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Updated: 6 days 13 hours ago

CAN 2021 : « Les joueurs burkinabè sont physiquement forts », Antonio Conceicao, entraîneur du Cameroun

Sat, 08/01/2022 - 12:41

Les Etalons entament, ce dimanche 9 janvier 2022, la 33e Coupe d'Afrique des nations face au Cameroun, le pays organisateur. Ce sera la troisième confrontation entre ces deux équipes en phase finale de CAN.

A la veille du match d'ouverture de la CAN 2021 qui va opposer le Cameroun au Burkina Faso, Antonio Conceicao, entraîneur des Lions indomptables du Cameroun, était face à la presse, ce samedi 8 janvier 2022.

Selon le technicien portugais, l'équipe burkinabè est suffisamment solide pour résister à ses poulains. « Nous avons observé le jeu du Burkina Faso. Nous savons que c'est une équipe forte. Les joueurs sont physiquement forts », a indiqué le sélectionneur des Lions indomptables.

Conscient de la complexité de la mission face aux Etalons, Antonio Conceicao a sa petite idée pour contourner les hommes de Kamou Malo. « Demain sera un jour de fortes émotions. Il nous suffira de contrôler nos émotions pour remporter ce match », a révélé le technicien.

En rappel les Etalons seront opposés, ce dimanche 9 janvier 2022 sous le coup de 16h GMT, au Cameroun en match d'ouverture de la 33e Coupe d'Afrique des nations.

Pour cette compétition continentale, Kamou Malo a fait appel à 28 joueurs dont Bertrand Traoré, sociétaire du club anglais d'Aston villa.

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Categories: Afrique

Nouvel an 2022 au Burkina : Sidzabda Damien Ouédraogo appelle à sonner le réveil patriotique

Sat, 08/01/2022 - 12:40

Aucune raison de bouder notre joie et notre espoir. L'année 2022 débute sous des auspices prometteurs. Depuis quelques temps, les informations en provenance du front sont plus qu'encourageantes. Est-ce le fruit des engagements forts pris par le chef de l'Etat au cours des derniers jours et semaines de 2021 et des bouleversements consécutifs intervenus dans le commandement militaire ?

Ce n'est pas à moi d'en juger ou de le dire. L'on ne peut toutefois que se réjouir des signes manifestes de reprise du poil de la bête que l'on observe sur le champ de la bataille contre l'ennemi terroriste qui nous assaille depuis tant d'années. La guerre est certainement loin d'être gagnée. Mais Dieu, que ça fait du bien d'entendre que nos valeureux combattants mettent en déroute et/ou neutralisent ici et là ces hordes de criminels et bandits armés.

Vivement que cette dynamique offensive se poursuive. L'ordre donné par le président du Faso, chef suprême des armées, lors de son discours de vœux à la nation le 31 décembre, aux troupes combattantes de nettoyer les zones infestées par cette vermine paraît avoir été reçu cinq sur cinq et en train d'être exécuté. Ceci pour le grand bonheur et la fierté retrouvée des Burkinabè, qui ont toujours cru et gardé espoir malgré tout en un avenir meilleur et radieux.

En ce début d'année nouvelle, la quasi-totalité d'entre nous nous sommes mutuellement formulés des vœux de paix et de sécurité pour notre chère patrie. Comme le président KABORE l'a souhaité, multiplions donc les prières, afin que le Dieu auquel nous croyons chacun assiste nos militaires, gendarmes, policiers et VDP au front. Qu'il leur donne la force nécessaire pour remporter des combats encore plus significatifs et décisifs ; sans pertes énormes dans nos rangs, comme nous avons malheureusement connues et pleurées par un passé récent.

Si nous devons féliciter ici comme il se doit nos forces combattantes pour ces victoires qui redonnent espoir à tout un peuple meurtri par des années de harcèlement et d'impuissance apparente, c'est aussi le lieu d'exhorter les plus hautes autorités du pays à veiller à leurs engagements. Quoi qu'il en coûte, il faut en effet travailler à doter nos troupes de moyens offensifs performants et adaptés, gages matériels d'une victoire finale. Le réarmement moral des troupes est certes aussi une condition indispensable pour la combativité des hommes sur le terrain. Sur ce plan, le commandement opérationnel, à la suite et sous l'instigation de la plus haute autorité de l'Etat, semble avoir pris la bonne mesure et le pas, afin pour que les choses aillent dorénavant dans le bon sens.

Les victoires militaires se construisent avec minutie et stratégie

A la bonne heure et tant mieux, ai-je envie de dire. Cela seul néanmoins ne suffira pas. Il faut à la fois, coûte que coûte, trouver le bon levier de mobilisation et d'implication populaire dans cette guerre qui ne veut jusqu'à présent pas dire son nom. Actionner un sursaut d'orgueil pour sonner le réveil patriotique qui fera en sorte que chaque Burkinabè en âge de raisonner soit capable de mesurer véritablement, à son propre niveau et dans sa conscience citoyenne individuelle, les enjeux réels et les idéaux funestes qui se cachent derrière cette croisade injuste menée depuis un certain temps contre notre pays, son unité, son développement, son existence même simplement en tant qu'entité libre et souveraine.

Chaque concitoyen sera dès lors transformé en soldat. Prêt à monter au front depuis sa position sociale, pour défendre ce sans quoi il n'est rien et n'a aucun avenir. A savoir la terre unique et sacrée que nous ont léguée nos ancêtres. Cette terre, synonyme d'identité géo-spatiale et culturelle, sans laquelle nous n'existerions plus et autrement qu'en apatrides errants. A l'image, hélas, de ces nombreux compatriotes, aujourd'hui déboussolés et désemparés dans leur propre pays, que nous appelons pudiquement des Déplacés Internes.

A cette conscientisation de masse sur les enjeux et les raisons objectives et subjectives de l'engagement de tous et de chacun des Burkinabè, il faudra nécessairement et impérativement, si l'on veut consolider l'élan de reconquête enclenché, doter nos forces armées de moyens matériels plus adéquats et stratégiques liés à la nature du terrain et du conflit. De ce point de vue, il est difficile de ne pas évoquer l'exemple éthiopien. Face à l'avancée fulgurante des rebelles tigréens, qui ont menacé un temps de prendre la capitale Addis-Abeba (au point d'entraîner l'ordre d'évacuation des personnels de certaines organisations internationales et chancelleries présentes dans le pays), les gouvernants de ce pays ont su imaginer et mettre en œuvre une réaction et une riposte spectaculaires.

Jouant à la fois sur la fibre patriotique et dotant opportunément son armée de drones armés turcs, le premier éthiopien ministre Abiy Ahmed est parvenu miraculeusement à inverser une situation militaire qui semblait fortement compromise. Certaines voix pudibondes au niveau international ont beau s'écrier pour critiquer comme d'habitude la méthode et les moyens employés, on ne peut valablement en vouloir au gouvernement éthiopien pour s'être donné les moyens de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale.

A la guerre comme à la guerre

C'est un exemple et un modèle dont le Burkina Faso devrait pouvoir courageusement s'inspirer, dans la situation sécuritaire que nous traversons face aux attaques terroristes à répétition. N'en déplaise fut-il aux chantres et utopistes de la « guerre propre ». Comme si cela se pouvait, dans une lutte de survie contre un ennemi aux méthodes reconnues et renommées particulièrement lâches, sauvages, barbares et asymétriques. La meilleure certitude de se faire mordre par un serpent dit-on, c'est lorsque l'on hésite à se saisir de la mauvaise bestiole. On finit malencontreusement alors par l'attraper fatalement par la queue. Il est plutôt conseillé d'empoigner fermement la bête par sa tête, de lui tordre le cou et de chercher à raboter ses crocs venimeux sur toute surface dure et rugueuse que l'on trouve à portée de main.

A la guerre donc comme à la guerre, ai-je envie de dire à nos dirigeants. Basta le moralisme humanitaire douteux et autres partenariats militaires aussi bien historiques qu'encombrants et inopérants quand on en a le plus besoin. A ce prix et à ce prix seul, me semble-t-il, la lueur d'espoir rallumée en ce début d'année 2022 par les victoires inédites et fort encourageantes de nos forces combattantes sur le terrain, se transformera inéluctablement en une véritable boussole de retour vers la sécurisation intégrale de notre territoire et un retour à la quiétude pour nos populations.

Le gouvernement resserré du premier ministre Lassina ZERBO en a bien conscience j'imagine. Lui qui a assuré publiquement que le retour à la sécurité est la priorité numéro un sur la lettre de mission à laquelle il a été assigné. Tout le malheur qu'on peut lui souhaiter, c'est de réussir. Réussir le pari de ramener la paix et une sécurité relative au Faso, dans les meilleurs délais possibles. Sans pour autant bien sûr mettre en stand-by les autres nombreux chantiers sociaux et de développement.

Quelqu'un a dit un jour avec justesse que le Burkina Faso est un pays d'urgences et de priorités. Il faut donc vivement souhaiter que, pour le bonheur des générations actuelles et pour l'avenir de la nation, en bon géophysicien compétent de classe et de renommée mondiale, le nouveau premier ministre Dr Lassina ZERBO puisse trouver l'alchimie nécessaire, pour gagner la guerre contre le terrorisme, tout en renforçant davantage dans le même temps les fondements structurants d'une économie performante et compétitive. Faire du tout-sécuritaire, au détriment des autres chantiers de développement, reviendrait en effet à l'effort inutile et vain de remplissage d'une barrique d'eau au fond troué. Or c'est connu, l'abandon, le dénuement et la paupérisation des populations constituent de graves menaces pour la cohésion sociale et un terreau très fertile pour le terrorisme ou autres d'extrémismes et de conflits communautaires.

Vaste chantier et immenses défis comme on le voit. Mais encore une fois, l'espoir est permis. Avec le président KABORE, le gouvernement de combat qui a été mis en place sous le magistère de Lassina ZERBO, « l'oiseau rare » comme d'aucuns ont vite fait de le surnommer, tous les Burkinabè que nous sommes, des villes et des campagnes, de l'intérieur comme à l'extérieur, sommes condamnés à l'optimisme. Non pas cette forme d'optimisme partisan, béat et crédule. Mais l'optimisme consciencieux d'un peuple assiégé et qui sait qu'il n'a autre choix que de mener bataille pour sa survie et de livrer férocement combat pour la défense et la préservation de ses libertés chèrement conquises. Bonne et heureuse année 2022 à l'ensemble de mes compatriotes et aux amis du Burkina Faso. Que Dieu bénisse et protège toujours notre cher pays.

Sidzabda Damien OUEDRAOGO

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Éthiopie : Des prisonniers politiques amnistiés pour la réconciliation nationale ?

Sat, 08/01/2022 - 12:30

En Éthiopie, certains des prisonniers politiques amnistiés, vendredi 7 janvier 2022, par le Premier ministre, Abiy Ahmed, sont déjà sortis de prison, rapportent nos confrères de Radio France internationale (RFI).

Il s'agit des principales figures d'opposition qui étaient derrière les barreaux, depuis un an et demi. Ils sont une vingtaine. Les autorités éthiopiennes les accusaient de terrorisme.

Ils ont été amnistiés alors qu'ils n'ont pas encore été jugés et condamnés, précise le média français.

Leur libération coïncide avec le projet de dialogue national de réconciliation du gouvernement. Selon plusieurs observateurs, il s'agit d'un coup politique réalisé par Abiy Ahmed, pour donner de la crédibilité à son projet de réconciliation nationale. C'est, en tous les cas, une grâce saluée par le secrétaire général des Nations unies.

Il faut signaler que le Premier ministre avait gracié les opposants politiques, en 2018, à son arrivée au pouvoir mais depuis, des milliers de partisans de l'opposition sont de nouveau derrière les barreaux.

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Programme budgétaire « Gouvernance environnementale et développement durable » : Le comité de revue examine les prévisions pour 2022

Sat, 08/01/2022 - 12:00

Le comité de revue du programme budgétaire 088 « Gouvernance environnementale et développement durable » a tenu sa 2e session ordinaire de 2021, ce jeudi 6 janvier 2022, au sein du ministère de la Transition écologique et de l'Environnement. Cette session était consacrée principalement à l'examen et à l'adoption des Programmes de travail et budgets annuels (PTBA) 2022.

Le Comité de revue est une instance qui se réunit deux fois par an pour examiner la mise en œuvre des activités des projets et programmes. Celui du programme budgétaire 088 a tenu sa 2e session de l'année 2021, ce 6 janvier 2022.

Selon le président du comité de revue, le secrétaire général du ministère en charge de l'Environnement, Augustin Kaboré, cette deuxième session était consacrée principalement à l'examen et à l'adoption des PTBA 2022 des projets et programmes en cours d'exécution au sein dudit programme budgétaire. Il était également question de présenter deux nouveaux projets et leurs PTBA : le Projet promotion d'une assurance climatique indicielle pour les petits exploitants agricoles au Burkina Faso (PPACI) et le projet Stratégie à long terme de développement à faible émission de gaz à effet de serre (LT-LEDS).

Le secrétaire général du ministère de la Transition écologique et de l'Environnement, Augustin Kaboré.

Cette session s'inscrit dans un esprit d'opérationnalisation de la culture de résultats au sein des services publics et des projets et programmes. Pour le secrétaire général, le bilan de 2021 est assez satisfaisant. « La revue à mi-parcours qui nous est parvenue, permet d'apprécier de manière positive les performances des projets mis en œuvre », a-t-il déclaré.

Soulignons que des partenaires au développement ont apporté leur contribution à la tenue de ce comité. On peut citer entre autres le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), l'Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), le Programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE) et l'Agence française de développement (AFD). Pour les partenaires techniques et financiers représentés par Lamine Ouédraogo, chargé de programme à GGGI, « ce comité de revue représente une instance extrêmement importante qui va permettre de donner des orientations très utiles pour la conduite du processus d'élaboration de cette stratégie afin de conduire à bon port les actions de 2022 ».

Lamine Ouédraogo, chargé de programme à l'Institut mondial pour la croissance verte (GGGI).

De manière générale, il est attendu du programme budgétaire 2022, le renforcement du cadre législatif et règlementaire en matière d'environnement et de développement durable, l'amélioration du fonctionnement des organes institutionnels et l'accroissement de la mobilisation de la finance climat et des autres ressources financières liées aux accords multilatéraux sur l'environnement.

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
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Décès de KABORE / SAWADOGO Karidiatou Clémentine dite Yaaba Fara : Remerciements et Faire-part

Sat, 08/01/2022 - 11:30

La grande famille KABORE à Kalwaka / Konkistinga, Fara, Poura , Bobo-dioulasso, RCI
Le Naaba Baongo de konkistenga

Les enfants de feu KABORE Tibila Alexis à Ouaga, les petits fils et arrière petits fils
Les familles SAWADOGO, TRAORE à Boura, Ouagadougou, Bamako au MALI.

Les familles alliées : RAMDE , KABORE, ZOMA, OUEDRAOGO, SAWADOGO et DOAMBA
Vous réitèrent leurs remerciements pour les nombreuses marques de solidarité et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 27/07/2020 et de l'inhumation le 28/07/2020 de leur épouse, mère, grand-mère, arrière-grand-mère, belle-mère, fille, tante.

La veuve KABORE / SAWADOGO Karidiatou Clémentine dite Yaaba Fara, a l'âge de 84 ans.

Par ailleurs, elles vous informent qu'une messe (tenant lieu de funérailles) sera dite le samedi 15 janvier 2022 à 8 heures à l'église Notre Dame de Kolog-naaba.

Union de Prière

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Funérailles chrétiennes de KABORE K. Emile (23 Octobre 1935-31 octobre 2020)

Sat, 08/01/2022 - 11:30

« …si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit ». (Jean 12 :24)

Le Larlé naaba Tiigré

Le Naaba Sinbdo, Chef de canton de Mané (royaume de Boussouma)
La grande famille OUEDRAOGO à Mané, Zinko, et Guinssa
La grande famille KABORE à larlé (Ouagadougou),
Papa KABORE Eric, fonctionnaire de police à la retraite à Fada

Les enfants :

KABORE Christophe Désiré ; Cathérine ; Anatole ; Léonard ; Théodule ; Edouard ; Adèle ; Didier ; Clarisse ; Hélène ; Marius ; Ferdinand ; Georgettes ; Guénolé ; Yvette et Florence ;

Les familles alliées : NIKIEMA, ILBOUDO, ZONGO, KABORE, ROUAMBA, SAGNON, TRAORE, LORI, TAPSOBA, SAWADOGO, OUEDRAOGO

Les veuves KABORE/NIKIEMA Celestine, KABORE/ILBOUDO Awa
Les cousins et cousines,
Les petits-enfants,
Les arrières petits enfants ;

Très touchés par les marques de compassion, de solidarité et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 31 octobre 2020 et de l'inhumation le 3 novembre 2020 à Ouagadougou, de leur bien aimé époux, frère, père, oncle, beau-père, grand-père : KABORE K. Emile, adjudant- chef major, chef de la fanfare nationale puis fonctionnaire de police à la retraite ;

Ils réitèrent leurs gratitudes et leurs sincères remerciements à tous ceux qui, de loin ou de près, leur ont témoigné leur soutien moral, spirituel, matériel et financier, lors de cette douloureuse épreuve.

Ils vous informent que les messes, tenant lieu de funérailles chrétiennes, seront célébrées pour le repos de son âme, à la Paroisse Notre dame du Rosaire de Kologh naaba à Ouagadougou, selon le programme suivant :

Vendredi 14 janvier 2022 : veillée de prières à 20 heures
Samedi 15 janvier 2022 : grande messe à 8 heures 00 mn
Samedi 15 janvier 2022 : à partir de 10 h45 mn, salutations au domicile familiale à larlé, Ouagadougou (à une dizaine de mètres de la station TOTAL- Larlé)

UNION DE PRIERES !

Donne-lui, Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face. Qu'il repose en paix. Amen

NB. L'application stricte des mesures barrières contre la Covid19 est fortement recommandée

Portons les masques de protection ……..

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Burkina : Le Premier ministre Lassina Zerbo « investi » par l'Assemblée nationale

Fri, 07/01/2022 - 23:00

Désigné le 10 décembre 2021, Dr Lassina Zerbo est, conformément aux dispositions légales, passé devant l'Assemblée nationale, ce vendredi 7 janvier 2022, pour présenter sa feuille, Déclaration de politique générale, à l'issue de laquelle obligation, il a reçu le quitus du pouvoir législatif.

Pendant huit heures d'horloge, le Premier ministre a d'abord exposé la feuille de route de son gouvernement, répondu ensuite aux questions des députés à travers les groupes parlementaires avant de se soumettre à l'ultime acte des votes.

Sur les 127 députés, Dr Lassina Zerbo a été accrédité de 103 voix « pour ». 24 députés se sont abstenus (préférant attendre d'être convaincus par les actions du désormais chef du gouvernement au pied du mur).

Aucun député n'a donc voté contre la feuille de route de Dr Lassina Zerbo, ainsi renvoyé à l'exercice de ses fonctions.

O.L
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Déclaration de politique générale de Lassina Zerbo : « Cette fois-ci, ils jouent leurs dernières cartes », prévient Eddie Komboïgo

Fri, 07/01/2022 - 22:56

Le Premier ministre du Burkina Faso, Dr Lassina Zerbo, était face à la représentation nationale ce vendredi 7 janvier 2022 pour livrer les grands axes de sa mission. A l'issue de cette déclaration, le chef de file de l'opposition a invité le nouveau gouvernement à aller vite au charbon car dit-il, « nous les attendons au pied du mur ».

« Nous sommes un gouvernement de combat, de guerre », a déclaré le chef du gouvernement, Dr Lassina Zerbo, à la fin de son message aux élus nationaux. Si pour la députée Maïmouna Ouédraogo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP-opposition), le discours du Premier ministre est rassurant parce que cohérent et convaincant, Eddie Komboïgo, quant à lui, invite le gouvernement « Lassina Zerbo » à plus d'abnégation sur le terrain.

En effet, selon la députée Maïmouna Ouédraogo, le Premier ministre a, au cours de son discours, touché tous les domaines (éducation, santé, sécurité, agriculture, etc.) « Il semble être assez cohérent et convaincant. Ce qu'il a énoncé, c'est rassurant et s'il arrive à le mettre en œuvre ce serait très bénéfique pour notre nation », a-t-elle indiqué.

Pour Eddie Komboïgo, le chef de file de l'opposition, le Premier ministre a compris que la priorité des priorités reste la recherche de la paix, de la sécurité pour les Burkinabè. Sans fausse modestie, il a avoué que Lassina Zerbo a su mettre l'accent sur les points focaux. Toutefois, le président de l'ex parti au pouvoir (CDP) met le gouvernement en garde sur ses capacités à gérer le pays. « Nous les attendons sur le terrain. Nous les attendons sur leurs capacités à réintégrer les déplacées internes dans leurs localités respectives, leur capacité à relancer l'économie... »

En ce qui concerne justement la relance économique, le chef de file de l'opposition exhorte le Premier ministre à prendre des mesures urgentes pour sortir les populations de la famine liée au déficit céréalier et à réduire la cherté de la vie. « En tant que président de parti et chef de file de l'opposition, nous les attendons au pied du mur », lance-t-il.

Députée Maïmouna Ouédraogo

Pour la lutte contre la corruption dont a fait part le chef de gouvernement, Eddie Komboïgo rappelle que le président du Faso a annoncé une opération « mains propres » et la réduction du train de vie de l'Etat. A l'entendre, il existe déjà des rapports dont il demande vivement une exploitation judicieuse. Car se convainc-t-il, « si ces rapports sont bien exploités, on n'a pas besoin de demander un soutien financier de la population pour l'effort de guerre. »

« Nous allons les observer sur le terrain et si ça ne va pas assez vite, le Chef de l'opposition va donner encore de la voix. Tout ce qu'il (Lassina Zerbo) a énoncé peut être réaliste si son gouvernement se donne à fond. Depuis six ans, ils font des déclarations et ensuite, ils plongent eux-mêmes dans le laxisme et dans la corruption, ce qui est bien dommage. Cette fois ci, ils jouent leurs dernières cartes », prévient-il.

Pour clore ses propos, Eddie Komboïgo a réaffirmé à la presse l'engagement de l'opposition à poursuivre le dialogue politique et la levée de la suspension de sa participation au processus de réconciliation nationale, notamment au Conseil national d'orientation et de suivi ainsi qu'au Comité́ de suivi et de mise en œuvre des recommandations du dialogue politique. « Suite à la demande insistante des communautés religieuses et coutumières, du ministre en charge de la réconciliation nationale et du Médiateur du Faso, le cadre de concertation a décidé de lever les suspensions sur les assises du gouvernement et nous allons reprendre notre place au niveau de la réconciliation nationale et au niveau du comité de suivi la mise en œuvre de la recommandation du dialogue politique », a confié le chef de file de l'opposition politique au Burkina.

D.A.K
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Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n'est donc pas la veille ?

Fri, 07/01/2022 - 22:55

Dans sa déclaration de politique générale, vendredi, 7 janvier 2022, le Premier ministre Lassina Zerbo est revenu sur la lutte contre la corruption et les crimes économiques, par notamment le renforcement des textes et institutions, alors que l'existant peine même à être appliqué. Du coup, cela laisse croire que la lutte contre le phénomène a encore du chemin, dans un contexte où le président du Faso semblait pourtant afficher une urgence à faire le nettoyage.

Si l'on peut constater que le phénomène de corruption a toujours bénéficié d'un engagement de choix de la part des chefs de gouvernement successifs, au regard de ses implications dans le fonctionnement du pays, les actions réelles ne semblent pas être pour demain. C'est ce que laisse entrevoir la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, Lassina Zerbo.

« Mon gouvernement travaillera à prendre les dispositions nécessaires pour doter l'autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et l'autorité judiciaire de moyens adéquats. Ceci afin de leur permettre d'accélérer le traitement de tous les dossiers de corruption pendants, et éclaircir toutes les affaires qui polluent le quotidien des Burkinabè pour plus de bonne gouvernance et de démocratie. Dans le respect du code pénal, le gouvernement va s'atteler à identifier et à relire les textes dont les failles favorisent la corruption, les abus de biens sociaux, les détournements des deniers publics, afin d'instaurer un environnement anti-corruption et une société fondée sur les valeurs citoyennes et éthiques », rebobine le chef du gouvernement, Dr Lassina Zerbo.

Alors que l'opinion attend la gestion des dossiers déjà connus, le Premier ministre Lassina Zerbo annonce le renforcement des institutions et des textes en matière de lutte contre le phénomène. Un sujet devenu, au fil des différents gouvernements, un véritable serpent de mer. C'est-à-dire que le sujet commence à lasser, tant les discours ne débouchent sur aucun acte concret. Le 25 novembre 2021, à la faveur de son adresse à la nation dans la tension consécutive à l'attaque d'Inata, le président Roch Kaboré a annoncé une « opération » en faveur de la lutte contre cette gangrène.

Comme si l'on cherchait toujours la parade ou jouait au dilatoire, la lutte contre la corruption et les crimes économiques n'a jamais répondu aux promesses de déclarations des dirigeants (il y a certes une séparation des pouvoirs, mais la réalité aussi est que l'action politique peut précéder, même lui ouvrir la voie, le judiciaire dans cette volonté de lutte). On observera que le vendredi, 5 février 2016, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, (2016-2019), qui inaugurait le mandat de Roch Kaboré, a, dans sa déclaration de politique générale, placé la lutte contre la corruption parmi les trois axes de valeurs cardinales et dans le premier pilier de la vision stratégique de son gouvernement. A sa passation de flambeau, le résultat dans le domaine est mitigé.

Son successeur, Christophe Dabiré, est revenu sur l'obligation d'instaurer une gouvernance plus vertueuse.

« La promotion d'une bonne gouvernance politique et institutionnelle est la clé de voûte de toute stabilité politique et du renforcement de la démocratie. Pour être en adéquation avec les besoins fondamentaux de notre peuple, nous devons faire fonctionner de façon efficace et efficiente notre administration et nos institutions publiques. Cette exigence de qualité commande le développement d'une culture du travail. J'engagerai de ce fait mon gouvernement à mobiliser l'ensemble des Burkinabè à renouer avec les vertus du travail et l'idéal du travail bien accompli ; ce qui a valu, jadis, à notre pays d'être qualifié de Terre des Hommes. On ne peut rien construire de grand pour le progrès et le bonheur de notre peuple, sans un idéal de labeur, de sacrifice et de justice », avait décliné Christophe Dabiré.

Avec cette déclaration de politique générale du Premier ministre Lassina Zerbo, de renforcer les textes et les institutions de lutte, alors que l'existant pêne à être respecté, l'on se pose mille et une questions sur la volonté de moralisation de la vie publique. Pourtant, il y va, visiblement, de la résorption (ou d'un début de solutionnement) de plusieurs maux qui tenaillent le pays (dont l'incivisme, le sabotage des infrastructures publiques, etc.).

Oumar L. Ouédraogo
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Burkina/Gouvernance sociale : De la préoccupation du groupe parlementaire NTD sur la « journée continue »

Fri, 07/01/2022 - 22:40

S'il y a une intervention des députés, lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Lassina Zerbo (vendredi, 7 janvier 2022) qui a aussi retenu l'attention, c'est bien celle relative à la « journée continue » au Burkina, soulevée par le groupe parlementaire NTD. Cette question au gouvernement pose le suivi même de certaines décisions à fort impact, et dont on ne parle pas souvent. Evaluer donc la mise en œuvre d'une telle grande décision pourrait contribuer non seulement à la lisibilité, mais également à une meilleure appropriation de son enjeu par ses destinataires.

C'est sous la transition, en 2015, que le Burkina a basculé dans la « journée continue ». Sept ans se sont écoulés…et une évaluation pourrait effectivement être judicieuse pour toutes les populations, notamment les agents, les usagers et pour la politique globale même du gouvernement. Certes, un léger réaménagement a été opéré en décembre 2017, mais la réalité également est que la journée continue (voir détails ci-dessous) ne paraît pas pertinente aux yeux de tous, surtout d'agents publics eux-mêmes.

Des usagers, raison d'être de l'administration publique, semblent jusque-là également, n'en être pas satisfaits. Certains fonctionnaires proposent même que la journée continue ne soit de mise qu'à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso (les deux capitales) ; la situation n'étant pas, selon eux, adaptée à leurs conditions de travail à l'intérieur du pays.

En soulevant cette question, que partagent certainement, et en silence, de nombreux agents ainsi que des usagers, le groupe parlementaire NTD (Nouveau Temps pour la démocratie) met le doigt sur une question réelle. Le gouvernement doit se donner les moyens de peser cette mesure, née sous le feu de l'insurrection et qui voulait que « plus rien ne soit comme avant ».

Lire aussi : Ministère de la Fonction publique : Le Chef de file de l'opposition politique, Eddie Komboïgo, à la découverte des réformes et innovations

On parle et prône une administration moderne, efficace, au service des usagers. Il sied donc d'évaluer la journée continue au Burkina (le monde de l'éducation a, par exemple, éprouvé des difficultés ; temps de pause, 12h30-13h, jugé insuffisant pour se restaurer, récupérer et reprendre efficacement…).

Si l'état des lieux donne satisfaction, l'évaluation aurait au moins le mérite de convaincre davantage les sceptiques (agents et usagers) à plutôt s'adapter. Dans le cas contraire, il faut trouver une formule plus adéquate (pour la majorité et pour l'intérêt de l'administration). Cela est d'autant nécessaire que l'administration publique est le pilier sur lequel, reposent tous les autres pans de la vie nationale (secteur privé, investissements, autorité de l'Etat, etc.).

Cela devra se faire dans une vision globale des efforts de minimisation des insuffisances internes à certaines administrations/départements ministériels.

Un tel acte du gouvernement sera important pour accompagner le vaste travail de modernisation et d'innovation qui est en train de s'observer avec le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.

Innovation technologique : Le ministre Séni Ouédraogo distingué en Côte d'Ivoire

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

- Du lundi au jeudi :

Matin : 7 heures 30 minutes à 12 heures 30 minutes
Pause : 12 heures 30 minutes à 13 heures
Après-midi : 13 heures à 16 heures

- Le vendredi :

Matin : 7 heures 30 minutes à 12 heures 30 minutes
Pause : 12 heures 30 minutes à 13 heures 30 minutes
Après-midi : 13 heures 30 minutes à 16 heures 30 minutes.

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Polémique autour du monument de silure à Bobo-Dioulasso : Le maire Bourahima Sanou sort de son mutisme

Fri, 07/01/2022 - 22:30

Le monument représentant le silure sacré de la cité de Dafra, érigé au niveau du « rond-point Daniel Ouézzin Coulibaly » à Bobo-Dioulasso, fait couler beaucoup d'encre et de salive depuis quelques jours déjà. La qualité de l'œuvre est critiquée par les populations qui estiment qu'elle ressemble à « tout autre chose sauf un silure », pourtant symbole de la ville. Ce vendredi 7 janvier 2022, l'autorité communale a décidé de briser le silence face à cette polémique.

La réalisation du « rond-point Daniel Ouézzin Coulibaly », juste en face de l'hôtel de ville, a coûté à la commune de Bobo-Dioulasso, environ 80 millions de FCFA. Selon le maire de la commune, Bourahima Sanou, ce rond-point a été construit au profit des populations pour non seulement donner de la joie, mais aussi pour rendre la ville belle et surtout montrer un « Bobo émergent ». Le monument qui représente normalement un silure qui se dresse au niveau de ce rond-point ne requiert pas l'unanimité. L'objet d'art prête plutôt à toutes les interprétations.

L'œuvre qui a été dévoilée au grand public en fin décembre 2021, à travers des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux, a provoqué un véritable tollé. Car sa représentation telle que faite par certains sur les réseaux sociaux a heurté la sensibilité des populations de la ville. En effet, cette représentation donne lieu à des « interprétations perverses ». C'est ainsi que, face aux « critiques acerbes » émises sur la qualité de l'œuvre, le bourgmestre a décidé de briser le silence ce vendredi 7 janvier 2022.

Une vue du monument de silure à polémique érigé au rond-point Ouézzin Coulibaly

« Le rond-point Daniel Ouézzin Coulibaly a été rénové par la commune de Bobo-Dioulasso. Et nous avons voulu réaliser un monument qui représente le silure, emblème de la ville de Sya et qui sort de l'eau. Le silure, tel que présenté est un silure émergent qui symbolise la ville de Bobo-Dioulasso qui émerge, qui sort la tête de l'eau. Il se trouve que le silure a sa queue dans l'eau, c'est pourquoi on ne la voit pas. Malheureusement, sa représentation telle que faite par certains sur les réseaux sociaux a heurté la sensibilité des Bobolais », a déploré le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou.

« L'œuvre des manipulateurs politiques »

Le premier responsable de la commune de Bobo-Dioulasso dit être surpris par la polémique autour de ce monument car, dit-il, « cela fait pratiquement une année que le monument a été réceptionné et nous avions reçu des félicitations des Bobolais de l'intérieur et de l'extérieur qui ont trouvé que nous avons réalisé une infrastructure très représentative de la ville ». A l'en croire, ces images qui circulent sur les réseaux sociaux sont l'œuvre de personnes qui veulent saboter l'œuvre de développement de la ville de Bobo-Dioulasso.

Une vue d'ensemble du rond-point Daniel Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso

« Le monument a été réalisé ainsi compte tenu de l'enveloppe. Et je pense que ces personnes sont venues de façon intentionnée, prendre la photo de profil et la travailler, afin de présenter autre chose à la population. On ne sait pas quel est leur objectif, mais en même temps nous les comprenons. Car nous sommes dans un milieu politique, donc cela se comprend », a-t-il laissé entendre.

Toutefois, il rassure que des mesures seront prises pour reprendre le monument, si tel est le souhait des populations pour lesquelles la collectivité travaille. « Nous sommes en démocratie et nous ne sommes que des représentants de la population. Si nous réalisons une œuvre pour la population et que cette population, par des interprétations que je me garde de juger, trouve que cela peut gêner certaines personnes, je pense que nous allons travailler à revoir cela, et à enlever ce monument pour le remplacer par le silure emblème de la ville », a-t-il rassuré.

Romuald Dofini
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Burkina : « L'état de la défense et de la sécurité réclame des gestes audacieux et rapides », déclare Lassina Zerbo

Fri, 07/01/2022 - 22:16

Le Premier ministre Lassina Zerbo a livré sa Déclaration de politique générale (DPG) à l'Assemblée nationale ce vendredi 7 janvier 2022. Il s'est appesanti sur l'état de la défense et de la sécurité du pays. Halte sur certaines mesures annoncées pour faire face aux défis sécuritaires.

« Malgré les efforts déployés jusque-là, l'intégrité de notre territoire est mise à mal », a constaté le chef du gouvernement. Devant les élus du peuple, le Premier ministre a rappelé que le rétablissement de la sécurité et de la paix constitue le vœu ardent des Burkinabè.

En dépit « des succès qui peuvent être comptabilisés », Lassina Zerbo a affirmé que cette crise a aussi mis en lumière les difficultés et les défaillances à plusieurs niveaux de l'Etat. « L'état de la défense et de la sécurité réclame des gestes audacieux et rapides », a-t-il indiqué, en réponse à cette situation.

Retour des déplacés internes

Comme l'avait annoncé le président du Faso dans son message du 31 décembre 2021, le Premier ministre a également évoqué le retour des Personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités d'origine. A l'en croire, ce sera aussi un retour à une vie économique et sociale dans ces localités en vue d'en faire des zones d'opportunités et d'espérance.

Taxé de « gouvernement de combat/de guerre », l'équipe de Lassina Zerbo compte s'attaquer aux causes immédiates et profondes de l'insécurité. « Les départements en charge des armées et de la sécurité intérieure ont reçu les instructions pour dérouler les mesures d'urgence issues de la stratégie nationale de défense », a-t-il ajouté.

Renforcer l'efficacité de l'action militaire

Dans son discours d'une durée de 45 minutes, le chef du gouvernement a annoncé des mesures d'ordre stratégique et opérationnel pour renforcer l'efficacité de l'action militaire sur le terrain, améliorer la collaboration entre les renseignements, les FDS (Forces de défense et de sécurité), les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) et les populations. La nouvelle équipe gouvernementale va proposer des prises en charge psychologique des FDS.

Sur le plan stratégique, le gouvernement compte proposer « la relecture des textes relatifs à l'emploi des VDP pour une meilleure structuration et une mobilisation efficiente des ressources, afin qu'ils contribuent plus efficacement à la lutte contre le terrorisme ».

Sur le plan organisationnel, Lassina Zerbo a indiqué que les départements en charge de la sécurité et des armées ont reçu pour mission de procéder à une coordination plus efficiente des dispositifs de renseignements, des actions des différentes unités combattantes ainsi que le renforcement de la veille stratégique au sein du commandement.

Quant au plan opérationnel, le gouvernement va travailler au renforcement des effectifs, des moyens logistiques et matériels des FDS dans le cadre de l'opérationnalisation de la Stratégie de défense nationale et de ses instruments de mise en œuvre compris dans la loi de programmation militaire 2018-2022.

Allocation et paiement des primes

Pour le gouvernement, « le succès des opérations militaires est aussi fortement dépendant du moral des combattants engagés dans la défense de notre pays ». Ainsi, Lassina Zerbo dit avoir chargé les ministres en charge des armées et de la sécurité intérieure d'engager les mesures nécessaires pour améliorer et rendre infaillibles les dispositifs d'allocation et de paiement des primes et indemnités aux soldats, de soutien aux supplétifs des FDS ainsi que de prise en charge des victimes et ayant-droits. « Très prochainement, le gouvernement engagera une relecture de la loi sur les pupilles de la nation », a-t-il déclaré.

Quant aux députés, le chef du gouvernement a rappelé leur responsabilité d'évaluer la mise en œuvre de la loi de programmation militaire et des ressources allouées aux départements des armées et de la sécurité intérieure.

Synthèse de Cryspin Laoundiki
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Crise sécuritaire : L'opposition annonce des rencontres avec plusieurs institutions dont le ministère des Armées

Fri, 07/01/2022 - 22:10

Le chef de file de l'opposition politique annonce son retour à la table de discussion du Conseil National d'Orientation et de Suivi et au Comité de Suivi et de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique. L'opposition a également fait savoir, à travers la déclaration ci-après, qu'elle entamera des rencontres d'échanges avec plusieurs institutions dont le ministère des armées afin "d'avoir une juste appréciation des moyens mis en œuvre par le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme et la mal gouvernance".

Le 9 novembre 2021, les partis politiques membres du cadre de concertation, réunis autour du chef de file de l'opposition politique (CFOP) avaient, après un triste constat de la grave dégradation de la sécurité avec en prime un désespoir généralisé au sein des masses populaires, invité le président Rock Marc Christian KABORE à prendre des mesures idoines et fortes pour maîtriser la situation dans un délai d'un mois.

A l'expiration du délai imparti, le constat sur le terrain pour le seul mois, reste encore plus sombre.

241 FDS tombés dont 54 rien qu'à Inata ;

Au moins 70 VDP tombés dont 42 à Titao ;

Plus de 32 FDS blessés ;

Plus de 40 personnes enlevées ou portées disparues ;

Des écoles et des commissariats fermés ;

Des Contrôles de CNIB par les terroristes sur les axes routiers ;

Des interceptions de camions destinés à ravitailler les populations en vivres et en carburant ;

Des racketages dans certaines localités ;

Des implantations de drapeau noir dans certains commissariats.

Au regard du monitoring ci-dessus, nous pouvons affirmer que le Burkina a enregistré en moins de deux (02) mois une recrudescence des attaques terroristes, avec son corollaire de massacres, de populations traumatisées, déplacées, assoiffées, affamées et parquées dans des espaces inappropriés. Des villes et villages vidés, des écoles fermées …

Ces drames ont été perpétrés sans réactions appropriées et efficaces, ce qui a fini par précipiter notre nation dans une situation infernale inacceptable. L'attaque d'Inata est venue subitement nous rappeler de graves dysfonctionnements inimaginables dans un pays censé être en guerre contre le mal terroriste depuis plus de six années.

Dans l'optique de ne pas en rajouter au désespoir du peuple et d'avoir une juste appréciation des moyens mis en œuvre par le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme et la mal gouvernance, le cadre de concertation de l'opposition, réuni en ses séances des 10 et 22 décembre 2021, s'est engagé à rencontrer les institutions suivantes :

le ministère des armées et des anciens combattants ;

le ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

le ministère de l'économie, des finances et du plan ;

le ministère du développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

le ministère de l'éducation nationale de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

le ministère du genre, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire ;

le REN LAC ;

l'ASCE- LC ;

Free Afrik.

Par ailleurs, une sortie de terrain sera organisée en vue d'apporter un soutien moral et matériel aux déplacés internes et toucher du doigt leur réalité. La province du Sanmatenga a été désignée en vue de la sortie du CFOP.

Suite à la suspension de sa participation aux instances gouvernementales, notamment le Conseil National d'Orientation et de Suivi ( CNOS) mis en place pour la réconciliation nationale, le Comité de Suivi et de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique, le cadre de concertation de l'opposition et le Chef de File de l'Opposition (CFOP) ont été approchés par les autorités religieuses et coutumières, le Ministre d'Etat en charge de la Réconciliation Nationale ,et le Médiateur du Faso pour solliciter la levée de la suspension.

En considération de la qualité et de l'insistance des requérants et dans le but de donner plus de chance au processus de réconciliation nationale, le cadre de concertation de l'opposition politique, réuni en sa séance du 5 janvier 2022 a décidé de lever la suspension de sa participation au Conseil National d'Orientation et de Suivi et au Comité de Suivi et de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique.

Toutefois, le CFOP garde pour priorité la recherche urgente de la paix et la sécurité réclamées par les populations meurtries.

Le CFOP prend acte de la nomination de Mr Zerbo Lassina au poste de Premier Ministre et la composition du Gouvernement resserré. Il les jugera sur leur capacité à relever les multiples défis auxquels le pays fait face.

Au demeurant, le CFOP appelle les populations soucieuses de l'avenir de notre pays, à rester à l'écoute de tout mot d'ordre, qui interviendra en fonction de l'évolution de la situation nationale, après une évaluation objective et précise de la situation sécuritaire notamment.

Enfin, le cadre de concertation réuni autour du chef de file de l'opposition politique Eddie Komboïgo réitère ses vœux de bonne et heureuse année 2022 au peuple Burkinabé. Que l'année 2022 soit une année de paix, de stabilité et de cohésion pour le Burkina Faso.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Le CFOP

Eddie Komboïgo

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Burkina/Éducation : Vers un partage de connaissances et d'innovations pour un système éducatif performant

Fri, 07/01/2022 - 22:00

Aller vers un partage de connaissances et d'innovations pour une meilleure qualité de l'éducation au Burkina Faso, c'est l'objet de l'atelier de lancement du programme “KIX”, qui s'est ouvert dans la matinée de ce vendredi 7 janvier 2022 à Ouagadougou. Présidé par le représentant du ministre en charge de l'éducation nationale, Adama Bologo, le présent atelier vise à présenter ce nouveau programme éducatif à l'ensemble des parties prenantes.

En vue d'atteindre les principaux indicateurs des objectifs de développement durable (ODD 4) à l'horizon 2030, la quasi-totalité des pays, notamment ceux d'Afrique ont entrepris des réformes ou des adaptations de leurs systèmes d'éducation et de formation. Cela, pour aboutir à un système éducatif plus performant, conforme aux exigences d'une éducation inclusive et de qualité.
C'est donc dans cette dynamique qu'intervient le lancement du programme “KIX” au Burkina Faso, pour des échanges d'expériences réussies et d'initiatives porteuses, adaptées aux besoins, aux fins de formuler des politiques éducatives pertinentes et susciter des prises de décisions éclairées.

Des participants au lancement du programme KIX

Constitué de quatre pôles régionaux, le programme “KIX” couvre 21 pays d'Afrique centrale et occidentale dont le Burkina Faso mais également des pays de l'Afrique australe, orientale et du Nord, de l'Europe, de l'Asie, de l'Amérique latine ainsi que des Caraïbes.

« La mise en place de ces pôles va permettre aux pays membres du programme d'échanger des connaissances, des innovations et des pratiques prometteuses pour l'élaboration de politiques et de programmes pertinents en matière d'éducation », a affirmé Adama Bologo, directeur de cabinet du ministère de l'Éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENA/PLN).

Adama Bologo, directeur de cabinet du ministère de l'Éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENA/PLN)

Dans cette vision, le ministère de l'Éducation avait d'ores et déjà anticipé avec l'appui de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), en lançant le 24 décembre 2021, un appel à communication sur les innovations porteuses implémentées dans le secteur éducatif.

Et c'est l'occasion pour le représentant du ministre de l'éducation de lancer un appel. « J'exhorte donc, les structures ou organisations ayant mis en œuvre ou expérimenté des innovations de pointe à manifester leur intérêt », a lancé Adama Bologo.

Le programme “KIX”, initié par le Partenariat mondial de l'éducation (PME) est piloté par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI).
« Le KIX met l'accent sur le partage de connaissances et d'innovations ainsi que leur production de données probantes. Ceci, pour contribuer à combler les lacunes en matière de connaissances en améliorant l'accès aux données factuelles », a expliqué Dr Maïmouna Sissoko/Touré, coordonnatrice de KIX Afrique 21.

Dr Maïmouna Sissoko/Touré, coordonnatrice de KIX Afrique 21

Le Centre régional KIX Afrique 21 fait partie des quatre pôles du programme KIX au niveau mondial et travaille en étroite collaboration avec des équipes de coordination nationale, dont les membres sont des experts en éducation, désignés par les ministères de tutelle des différents pays partenaires.

L'équipe du Burkina Faso participe activement aux travaux avec ses pairs au niveau continental avec notamment pour mission de faire remonter les innovations au niveau du Centre.

« Cette équipe est un noyau essentiel, qui nous aide à faire remonter les innovations porteuses de changements qualitatifs dans le domaine de l'éducation, les ressources, les productions du niveau national vers le Centre KIX Afrique 21, de manière à ce que les autres pays puissent bénéficier des expériences des uns et des autres », a indiqué la coordonnatrice de KIX Afrique 21.

Le directeur de cabinet du MENA, a annoncé qu'un atelier de partage de ces bonnes pratiques entrant dans le cadre de l'amélioration du système éducatif au Burkina Faso, sera ouvert au mois de février 2022.

Hamed NANEMA
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Achats stratégiques dans le secteur de la santé au Burkina : Les résultats de l'étude passés à la loupe par l'équipe technique

Fri, 07/01/2022 - 22:00

Recherche pour la santé et le développement (RESADE) a organisé un atelier de présentation des résultats des activités menées dans le cadre du projet Centre de ressources pour les achats stratégiques en Afrique (SPARC), ce vendredi 7 janvier 2022, à Ouagadougou. La cérémonie a été placée sous la présidence de Dr Pierre Yaméogo, le président de l'équipe fonctionnelle II.

Les résultats de la cartographie des progrès en matière d'achats stratégiques dans le secteur de la santé sont disponibles. RESADE, qui a conduit l'étude avec l'appui financier de la Fondation Bill et Melinda Gates, les a rendus publics au cours d'un atelier de restitution organisé le vendredi 7 janvier 2022 à Ouagadougou. Cette rencontre a regroupé les membres de l'équipe fonctionnelle II, un organe chargé du suivi de la gestion intégrée des ressources financières et de la qualité des soins ainsi que les partenaires techniques et financiers.

De la présentation faite par le principal investigateur de l'étude, on retient que le projet SPARC vise à générer des preuves et à renforcer les achats stratégiques en matière de santé en Afrique subsaharienne pour une meilleure utilisation des ressources pour la santé. Au plan national, il a été mené en trois étapes. La première étape a consisté à faire la cartographie des progrès en matière d'achats stratégiques dans le secteur de la santé. A en croire Dr Joël Arthur Tiendrébéogo, il s'agit d'une description de base pour savoir ou est-ce qu'ils en sont pour permettre de suivre plus tard les différents progrès. La deuxième étape, quant à elle, a porté sur l'exploitation des résultats de cette cartographie pour produire un certain nombre de documents. Au total, quatre blogs ; un article scientifique et une note de politique à l'intention des décideurs ont été produits.

Au terme des travaux, nous allons aboutir à l'adoption d'une feuille de route, a déclaré le Dr Joël Arthur Tiendrébéogo

Dans la pratique, l'étude s'est focalisée sur cinq politiques. Entre autres, la politique de gratuité des soins pour les femmes et les enfants de moins de cinq ans ; les crédits transférés aux collectivités territoriales ; les mutuelles de santé à base communautaire, et les mutuelles de santé à base professionnelle. « Nous avons utilisé une grille de l'achat stratégique qui permet de savoir selon différents éléments est-ce qu'on fait bien ou est-ce qu'on fait moins bien en terme d'achats stratégiques ? Nous avons analysé chacune des cinq politiques sur la base de cette grille qui est très technique qu'il est difficile d'expliquer en termes relativement simples. On a abouti à un certain nombre de résultats qui permettent de dire que, sur tel aspect, on fait relativement bien. Sur d'autres aspects, il y a des insuffisances », résume Dr Tiendrébéogo.

Une vue d'ensemble des participants

A titre illustratif, dans le cadre de la lutte contre le covid-19, le ministère de la Santé s'est doté d'une cartographie dynamique des ressources mobilisées pour la lutte contre cette pandémie. L'ONG internationale Clinton Health Access Initiative a décidé d'accompagner le département de la santé dans le développement de cet outil, avec l'appui de la Fondation Bill et Melinda Gates.

Les résultats de cette cartographie montrent que, pour un besoin de financement de 178 milliards de FCFA du plan national de riposte sanitaire, l'ensemble des financements et dons en matériels reçus à la date du 5 juin 2020 s'élevait à près de 67 milliards de FCFA, dont 98 % étaient ciblés. Les résultats de cette cartographie dynamique montrent des disparités dans le financement des neuf rubriques du plan national de riposte sanitaire. En effet, comparativement aux besoins, seul le volet logistique avait un surplus de financement : près de 44, 7 milliards de FCFA budgétisés contre plus de 53, 2 milliards de FCFA mobilisés, soit 119% de ressources mobilisées.

Le président de l'équipe fonctionnelle a invité les participants à des échanges fructueux

Présidant la cérémonie, le président de l'équipe fonctionnelle II, le Dr Pierre Yaméogo, a salué les participants pour leur présence effective à cette rencontre et indiqué qu'au cours des travaux, « nous allons discuter sur le contenu des résultats de l'équipe fonctionnelle II afin d'en tirer des conclusions et formuler des recommandations. C'est important que nous puissions regarder le contenu de cette revue documentaire pour pouvoir encore mieux affiner l'architecture de l'achat stratégique que nous sommes en train de construire au sein de la direction générale des études et des statistiques sectorielles ».

Les recommandations de cette revue documentaire, si elles sont adoptées, seront adressées aux différentes directions techniques et opérationnelles. Parmi lesquelles la direction en charge du partenariat pour le financement de la santé, qui pourra s'intéresser surtout dans la construction actuelle de l'achat stratégique à travers la gratuité des soins et le financement PRSS de la banque mondiale.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net bien

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Covid-19 au Burkina : 241 cas positifs enregistrés les 3 et 4 janvier 2022

Fri, 07/01/2022 - 21:30

La maladie à Covid-19 est en forte progression au Burkina Faso. Les 3 et 4 janvier 2022, ce sont 1145 échantillons qui ont été analysés.

Le nombre de nouveaux cas positifs confirmés est de 241. Durant la même période, 146 patients sont guéris de la maladie.

À ce jour, 1249 cas sont actifs.

Le nombre de décès se maintient à 333.

Le nombre de personnes vaccinées contre la maladie à coronavirus au Burkina s'élève à 1 161 484.

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Santé au Burkina : Des établissements privés de santé fermés dans la région du Nord

Fri, 07/01/2022 - 16:30

Dans ce communiqué, le gouverneur de la région du Nord liste les établissements de santé privés qui n'ont pas respecté les dispositions d'autorisation d'ouverture dans sa région et sont donc considérés illégaux. Par conséquent, ces formations sanitaires sont fermées jusqu'à nouvel ordre.



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Croix-Rouge burkinabè : Mise en garde contre des tentatives d'escroquerie

Fri, 07/01/2022 - 16:30

Dans un communiqué signé de son Secrétaire général, Lazare Zoungrana, la Croix -Rouge burkinabè se dit victime de tentative d'escroquerie.

Elle affirme que des individus mal intentionnés utilisent le nom de l'ONG pour escroquer des prestataires de services.

Elle compte déposer une plainte dans les jours prochains et invite la population à plus de vigilance.

Lefaso.net
© Bayiri

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Finances : Coris Bank International souffle sa 14e bougie

Fri, 07/01/2022 - 16:00

Lancée officiellement le 7 janvier 2008, Coris Bank International (CBI), "la banque autrement", souffle en ce jour sa 14e bougie. Une occasion pour la direction de l'institution financière de marquer un arrêt pour non seulement faire le bilan des acquis engrangés mais aussi remercier la clientèle pour la confiance et la fidélité renouvelées. C'était au cours d'une cérémonie organisée ce 7 janvier 2022 au siège de la banque, au cours de laquelle des clients ont reçu des lots.

En 14 ans d'existence, CBI s'est fait une place de choix dans le secteur bancaire burkinabè et au-delà, avec une présence dans neuf pays d'Afrique. En effet, de la 11è place à sa création en 2008, la banque est passée leader du marché burkinabè depuis 2016 avec une part de marché de 24%. Quant à la base clientèle, elle se chiffre à plus de 410 000 clients classiques et à plus de 670 000 porte-monnaie électroniques Coris Money. CBI, c'est également un large réseau de distribution à travers le pays (123 GAB et 64 TPE), ainsi qu'une diversité d'offres de services tels que la nouvelle plateforme de la solution Coris Money, Coris Clearing, le Pack Privilège ainsi que Coris Bissongo.

Diakarya Ouattara, directeur général de Coris Bank International

Et à en croire Diakarya Ouattara, directeur général de CBI, tous ces acquis ont été rendus possibles grâce d'une part à l'abnégation au travail des employés pour offrir des services bancaires de qualité, et d'autre part à la confiance placée en la banque par les clients. « Nous avons tenté de faire une révolution bancaire au Burkina Faso et nous pensons, avec modestie, que nous sommes parvenus à un résultat. Nous sommes très satisfaits de l'évolution du taux de bancarisation et de l'inclusion financière dans notre pays », a-t-il confié.

Angèle Nana, 400 013e cliente a reçu un réfrigérateur

Et pour exprimer sa gratitude à sa clientèle, la banque a offert des lots en guise de récompenses à trois clients. C'est ainsi que le 400.000e client, Moustapha Zampou, électricien à Bagré, a reçu des mains du directeur général de CBI une motocyclette d'une valeur de 700.000 FCFA. Séni Koala 399.999e client et Angèle Nana 400 013e cliente, ont respectivement reçu un poste téléviseur et un réfrigérateur. Des présents qui ont ravi le cœur des lauréats, qui n'ont pas manqué d'inviter ceux qui n'ont pas encore de compte au sein de la banque à venir s'offrir les services de CBI.

Les lauréats en compagnie des premiers responsables de Coris Bank International

Pour l'année 2022, CBI entend poursuivre son déploiement géographique avec l'ouverture de cinq nouvelles agences à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Léo et Diébougou. Un accent particulier sera aussi mis sur la digitalisation des produits et processus, avec un renforcement de l'internet banking.

Pour la célébration de son 15e anniversaire, la banque autrement prévoit déjà l'inauguration de son nouveau siège en construction au sein de la Zone des activités commerciales (ZACA). L'édifice qui va comprendre 14 niveaux, devrait permettre d'offrir plus de confort et de commodités aux clients selon le directeur général de la banque.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Coupe d'Afrique des nations (CAN) : Canal+ Burkina compte être au cœur de la fête

Fri, 07/01/2022 - 16:00

Canal+ Burkina a organisé une conférence de presse ce mercredi 6 janvier 2022 à Ouagadougou. Les abonnés auront droit à des surprises pendant la Coupe d'Afrique des nations (CAN).

La 33e édition de la Coupe d'Afrique des nations de football se déroulera du 9 janvier au 6 février 2022. Canal+ Burkina veut être au cœur de cette CAN. Pour se faire, l'entreprise a mis les petits plats dans les grands. L'une des annonces phares est qu'à partir de la formule Evasion, le décodeur HD passe au prix de 1 000 Francs CFA. Cette offre se fera durant la CAN, dans la limite du stock disponible. Pour les abonnés des formules Access, Evasion, Essentiel+, Access+, Evasion+, pour tout réabonnement, un bonus de 15 jours est offerts à la formule TOUT CANAL. L'entreprise souhaite ainsi permette à un maximum de Burkinabè d'avoir accès à l'information sportive.

Avec ses émissions, Canal+ veut être au cœur de la CAN

Durant la compétition, deux émissions tiendront le public en haleine, à savoir jour et soir de CAN. Jour de CAN se fera en direct tous les jours de la fête du football africain. Les experts en football décrypteront des matchs, puis les premières réactions avec une équipe dédiée en plateau qui accompagnera les téléspectateurs jusqu' en début de soirée. Soir de CAN se fera en direct, tous les soirs. Ce magazine sera le lieu de faire des debriefings de la journée, l'actualité des sélections, des interviews exclusives, des reportages, des projections sur les matchs du lendemain avec le regard avisé des experts. Parmi l'équipe mobilisée pour cette édition, l'on peut citer le journaliste sportif burkinabè, Moussavou Billa.

Les conférenciers ont invité la population a profité de ces offres pendant la fête du football africain

La conférence de presse a été animée par la responsable réabonnement Canal+, Kobé Aguiaratou, le responsable en communication, Souaïbou Ba et le directeur des ventes, Boukary Zorom. En plus du contenu, sur le plan commercial, Canal+ Burkina a invité les annonceurs à les contacter. Des offres « commerciales alléchantes » selon les conférenciers vont intéresser les entreprises désireuses de faire de la publicité. Boukary Zorom a insisté sur le fait que Canal+ n'est pas responsable des droits de diffusion des matchs, « Canal + est acheteur des droits pour ses abonnés à travers l'Afrique » a-t-il rappelé.

Les contacts pour avoir plus d'information sur les offres Canal +Burkina

L'intégralité des 52 matchs vont être retransmis en direct sur Canal+ Sport 1 et Sport 2. Le réabonnement Canal+ peut également se faire en ligne.

SB
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