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Updated: 6 days 17 hours ago

Détention de Roch Kaboré : L'Assemblée parlementaire de la francophonie demande sa libération

Thu, 24/02/2022 - 18:04

Dans ce communiqué, l'Assemblée parlementaire de la francophonie dit s'associer à l'ONU, à l'Union africaine et à la CEDEAO pour demander la libération immédiate de Roch Kaboré. L'ancien chef de l'Etat est en résidence surveillée depuis le coup d'État du 24 janvier 2022 qui a vu l'arrivée au pouvoir du MPSR dirigé par Paul Henri Damiba.

Categories: Afrique

Burkina Faso : Le M21 se réjouit de la prise de pouvoir par le MPSR

Thu, 24/02/2022 - 17:30

Dans cette déclaration, le M21 réitère son soutien au coup d'État du MPSR qu'il qualifie"d'acte d'assistance à peuple en danger". Il déplore par ailleurs la récente sortie du MPP qu'il estime contraire à l'appel à la trêve politique décrété par le nouveau pouvoir.

Ouagadougou, le 24 février 2022

Situation nationale : Déclaration du M21

Très sensible à la souffrance du peuple au regard de la désinvolture du régime déchu qui conduisait inéluctablement et sadiquement le pays à vaux l'eau, les Forces de Défenses et de Sécurité ont pris la responsabilité de s'assumer devant l'histoire en mettant fin à la prise en otage de la destinée du pays par une camarilla sans compétence s'abreuvant à outrance à la misère grandissante du peuple et ce, avec la bénédiction du président Roch Marc Christian Kaboré.

Le M21, toujours fidèle aux aspirations du peuple et aux pas cadencés des siens, réitère sa salutation de la prise du pouvoir par le MPSR qu'il considère comme « un acte d'assistance à peuple en danger ». Nous nous réjouissons de cet acte patriotique des Forces armées nationales d'autant qu'à hue et à dia, nous n'avons eu de cesse d'appeler Roch Marc Christian Kaboré à constater son incapacité à sortir le pays du bourbier sécuritaire et économique dans lequel lui et ses copains ont plongé le pays et à en tirer les conséquences par la démission pure et simple.

Nous avions espéré que l'écho de nos multiples appels allait être perméable à la sagesse de M. Roch Marc Christian Kaboré qui aurait pu sortir par la grande porte de la dignité en se retirant des affaires sans contrainte, aucune. Mais hélas ! Il a jeté son dévolu sur la démission par contrainte.

Dernier rempart, ultime bouée de sauvetage de notre pays, le succès de la mission du MPSR engage et requiert la détermination sans faille de tous les citoyens et citoyennes dont le cœur vibre d'amour pour la terre de nos pères. Plus que jamais, la patrie a besoin de nous. C'est pourquoi, nous déclarons que le MPSR peut compter sur le M21 en tant que sentinelle sempiternelle de veille pour l'éclairer, l'interpeler et le rappeler sur le nouveau contrat politique de la refondation du Burkina qu'il a contracté avec le peuple burkinabè en marche douloureuse, mais radieuse vers l'horizon de son bonheur.

D'ores et déjà, du haut de notre poste de veille, nous appelons le MPSR à la vigilance face à la liberté insultante que le parti du régime déchu, le MPP, a prise pour des sorties médiatiques inappropriées, foulant aux pieds l'appel du président Paul Henri Damiba consistant à une trêve des activités politiques. Si le régime déchu n'a pas la décence de la retenue et du silence, et si le MPSR ne l'y contraint pas, il est clair que la population qui a vomi le pouvoir déchu s'en chargera, et il faut craindre que ce soit de la triste des manières.

La mère des priorités à savoir la restauration de l'intégrité territoriale et subséquemment la réinstallation des personnes déplacées internes dans les zones désinfectées du terrorisme, la dépolitisation de l'administration et la culture de la gouvernance vertueuse dans tous les secteurs constituent un chantier titanesque pour le MPSR qui se donne un bref délai pour relever le défi.

Au regard de l'urgence, nous invitons le MPSR à aller rapidement au charbon, à rapidement se mettre au travail et engager tous les citoyens dans le travail acharné pour qu'à l'échéance, les résultats puissent témoigner d'eux-mêmes avec éloquence et dans tous les domaines surtout celui sécuritaire avec son corollaire humanitaire.

En proie aux affres des crises sécuritaire, sanitaire et économique, c'est une vérité de la Palice que de rappeler la souffrance de la population qui tire le diable par la queue.
Ainsi, nous appelons de tous nos vœux le MPSR à envisager la diminution du prix des hydrocarbures et des denrées de premières nécessités (mil, maïs, riz pain) pour alléger un tant soit peu le fardeau de la la majorité de la population qui traine la savate.

Vive le peuple Burkinabè des villes et campagnes et de la diaspora en lutte,
Vive la terre libre, digne et intègre du Burkina Faso
Que Dieu bénisse notre chère patrie !

Le Président du M21
Marcel TANKOANO
Chevalier de l'ordre national
Tel : 60 54 64 81

Categories: Afrique

Burkina Faso : De nouvelles nominations au sein de l'armée

Thu, 24/02/2022 - 15:48

Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba a procédé à plusieurs nominations au sein de l'armée ce jeudi 24 février 2022. Ainsi, le Lieutenant-colonel Sakira Ibrahim est nommé chef d'Etat-major adjoint de l'Armée de l'air.

Le Colonel Ouédraogo Vincent de Paul Sidinson est lui, nommé chef d'Etat-major de l'Armée de l'air.

Le Lieutenant-colonel Koho Batio Béré Yves Sauther est nommé Directeur central du Génie militaire.

L'Intendant colonel Onadja Joanny Blaise est nommé Directeur central de l'intendance militaire.

Le magistrat Lieutenant-colonel Yaméogo François est nommé directeur de la Justice militaire

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Burkina/Insécurité : L'Ecole primaire publique de Kikidéni à l'Est incendiée par des Hommes armés non identifiés

Thu, 24/02/2022 - 15:47

Selon des sources concordantes citées par l'Agence d'information du Burkina Faso, l'école primaire publique de Kikidéni dans la commune de Fada N'Gourma a été incendiée le 19 février 2022 par des hommes armés non identifiés.

Ils ont fait une incursion dans le village aux environs de 22 heures avant de mettre le feu aux six classes de l'école.

Toujours selon les sources de l'AIB, de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés, notamment les documents administratifs et didactiques ainsi que le mobilier scolaire.

L'AIB rappelle que cette école avait accueilli des élèves déplacés internes venus d'autres villages et avait un effectif d'environ 450 élèves.

Source AIB
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Décès du président du Conseil constitutionnel : Voici le programme des obsèques

Thu, 24/02/2022 - 15:45

Décédé ce samedi 19 février 2022 en France, la dépouille mortelle du président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou arrive ce soir à Ouaga.
Voici le programme détaillé de ses obsèques.



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Région du Centre-nord : Les acteurs au bilan de l'an 1 du Projet d'accès à l'éducation des déplacés internes

Thu, 24/02/2022 - 15:30

À l'occasion de l'an1 du projet, "Burkina Faso, accès à la scolarisation pour les enfants dans les zones à fort défi sécuritaire", les membres du comité régional de suivi du projet se sont réunis en session ordinaire ce jeudi 24 février 2022. Il s'est agi pour eux de faire le point financier et l'état d'avancement des travaux de l'an 1 du projet, d'établir une feuille de route pour la deuxième année et enfin de formuler des recommandations en vue d'améliorer les résultats. C'est le gouverneur de la région, Casimir B. Segda, qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux.

Le projet "Burkina Faso, accès à la scolarisation des enfants dans les zones a fort défi sécuritaire (BASE)" vient en réponse à la crise sécuritaire qui secoue le Burkina Faso depuis 2015 avec pour conséquence la fermeture de plusieurs établissements scolaires. Pour y faire face, Plan Burkina Faso a obtenu de l'Agence française de développement, un financement d'environ deux milliards de FCFA pour financer la scolarisation d'enfants victimes de la crise sécuritaire.

D'une durée de trois ans (septembre 2020 - mars 2023), ce projet vise à soutenir l'accès à une éducation de qualité pour 32 050 enfants (filles et garçons) dont l'âge est compris entre 6 à 15 ans dans six communes de la région du Centre-nord. Ce sont : Kongoussi et Bourzanga dans la province du Bam ; Barsalogho, Pissila et Kaya dans la province du Sanmatenga et Bouroum dans la province du Namentenga.

Présidium, de la gauche vers la droite : Clément Méda, directeur du bureau Plan international du Centre-nord ; Casimir B. Segda, gouverneur du Centre-nord et président du comité suivi régional du projet ; Guy Andang, spécialiste d'éducation de Plan international Burkina Faso

A entendre le directeur du bureau de Plan international de la région du Centre-nord, Clément Méda, la région enregistre 391 établissements scolaires fermés, soit 11% des établissements fermés au niveau national, affectant 56 492 élèves dont 26 310 filles. Pourtant, dit-il, l'éducation est un droit fondamental qu'il faut garantir à chaque enfant. C'est dans cette dynamique qu'il a invité chaque participant à faire du slogan « tous mobilisés pour l'éducation des enfants dans la région du Centre-Nord, nous y gagnerons » leur cheval de bataille.

Le gouverneur de la région a pour sa part remercié l'Agence française de développement (AFD) pour son investissement à travers la création du projet. Aussi, il a réitéré ses félicitations aux différents acteurs pour leur engagement et leur détermination dans la mise en œuvre du projet en vue du développement du système éducatif sur son territoire. A cet effet, il n'a pas hésité à rassurer les partenaires, l'AFD en particulier, et Plan international Burkina Faso de sa disponibilité à les accompagner dans toutes initiatives dont les résultats seront bénéfiques pour sa communauté.

Mathieu Mandi, spécialiste d'éducation en situation d'urgence de Plan international Burkina Faso, bureau de Kaya.

Officiellement lancé le 19 février 2021 à Ouagadougou, le projet "accès à la scolarisation pour les enfants dans les zones a fort défi sécuritaire" a pu octroyer des bourses scolaires à plus de 500 enfants, l'accompagnement pour l'établissement d'actes de naissance à plus de 1500 enfants pour leur permettre de se scolariser et passer les examens. Plus de 1 300 élèves ont bénéficié également d'une prise en charge des frais de scolarité et de l'association des parents d'élèves (APE) etc.

Participants

« Ces résultats déjà engrangés sur le terrain dans l'intervalle d'une année sont à saluer. Notre ambition est de pouvoir réaliser toutes les activités inscrites au programme durant les 30 mois sinon faire plus », a déclaré Mathieu Mandi, spécialiste d'éducation en situation d'urgence de Plan international Burkina Faso, bureau de Kaya.

En rappel, l'objectif fondamental du projet BASE est de contribuer à l'amélioration de l'accès équitable à une éducation de qualité, sûre, inclusive et sensible au genre. Aussi, il vise à renforcer la résilience du système au Burkina Faso.

Dofinitta Augustin Khan
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Categories: Afrique

Engagement citoyen du projet PAFA-4R/PAPFA : Pour une meilleure implication des acteurs des Hauts-Bassins

Thu, 24/02/2022 - 15:30

Le PAFA-4R/PAPFA (Projet d'appui aux filières agricoles dans les régions du Sud-ouest, des Hauts Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun/ Projet d'appui à la promotion des filières agricoles) a procédé le jeudi 24 février 2022 à Bobo-Dioulasso, à l'ouverture de l'atelier régional d'information et de présentation de la mission confiée à AMUS (Association les mains unies du Sahel) et le projet de mise en place de la Maison de la société civile.

L'objectif de cet atelier est de procéder au lancement du projet dans la région des Hauts-Bassins, d'informer et de présenter aux participants le projet de mise en œuvre des activités de l'engagement citoyen du PAFA-4R/PAPFA, de présenter la mission et le projet de mise en place de la Maison de la société civile à Bobo Dioulasso afin qu'ils puissent mobiliser l'ensemble des parties prenantes concernées pour leur pleine participation aux différentes étapes à venir.

Le PAPFA/ PAFA-4R est financé par le Fonds international pour le développement de l'agriculture (FIDA) et la Banque africaine de développement (BAD) afin de renforcer la sensibilisation et la communication de leurs initiatives de développement et renforcer les capacités des acteurs de la société civile pour un engagement plus actif dans le cadre des interventions financées par le FIDA et la BAD au Burkina Faso.

Les participants

C'est dans ce cadre que l'Association les mains unies du Sahel (AMUS) a été recrutée pour assurer la mise en œuvre des actions du volet engagement citoyen du PAFA-4R à travers le Projet de mise en œuvre des activités d'engagement citoyen dans les projets du FIDA et de la BAD au Burkina Faso.

Le Projet d'appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) créé en 2018 s'est focalisé sur le développement de quatre filières agricoles que sont le riz, l'oignon, le sésame et le niébé dans les régions des Hauts Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun. Et c'est pour davatage le consolider que le gouvernement burkinabè et ses partenaires techniques et financiers - dont le FIDA - ont mis en place à partir de 2020 le Projet d'appui aux filières agricoles dans les régions du Sud-ouest, des Hauts Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun et du (PAFA-4R) qui vient en complément au PAPFA.

Le PAPFA/ PAFA-4R vise à réduire la pauvreté et à stimuler la croissance économique dans les régions du Sud-ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun.

Le secrétaire général de la région des Haut-Bassins Sayouba Sawadogo

La mise en œuvre de ces deux projets d'importance capitale nécessite l'implication de l'ensemble des acteurs sociaux dont les organisations de la société civile afin de garantir une bonne exécution et l'atteinte des résultats.

Le projet en cours, ambitionne de couvrir 135 communes rurales réparties dans les quatre régions administratives de sa zone d'intervention. Il a pour objectif d'accompagner techniquement les OSC locales des zones d'intervention, les organisations de producteurs à la base et les faîtières, l'administration centrale et déconcentrée, les communes pour une appropriation des projets dans leur mise en œuvre.

Le projet permettra aussi la mise en place de la Maison de la société civile à Bobo Dioulasso, de proposer des actions pour assurer son fonctionnement et sa durabilité.

Photo de famille

Le secrétaire général de la région des Haut-Bassins, Sayouba Sawadogo, a exprimé sa reconnaissance au FIDA et à la BAD pour leur précieux accompagnement technique et financier indispensable à la préparation et à la mise en œuvre de ce nouveau projet.

Comme le rappelle Lassané Kaboré, chargé du suivi-évaluation et gestion des savoirs de PAFA-4R à l'Unité de coordination régionale de Bobo-Dioulasso (antenne qui s'occupe de la région des Hauts-Bassins et des Cascades dans le projet PAPFA-4R), l'engagement des citoyens quant à la mise en œuvre des projets et programmes n'est pas beaucoup perçu. C'est pourquoi dans le montage de ce projet, il est prévu de prendre en compte cette donne. C'est ce qui a conduit au recrutement d'AMUS pour la mise en œuvre de la Maison de la société civile.

Lassané Kaboré, chargé de suivi-évaluation et gestion des savoirs de PAFA-4R à l'Unité de coordination régionale de Bobo-Dioulasso

Josias W. Yaméogo, coordonnateur du projet AMUS a pour sa part exprimé comme attentes envers les différents acteurs, leur plein engagement à accompagner le projet, leur accompagnement sur le terrain. C'est pourquoi, dit-il, ces acteurs doivent avoir toutes les informations et savoir à quel moment ils doivent intervenir.
Les participants sont, entre autres, des membres du gouvernorat, les hauts commissaires, les directeurs régionaux et provinciaux de l'agriculture, les organisations faîtières des sociétés coopératives mises en place par la PAPFA et le PAFA-4R et d'autres sociétés coopératives intervenant dans la production agricole locale ou la valorisation des produits locaux…

Josias W Yaméogo, coordonnateur du projet AMUS

L'atelier sera reconduit dans les trois autres régions concernées à savoir les Cascades, le Sud-ouest et la Boucle du Mouhoun.

Haoua Touré
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CNSS : Les pensionnés percevant leurs prestations par virement invités à fournir leurs certificats de vie

Thu, 24/02/2022 - 13:30

La Directrice régionale de Ouagadougou invite les pensionnés et les rentiers qui perçoivent leurs prestations par virement bancaire, à fournir leurs certificats de vie à partir du 1er mars 2022, aux lieux suivants :

Au siège de la Direction régionale de Ouagadougou sis place Naaba - Koom ;

A l'Agence de Dassasgho sise en face du CSPS ;

A l'Agence de Kilwin sise en face du marché de bétail ;

A défaut, il sera procédé à la suspension de leurs prestations pour compter du 1er avril 2022.

La Directrice régionale sait compter sur la bonne compréhension de tous.

NB : Pour la protection contre la COVID-19, le port du masque demeure obligatoire.

Habibata BAMOGO/OUEDRAOGO

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Burkina Faso : La police nationale mets aux arrêts deux groupes de présumés délinquants

Thu, 24/02/2022 - 12:59

La police nationale vient de mettre aux arrêts six présumés délinquants. C'est l'annonce qu'elle a faite ce jeudi 24 février 2022 sur sa page Facebook.

Le premier groupe de délinquants composé de cinq individus en majorité des récidivistes âgés de 21 à 40 ans s'était spécialisé dans les vols à main armée et dans le trafic de stupéfiants.

La police confie que leur mode opératoire consistait à escalader nuitamment les murs des domiciles pendant le sommeil des occupants, pour en ressortir par la grande porte avec des objets volés.

Ils sillonnaient également la ville et si une victime était repérée, elle était poursuivie jusqu'à une zone sombre où sous la menace des armes, la victime se faisait dépouiller de ses biens. Le butin obtenu est alors revendu ou échangé avec de la cocaïne et du chanvre indien dans un pays voisin.

La sixième personne à tomber dans les filets de la police nationale est une dame âgée de 50 ans qui s'adonnait à l'importation et à la vente de produits pharmaceutiques prohibés appelés médicaments de la rue. Elle se faisait livrer les produits depuis un pays voisin en petites quantités par les transports en commun, puis les stockait dans un magasin à Ouagadougou. Ses produits étaient ensuite écoulés dans tout le pays et même hors du Burkina Faso.

La police nationale rappelle que c'est grâce à la collaboration de la population, que ses investigations ont pu aboutir à l'arrestation de ces présumés délinquants et ont permis de mettre la main sur des armes blanches, des engins à deux roues, plus de quatre tonnes de produits pharmaceutiques prohibés, trois kilogrammes de chanvre indien, de la cocaïne et divers autres objets. C'est pourquoi, tout en remerciant la population, elle l'invite à plus de vigilance, à la prudence et à toujours signaler les cas suspects aux numéros 17, 16 et 1010.

Source : Page Facebook de la police nationale

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AstuceTIC : Comment connecter un même compte WhatsApp sur deux téléphones ?

Thu, 24/02/2022 - 12:55

Est-il possible de connecter le même compte WhatsApp sur plusieurs smartphones en simultané ? Votre rubrique AstuceTIC vous montre comment vous y prendre.

Longtemps, certains ont pensé qu'il n'était pas possible d'utiliser son compte WhatsApp sur deux smartphones sans se déconnecter de l'un d'eux. Eh bien. Ils n'ont pas tort. Ce n'était pas possible. La plateforme, elle-même, l'a déjà expliqué : « il n'y a pas d'options permettant d'avoir un même compte WhatsApp avec deux numéros distincts ». Mais sachez qu'il existe aujourd'hui un moyen légal de le faire. Si vous connaissez WhatsApp Web, alors vous aurez compris l'astuce.

Prenez un téléphone sur lequel vous comptez vous connecter. Ouvrez l'application WhatsApp et rendez vous dans les paramètres en cliquant sur les trois points horizontaux à droite tout en haut de l'écran. Si vous utilisez un iPhone, cliquez dans « Réglages » au bas de l'écran. Quel que soit le système d'exploitation de votre smartphone, sélectionnez la petite icône du code QR Code en haut de l'écran et cliquez sur « Scannez le code ». Le téléphone va afficher une boîte de dialogue vous demandant de « scanner un code QR WhatsApp ».

A présent prenez le deuxième téléphone. N'ouvrez pas l'application. Allez plutôt sur votre navigateur « Google Chrome » et faites la recherche « WhatsApp Web » et cliquez sur le premier lien « www.whatsapp.com ». Allez dans les paramètres de votre navigateur et cliquez sur « Voir la version Ordinateur ou Bureau ». Prenez à présent le premier téléphone et scannez le code QR du deuxième téléphone. Validez ensuite la connexion sur le premier téléphone en cliquant sur « Connecter à un appareil ». Et le tour est joué.

Si vous désirez à présent déconnecter le deuxième téléphone, allez juste sur les trois points horizontaux du premier appareil et rendez-vous dans « Appareils connectés ». Et choisissez le smartphone en question pour le déconnecter.

Faites juste attention à ce qu'une autre personne n'ait pas accès à votre téléphone. Car elle pourrait l'utiliser pour avoir accès à vos messages soit en scannant le code QR de son téléphone ou de son ordinateur. Un homme ou une femme prévenu (e) en vaut deux.

HFB

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Crédit photo : © Ascannio - stock.adobe.com

Categories: Afrique

IS INVITING APPLICATIONS FOR THE FOLLOWING POSITION : USAID Project Management Specialist (Humanitarian Assistance), FSN-11

Thu, 24/02/2022 - 09:30

for the Bureau of Humanitarian Assistance (BHA) in Burkina Faso
(Position is open to all Burkina nationals and those eligible for permanent residence and authorization to work in Burkina Faso)

The U.S. Agency for International Development (USAID) is the leading U.S. Government agency responsible for the U.S. foreign development assistance with the twofold purpose of furthering America's interests while improving lives in the developing world. USAID carries out U.S. foreign policy by promoting broad-scale human progress at the same time it expands stable, free societies, creates markets and trade partners for the United States, and fosters good will abroad.

Spending less than 1 percent of the total federal budget, USAID works in over 100 countries to :
Promote broadly shared economic prosperity ; Strengthen democracy and good governance ; Protect human rights ; Improve global health, Advance food security and agriculture ; Improve environmental sustainability ; Further education ; Help societies prevent and recover from conflicts ; and Provide humanitarian assistance in the wake of natural and man-made disasters.

VACANCY ANNOUNCEMENT # : 72068621R0004-001
USAID Project Management Specialist (Humanitarian Assistance) - FSN-11
BASIC FUNCTIONS OF THE POSITION :

The United States Agency for International Development (USAID) Bureau for Humanitarian Assistance (BHA) is responsible for facilitating and coordinating U.S. Government (USG) humanitarian assistance overseas in response to all types of international disasters. The Bureau responds to an average of 75 disasters in more than 70 countries every year. In addition to responding to disasters, BHA helps crisis‐affected communities by building on our humanitarian responses and supporting early recovery efforts that restore and protect basic systems and services. BHA is the largest provider of humanitarian assistance in the world. In FY 2020, USAID provided over $7.2 billion in humanitarian assistance. This includes more than $385 million in targeted resilience and food security activities in 11 countries, including Burkina Faso.

The incumbent, along with the BHA Burkina Faso Team Leader and with technical support from the BHA Regional Office in Dakar, Senegal, will contribute to the effective design, implementation, and management of BHA programs (emergency and resilience) in Burkina Faso. His/her primary responsibilities are to (1) monitor, report and advise on the implementation and performance of ongoing BHA programs ;

(2) undertake assessments and review stakeholder reporting and analysis to inform funding decisions, program designs or modifications ; and (3) represent BHA in internal and external fora and ensure coordination of BHA activities with related USG and external efforts. The incumbent will work under the supervision of the BHA/Burkina Faso Team Leader and will be required to coordinate with a range of stakeholders. This position requires a highly collaborative, proactive, proactive work style and work-related travel.

The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained under Career section of US Embassy website at https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/

CLOSING DATE : March 25, 2022

Applicants must submit the following documents to be considered :
• A cover letter
• An AID 309-2 form (form can be found on this website) : https://www.usaid.gov/forms
• A detailed resume
• 5 References
• Copies of relevant degrees
• Relevant work attestations and Certificates

All the above mentioned documents are REQUIRED, must be prepared in ENGLISH and should be addressed as follows : Attention of the Recruitment team, email at usaiddakar-hr@usaid.gov
NOTE : Please include the Reference of the Vacancy Announcement you are applying for.
ONLY SHORTLISTED APPLICANTS WILL BE CONTACTED.

Categories: Afrique

Décès de Kassoum KAMBOU : Programme des obsèques

Thu, 24/02/2022 - 07:30

Les grandes familles KAMBOU, DA, HIEN, NOUFÉ, PALÉ, DIOLOMPO,
POODA, KAMBIRÉ, YOUL, KAM, OUATTARA, KEITA à Kampti, Gaoua,
Diébougou, Loropéni, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France, Côte d'Ivoire ;

Les familles alliées DIARRA, SINZOGAN, TOURE, MAIGA, ADABRA,
GERLADO, WAR, ABOLI, DAOUDA, BARRY, QUILLICHINI, KIÉNOU,
KABORÉ, NONGUIERMA, NIKIEMA à Ouagadougou, Kiénékuy, Pouytenga,
Mali, Niger, Bénin, Togo, Côte d'Ivoire, Sénégal, France ;

La veuve Hadja KAMBOU/DIARRA Aïssa, ses enfants Abdel Aziz, Yéri Hadiza,
Oho Safiatou, Ini Kadiatou et ses petits enfants Charlène, Nathan, Raphaël, Aëla, Elise ;

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père, beau-père, oncle, neveu, grand-père ;

El Hadj Kassoum KAMBOU, précédemment Président du Conseil
Constitutionnel ;

Le samedi 19 février 2022 à Paris.

Ils vous informent que les obsèques se dérouleront comme suit, selon le programme établi avec la Direction Générale du Protocole d'État :

JEUDI 24 février 2022

• 21H10 : Arrivée de la dépouille du défunt à l'Aéroport international de Ouagadougou ;
• 22h30 : Départ de la dépouille pour la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo.

LUNDI 28 février 2022

• 8H30 : Départ de la dépouille de la morgue ;
• 9h50 : Arrivée de la dépouille au Conseil Constitutionnel ;
• 10H00 : Début des hommages au Conseil Constitutionnel ;
• 12h : Fin des hommages ;
• 12h05 : Départ de la dépouille pour le domicile ;
• 19H00 : veillée funèbre au domicile du défunt sis à « Borgo » suivie du recueillement des corps constitués.

MARDI 01 MARS 2022

• 7h30 : Départ de la dépouille du domicile ;
• 8h50 : Arrivée de la dépouille à la Place de la nation ;
• 09H : Début de la Cérémonie d'hommage national ;
• 10h30 : Fin de la Cérémonie d'hommage national ;
• 10h35 : Départ de la dépouille pour la mosquée du Cercle d'Etudes, de
Recherches et de Formation Islamique (CERFI) sise au 1200 logements ;

• 11h : Arrivée de la dépouille à la mosquée du CERFI ;
• 11h10 : Début de l'office religieux ;
• 11h25 : Fin de l'office religieux ;
• 11h30 : départ de la dépouille pour le cimetière municipal de Gounghin ;
• 12h : Arrivée de la dépouille au cimetière ;
• 12h05 : Oraison funèbre ; • 12h10 : Sonnerie aux morts ;
• 12h15 : Inhumation.

UNION DE PRIÈRES

Categories: Afrique

Décès de DA HENRI : Remerciements et faire part

Thu, 24/02/2022 - 07:30

La grande famille KPIER, les familles KAMBOU, DA et BIBIÈL à Kampti, Gaoua, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, France et en Côte d'ivoire, les familles alliées PALÉ, PARÉ, PALENFO, KAMBIRÉ, HIEN, NANA SOMÉ, TRAORÉ, LOUGUÉ , DION, KOMBOÏGO, BASSONO adressent leur sincères remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin ont manifesté leur compassion et leurs soutiens multiformes, lors de la maladie et du rappel à Dieu de leur fils, frère, époux, père, grand père , arrière-grand-père, neveu, DA HENRI précédemment chauffeur à Kampti le 06 FÉVRIER 2022 suivie de l'inhumation le 08 FÉVRIER 2022.

Nos remerciements s'adressent en particulier au Chef d'État-Major de l'Armée de l'air, à la Direction Générale de la BCB et à tout son personnel , à Monseigneur Ollo Modeste KAMBOU, évêque de Gaoua, à la Communauté Catholique de Base de Kampti et à toutes les délégations venues de diverses localités.
Que le Dieu Tout-Puissant dans son infinie bonté rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

<< Toutes choses concourent aux biens de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein (Romain 8 verset 28) >>.
Union de prières !

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Premiers pas du MPSR : Que chacun dise un mot ou pose un acte dans l'intérêt du pays !

Tue, 22/02/2022 - 17:17

Pour la Convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF), le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui a pris le pouvoir le 24 janvier 2022 doit se focaliser sur la sauvegarde du territoire national et la restauration des valeurs d'intégrité et s'abstenir de poser des actes ou de donner des signaux à polémiques.

« Le 24 janvier 2022, le Burkina Faso a entamé une nouvelle ère de son histoire avec l'arrivé au pouvoir du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) sous la conduite du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA. Ce changement avec l'irruption à nouveau de l'armée dans l'histoire de notre pays intervient dans une période fatidique marquée par l'exacerbation d'une double crise structurelle et conjoncturelle avec pour point culminant une insécurité sans précédent.

S'il est indéniable que la gouvernance du MPSR ne peut être évaluée à environ un mois d'exercice du pouvoir d'État, il est aussi exact d'affirmer que les premiers symboles visibles peuvent permettre de déterminer si la marche sera glorieuse ou désastreuse. Il est donc venu ce moment dans l'histoire de notre pays où face à l'imminence du naufrage collectif, nous devons rester les plus alertes possibles en ne faisant l'économie d'une opinion, d'une idée ou même d'une critique qui pourrait apporter de la terre à la terre à l'élan de sauvegarde du territoire national et de la restauration des valeurs qui ont longtemps caractérisé le Burkina Faso, pays des hommes intègres.

Bien avant de rentrer dans le vif de notre sujet, il sied de plaider auprès des nouvelles autorités le cas de milliers d'étudiants qui ne pourront plus bénéficier des allocations financières pour l'amélioration de leurs conditions d'études et de vie du fait du durcissement des modalités d'octroi de l'aide, du prêt par le FONER et de la bourse par le CIOSPB.

Dans l'esprit de notre écrit, il faut entendre par symboles un comportement, un fait, un acte de porté national posé sur l'autel de la gouvernance nouvelle du MPSR.

D'ores et déjà, depuis l'évènement du 24 janvier, le premier symbole constaté au sein de l'opinion nationale est la prise de conscience collective que les nouvelles autorités n'ont pas droit à l'échec sur la question fondamentale de la sécurité. De la reprise en main de la sécurité nationale dépend l'existence même de la patrie car de ce préalable est liée tous les autres pans de notre destin commun. D'où cette apparence de main molle constatée dans la veille citoyenne malgré une recrudescence des attaques terroristes qui pourrait être assimilée à un état de grâce de fait de quelques mois afin que les nouvelles autorités puissent décliner leur agenda et dérouler la réponse sécuritaire promise. Toutefois, il est nécessaire de savoir que le temps n'est plus notre allié.

Le 16 février 2022, la cérémonie de prestation de serment du Président Paul Henri Sandaogo DAMIBA aura révélé un second symbole avec la première grande polémique de l'ère MPSR. En effet, il s'agit du tollé né de la qualité de deux civils (politique, activiste) qui étaient dans le rang des militaires dits membres du MPSR pendant la séance photo. Le débat houleux suscité par ce symbole aura pollué l'environnement de cette récente transition à tel enseigne que des voix dîtes autorisées étaient obligées de sortir du bois pour rectifier le tir.

Le troisième symbole non moins important perceptible depuis l'avènement des nouvelles autorités est l'expression de l'adhésion et de soutien au MPSR avec une série de marches et de meetings. Cet autre symbole est au cœur d'une bataille rangée verbale sur l'opportunité d'une telle démarche dans la mesure où le MPSR en construction minutieuse n'a pas encore impacté la situation sécuritaire.

Les deux derniers symboles énumérés viennent rappeler que le MPSR reste une œuvre humaine dont l'existence d'un organe interne de censure doit permettre de trier l'utile et le nécessaire du dispensable. Le nouveau pouvoir doit rester focus sur la raison essentielle de son existence : la sauvegarde du territoire national et la restauration des valeurs d'intégrité. Il serait préjudiciable à travers des actes et des prises de position pendant cette transition naissante par la ventilation de signaux créateurs de polémiques à même de fragiliser la sympathie et l'attente populaire aux nouvelles autorités du MPSR. »

Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP/BF)
Ousmane SO
Président

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Langues africaines : Une semaine pour les promouvoir

Tue, 22/02/2022 - 16:30

L'Académie africaine des langues de l'Union africaine (ACALAN-UA), en partenariat avec les acteurs de la promotion des langues du Burkina Faso, organise, du 24 au 28 février 2022, une semaine des langues africaines sous le thème « Langues africaines : leviers pour construire l'Afrique que nous voulons ». L'information a été portée à la connaissance des journalistes ce mardi 22 février 2022 au cours d'une conférence de presse tenue à l'Institut des sciences des sociétés (INSS) à Ouagadougou.

La semaine des langues africaines, initiative de l'Académie africaine des langues de l'Union africaine est à sa première édition. Elle sera célébrée dans tous les pays membres de l'Union africaine. Le Burkina Faso ne sera pas en marge de cette célébration qui se tiendra du 24 au 28 février 2022.

A en croire Dr Alain Tiga Ouédraogo, l'un des conférenciers du jour, l'objectif de la semaine, est « d'accroître la sensibilisation et l'appropriation des langues africaines en examinant des moyens pratiques pour les autonomiser et les rendre pertinentes pour la vie des Africains ; promouvoir la dynamique des visions du monde et des philosophies africaines à travers l'autonomisation et l'utilisation des langues africaines ; démontrer le rôle indispensable des langues africaines dans l'intégration, la paix et le développement durable de l'Afrique ». Ce sera aussi l'occasion de faire le point sur la situation des langues africaines dans la sphère des langues du monde, mais également de mener la réflexion sur les moyens de rendre les langues africaines plus fonctionnelles.

Deux grandes activités marqueront cette semaine des langues africaines. Il s'agit du festival qui se tiendra du 24 au 28 février et des journées scientifiques qui auront lieu du 24 au 26 février et ouvertes aux chercheurs, doctorants, opérateurs d'aide au développement du Burkina Faso et d'autres pays, pourvu que les thèmes des communications aient trait aux langues africaines. Le festival donnera lieu à des expositions (productions des enseignants-chercheurs, des étudiants sur les langues et cultures africaines, les archives, le patrimoine des différentes ethnies, l'art vestimentaire, l'art culinaire, etc.), des prestations artistiques et culturelles. L'ensemble de ces activités se dérouleront au sein de l'Institut des sciences des sociétés (INSS).

Les conférenciers ont annoncé qu'en plus du français et de l'anglais, les communications au cours des journées scientifiques se feront aussi dans les langues africaines. Déjà 75 communications venant du Cameroun, du Niger, du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Bénin et du Burkina Faso ont été reçues. « Pour les communications en langues nationales, ceux qui se sont déjà inscrits, on peut citer entre autres, des communications en haoussa, en fulfuldé, en mooré avec l'imminent chercheur de philosophie, le Pr Mahamadé Savadogo, qui vous le savez depuis un certain temps donne des cours de philosophie en mooré », a indiqué Dr Ouédraogo.

A la fin de la semaine, les meilleurs exposants pour ce qui est du festival et les meilleurs communications et posters pour ce qui est des journées scientifiques, seront classés. A travers la célébration de la semaine des langues africaines au Burkina Faso, les organisateurs veulent promouvoir les langues et la culture burkinabè, le dialogue interculturel, l'intégration, la cohésion sociale et la paix.

Justine Bonkoungou
Photos et vidéo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Situation nationale : Les conditions de la résidence surveillée se durcissent pour Roch Kaboré

Tue, 22/02/2022 - 16:21

La junte militaire au pouvoir depuis le 24 janvier 2022, a durci les conditions de la résidence surveillée de l'ex président Roch Kaboré. L'information est rapportée par nos confrères de Jeune Afrique.

Selon le média, Roch Kaboré, qui était logé dans une ville ministérielle et qui était autorisé à recevoir la visite de son épouse Sika Kabore et ses enfants, a été déplacé dans une villa non loin de celle du président du Faso, le Lt-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

Les confrères rapportent également que le président déchu n'est maintenant autorisé à recevoir qu'une heure de visite par jour et que ses téléphones lui ont également été retirés.

Dans sa nouvelle résidence, Roch Kaboré est toujours gardé par les forces spéciales qui l'ont renversé du pouvoir. Pour l'instant, aucune explication n'a été donnée sur ces nouvelles mesures.

Lefaso.net

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Tribune : Retour vers le futur

Tue, 22/02/2022 - 15:00

Pour certains Africains, des concepts comme la lutte contre le changement climatique, le genre, la protection sociale, la santé environnementale et l'approche Onehealth, sont des modèles de développement importés, or il n'en n'est rien. C'est plutôt l'inverse qui est vrai. Que proposaient nos sociétés traditionnelles africaines et nos leaders éclairés en matière de genre, protection de l'environnement, protection sociale et santé ? C'est la question à laquelle répond Aïcha Yatabary, titulaire d'un Master en santé publique et d'un DU en affaires humanitaires et coopération international et Consultante en santé publique axée sur les questions de durabilité et de genre.

Genre

La femme a toujours occupé un rôle de pilier de la famille dans les sociétés traditionnelles africaines, elle qui joue un rôle de procréatrice et d'éducatrice lorsqu'elle est jeune, et de conseillère discrète et ciment de l'unité de la famille quant elle prend de l'âge. Elle jouait aussi un rôle économique majeur dans la famille traditionnelle africaine, par ses activités liées à l'agriculture, au commerce ou à l'artisanat. Cela est vérifié dans les sociétés matriarcales aussi bien que les sociétés patriarcales.

D'abord les sociétés matriarcales.

Chez les Lobis et les Gans (que certains rattachent aux Lobis) du Burkina Faso, le matriarcat est la règle ou prédomine. Chez les Lobis, la transmission du pouvoir économique (richesses) se fait selon le mode matriarcal. La femme transmet aussi son nom aux enfants.

Chez les Moagas, la première femme du chef joue le rôle de conseillère politique et juridique et la première fille du chef assure l'intérim du pouvoir à la mort de celui-ci.
On trouve aussi des sociétés matriarcales au Ghana. En pays Ashanti, la Reine-mère, qui connaît bien la généalogie de la famille royale et n'est pas forcément la mère du roi (elle peut être une grande tante ou une grande cousine), joue un rôle majeur dans le choix du souverain. C'est donc la faiseuse de rois, disposant de sa propre cour composée de dignitaires. Son siège est souvent en or au même titre que le siège royal. C'est la conseillère du souverain sur les questions politiques, sanitaires, celles liées aux femmes et à l'éducation.

Concernant les sociétés patriarcales, la Charte de Kuruga Fuga promulguée par Soundiata Kéita, à la tête de l'empire Mandingue dont sont issues beaucoup de Nations d'Afrique de l'Ouest, illustre bien la place qui était dévolue à la femme au sein de celles-ci. Cette Charte, qui constitue l'une des premières déclarations universelles des droits de l'Homme ne stipule t-elle pas ceci :

"N'offensez jamais les femmes, nos mères. " (article 14)
" Les femmes doivent être associées à tous nos gouvernements." (article 16)

Environnement

Dans l'Afrique traditionnelle, les sages étaient imprégnés des notions d'écologie et de protection de l'environnement, c'est pour cette raison qu'il existait des forêts sacrées et qu'il était interdit de se rendre à la rivière, au fleuve, ou de chasser certains jours de la semaine. Tout le monde devait balayer devant sa case le matin et le faisait. Les villages étaient toujours propres.

Thomas Sankara est un héros moderne africain et nous ne manquerons jamais de le citer chaque fois qu'un exemple de leadership et de vision nous est nécessaire pour illustrer la nécessité de penser un développement dévolu au bien-être des populations. Un développement qui ne compromet pas la préservation de l'environnement, par ailleurs, pour notre génération et les générations futures.
En plus de ses efforts pour promouvoir l'agroécologie au Burkina Faso, Thomas Sankara s'est illustré par ses efforts pour la protection de l'environnement, comme nous l'avons décrit dans notre article précédent le concernant.

La protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique ne sauraient être un modèle importé de développement puisque de notre environnement dépend survie. Cela est encore plus vrai dans les pays africains qui ne participent que de l'ordre de 4 % à l'émission de GES et en subissent les conséquences les plus graves, comme la menace sur la sécurité alimentaire du fait de la réduction des terres cultivables, de la sécheresse et des inondations.

Protection sociale

Des systèmes de solidarité existaient déjà dans l'Afrique traditionnelle, que l'on pourrait assimiler à un système de protection sociale reposant sur la famille, les plus vigoureux et les plus riches et visant le bien-être de la société, ainsi que l'assistance aux plus vulnérables.

Dans sa lutte contre les inégalités sociales, Thomas Sankara a voulu reproduire le modèle traditionnel de protection sociale burkinabé de l'échelle de la famille à l'échelle de la société.

Sa vision n'était-elle pas assise sur une économie centrée sur les besoins des populations (agroécologie avec une prédominance de l'agriculture vivrière, de la petite manufacture), et sur le dynamisme du monde associatif ? Ainsi, on a vu sous sa présidence, la stratification de la société burkinabé en plusieurs couches : la Paysannerie, le Prolétariat ou les Ouvriers, la Petite Bourgeoisie et les Eléments Déclassés sans Formation et sans Emplois.

La paysannerie, qui était autrefois exclue du jeu politique et économique, jouait à présent un rôle de premier plan, devenant un « agent puissant » du développement économique et social dont elle profiterait pleinement, selon les termes du capitaine visionnaire. L'objectif était que ces paysans puissent se prendre en charge, sortir de la pauvreté et regagner leur dignité.

Les modèles traditionnels de protection sociale doivent nous inspirer, à l'heure où on parle de plus en plus d'instauration de la Couverture Santé Universelle en Afrique, et que l'on cherche les moyens de financer cette politique de protection sociale dédiée à la santé.

Santé

Pour le volet santé, alors que la santé environnementale et l'approche Onehealth (basée sur la prise en compte des interactions entre animaux, hommes et environnement en matière de santé) font l'actualité au sujet des politiques de santé publique, l'on devrait savoir que les sociétés traditionnelles africaines reposaient déjà sur cette approche basée sur l'interconnexion entre la santé et l'environnement.

En effet, la conception de la maladie dans l'Afrique traditionnelle est le résultat d'un déséquilibre entre l'homme et son milieu. La médecine traditionnelle prend donc en charge l'homme dans sa dimension psychologique, biologique, sociale, et même spirituelle. Elle prend aussi en compte les interactions de l'homme avec son environnement physique. On peut dire que cette approche de la santé, basée sur la conception holistique de l'homme africain, est parfaitement en adéquation avec la définition moderne que les Nations Unies lui donnent, à travers l'ODD3 : « un état de bien-être physique, mental et social » qui prend en compte des déterminants comme l'environnement, les politiques en matière de santé, la démographie, l'économie, etc.

Alors que les modèles classiques des siècles passés en matière de développement sont en train d'être remplacés par de nouveaux paradigmes, il est important de souligner à quel point les ODD liés à la santé, à l'environnement et au genre, sont alignés avec nos modèles traditionnels de sociétés, tout en offrant des perspectives intéressantes pour le futur.

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Football : Bientôt un appel à candidature pour recruter le nouvel entraîneur des Etalons

Tue, 22/02/2022 - 14:04

Un appel à candidature sera bientôt lancé pour recruter le nouvel entraîneur des Etalons. Telle est l'une des principales décisions du Comité exécutif de la fédération burkinabè de football qui a tenu, ce lundi 21 février 2022, à Ouagadougou, une réunion bilan de la CAN 2021.

Le contrat du sélectionneur national Kamou Malo et de son staff arrive à terme le 28 février 2022. Lazare Banssé, président de la Fédération burkinabè de football, qui avait notifié à l'encadrement technique que les contrats n'allaient pas être renouvelés, veut aller vite dans le recrutement du nouvel entraîneur des Etalons.

Au cours d'une réunion du Comité exécutif, décision a été prise de lancer dans les prochains jours un appel à candidature pour le recrutement du technicien qui sera sur le banc de touche des Etalons. « Nous allons définir un cahier de charges. Kamou Malo ou toute autre personne qui se sent qualifiée pour le poste pourra postuler », a expliqué Issa Sidibé, deuxième vice-président chargé des ligues régionales du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football (FBF).

Avant le recrutement du nouveau sélectionneur national, les Etalons vont affronter en amical les équipes du Kosovo ( 26 mars) et de Belgique (29 mars). « Pour ces matchs amicaux, nous allons nommer un intérimaire. La fédération a des entraîneurs pour les autres équipes nationales. Elle fera appel à l'un pour assurer l'intérim », a ajouté Issa Sidibé.

La réunion du Comité exécutif a été boycottée par dix membres qui ont claqué la porte pour protester contre certains préalables et le contenu de l'ordre du jour. Selon les frondeurs, ces mesures ne pourront pas être appliquées pour raison d'invalidité. « Les textes disent qu'il faut 12 membres pour que les décisions soient validées. Mais ils ne valent pas ce nombre », a relevé Jean-Claude Ramdé, magistrat et porte-parole des dissidents.

Une bataille judiciaire risque de voir le jour après cette réunion du Comité exécutif. Et une chose est sûre, si rien n'est fait, on va vers un blocage institutionnel de la FBF qui risque d'être placée sous normalisation par la FIFA.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Manifestations du 22 janvier 2022 à Ouagadougou : Sur les traces des commerçants Sayouba Ouédraogo et El hadj Abdoul Rachid Karanga, victimes d'incendie

Tue, 22/02/2022 - 14:03

Les séquelles de cette journée de marche de protestation contre le pouvoir Kaboré (samedi, 22 janvier 2022) sont encore vivaces chez Sayouba Ouédraogo et El hadj Abdoul Rachid Karanga dont les commerces ont entièrement été consumés pour le premier et partiellement touchés pour le second. Le sinistre serait parti des tirs de grenades lacrymogènes des forces de l'ordre dans leur poursuite des manifestants. Un mois après cette triste journée, Lefaso.net est reparti ce lundi 21 février 2022 sur les lieux sis à quelques encablures au sud du grand marché de Ouagadougou. Si El hadj Abdoul Rachid Karanga reprend progressivement ses activités, tel n'est pas le cas pour Sayouba Ouédraogo dont les décombres subsistent toujours, comme si le sinistre s'était produit hier, tant les dégâts sont importants.

Grossiste de sucre et de thé, El hadj Abdoul Rachid Karanga est une victime moins touchée que son voisin du nord, l'épicentre de l'incendie. Ayant son bureau et son magasin contigus au magasin de Sayouba Ouédraogo, son commerce a été inondé, ses murs et plafonds endommagés par les flammes et l'eau. Il était absent des lieux au moment des faits, les commerçants de la zone ayant décidé de ne pas ouvrir leurs commerces en cette journée de manifestations.

Ce sont les voisins, les collaborateurs et même des manifestants qui ont dû forcer les portes pour extraire les marchandises dont certaines avaient déjà pris de l'eau. « Comme cela est toujours le cas dans ce genre de situations, il y en a qui ont profité pour partir avec des marchandises. Les pertes à ce niveau sont estimées à deux millions de francs CFA », rappelle El hadj Abdoul Rachid Karanga, rendant grâce à Dieu pour avoir limité les dégâts.

Un mois après, il tente de refaire ses bureaux et magasin. Nous constatons à notre passage que l'essentiel des travaux étaient finis. Peinture, plafonds, comptoir, box d'accueil, carreaux ont été refaits et de nouvelles caméras de surveillance replacées. « Je n'ai pas le choix, il fallait tout reprendre pour pouvoir honorer les engagements. (…). Je peux rendre grâce à Dieu par rapport à mon frère et voisin qui a vraiment tout perdu. C'est vraiment déplorable dans un contexte où les commerçants ne s'en sortaient pas. Des pratiques qui étaient en cours dans l'administration avec certaines autorités n'étaient pas de nature à rendre service aux acteurs du commerce et aux populations. Quand à cette souffrance s'ajoute cette situation, ça devient encore compliqué », soupire El hadj Abdoul Rachid Karanga. Il assure cependant ses partenaires nationaux et internationaux ainsi que ses clients de sa ferme volonté à honorer ses engagements.

El hadj Abdoul Rachid Karanga réaménage dans ses locaux.

A la question de savoir s'il a reçu une visite de l'administration, l'opérateur économique répond par la négative. S'il ne semble pas s'en plaindre, El hadj Abdoul Rachid Karanga saisit le moment pour lancer un appel aux nouvelles autorités sur la nécessité de déconnecter, dans les réformes, l'économique du politique. « Vous aviez des ministres du commerce qui possédaient des sociétés. Ils travaillaient donc à nuire aux autres, dans le but de s'approprier le marché. (…). Ils étaient dans une traque contre les vrais commerçants. C'est un comportement qui tue l'économie d'un pays et rend la vie difficile aux populations. Nous avons beaucoup souffert de cette accointance, nous souhaitons donc que les nouvelles autorités veillent sur cette préoccupation. Ça va soulager tout le monde, à commencer par les populations », a-t-il détaillé.

Sayouba Ouédraogo, lui, a toujours les yeux rivés sur les ruines de son magasin. Un mois après le sinistre, le matériel calciné et les traces des flammes témoignent de l'importance du sinistre. Spécialisé dans la vente du matériel médical, de chirurgie, de consommables et matériels de laboratoire et bien d'autres mobiliers médicaux, Sayouba Ouédraogo pleure 27 années de travail parties en fumée. Parlant des pertes, Sayouba Ouédraogo ne veut, pour le moment, pas avancer de chiffres. « La police et la gendarmerie sont venues faire le constat, on attend le résultat », s'impatiente-t-il. Mais elles sont estimées à plusieurs centaines de millions, voire un peu plus du milliard par des proches interrogés le jour du sinistre.

Ici, dans le magasin de Sayouba Ouédraogo, l'ampleur des dégâts se constatent toujours avec ces femmes qui tentent de rassembler les débris

Aujourd'hui, Sayouba Ouédraogo est orienté vers des recherches de solutions pour pouvoir se relancer et redonner espoir, pense-t-il, à ses nombreux employés et collaborateurs. A notre passage, deux femmes, vêtues de leur blouse de travail, mettaient un peu d'ordre sur les lieux. Regards tristes, le travail de ces femmes consiste désormais à rassembler le matériel et autres consommables calcinés. La tristesse se lit toujours sur les visages. « Je suis à la maison, je vais faire comment, je n'ai plus rien à faire là-bas », a réagi Sayouba Ouédraogo, lorsque nous l'avons joint au téléphone à notre passage.

Rappelons qu'au cours de la même journée, et dans des manifestations similaires, des incendies de boutiques ont été également enregistrées à Bobo-Dioulasso (capitale économique). Là également, les projectiles de gaz lacrymogène des forces de l'ordre ont été mis en cause par des manifestants.

Aussi, un journaliste de la télévision LCA, Ibrahim Compaoré, a été blessé au bras à Ouagadougou par une bombe lacrymogène. Un mois après, l'intéressé est toujours en convalescence.

O.H.L
Lefaso.net

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