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Défense

Accident de la route au Mali. Trois soldats espagnols d’EUTM blessés

Bruxelles2 - Tue, 14/09/2021 - 19:35

(B2) Ce mardi (14 septembre), au matin, à 08:45, un véhicule de la mission de l’UE (EUTM Mali), a eu un accident de la circulation. Il est entré en collision avec un camion de 10 tonnes dans le cercle de Kati. Trois soldats espagnols ont été blessés.

« Tous les soldats blessés ont été transférés, par hélicoptère au Role 2 [l’hôpital de campagne] à Koulikoro », le centre de formation des Maliens et de l’UE. Ils sont actuellement « sous traitement » indique-t-on à la mission européenne.

EUTM Mali est la mission militaire de formation et de conseil auprès des FAMA, les forces armées maliennes.

(NGV)

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Dans l’antre de la Red Team avec François Schuiten, dessinateur

Bruxelles2 - Tue, 14/09/2021 - 08:05

(B2 – exclusif) Quelles seront les menaces du futur, à l’horizon 2060 ? C’est la feuille de route donnée par l’armée française à une dizaine d’artistes. La Red Team. De la science fiction à l’état pur, avec un objectif très réaliste. Le dessinateur belge François Schuiten raconte

Le dessinateur François Schuiten dans son atelier à Bruxelles (crédit : AF/B2)
  • Mise en place à l’initiative d’Emmanuel Chiva, directeur de l’agence de l’innovation de défense (AID), la Red Team réunit une dizaine d’auteurs, scénaristes et dessinateurs de science-fiction.
  • Deux équipes s’affrontent : la Red Team simule une force ennemie et évalue ainsi les capacités défensives de l’équipe testée, la Blue Team.
  • Après une saison test, la Red Team a dévoilé en juillet 2021 deux de ses scénarios qui clôturent sa saison 1. Au total, quatre saisons sont prévues.

Participer au projet : une ambition intellectuelle

Qu’est-ce qui vous a attiré dans le projet ?

— C’est le défi intellectuel, d’interroger ce que sera le monde de demain, avec lucidité. Parce que nous avons eu accès à beaucoup d’informations, nous avons ainsi pu comprendre des sujets qui étaient jusque-là pour nous assez opaques. C’était donc une formidable chance. Je n’ai jamais été très intéressé par tout ce qui concerne la guerre et les armes. Mais je trouvais étonnant que l’armée ouvre ses portes et dialogue avec des auteurs de science-fiction, je n’avais pas envie de dire non à une proposition aussi audacieuse.

Certains membres de la Red Team ont préféré rester anonymes, par peur de représailles. Pourquoi pas vous ?

— J’assume pleinement mon choix. Je suis un pacifiste, mais le rôle que nous avons dans ce projet n’est pas en contradiction avec mes convictions. Notre mission n’est pas d’imaginer comment faire la guerre. Elle est d’imaginer comment se prémunir des dangers du futur, c’est tout à fait différent. Ce qui m’a intéressé, c’est que nous devons imaginer des mondes et des situations difficiles pour un pays comme la France. Nous sommes dans une hypothèse de réaction à une agression, à une situation difficile, pas en train d’imaginer des hypothèses offensives.

La mission de la Red Team

Anticiper les menaces du futur, l’armée n’est-elle pas capable de le faire elle-même ?

— Traditionnellement, l’armée est un peu en retard d’une guerre. Elle a des stratèges certes, mais nous sommes là pour amener autre chose, hors de la réalité. Nous restons en rapport avec le réel mais travaillons sur des hypothèses beaucoup plus futuristes. Donc, nous ne sommes pas en concurrence avec eux. La ministre des Armées nous avait dit ‘Faites-nous peur’… c’est pas mal comme suggestion, non ?

Comment l’armée vous a-t-elle accueilli ?

— Nous avons été très bien accueillis. Il a fallu faire un peu nos preuves, bien sûr. Il y a certainement eu des résistances au sein de l’armée, parce que ce n’était pas dans leur nature d’ouvrir un espace de réflexion comme celui-là. Au départ, il y avait honnêtement un petit peu de scepticisme, sur l’utilité de la démarche. Je crois que ce genre de critique est en train de disparaître, les militaires découvrent au fur et à mesure que cette réflexion peut être très stimulante, pour eux comme pour nous.

La fabrication d’un scénario

Comment le travail se passe-t-il au jour le jour ?

— Nous avons des réunions à des rythmes qui permettent de construire le scénario, sans planning fixe.

Et vous travaillez aussi sur le terrain ?

— Oui, les militaires nous emmènent aussi là où ils s’entraînent. Il nous est arrivé de nous retrouver à quatre heures du matin, dans la nuit, enfoncés dans la boue avec des chars qui passent à côté… C’est comme cela que nous réalisons les difficultés et les problématiques actuelles. Ils nous ont aussi emmené sur un terrain d’aviation où décollent les Rafale, pour voir comment ils réfléchissent et toutes les nouvelles technologies qu’ils développent (NB : sortie organisée en février 2021). Nous irons bientôt dans un sous-marin et sur un porte-avion. Ces expériences nous permettent de développer des scénarios nourris par l’expérience du terrain. Quand vous voyez des chars en pleine nuit avec des tirs, vous êtes enfoncés dans la terre avec des bouchons dans les oreilles tellement il y a du bruit, cela vous fait quelque chose ! La façon dont vous le retranscrivez sur le papier est très différente. Moi, je suis un dessinateur en chambre. Si je ne me confronte pas au réel, le dessin ne le reflète pas.

Après cela, comment élaborez-vous un scénario ?

— Nous rencontrons d’abord la Purple Team (les experts de la société civile). Nous avons des rendez-vous virtuels sur des ordinateurs sécurisés et écoutons des experts et leurs analyses, c’est passionnant ! Ils sont issus soit de l’armée, soit de Paris Sciences Lettres. Nous voyons très vite si nos hypothèses fonctionnent ou pas. Nous avons besoin d’être critiqués par des experts, avant de nous confronter à la Blue Team (l’armée). Ensuite, nous soumettons différents projets de scénarios et l’armée nous dit lesquels les intéressent le plus. Les militaires peuvent nous demander de développer un aspect particulier dans chacun des scénarios. En fait, ils jouent le rôle de la Blue Team qui a pour vocation de nous corriger, de nous dire si ça ne marchera jamais, ou si ce n’est pas pour eux une hypothèse solide…

Où allez-vous chercher l’inspiration ? D’événements réels ?

— Il y a une inspiration du réel, d’un réel qui s’affole. J’ai souvent le sentiment que le réel dépasse la fiction. La pandémie par certains côtés nous montre bien ça. Nous avons déjà connu des épidémies… mais que cela déstabilise le monde entier à ce point, personne n’y aurait cru. La réalité dépasse toujours la fiction, donc il faut déjà être suffisamment solide pour arriver à surprendre le réel. Nous devons aussi être — et c’est ça qui m’intéresse beaucoup — très utopistes pour faire un autre monde. Pour imaginer 2040 ou 2060, il faut être solidement armé pour avoir une hypothèse qui tient la route. Mais nous sommes là pour développer des scénarios qui interrogent et qui surtout déstabilisent l’armée. Quand ils nous disent ‘ah ça on n’y avait pas vraiment pensé’, alors là nous sommes vraiment ravis.

Sur combien de scénarios travaillez-vous en même temps ?

— Il y a deux gros scénarios par an qui sont rendus publics (cf encadré), mais le nombre évolue. Nous aimerions aller un peu plus loin, plus dans le détail dans le rendu et dans la restitution des scénarios pour être plus surprenants.

Et après…

Qu’advient-il des scénarios une fois livrés à l’armée ?

— Ils ont plus ou moins sous-entendu que certaines de nos hypothèses vont leur permettre de développer un certain type de champs d’investigation. (NB : invité sur France Culture en juillet 2021, le directeur du projet Emmanuel Chiva a expliqué que le projet Myriade 22 « est un premier résultat concret » de cette collaboration.)

Vos scénarios vous inspirent t-ils dans vos autres travaux ?

— Je crois, ils nourrissent ma réflexion. Parfois même cela m’effraie ! J’espère qu’ils ne se réaliseront pas, mais il y aura certainement des aspects qui deviendront réels.

Que retenez-vous de cette expérience ?

— L’expérience que j’en tire c’est un enrichissement personnel. Beaucoup de sujets sont extrêmement compliqués à mettre en images. Par exemple la façon de dessiner des bulles virtuelles (NB : référence à l’un des deux scénarios dévoilés en juillet 2021), ou ce qui protégerait un porte-avion et qui serait brusquement brisé ? (NB : référence au deuxième scénario). Nous savons que ces porte-avions sont extrêmement fragiles donc ils ont besoin d’avoir tout un système extrêmement sophistiqué de protection. Comment donner une forme graphique à ça ? J’adore ce challenge de donner une image à ce qui n’en a pas.

(Propos recueillis par Agnès Faure, st.)

Les scénarios sont rendus sous la forme d'un livre avec une série de recommandations, de descriptions des armes du futur notamment. Il ne s'agit pas de scénarios de films au sens traditionnel. « L'intérêt est de creuser visuellement, narrativement, toutes les conséquences de ce monde virtuel. Pour nous, il s'agit de montrer un certain nombre d'éléments qui nous permettent de construire ce que peut être une situation extrêmement difficile et qui intéresse l'armée française ». Les vidéos mises en ligne sont « des fragments » destinés au grand public « qui permettent d'appréhender les climats ». Voir notamment les scénarios rendus publics à l'occasion de la saison 0 sur le site de la Red Team.

Entretien réalisé en face-à-face, à Bruxelles, le 1er septembre.

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Première mission en Arctique pour le nouveau patrouilleur polaire canadien

MeretMarine.com - Tue, 14/09/2021 - 00:01

Officiellement mis en service le 26 juin dernier, le Harry DeWolf, premier des six nouveaux patrouilleurs polaires de la marine canadienne, effectue actuellement sa première mission dans les eaux glacées de l’Arctique. Le bâtiment, parti le 3 août de la base navale d’Halifax, sur le littoral atlantique, a mis le cap vers les côtes du Labrador pour s’engager dans le passage du nord-ouest, qu’aucun navire militaire canadien n’a emprunté depuis 64 ans.

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Taïwan met en service son nouveau patrouilleur lance-missiles

MeretMarine.com - Tue, 14/09/2021 - 00:01

En présence de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, le Ta Jiang, premier d’une nouvelle série de patrouilleurs de construction nationale, a été officiellement mis en service lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le 9 septembre dans la base navale de Su’ao, au nord-ouest de l’île. C’est là qu’il avait été mis à l’eau, au chantier Lungteh, en décembre 2020.

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Navantia : la première corvette saoudienne débute ses essais mer

MeretMarine.com - Tue, 14/09/2021 - 00:01

Mise à l’eau en juillet 2020 au chantier de San Fernando, dans la baie de Cadix, l’Al Jubail, première des cinq corvettes commandées par l’Arabie Saoudite au constructeur espagnol Navantia, a débuté ses essais en mer. La dernière ligne droite a donc commencé pour ce bâtiment, en vue de sa livraison dans les mois qui viennent. Ses deux premiers sisterships, les Al Diriyah et Hail, lancés en novembre 2020 et mars 2021, seront quant à eux être réceptionnés par la marine saoudienne d’ici décembre 2022.

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Les Assises de l’économie de la mer s’ouvrent à Nice

MeretMarine.com - Tue, 14/09/2021 - 00:01

Reportée l’an dernier pour cause de crise sanitaire, la 16ème édition des Assises de l’économie de la mer débute ce mardi à Nice, où elle se poursuivra demain. La première journée de ce grand rendez-vous du secteur maritime sera marquée par une intervention d’Emmanuel Macron, qui était déjà venu en 2019 s’exprimer devant les professionnels de la mer aux précédentes Assises, à Montpellier.

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SpaceX : la nouvelle barge autonome a récupéré un lanceur Falcon 9

MeretMarine.com - Tue, 14/09/2021 - 00:01

La dernière barge de récupération du projet SpaceX, A Shortfall Of Gravitas, a récupéré pour la première fois le propulseur du premier étage d’un lanceur Falcon 9. Elon Musk a publié lundi 13 septembre une photo de cette impressionnante structure autonome avec la fusée posée dessus pour être ramenée à terre en vue d’une nouvelle utilisation.

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L’ENSM signe des partenariats avec Stapem et wpd offshore

MeretMarine.com - Tue, 14/09/2021 - 00:01

L’ouverture de l’Ecole Nationale Supérieure Maritime (ENSM) sur le secteur professionnel se poursuit, et cela au-delà des seuls armateurs. Mer et Marine a, ainsi, appris que l’ENSM doit signer ce mardi, à l’occasion des Assises de l’économie de la mer, des conventions de partenariat avec les sociétés Stapem Offshore et wpd offshore France.

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Les Abeilles : Le Garnet rejoint le Diamond dans les chantiers GNY de Kiel

MeretMarine.com - Tue, 14/09/2021 - 00:01

Une semaine après son sister-ship le Diamond, le Garnet a quitté Le Havre vendredi 10 septembre pour rejoindre les chantiers German Naval Yards de Kiel, en Allemagne. Il devrait l'atteindre en milieu de semaine, après avoir franchi le canal de Kiel.

 

(© FABIEN MONTREUIL)

(© FABIEN MONTREUIL)

 

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GE Renewable Energy : la construction de l’usine de Teesside doit bientôt commencer

MeretMarine.com - Tue, 14/09/2021 - 00:01

Le lancement de la construction de la nouvelle usine GE Renewable Energy de Teesside (dans le nord de l’Angleterre, avec un débouché sur la mer du Nord) ne devrait plus tarder. Le turbinier a annoncé qu’il avait obtenu l’approbation des autorités locales de planification pour construire sa nouvelle usine de fabrication de pales d’éoliennes exploitée par sa filiale LM Wind Power. Elle devrait commencer d’ici la fin de l’année, après la finalisation des documents contractuels.

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La coalition T2EM souhaite un institut français de R&D dédié au zéro-émission

MeretMarine.com - Tue, 14/09/2021 - 00:01

Comment trouver des solutions viables à la fois technologiquement et financièrement pour la décarbonation des navires? Comment développer des solutions qui puissent permettre aux acteurs du maritime d'avoir une visibilité pour répondre aux objectifs de l'horizon 2050, quand les investissements doivent être décidés dans les trois années à venir?

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45 pages pour comprendre la philosophie du Poker

Le mamouth (Blog) - Sun, 12/09/2021 - 12:51

Tous les mots semblent avoir été soigneusement choisis dans "Opération Poker, au coeur de la

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Un avion d’État français soupçonné d’avoir violé l’espace aérien finlandais

Bruxelles2 - Sun, 12/09/2021 - 09:36

(B2) Les gardes côtes finlandais se sont saisis du dossier

« Un avion d’État français est soupçonné d’avoir violé l’espace aérien finlandais dans le golfe de Finlande », indique le ministère finlandais de la Défense dans un communiqué publié mardi (7 septembre) dans l’après-midi. Les faits se sont produits le mardi matin.

Une enquête en cours

Tous les cas sont caractérisés et classés comme des violations ‘possibles’ jusqu’à ce que les gardes-frontières finlandais aient mené leur enquête et conclu qu’il s’agit d’une violation réelle. Cette enquête prend généralement un à deux jours, précise t-on à B2.

Des précédents

Le ministère de la Défense signale publiquement toutes les violations territoriales possibles. En général, cela se produit une à cinq fois par an. Cette année, trois violations territoriales ont eu lieu en Finlande : deux par la Suède et une par la France. En 2020, deux provenaient de la Suède et une de l’Allemagne.

(AF, st.)

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EUAM Iraq étend sa présence au Kurdistan

Bruxelles2 - Thu, 09/09/2021 - 11:29

(B2) Le Haut représentant de l’Union européenne a officialisé les choses en annonçant mercredi (8 septembre) que la mission de conseil des forces de sécurité en Iraq (EUAM Iraq) allait avoir une nouvelle présence au Kurdistan iraquien.

La mission stationnée jusqu’ici uniquement à Bagdad ouvrira donc un second bureau permanent à Erbil. C’est ainsi que l’Union européenne a « élargi cet été » la mission, a expliqué Josep Borrell, lors de son voyage en Iraq cette semaine. « Notre équipe est prête à fournir des conseils et une expertise sur la réforme du secteur de la sécurité civile au gouvernement régional du Kurdistan. Les pourparlers ont déjà commencé sur les domaines dans lesquels notre soutien peut être utile », a précisé Josep Borrell en Iraq.

La mission compte actuellement 68 agents internationaux issus de 19 États membres de l’UE, et deux experts supplémentaires à Erbil, décompte le porte-parole du Haut représentant pour B2.

L’annonce ne sera pas une grande surprise pour les lecteurs assidus de B2. Dans la perspective de l’ouverture d’une présence à Erbil, le chef de la mission, Christoph Buik, s’était déplacé en juillet dernier pour une série de rencontres avec les autorités régionales. L’enjeu était de renforcer la coopération dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité (lire : Dernières nouvelles des missions et opérations de l’UE (juillet 2021)). En 2019 déjà, du changement était attendu dans ce domaine (EUAM Iraq, prochainement engagée dans le Kurdistan iraquien ?).

(Aurélie Pugnet)

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Les Portugais en Roumanie

Bruxelles2 - Wed, 08/09/2021 - 17:58

(B2) 93 soldats de l’armée de terre portugaise (14e régiment d’infanterie de la compagnie de tireurs d’élite mécanisés) sont partis ce mardi (7 septembre) en Roumanie pour participer à la mission ‘présence avancée’ de l’OTAN dans la zone Sud-Est de l’Europe face à la Russie en Mer noire. Durée de l’engagement : trois mois. Objectif : « renforcer la posture de dissuasion et de défense sur le flanc sud-est du territoire de l’Alliance ».

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Dans la peau d’un battlegroup. Les Slovènes en astreinte ce semestre

Bruxelles2 - Wed, 08/09/2021 - 14:18

(B2 à Ljubljana) Alors que l’existence même des battlegroups est sous pression, ils n’attendent plus qu’un signe politique pour être déployés

Les forces slovènes sont actuellement en astreinte dans un des battlegroups de l’Union européenne (© AP / B2)

Le futur des battlegroups, ces forces de réaction rapide de l’Union européenne, est au centre du débat européen depuis quelques mois. La raison : ils n’ont jamais été déployés pour répondre à quelque crise que ce soit. Ce qui signifie aux yeux de certains, qu’ils sont tout bonnement inutiles. Dernière idée en date (de mai dernier) : mettre en place une « force d’entrée en premier », qui serait plus permanente entre certains pays (lire : Créons une force européenne d’entrée en premier ! 14 États sont pour). En attendant, les battlegroups de l’Union européenne continuent d’être de rigueur. Ils s’entraînent, se qualifient pour être à partir au cas. B2 est parti rencontrer les troupes slovènes, en astreinte depuis juillet dernier dans le battlegroup commandé par les Italiens.

Une force multinationale entre voisins

En principe, il y a toujours une force prête à être déployée pour les besoins militaires de l’Union européenne (cf. encadré). Elles ne sont simplement pas toujours constituées des mêmes nations, forces et capacités. Sur la base de Vojašnica Edvarda Peperka, à Ljubljana, c’est la 10ème brigade motorisée de la 1ère brigade qui constitue l’élément central de la participation slovène. Avec l’Autriche, la Croatie, la Hongrie et l’Italie, ils forment un battlegroup de l’Union européenne, qui se fonde sur un accord conclu entre les participants (un memorandum of understandings). Les pays ont aussi signé un accord technique entre les participants au sujet de l’entrainement et l’utilisation des battlegroups.

Un des militaires de la 10e brigade motorisée (© AP / B2)

Une mobilisation sur un an

Les battlegroups alternent tous les six mois. Chaque mois de janvier et juillet, une nouvelle coalition prend le relais dans la rotation. Mais dans les faits, le battlegroup mobilise les efforts bien au-delà des six mois de rotation.

La Multinational Land Force — qui a pris le relais en juillet 2021 — en est une bonne illustration. La première réunion a eu lieu en juillet 2020 (inital conference) avec les hauts représentants des militaires de chaque pays, soit un an avant le début de la rotation. D’autres réunions ont suivi. En décembre 2020, une feuille de route pour l’entraînement des forces a été élaborée.

Six mois de préparation

De janvier à mai 2021, soit six mois avant la mobilisation, tout le personnel du battlegroup suit un même entrainement, chacun chez soi. Ces cinq mois intenses sont rythmés par pas moins de trois exercices. En juin, le battlegroup passe une « validation ». Elle prend la forme d’un exercice de 14 jours, réalisé en Italie, le pays leader du battlegroup.

Chaque pays fournit à la fois troupes, mais aussi équipements et différentes capacités (© AP / B2).

…Puis six mois de ‘stand-by

Le 1er juillet 2021, c’est la rentrée. Le semestre en stand-by débute. Au programme : entraînements sur entraînements ! Il ne faut surtout pas perdre la forme. En octobre, un exercice supplémentaire aura lieu, avec trois aspects : la mobilité militaire, l’aide aux sinistrés (disaster relief), en coopération avec les institutions civiles, et l’opération militaire.

L’intérêt pour les armées

Pour certains, les battlegroups représentent un gaspillage de ressources et de temps. Mais pour un observateur averti, participer aux battlegroups est « une très belle opportunité pour les troupes ». Et ce pour différentes raisons, détaille un gradé : « l’entrainement est plus intense que d’habitude, les personnels ont un but concret vers lequel travailler, les troupes se préparent à défendre une cause plus grande que leur seule nation ». En plus, du point de vue de la défense européenne, « ils travaillent à l’interopérabilité des armées avec leurs partenaires. Le travail en battlegroup contribue à la dissuasion », ajoute un autre. Ne manque qu’une décision politique pour les voir à l’oeuvre, sur le terrain cette fois.

(Aurélie Pugnet)

Qu'est ce qu'un battlegroup ? Les battlegroups représentent une force de la taille d'un bataillon d'infanterie, renforcé avec un élément soutien au combat 'Combat support' (CS) et un soutien logistique Combat support service (CSS). Le tout doit faire au minimum 1500 personnels (parfois plus). Chaque battlegroup dispose d'un quartier général de la force (FHQ), qui peut également être déployable. Le concept des battlegroups a atteint sa capacité opérationnelle depuis 2007. La décision de déployer les battlegroups revient aux ministres des États membres (Conseil de l'Union européenne). Ils sont déployables en cinq jours, dans une zone qui va les 6000 kilomètres autour de Bruxelles. Ils ont dix jours pour être opérationnel sur le théâtre, pour un engagement initial de 30 jours, pouvant être étendu à 120 jours.

Lire notre fiche : Les GT 1500 ou battlegroups. Une belle idée jamais mise en pratique

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Parere antequam odesse bientôt caduque

Le mamouth (Blog) - Wed, 08/09/2021 - 14:07

C'était sa devise depuis... 1961 : l'Ecole navale va bientôt en changer, remisant le "parere antequam

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Dernières nouvelles des missions et opérations de maintien de la paix de l’UE – PSDC (août 2021)

Bruxelles2 - Tue, 07/09/2021 - 20:30

(B2) Connaître, se faire connaître, reconnaître. Ce sont les gages pour assurer de bonnes coopérations, essentielles aux opérations et missions de l’UE sur le terrain. L’été a été propice à cela. Comme aux visites extérieures, notamment de députés européens en Ukraine

Libye. « L’approche intégrée » européenne se met en place

L’opération maritime de l’UE EUNAVFOR MED IRINI et la mission d’assistance frontalière de l’UE en Libye (EUBAM Libya) organisent un peu plus leur coopération. Cet été, le contre-amiral Fabio Agostini, commandant d’Irini, et Natalina Cea, chef de mission d’EUBAM Libya, se sont retrouvés à Rome, au QG d’EUNAVFOR Med IRINI, pour signer une convention qui pose noir sur blanc les axes de coopération. Avec une attention particulière notamment sur la formation des garde-côtes libyens et la sécurité portuaire. Détails ici

(crédit : EUNAVFOR Med Irini)

Djibouti. Coopération de voisinage

Autres formes de coopération, celles de la force maritime européenne chargée de combattre la piraterie maritime au large de la Somalie (EUNAVFOR Atalanta) avec les forces présentes à Djibouti. Le commandant de l’opération, le vice-amiral José María Núñez Torrente, a profité de la rotation du quartier général de la force, début août, pour faire le tour des commandements et des unités militaires les plus importants présents à Djibouti. Détails ici

(crédit : EUNAVFOR Atalanta)

Bagdad (Irak). Rencontre avec le FBI irakien

L’Agence fédérale de renseignement et d’investigation irakienne (FIIA) et la mission de l’Union européenne de conseil aux forces de sécurité intérieure (EUAM Irak) coopèrent déjà, par exemple dans la récupération d’objets d’art volés et les relations avec INTERPOL. Et il s’agit de poursuivre cette coopération, notamment dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. C’était l’enjeu d’une rencontre mi-août dans la capitale. Détails ici

Ségou (Mali). Visite guidée de l’école de sous-officiers

La mission de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) nous fait revivre le déplacement du commandant de la force, le général de brigade Jochen Deuer, à Ségou, siège de la troisième région militaire du pays et de l’école des sous-officiers des forces maliennes. Le général y a notamment testé le tir numérique à la Kalachnikov ! Détails ici

(crédit : EUTM Mali)

Donetsk (Ukraine). Visite guidée pour six eurodéputés

Les députés européens (1) se sont rendus en Ukraine à l’occasion du 30e anniversaire de l’indépendance du pays (le 24 août). Une opportunité saisie pour découvrir le travail de la mission de conseil aux forces de sécurité intérieure ukrainiennes (EUAM Ukraine). Entre autres visites, celle du port maritime de Mariupol, à l’Est du pays. Car la mission précise qu’elle « renforcera bientôt ses conseils en matière de gestion intégrée des frontières aux services répressifs opérant dans le port ». Les députés ont également discuté avec le commandant de la police régionale des défis liés à la proximité de la ligne de contact (contrebande et crime organisé). Détails ici

(1) Michael Gahler, Viola von Cramon, Petras Auštrevičius, Andrius Kubilius, Juozas Olekas, Anna Fotyga et Ramona Strugariu

Ramallah (Territoire palestinien). Une campagne contre le cyber-chantage

L’experte en cybercriminalité de la mission de soutien à la police et de l’état de droit pour le territoire palestinienne (EUPOL COPPS), Alessandro Buono, a conseillé la police civile palestinienne (PCP) ces deux dernières années sur les moyens de combattre le phénomène du chantage sur internet. Le résultat est une campagne de sensibilisation au cyber-chantage, dévoilée cet été. Détails ici

Garowe (Somalie). Prévenir la radicalisation

Dix enquêteurs de la police d’État du Puntland et cinq procureurs du bureau du procureur général ont participé à un atelier de deux jours de sensibilisation à la lutte contre la radicalisation, organisé dans le bureau local d’EUCAP Somalia à Garowe. L’enjeu est de les épauler pour prévenir et détecter la radicalisation le plus tôt possible dans leur travail quotidien. Détails ici

(crédit : EUCAP Somalia)

Niger. Une Berlinoise à la tête de la mission

À la tête de la mission civile de l’Union européenne de soutien aux forces de sécurité intérieure et de la stabilisation du Niger (EUCAP Sahel Niger) depuis janvier, l’Allemande Antje Pittelkau a eu droit à son portrait, à lire sur le site de la Deutsche Welle (DW).

(informations recueillies par Emmanuelle Stroesser)

NB : Pour tout connaître des dernières évolutions de la politique de défense européenne, l’indispensable à se procurer : la nouvelle ‘boîte à outils’ de la défense européenne, qui vient de paraître, ainsi que notre ouvrage de référence sur la PSDC

Lire aussi sur le B2 Pro (parus en août) :

Et sur le blog : 

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Dans les coulisses d’une informelle. Reportage photo

Bruxelles2 - Sun, 05/09/2021 - 11:43

(B2 à Brdo) Une informelle est un vrai moment privilégié de discussion pour les ministres, à la fois pour échanger et tenter de rapprocher leurs points de vue. B2 vous emmène hors de la salle de réunion… que s’y passe-t-il ?

Il est loin le temps où l’informelle se déroulait sans agenda préconçu, loin des caméras et des téléphones. L’agenda est aujourd’hui assez cadré, les journalistes sont bien présents. Et les réseaux sociaux également. Mais le mythe de l’informelle perdure. Se déroulant une fois tous les six mois, dans le pays qui assure la présidence tournante, la rencontre reste incontournable pour un ministre.

La réussite d’une telle réunion tient à quelques petites choses, essentielles : le fond du débat bien entendu, mais également le cadre et le temps. À l’aune de ces critères, les deux réunions qui se sont succédé à Brdo en Slovénie — jeudi avec les ministres de la Défense, vendredi avec ceux des Affaires étrangères — ont été une réussite. La thématique de l’Afghanistan a dominé tout le débat. Le cadre, le parc et château de Brdo, mis à disposition par la présidence slovène de l’Union européenne, étaient idylliques, calmes, verts, avec de multiples recoins pour converser tranquillement. Et le temps a viré à l’azur magnifique.

Autour de la table, c’était autre chose, la débâcle de l’Afghanistan ne laissait personne indifférent (Lire : Ce qu’il faut retenir… des informelles défense et affaires étrangères (Brdo 2 et 3 septembre). L’Afghanistan domine toutes les conversations). Et l’heure n’était pas vraiment à l’autosatisfaction. Tous les ministres avaient d’ailleurs fait le déplacement. Les rares qui n’étaient pas là étaient représentés par un adjoint. Les apartés ont donc été nombreuses.


Le centre de conférences où se déroulent les principales discussions, au milieu d’un parc verdoyant. Calme et tranquilité assurés. La seule proximité sont les sportifs de l’équipe de football qui s’entraînent de l’autre côté. (© NGV / B2) Le rituel de la photo de famille est incontournable. Pas toujours très follchon. Mais personne ne le rate. Cela permet de figer pour l’éternité la présence des uns et des autres. Pour AKK, la ministre allemande, c’était par exemple la dernière fois avec ses collègues européens de la défense… Sauf surprise électorale en Allemagne. Contrairement aux autres photos de famille, il n’y a pas de marque réservée pour chacun. Seul un petit scotch blanc pour se repérer. Seuls le Haut représentant et l’hôte slovène de la réunion ont leur place dédiée au centre. Le reste se place au petit bonheur… ou dans l’ordre d’arrivée. Tant pis pour les retardataires. (photo : Conseil de l’UE) Les apartés entre ministres constituent un autre des points essentiels d’une informelle. Et la discussion continue quel que soit le lieu. Même sur le podium où a lieu la photo de famille. Ici le Haut représentant de l’UE, Josep Borrell (au gauche), avec l’hôte de la réunion informelle Défense, le Slovène Matej Tonin (à droite), et la ministre néerlandaise Ank Bijleveld (au centre). (© NGV / B2) Les conversations sérieuses continuent y compris sur le podium. A gauche, le général Graziano et le ministre letton de la Défense Artis Pabriks. (© NGV / B2) Idem le lendemain entre les deux ministres des Affaires étrangères, le Français Jean-Yves Le Drian (à droite), avec son homologue – et ami – luxembourgeois, Jean Asselborn (au centre, de dos). Ils sont deux des ‘vétérans’ des réunions européennes. A l’écart, mais l’oeil et l’oreille vigilant, le Portugais Augostos Santos Silva. Les trois ont défendu vaillamment une position plus ouverte vis-à-vis des Afghans ‘les plus vulnérables’. Faisant face à un front déterminé des partisans déterminés d’une fermeture des frontières (pays d’Europe centrale essentiellement). (© NGV / B2) Le point avec la presse est devenu un aspect primordial d’une informelle. Ce n’était pas l’objectif du départ. Le Gymnich visait en effet surtout à donner la possibilité aux ministres de pouvoir discuter entre eux sans risque d’être dérangé. Aujourd’hui, la presse est là et bien là. Et le passage par les micros tendus est sinon obligé du moins recommandé, au moins pour celui/celle qui veut faire passer un message, surtout au niveau national. Le ministre hongrois Szijjarto ne manque que rarement cet exercice, aussi important que la présence à l’intérieur. L’occasion de repréciser les principaux points de sa position nationale. Elle figure sur deux pages, dans son petit dossier, qu’il a relu juste avant, histoire de ne rien oublier. Le ‘sans cravate’ est voulu. C’est le code vestimentaire pour un Gymnich. Pour l’informelle défense, la consigne était plus stricte. Et les tenues plus corsetées de rigueur. (© NGV / B2) Arrive l’heure du repas. Pour ceux qui ont le temps — journalistes ou membres des délégations —, la présidence slovène leur a réservé un petit havre de paix. Un restaurant sur une ile à 10 mn à pied de la salle de conférence. Un moment idéal pour faire connaissance, converser avec les uns et les autres… ou tout simplement souffler un peu. La photo est faite de loin à dessein pour conserver l’anonymat des militaires, conseillers, membres de l’administration, présents. Un personnel indispensable pour tenir la route sur une informelle, passer des notes au besoin, préparer des argumentaires. (© NGV / B2) Des petits conciliabules se forment. C’est le boulot d’un porte-parole qui emmène ‘ses’ journalistes pour leur confier les dernières informations ou la version défendue par son ministre. Entre ‘parler vrai’ et ‘spin’, tout est possible. D’ordinaire c’est dans une salle, avec des chaises. L’informelle permet une attitude plus détendue. Le groupe ici est particulièrement nombreux : il comprend les journalistes germanophones. (© NGV / B2) Autre ambiance pour le briefing français. Mis à part l’AFP (branche anglophone et germanophone) et B2, aucun journaliste français n’a jugé bon de faire le déplacement, alors que les télévisions polonaise, hongroise, par exemple étaient là… Alors la diplomate française au COPS, C. Raulin, fait un briefing par téléphone, sur un système type Zoom, pour les journalistes restés dans leurs pénates. Un procédé devenu tellement courant durant la crise du Covid-19 qu’il s’est installé dans les mœurs. Avantage : on peut le faire d’un peu n’importe où. Notre diplomate a choisi un coin tranquille à l’écart des autres conversations. Quoi de mieux que le podium destiné à la photo de groupe désormais plus usité. (© NGV / B2) Les officiers de liaison au repos. Pièce indispensable du dispositif. De jeunes étudiant/es en sciences politiques ou relations internationales qui suivent pas à pas le ministre s’il doit se déplacer d’un point ou un autre de la réunion, et assurent la liaison (© NGV / B2) C’est le temps du départ. Et d’un ultime bain de soleil sous forme de repos bien mérité, débout, pour Ann Linde, la Suédoise (© NGV / B2) C’est le temps des au-revoir. Entre le (jeune) Slovène Anze Logar et le (senior) Haut représentant Josep Borrel, le dernier à partir. La complicité n’est pas feinte. Le courant semble bien passer. Et pourtant ils sont situés à des bords politiques bien opposés. La magie des informelles européennes… (© NGV / B2) Le ballet des voitures emportant les ministres est un art précieux. Le nombre de voitures dépend de la taille de la délégation. La sécurité dépend de la personnalité à bord. L’Allemand Heiko Maas a droit à un traitement de faveur, avec un véhicule de sécurité roulant à sa hauteur, prêt à écarter tout importun. (© NGV / B2)

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Cet article Dans les coulisses d’une informelle. Reportage photo est apparu en premier sur B2 Le média de l'Europe géopolitique.

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Plus de 200 navires de croisière auront repris du service ce mois-ci

MeretMarine.com - Fri, 03/09/2021 - 00:18

Bien que l’industrie de la croisière navigue toujours à vue face à l’évolution incertaine du contexte sanitaire global et selon chaque pays, l’activité a repris des couleurs cet été. Alors que l’intégralité de la flotte mondiale avait été mise à l’arrêt au printemps 2020, quelques navires seulement reprenant du service sur la seconde partie de l’année, la situation s’est assez largement améliorée.

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