C’est une nouvelle marche que franchit AYRO. La start-up française a signé un accord avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Caen Normandie pour implanter son usine sur le port de commerce de Caen-Ouistreham. « C’est la concrétisation de tous les efforts. On commence à toucher du doigt la fabrication des ailes », se félicite Ludovic Gérard, directeur général de la société, auprès de Mer et Marine. Ce sera la toute première usine au monde de fabrication d’ailes articulées pour la propulsion éolienne de navires de commerce, explique AYRO.
C’était la cadette de la longue série des anciennes frégates américaines du type O.H. Perry. Le 15 août, l’ex-USS Ingraham, désarmé en 2014, a été coulé au large de l’archipel d’Hawaii, dans l’océan Pacifique, lors d’un important exercice aéronaval. Ce dernier impliquait le porte-avions USS Carl Vinson (CVN 70) et son escorte, ainsi que le Corps des Marines. L’USMC a notamment employé une batterie côtière mobile de missiles antinavire NSM, dont deux ont touché l’ancienne FFG-61.
Le groupe néerlandais Boskalis a installé dans le sud-ouest de la Turquie seize sections du pont du détroit des Dardanelles, ou pont Çanakkale 1915 (en référence à la bataille gagnée par l’Empire ottoman contre le Royaume-Uni et la France). Ce pont dont la construction a commencé en 2017 sera le plus long pont suspendu au monde.
La partie avant de l’épave du vraquier Crimson Polaris a pu être ramenée à quai, le 27 août, dans le port de Hachinohe, a annoncé NYK, affréteur du navire. Une société de sauvetage a été missionnée par Doun Kisen, le propriétaire. En raison des conditions météo, les travaux d'enlèvement des hydrocarbures de la proue du navire avec une barge pour pomper le fioul étaient plus longs que prévu. Pour faciliter le travail et éviter une nouvelle pollution, il a donc été décidé de remorquer l'avant du navire.
Ex-Mariella de la compagnie finlandaise Viking Line racheté au printemps par Corsica Ferries, le Mega Regina est finalement entré en service cet été, avec un peu de retard par rapport au calendrier initial. Il effectue depuis le 25 juillet plusieurs rotations par semaine entre Toulon et la Corse.
La course au gigantisme éolien se poursuit. Le turbinier chinois MingYang Smart Energy (MySE) a annoncé le 20 août qu’il travaillait à une éolienne offshore géante de 16 MW baptisée MySE 16.0-242, dont le design a été certifié par le DNV et le China General Certification Center. Haute de 264 mètres, le diamètre du rotor sera de 242 mètres pour des pales longues de 118 mètres, balayant une surface de 46.000 m2.
Nouveau succès dans le secteur de la pêche pour le constructeur breton Piriou, qui enregistre la commande d’un fileyeur/palangrier avec l’Armement Coopératif Artisanal Vendéen (ACAV) et le patron-pêcheur Adrien Delavaud. Conçue par le bureau d’ingénierie de Piriou, la nouvelle unité sera construite à Concarneau, précise Piriou à Mer et Marine. Livrable fin 2022, le bateau, qui aura Port-Joinville, sur l’île d’Yeu, comme port d’attache, pêchera prioritairement dans le Golfe de Gascogne et accessoirement en Manche.
Le nouveau dock flottant du port de Rouen a rejoint la Seine. L’équipement a été remorqué depuis Brest, où il était arrivé en juin en provenance des Emirates Arabes Unis à bord d'un navire de transport semi-submersible. Parti le 27 août dans le soirée de la Cité du Ponant, il a dans un premier temps été conduit au terminal de Saint-Wandrille, près de Caudebec, où il est arrivé lundi soir.
Après le Flamant en 2019 et le Cormoran en 2020, le troisième patrouilleur de service public (PSP) basé à Cherbourg, le Pluvier, est à son tour armé alternativement par deux équipages. Cette évolution sera finalisée le 2 septembre avec la prise de commandement du capitaine de corvette Mayeul Pappens, qui va prendre la tête de l’équipage B du Pluvier, officiellement créé le 30 août.
Désarmé depuis 2015 à Lisbonne, le vieux Funchal, ancien yacht présidentiel portugais converti dans les années 70 en navire de croisière, a été racheté cet été par le milliardaire américain Brock Pierce. Ce dernier a décidé d’investir plus de 8 millions de dollars dans l’acquisition du navire (pour 1.9 million) qui fête en 2021 ses 60 ans, et surtout, pour plus de 6 millions d’euros, sa transformation en hôtel flottant et musée. Inutilisé depuis six ans, le Funchal va devoir faire l’objet d’un passage en cale sèche et d’importants travaux avant d’être ouvert au public.
TechnipFMC (NYSE: FTI) (PARIS: FTI) and its joint venture (JV) partner DOF Subsea (OSE: DOF) have been awarded significant(1) long-term charter and services contracts by Petrobras (NYSE: PBR) for the pipelay support vessels Skandi Vitória and Skandi Niteroi.
The Brazilian-built and flagged vessels are owned by DOFCON Navegação Ltda, a 50/50 JV between TechnipFMC and DOF Subsea. Each contract is for three years, with an option to extend.
Le lundi 30 août, Mme Florence PARLY s’est entretenue avec son homologue allemande, Mme Annegret KRAMP-KARRENBAUER, et la secrétaire d’État espagnole à la défense, Mme Esperanza CASTELEIRO LLAMAZARES. A cette occasion, les trois ministres ont signé l’arrangement d’application n°3 relatif au programme NGWS/FCAS (Next Generation Weapon System within a Future Combat Air System), encadrant les activités de ce dernier sur la période 2021 et 2027.
Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, et Mme Florence Parly, ministre des Armées, se sont entretenus aujourd’hui par visioconférence avec leurs homologues australiens, Mme Marise Payne et M. Peter Dutton, lors d’une réunion commune, dite en format « 2+2 ».
(B2) Combien de militaires sont engagés ? Dans quelles zones ? Dans quel cadre (bilatéral ou multilatéral) ? Avec qui (OTAN, UE, ONU) ? C’est à toutes ces questions que répond, avec des éléments statistiques à l’appui, une étude inédite de l’Institut royal (belge) de défense. Avec des résultats surprenants
(Crédit : ministère belge de la Défense / Archives B2)Une présence militaire aujourd’hui réduite à 200 hommes
Au début de l’année 2021, il y avait plus de 1200 Belges en opération. Dont seuls 200 hommes sont sur le sol africain, principalement au Sahel. La contribution belge aux opérations multilatérales de maintien de la paix en Afrique « ne représente qu’environ la moitié de l’ensemble des effectifs déployés [par les Belges] sur le sol africain ». Au niveau militaire, les Belges sont ainsi présents en Somalie (EUTM Somalie, EUNAVFOR Atalanta), au Mali (EUTM Mali) et en Centrafrique (EUTM RCA). Au niveau civil, ils sont présents au Niger (EUCAP Sahel Niger), au Mali (EUCAP Sahel Mali) et en Centrafrique (EUAM RCA). Les autres sont présents dans le cadre de coopérations bilatérales (voir plus bas).
Un pic temporaire en 2017
Ces dernières années, la Belgique n’envoie qu’un nombre limité d’hommes. Et dans des fonctions non combattantes. Elle apporte néanmoins un soutien opérationnel et fournit des équipements. À l’image de son engagement au Mali à partir de 2013 où des hélicoptères Agusta sont d’abord déployés « en soutien à Serval », avant d’être « redirigés vers EUTM Mali jusqu’à la fin de l’année ». Par la suite, entre 70 et 90 militaires sont envoyés pour « assurer la protection du camp de formation de Koulikoro ». Le commandement belge de la mission (juillet 2016 – janvier 2018) s’accompagne « d’une augmentation de la présence militaire belge », avec un « pic » atteint courant 2017, mais qui reste temporaire. D’une manière générale, « l’effort militaire belge chute brutalement à partir de 2018 et continue de décroître en 2019 et 2020 ».
Contributions militaires belges aux opérations PSDC en Afrique (2013-2020) (graphique tiré du rapport)Un engagement en dents de scie depuis 1994
Pourtant, la Belgique avait l’habitude d’intervenir davantage dans les opérations multilatérales, ayant à cœur de se présenter comme un partenaire fiable, particulièrement en Afrique centrale. Ainsi, « neuf des 20 opérations onusiennes auxquelles la Belgique a participé eurent pour théâtre différents pays africains ». Au niveau européen, la Belgique a participé à 29 des 37 missions et opérations de l’UE, dont 16 se situaient en Afrique (neuf civiles et sept militaires). Dans les deux cas, cet engagement s’est fait par phases, suivant une « dynamique en dents de scie ». Avec un point de rupture en 1994, suite aux opérations menées en Somalie et au Rwanda. Les réticences de la classe politique belge « quant à un engagement militaire dans les anciennes colonies étaient en réalité présentes bien avant le revers de la MINUAR [Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda, déployée d’octobre 1993 à mars 1996] ». Mais cet épisode a durablement marqué les esprits et a renforcé « le principe de précaution dans le choix des engagements opérationnels belges, en particulier en Afrique ».
Participation belge aux opérations de maintien de la paix en Afrique 1990-2020 (graphique tiré du rapport)Fin des années 90, la présence qui change de nature
Au niveau politique, l’autrice du rapport y voit la conséquence des conclusions de la commission sur le Rwanda publiées en 1999, qui recommandent de « [ne plus fournir] de contingents aux opérations de l’ONU menées dans des pays avec lesquels elle a entretenu jadis des relations coloniales ». La Belgique se retire alors de toutes les missions onusiennes en Afrique. Mais elle poursuit et renforce sa participation aux côtés des Nations Unies dans les Balkans.
Début des années 2000, retour en Afrique centrale
Il faut attendre le début des années 2000 pour que l’Afrique centrale redevienne une zone stratégique, sous l’impulsion de deux ministres, Louis Michel (MR) aux Affaires étrangères et André Flahaut (PS) à la Défense. Francophones, ils mettent en avant la connaissance belge des pays de la région, du terrain et des acteurs, et insistent pour utiliser cette expertise afin de stabiliser la région.
Préférence aux partenariats bilatéraux
L’engagement belge en Afrique centrale se fait alors de plus en plus à travers « un engagement bilatéral fort, tant à travers la politique de coopération au développement qu’à travers la politique étrangère et de défense ». Formation de militaires, soutien capacitaire et stratégique comme au Mali, au Bénin ou en Tunisie, aide à la préparation des opérations au Burkina Faso… Le contenu de ces partenariats bilatéraux est assez proche de ceux des missions de formation de l’Union européenne (EUTM). Mais l’aspect bilatéral permet aux Belges d’avoir le sentiment de mieux contrôler la situation et d’être plus efficaces, contrairement aux opérations multinationales (UE, ONU) lorsqu’elle n’a pas le commandement. NB : des partenariats existent aussi avec la République démocratique du Congo, le Burundi et le Rwanda (l’un des plus actifs) mais peu d’actions concrètes sont menées, quand les accords ne sont pas suspendus suite à des élections (comme au Burundi, où l’accord a été suspendu de 2015 à 2019).
(Agnès Faure, st.)
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Depuis que le Parti libéral démocrate [PLD] est au pouvoir, le Japon a non seulement constamment augmenté ses dépenses militaires mais aussi revu et corrigé sa Constitution – d’essence pacifiste – pour faciliter le déploiement de ses troupes à l’étranger. Cette politique du Japon en matière de défense s’explique par les activités nucléaires de la...
Cet article Le ministère japonais de la Défense réclame une nouvelle hausse de son budget est apparu en premier sur Zone Militaire.
En 1814, durant le conflit qui opposa la Compagnie britannique des Indes orientales au Népal, les Britanniques furent tellement impressionnés par les qualités des Gurkhas – les « guerriers » népalais – qu’ils les enrôlèrent sous la bannière de l’Union Jack. Et cela dure encore aujoud’hui, la British Army comptant parmi ses unités une « brigade de Ghurkas »,...
Cet article La British Army va-t-elle intégrer les anciens commandos afghans dans ses rangs? est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le 30 août, soit environ quatre mois après avoir été annoncé, l’accord intergouvernemental relatif au développement d’un démonstrateur du Système de combat aérien du futur [SCAF] a [enfin] été signé par Florence Parly, la ministre française des Armées, Annegret Kramp-Karrenbauer, son homologue allemande, et Esperanza Casteleiro LLamazares, la secrétaire d’État espagnole à la Défense. Pour...
Cet article L’accord intergouvernemental sur le démonstrateur du Système de combat aérien du futur a été signé est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le 30 août, le général Chris Donahue, le commandant de la 82e Division aéroportée de l’US Army, aura officiellement été le dernier militaire américain à fouler le sol de l’aéroport de Kaboul [et donc celui l’Afghanistan]. L’US Centcom [commandement pour l’Asie centrale et le Moyen Orient, ndlr] a d’ailleurs publié une photographie de cet officier...
Cet article Le dernier militaire américain a quitté l’Afghanistan, où l’ex-chef de la sécurité de Ben Laden vient de faire son retour est apparu en premier sur Zone Militaire.
Voici un nouvel acteur dans le domaine de la "sécurité, sûreté, intelligence économique, enquêtes, investigation, formation et influence". Il s'agit de Fidelis et Associés, un cabinet créé par Nathalie Félines (Geomines), Jean-François Rosso (MAEGIS Group) et Guillaume Fardes (ex-Risk&Co et spécialiste des externalisation).
Selon les trois fondateurs, "FIDELIS ET ASSOCIÉS combine trois savoir-faire pour offrir un service sur-mesure, immédiatement opérationnel et à très haute valeur ajoutée stratégique". Dans un contexte marqué par l’imprévisibilité des menaces, l’augmentation des risques et la succession des crises, les trois fondateurs garantissent leurs trois expertises complémentaires pour "renseigner, former et protéger", dans les domaines suivants: sécurité, sûreté, intelligence économique, enquêtes, investigation, formation et influence.
Finalement, c'est le Portugal!
Dans un post du 3 mars 2020, je me demandais où l'État-major des Armées françaises (EMA) allait mettre en place son prochain "sas de fin de mission" au profit des militaires de retour d'opérations extérieures.
Crète, Croatie, Espagne...? C'est ma quatrième destination qui était la bonne: le Portugal.
Ces sas, je rappelle, doivent permettre aux militaires de bénéficier d'une rupture psychologique et physique progressive par rapport à leurs mécanismes d'adaptation au combat, avant leur retour en France.
Un marché a été attribué pour "l'accompagnement, l'assistance et la mise en œuvre de prestations hôtelières comprenant l'hébergement, la restauration, le transport/transit aéroport, les activités ludiques, sportives et de détente au profit des forces françaises de retour d'opération ".
Le marché comporte un minimum annuel en quantité de six mille bénéficiaires; a été attribué à Portugal Travel Team, de Faro.
Le marché est conclu pour une période initiale de 12 mois, de sa date de notification à sa date anniversaire de notification. Il pourra ensuite être reconduit tacitement trois (3) fois douze (12) mois dans un maximum de 48 mois.
La valeur hors TVA est de 32 845 647 euros.