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Updated: 6 days 15 hours ago

8-mars 2022 au Burkina : Les vendeuses de pagne déplorent un marché morose

Mon, 21/02/2022 - 23:50

La Journée internationale des droits de la femme célébrée le 8 mars de chaque année avance à grands pas. A trois semaines de la célébration, les vendeuses du pagne tissé et du pagne imprimé du 8-Mars sont loin de se frotter les mains. Elles déplorent un manque d'engouement et un marché morose.

Denise Kafando/Tiendrébéogo est tisseuse, membre de l'Association des tisseuses du Kadiogo. Un regroupement de 26 associations comprenant plus de 800 femmes. Dans son unité de production, des pagnes Faso Danfani de toutes les couleurs et de plusieurs motifs. A deux semaines de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, l'essentiel de la production est consacré au pagne du 8-mars. Un pagne de « qualité avec un joli motif », affirme Mme Kafando. Elle indique que les tisseuses ne ménagent aucun effort pour faire preuve de créativité dans la conception des motifs du pagne de 8-mars et dans le tissage, afin d'offrir un pagne de qualité aux populations.

Pourtant, malgré cette qualité du pagne, le marché cette année est morose. Ce qui cause quelque inquiétude à la tisseuse. « Comme il y a les problèmes, les gens ne se précipitent pas pour acheter le 8 mars comme les autres années. Le pagne se vend timidement. Les années passées, différents services nous commandaient beaucoup de pagnes. Mais cette année, ils n'ont pas encore dit quelque chose. On ne sait pas s'ils sont encore en route, pourtant le 8-mars aussi est déjà là », déplore-t-elle.

Même son de cloche chez les vendeuses du pagne imprimé. Installées à la cité An III, elles guettent l'arrivée de potentiels clients et n'hésitent pas à héler les passants qui s'aventurent à ralentir. Malgré les différentes couleurs et le prix attractif du pagne imprimé, le marché est tout aussi morose à en croire les vendeuses. « Franchement, le marché est morose cette année. Nous prions Dieu seulement pour pouvoir écouler ce que nous avons déjà pris. Cette année, nos clients se plaignent du manque d'argent. Ils nous disent qu'ils cherchent à manger et n'ont pas l'argent pour s'offrir le pagne du 8-mars. Les années antérieures, on se frottait les mains, parce que les pagnes s'achetaient très bien. Je pouvais prendre 20 balles de pagnes et j'écoulais tout. Mais cette année, même les deux balles, que j'ai, je ne sais pas si je pourrai les écouler. Nous prions qu'il y ait la paix et la sécurité dans notre pays pour que nous aussi on puisse bien mener notre commerce et que chacun vaque tranquillement à ses occupations », a laissé entendre Zénabo Zabré.

Zénabou Zabré déplore la morosité du marché

La morosité du marché, selon une autre vendeuse du pagne imprimé, s'explique par le fait que les clients attendent que la Journée du 8-mars passe pour acheter des pagnes liquidés à moindre coût. C'est pourquoi elle interpelle donc l'entreprise chargée d'imprimer les pagnes, à le faire en quantité limitée afin de ne pas inonder le marché de pagnes qui à coup sûr seront liquidés un ou deux mois après la célébration du 8-mars.

Cette année, la Journée internationale de la Femme est célébrée au Burkina Faso sous le thème « Défis sécuritaire et sanitaire : quelles stratégies pour une meilleure protection des femmes ». La célébration officielle du 8-mars sera toute particulière cette année, en raison du contexte politique du moment marqué par l'absence de gouvernement et le fonctionnement au ralenti de l'administration.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de Kassoum Kambou : Le président du Conseil constitutionnel, militant des droits de l'homme, ne fera plus prêter serment

Mon, 21/02/2022 - 23:40

Le président du Conseil constitutionnel du Burkina, Kassoum Kambou est décédé à Paris le samedi 19 février 2022. Le monde entier a remarqué son absence à la cérémonie de prestation de serment du chef de la junte qui a pris le pouvoir le 24 janvier 2022.

Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration(MPSR) le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a prêté serment comme président du Faso devant les autres membres du Conseil constitutionnel, le 16 février 2022. C'est à cette occasion, que beaucoup de gens ont appris sa maladie. Il était souffrant depuis plusieurs semaines. C'est le vendredi 18 février qu'il a été évacué à Paris pour des soins intensifs mais il rendra son dernier soupir le lendemain. Qui était le magistrat qui nous a quittés ?

Kassoum Kambou devrait fêter ses 66 ans le 31 décembre prochain. Il est natif de Kampti dans la région du Sud-ouest du pays. Il a eu une longue expérience professionnelle d'une quarantaine d'années et est arrivé à la tête du Conseil constitutionnel le 11 février 2015. Il a prêté serment devant le président civil de la transition, Michel Kafando.
Une vie de militant

Kassoum Kambou a eu à diriger la Commission d'enquête indépendante(CEI) qui a été mise en place pour éclaircir l'assassinat à Sapouy du fondateur du journal l'Indépendant, Norbert Zongo et de ses compagnons. C'est cette commission qui a indiqué que le journaliste a été tué et son corps incendié pour son travail d'enquête sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, frère cadet du président Blaise Compaoré. La Commission va désigner six "suspects sérieux", tous appartenant au Régiment de sécurité présidentielle (RSP) la garde présidentielle, indiquant ainsi que les assassins devraient être recherchés au cœur du pouvoir.

Kassoum Kambou était le représentant du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) au sein de la CEI qu'il a dirigé. Il était membre fondateur de ce mouvement et a été membre de son bureau. Il était aussi un militant du RENLAC, le réseau de lutte anticorruption, militant et ancien responsable du Ssyndicat des magistrats burkinabè (SMB).

Kassoum Kambou a eu une vie de militant et a été proche de la presse car il a animé une chronique judiciaire dans le journal Le Pays deux années durant. Il donnait des conférences et était enseignant.
C'est en guerrier lobi avec plusieurs flèches à son carquois qu'il a mené sa vie, montrant qu'on pouvait se battre avec fermeté et être d'un abord facile, avec une douceur et une courtoisie remarquable pour ses semblables.

Sana Guy
Lefaso.net

Categories: Afrique

Rwanda : Faux ! Paul Kagame n'a pas félicité le peuple malien sur Twitter

Mon, 21/02/2022 - 23:30

Un tweet félicitant le peuple malien et l'invitant à ne pas perdre le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, est attribué au président rwandais Paul Kagamé sur sa page officielle. Il est largement partagé sur Facebook. À l'issue de nos recherches, nous concluons qu'il s'agit d'une fake news.

Sur la page Facebook « Libérons l'Afrique - 2 Rena Afri », c'est une capture d'écran de la page officielle du président du Rwanda, Paul Kagame, avec un écrit sur le Mali. La publication date du 18 février 2022 avec le logo de certification de la page et la photo de profil du président. Toutes les conditions sont réunies pour montrer qu'elle émane effectivement du chef de l'Etat. Ce n'est pourtant pas le cas.

On peut lire : « Félicitations aux peuples du Mali. Ce qui est important dans un pays et pour un président, c'est quand le peuple comprend ta lutte. Si vous perdez ce grand homme nommé Assimi Goïta, vous allez régretter. Si j'ai réussi, il peut réussir aussi. Peuple du Mali, pas de place pour la politique d'abord ».

Nous sommes allés sur le compte officiel du président rwandais. Son dernier tweet date du 3 février 2022 où il a annoncé une brève visite de travail avec son homologue du Kenya, Uhuru Kenyatta, à Naïrobi.

Un autre élément qui montre que la publication ne provient pas de Paul Kagame : la langue utilisée. Sur le compte officiel du chef de l'Etat, ses tweets sont toujours en anglais. Certes, sur ce réseau social, il y a une possibilité de traduire dans une autre langue mais celle de départ est toujours maintenue. Si c'était véritablement le tweet du président qui avait été traduit, les deux écrits allaient apparaître dans les deux langues (anglais et français).

« Libérons l'Afrique - 2 Rena Afri » est un blog personnel qui a plus de 15 700 j'aime. 15 heures après la publication, l'écrit a enregistré 262 j'aime, 19 commentaires et 40 partages. Sur les 19 commentaires, 7 ont indiqué qu'il s'agit d'une fausse information.

Au regard de cette vérification rapide, nous pouvons déduire que cette publication attribuée au président Paul Kagame est une fake news.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Des populations de plus en plus isolées à Djibo

Mon, 21/02/2022 - 22:37

Certains quartiers de la ville de Djibo au Nord du Burkina se vident peu à peu de leurs habitants.
Selon des témoignages recueillis par nos confrères de la radio Omega, les populations des secteurs 5, 6 et 7 ont quitté leurs quartiers.

Des coups de feu sont quotidiennement entendus dans la ville.

Des hommes armés sabotent les installations de communication .

Les véhicules de transport en commun ne circulent plus dans la ville.

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Categories: Afrique

Bobo-Dioulasso : Ces étudiants qui recyclent les pneus usés en meubles de maison

Mon, 21/02/2022 - 21:45

Issa Nouredine Ayouba et Alain Michel Dolangni sont des étudiants vivant dans la ville de Bobo-Dioulasso. Leur spécialité est de redonner une nouvelle vie aux pneus usagés qui trainent dans les rues et qui menacent l'environnement. Une manière, selon eux, de contribuer à la lutte contre l'insalubrité et la pollution, ainsi qu'à la création d'emplois.

C'est devenu une passion pour ces jeunes, le recyclage des pneus usés en meubles de maison. Ils sont spécialisés dans la récupération de ces pneus usés qui seront transformés par la suite en mobiliers de maison, tels que des fauteuils, des poufs, des tables, des pots de fleurs, etc. Leur rêve aujourd'hui, « c'est de conquérir le marché burkinabè et sous régional ».

La photo d'une table faite avec du pneu recyclé

Le déclic survient lorsque Alain Michel Dolangni voulait s'acheter un fauteuil. « Je me suis rendu chez le menuisier qui m'a proposé les différents fauteuils et leurs prix. J'ai constaté que les prix étaient trop élevés. C'est ainsi que je me suis dit, pourquoi ne pas créer moi-même ces mobiliers à la maison. Je me suis donc mis à faire des recherches et je suis tombé sur des images de poufs et de pots de fleurs à base de pneus. Cela m'a inspiré et j'ai directement contacté mon associé qui a validé aussi l'idée car il voyait que c'était une bonne initiative », a expliqué Alain Michel Dolangni.

Des poufs faits avec des pneus usés

C'est ainsi que les deux étudiants vont développer leur fibre entrepreneuriale, car ils estiment « qu'il n'est pas nécessaire d'être un grand pour innover et commercialiser une invention ». Pour développer leurs compétences dans ce milieu, ils optent pour la formation. Toute chose qui a permis à ces jeunes d'apprendre davantage sur le recyclage des pneus usés. « Au début ça n'a pas été facile puisqu'il fallait la méthode et le matériel. Grâce à nos économies et à l'accompagnement d'un oncle, nous avons pu acheter quelques matériels et nous former. A l'issue de cette formation, nous avons pu réaliser nos premières œuvres », ont-ils rappelé.

Un modèle de pouf à hauteur

Ils ont par ailleurs expliqué que l'idée de ce projet est née d'une envie de réduire la pollution de l'environnement par les pneus. En effet, les pneus usagés jonchent les rues et servent de nid aux moustiques, porteurs du paludisme. A travers ce métier, ces jeunes artisans ont décidé de leur donner une seconde vie.

Un exemple de rond-point fait avec des pneus pour embellir la ville

« Il faut prioriser les études », conseillent-ils

Même s'il est souvent difficile de concilier le métier de recyclage de pneus avec les études, Alain Michel et son associé Nouredine arrivent à tirer leur épingle du jeu. Leur priorité c'est d'abord les études et ensuite vient le recyclage des pneus usés. « Les étudiants entrepreneurs doivent se baser sur leurs études d'abord. Ce n'est pas parce qu'on est en train de gagner de l'argent qu'il faut abandonner ses études. Nous travaillons lorsque nous n'avons pas cours, c'est-à-dire pendant nos temps libres. Au début c'était difficile de concilier les deux activités, aujourd'hui nous rendons grâce à Dieu ça va », nous a confié Nouredine Ayouba.

Un pot de fleur fabriqué avec des pneus usés

Même si la clientèle se montre très intéressée par leurs produits, il faut reconnaître que dans ce milieu les difficultés ne manquent pas. « Ce métier n'est pas facile car beaucoup de choses rentrent en compte. D'abord il faut de la matière et les matériels sont chers. Il y a aussi des difficultés au niveau des prix de vente de nos articles. Les gens trouvent que c'est cher. Ils ne voient que les pneus usagés. Ils ne voient pas tout le travail qui se fait derrière pour le rendre beau. Pour eux, dès qu'ils entendent pneu usé, c'est un déchet donc le prix doit être dérisoire. Alors que ce sont des moyens que nous mettons dedans », a déploré Nouredine Ayouba.

La photo de famille à l'issue d'une formation de jeunes au métier de recyclage de pneu

Qu'à cela ne tienne, les gens se montrent plus intéressés par leurs objets d'art et même qu'ils n'arrivent pas souvent à honorer les commandes de la clientèle. En plus d'offrir de l'emploi à certains jeunes, les deux artisans se sont lancés également dans la formation d'autres jeunes qui désirent apprendre ce métier de recyclage de pneus, à travers des sessions de formation qu'ils organisent régulièrement.

Très ambitieux, ils cherchent par tous les moyens à positionner leur entreprise comme leader dans le recyclage des pneus usagés à Bobo-Dioulasso. « Notre souhait aujourd'hui, c'est de développer notre entreprise à Bobo-Dioulasso, améliorer notre productivité et d'offrir la chance à plusieurs jeunes d'apprendre un métier. Pour cela il nous faut des moyens, et nous sommes en train de travailler et je sais que ça ira », est convaincu Nouredine Ayouba.

Toutefois, ils lancent un appel à l'endroit des autorités pour plus d'accompagnement car « ce métier représente une des activités économiques créatrices de revenus et d'emplois », ont-ils dit. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Contact : Nouredine Ayouba 77414803 Alain Michel 66138214

Categories: Afrique

Avis de recrutement de gestionnaire administratif et financier pour un projet agrosylvopastoral

Mon, 21/02/2022 - 21:44

CENTRALE RH est une entreprise de Conseil, Recrutement, Formation, Etudes et Recherche en ressources humaines. Il souhaite dans de meilleurs délais recevoir au profit d'une ONG internationale intervenant au Burkina Faso, des candidatures pour le recrutement d'un (1) Gestionnaire administratif et financier pour un projet dans le domaine agrosylvopastoral. Le projet est exécuté en consortium par deux ONG avec des partenaires locaux.

I. CONDITIONS GÉNÉRALES DES POSTES

Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (01 an) assorti d'une phase d'essai avec possibilité de renouvellement suivant performance
Date souhaitée pour prise de fonction : Le plutôt possible

Lieu de travail : Ouagadougou et avec de fréquents déplacements dans la zone d'intervention du projet

Particularité importante : Le/la titulaire du poste devra coordonner l'action des responsables financiers des ONG membres du Consortium dont il/elle est le Lead et garantir la qualité du travail des comptables des partenaires du projet sur le terrain.

II. RESPONSABILITÉS DU POSTE

Sous la supervision du Chef de projet, le/la Gestionnaire administratif (ve) et financier (ère) sera chargé (e) de la gestion administrative et financière du projet dans toutes ses composantes, de la tenue de la comptabilité du Projet, de la production des états financiers et des rapports de suivi financier. Il/elle aura également en charge, le suivi de la comptabilité des membres du consortium et des partenaires locaux. Il/elle aura pour missions spécifiques :

Au plan administratif

 Veiller au respect des procédures administratives
 Assurer l'organisation des missions d'audits comptables et financiers conformément aux dispositions de la convention signée avec le partenaire financier
 Veiller à l'exécution des recommandations de l'audit et de la supervision
 Veiller au respect des déclarations fiscales et sociales

Au plan financier et budgétaire

 Organiser la préparation des demandes de fonds ;
 Suivre les opérations financières du compte (engagement, retrait, règlement, état de rapprochement bancaire) du projet
 Assurer la préparation des rapports de suivi financier dans les délais réglementaires

 Veiller au respect des procédures de gestion financière (éligibilité, efficacité des dépenses)
 Préparer et veiller à la bonne exécution des dépenses budgétisées.
 Préparer les rapports de contrôle budgétaire trimestriels et annuels et analyser les écarts ;
 Préparer dans les délais impartis les grands livres, balances et bilans, les rapports comptables et financiers
 Vérifier les rapprochements bancaires mensuels
 Contrôler la caisse
 Fournir les données financières nécessaires à la préparation des programmes d'activités et budgets annuels ;

 Préparer les rapports financiers périodiques
 Superviser la liquidation des factures, décomptes et autres pièces de dépenses ;
 Assurer les démarches relatives aux dossiers de demandes d'exonérations fiscales pour l'acquisition des biens entrant dans le cadre de l'exécution du projet

 QUALIFICATIONS ET EXPERIENCES REQUISES POUR LE POSTE

 Avoir au moins un diplôme de niveau BAC + 4 en comptabilité, gestion finance ou autre diplôme équivalent
 Au moins 5 ans d'expérience pertinente dans la gestion administrative et financière au sein d'ONG ou projets/programmes
 Avoir une bonne maitrise des mécanismes de gestion financière des projets de développement

 Avoir une capacité de traduire et de présenter les informations financières de manière synthétique et structurée
 Avoir une connaissance de logiciels de gestion comptable et financière de projet
 Avoir une bonne maîtrise du logiciel Excel niveau avancé
 Avoir une bonne capacité d'organisation et de planification budgétaire ;
 Etre capable de mettre en place des procédures de gestion et de circulation de l'information financière ;

 Avoir une bonne capacité d'encadrement et de transfert de compétences aux partenaires locaux de mise en œuvre du projet
 Avoir un niveau élevé de leadership et être autonome au poste.

III. MODE DE RECRUTEMENT

 Présélection sur dossiers
 Test écrit et/ou entretien oral (en présentiel)
NB : Vu l'urgence du besoin, seules les dix (10) meilleures candidatures seront contactées. Et le processus de recrutement se déroulera immédiatement dans la semaine suivant la date limite de dépôt des candidatures.

IV. COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURES

 Un CV actualisé et une lettre de motivation précisant la prétention salariale

V. DATE LIMITE DE DEPOT DES CANDIDATURES

Les dossiers de candidature doivent être envoyés en un seul fichier portant les noms et prénoms du (de la) candidat(e) au plus tard à 12heures le samedi 26 Février 2022 à l'adresse mail suivante : centralerh@yahoo.fr avec en objet le titre du poste.

Contacts pour besoin de renseignements : 25 39 31 04 ou 71 41 66 41 aux heures services.

Categories: Afrique

Coopération régionale africaine : Le Socle citoyen pour la libération (SOCL) appelle à une refondation de la CEDEAO

Mon, 21/02/2022 - 21:30

« La vague de transitions politiques et retour des coups d'Etat en Afrique ». C'est autour de cette thématique que le Socle citoyen pour la Libération (SOCL) a, ce samedi 12 février 2022 à Ouagadougou, tenu une table-ronde au cours de laquelle, les participants ont, entre autres, appelé à une refondation de la CEDEAO.

Appel sur la refondation de la CEDEAO et d'instances sous régionales, du Parti politique, Socle Citoyen pour la Libération (SOCL)

Faisant le constat d'une période de retour des coups de d'état en Afrique ces dernières années, 4 coups d'états intervenus en seulement 18 mois en Afrique de l'Ouest, ainsi que des transitions successives qui s'imposent dans les sphères institutionnelles de jour en jour,

Considérant que cette vague de coups de forces est l'expression de l'échec du discours à la Baule des années 1990 qui avait imposé le modèle démocratique-électoraliste prêt-à-porter comme gage de progrès, particulièrement en Afrique de l'ouest ; et que, cette échec caractérise aussi l'incapacité du modèle à répondre aux besoins socio-économiques, sécuritaires, et de développement,

Considérant le désir à de nouvelles relations géopolitiques bénéfiques par les populations africaines et, les aspirations à une nouvelle émancipation et souveraineté, face aux influences multiples de puissances extérieures présentes,
Considérant les défaillances et le déphasage des instances sous régionale, l'UEMOA et la CEDEAO en particulier, sur les dynamiques des peuples africains concernant la démocratie, les élections et de la bonne gouvernance, lesquelles instances sont décriées par les populations des Etats membres, et considérées comme des instruments corporatistes à la solde de géo-puissances,

Le SOCL, suite à sa table ronde appelle particulièrement la CEDEAO à :
1. une refondation, pour prendre en compte les préoccupations des peuples africains, en matière de gouvernance de démocratie et des besoins concrets des citoyens des pays membres.

2. s'attaquer aux causes des turbulences politiques (coup d'états, insurrections…) et revoir dans sa grille d'appréciation de ces phénomènes politiques en cours, portés par les masses africaines,

3. à opérer des reformes en intégrant les options de rejet, sanction, et reprise effective d'élections mal organisées, frauduleuses et les hold-up électoraux, avec déchéance d'illisibilité des auteurs,
4. à intégrer et faire respecter la limitation des mandats présidentiels, l'interdiction des modifications astucieuses et personnifiées de constitutions pour un quelconque troisième ou nième mandature, au profit de Présidents en exercice de fin de mandat.
Concurremment,

1. les régimes transitoires, les panafricanistes, patriotes démocrates progressistes doivent exiger et/ou influencer les réformes profondes au sein de la CEDEAO,
2. les régimes de Transition doivent initier un cadre de concertation inter-Etats (CCIE) pour partager leurs expériences, solidariser mutuellement et développer des solutions concrètes positives innovantes, coopératives et synergiques, pendant ces évolutions transitoires grandissantes, dans l'intérêt supérieur des leurs ressortissants.

Le SOCL, à sa table ronde du 12 février 2022

Categories: Afrique

A propos de la transition au Burkina Faso : Eviter à tout prix un agenda « fourre-tout », selon Abdoul Karim Saidou

Mon, 21/02/2022 - 21:30

Ceci est une analyse de l'Enseignant- chercheur en science politique à l'Université Thomas Sankara , Abdoul Karim Saidou. Il propose à la transition de se focaliser sur la sécurisation du territoire national, la corruption et enfin la restauration de l'ordre constitutionnel.

La publication prochaine du rapport de la Commission chargée d'élaborer l'agenda et la charte de la transition va relancer le débat sur la configuration du nouveau régime : l'agenda, la durée et le cadre institutionnel. Quelques idées en guise de contribution.

De l'agenda de la transition

A mon avis, si l'on veut être efficace, on peut se focaliser pendant cette transition sur trois priorités :

1. La sécurisation intégrale du territoire national
2. La lutte contre la corruption, y compris la corruption électorale
3. La restauration de l'ordre constitutionnel

Cette proposition apparemment minimaliste mérite quelques explications.

D'abord, quand on propose trois priorités, cela ne veut absolument pas dire que les autres sujets sont totalement occultés, cela signifie simplement que l'essentiel de nos énergies est consacré à ces trois priorités, mais que les autorités continuent également de travailler sur tous les problèmes publics. La transition étant toujours une fenêtre d'opportunité, tous les entrepreneurs politiques cherchent à inscrire leurs problèmes dans l'agenda institutionnel ; il appartient aux autorités de filtrer comme le montre l'analyse systémique de David Easton (notion de gate-keepers). La nécessité de filtrer est d'autant plus nécessaire que pour l'essentiel, la sécurité sera le principal indicateur de mesure de la performance du gouvernement de transition. J'ai écrit un article (voir RIPC 2020) sur les transitions du Niger (2011) et du Burkina Faso (2015) où j'ai abouti à la conclusion que l'agenda de la transition burkinabè a été élaboré de façon chaotique, il s'est construit pas à pas, au gré des rapports de forces. Par contre, au Niger, l'agenda était très clair dès le départ et il ne souffrait d'aucune ambiguïté. La maitrise de l'agenda est donc un aspect fondamental.

Deuxièmement, il faut avoir à l'esprit que ces trois priorités constituent des chantiers très substantiels et transversaux. La sécurisation du territoire n'est pas que militaire, elle implique aussi des actions dans le domaine social, économique, communautaire, humanitaire, etc. La politique de sécurité nationale adoptée en 2020 conçoit la sécurité selon une approche holistique, ancrée dans la sécurité humaine, et par conséquent embrassant d'autres questions telles que la sécurité alimentaire, les droits humains, l'accès au logement, l'accès à un environnement sain, etc. Par exemple, une fois les déplacées réinstallées, il faut bien s'assurer que les infrastructures sociales sont fonctionnelles, il fait reconstruire les infrastructures détruites par les groupes armés, etc.

Il faut donc considérer la sécurisation du territoire dans cette perspective globale, et en cela, c'est un gros chantier. Je précise que le retour de la sécurité intégrale n'est pas une condition absolue pour l'organisation des élections. C'est un chantier que poursuivra le nouveau gouvernement élu s'il n'est pas achevé par la transition.

Troisièmement, comme tout le monde le sait, il y a un lien très fort entre lutte contre la corruption et lutte contre l'insécurité. Non seulement la corruption érode la légitimité des gouvernants, les rendant ainsi incapables de mobiliser les citoyens pour une action collective, mais elle limite aussi les capacités financières de l'Etat à faire face à l'insécurité. La corruption, c'est aussi le domaine électoral. L'une des faiblesses majeures de nos élections demeure la corruption électorale ; d'où la nécessité de revisiter notre arsenal juridique en la matière pour réduire de manière drastique le poids de l'argent dans les processus électoraux. La lutte contre la corruption a une autre dimension, celle liée au financement privé des partis politiques.

Là également, il y a des réformes à faire. Un avant-projet de texte portant régime des partis a été élaboré en 2015 mais gardé dans les tiroirs, il contient de propositions intéressantes sur lesquelles on peut revenir en temps opportun. On le voit bien, il y a une connexion entre la lutte contre la corruption et la préparation du retour à la vie constitutionnelle ; celui-ci ne se limitant pas à la seule organisation des élections. Il implique aussi des réformes électorales telles que celles relative à la corruption électorale par exemple. Il implique aussi un travail sur la citoyenneté et l'éducation au vote, travail que fait déjà la société civile et qui doit se renforcer et se poursuivre après la transition.

Ce n'est donc pas un manque d'ambition que de se fixer trois priorités. Fixer les priorités à trois n'est pas aussi minimaliste qu'on puisse le penser dans le fond. Il faut absolument éviter une transition « fourre-tout » où tout est prioritaire, et finalement aucun problème ne l'est dans la réalité. Un gouvernement, même avec un mandat de 5 ou 7 ans ne peut pas régler tous les problèmes, pour être efficace, il doit faire des arbitrages intelligents et filtrer les demandes sociales pour élaborer un agenda réaliste.

Du reste, une des choses qui a été reprochée au président Kaboré était justement l'incapacité à fixer des priorités claires. Adopter un agenda chargé pour cette transition serait alors reproduire cette stratégie inefficace. L'agenda transitionnel en 2015 a été très large parce que nous étions au lendemain d'une insurrection où toutes les forces qui y avaient participé étaient en « droit » de réclamer « leur » réforme. Ici, c'est une faction de l'armée qui a pris le pouvoir, et elle est censée avoir les couchées franches pour agir. On le voit d'ailleurs dès le début, elle fonctionne en solo. Elle n'a pas demandé l'avis de quelqu'un pour adopter son Acte fondamental. Je soupçonne aussi qu'elle ait son idée déjà sur la transition (c'est d'ailleurs pourquoi je me suis demandé si c'était utile d'écrire…).

Du cadre institutionnel de la transition

Le modèle qui me semble le plus efficace est celui déroulé par le général Salou Djibo pendant la transition au Niger en 2010-2011, qu'on peut au besoin adapter. Voici les points saillants.

Au plan constitutionnel, la Constitution est suspendue pendant toute la durée de la transition, et la junte gouverne à travers une Ordonnance portant organisation des pouvoirs en période de transition ; cela évite les amalgames ridicules entre régime constitutionnel et régime militaire. On ne peut pas faire un coup d'Etat et prêter serment pour protéger la Constitution. Cette approche permet aussi de dissoudre le Conseil constitutionnel qui a achevé de convaincre sur son inutilité, chose difficile avec la restauration de la Constitution.

Au plan institutionnel, outre une Cour constitutionnelle de transition et un Conseil supérieur de la communication de transition ; les organes suivants sont mis en place :

• Un gouvernement « resserré » dirigé par un technocrate, sans affiliation partisane ;

• Une Commission des textes fondamentaux composée d'experts de tous les domaines, chargée d'élaborer les projets de texte ;

• Un Conseil consultatif national où toutes les forces vives sont représentées, y compris les partis politiques. Les textes produits par la Commission des textes fondamentaux sont soumis à ce Conseil où le consensus est recherché. Ce Conseil n'est pas un organe législatif, il n'adopte pas des lois comme le parlement ou le CNT en 2015. Il donne ses avis et la décision finale appartient à l'Exécutif.

• La junte militaire, elle, se place au sommet de la pyramide, et son président adopte par ordonnance les textes élaborés par la Commission des textes fondamentaux et approuvés par le Conseil consultatif national. Lorsque sur certains sujets, les forces vives n'arrivent pas à trouver un consensus, le président de la transition arbitre et tranche. C'est lui qui a le dernier mot. C'est un peu autoritaire, mais c'est efficace. Le Consensus aussi a ses limites. Il empêche toute réforme de fond car il faut chaque fois couper la poire en deux. Du reste, dans la pratique qu'on a observée ailleurs, il est rare que le président tranche sans chercher le maximum de compromis. Je suis contre l'idée de supprimer officiellement la junte (le MPSR) alors qu'on sait très bien qu'elle est là et c'est elle qui détient le pouvoir.

De la durée de la transition

Je suis d'avis avec ceux qui proposent deux ans de transition. Cela me parait réaliste au regard des priorités que j'ai proposées plus haut. Si on recentre les efforts sur l'essentiel, on peut tenir ce pari. Par contre, si on veut régler tous les problèmes à la fois, même dans 20 ans, on ne finira pas de réformer. Il faut se convaincre que les changements sont de plusieurs ordres, les changements cognitifs se déroulent sur la longue durée, les changements institutionnels sur la durée moyenne, et les changements normatifs peuvent se faire dans la durée courte. (Voir Palier et Surel, 2010 pour ceux qui s'intéressent aux politiques publiques). Plus concrètement, pour adopter de nouvelles lois, c'est possible en deux ans, voire même en moins de deux ans (En 2015, le CNT a adopté une centaine de lois). Cela d'autant plus de nombreux projets pertinents sont dans les tiroirs… Par contre, pour obtenir le changement de mentalités en faisant en sorte que le citoyen vote en fonction des compétences et des programmes, c'est une lutte à mener sur la longue durée.

Ce n'est pas un gouvernement de transition qui règle cela de façon définitive. On ne décrète pas les changements cognitifs. Il ne faut pas se faire d'illusion, ce travail sur la durée, il faut compter sur les partis politiques pour le faire ; sauf si on veut faire une transition tous les 5 ans ou 10 ans. Qu'on le veuille ou pas, les partis sont incontournables dans le régime démocratique ; d'où l'intérêt pour ceux qui veuillent le changement de s'engager aussi sur le terrain partisan. Même si on fait 10 ans d transition, on finira par organiser des élections où prendront part des partis politiques. Le changement de classe politique ne se décrète pas, c'est un long processus sociologique. Il ne saurait figurer dans l'agenda d'une transition.

Une dernière chose, il ne faut jamais perdre de vue le fait que la durée de la transition dépend de deux facteurs, le premier, officiel, ce sont les réformes qu'on veut opérer, le second, officieux, c'est la sécurité des auteurs du coup d'Etat. Si ces derniers ne peuvent pas organiser des élections dans le court terme, c'est pour éviter que le régime qu'ils ont renversé ne revienne aux affaires. Ce fut le cas presque partout. Au Niger, le MNSD de Tandja devait être écarté, au Burkina Faso, la loi dite « Chérif » a permis d'écarter le CDP. A coup sûr, il est clair que le MPP sera écarté par tous les moyens car il y va de la sécurité des membres du MPSR et leurs alliés civils.

Ce n'est pas un vœu que j'exprime, ce sont des faits objectifs qu'on a observés dans l'étude comparée des régimes de transition. Il faut aussi s'attendre à une loi d'amnistie pour la sécurité judiciaire des auteurs du putsch. La sécurité des auteurs du putsch est aussi financière, car ils savent qu'ils ne pourront plus occuper des postes stratégiques dans l'armée après la transition. Il ne faut pas s'attendre à une bonne gouvernance à la Thomas Sankara....

Au Mali par exemple, même si c'est Choquel Maiga qui devient président, Goita et Camara ne pourront pas rester à des postes stratégiques dans l'armée… C'est aussi cela le drame des coups d'Etat : ils sont menés souvent par des jeunes, la crème de l'armée (Lt-colonel Damiba, Lt-colonel Somda, Colonel Goita, etc), qui pour avoir géré la transition, doivent abandonner le terrain militaire ; et ce dans un pays où personne ne sait quand finira la guerre…Désolé d'avoir été long.

Abdoul Karim SAIDOU
Université Thomas Sankara

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Lefaso.net : Une assemblée générale pour mieux organiser le travail

Mon, 21/02/2022 - 21:00

Réunis ce 19 févier 2022, les employés de Lefaso.net et les responsables du média ont tenu une assemblée générale dans les locaux de l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM). Les membres présents ont passé en revue l'activité du média durant l'année 2021, énuméré les difficultés rencontrées dans l'exercice des différentes tâches et envisagé des perspectives afin de satisfaire au mieux le lectorat.

Faire le bilan des activités de 2021 et présenter les perspectives en vue d'une meilleure productivité, c'est ce qui a réuni les agents et les responsables de Lefaso.net, ce samedi 19 février 2021. Cet exercice avait pour but d'offrir un cadre de concertation entre employeur et employés, a affirmé le directeur de publication, Dr Cyriaque Paré.

« Cette assemblée générale, qui est la première de cette année, a été organisée pour permettre de poser les problèmes que chacun rencontre en vue de trouver une solution et améliorer non seulement le fonctionnement de l'entreprise, mais aussi les rapports entre l'employeur et les employés et entre les employés eux-mêmes », a poursuivi Dr Paré.

Le directeur de publication des Éditions Lefaso, Dr Cyriaque Paré.

De son côté, le délégué du personnel, Oumar Ouédraogo, a expliqué que « le cadre a permis aux travailleurs de revisiter ce qui est fait tous les jours en matière de production, les conditions de travail. Il a aussi permis de recenser, avec la direction générale, les éléments à améliorer ». « Nous sommes dans un domaine exigeant et qui évolue vite avec de nouvelles attentes du public, des populations à prendre en compte. Les travailleurs en sont conscients et œuvrent, autant que possible, en intégrant ces défis nouveaux et permanents », a-t-il ajouté.

Le premier point évoqué au cours de cette assemblée générale a été le bilan de l'année 2021, jugé satisfaisant. Pendant ces douze derniers mois, l'entreprise de presse, à travers son principal outil à savoir le site internet, a paru régulièrement, sans interruption, ce qui a permis de produire un nombre important d'articles, soit une moyenne de quinze à 25 articles par jour.

Oumar Ouédraogo, le délégué du personnel, distingué pour son travail.

Notons qu'en 2021, en plus d'avoir réalisé un chiffre d'affaires couvrant ses charges, Lefaso.net a été désigné média le plus suivi de sa catégorie au Burkina Faso, par les résultats de l'enquête d'audience des médias réalisée par l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD). De surcroît, le directeur de publication a été élevé au rang d'officier de l'Ordre de l'Étalon en 2021, sur proposition du ministre de la Communication, pour sa contribution au développement du secteur des médias. Pour Dr Cyriaque Paré, « tout cela est à l'honneur de l'entreprise et souligne son professionnalisme pour lequel nous devons redoubler d'ardeur ».

Après avoir fait le tour des points à l'ordre du jour, la Directrice générale des Éditions Lefaso a également annoncé l'entrée en vigueur très prochaine d'une assurance maladie, et la création d'une mutuelle aux profits des employés. Tout en rappelant les différentes lacunes qui entravent une meilleure productivité du site, elle a encouragé les employés à se surpasser car cela ne profite pas seulement aux responsables mais à toute l'entreprise

Aicha Ouattara, directrice générale des Editions Lefaso

Le staff des Éditions Lefaso a aussi distingué deux de ses employés pour leur productivité en 2021. Il s'agit de Oumar Ouédraogo et de Herman Fréderic Bassolé. Ces deux journalistes ont chacun reçu une attestation de mérite ainsi qu'un chèque équivalent à leur salaire mensuel.

Herman Fréderic Bassolé, spécialiste du mobile journalisme, et la directrice des ressources humaines, Rebecca Zida.

Pour les deux lauréats, cette distinction représente une grande source de motivation. « C'est un sentiment de fierté qui m'anime et cette attestation est avant tout une invite à redoubler d'efforts dans un métier de plus en plus exigeant. Le journalisme en ligne a ses exigences et il faut toujours se mettre à jour sur plusieurs aspects dont les pratiques informationnelles mobiles », a confié Herman Fréderic Bassolé, spécialiste du mobile journalisme.

Après avoir soulevé les difficultés auxquelles sont confrontés les employés dans l'exercice de leur profession, des perspectives ont également été dégagées afin de faire de 2022 une année encore plus productive pour l'entreprise.

Au terme de l'assemblée générale, l'équipe de Lefaso.net s'est dit prête à renouer avec une activité plus soutenue, pour le plus grand bonheur des internautes.

Nado Ariane Paré
Lefaso.net

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Festi touche 2ieme Edition, quelle fête incroyable !

Mon, 21/02/2022 - 18:08

L'an passé nous avions découvert avec joie la première édition du Festival de Rugby Touch que nous vous avions relatée avec gourmandise dans nos cahiers. Fort de cette belle expérience, nous ne pouvions pas passer à côté de la 2ème édition programmée ce 19 février et nous étions bien décidé à aller encore plus loin dans l'immersion en nous inscrivant parmi les joueurs.

Très franchement, ce fût un soulagement en voyant les 8 équipes en liste constituées par le comité d'organisation. Elles étaient mixtes, de tous âges et de tous gabarits comme l'année dernière, nous laissant ainsi l'opportunité de développer nos talents de novices y compris avec les corps de grenouille que nous a donné la nature.

Pas moins de 8 équipes se sont affrontées

Après un encas et un jus vitaminés, nous avons pu pleinement participer au jeu et y avons pris goût. Clairement, leur rugby c'est sympa et c'est différent des rencontres sportives auxquelles nous sommes habitués. Au-delà de l'ombre temporaire offerte par des bâches, ils ont eu la bonne idée de planter des arbres pour l'avenir ainsi que de nettoyer absolument tout le stade. C'est simple, je ne m'y étais jamais senti aussi bien.

Le stade René Monory a lui aussi été de la fête en s'enrichissant d'une vingtaine d'arbres

Il faut remarquer, le fair-play était tant sur le terrain qu'au bord du terrain. Clairement, tout le monde était dans un esprit de communion autour de ce ballon ovale dans une ambiance fraternelle et badine.

De mains en mains, Le ballon ovale ser transmets comme une offrande

D'ailleurs, comme l'an passé, l'ambiance a vite dépassée celle du thermomètre, bien aidée par les boissons de CASTEL et la fanfare qui assurait le show pendant les rencontres.

La fanfare a fait monter la température

Pendant ce temps, les plus jeunes peu concernés par les matchs batifolaient joyeusement au bord de la pelouse en profitant des glaces et barbes à papa qui leur étaient offertes par les partenaires du Festival.

Ce fût ensuite l'occasion d'apprécier une démonstration de rugby classique par des enfants encadrés par l'association terres en mêlée qui malgré leurs jeunes âges avaient un niveau technique bien supérieur au mien ! On ne peut que féliciter leurs éducateurs bénévoles pour le boulot accomplit.

Les louanges dithyrambiques qui animaient les échanges de la foule eurent également le mérite de creuser les appétits. Ces derniers trouvèrent à se sustenter autant par des classiques et non mois apprécié sandwich merguez que par des plateaux de charcuterie d'excellente facture venant de l'Ile du Malt. Eh BIM, encore une belle découverte !

J'en oublierai presque de revenir à la suite du tournoi. Mon équipe ayant finit au pied du podium, j'étais un peu frustré de n'avoir pu toucher l'un des iconoclastes trophées conçus par cette joyeuse bande qui ne manque assurément pas d'idée ! LE TALON d'or revisité par des rugbymen ça ne se raconte pas ça se vit

Cette année, c'est l'équipe des tortues qui soulève le trophée

La fête pouvait se poursuivre au gré de chants traditionnels de l'Ovalie qui aura encore conquis bien des cœurs aujourd'hui. En ce qui me concerne, je ne vous dirai pas à l'année prochaine, mais à samedi prochain. En effet, je suis bien décidé à venir dorénavant chaque semaine les rejoindre pour améliorer mon maniement de ce ballon mal formée et caresser ainsi l'espoir de toucher le talon d'or l'année prochaine.

Des participants impliqués en dehors et sur le terrain

A la demande du comité d'organisation, il est important de remercier vivement la grande famille du rugby qui s'est fortement mobilisée pour les ont accompagner techniquement et financièrement vers la pleine réussite de cet évènement au rang desquels nous pouvons citer : CASTEL BEER, CANAL +, SUNU ASSURANCES, SOGEA SATOM, SOCIETE GENERALE BURKINA FASO, CFAO MOTORS, BOLLORE TRANSPORT & LOGISTICS, SERVAIR,UMO, IP SYSTEM, NeXt's, STOA, COURTAGE INTERNATIONAL, FASO LOISIRS, METALEX, TA4 LOGISTIQUE & SERVICES, CITY SPORT, L'ILE DU MALT, COOB et CAFE PYRAMYDE.

N'hésitez pas à les contacter et à retrouver les photos de cet évènement sur leur page Facebook rugby touch ouaga

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Offre d'emploi : L'ESTA recrute un chargé de communication, une secrétaire de direction et un chauffeur

Mon, 21/02/2022 - 17:00

Référence : SIDWAYA du vendredi 4 au dimanche 6 février 2022

L'Ecole Supérieure des Techniques Avancées (ESTA), établissement privé d'enseignement supérieur professionnel, recherche des candidatures pour les recrutements ci-dessous :

I. POSTES A POURVOIR

1> CHARGE DE COMMUNICATION ET RELATIONS PUBLIQUES
2> SECRETAIRE DE DIRECTION
3> CHAUFFEUR

La date limite de dépôt des dossiers est prorogée du vendredi 18 au mardi 22 février 2022.

Les dossiers de candidature, sous plis fermé, avec au verso la mention « Recrutement « préciser le poste » » sont recevables au plus tard le 22 février 2022 à 14h au secrétariat de la Direction Générale au siège de L'ESTA derrière la Mairie de Nongr –Massom, ou par E-mail à rhesta17@gmail.com (et non rhesta@gmail.com).

Contacts :

Tel : (+226) 25 35 56 87/ 70 21 61 48

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Attaque du poste forestier de Békuy : Pas de perte en vie humaine

Mon, 21/02/2022 - 16:10

Le poste forestier de Békuy dans la province du Tuy (région des Hauts-Bassin) a été l'objet d'une attaque dans la nuit du 20 au 21 février 2022, selon ce communiqué du ministère en charge de l'environnement.

Il n'y a heureusement pas eu de perte en vie humaine mais l'on déplore des dégâts matériels.

Lefaso.net

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Le Groupe de la Banque africaine de développement accorde un financement de 379,6 millions de dollars aux pays du G5 Sahel dans le cadre de « Desert to Power »

Mon, 21/02/2022 - 15:59

La Facilité se focalisera sur la production d'énergie solaire à grande échelle par des producteurs indépendants d'électricité et sur les solutions de stockage d'énergie

ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 18 février 2022/ — Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, mercredi à Abidjan, un financement de 379,6 millions de dollars à la Facilité de financement Desert to Power pour les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération de la Banque comporte un financement et une assistance technique à la Facilité et s'étale sur une période de sept ans.

La Facilité de financement vise à aider les cinq pays du G5 Sahel à adopter un mode de production d'électricité à faible émission en exploitant l'abondant potentiel solaire de la région. La Facilité se focalisera sur la production d'énergie solaire à grande échelle par des producteurs indépendants d'électricité et sur les solutions de stockage d'énergie.

Ces investissements seront soutenus par une composante d'assistance technique visant à améliorer la capacité de mise en œuvre, à renforcer l'environnement favorable aux investissements du secteur privé et à assurer l'intégration des questions de genre et de climat.

Le programme devrait permettre de créer une capacité de production solaire supplémentaire de 500 mégawatts, de favoriser l'accès à l'électricité pour quelque 695 000 ménages et de réduire les émissions de CO2 de plus de 14,4 millions de tonnes d'équivalent dioxyde de carbone, sur toute la durée de vie de l'investissement.

Le Conseil d'administration du Fonds vert pour le climat a approuvé 150 millions de dollars de ressources concessionnelles en octobre 2021 pour la Facilité, qui devrait attirer environ 437 millions de financements supplémentaires auprès d'autres institutions de financement du développement, de banques commerciales et de développeurs du secteur privé. Le Centre mondial sur l'adaptation, fournit une assistance technique pour renforcer les mesures d'adaptation et de résilience entreprises dans la facilité dans le cadre du Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique, en partenariat avec la Banque africaine de développement.

Le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l'Énergie, du Changement climatique et de la Croissance verte, Dr Kevin Kariuki, a déclaré : « L'approche innovante de financement mixte de la facilité Desert to Power pour les pays du G5 Sahel permettra de réduire les risques, et donc de stimuler les investissements du secteur privé dans la production d'énergie solaire dans la région. Cela permettra de transformer la production d'énergie et de combler le déficit d'accès à l'énergie dans certains des pays les plus fragiles d'Afrique. »

Pour le directeur par intérim chargé des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique à la Banque africaine de développement Dr Daniel Schroth, « la facilité soutiendra également l'intégration d'une plus grande part d'énergies renouvelables variables dans les systèmes électriques de la région, notamment par le déploiement de solutions innovantes de stockage par batterie et d'investissements dans le réseau. »

La facilité sera mise en œuvre dans le cadre de l'Initiative Desert to Power, un programme phare du Groupe de la Banque africaine de développement qui vise à éclairer et alimenter la région du Sahel en installant dix gigawatts de capacité de production solaire afin de fournir l'électricité à environ 250 millions de personnes dans onze pays du Sahel d'ici 2030.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Amba Mpoke-Bigg
Département de la communication et des relations extérieures
Banque africaine de développement
Email a.mpoke-bigg@afdb.org

Contact technique :
Franklin Gbedey
Chef de la Division énergies renouvelables
Banque africaine de développement
Email : f.gbedey@afdb.org
SOURCE
African Development Bank Group (AfDB)

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Burkina Faso : Une conférence publique pour analyser les bonnes pratiques pour une transition réussie

Mon, 21/02/2022 - 13:31

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de participation citoyenne de la jeunesse au suivi des politiques publiques au Burkina Faso, le Balai citoyen a organisé une conférence publique ce samedi 19 février 2022, à Ouagadougou. Elle s'est faite avec le soutien du Fonds des nations unies pour la démocratie – FNUD.

Thomas Ouédraogo, directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), et Mathias Ollo Kambou alias Kamao, doctorant en science de la population et chargé à la mobilisation du Balai citoyen étaient les deux panélistes qui ont respectivement exposé sur les « bonnes pratiques » pour une transition réussie et la contribution des acteurs de la société civile à une transition réussie.

Selon Thomas Ouédraogo, pour une transition réussie, il faudra d'abord construire ensemble une éthique de la transition. Dans sa présentation, il a déclaré que cette transition ne devrait pas s'étaler dans le temps. « Il faudrait qu'il y ai un temps raisonnable pour arriver à la fin et que des bases sérieuses soient posées pour la refondation de la République à travers des textes bien corrects. Il ne faut pas dépasser les 24 mois sinon après la transition peut se faire discréditer », a-t-il ajouté.

« La transition ne doit pas dépasser 24 mois sinon elle peut se faire discréditer », Thomas Ouédraogo

Le paneliste a aussi souligné qu'il faudra également que cette transition travaille à réunir le consensus des acteurs internes, la classe politique, les organisations de la société civile et tout cela dans un élan patriotique.

« La société civile doit apporter une contribution positive et qualitative au succès de la transition en restant une force de proposition », Mathias Kambou

Pour contribuer au succès de la transition, Mathias Kambou lui propose que les organisations de la société civile mettent en place une coalition pour constituer un front unique pour engager des actions de veille. Selon lui, la société civile doit « apporter une contribution positive et qualitative au succès de la transition en restant une force de proposition, de pression mais aussi de protection afin qu'à la fin de cette période notre pays puisse opérer des transformations radicales positives des mentalités et des mœurs politiques au Burkina Faso ».

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net

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Prise et gestion du pouvoir MPSR au Burkina : Paul Henri Sandaogo Damiba apporte des éclairages

Mon, 21/02/2022 - 13:30

A la suite d'autres catégories socio-professionnelles, le président du MPSR, le LCL Paul Henri Sandaogo Damiba, a rencontré les patrons de presse le samedi 19 février 2022. Une occasion pour lui d'apporter des précisions sur la prise et la gestion du pouvoir par son mouvement.

Sur la polémique qui fait sensation depuis la prestation de serment du nouveau chef de l'État, notamment la présence de l'activiste Ibrahima Maïga au côté du président du MPSR nouvellement investi président Faso, le lieutenant-colonel Damiba a été clair et concis : " Ibrahima Maïga n'est pas membre du MPSR ".

- Sur la composition même des membres du MPSR, le président Damiba dira qu'il faut attendre un peu avant de les connaître. Néanmoins, soulignera-t-il, ces membres ne sauraient se limiter aux premiers cordons des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont participé à l'opération de prise du pouvoir. "Vos contributions sont attendues et ceux qui le veulent pourront être membres conformément aux textes qui seront adoptés" a souligné le LCL Damiba à l'attention des hommes des médias.

Sur les incidents occasionnés par le putsch, le lieutenant-colonel Damiba précisera qu'il y a eu quelques cas de blessés enregistrés au moment des faits, notamment les membres du convoi présidentiel. Après des sommations et des échanges de tirs, quatre personnes ont été atteintes dans ce convoi mais leurs vies ne sont plus en danger et leur santé s'améliore, rapportera-t-il. En plus de ces blessés, les autorités ont appris bien après les événements qu'il y a eu aussi plusieurs victimes de balles perdues dans les zones de Nonsin, Gounghin, Cissin.

Un jeune de 12 ans a ainsi succombé vers l'institut des sports, de même qu'un apprenti mécanicien. Les contacts seraient en cours avec les familles des victimes pour le nécessaire à faire.

Ce point a aussi été l'occasion pour le chef du MPSR de rappeler que la seule personne qui a été arrêtée au cours de l'opération est le président Roch Kaboré qui est actuellement en résidence surveillée.

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Lire aussi Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

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Sur la stratégie de communication, tout en invitant les médias à diffuser la bonne information, le nouveau chef de l'État leur a demandé de la patience quant au rodage du système de communication. Le domaine sécuritaire demande des agencements et des améliorations à apporter pour avoir plus de cohérence avant de pouvoir bien communiquer, a-t-il expliqué. Du reste, relèvera-t-il sous forme de boutade, le MPSR n'avait pas le temps de penser à un directeur de la communication quand il préparait son opération. Il faut donc aller par étape et un point focal sera mis en place auprès du service d'information du gouvernement pour assurer une bonne fluidité de l'information.

Sur l'orientation et le programme du MPSR, le président Damiba souligne qu'il faut éviter de leur accorder des intentions en dehors de ce que, eux-mêmes, ont clairement et publiquement dit ; en dehors de cela, ceux qui le font se tromperont toujours, a-t-il affirmé. " Les interprétations ne nous affectent pas et ne nous ébranlent pas", a-t-il renchéri. Il expliquera que leur engagement et leur action ont été déclenchés par les dysfonctionnements dans la gouvernance, notamment celui de l'outil militaire.

Quant au front sécuritaire dont la dégradation explique l'avènement du MPSR, le LCL Damiba reconnaît qu'elle est toujours préoccupante mais rassure sur leur engagement, à travers notamment les actions qui sont en cours, pour apporter une nette amélioration. Il note la nécessité de revoir la communication sur les opérations car, pour l'essentiel "l'ennemi est burkinabè". D'où le besoin de plus de concertations avec les leaders locaux.

En conclusion, le président du MPSR, le LCL Paul Henri Sandaogo Damiba a soutenu que le mouvement qu'ils ont déclenché suscite beaucoup d'espoir. Selon lui, l'œuvre de la refondation ne se fera pas avec une petite partie de la population mais avec l'engagement de tous les Burkinabè convaincus et déterminés à faire quelque chose pour le Burkina Faso. En cela, les médias ont un rôle essentiel à jouer, dira-t-il aux patrons de presse et le MPSR fera ce qui est possible pour les accompagner.

Lefaso.net

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Promotion de l'entrepreneuriat au Burkina : Une foire commerciale et d'affaire prévues du 23 au 26 février 2022

Mon, 21/02/2022 - 13:00

Du 23 au 26 février 2022, Ouagadougou abritera une foire internationale des affaires et de la coopération entre le Burkina Faso et la Turquie. L'annonce a été faite au cours d'une conférence de presse le 18 février 2022 à Ouagadougou, par le comité d'organisation de l'évènement. Cette rencontre d'affaires va se dérouler au pavillon Soleil levant du SIAO. Son but est de favoriser le développement des relations d'affaires entre les opérateurs économiques des deux pays.

Les rapports économiques entre Ankara et Ouagadougou vont bon train ces dernières décennies à tel point que Istanbul est devenu une destination privilégiée des opérateurs économiques burkinabè. C'est ce qu'a laissé entendre le P-DG de l'entreprise d'affaire ‘'IPROBUSSINESSS'', Mohamed Dabo à l'entame des échanges avec la presse.

Il en veut pour preuve la signature de protocole d'accord de promotion et de protection des investissements entre les deux pays le 11 avril 2019. A l'entendre, cet accord avait pour but de renforcer la coopération économique.

Mohamed Dabo, P-DG de l'entreprise ‘'IPROBUSINESS''

Les échanges de cette première édition de la foire internationale des affaires et de la coopération vont s'articuler autour du thème suivant : « Contribution au développement des affaires en Afrique : enjeux et opportunités d'affaires entre la Turquie et le Burkina Faso ».

Pour Romuald Ouédraogo, le choix porté sur cette thématique n'est pas fortuit. En réalité, justifie-t-il, il vise à booster non seulement le développement économique des deux pays mais aussi et surtout à valoriser les opportunités entre le pays des hommes intègre et la Turquie.

Les journalistes présents à la conférence de presse

Ce grand rendez-vous d'affaires est meublé par des expositions-ventes multisectorielles : agriculture, commerce général, quincaillerie, textiles, agroalimentaire, consommables médicaux, machinerie, énergie, BTP etc. « Nous invitons tous les opérateurs économiques, les hommes et femmes d'affaires, les commerçants, les étudiants du Burkina Faso à venir échanger avec les visiteurs turcs afin de tirer profit des expériences et à nouer des partenariats solides dans un esprit gagnant-gagnant » a souhaité Alassane Compaoré, directeur général de ‘'IPROBUSINESS''

Alassane Compaoré, directeur général de ‘'IPROBUSNESS''

En rappel, ‘'IPROBUSINESS ‘' est une entreprise turque fondée par un burkinabè en août 2015 dont le siège social se trouve à Istambul, en Turquie. Sa vision est de faciliter les échanges commerciaux entre la Turquie et le Burkina Faso dans les domaines de l'import-export, la logistique, le tourisme d'affaires et de santé, la billetterie….

D.A.K
Lefaso.net

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Bilan du coup de force du MPSR : Deux morts et une douzaine de blessés

Mon, 21/02/2022 - 13:00

Le coup d'Etat du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration intervenu les 23 et 24 janvier 2022 fait état de deux morts et une douzaine de blessés.

L'information a été donnée par la direction de la communication de la présidence du Faso dans un communiqué en date du 20 février 2022 à Ouagadougou.

Le même communiqué précise que le Chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Paul Henri-Damiba a instruit que des actions soient entreprises auprès des familles des victimes dans le but de les soutenir moralement et corporellement par la prise en charge des blessés ainsi que leurs préoccupations.

Tout en présentant ses condoléances aux familles endeuillées et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés, il rassure l'opinion que toutes les mesures sont prises pour soutenir et assister les victimes et leurs familles.

Lefaso.net

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Dori : L'Organisation démocratique de la jeunesse, sous-section Séno, se remobilise

Mon, 21/02/2022 - 13:00

L'Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina, sous-section Séno a tenu le 20 février 2022 à Dori son assemblée générale ordinaire. La séance a connu la présence des militants et sympathisants de la structure et c'est le siège du MBDHP/Séno qui a servi de cadre pour la rencontre.

A l'ordre du jour, il était question du bilan des activités menées en 2021, la situation de l'adhésion des militants ; et l'élaboration des programmes d'activités de 2022.

Pour Mahamadou Cissé, président de la sous-section ODJ Séno, les activités de 2022 s'articulent autour des thés-débats dans les différents secteurs et quartiers de Dori, la redynamisation des sous-sections, les jeux de maracana. A l'entendre, leur stratégie de cette année sera basée sur la communication. Il souligne qu'en matière d'organisation à caractère syndical, c'est un combat qu'il faut mener. Il faut retravailler la communication et la technique d'approche et promouvoir les valeurs que l'ODJ incarne. A l'en croire, c'est à travers les actions sérieuses, les actes posés en matière de défense des droits de l'homme qui vont convaincre plus les gens à s'intéresser à l'ODJ.

Mahamadou Cissé, président de la sous-section ODJ Séno

Pour ce qui concerne la lecture de la situation nationale et la mise en place des délégations spéciales, M. Cissé note que l'ODJ est apolitique et que par conséquent, ses membres et militants ont une ligne conductrice à suivre qui est la ligne que l'ODJ a tracée pour tous ses membres. A l'entendre, leur rôle sera celui de la veille citoyenne en l'occurrence la défense des droits de l'homme. Pour lui, ils veilleront à ce que les droits de l'homme ne soient pas bafoués à Dori.

L'ODJ est une organisation de jeunes burkinabè ayant pour objectifs de promouvoir et défendre les libertés démocratiques de la jeunesse ; promouvoir, défendre et protéger les droits démocratiques et sociaux de la jeunesse ; développer l'entraide et la solidarité entre les différentes couches de la jeunesse, etc.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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Ministère de la Santé : Vers l'introduction du vaccin anti typhoïde au Burkina

Mon, 21/02/2022 - 12:30

Les professionnels de la santé, de l'hygiène publique et du bien-être étaient réunis pendant 48 heures à Ouagadougou pour examiner les données probantes sur les causes liées à la fièvre typhoïde. La cérémonie de clôture a eu lieu le vendredi 19 février 2022.

« Je déclare clos ce forum national sur la fièvre typhoïde ». C'est sur ces propos que s'est refermée la rencontre entre les spécialistes sur les causes liées à cette maladie au Burkina Faso. En effet, selon les propos du directeur de la prévention par les vaccinations, Dr Issa Ouédraogo, ce forum a été planifié et mis en œuvre pour faire le point sur le fardeau de la fièvre typhoïde au Burkina Faso. Il a précisé par la suite que ce cadre d'échanges a regroupé plusieurs acteurs et spécialistes du domaine de la santé venus des différentes régions du Burkina.

Dr Issa Ouédraogo, directeur de la prévention par les vaccinations

A l'écouter, l'objectif principal de la conférence était d'examiner et de discuter des données probantes sur les causes liées aux risques environnementaux, individuels et collectifs de la fièvre typhoïde ainsi qu'une éventuelle introduction du vaccin anti typhoïde dans le programme de la santé au Burkina Faso. Selon le porte-parole des médecins présents à la rencontre, Issa Ouédraogo, la dernière option c'est-à-dire, l'introduction du vaccin contre la fièvre typhoïde, s'avère être une bonne nouvelle pour les serviteurs des malades dans la mesure où il permettra de prévenir la maladie afin de réduire le taux de morbidité.

Pour lui, il s'agit à présent d'envisager la question de l'introduction des vaccins dans le programme. Pour y parvenir, dit-il, il faudra demander l'avis des experts nationaux indépendants qui vont donner leur accord ou pas sur la question. A l'en croire, cette maladie constitue jusque-là un véritable problème de santé publique au Burkina Faso.

Les participants au forum national sur la fièvre typhoïde

« Pour lutter contre cette maladie, il faut respecter les mesures hygiéniques et d'assainissement autour de son environnement. Mais ils existent aussi des vaccins sûrs et efficaces qui permettent de prévenir la maladie avec une efficacité de plus de 80% », a déclaré le directeur de la prévention par les vaccins.

En attendant l'introduction du vaccin anti typhoide, il a recommandé à la population burkinabè de veiller à promouvoir l'hygiène de vie individuelle et collective quel que soit leur niveau de vie.

Dofinitta Augustin Khan
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Religion : Des évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger en assemblée ordinaire

Mon, 21/02/2022 - 11:30

Les évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger ont organisé du 14 au 20 février, la deuxième assemblée plénière ordinaire de l'an 2022 à Dédougou.

Cette rencontre a été le lieu de faire un prêche sur la conversion pastorale de la communauté paroissiale au service de la mission évangélisatrice de l'église.

Les évêques ont signifié leur inquiétude sur la dégradation de la crise sécuritaire et la montée des prix des produits de consommation.

Ils ont rencontré des leaders des communautés musulmane, administrative, militaire et paramilitaire de la ville de Dédougou.

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