You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 2 hours 59 min ago

Décès de OUIDI NABA KARFO : Remerciements

Thu, 03/03/2022 - 07:30

Sa Majesté Le Mogho Naba Boango, Empereur des Mossé,
le Mouss Tansaba, le Larlé Naba, le Gounghin Naba, le Kamsonghin Naba, le Baloum Naba, le Nem Naba, le Poe Naba, le Samandin Naba, le Wogodgo Naba.
Le Bazoulé Naba,

Les Notables de OUIDI / Ouagadougou,
La grande famille ROUAMBA, DOUAMBA, ILBOUDO, PAKMOAGDA, ZOUNGRANA et NIKIEMA à Ouidi, Ouagadougou, Burkina Faso, France, Etats Unis et en Côte-d'Ivoire,
Monseigneur Séraphin ROUAMBA Archevêque Emérite de Koupela,
Les familles du OUIDI à KILWIN, SONGUEDIN, YAKTENGA, TOESSIN, OUIDITENGA, ZOURESSE, PAMNONGHIN, TOOGHIN, DONDOULMA, BAZOULE, BINSSIGA, SAPONE, ZEKOUNGA, BONKIONGO, ZORGHO OUIDI et ZORGHONGO OUIDI,
Les enfants :

Frank DOUAMBA,
Dr Sonia DOUAMBA épouse KABORET
Tancred DOUAMBA,
Les petits-enfants et arrières petits-enfants, les cousins et cousines, les neveux et nièces,
Les familles parentés et alliées,

très touchés par les marques de compassion et de sympathie que vous leur avez témoignées, vous remercient de tout cœur et vous renouvellent leurs profondes gratitudes pour les soutiens multiples et multiformes lors du rappel à Dieu le jeudi 27 janvier 2022, de l'inhumation le samedi 29 janvier 2022, de la journée d'hommage le mardi 1er février 2022, des salutations du 3ème jour le dimanche 06 février 2022 et des funérailles le dimanche 20 février 2022 du

OUIDI NABA KARFO,

Doyen des Ministres de la cour de sa Majesté le Mogho Naba Boango,
Premier Chirurgien-Dentiste de la Haute Volta,
Ancien Vice-Président de la Délégation Spéciale de Ouagadougou,
Ancien Député à l'Assemblée Nationale,
Ancien Ministre de la Santé,

Président du Comité National d'Ethique,
Commandeur de l'Ordre National.
La famille remercie très sincèrement toutes les autorités coutumières, religieuses, politiques, militaires et paramilitaires, les familles parentés et alliées, les amis, les connaissances et les voisins. Elle se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu le miséricordieux vous le rende au centuple.

QUE SON AME REPOSE ETERNELLEMENT EN PAIX !

NB : Dans les communiqués précédents, bien vouloir considérer Mouss TANSABA au lieu de
Rim TANSABA.

Categories: Afrique

In mémoria : KANSOLE Marie Françoise épouse BATIONO

Thu, 03/03/2022 - 07:30

"LE TEMPS PASSE MAIS LES SOUVENIRS SONT ÉTERNELS"

4 Mars 2021 - 4 Mars 2022

Il y'a 1 an que le tout puissant a rappelé à lui sa servante notre bien aimée mère, grande mère, arrière grande mère , épouse, sœur et tante
KANSOLE Marie Françoise épouse BATIONO

A l'occasion de ce douloureux anniverssaire , les familles BATIONO à TOUKON Réo, BASSOLE à ESSOSSO Réo, BOBO, OUAGA, NIAMEY (NIGER)
Les familles alliées : BAKYONO ,COMPAORE, TAPSOBA, OUOBA, BAMA. BAYALA. BATIANA et BAZIE,

Les enfants : Hélène, Joséphine, Georgette, Yaboula Vincent de paul, Ludovic, Rodrigue Marie gualbert, Dieudonné.

Les pétits enfants et arrières petits enfants

Invitent les, parents, alliés, amis, la population de sarfalao secteur 17 de Bobo, et tous ceux qui l'ont connue à avoir en ce jour anniversaire, une pensée pour le repos de son âme.

Programme des messes :

Vendredi 04/03/2022 5h45 Paroisse notre Dame de Fatima Dassasgho
Samedi 05/03/2022 5h45 Scolastica saint camille
Dimanche 06/03/2022 8h00 Scolastica saint camille
8h30 Chapelle de la CCB saint Camille de Sarfalao Nord Bobo-Dioulasso

Union de Prière

Categories: Afrique

Décès de Ilboudo Ambroise : Remerciements et Faire-part

Thu, 03/03/2022 - 07:00

Les familles Ilboudo, Nacoulma, Zoungrana, Derra, à Ouagadougou Tanghin-Dassouri, Gourcy

Les familles Hien, Da, Youl, Kambou, Kansié à Gaoua, Loropéni, Bobo Dioulasso, Ouagadougou

Mme Ilboudo née Hien Raïssa Viviane et enfants : Steve Iréné, Enzo Joris et Ornella Michelle, très touchées par les nombreuses marques de sympathie, de compassion, de solidarité, d'amitié et de soutiens multiformes dont elles ont fait l'objet lors du rappel à Dieu le 15 Février 2022 et de l'inhumation le 17 Février 2022 à Ouagadougou de leur fils, beau fils, beau-frère, oncle, époux, père et ami, Ilboudo Ambroise précédemment : DG du bureau d'études Africa Group Consulting (AGC) et PDG de l'institut des Sciences Techniques et de Management (ISTM).

Les remerciements vont particulièrement à l' endroit :

Des parents, amis et connaissances de la famille ;

Des voisins de la zone C de Ouaga 2000

De la CCB Sainte Elisabeth de banoog Yipala de la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'oie (PNDA) ;

Des Apôtres de la Miséricorde Divine de la PNDA

Des collaborateurs et collègues de la direction générale du fond d'appui aux activités rémunératrices des femmes ;

Aux sœurs et frères en Christ de Eden-TBI et de l'EAC centrale de Ouagadougou.

Elles se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que le Seigneur tout puissant et miséricordieux comble chacun au centuple de ses bienfaits.

Paix à son âme

Union de prière

Categories: Afrique

Choix d'un Premier ministre de Transition : Lassina Zerbo, Rosine Sori Coulibaly et Ra-Sablga Ouédraogo en tête d'un sondage

Wed, 02/03/2022 - 23:20

L'Institut de recherche et de sondage APIDON (IRSOA) a fait une série de sondages durant le mois de février pour savoir qui les Burkinabè préfèreraient voir aux postes de Premier ministre et de président de l'Assemblée de Transition. Le "sondage léger" réalisé essentiellement en ligne du samedi 26 janvier au mardi 1er mars 2022 a également porté sur le choix de militaires pour les postes de gouverneurs. Enfin, leurs sentiments quant à la gestion du pouvoir par le MPSR un mois après qu'il soit aux commandes.

Après l'adoption de la charte de la Transition, l'IRSOA a réalisé un sondage pour savoir qui serait la personne à même d'être à la tête du gouvernement de transition. A l'issue du sondage, c'est Lassina Zerbo, l'éphémère Premier ministre de Roch Kaboré, qui est en pole position. Il est suivi de Rosine Sori Coulibaly, ancienne ministre de l'économie puis des affaires étrangères et de Dr Ra-Sablga Ouédraogo, économiste, enseignant chercheur, président de l'Institut d'études économiques « Free Afrik ».

Pour ce qui est du pilotage de l'Assemblée législative de transition, les répondants portent leur choix sur Luc Marius Ibriga, ancien contrôleur général sortant d'Etat. A défaut, ils estiment que Lassina Zerbo pourrait faire l'affaire. Bassolma Bazié est classé en troisième position.

L'un des actes majeurs du MPSR dès la prise du pouvoir du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba était la dissolution des collectivités territoriales. Avec l'insécurité qui sévit dans certaines régions du pays l'IRSOA a posé la question de savoir si les militaires sont un choix opportun, pour occuper les postes de gouverneurs.

A cette question, 51,21% des sondés sont favorables à des gouvernorats dirigés par des militaires contre 48,79% qui n'y sont pas favorables.
L'IRSOA a réalisé un dernier sondage sur les sentiments des Burkinabè quant à la gestion du MPSR, un mois après le coup d'Etat. De tous les répondants, 4,83% sont « très rassurés » de la gestion du MPSR, 27,05% sont « rassurés », 16,43% ne sont « pas du tout rassurés », 36,23% « pas assez rassurés ». On compte 15,46% d'indifférents.

E.C
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Paul-Henri Sandaogo Damiba officiellement investi président du Faso

Wed, 02/03/2022 - 23:15

Ça y est ! Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba a été investi ce mercredi 2 mars 2022 à Ouagadougou. Président du Faso, M. Damiba prend ainsi possession de la plus haute charge de l'État burkinabè.

A partir de ce rituel, Paul-Henri Damiba a un mandat de trois ans qui devra aboutir à des élections consacrant le retour à une vie constitutionnelle normale.

C'est la quatrième fois, en huit années (2014-2022), que le Burkina Faso tient des cérémonies d'investiture de présidents.

Michel Kafando a été officiellement investi, vendredi, 21 novembre 2014, président de transition, trois semaines après l'insurrection populaire. Il succédait ainsi au lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, qui tenait les rênes du pays depuis la chute du président Blaise Compaoré, suite à l'insurrection, le 31 octobre 2014.

La transition se referme avec la présidentielle d'octobre 2015 qui a vu l'élection de Roch Kaboré. Il est investi président du Faso le mardi, 29 décembre 2015.

Suite à sa réélection en novembre 2020, Roch Kaboré va se prêter au rituel le 28 décembre 2020 pour son second et dernier mandat (2020-2025).

Un mandat que ses partisans ont souhaité voir se caractériser par la « fermeté » et le mobilisme.

Finalement, le 24 janvier 2022, c'est le retour à une vie d'exception avec l'armée qui "s'est vu obligée de prendre ses responsabilités".

Le Burkina revient d'où il était parti en 2014 : mise en place d'un nouveau contrat social, une Charte de transition.

Paul-Henri Damiba, pour s'être vu octroyer un mandat de trois ans par les forces-vives, va ainsi, à partir de cette investiture, achever le mandat de Roch Kaboré.

Contrairement aux fois précédentes, l'investiture de ce mercredi, 2 mars 2022, n'a enregistré aucun discours de la part de "l'élu". En trente minutes, port de l'écharpe, félicitations de l'autorité par les présidents d'institutions et le corps diplomatique, hymne national et tout est bouclé pour l'autorité et ses invités !

D'ailleurs, le président du Faso Damiba avait-il besoin de discours dans ce contexte où les défis sont connus de toutes les populations burkinabè ?

En tous les cas, les pertinents discours d'investiture de Michel Kafando et Roch Kaboré ainsi que celui livré à la signature de la Charte de 2014 par l'homme fort de l'époque, lieutenant-colonel Isaac Yacoubarestent d'actualité pour le successeur Damiba.

Le passé doit pouvoir (cela doit même s'imposer) éclairer le présent pour éviter au Burkina, les perpétuels recommencements. Ce devoir d'honnêteté avec l'histoire et ce courage de se regarder dans le miroir valent également pour chaque Burkinabè, individuellement pris. Ainsi, le pays se portera mieux et chacun s'y sentira !

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Investiture du président Paul-Henri Damiba : « Nous attendons qu'il soit un homme au-dessus de tout », espère Luc Adolphe Tiao

Wed, 02/03/2022 - 23:10

Vingt-quatre heures après l'adoption de la charte de la Transition, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a été investi président du Faso pour une période de trois ans, ce mercredi 2 mars 2022. À l'issue de cette investiture, certains hommes politiques et acteurs de la société civile ont donné leur point de vue sur cette Transition.

Pascal Zaïda : coordonnateur du Cadre d'expression démocratique (CED)

« Nous sommes dans un État d'exception. Comme la coutume l'exige, il faut passer par cette étape. Notre souhait est de voir le Burkina Faso retrouver la paix, la stabilité et le retour de la sécurité afin que toutes les victimes notamment les Personnes déplacées internes (PDI) puissent rejoindre leurs localités d'origine. Ce qui veut dire que nous attendons du président Damiba la mise en œuvre d'une feuille de route et une charte inclusive. Il faut que cette transition soit inclusive. Il faut qu'ils se mettent au-dessus de la mêlée afin d'accepter chaque Burkinabè. Bientôt, nous allons avoir un gouvernement et l'organe législatif. Pour que le Burkina Faso ne retombe pas dans les erreurs du passé, nous pensons qu'il faut aller dans une inclusivité absolue. »

Yéli Monique Kam : présidente du Mouvement pour le renaissance du Burkina Faso (MRB)

« Nous venons d'assister à la cérémonie d'investiture du président de la transition. Je suppose que nous entamons aujourd'hui une nouvelle ère. Et cette nouvelle ère a une connotation d'interpellation pour l'ensemble des acteurs de la société burkinabè. Nous étions dans un ordre constitutionnel, ensuite il y a eu un blocage.
Nous entamons aujourd'hui une ère de transition. Les aspirations profondes de la société burkinabè n'avaient pas été prises en compte. La société aspire à la paix, à la sécurité et au développement.

Aujourd'hui, nous sommes tous interpellés afin de nous mobiliser davantage autour des organes et des personnalités qui vont diriger cette nouvelle ère, c'est-à-dire la transition afin qu'ensemble, main dans la main, nous puissions les aider afin de faire revenir la paix dans notre pays. Sans la paix et la sécurité, pas de développement. »

Luc Adolphe Tiao : président du parti le Rassemblement patriotique pour le développement (RPD)

« Nous attendons qu'il soit un homme au-dessus de tout, un rassembleur, qu'il soit aussi un homme vertueux, qui à travers sa vision permettra à ce pays de pouvoir aller de l'avant. Nous attendons de lui en tant qu'officier qu'il soit celui qui puisse rassembler l'ensemble des forces et défense et de la sécurité dans toutes ses composantes et aussi tous les civils sans exclusion pour travailler à la libération de notre pays, à la refondation de ce qui peut être fait dans cette phase transitoire que nous sommes. »



Ablassé Ouédraogo : président du parti Le Faso autrement

« Ce que nous attendons du président de la Transition qui vient d'être investi, en prenant donc le collier de Grand maître des ordres burkinabè, c'est que l'agenda qui a été adopté par les forces-vives dans la journée du 28 février et très tôt le matin le 1er mars, c'est que ce document là puisse avoir une réalisation parce que c'est la feuille de route que la Transition doit exécuter.

Et je voudrais ici dire que les forces-vives de la nation burkinabè en adoptant ce document ont pris en compte les aspirations du peuple burkinabè et pris en compte les exigences des partenaires et de la communauté internationale ceci pour dire que le Burkina fait de son mieux, mais le Burkina a besoin des partenaires et a besoin de la communauté internationale.

C'est tout juste pour dire que nous espérons que le Burkina Faso pourra bénéficier de l'accompagnement de ses partenaires, et de l'accompagnement de la communauté internationale. La présence ce matin du corps diplomatique, des représentants des organisations interafricaines et internationales témoignent à suffisance que le monde, que les partenaires que la communauté internationale est prête pour accompagner notre pays dans ce voyage pour réaliser sa transition et aller sur la route du retour à l'ordre constitutionnel, c'est très important. »

Julie Nonguierma de l'Alliance patriotique des Burkinabè de l'extérieur, représentant les Burkinabè de la diaspora (USA, Allemagne, Canada, Belgique et Côte d'Ivoire)

« Nous voulons lui [Paul Damiba] témoigner notre apport et notre présence pour accompagner la patrie à atteindre les objectifs surtout de sécurité. Au soir des trois ans, que nous puissions tous être fiers de regagner notre chère patrie qui a un peu perdu de ses valeurs ».

Propos recueillis par Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : L'ex maire de Pouytenga (Centre-Est) mis aux arrêts

Wed, 02/03/2022 - 23:10

L'ex maire de Pouytenga, Larba Prosper YAMEOGO aurait été convoqué et gardé par le parquet du Tribunal de grande instance de Koupéla ce mardi 1er mars 2022.

Contacté sur place à Pouytenga, un agent de la mairie de Pouytenga a confirmé son arrestation. Un leader religieux a également affirmé qu'il a reçu plusieurs coups de fil annonçant l'arrestation de l'ex- bourgmestre. Il précise que c'est la justice de Koupela qui est venue le prendre.

Pour les motifs de son arrestation , des sources indiquent qu'il aurait refusé de répondre par plusieurs fois à des convocations de la Justice . D'autres affirment que son arrestation fait suite à des dossiers pendant en justice sur sa gestion communale.

Cette arrestation intervient après la suspension des collectivités territoriales par le MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, Instance au pouvoir). Son bureau avait été scellé au lendemain de la dissolution des mairies.

G. BEOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Paul Henri Damiba ordonne une vaste opération de contrôle de la gestion dans l'administration publique

Wed, 02/03/2022 - 23:00

Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a ordonné dans un communiqué publié ce mercredi 2 mars 2022, un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique.

Avec l'avènement du coup d'Etat le 24 janvier 2022 qui a renversé le régime de Rock Marc Christian Kaboré, les populations avaient formulé le vœu que la corruption soit menottée. Dans son discours le 28 janvier 2022, le président du président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration avait promis faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Dans un communiqué rendu public ce 2 mars 2022, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba ordonne un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique.

« Le président du Faso, chef de l'Etat a donné instructions au contrôleur général d'Etat de l'Autorité supérieur de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC), de procéder dans les meilleurs délais, en relation avec l'Ordre national des experts comptables et la Cellule nationale des informations financières (CENTIF), à un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique », peut-on lire dans le communiqué.

Selon le document, ces contrôles prendront la forme, selon les cas, de missions spécifiques, soit : d'un audit de gestion pour les Sociétés d'Etat, les EPE et assimilés ; d'un audit d'investigation, de détection de fraudes financières pour toutes les structures à contrôler ; d'un audit des marchés publics pour toutes les structures à contrôler, sur les acquisitions de biens, de services et sur les travaux publics ou d'un audit spécifique sur les frais de missions, frais de voyages, carburant, et dons, au bénéfice des PPE.

« Toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires pour l'effectivité dudit contrôle sont mises à la disposition des structures commises à cette tâche », poursuit le document. « Un rapport global est attendu au terme des investigations pour toutes fins utiles », conclut le communiqué.

Erwan Compaoré (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Adoption de la charte de la Transition : Que retenir ?

Wed, 02/03/2022 - 23:00

Suite au coup d'Etat du 24 janvier 2022 qui a favorisé l'accession au pouvoir du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, plusieurs voix s'élevaient pour réclamer l'adoption rapide d'une charte de transition, socle de la politique du nouveau régime au pouvoir. Cette dernière a été adoptée en complément de la Constitution, le mardi 1er mars 2022. Une lecture de la charte de la Transition permet d'exposer les points saillants.

Le 28 février 2022 a eu lieu dans la salle de conférence de Ouaga 2000 les assises nationales en vue de l'adoption de la charte de la transition. 350 délégués y ont participé et c'est finalement le 1er mars 2022 que la charte a été adoptée. A l'issue des échanges entre les parties prenantes, c'est un document de 10 pages composées d'un préambule et de 39 articles qui a été adopté en complément de la Constitution du 2 juin 1991.

Conformément à l'article 32 de cette charte, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, garant de la Constitution et de la charte de la transition, est investi dans ses fonctions pour une durée de 36 mois à compter de la date de son investiture. Son mandat prend fin avec l'investiture du président issu de l'élection présidentielle, nous précise l'article 10. Toujours selon la même disposition, « le président de la Transition n'est pas éligible aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la Transition ».

Au regard de l'article 3, il pourra compter, dans sa mission de remettre le pays sur les rails, sur un conseil d'orientation et de suivi de la transition composé de personnalités militaires et civiles, sur un gouvernement de 25 au maximum chapeauté par un Premier ministre et sur une assemblée législative de 71 membres.

Concernant le chef du gouvernement, l'article 18 dispose qu'il devra, dans un délai de 30 jours après la formation du gouvernement, présenter la feuille de route de la Transition devant l'Assemblée législative de transition. « Cette présentation ne donne pas lieu à un vote ». En outre, il devra s'acquitter d'un bilan de l'action gouvernementale chaque semestre devant le même organe.

Pour ce qui est de l'Assemblée législative de transition, l'article 21 dispose qu'elle « exerce les prérogatives définies par la présente Charte et au titre V de la constitution du 2 juin 1991, à l'exception de celles qui sont incompatibles avec la conduite de la transition. Aussi, selon l'article 26, le président de l'Assemblée législative de Transition qui est élu par ses pairs à la session inaugurale ne peut en aucun cas être éligible aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la Transition.

A la lecture combinée des articles 35 et 36, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) n'existera plus une fois les organes de transition mis en place et l'entrée en vigueur de la charte abrogera l'acte fondamental du 29 janvier 2022.
La charte ne pourra être révisée qu'à l'initiative concurrente du président de la Transition et du tiers des membres de l'Assemblée législative de transition, conformément à l'article 30.

Erwan Compaoré (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Assises nationales sur la Transition : Des participants prêts à « apporter leur pierre » à l'édifice (vidéo)

Wed, 02/03/2022 - 23:00

Au sortir des assises nationale d'examen des textes et signatures de la charte constitutionnelle de la Transition, tenues dans la matinée du lundi 28 février au petit matin du mardi 1er mars 2022, des participants ont affiché leurs intentions de soutenir la nouvelle donne politique.

Même si l'ex chef de file de l'opposition, Eddie Komboïgo, ne se dit pas « spécialiste de la défense », il espère que le délai de la Transition ne va pas « causer des heurts » avec les partenaires.

Quant à Anaïs Drabo de la société civile, elle estime que « ce nouveau pouvoir a besoin du soutien de tous les fils et toutes les filles du Burkina Faso ».

C'est le même son de cloche du côté des Burkinabè de l'extérieur représentés au cours de ces assises. La diaspora a demandé à participer à la Transition pour apporter sa pierre à l'édifice de la mère patrie.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mathias Sorgho, cycliste burkinabè : « Je mettrai à profit le stage en France pour préparer le Tour du Faso 2022 »

Wed, 02/03/2022 - 22:55

Il est l'un des grands noms actuels du cyclisme burkinabè. Présent dans le milieu depuis plusieurs années, Mathias Sorgho, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a remporté le 31e Tour du Faso en 2018. Il est également étudiant en Master 2 en industrie agroalimentaire à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Bénéficiaire d'un stage, il se rendra en début avril en France. Dans cette interview, il revient sur le grand Prix El Hadj 14, du nom de l'animateur des courses cyclistes burkinabè, auquel il a pris part le 27 février 2022. Il évoque également le stage et son avenir dans le cyclisme.

Lefaso.net : Tu as disputé le Grand Prix El Hadj 14, le dimanche 27 février dernier. Cela ne s'est pas bien passé pour ton équipe. Comment as-tu vécu la course ?

Mathias Sorgho : C'était la première course de la saison. J'avais vraiment de bonnes sensations et je voulais gagner cette course pour mon équipe. Toutes les équipes étaient motivées pour la victoire. Mais l'équipe de Paul Daumont a été forte et chanceuse. Félicitations à eux. Nous allons nous remettre rapidement au travail pour revenir rapidement plus forts pour les compétitions à venir.

Tu as été pendant longtemps dans le groupe des échappés, mais, à l'arrivée, tu as été battu. Qu'est ce qui s'est passé ?

Je faisais effectivement partie d'une échappée de trois personnes. Trois équipes étaient représentées (AJCK, Bessel, et RCK). L'USFA n'était pas représentée, mais avait un sprinteur qui a fait premièrement le boulot pour revenir sur l'échappée en vain. Quelques tours après, le coach de l'AS Bessel a demandé à son coureur qui était dans l'échappée de ne pas passer au relais. Du coup, on était devenu deux à rouler. Après l'USFA, c'était au tour de Bessel de mettre le train derrière pour revenir sur l'échappée. On s'est fait rattraper à 8 tours de la fin. Je pense qu'on a fait du bon boulot, seulement, que ça ne s'est pas conclu par la victoire. Mais ça nous a permis de faire des efforts qui vont payer au cours de l'année.

Paul Daumont a été le gagnant de cette course. Il est finalement le cycliste le plus en forme du moment…

La victoire de Paul Daumont s'explique par le fait que son équipe était plus en forme que les autres. Le fait de gagner est aussi une question de chance. Paul Daumont est actuellement le coureur burkinabè le mieux formé. Il a fait des stages en Afrique du sud, en Suisse là où on forme les coureurs de haut niveau. Paul a fait le tour de l'avenir c'est un mini tour de France, l'année passée. C'est une compétition à travers laquelle les équipes professionnelles viennent chercher les meilleurs. Donc il a une bonne base et il suffit maintenant d'entretenir.

Tu pars bientôt pour un stage en France. Qu'en est-il réellement ?

Le départ pour la France est prévu pour début avril. Nous tenons d'abord à remercier tous ceux qui ont travaillé pour que cela puisse voir le jour. Je parle de la Fédération burkinabè de cyclisme, de nos présidents de clubs AJCK, RCK et AS Bessel. Je voudrais aussi remercier le club qui doit nous accueillir pendant les 6 prochains mois. Ce stage nous permettra de préparer convenablement nos objectifs et nos ambitions.

Quels sont tes objectifs à ce stage ?

Notre aventure en France aura plusieurs ambitions. Il s'agira d'abord de préparer le Tour du Faso 2022 car on aura beaucoup plus de compétitions qu'ici. Ensuite, nous allons voir dans quelle mesure nous pouvons ouvrir des portes pour les plus jeunes.

On a l'impression que ce stage arrive un peu tard dans ta carrière…

Oui, un peu tard. Mais ce sont les ambitions qui nous animent qui sont très importantes. Si tout va bien, on atteindra les objectifs qu'on s'est fixé, car avec les expériences acquises nous avons un rôle aussi d'accompagnement de la nouvelle génération.

A l'issue du stage, quelles perspectives pour Mathias Sorgho ?

J'aurai bientôt mon diplôme de master 2 en industrie agroalimentaire. En plus de cela, nous allons essayer d'apporter notre contribution dans le domaine du sport.

Tu étais inscrit à l'université Joseph Ki-Zerbo, est-ce que tu mets en veilleuse les études ?

Je prépare aussi la soutenance de mon mémoire de Master 2 en industrie agroalimentaire.

Peut-on s'attendre à voir Mathias Sorgho au Tour du Faso 2022 ?

Je serai, sauf imprévus, bien présent au Tour du Faso 2022. Je viendrai avec l'objectif d'une nouvelle victoire burkinabè sur le tour.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre l'insécurité à Ouagadougou : Cinq présumés malfrats dans les filets de la police nationale

Wed, 02/03/2022 - 22:30

La police nationale a annoncé sur sa page Facebook, ce jeudi 3 mars 2022, avoir mis le grappin sur cinq présumés malfrats dont l'âge est compris entre 16 et 40 ans. Selon les limiers, ils opéraient dans trois réseaux différents. Deux d'entre eux ont été déjà déférés, toujours selon la police nationale. Nous vous proposons l'intégralité du communiqué.

Face au phénomène de l'insécurité qui est en pleine vogue, la Police Nationale, fidèle à son sacerdoce de protection des personnes et des biens, s'attèle au quotidien pour plus de paix et de quiétude dans nos cités.

Dans cette dynamique, à travers le Commissariat Central de Police de la Ville de Ouagadougou, elle vient de mettre fin aux activités malsaines de cinq (05) présumés délinquants qui écumaient la capitale burkinabè et parmi eux, deux (02) ont été déjà déférés.

Evoluant au sein de trois (03) réseaux différents, ces présumés malfrats, dont l'âge est compris entre 16 et 40 ans s'adonnaient à plusieurs types d'infractions.

Le premier groupe, formé d'un binôme, s'était spécialisé dans les vols à main armée et les vols avec effraction. Ils opéraient tard la nuit, dans les endroits isolés et mal éclairés de plusieurs quartiers tels Toeyibin, Patte-d'Oie et Pissy.

Le second réseau est composé de présumés escrocs agissant en bande organisée avec des complices résidant dans un pays voisin. Ses membres, grâce à un stratagème dont eux seuls ont le secret, parvenaient à convaincre leurs victimes qu'elles pouvaient devenir riches en achetant des billets noirs qui, une fois lavés, deviendraient de vrais billets de banque.

La dernière bande est composée d'individus spécialisés dans la confection, le transport et l'écoulement de faux timbres fiscaux. A l'aide d'un imprimeur implanté à l'étranger, ils faisaient imprimer à grande échelle des timbres fiscaux à moindre coût qu'ils convoyaient à Ouagadougou pour ensuite être vendus sur le marché.

Au moment de l'interpellation de tous ces présumés malfrats, il a été saisi entre leurs mains un pistolet automatique, cinq (05) motos, 64.900 faux timbres fiscaux évalués à près de 28.000.000 FCFA, un lot important de billets noirs, des coupures de faux billets de 5.000 FCFA et plusieurs autres objets.

La Police Nationale tient une fois de plus à renouveler ses remerciements à l'ensemble des citoyens pour leur collaboration qui a permis d'atteindre ce résultat. Elle saisit encore l'occasion pour réitérer son invite aux populations à plus de vigilance autour d'elles et à continuer la dynamique des dénonciations des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont les 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

LeFaso.net
Source : Page Facebook de la police nationale

Categories: Afrique

Répression des crimes économiques au Burkina : Seydou Zagré convoqué par le TGI de Ouaga

Wed, 02/03/2022 - 22:30

Seydou Zagré est encore dans le viseur de la justice burkinabè. Selon des informations publiées sur les réseaux sociaux (et non par notre confrère Oméga média à qui nous présentons des excuses) et confirmées par une source sécuritaire à Lefaso.net, l'ancien directeur de cabinet du président Roch Kaboré est attendu ce vendredi 04 mars 2022 devant le tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

Les raisons de sa convocation ne sont pas encore connues, ajoute notre source . Ce que l'on sait, c'est que l'ancien maire de Koudougou sera devant le pool judiciaire économique et financier du tribunal.

Lire aussi On en parle : Seydou Zagré, le directeur de cabinet du président du Faso, devant la justice pour blanchiment de capitaux

Le pool judiciaire économique et financier est spécialisé dans la répression des crimes économiques, notamment le blanchiment de capitaux, l'enrichissement illicite et le délit d'apparence.

C'est la deuxième fois que Seydou Zagré est convoqué devant les tribunaux. La dernière convocation date du 18 juin 2021 . Il était reproché à celui-ci le blanchiment de capitaux.

Gérard BEOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

ISTIC, master class 2022 : Les futurs professionnels à l'école du développement des relations publiques

Wed, 02/03/2022 - 18:00

L'Institut des sciences et des techniques de l'information et de la communication (ISTIC), dans la cadre de ses activités pédagogiques, organise chaque année un master class au profit de ses étudiants. Une occasion pour l'institut de permettre aux futurs professionnels des différents métiers de l'information et de la communication d'allier théorie et pratique. Cette année, ce master class porte sur le thème « le développement des relations presse et des relations publiques dans l'organisation des évènementiels ». Un thème décortiqué par le promoteur de « Miss Universités », Honoré Bambara, et de celui du festival « Afro-Beat », Jean-Marie Nabi.

C'est à bâtons rompus que ces professionnels aguerris dans l'organisation des évènementiels au Burkina ont discuté avec leurs filleuls. Ils se sont basés chacun sur leurs différents évènementiels pour partager leurs expériences avec ces futurs professionnels des différents métiers de l'information et de la communication.
Le promoteur du festival Afro Beat, Jean-Marie Nabi, premier à prendre la parole, a d'abord expliqué aux jeunes étudiants comment son festival a été créé, son objectif et les réponses qu'il apporte dans le monde de la musique burkinabè.

Vue des invités et étudiants mobilisés pour le master class

Pour l'entrepreneur culturel, on ne crée pas un festival pour le créer, mais plutôt pour apporter une réponse a un problème donné dans la société. Dans le cas d'Afro-Beat, Jean-Marie Nabi a fait savoir que c'est un festival militant créé en 2012 pour être au service du développement de la musique Afro-Beat au Burkina, qui n'était pas très connu du public burkinabè. Ce festival engagé est aussi panafricaniste, précise le promoteur.

Jean-Marie Nabi, promoteur du festival Afro-Beat

Le deuxième conférencier, le promoteur de Miss Universités, Honoré Bambara, a fait une brève présentation de son évènement créé en 2003 en vue de mettre en exergue la beauté et l'intelligence féminines. Dans sa description, le promoteur est revenu sur le parcours de cet évènement qui a presque 20 ans d'existence. Et pour pouvoir traverser toutes ces années et ne pas disparaître face aux grandes difficultés qui se présentaient à eux, il a fallu développer une relation presse et bâtir des relations publiques bien solides qu'il classe en trois grandes périodes.

Honoré Bambara, promoteur de Miss Universités

Il dit avoir durant les sept premières années (2003-2010) de l'évènement développé une communication diversifiée afin d'avoir une notoriété qui lui ont permis de se faire connaître. Dans la 2e grande période de l'évolution de son évènement (2011 à 2017), le promoteur dit avoir opté pour une communication sélective parce qu'il connaissait déjà le terrain et que sa cible avait une certaine assise. Et c'est pourquoi, il a fallu cibler sa communication. La dernière période qui est celle de 2018 à 2022, Honoré Bambara dit s'être concentré sur la communication digitale vu que la période s'y prête et dans le but d'innover et de répondre aux besoins de son public.

Moukayila Sawadogo, élève conseiller en communication, en 2e année de formation à l'ISTIC

Se faire accepter et avoir de la crédibilité

Après avoir fait l'inventaire de tout le travail qui a été mené durant ces nombreuses années, les deux promoteurs d'évènementiels ont fait savoir que le développement des relations publiques permet de se faire accepter, d'avoir de la crédibilité et la confiance du public. L'autre apport du développement des relations publiques dans un évènementiel, c'est qu'elles permettent à l'évènement d'avoir un impact dans la société, selon eux.

L'organisation des masters class au profit des étudiants en formation permet de pouvoir allier la théorie à la pratique, explique l'élève-conseiller en communication, Moukayila Sawadogo. « C'est déjà dès l'école qu'on doit être dans une situation professionnelle afin d'être des personnes aguerries pour affronter le terrain », affirme l'élève conseiller.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre la corruption au Burkina : Paul-Henri Damiba instruit un contrôle sur la gestion des administrations publiques

Wed, 02/03/2022 - 16:06

Dans ce communiqué datant du 02 Mars 2022, le président du Faso , le lieutenant -colonel , Paul-Henri Damiba donne des instructions au Contrôleur général d'État de l'Autorité Supérieure de Contrôle d'État et de Lutte Contre la Corruption ( ASCE-LC).

Le chef de l'État a demandé à l'ASCE-LC , en relation avec l'Ordre national des Experts comptables et la Cellule nationale de traitement des informations financières , de procéder dans les meilleurs délais , à un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Chartes de la transition au Burkina Faso : Lookmann Sawadogo compare celles de 2014 et de 2022

Wed, 02/03/2022 - 15:25

Après 2014, le Burkina Faso devra cette année 2022, faire une autre expérience de transition politique. Dans la tribune ci-après, le journaliste- éditorialiste-auteur Lookmann Sawadogo nous propose une lecture comparée des chartes des deux transitions (de 2014 et de 2022).

Certains craignent que la charte actuelle de la transition ne renferme ses propres germes d'instabilité et d'inefficacité. Pour d'autres, c'est quasiment le doute et la réserve sur la qualité de cette charte. Je me suis proposé de faire un exercice comparé des deux documents. Chacun pourrait faire ses analyses par la suite.

Préalable important :

En 2014 ce fut une insurrection populaire. Pas un coup d'Etat militaire. Un renversement civil du pouvoir. Mais en 2022 ça été un coup d'Etat militaire. Pas une affaire de civils. De ce qui précède :

1- En 2014, le parlement de Transition était composé de 25 représentants des FDS contre 16 en 2022. Les civils ont donné plus de places aux militaires que les militaires ne se sont octroyés de places dans leur coup d'Etat.

2- En 2014, le dauphinat n'était pas prédéfinit. En cas de vacance du pouvoir il fallait re-désigner un président. En 2022, le problème est réglé car le dauphin constitutionnel c'est le président de l'Assemblee législative de transition. Cela réduit l'incertitude et confère une certaine stabilité. La dévolution du pouvoir remporte, de tout temps, la palme des risques de l'instabilité politique et sociale.

3- En 2014, l'exclusion était systématique de même que la discrimination dans la charte.
Ainsi, étaient exclus des organes ceux ayant soutenus la modification de l'article 37 ou ayant fait partie du dernier gouvernement Tiao. Ensuite, au CNT, il était donné 30 sièges pour le CFOP d'alors contre 10 pour le régime déchu. Dans la charte de 2022, toutes les forces politiques bénéficient du même droit. Le CFOP, l'APMP, l'ONA et les autres partis ont chacun 2 sièges sans discrimination. L'équité et l'égalité sont respectés en 2022. En plus les régions sont impliquées à travers 13 représentants soit 1 par région. Disons que les militaires se sont montrés plus enclins au respect des droits du citoyen et à l'inclusion sociale que les civils.

4- En 2014, il n'était pas prévu des conditions particulières pour devenir député de la transition. En 2022, un filtre à différents critères est mis pour assurer des choix de qualité.

5- En 2022, l'interdiction n'est pas faite formellement aux ministres de de la transition de prendre part aux élections qu'organisera la transition. En 2014, la clause d'interdiction existait. Même s'il s'agit d'une volonté des assises, cette question doit être réglée sans détours. Pas de ministre candidat.

6- En 2022, la question de la rémunération et des indemnités des ministres et des députés de du parlement de transition, ne figurait pas dans la charte. En 2022, il est prévu la prise de décrets présidentiels pour définir les taux et modalités. Les militaires montrent un souci plus ardent de bonne gouvernance.

Conclusion :

L'exercice n'est pas exhaustif. Il reste des choses à comparer. Ce faisant, quand on regarde et à mon sens, la charte de 2022 est très progressiste par rapport à celle de 2014. Cette dernière renferme des bases de paix, de consensus et de stabilité sociale et politique.
Elle reste cependant une œuvre humaine qui peut et doit être améliorée en certains points. Du reste, la charte est loin d'être un dogme et même qu'elle prévoit la possibilité de sa modification au titre III aux articles 30 et 31.

Lookmann Sawadogo
Journaliste - éditorialiste
Auteur

Categories: Afrique

Tribunal Correctionnel de Bobo-Dioulasso : Un jeune homme poursuivi pour 9 chefs d'accusation d'escroquerie et de filouterie

Tue, 01/03/2022 - 18:31

Le Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso a jugé ce mardi 1er mars 2022 S.F, un jeune de 33 ans accusé d'escroquerie et filouterie.

Le parquet poursuit ce jeune homme pour 9 chefs d'accusations d'escroquerie et de filouterie dont les faits se sont déroulés à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Banfora.
Dans les deux premiers faits, le prévenu, sous prétexte d'avoir une cérémonie, loue des chaises mais avec l'intention de les revendre. Ainsi, il loue au départ 150 chaises à un prestataire et les vend. Une seconde fois, il loue 200 chaises mais est appréhendé par la police alors qu'il s'apprêtait à les vendre.

Pour les 3e et 4e faits, il s'est fait passer pour un démarcheur pour louer des maisons en prenant chez le premier client 300 000 FCFA comme caution et avance de loyer et 400 000 FCFA chez le 2e client. C'est après avoir essayé de joindre le prévenu que ces clients se sont rendu compte de la supercherie et ont donc déposé plainte.
Concernant les 5e, 6e et 7e faits, S.F se fait passer pour un client intéressé par l'achat d'un téléphone. Il donne rendez-vous au commerçant dans une maison qu'il présente comme la sienne. Dès qu'il a le téléphone en main, il simule un appel d'un autre téléphone, sort à l'extérieur et disparaît.

Il a même eu à enfermer un des commerçants en fermant le grand portail de la cour. Lorsque le commerçant s'est rendu compte de la supercherie et de surcroît enfermé, il a dû escalader le mur pour sortir.

S.F a pu dérober ainsi à trois commerçants un Iphone 12 pro, un Iphone 11, un Tecno 17 pro, un Camon 17 pro et un Camon 18.
Dans le 8e fait d'accusation, S.F s'est fait passer pour un chef d'entreprise évoluant dans la conception de maquettes et confection d'emballages. A ce niveau, le client qui a contacté S.F à travers Facebook a révélé lui avoir remis 40 000 FCFA pour la conception d'une maquette. Cependant, le travail n'a réellement jamais été fait car il n'obtiendra de S.F qu'une simple photo de maquette.

Enfin pour le 9e fait, il est reproché à S.F d'avoir séjourné 3 et 15 jours dans deux hôtels sans payer, à raison de 15 000 et 20 000 FCFA par jour.
En plus de ces 9 faits, il est ressorti que S.F avait également extorqué 300 000 FCFA à sa copine en lui faisant croire qu'il est minier.
Au final, le parquet a requis contre S.F 60 mois (5 ans) de prison ferme et 5 millions de francs CFA d'amende.

Ces peines ont été validées par le tribunal qui le condamne également à rembourser les sommes exactes qu'il a extorqué à ses victimes, à savoir les commerçants de téléphones, ceux qui ont voulu louer une maison et enfin la personne qui avait demandé une maquette...

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Six morts dans un éboulement sur un site d'orpaillage d'Ourbi dans le Sud-Ouest

Tue, 01/03/2022 - 15:52

Dans la soirée du lundi 28 février 2022, un éboulement s'est produit dans un site d'orpaillage dans la commune de Gaoua ( Région du Sud-ouest du Burkina).

Selon une source contactée sur place par Lefaso.net, l'éboulement a eu lieu dans le site d'orpaillage d'Ourbi, situé dans le secteur 4 de la commune de Gaoua. Le bilan officiel de l'incident fait état de six morts.

En rappel, cet incident intervient seulement sept jours après l'explosion d'un stock de dynamites dans une mine d'or artisanale dans la même région. Une explosion qui avait fait 63 morts et des dizaines de blessés.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Football : Des nouvelles de quelques professionnels burkinabè

Tue, 01/03/2022 - 15:01

Les internationaux burkinabè ont disputé, durant le weekend du 25 au 27 février 2022, des matchs avec leurs clubs. Ces matchs se sont déroulés avec des fortunes diverses.

En Allemagne, Edmond Tapsoba et son club, Bayer Leverkusen ont dominé sans partage Armenia Bielefeld par trois buts à zéro (3-0). Le défenseur central des Etalons a disputé les 90 minutes et a même été crédité de la note de 7,7/10.

En Ligue 1 française, deux Etalons étaient en compétition. Dango Ouattara a participé à la victoire de son club, Lorient, face à Brest (1-0). L'ailier qui a disputé tout le match a obtenu la note de 7,2/10. Au cours du même weekend, Troyes de Issa Kaboré était opposé à L'Olympique de Marseille. Auteur d'un grand match, Issa Kaboré a fortement contribué à l'égalisation de son club (1-1).

En Ligue 2, Quevilly-Rouen Métropole de Gustavo Sangaré a perdu face à l'AJ Auxerre (1-0). Le milieu des Etalons a été remplacé à la 87e minute. Cyrille Bayala a fait un résultat positif avec son club AJACCIO face à Rodez FC. Titulaire, le Burkinabè a été remplacé à la 83e minute.

En Chypre, Aris Limassol, le club de Steeve Yago, a concédé le nul face à Paphos FC (1-1). Le Latéral gauche des Etalons a disputé tout le match. Aris Limassol est actuellement cinquième du championnat chypriote avec 36 points suivi de Paphos FC, sixième avec 34 points.

Au Maroc, OC Safi était opposé à FUS Rabat. Rentré à la 68e minute, Cheick Djibril Ouattara a inscrit sur penalty le but de la victoire (2-1) de son club à la 84e minute. L'attaquant des Etalons continue sur une bonne forme après la CAN 2021. Dans le championnat djiboutien, Alain Traoré s'est à nouveau signalé en inscrivant un but face à Dikhil. Il a permis à son équipe, Arta Solar7, de gagner par deux buts à zéro (2-0) à domicile.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Les résultats du projet « Migration pour le développement et l'égalité » publiés

Tue, 01/03/2022 - 15:00

L'équipe du Burkina Faso qui a travaillé sur le projet « Migration pour le développement et l'égalité » (MIDEQ), a présenté les résultats de l'enquête quantitative du projet financé par United Kingdom Research and Innovation. C'était au cours d'un atelier qui a eu lieu ce 1er mars 2022, à Ouagadougou.

Après deux ans de recherches, les résultats de l'enquête quantitative du projet « Migration pour le développement et l'égalité » (MIDEQ) ont été divulgué ce 1er mars 2022. Pluridisciplinaire, le projet MIDEQ avait pour objectif de répondre au défi du développement durable en s'assurant que la migration sud-sud réduit plutôt qu'elle n'augmente les inégalités pour aboutir au développement dans les pays du Sud.

« L'objectif de cette étude est de voir comment faire en sorte que la migration sud-sud puisse devenir une opportunité de développement pour les pays du sud. Très souvent, on a focalisé les choses sur la migration sud-nord alors que les statistiques montrent que la migration sud-sud mobilise beaucoup plus de monde que la migration sud-nord. Donc on a essayé de voir quels sont les facteurs, les contraintes, les obstacles qui peuvent se dresser pour que cette migration ne soit pas vraiment utilisée de façon optimale pour le développement de notre pays », a précisé le coordonnateur du projet, Dr Bonayi Dabiré.

Dr Bonayi Dabiré, coordonnateur du projet

La recherche a permis de démontrer que, de façon globale, les enfants impliqués dans la migration (dont un des parents a migré) sont plus favorisés que les autres enfants. Elle a aussi permis de montrer que les ménages qui ont des migrants en Côte-d'Ivoire ne sont pas dans de meilleures conditions comparativement à celles qui n'en ont pas. La recherche a également permis de prouver que la majorité des migrants ne transfèrent pas plus d'argent dans les ménages.

A entendre le directeur de l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), Pr Abdramane Soura, ce projet est en conformité avec la vision de l'ISSP car depuis 2015, l'institut a mis au centre de ses préoccupations de recherche les questions de migration en créant une unité de recherche intitulée

« Mobilité, habitat et environnement ». « L'ISSP est convaincu que les problèmes liés à la mobilité des hommes et des femmes, s'ils ne sont pas connus et maîtrisés, peuvent avoir un impact négatif sur le développement de nos pays. C'est pourquoi, je me réjouis que le projet MIDEQ ait pu aboutir à des résultats tangibles, notamment en ce qui concerne les questions d'inégalités dans le corridor Burkina/Côte d'Ivoire », a-t-il déclaré.

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages