigné les notes qui n'étaient pas celles du baccalauréat. Pour nous c'est assimilable à une tentative de fraude. Campus Faso a fait un communiqué pour leur dire qu'on leur donne l'occasion de revenir pour renseigner les vraies notes. Ils sont revenus. Il y en a qui ont corrigé et d'autres qui ont persisté. Pour nous, c'est donc de la fraude. On a donc dit qu'on ne va plus leur permettre de s'inscrire », se rappelle le ministre en charge de l'Enseignement supérieur.

« Il n'y avait que deux cas qui n'étaient pas concernés par la fraude »

Le Pr Alkassoum Maïga a indiqué également, au cours de la conférence de presse, avoir été contacté par les bacheliers. « Je leur ai dit de me transmettre les listes des étudiants. S'ils me les transmettent, je ferai vérifier par la direction générale de l'enseignement supérieur pour être sûr qu'il ne s'agit pas de ceux-là qui ont fait la tentative de fraude. Ils ont envoyé une liste, et on a procédé aux vérifications. Et il m'est revenu que sur toute la liste, il n'y avait que deux cas qui n'étaient pas concernés par la fraude. On leur a permis de s'inscrire », a rappelé le ministre Maïga.

« Je suis prêt à réparer les cas où on a fait du tort »

« Il faut qu'on nous laisse mettre de l'ordre. Je suis prêt à réparer les cas où on a fait du tort. Mais s'il est avéré qu'il s'agit des mêmes qui ont eu l'occasion de se racheter et qu'ils ne l'ont pas fait, je ne peux rien donc pour eux (…) S'ils ne sont pas concernés, dès demain, ils pourront s'inscrire », a rassuré le Pr Alkassoum Maiga.

« Ma responsabilité est engagée »

« Je n'ai pas dit que ce sont tous des fraudeurs », a clarifié le ministre. Et d'insister : « J'ai dit de me transmettre leurs listes pour qu'on procède à des vérifications. Celui qui estime qu'il y a une erreur sur sa situation, il a le droit de faire un recours. Et si nous sommes en tort, on va le rétablir dans ses droits avec en prime toutes les excuses qu'on lui doit pour l'erreur qu'on a pu connaitre. (…) Le travail de fond a été fait au niveau de l'UFR. Ensuite, c'est monté à la vice-présidence chargée de la pédagogie, avant même que le président ne prenne la décision. Le président a informé le ministre (parlant de lui-même, ndlr). Et le ministre lui a dit : ‘'comme vous avez renvoyé des gens en 2018, il faut appliquer la même sanction à ceux de 2020". Donc ma responsabilité est engagée par rapport à cette situation », a conclu le ministre Alkassoum Maïga.

Propos recueillis par HFB
Lefaso.net

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A la Biennale des littératures francophones d'Afrique, Smarty, Ambassadeur de bonne volonté de l´UNICEF, plaide pour l'accès à l'éducation de tous les enfants

Sat, 20/03/2021 - 12:04

OUAGADOUGOU, 20 mars 2021 – L'artiste Smarty, Ambassadeur de bonne volonté de l'UNICEF Burkina Faso, a plaidé en faveur de l'accès à une éducation de qualité pour tous les enfants du pays à l'occasion du lancement de la Biennale des littératures francophones d'Afrique. Faisant référence au contexte de crise humanitaire qui touche le pays, il a également appelé les jeunes et les adolescents à s'impliquer dans la vie de leurs communautés et à faire preuve de solidarité.

Se tenant pendant la semaine de la francophonie et avec pour thème « Lire pour tous et partout pour une culture de la paix, l'apport du numérique », la quatrième édition est un forum d'échange entre écrivains, conteurs et des élèves, des jeunes et des adolescents pour discuter éducation, littérature et engagement en faveur de la paix.

« Être à cette Biennale est une grande chance pour faire la promotion de l'éducation et de la paix. Créer des fora de discussions avec les enfants et les jeunes est essentiel pour encourager la participation des enfants à la construction de leur avenir et donc de celui du pays et du continent », souligne la star de la musique. « La culture est un incroyable vecteur de connaissances et de cohésion. Cela rejoint mes valeurs et celles de mon engagement auprès d'UNICEF Burkina Faso » a ajouté Smarty tout en saluant le travail accompli par le Ministère de l'Education Nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN).

Grâce à la facilitation du MENAPLN, Smarty a pris part à différentes séances d'échanges autour de l'éducation et de l'engagement et la culture de la paix. Il a visité l'école primaire publique du quartier de Diarradougou de Bobo-Dioulasso. Au cours des échanges, il a encouragé les élèves à continuer leur éducation et aller aussi loin que possible.

« Je n'ai pas pu continuer ma scolarité après le primaire car mes parents n'avaient pas assez de moyens. Mais j'étais bon élève et j'aurais voulu continuer. Saisissez cette chance, et j'invite les parents à tout faire pour scolariser leurs enfants y compris les filles », a dit Smarty. « J'ai pu combler mon envie d'apprendre avec la lecture. Et aujourd'hui, ce sont les mots le cœur de mon travail » a-t-il expliqué aux enfants.

A l'Université Nazi Boni de Bobo Dioulasso, l'Ambassadeur de bonne volonté de l'UNICEF a discuté avec des étudiants de Lettres Modernes en présence du personnel enseignant. Les discussions se sont concentrées sur le sens de l'engagement. L'artiste a invité les étudiants à s'engager et à prendre la parole sur les sujets qui les passionnent pour être les « leaders de demain ».

Pour Oumou Cissoko, présidente de l'association Le Goût du Livre, organisatrice de la Biennale « l'appui de l'UNICEF est considérable en nous permettant d'avoir son ambassadeur de bonne volonté pour échanger avec nos jeunes et adolescents et surtout pour les motiver pour leur réussite scolaire ».

Smarty est déjà engagé avec l'UNICEF depuis plusieurs années. En 2019, il a sillonné le Burkina Faso pour contribuer à la sensibilisation de la population sur le mariage des enfants notamment grâce à sa chanson phare Ombre de la Nuit. Il a également composé le titre Alert Corona pour prévenir la propagation de la Covid-19 et informer la population sur les mesures sanitaires à respecter.

A l'état civil, Louis Salif Kiekieta alias Smarty, mesure la valeur de l'éducation dès son plus jeune âge. Faute de moyens, il a dû abandonner sa scolarité, et commencer à travailler pour s'occuper de ses jeunes frères. En 1993, il découvre le mouvement hip-hop et crée en 2000, avec l'artiste tchadien Mawndoé, le groupe Yeleen qui signifie “lumière” en bambara. Alors que le rappeur fait ses débuts dans sa carrière solo, il est lauréat du prix Découvertes RFI attribué en octobre 2013 avec l'album « Afrikan Kouleurs ».

Enregistré entre Ouagadougou, Bamako et Marseille, SMARTY invite pour cet album, des artistes de renom tels que Tiken Jah Fakoly ou Soprano.
L'UNICEF travaille avec environ 30 ambassadeurs internationaux, 200 ambassadeurs nationaux et 11 ambassadeurs régionaux dans le monde entier pour sensibiliser le public aux droits des enfants et des femmes et au travail de l'UNICEF pour la protection de ces droits.

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Pour en savoir plus sur l'UNICEF et son action, veuillez consulter le site : https://medium.com/@unicefburkina
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Hadrien Bonnaud, Chef de la Communication : hbonnaud@unicef.org Tel :+226 66 93 31 32

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Obulbiga Lompo Tapoa Florence ou l'étoffe des héros

Wed, 10/03/2021 - 10:34

13 100 pagnes Faso Dan Fani tissés par an, 16 tisserands et teinturiers à l'atelier, une boutique, un réseau national de plus de 150 indépendants et partenaires formés par ses soins, une école solidaire pour éduquer les petits et les initier à l'artisanat, Florence Obulbiga Lompo Tapoa propose une vision intégrée du développement. Cette enseignante de la fonction publique a préféré suivre sa propre voie pour construire un système d'entrepreneuriat social singulier qui œuvre à l'autonomisation des femmes.

« Nous produisons des pagnes Faso dan fani, un tissu 100% coton burkinabè. Ce coton est produit par les cotonculteurs nationaux. La filature ainsi que la transformation sont également faites au Burkina Faso. Pour notre part, nous faisons la teinture, le tissage et la transformation ».

Quand Florence Obulbiga Lompo Tapoa décrit initialement son activité, on aurait bien tort de n'y voir là qu'une simple tisserande. Le nom de son association, Hammiyé, issu du prénom de son défunt beau-père et qui signifie "Le bienfait n'est jamais perdu ", pourrait déjà nous mettre la puce à l'oreille.

Et c'est au fur et mesure de l'échange qu'on découvre toute la grandeur d'une femme engagée, simple, pragmatique et rieuse ; et l'étendu de tout ce qu'elle a pu accomplir.

"J'ai commencé à pratiquer la teinture avec une de mes tantes dès l'âge de 14 ans. Je faisais cette activité tout en fréquentant l'école ", explique-t-elle. “J'ai toujours aimé le travail manuel.”

"Après avoir obtenu le BEPC, j'ai poursuivi mes études secondaires jusqu'à la terminale. Mais je n'ai pas pu obtenir le diplôme de baccalauréat. Par la suite, j'ai été recrutée dans l'enseignement primaire”.

Une passion pour le travail manuel


Florence est institutrice mais elle fait un cruel constat. « Pour moi, le système éducatif classique était incomplet car il laissait peu de place aux activités manuelles, aux activités de production. Alors que pour moi le développement d'une personne commence par le développement des sens, par de la manipulation favorisant la libération du génie créateur de l'individu. »

Aussi s'efforce-t-elle d'introduire cette dimension dans sa pédagogie. « Il y a beaucoup d'activités qu'on peut mener telles que le jardinage, les activités culturelles, la filature traditionnelle, on peut initier dès le bas âge les enfants à tout cela ! »
« J'enseignais la composition des couleurs. Au lieu d'aller chercher la couleur importée, faite à base de produits chimiques, je voulais montrer comment on pouvait, nous-mêmes, créer des couleurs à base de plantes de notre propre flore végétale (tiges de sorgho, feuilles de manguier, feuilles de cactus, etc). »

Des techniques de teintures biologiques africaines qu'elle développe, en partie, dans son atelier.

C'est en 2009, qu'elle décide de mobiliser tous ses temps libres et périodes de congés administratifs pour se consacrer à l'artisanat et à la matérialisation de sa propre vision du développement.

« J'ai commencé l'activité avec une seule femme parce que je n'avais pas les moyens pour m'acheter les métiers à tisser. Mais une bienfaitrice, ayant compris ma vision, m'a offert deux métiers à tisser. Puis un autre m'a été donné par une personne de bonne volonté », explique-t-elle.

Mais comment permettre à ces femmes, avec enfants, de venir travailler sereinement ? C'est alors par nécessité tout autant que par conviction que Florence monte parallèlement une petite école. Initialement elle souhaitait l'ouvrir aux femmes en difficultés, aux filles-mère, aux orphelins, ou aux enfants nécessiteux.

« J'ai commencé avec 7 enfants. On a conduit l'année scolaire jusqu'au bout et l'année qui a suivi le voisinage est venu taper à notre porte pour nous demander d'inscrire leurs enfants chez nous !

Je me suis dit “pourquoi pas”. Après tout, mon état d'esprit était d'avoir une école inclusive. Alors j'ai instauré, pour les familles qui le pouvaient, une certaine somme afin de pouvoir supporter les charges et me permettre de scolariser gratuitement les enfants des familles démunies. »

Aujourd'hui l'école Hammiyé, de l'association éponyme, a une centaine d'enfants. « J'y applique ma vision de l'enseignement. En plus du programme officiel, j'introduis tout le travail manuel », explique Florence.
Une école, doublée d'un centre d'accueil périscolaire, qui va de pair avec l'atelier de tissage et de teinture.
Seize personnes, de 17 à 30 ans, y travaillent désormais, dont 7 salariés, les autres étant rémunérées à la tâche. « Seize personnes, dont un homme », tient à préciser Florence dans un éclat de rire. « Pour assurer les questions de genre ! ».

Des ramifications un peu partout dans le pays

Le système Oboulbiga comprend également un centre de formation des adultes (femmes et jeunes filles déscolarisées ) pour la production de ses teintures naturelles ou 100% bio.
Toutes les recrues sont formées sur place. Et depuis longtemps. Mieux, une fois formées, elles se mettent à leur compte et viennent grossir un réseau de partenaires et de sous-traitant(e)s.

« En tout nous avons formé 157 femmes, en tissage comme en teinture », témoigne Florence. « On a des ramifications un peu partout dans le pays. Quand nous avons une grosse commande, on fait appel à tout le réseau. On se partage la charge de production. ‘ Si tu peux tisser 50 pagnes en tant de jours, l'essentiel est que tu respectes le délai'. Après on centralise, on fait les vérifications et on procède ensuite à la livraison. »

Florence produit désormais quelque 13 100 pagnes par an. Et non des moindres. Des pagnes de nombreuses fois primés au Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou ou encore au Dan Fani Fashion Week (pagne d'argent en 2017).

Se considère-t-elle pour autant comme une cheffe d'entreprise ? « Bon… Je suis une organisatrice, animatrice, conseillère, manager… donc cheffe d'entreprise ! » (rires)
Entreprise Sociale et Solidaire à l'africaine, elle a instauré un système de redevabilité des tisserandes qu'elle a formées. Chacune s'engage à former à leur tour 3 tisseuses minimum en 2 ans. « Il y a même des femmes qui forment leur mari », témoigne Florence.

Un nouvel élan entravé par la Covid 19

Par manque de place, Florence décide de délocaliser l'atelier en périphérie de Ouagadougou. Et c'est grâce à l'argent des différents prix qu'elle a remportés qu'elle a pu acheter son terrain. Sur un terrain désormais de 5 hectares.
« Nous n'avons malheureusement pas encore pu installer l'unité de teinture. Notamment à cause de la Covid 19 qui a fortement ralenti nos activités et diminué nos ressources. »

Cela dit, comme la teinture nécessite beaucoup d'eau, pour laver les fils, elle a installé un forage avec une pompe solaire et un château d'eau. Forte de ces nouvelles capacités hydriques, il ne lui en faut pas plus pour proposer aux femmes d'autres activités telles que le jardinage.
« Vous voyez, on peut faire beaucoup avec nos dix doigts et comme on a l'espace là-bas on initie les femmes à tout : le jardinage, l'élevage, la valorisation des produits forestiers non ligneux tels que les amendes de karité et les graines de néré. »

La vente des productions de maïs et de niébé lui permet d'acheter qui des poussins, qui des boeufs de trait, qui des bobines de fil. Car le tissage et la teinture demeurent tout de même le cœur de l'activité.
Reste que l'école était intrinsèquement liée à l'atelier.

« Nous sommes hors de Ouaga, l'école est là et l'atelier ailleurs. Mais cela fait partie de mes perspectives, il nous faut obligatoirement un cadre pour accueillir les enfants des tisserandes, il me faut une aire éducative là-bas », s'angoisse-t-elle. « Pour moi c'est impératif. »

Gageons qu'elle trouvera la voie, épaulée qu'elle est par toute sa famille. « Mes 4 enfants ont appris à tisser et à faire la teinture. Et même s'ils sont chacun leur métier ils viennent travailler avec moi quand ils ont le temps. Mon fils est même designer pour nous. »
Quant au mari ? « Il est mon conseiller principal avec un appui technique, financier et moral permanent », conclue-t-elle toujours dans un éclat de rire reconnaissant.

David Cadasse, Ifrikia Kengue et Anne Marie Sawadogo Zouré (AFD DR Sahel)

Categories: Afrique

Ousmane Sonko : Une étoile montante que l'insurrection fait briller sur le Sénégal

Tue, 09/03/2021 - 23:57

Quelle mouche a pu bien piquer le président sénégalais pour vouloir emprisonner à tout prix l'opposant Ousmane Sonko, arrivé troisième à la dernière élection présidentielle ? On ne peut pas parier sur les chefs d'États africains et leur réaction face au pouvoir. Celui-là qu'on dit zen avant son arrivée au pouvoir finit par avoir les réflexes et les manies de ceux qu'il a combattus au moment où il était à l'opposition.

Macky Sall qui a gagné son premier mandat contre son mentor qui préparait son fils biologique à sa succession au lieu de passer la main à un héritier politique, n'a plus l'image de la victime au Sénégal et aux yeux du monde. C'est lui qui, aujourd'hui, est à la place du bourreau qui tient les manettes des exécutions judiciaires depuis le palais présidentiel. Après Karim Wade et Khalifa Sall, c'est au tour d'Ousmane Sonko.

Il n'était arrivé que troisième à l'élection présidentielle de 2019 au Sénégal avec 15% des voix. Mais son charisme, sa jeunesse et son refus du système néocolonial, par l'abandon du franc CFA et la lutte contre la corruption en ont fait visiblement le cauchemar préféré des nuits et des jours du président sénégalais qui, comme la plupart des potentats africains, n'aiment pas les adversaires politiques qui ne rentrent pas dans le rang, ne s'alignent pas derrière le vainqueur. Il venait d'obtenir la reddition de celui qui est arrivé deuxième à l'élection présidentielle, Idrissa Seck, qui comme lui était un des fils spirituels d'Abdoulaye Wade, tombé en disgrâce et qu'il a remplacé pour finir par connaître comme Seck, le désamour du père.

Ousmane Sonko, pas comme les autres

C'est en se rendant le 3 mars 2021 au palais de justice que le désormais chef de file de l'opposition sénégalaise a été arrêté et que le Sénégal est tombé dans cinq journées insurrectionnelles qui ont coïncidé avec la garde à vue du député Sonko. Cette colère déferlante, véritable tsunami social, a touché tout le pays et fait du député un homme politique d'envergure nationale et valant aujourd'hui plus que les 15% d'électeurs qui l'ont choisi lors de la présidentielle de 2019. Pourquoi le pouvoir a-t-il fait cette erreur politique ?

Il n'est jamais bon, il n'est jamais bien, en démocratie, d'affaiblir l'opposition et de la réduire à la portion la plus congrue. En étant la seule voix audible de l'opposition, Ousmane Sonko le chef du parti des « Patriotes du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité »(Pastef), ne pouvait pas être arrêté dans un contexte économique aussi déprimé par le Covid-19 avec les couvre-feux, le tourisme à l'arrêt, sans que cette étincelle n'embrase un pays asséché et affamé, avec une jeunesse au désarroi, sans emploi et sans perspectives.

L'absence de lecture politique du pouvoir de la trajectoire ascendante du Pastef et de son dirigeant présents dans le paysage politique sénégalais que depuis 2016 est à la base de cette bavure politique. De plus, Ousmane Sonko dans une vie antérieure comme inspecteur des impôts, a été un lanceur d'alerte sur des actes de fraude fiscale et de corruption désignant le président Macky Sall et son frère Aliou. En radiant Sonko pour manquement au devoir de réserve, Macky Sall s'est fait un ennemi personnel qui s'est donné pour devise « Tchuraï yu dem » en wolof, ce qui veut dire « l'encens qui chasse les mauvais esprits ». Ce qui est sûr, il ne porte pas bonheur à Macky qui a découvert que l'arrestation de son ennemi politique pouvait lui coûter son pouvoir avec ses cinq journées insurrectionnelles d'une rare violence avec une dizaine de morts. Tous ces jeunes qui faisaient la guérilla urbaine ne réclamaient pas que la libération d'Ousmane Sonko, ils voulaient du pain, d'où les pillages des alimentations, des emplois, une espérance en la barque du Sénégal.

On commence à s'habituer à la fin des opposants de Macky, ils doivent aller en prison pour une raison ou une autre. Et Sonko qui n'est que député et ne gère aucun sou de l'État, ne peut pas être accusé de malversations financières. Mais il devait finir sa course aussi au terminus prison parce que sa popularité grandissante faisait peur. La justice sénégalaise a été instrumentalisée dans cette affaire ainsi que les députés aux ordres de Macky Sall, pour lever son immunité parlementaire. La précipitation pour aller arrêter Sonko pour troubles à l'ordre public, alors qu'il se rendait au palais, montre que l'accusation de viol semblait peu crédible au pouvoir qui recherchait une autre accusation, tant il savait lui-même que son affaire était cousue de fil blanc et que personne ne croit que ce sont les vierges effarouchées du Sénégal qui travaillent dans des salons de massage.

Et si le pouvoir ne cherchait pas à éliminer un opposant politique coûte que coûte, il n'aurait pas procédé à cette arrestation alors que le député était avec ses partisans, parce que le trouble causé par l'arrestation allait être plus grave que de laisser les partisans acclamer leur héros jusqu'au palais.

Le président Macky Sall peut mesurer aujourd'hui l'immense désamour du peuple sénégalais pour lui, non pas seulement pour cette arrestation qui n'est que l'étincelle qui a embrasé le pays, mais surtout pour sa politique qui ne trouve pas de solutions aux problèmes du pays. Les émeutes qui ont secoué toutes les principales villes du pays sont le signe de la pauvreté et de la misère des jeunes et des populations qui vivent au jour le jour dans le secteur informel que les confinements frappent, ainsi que le tourisme à l'arrêt du fait de la Covid-19. Ces journées chaudes veulent dire que la vie n'est plus possible pour eux.

Le résultat aujourd'hui est que Macky Sall a fait de Sonko son challenger légitime qui a l'approbation de la rue des grandes villes du pays. C'est lui qui est aujourd'hui la victime d'une justice et d'un parlement aux ordres du président. Non content de l'avoir radié de la fonction publique, cette affaire de viol vient montrer comment Macky a la rancune tenace et peut avoir la main lourde face aux opposants politiques.

La tentation du troisième mandat

Un pouvoir exécutif responsable et des députés n'obéissant pas au doigt et à l'œil d'un seul homme auraient su la situation du pays et son caractère inflammable, et ce faisant, n'auraient pas chercher de vaines querelles à un opposant.

Avec cette colère déferlante, durant les cinq jours de garde à vue, Sonko a fini par être libéré le 8 mars et Macky pleure sur les morts et les dégâts économiques. Sans s'exprimer clairement sur sa volonté d'un troisième mandat, il fait une allégorie sur la barque Sénégal (Sénégal voulant dire barque en wolof) que l'on doit quitter à un moment. « Voyageurs dans le temps, nous sommes dans une barque dont nous descendrons pour laisser la place à d'autres. Notre salut individuel et collectif nous commandent de voyager ensemble en consolidant les fondements de la barque et non en les détruisant ». On est tenté de lui dire que s'il doit quitter la barque au terme de son mandat, c'est bien le moment où il doit le dire de manière claire et précise. Car c'est ce flou qui a augmenté le nombre de manifestants et surtout son bilan économique catastrophique. Les pouvoirs africains doivent refuser la corruption, garder l'œil sur la situation économique de leurs pays, l'intérêt général, plutôt que sur le troisième mandat.

Sana Guy
Lefaso.net

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Ouagadougou : Des élèves manifestent contre l'organisation du baccalauréat par le ministère de l'Education nationale

Tue, 09/03/2021 - 23:55

Le gouvernement burkinabè, par décret n°02021/0023/PRES/SGG-CM, du 1er février 2021, a chargé le ministère de l'Education nationale de l'organisation de l'examen du baccalauréat. Les élèves du lycée Marien N'gouabi de Ouagadougou ont protesté, ce mardi 9 mars 2021, contre ce décret.

Les élèves du lycée Marien N'gouabi ont exprimé leur ras-le-bol devant leur administration. Pour cause, les élèves en classe de terminale disent ne pas être d'accord avec le récent décret pris par le gouvernement burkinabè confiant l'organisation de l'examen du Bac au ministère de l'Education nationale.

Pour eux, le problème majeur est qu'il est ressorti qu'après l'obtention du Bac, le nouveau bachelier doit subir encore un test d'entrée à l'université. "C'est aberrant, notre ministère de tutelle est vraiment sous perfusion" s'insurgent-ils. "Comment peut-on changer les règles du jeu pendant le match ?", interrogent-ils.

Une salle de classe vide

Certains jugent la décision d'"immature" et regrettent de n'avoir pas été consultés auparavant. "Nous sommes les premiers acteurs et nous n'avons pas été consultés. Nous voulons que le ministère nous en dit plus, c'est tout ce que nous demandons à l'administration qui refuse de nous prêter oreille attentive."

Les élèves en classe de 3e ont aussi exprimé leur mécontentement. Selon quelques témoignages recueillis, ils ont confié qu'ils ont ouïe dire qu'il n'y a pas de second tour au BEPC session 2021 et qu'en plus les sujets seront uniques (pas de sujet au choix). Face à cette situation, ils accusent le silence l'administration. "Nous voulons savoir si cela est vrai ou pas" exigent les manifestants.

L'administration, pour sa part, n'a pas accepté recevoir la presse.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Opérations de sécurisation du territoire du 1 et au 07 mars : 05 terroristes neutralisés et 01 soldat tombé

Tue, 09/03/2021 - 23:50

Le point des opérations de sécurisation du territoire assurées par les forces armées nationales dans la semaine du 1er au 07 mars 2021 permet de noter des victoires engrangées par les soldats mais également des pertes en vies humaines dans les rangs.

Une unité du détachement militaire de Bourzanga en mission de reconnaissance offensive prise pour cible par des individus armés a pu neutraliser 05 assaillants et récupérer des moyens roulants.

Une autre patrouille du même détachement militaire a encore été prise pour cible alors qu'elle intervenait pour sécuriser la localité de Kourao dans la province du Bam suite à une attaque contre des Volontaires pour la Défense de la Patrie. 01 soldat et 05 VDP y ont malheureusement perdu la vie. Des opérations de ratissage ont été lancées pour retrouver les assaillants.

Les Forces Armées Nationales ont également, au cours de la semaine écoulée, assuré par les airs, le transport de personnels techniques d'un opérateur de téléphonie mobile afin de remédier à une panne survenue sur le réseau dans certaines localités de la province du Yagha.

Afin de renforcer la cohésion entre FDS et populations civiles pour mieux lutter contre le terrorisme, le détachement militaire de Matiacoali a organisé un cross et un tournoi de pétanque avec les populations civiles de la localité .

Lefaso.net

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Dr Lydia Rouamba : « La commémoration du 8 mars est un acte politique fort »

Tue, 09/03/2021 - 23:45

Dr Lydia Rouamba est sociologue-chercheure à l'Institut des sciences des sociétés du Centre national de la recherche scientifique et technologique. Dans un entretien accordé à Lefaso.net, elle explique sa perception du 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

LeFaso.net : Que pensez-vous de la célébration de la journée du 08 mars, journée internationale de la femme ?

Dr Lydia Rouamba : Je voudrais remercier le journal en ligne Lefaso.net pour l'opportunité qui m'est donnée de m'adresser au grand public à l'occasion de la célébration de la journée du 08 mars. Comme je l'avais noté dans un de mes articles titré « Journée internationale de la femme 2013 : Recentrons-nous sur les vrais enjeux ! », la célébration du 08 mars, journée internationale de la femme, nous rappelle qu'à toutes les époques, et sur tous les continents, des voix de femmes se sont élevées pour dénoncer l'ordre inégalitaire qui présidait à l'organisation de leurs vies.

Et la lutte se poursuit ! La célébration de cette journée est donc une bonne chose. C'est une occasion pour nous, hommes et femmes Burkinabé, de faire un bilan, chacun et chacune à son niveau et de façon collective, des avancées en matière d'égalité de droits, d'opportunités entre les sexes dans notre pays.

Chaque mère et chaque père de famille devra regarder dans quelle mesure, il/elle a fait preuve de respect et de considération mutuels dans son foyer ; dans quelle mesure il/elle a donné les mêmes chances et les mêmes espaces de réalisation à ses filles et à ses fils. Si des écarts étaient constatés, il faudrait travailler à les corriger.

Que vous inspire le thème de cette année, « Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme » ?

Le thème retenu cette année montre que les autorités ont pris la mesure de la situation dans laquelle vivent les femmes. Notre pays est, en effet, confronté à une crise sécuritaire et sanitaire avec de nombreuses personnes déplacées dont, en majorité des femmes et des enfants. Dans un tel contexte, c'est salutaire de diriger les femmes vers des services financiers numériques à travers le développement de produits adaptés à leurs besoins. La dématérialisation des échanges et des flux financiers leur permet de mener des activités génératrices de revenus avec plus de quiétude en ne gardant pas trop de liquidités à domicile.

Quel est le message que vous avez à l'endroit des femmes à l'occasion de la commémoration du 08 mars ?

Le message que j'ai à l'endroit de mes mères, sœurs et filles est que chacune de nous devrait avoir en tête que la commémoration du 08 mars est un acte politique fort. C'est un combat pour l'amélioration du statut et de la condition des femmes. En effet, dans nombre de pays, des femmes continuent de vivre, au nom de valeurs culturelles ou religieuses, des violences et discriminations systémiques : violences sexuelles, violences domestiques, mariages précoces et forcés, interdiction d'accès à des espaces publiques et sphères de décision, etc. Plusieurs sont même tuées en raison de leur lutte pour la promotion des droits des femmes.

Chacune de nous doit donc prendre conscience que les gains dans le domaine des droits des femmes sont précaires et doivent, de ce fait, être défendus en permanence. Nous ne devons pas baisser la garde. C'est au quotidien que nous devons mener la lutte aux côtés des hommes !

Bonne fête du 08 mars à toutes les femmes et tous les hommes du Burkina du Faso.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Initiative Pananetugri pour le bien-être de la fille : Une tribune d'expression du leadership féminin

Tue, 09/03/2021 - 23:40

De plus en plus, des structures féminines voient le jour au Burkina Faso pour soutenir les jeunes filles et femmes dans leurs activités d'autonomisation et de renforcement de leadership. L'Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF) fait partie de ces structures. Elle a été créée en 2011 par des filles et des garçons désirant apporter leur contribution à l'épanouissement des jeunes filles et des femmes.

Militer en faveur des filles et des femmes, tel est l'objectif de l'Initiative Pananetugri pour le bien être de la femme. Selon Wendyam Micheline Kaboré, la Directrice exécutive, l'IPBF intervient dans quatre principaux domaines, dont le développement du leadership des jeunes filles et femmes. La structure est partie du constat et de l'analyse qu'au niveau du Burkina et de la sous-région ouest africaine, la forte prédominance du système patriarcal entraine des conséquences sur le leadership des jeunes filles et femmes, et cela occasionne un certain nombre d'handicaps qui freinent leur développement et surtout leur participation à la vie sociale et économique. Ainsi, des clubs de leadership et de renforcement des capacités des jeunes filles et femmes sont créés pour accompagner les femmes.

Ensuite, vient le plaidoyer comme deuxième domaine d'intervention. A ce niveau, l'IPBF est convaincue que seul un environnement favorable à l'expression du leadership contribuera au développement des filles et femmes. « Nous mettons un accent particulier sur le plaidoyer qui est un axe central de notre travail », déclare Micheline Kaboré.

Le fonds Pananetugri propose un système d'octroie souple de subvention pour faciliter l'accès aux organisations.

Quant au troisième domaine d'intervention, il concerne le renforcement des capacités, car le leadership passe forcément par le renforcement des capacités et des aptitudes des jeunes filles et femmes, mais aussi des organisations auxquelles appartiennent ces filles et femmes. Cela permet à ces filles d'être de vrais relais des actions de l'IPBF. A cela s'ajoutent la recherche et la documentation. En effet, la structure réalise des études de cas et documente les vécus des jeunes filles et femmes dans les différentes régions.

Fonds pour jeunes féministes

De façon générale, la mise en place de la documentation prend en compte la situation des femmes. Dans la mesure où la documentation sur les besoins des jeunes filles n'est pas toujours prise en compte, la structure développe des études et recherches sur le vécu des femmes et des filles sur des thématiques précises qui concernent les besoins des filles et des femmes. Ainsi, elle a réalisé une étude diagnostique sur la situation des jeunes filles et femmes au Burkina et dans les autres pays de l'Afrique francophone. Cette étude avait pour but d'organiser des activités au niveau régional et aussi d'accompagner la visibilité des organisations sœurs.

A cela s'ajoute l'organisation d'un atelier de planification qui a abouti en 2020 à la mise en place d'un fonds, « le Fonds Pananetugri », qui est le premier fonds des jeunes féministes en Afrique de l'ouest Francophone. « Ce fonds, explique Mme Kaboré, a pour objectif de soutenir le développement des filles et des femmes, mais aussi d'accompagner l'émergence des organisations regroupant des jeunes filles et jeunes femmes dans notre sous- région. »

Elle précise qu'une vingtaine d'organisation bénéficient de ce fonds. Pour aider ces organisations féminines à bien gérer ces subventions, des activités de renforcement de capacités sont organisées pour elles.

Utilisation d'Internet

Allant dans ce sens, Micheline Kaboré estime que le thème du 8 mars 2021, « Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives », est très important à développer pour permettre à d'autres organisations de femmes et même à l'Etat de prendre en compte ce volet et permettre aux filles et aux femmes vulnérables d'être soutenues dans leurs actions quotidiennes.

Les jeunes filles et femmes en séances de renforcement des capacités.

Au niveau de l'IPBF, l'inclusion financière est matérialisée par le « Fonds Pananetugri » qui propose un système d'octroi souple de subventions pour faciliter l'accès aux organisations dirigées par les jeunes filles en milieu rural et en milieu urbain. Il offre également des possibilités de transfert de ressources qui ne passent pas forcement par les systèmes bancaires classiques.

Les bénéficiaires de ce fonds suivent des séances de renforcement de capacités pour les aider à utiliser le numérique. Avec la pandémie du Covid-9, le travail se fait à distance. « Avec les accompagnements et les interactions que nous faisons, les organisations en milieu rural arrivent à s'initier à l'utilisation du numérique. Il y a beaucoup de plateformes que nous utilisons comme Zoom pour la communication, et d'autres pour le transfert des ressources qui ne sont pas des systèmes de transferts classiques, ni bancaires. Et les femmes arrivent à s'en sortir », soutient la Directrice exécutive de l'IPBF.

En rappel, « Pananetugri » est le nom de la grue huppée ou grue couronnée en langue mooré. Pour les Mossés, c'est un oiseau qui vole très haut, tout en faisant de l'ombre au sol. Pour la tradition initiatique bambara, la grue huppée serait à l'origine de la parole : les hommes auraient appris à parler en l'imitant. La structure emprunte à cet oiseau rare, la capacité de voler haut et d'offrir une tribune aux jeunes filles et femmes pour s'exprimer en apportant un leadership transformationnel au sein des communautés.

Depuis 2019, l'IPBF intervient dans les 9 pays de l'Afrique de l'ouest francophone. Elle travaille en partenariat au niveau international avec plusieurs partenaires dont fondation privée américaine, la fondation pour une société juste « Fondation for Eguality Sociaty », la fondation mondiale des organisations communautaires basée en Afrique du Sud, Oxfam... Au niveau national, elle est en collaboration avec le ministère en charge de la Promotion de la femme et du Genre, le ministère des Droits humains et le ministère en charge de l'Education.

Judith SANOU
Lefaso.net

Categories: Afrique

Célébration du 8-Mars au Burkina : Halte aux éphémères plaisirs d'une journée

Tue, 09/03/2021 - 23:39

Le monde entier a célébré le lundi 8 mars 2021, la Journée internationale de la femme. Le Burkina Faso n'est pas resté en marge de l'événement. Les plus hautes autorités du pays ont prôné l'inclusion financière de l'autre moitié du ciel par le numérique. Si ces actes sont louables, d'autres faits par contre sont à bannir.

Connaissent-elles vraiment le sens de la Journée internationale de la femme ? Pas si sûr. A Ouagadougou tout comme dans d'autres villes du Burkina Faso, certaines femmes ont transformé la journée du 8-Mars en autre chose. Le lundi 8 mars 2021, elles étaient nombreuses à prendre d'assaut les débits de boissons. Les bouteilles de bière ont coulé à flots. Les gallinacés, les poissons, les moutons et les chèvres ont subi une hécatombe. Le ventre de ces femmes ont englouti leurs chaires.

Tout ce qui était interdit est permis

Après, que faire ? Eh bien, comme vous le savez, "ventre plein, nègre content". Les carreaux des terrasses des différents bars et maquis ont subi la furie des talons de ces dernières. Elles ont trémoussé des fesses. Ceci, comme si ce jour était le dernier pour elles. Sur les réseaux sociaux, on les aperçoit, habillées dans leur tenue de 8-Mars, entrain de croquer la vie. Elles se sont comportées comme un prisonnier qui vient d'obtenir une liberté provisoire. Il veut tout faire en un seul jour et retourné. Le 8-Mars pour certaines, les femmes ont pris le pouvoir pour un temps. Tout ce qui était interdit est permis.

Avec le 8-Mars, l'on a oublié le Covid-19

Elles sont accompagnées dans leur élan par des hommes. Beaucoup ont même oublié la pandémie à corona virus. On se frotte par ci, on donne des accolades par là. Personne n'a peur de cette maladie quoique dangereuse. A voir de près, c'est de l'insouciance. C'est pour ne pas dire seulement que c'est de l'inconscience. Ces femmes (y compris les jeunes filles) se sont accrochées aux éphémères plaisirs d'une journée. Ce sont des plaisirs du bout des lèvres. Elles ont fait du 8-Mars une journée de fête comme la saint Sylvestre. La comparaison est faible puisque cette fête a même un sens. C'est le nouvel an qui s'annonce. Ces femmes ont assimilé la journée du 8-Mars au libertinage.

La libération de la femme est une exigence du futur

Pourtant avec ce comportement, elles sont en train de passer à côté de l'essentiel. Les femmes aiment bien le discours de Thomas Sankara, leur excellent défenseur devant l'éternel. Le 8 mars 1987, il disait que la libération de la femme est une exigence du futur. Là, l'on se rend compte que certaines refusent de s'approprier du contenu de ces paroles. Pourtant, Thomas Sankara lui-même disait aussi que l'esclave qui ne veut s'assumer ne mérite pas que l'on s'apitoie sur son sort. Dans ces conditions, c'est comme si la lutte pour les droits des femmes est vouée à l'échec.

Les femmes détiennent les clefs du pouvoir

La preuve en est que les femmes détiennent les clefs du pouvoir. C'est celui du vote. Mais à chaque échéance, elles sont abonnées absentes. Cet état de fait ne devrait pas décourager les combattantes sincères. Déjà, des femmes se démarquent de par leur courage et leurs actes. Ainsi, la sensibilisation doit donc continuer. Le combat pour le respect des droits des femmes est une impérieuse nécessité. L'équité, l'égalité des chances permettront au monde de vivre mieux. C'est pourquoi, il faut persévérer en disant à l'enfant qu'il ne doit pas jouer avec le scorpion. Un jour, il comprendra que c'est pour son propre bien.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

8 mars à Ouargaye : des femmes du Koulpelogo interpellent le gouvernement sur leur sort.

Tue, 09/03/2021 - 23:35

La 164eme journée internationale des droits de la femme est célébrée dans les 13 régions du Burkina Faso. Dans la région du Centre-Est, Ouargaye chef-lieu de la province du Koulpelogo a accueilli l'évènement. Placée sous le thème : « inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives », elle a vu la participation de la ministre déléguée du budget Edith YAKA, du gouverneur de la région du Centre-Est Antoine OUEDRAOGO et du parrain de la célébration régionale Antoine ZONGNABA.

C'est une foule immense regroupée à ouargaye pour célébrer le 8 mars 2021. Les femmes ont accueilli avec beaucoup de joie. Derrière cette joie des grands jours se cache une tristesse. Madame Monique BEOGO née Bonogo est venue de Salambaoré dans la commune de Yonde. Pour elle, on ne peut parler d'inclusion financière par le numérique en si on ne combat pas l'analphabétisme en milieu rural.

Elle raconte le calvaire des femmes :'' nous voulons de l'aide en matière d'eau potable car nous faisons de longue distance pour chercher l'eau. En cette période de la canicule où le besoin se fait sentir, on assiste souvent à des affrontements suite à la recherche de l'or bleu. Nos filles abandonnent tôt l'école par manque de moyens de scolarité. Notre barrage a tari. Nous sollicitons l'aide du gouvernement pour faire de la maraicher-culture.

Antoine Zongnaaba député et parain de la cérémonie regionale

Même son de cloche pour Céline Soule/ Zombre présidente de la coordination provinciale des femmes du Koulpelogo,'' les besoins des femmes sont réels. ‘'Nous avons transmis nos doléances à notre fils Antoine Zongnaaba pour qu'il transmette dignement nos préoccupations au gouvernement. Sur 8 communes, une seule regorge d'une maison de la femme.

Celle-ci est en état de délabrement et nous demandons une clôture. Quant au choix de la thématique Mme Souli pense que des formations et le combat contre l'analphabétisme peut aider les femmes. L'eau potable et l'insuffisance en matière éducative des jeunes filles demeurent des difficultés collées aux femmes de la province.

Les dons au cma de Tenkodogo

Le cri des femmes n'est pas resté dans l'oreille d'un sourd.

Antoine Zongnaaba député et parrain de la célébration régionale du 8 mars dit prendre note des chapelets de doléances égrenées par les femmes. Pour lui, au-delà des mots, les femmes ont besoin d'actions concrètes qui participent à leur épanouissement. L'élu de la province affirme : A l'assemblée nationale, nous appuierons par nos analyses et voix toutes les initiatives allant dans le sens de la femme Burkinabé. Pour joindre l'acte à la parole, le couple Zongnaba a profité de l'occasion faire un don au CMA et la maternité de Ouargaye.

Selon le Centre de formalisation des entreprises (CEFORE, en 2019 sur 12511 entreprises enregistrées, seulement 2337 sont gérées par les femmes soit 18,68%. Antoine Zongnaba reconnait que les femmes n'ont pas la possibilité d'accéder de manière égale aux services financiers et non financiers numériques.

Gérard BEOGO

Categories: Afrique

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