Le président du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), le Pr Domba Jean-Marc Palm, et son équipe, ont échangé à bâtons rompus ce vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou avec les journalistes. L'objectif de cet échange était de présenter un livre retraçant l'historique de l'institution et un film documentaire de 52 minutes sur les activités menées au cours de ce premier mandat de trois ans (2018-2021).
Tour à tour, le président du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), le Pr Domba Jean-Marc Palm, et ses trois vice-présidents, notamment le représentant du gouvernement, Salifou Sangaré, du patronat, Jean-Baptiste Yaméogo et de celui des travailleurs, Olivier G. Ouédraogo se sont relayés pour donner tous les détails sur leur institution dont l'historique a été retracé dans un livre de 91 pages.
Parlant ainsi de sa création, il ressort que c'est une institution qui a été créée par décret en 2017 avec pour seules missions de faire baisser, entre autres, la tension dans le domaine social, désamorcer les crises et atténuer les remous sociaux. En effet, selon les explications, c'est un processus lancé depuis 1944 par l'Organisation internationale du travail (OIT) qui incitait les Etats membres à privilégier la concertation avec les organisations syndicales et patronales afin de trouver des solutions plus efficaces et durables aux problèmes du monde du travail.
Administrativement parlant, le HCDS est placé sous la tutelle de trois structures que sont le gouvernement, le patronat et les travailleurs et il est directement rattaché à la présidence du Faso. Ce qu'il faut également savoir, c'est que le Burkina Faso n'est pas le seul pays à avoir une telle institution. La preuve en est que tous les pays de l'UEMOA ont chacune une institution sur le dialogue social et celle du Burkina Faso a été d'ailleurs l'une des dernières nées, expliquent les premiers responsables.
« Sa création en 2017 est le résultat d'un long processus ayant bénéficié d'un ensemble de facteurs favorables et de la contribution de nombreux acteurs du monde du travail. Et ce, grâce à un contexte international et sous-régional favorable mais aussi du fait des crises et changements sociopolitiques vécus à l'interne », détaillent-ils.
Concernant son budget de fonctionnement, les responsables laissent entendre que, contrairement à ce qui se dit, l'institution n'est pas budgétivore parce qu'il n'y a pas de budget alloué au HCDS mais plutôt une allocation octroyée par la présidence du Faso et l'accompagnement des partenaires. Cette allocation, selon le premier responsable de la maison, le Pr Domba Palm, est d'un montant total de 250 millions de FCFA et cela sert aux dépenses et aux salaires du personnel.
Autre éclaircissement fait au cours de ce café-débat avec les journalistes, c'est la confusion sur le rôle du HCDS et les autres institutions comme le HCRUN, le médiateur du Faso, le ministère de la Réconciliation nationale et la cohésion sociale et autres. Selon eux, elles ne jouent pas le même rôle, parce que, chacune des institutions a un rôle précis à jouer. Celui du HCDS est dédié uniquement au monde du travail. Et selon le président, le HCDS a pour objectif d'apaiser le climat dans le monde du travail, de prévenir et réduire les crises sociales. Elle traite avec les groupes organisés et non avec les individus. En sommes, dit-il, c'est une institution au service du monde du travail.
Plusieurs activités menées malgré les défis
Durant ce premier mandat (2018-2021) de cette équipe pionnière, plusieurs activités ont été menées malgré les difficultés et les défis rencontrées, affirment les responsables du HCDS. Au titre des activités, ils ont cité, entre autres, la résolution de la crise des transporteurs, de l'éducation et autres secteurs.
Outre la résolution des crises, le HCDS a aussi contribué à la formation de plus de 300 jeunes sur le dialogue social et mené des ateliers ainsi que des séminaires au profit de plusieurs acteurs à savoir le gouvernement et le patronat. Le HCDS a par ailleurs proposé un plan de riposte contre le covid-19 au gouvernement. S'agissant des difficultés rencontrées au cours de ce 1er mandat, ils ont parlé de la question financière mais aussi de la culture du dialogue social qu'il faut inculquer aux gens.
YZ
Lefaso.net
Les Etalons ont été accrochés, ce vendredi 12 novembre 2021, par le Mena du Niger lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.
Menés sur penalty à la 34e minute, les poulains de Kamou Malo sont revenus au score à la 54e grâce à un but du capitaine Issoufou Dayo.
Les choses se compliquent pour les Burkinabè qui sont désormais deuxièmes de leur groupe après l'Algérie qui a fait carton plein, 0-4, face au Djibouti.
Les hommes de Kamou Malo seront opposés, le mardi 16 novembre prochain, aux Fennecs lors de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Ils ont forcément besoin d'une victoire pour rester en lice de ces éliminatoires.
Il faut rappeler que les Etalons ont été diminués par l'absence sur blessure de certains cadres dont Bertrand Traoré.
Lefaso.net
Tchè-yèrô, à l'état civil, c'est Sankoum Tchèyèrô Florence Somé. Coiffeuse de profession, elle a décidé aussi d'embrasser une carrière professionnelle dans la musique. Son domaine de prédilection, le tradi-moderne. Dans ses chansons, elle magnifie la culture dagara, sa communauté d'origine. Avec sa musique, Tchè-Yèrô traite des sujets d'actualité, de faits de société. Elle s'inscrit dans la sensibilisation.
L'artiste essaie d'alerter pour qu'ensemble, nous prenions les mesures qui conviennent. Elle essaie d'interpeller pour une réelle prise de conscience, d'apporter sa pierre constructive pour un Burkina prospère. Elle chante l'intégrité, le civisme, le fier Burkina. Elle s'attaque avec force à l'exode rural des jeunes filles, aux grossesses précoces, à l'intolérance sous toutes ses formes.
Le dimanche 7 novembre 2021, elle a présenté son nouveau maxi aux mélomanes. Dans cet opus, tout en valorisant des rites diversifiés pour faire passer son message, elle aborde l'actualité, surtout en ces temps d'attaques répétées contre notre cher pays, elle appelle au sursaut patriotique, à l'unité, à l'héroïsme et au sacrifice de chacun de nous d'où le concept Gandaa. Elle est venue présenter son œuvre à Lefaso.net. Entretien !
Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (Vidéo)
Lefaso.net
Bob Elvis, auteur de la chanson Lettre à Ya Tshitshi indique que le contenu de cette lettre est inspiré de l’observation de la vie de la population congolaise. Il l’a déclaré au cours d’une interview accordée à Radio Okapi.
L'audition du général Gilbert Diendéré, débutée le mardi 9 novembre 2021, a pris fin ce jeudi 11 novembre 2021. Ce jour a permis aux avocats de la défense du général, de tenter de "sauver la peau" de leur client.
Pour sa défense, le morceau choisi par Me Abdoul Latif Dabo est le suivant : "Comment une personne qui revient du terrain de sport, en tenue de sport et sans arme, peut-il mettre aux arrêts des personnes qui viennent de tuer froidement le président du Faso et douze de ses compagnons ?"
Il balaie du revers de la main le fait que c'est parcequ'il n'a justement pas posé cet acte, que le nouveau régime a pu s'installer officiellement avec la déclaration à la radio qui s'en est suivie.
Pour lui, même s'il procédait à leur arrêstation et que Blaise Compaoré et le Commandant Lingani disaient que c'est eux qui sont derrière le coup et qu'il les arrêtaient eux aussi. Qui il devient automatiquement ? relance-t-il.
Et de répondre : le président.
Cela voudrait donc dire, poursuit-il son analyse, qu'on reproche au général Diendéré, "de n'avoir pas pris le pouvoir quand le capitaine Thomas Sankara a été tué."
Les droits de mon client sont pour le moment respectés
"Pour le moment, nous sommes satisfaits du déroulement du procès même si toute œuvre humaine est perfectible", reconnaît Me Dabo. Il soutient qu'il ne pouvait pas affirmer que les droits de son client sont foulés au pied. Il fait cependant remarquer que certaines personnes, au cours du procès, sous le couvert de la liberté d'expression, tentent de biaiser un principe fondamental en matière pénale qui est la présomption d'innocence.
A l'en croire, le général Diendéré est et demeure innocent jusqu'à ce qu'une décision vienne dire le contraire et que cette décision soit définitive.
On n"a pas besoin de faire une faculté de droit
A écouter Me Keré, tout est clair. "Il n'a jamais tiré. Les assaillants sont venus de l'extérieur pour arriver au conseil de l'Entente et commettre l'irréparable. On n'a pas besoin de faire une faculté de droit pour savoir que si on n'est pas responsable de quelque-chose, on ne l'est pas".
D'après lui, la complicité suppose qu'il ait assisté, aidé ou même omis de faire quelque-chose mais dans le cas présent, lui-même a été surpris.
"Nous aussi on est contre l'assassinat de Thomas Sankara. Mais je vous dis que l'agissement isolé de certains éléments ne peut pas salir ou entraver la réputation de l'ensemble d'un corps ou de son responsable", termine-t-il.
Lefaso.net
Paris a donné un avertissement à Moscou ce vendredi 12 novembre 2021 lors d'une rencontre ministérielle bilatérale.
Elle a indiqué que le déploiement de mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner dans la bande sahélo-saharienne serait « inacceptable ».
Lefaso.net
Source : Lefigaro
Kaya, 12 Nov. 2021(AIB)-Un garde pénitencier s'est ôté la vie vendredi à la prison civile de Kaya (Centre-nord), pour des raisons non encore connues, a appris l'AIB.
Ce vendredi 12 novembre 2021 aux environs de 13 heures 30 minutes, une détonation du côté de la maison d'arrêt et de correction de Kaya, a attiré l'attention des riverains.
De sources bien introduites, un assistant de la garde de sécurité pénitentiaire (GSP) de la promotion 2016-2018, s'est donné la mort à l'aide d'une arme, alors qu'il était de service.
En attendant les résultats de l'enquête ouverte par le procureur du Faso, les supputations vont bon train sur les causes de ce drame.
Agence d'information du Burkina
Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est préoccupé par la détérioration rapide de la sécurité dans la région du Sahel et par les derniers incidents survenus dans le camp de réfugiés de Goudoubo qui ont chassé les 13 000 réfugiés maliens, laissant le camp vide.
"Nous sommes consternés par les attaques visant un camp de réfugiés. Nous appelons les éléments armés à respecter les lois humanitaires internationales et à cesser leurs assauts contre les réfugiés et autres civils", déclare Abdouraouf Gnon-Konde, Représentant du HCR au Burkina Faso.
En mars 2020, des incidents similaires avaient contraint les réfugiés à fuir vers les villes voisines de Dori et Gorom-Gorom, entraînant la fermeture effective du camp. Le gouvernement du Burkina Faso avait alors renforcé les mesures de sécurité dans la zone permettant le retour progressif et volontaire de plus de 6 570 réfugiés à partir de décembre 2020. Avec les nouvelles arrivées en provenance du Mali et des réfugiés vivant dans les zones rurales de la région, le camp est devenu le foyer de près de 13 000 réfugiés et demandeurs d'asile maliens.
Le dernier incident s'est produit dans la nuit du 6 novembre, lorsque des assaillants armés ont mené une incursion dans le camp, situé à quelque 18 kilomètres de la ville de Dori. Ils se sont introduits dans des bâtiments communs, volant de la nourriture et des médicaments. Cette attaque survient une semaine seulement après un raid similaire. Deux réfugiés ont été enlevés et leur sort reste inconnu, tandis que de nombreux hommes, femmes et enfants réfugiés ont passé la nuit à se cacher dans la brousse.
Les équipes du HCR sont restées en contact étroit avec les chefs des communautés de réfugiés, qui demandent une aide urgente en matière de nourriture, d'abri, d'eau, d'hygiène, d'assainissement et d'éducation.
"Tout le monde avait très peur. Une fois que les groupes armés sont partis, nous sommes retournés au camp, nous avons emballé nos affaires et nous sommes partis", a déclaré Mamadou, un chef de la communauté de réfugiés. "Certains ont même démantelé leurs abris pour être sûrs d'avoir un endroit où rester une fois à Dori. Nous devons maintenant recommencer notre vie à zéro. "
Une mission conjointe des Nations Unies s'est rendue à Dori le 11 novembre pour exprimer sa solidarité et discuter de la situation actuelle et de la réponse avec le personnel des Nations Unies, les populations et les partenaires. La mission, qui était dirigée par le coordinateur humanitaire des Nations unies, comprenait des agences sœurs telles que l'UNICEF, l'OCHA et le PAM, en plus du HCR.
À l'heure actuelle, 2 600 familles du camp de Goudoubo ont été relogées à Dori, une ville dont la population a plus que triplé avec l'arrivée des personnes déplacées, ce qui ajoute une pression sur les ressources et les services de base.
" La résilience des réfugiés et la générosité des populations d'accueil sont une véritable leçon d'humilité ", a déclaré le Représentant du HCR, Abdouraouf Gnon-Konde. "Nous continuerons à travailler avec les autorités et les partenaires pour soutenir les réfugiés où qu'ils se soient installés. Les infrastructures, telles que les écoles et les points d'eau, doivent être renforcées de toute urgence pour atténuer les risques de tensions et contribuer à favoriser une coexistence pacifique entre les communautés."
Les violences au Sahel ont entraîné le déplacement forcé de 3,4 millions de personnes, dont plus de 700 000 réfugiés et déplacés internes au cours de l'année écoulée. Le Burkina Faso est le plus touché avec plus de 1,4 million d'hommes, de femmes et d'enfants déplacés à l'intérieur du pays.
Pour plus d'informations sur ce sujet, veuillez contacter :
A Ouagadougou, Melike Trigg trigg@unhcr.org, +226 65 00 01 52
A Dakar (regional), Fatoumata Sinkoun Kaba, lejeunek@unhcr.org, +221 78 526 87 14
Moussa BOUGMA
Associé à la Communication
UNHCR Burkina Faso
Mobile : (+226) 655 047 69 | Office : (+226) 253 405 22 (ext 2104) | PAMA : 90 226 01 2104
06 BP 9207 Ouagadougou 06 |Secteur 07 rue 09-105 Gounghin| Ouagadougou, Burkina Faso
Un dissident rwandais qui utilisait sa chaîne YouTube pour critiquer le gouvernement a été condamné à sept ans de prison par un tribunal de Kigali.
Dieudonné Niyonsenga, dont la chaîne YouTube Ishema TV avait accumulé plus de quinze millions de vues, a été reconnu coupable de quatre chefs d'accusation, notamment de faux et d'usurpation d'identité.
Le tribunal estime que les crimes dont Niyonsenga est accusé ont été commis intentionnellement.
Il devra payer, selon le verdict du juge, une amende de 4 280 euros, soit environ trois millions de francs CFA.
Lefaso.net
Source : Africanews
L'OCADES Caritas Dédougou a remis des prix à 37 producteurs de compost organique et à trois pools communaux de producteurs modèles de coton ce vendredi 12 novembre 2021. Ces récompenses entrent dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 du projet « Promotion de l'abandon du travail des enfants dans les champs de coton au Burkina Faso » (PATEC). Ces producteurs ont bénéficié d'une formation en production du bokashi (fumure organique) et d'engrais liquide.
25 000 FCFA. C'est la somme reçue par chaque lauréat de ce concours de production de compost organique organisé par l'OCADES Caritas Dédougou au profit des agriculteurs de coton dans la zone d'intervention du projet PATEC. La cérémonie de récompense a eu lieu ce vendredi 12 novembre 2021 au siège de l'OCADES à Dédougou.
Quant aux trois pools communaux de producteurs modèles, chaque pool a reçu 30 000 FCFA pour avoir fait la promotion de l'utilisation du compost organique dans sa localité. Financée par SOLIDAR Suisse, cette cérémonie a pour objectif de promouvoir les bonnes pratiques en matière de production et d'utilisation du bokashi et de l'engrais liquide par les producteurs de la zone d'intervention du projet. Il s'agit des producteurs de la commune de Dédougou (Karo), de Tchériba et de Yé.
Selon le secrétaire exécutif de l'OCADES Dédougou, Abbé André Toé, le projet s'adresse de façon générale aux producteurs de coton qui ont des enfants susceptibles d'aller travailler dans les champs de coton. Afin de les amener à adopter des comportements favorisant la réduction de l'exposition des enfants aux travaux dangereux dans les champs de coton, l'OCADES a prévu de faciliter leur accès aux intrants biologiques à travers le renforcement de leurs capacités techniques et opérationnelles. C'est dans cette logique qu'ils ont été formés dans la production du bokashi et de l'engrais liquide.
A l'en croire, cette cérémonie de remise de prix est une activité de reconnaissance des mérites des producteurs qui se sont illustrés dans la fabrication de fumure organique et d'engrais liquide. Pour lui, l'objectif de cette cérémonie est non seulement de les primer mais aussi de les encourager et de les féliciter. « Cette activité se veut d'être une célébration d'encouragement pour qu'ils puissent continuer ce qu'ils ont si bien commencé en perfectionnant les techniques qui leur sont favorables tant par la pratique mais aussi par le rendement », a-t-il affirmé.
Selon la chargée du projet PATEC, Rosine Metouolé Meda, cette récompense en espèce est un accompagnement dans la production du compost mais n'est pas dédiée à une prise en charge de l'agriculteur ou de sa famille. Cet argent servira à payer le matériel nécessaire (son de maïs) pour la production de fumure organique et d'engrais liquide pour la prochaine saison.
« Au début, beaucoup de producteurs avaient des doutes sur l'efficacité du compost parce que c'était facile à produire. Mais au fil de la saison, ils se sont rendus compte que l'utilisation du bokashi donnait plus de résultats par rapport à l'engrais chimique », a-t-elle lancé en parlant des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette phase du projet. A l'en croire, ce sont 180 producteurs qui ont bénéficié de cette formation et tous ont reçu du matériel pour démarrer la production constitué de barriques, de brouettes, de pelles, de râteaux, de dabas, de gants et de bottes. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Yipénè NEBIE
Lefaso.net
L'association Action communautaire de développement du Centre-nord (ACD/CN), a organisé un atelier de formation de 80 relais, pour le ciblage de 12 000 enfants hors écoles dans la région du Centre-nord. Ledit atelier, tenu le 10 novembre 2021, a été présidé par le directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-nord, Marius Zoungrana.
Selon les données du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) en date du 30 juin 2021, la région du Centre-nord enregistre 476 225 personnes déplacés internes, et parmi eux, 296 279 enfants. Si plusieurs de ces enfants ont pu retrouver le chemin de l'école, beaucoup restent toujours hors du système éducatif.
Dans le but de retrouver ces enfants, l'association Action communautaire de développement du Centre-nord (ACD/CN), en collaboration avec les structures en charge de l'éducation au Centre-nord, a bénéficié d'un appui financier de l'UNICEF pour réaliser le ciblage de 12 000 enfants hors écoles dans sept communes de la région. C'est donc pour renforcer les compétences des acteurs en charge du ciblage qu'ACD/CN a organisé un atelier de formation à leur profit.
« Ce sont au total 80 relais communautaires que nous avons identifié dans les communes de Kaya, Barsalogho, Pissila dans le Sanmatenga ; Bourzanga, Kongoussi dans le Bam ; Bouroum et Tougouri dans le Namentenga, pour bénéficier de cette formation afin de réaliser la cartographie des enfants de 3 à 17 ans hors écoles dans lesdites communes », a expliqué Samuel Bamogo, président de ACD/CN.
Une initiative fortement appréciée par les acteurs en charge de l'éducation, pour qui tous les moyens sont à mettre à contribution pour la résilience de l'éducation. « A l'heure où je vous parle, notre région enregistre 263 établissement fermés au niveau du préscolaire et primaire et environ 26 établissements au niveau du secondaire », a déploré Marius Zoungrana avant de s'intéresser à l'avenir du système éducatif. « Combien d'enfants, d'enseignants sont affectés par cette situation ? Et que seront ces enfants dans cinq ans si rien n'est fait ? », s'est inquiété M. Zoungrana. Pour lui l'action de ACD/CN s'inscrit sur la feuille de route régionale de l'éducation et vise à faire le point de la situation afin que des actions puissent être entreprises.
Une idée soutenue par l'UNICEF dans sa volonté de ne laisser personne pour compte.
« L'UNICEF a accompagné la feuille de route pour amener tous les enfants à jouir de leurs droits quelle que soit la situation », a déclaré Aimé Ouédraogo du bureau UNICEF / Kaya.
Au cours de cet atelier, les relais ont été outillés sur le logiciel de collecte des données dont une base est installée au sein de la direction régionale en charge de l'éducation avec des sous bases dans chaque province permettant le suivi de la collecte. Deux autres bases sont respectivement installées au sein ACD/CN et la direction régionale de l'économie et de la planification, chargé de faire les statistiques des données collectées. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur LeFaso.net/Kaya
Une équipe du Groupement des compagnies républicaines de sécurité de Dori (GCRS-Dori) a été la cible d'une attaque d'individus armés faisant sept policiers tués et cinq autres blessés ce vendredi 12 novembre 2021 sur l'axe Dori-Essakane, a annoncé la Police nationale.
Les blessés qui ont été évacués au Centre hospitalier regional (CHR) de Dori sont actuellement pris en charge et des opérations de ratissage dans la zone sont en cours.
La Direction générale de la Police nationale présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.
Elle salue par ailleurs la détermination des unités engagées sur le terrain dans la lutte antiterroriste et invite la population à renforcer davantage sa collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).
Les détails de ce communiqué dans le document ci-dessous.
Lefaso.net
Deux cents investisseurs kényans sont attendus en RDC au cours de la mission commerciale Kenya-RDC prévue du 29 novembre au 13 décembre 2021 à Kinshasa, Lubumbashi, Goma et Mbuji-Mayi. L'annonce a été faite le jeudi 11 novembre à Kinshasa par le ministre de l’Industrie Julien Paluku.
Entre 2019 et 2020, au moins 112 cas d’assassinats d’acteurs qui militent pour la protection des droits fonciers des communautés locales, ont été répertoriés dans la partie Est de la RDC.
Ces chiffres ont été dévoilés lors d’une rencontre d'une dizaine d’organisations congolaises, camerounaises et sénégalaises, qui s’est clôturée, le jeudi à Goma.
Le tribunal de grande instance de Lubumbashi (Haut-Katanga) a tenu jeudi 11 novembre la deuxième audience dans l’affaire de viol collectif des femmes détenues à la prison de la Kasapa. Organisée dans cette maison carcérale, cette audience s’est déroulée en présence de dix prévenus extraits de la prison de Buluo située non loin de Likasi et des victimes, dont celles venues de la prison de Boma à Likasi, où elles avaient été transférées après le viol collectif en 2020.
Dans son communiqué de presse des opérations de lutte antiterroristes dans la bande Sahelo-saharienne, la Force Barkhane a initié une formation au profit des Forces armées maliennes (FAMa) du 23 octobre au 11 novembre 2021 sur le camp de Tessalit situé au Nord du Mali.
Pour la Force Barkhane, cette formation qui vise à rendre autonome l'armée malienne dans l'exécution de ses missions, lui a permis d'acquérir des compétences en matière d'usage de mortiers lourds ou de Guetteurs aériens tactiques avancé (GATA), de lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI), du sauvetage au combat, du combat en zone urbaine et des techniques de corps à corps.
Au Niger, la Force Barkhane indique que l'arrivée du premier détachement de l'atlantique 2 (ATL2) le 13 octobre 2021 à Niamey, a achevé sa mission après une centaine de vols en 25 jours sur le théâtre des opérations.
La Force Barkhane a également annoncé du sang neuf apporté au commandement de la TF Takuba le 4 novembre 2021 à la base opérationnelle avancée (BOA) de Ménaka.
Il s'agit du Général de brigade aérienne français Philippe Landicheff remplacé par le Colonel Suédois Peter.
Lefaso.net
Le bilan encore provisoire de l’incursion des présumés rebelles des ADF, pendant la nuit de jeudi à ce vendredi 12 novembre au village Kisunga dans la chefferie de Bashu, territoire de Beni (Nord-Kivu), fait état de six morts, des maisons incendiées et de plusieurs personnes portées disparues. Cette situation est à la base d’un déplacement massif de la population de cette entité.
Le Premier ministre Sama Lukonde, accompagné par plusieurs membres du gouvernement, a échangé avec les députés du Nord-Kivu et de l’Ituri sur la problématique de l’état de siège dans ces deux provinces.
Au cours de ces échanges sur invitation du Premier ministre, les élus ont insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les recommandations du Parlement sur l’état de siège, notamment le changement du commandement militaire et des deux gouverneurs.
Plan international Burkina Faso a procédé au lancement officiel de son projet « Éducation de qualité et une protection contre la violence au Burkina Faso », à Kaya, le mercredi 9 novembre 2021. Une cérémonie présidée par le gouverneur de la région du Centre-nord, Casimir B. Segueda.
La situation sécuritaire au Burkina, avec son corollaire de dommages, a provoqué une détérioration de la qualité du système éducatif et de son accès.
C'est dans ce contexte, que Plan international Burkina Faso, a obtenu un appui financier du ministère des Affaires étrangères norvégien pour mettre en œuvre un projet en faveur de l'éducation en situation d'urgence. Dénommé « Education de qualité et une protection contre la violence au Burkina Faso », le projet veut contribuer à promouvoir une éducation résiliente face à la situation.
« Ce projet vise à contribuer à garantir l'accès à une éducation de qualité dans un cadre sûr et un environnement d'apprentissage protecteur en faveur de tous les enfants affectés, sans distinction », a expliqué dans son discours, Mukezabatware Thadde, représentant Plan international Burkina Faso. Revenant à l'objectif de la cérémonie, il dira qu'elle vise à informer l'opinion publique et toutes les parties prenantes du projet sur les objectifs et les résultats attendus, afin de solliciter leur engagement pour l'atteinte desdits résultats.
Et pour cela, Plan international peut compter sur l'accompagnement et l'engagement des parties prenantes du Centre-nord, selon les dires du premier responsable de la région. « C'est une occasion solennelle pour exprimer toute notre gratitude au ministère des Affaires étrangères de la Norvège, bailleur de ce projet et qui n'est pas à son premier financement », s'est réjoui Casimir B. Segueda, gouverneur de la région du Centre-nord. Et d'ajouter que, « pour faciliter la mise en œuvre du projet sur le terrain, Plan peut compter sur l'engagement profond et la disponibilité entière des autorités régionales, provinciales et des collectivités territoriales du Centre-nord ».
Au cours de la cérémonie, les grandes lignes du projet ont été présentées aux acteurs de la région par la coordonnatrice du projet, Cécile Nana. « Le projet entend toucher 22 044 bénéficiaires directs dont 2 544 enfants de 0 à 24 ans pour les activités de protection et 19 500 élèves de 6 à 18 ans pour les activités d'éducation et de lutte contre la violence sexuelle et sexiste », a-t-elle détaillé.
D'une durée de 36 mois, allant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2023, le projet a été financé à hauteur de plus d'un milliard de francs CFA.
Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur LeFaso.net/Kaya