Ancienne autorité morale du M5-RFP, mouvement contestataire qui a occasionné la chute du Président Ibrahim Keïta, l’imam Mahamoud Dicko demeure insatisfait de la gestion des affaires publiques par la transition. Si pour l’instant il n’a pas énoncé des manifestations contre la transition, il a tout de même exprimé son amertume vis-à-vis de conduite de la cité.
Devant ses fidèles, l’imam a indiqué : « Dans un pays où on ne s’écoute pas, où on ne se tolère pas, ce pays est destiné à la ruine. Notre pays souffre de manque de repère. Si, dans un pays où on refuse de se faire guider par les hommes vertueux, de foi et de culture, il faut s’inquiéter pour l’avenir de ce pays. On ne peut pas construire un pays avec les réseaux sociaux ». Car, explique-t-il, ce sont des illustres inconnus qui distillent des informations sur ces réseaux sociaux. Pour lui, il faut impérativement des hommes de repères, des guides. A défaut de cela, poursuivra-t-il, on finira par se faire diriger par des gens qui n’en n’ont pas le mérite. « Notre prophète a prévenu que si on confie quelque chose à quelqu’un qui n’en n’a pas le mérite, il faudra s’attendre au pire », soutiendra l’orateur. Avant de souligner que le Mali a besoin de bénédictions, de conseils, de tolérance, de concorde et d’écoute. Toute personne qui te souhaite le bonheur, écoute-la et tends lui la main. « N’incite pas à la révolte. Eteint le feu à chaque fois que tu peux. Tels sont des conseils du Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui). C’est cela un bon croyant », rapporte l’iman Dicko.
Oumar KONATE
Source : La Preuve
Quelques jours après sa condamnation, une commission ad hoc a été mise en place par le CNT, organe législatif de la transition enfin de statuer spécialement sur l’affaire Issa Kaou Djim. C’est ainsi que les membres du CNT ont voté, le jeudi 04 novembre 2021, en majorité en faveur de la libération de Issa Kaou Djim avec 101 voix pour, 7 contre et 5 abstentions. Une décision du Conseil National de Transition qui met en doute la sincérité du combat engagé contre impunité et le laisser- aller cultivés dans notre pays depuis l’avènement de la démocratie. Il n’est un secret pour personne aujourd’hui qu’Issa Kaou Djim a franchi toutes les lignes rouges tracées par les textes en vigueur en tenant notamment les injures publiques et des incitations à la violence. Donc, les membres du CNT ne devraient pas attendre ce moment précis pour parler de l’humilité parlementaire sur les délits commis par l’homme accro des réseaux des sociaux. Il devrait être rappelé à l’ordre au regard de la place qu’il occupe dans l’organe législatif. Si la majorité des membres du Conseil National de Transition demande la libération quatre jours après le vote pour des raisons dont eux seuls connaissent, donc les anciens ministres incarcérés depuis plusieurs mois dans la Maison Centrale d’Arrête de Bamako doivent aussi recouvrer leur liberté pour la même raison évoquée par le CNT. Car, leur droit a été violé aussi. Les membres du CNT doivent comprendre que la refondation ne doit en aucune manière leur permettre de mener une justice sélective. Disons que la libération d’Issa Kaou Djim va certainement encourager sans doute d’autres personnalités à ébranler les fondements de l’Etat, c’est-à-dire les Institutions de l’Etat. Que Dieu sauve le Mali !
Y. MARIKO
Source : Le Malien
Ce sommet de la CEDEAO s’est statué pendant plusieurs heures sur l’évolution de la transition en Guinée où une délégation de l’organisation régionale s’est rendue fin octobre dernier. Egalement, sur la gestion de la transition au Mali surtout le respect du délai de la transition contenu dans la Charte. L’organisation sous-régionale tient beaucoup à la tenue des élections générales d’ici le 27 février 2022. D’ailleurs par rapport au respect de cette date, la tension est montée récemment d’un cran entre la CEDEAO et la junte au pouvoir lorsque le gouvernement malien a ordonné l’expulsion du représentant de la CEDEAO à Bamako. A l’issu de ce sommet extraordinaire, les Chefs d’Etat ont décidé de prendre des sanctions ciblées contre les dirigeants des deux pays en lieu et place des sanctions économiques. Nous y reviendrons dans notre prochaine parution.
Y. SANGARÉ
Source : Le Malien
C’est un communiqué du Procureur de la République près le tribunal de Grande instance de la commune VI qui l’a annoncé le vendredi 05 novembre dernier. En effet dans un communiqué signé par le Procureur de la République, M. Samba Sissoko, a informé l’opinion publique nationale et internationale de l’ouverture d’une information judiciaire contre le Colonel-major Kassoum Goïta, ancien Directeur général de la Sécurité d’Etat sous le Président Bah N’Daw, Sandi Ahmed Saloum, Issa Samaké dit Diossalias Simbo, l’Adjudant-chef Abdoulaye Ballo, le Commissaire principal de Police Moustapha Diakité et le Pr Kalilou Doumbia, ancien Secrétaire général de la Présidence de la République sous Bah N’Daw. ” Les accusations portent sur ”tentative de coup d’Etat, association de malfaiteur et complot contre le gouvernement”.
On se rappelle il y a quelques mois, les proches de Kalilou Doumbia étaient sans nouvelles de lui et son interpellation, le 6 septembre, par la Sécurité d’État, en dehors de toute procédure légale. Ce professeur de droit, qui fut secrétaire général de la présidence lorsque Bah N’Daw occupait le palais de Koulouba, au début de la Transition, est détenu depuis mercredi dernier au camp 1 de la gendarmerie à Bamako.
C’est également le cas du colonel-major KassoumGoïta, qui dirigeait à la même période les services de renseignements maliens, et qui avait été interpellé par la Sécurité d’État, il y a un mois, le 4 octobre, ainsi que de quatre autres personnes, dont un commissaire de police et un marabout.
Selon certaines sources, 25 personnes au total, civiles et militaires, auraient été entendues par le juge d’instruction en charge du dossier. Le procureur précise qu’elles n’ont pas été placées sous mandat de dépôt.
Aujourd’hui, beaucoup de Maliens doutent forts sur le bien-fondé de cette tentative de coup d’Etat. Car, on se rappelle, après leur second coup d’État du 24 mai dernier, contre l’ex-président de la Transition Bah N’Daw et l’ex-Premier ministre Moctar Ouane, ceux-ci avaient été placés en résidence surveillée pendant quatre mois, puis libérés sous la pression internationale, sans que la raison de ce traitement n’ait jamais été précisée par les autorités.
Ensuite, en décembre dernier, sept autres personnes, dont l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, le chroniqueur Ras Bath, l’ancien Directeur général du PMU-Mali, Robert Vital Diop, Sékou Traoré, ancien Secrétaire général de la présidence de la République, et autres, avaient déjà été accusées de complot, avant d’être blanchies par la Cour suprême quatre mois plus tard. Pour le moment, les Maliens ne croient pas à la véracité de cette thèse de coup d’Etat. Pour eux, les autorités de la Transition veulent distraire le peuple malien afin qu’il oublie l’essentiel. Aujourd’hui, seul un procès pourra éclairer la lanterne des Maliens. Et les prochains jours nous édifieront !
Youssouf SANGARÉ
Source : Le Malien
Très satisfait du succès des travaux, le ministre Lamine Seydou Traoré a estimé pour sa part que le recours à l’expertise malienne aura permis d’économiser plus d’un demi de milliards. En effet, explique-t-il, cette réparation, presque à zéro franc, par les compétences de l’EDM-SA marque la fin du recours systématique à l’expertise étrangère pour la réparation et l’entretien de nos centrales. « Cette opération très pointue a toujours été confiée à des entreprises étrangères, sans la participation des techniciens de l’EDM et payées à des centaines de millions de FCFA», a-t-il relevé en rappelant que la décision de confier ces travaux à une équipe exclusivement constituée d’agents d’EDM-SA au lieu de commettre des techniciens étrangers, comme le voulait la pratique, est une première et procède de la volonté de la nouvelle équipe dirigeante de l’EDM-SA de valoriser le capital humain en donnant l’occasion aux agents de s’affirmer et de faire valoir leurs compétences. Toutes choses qui témoignent de la mise en œuvre des instructions reçues par la nouvelle équipe de management, a expliqué le ministre en insistant sur ses objectifs à sa prise de fonction. Il s’agit entre autres du plan massif d’investissement et de la maitrise des couts de revenus assurance que matérialisé le lancement de la campagne anti-fraude en plein marche.
Amidou Keita
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Réhabilitation du poste de transformation électrique de Kati :
Finies les coupures d’électricité à Kati dues à la forte chaleur
En panne depuis janvier 2018, le poste de transformation électrique de Kati, créé pour améliorer la qualité de la desserte dans les villes de Kati et Bamako à travers une ligne 30 kV qui relie le poste de Kati au poste de Lafia et la centrale Aggreko-Kati avec une puissance contractuelle de 20 MW, sera à nouveau opérationnel en janvier. L’information a été donnée par le ministre de l’Energie des Mines et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, en visite sur ledit site en chantier de réhabilitation, le 4 novembre 2021. Cette réhabilitation en cours, effectuée par le personnel de la Direction Transport Mouvement Achats d’Energie, s’inscrit en droite ligne de la vision de la Direction Générale d’EDM-SA de valorisation de la technicité du personnel, de transfert des compétences à un personnel plus jeune et de réduction des charges occasionnées par les prestations extérieures. Elle permettra entre autres de normaliser les ouvrages du poste de Kati, de renforcer la capacité d’alimentation du poste de Kati et d’assurer l’évacuation des productions de 50 MW annoncées à Kati sur le réseau de Bamako. Elle va permettre également d’améliorer la qualité de la desserte dans la ville de Kati et environs et de procéder à l’extension du réseau d’EDM-SA dans lesdites localités.
L’occasion était tout indiquée, pour le ministre Lamine Seydou Traoré, de rappeler son engagement à faire du service public dans le domaine électrique l’électricité un outil privilégié de croissance économique et de développement social. Et d’insister par ailleurs sur son objectif, à sa prise de fonction, de faire en sorte que les populations puissent ressentir à minima les effets et l’impact des coupures d’électricité. Il a en également profité pour partager son plan de riposte face aux coupures d’électricité. Selon le ministre, «si on ne peut pas éviter les pannes, eu égard à la vétusté des équipements, il faut faire en sorte, en cas de panne, qu’on puisse trouver des solutions provisoires pour que la population puisse continuer à bénéficier du service d’électricité». Et c’est ce qui semble motiver la réhabilitation du poste dont la vocation est de diminuer les risques d’incendie et de panne. Aussi, à l’instar des installations du barrage de Selingue, le poste de transformation sera réhabilité avec une expertise locale. C’est du moins ce qu’a expliqué le ministre en laissant entendre qu’à part les équipements venus de l’extérieur, l’expertise, notamment l’entreprise et le personnel, est malienne.
Le ministre a par ailleurs rassuré la population de Kati et environs d’une desserte en électricité pendant la période de forte chaleur, grâce notamment à l’opérationnalité du poste de Kati d’une capacité de transformation de 40 MVA, sera opérationnel d’ici fin janvier.
Amidou Keita
Source : Le Témoin
Cependant, cette affaire judiciaire inspire des réactions diverses aux Maliens et chacun y va de son appréciation. Au-delà de la grande satisfaction affichée par la myriade de concitoyens qui désapprouvent un personnage clivant au penchant polémique, certains trouvent par contre que le cas Kaou Djim est l’illustration parfaite de la dictature qui prévaut au Mali sur fond d’entraves à toute liberté d’expression et d’opinion. Toutefois, au regard de la résolution votée par le CNT le 4 novembre 2021 demandant la suspension de la détention de son quatrième vice-président suivi ipso facto par la réaction du syndicat des magistrats du SAM -SYLIMA rappelant en substance la nécessité incontournable de respecter le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs, on est en droit de croire que l’affaire s’éloigne de la grande cabale contre Issa Kaou Djim tant ressassée par d’aucuns.
Par ailleurs, si on peut préjuger d’une issue favorable à Kaou Djim, on en aura tout de même tiré comme enseignement que la sphère politique a ses raisons qui échappent à la raison elle-même. En moins de deux ans, en effet, Issa Kaou Djim aura changé de couleurs tel un caméléon nerveux qui flâne dans un vaste atelier de peinture. Et que dire de son choix plus qu’insolite de recourir aux services de Me Kassoum Tapo qui, il n’y a pas plus d’un an, était encore du rang des personnes qu’il se délectait de blacklister comme pilleur notoire de l’Etat.
En tout cas, si le cas Issa Kaou Djim est révélateur de quelque chose, c’est certainement la lumière qu’il aura apporté sur la posture versatile et mercantile de certains de nos hommes politiques aux niveaux carentiels qui n’atteignent des postes de responsabilités au plus haut sommet de l’Etat que par affinité et complaisance. Et quoi qu’on puisse penser de la pertinence de la procédure judiciaire engagée à l’encontre du quatrième vice-président du CNT, il faudra cependant s’abstenir d’opiner sur des questions judiciaires dont on ignore l’ensemble des contours.
Ousmane Tiemoko Diakité
Source : Le Témoin
En effet, par la faute des innombrables clivages qui affaiblissent gravement les fondations de la nation Mali, il y’a de quoi redouter un avenir peut rassurant. Ce constat se vérifie une énième fois avec les contestations qui mettent à mal toutes les démarches (salutaires ou pas) qu’engagé la transition pour tirer le pays de l’infernal cocon d’insécurité. Si traiter avec la puissante société paramilitaire russe Wagner parait aux yeux de certains Maliens comme une résolution incongrue, on a cependant du mal à comprendre que vouloir négocier avec des Maliens religieusement excentriques qui se sont rebellés contre l’Etat soit sujet à polémique. L’interrogation fondamentale à ce niveau est certainement de savoir ce qui n’est pas entaché de dissensions au Mali ? La réponse est qu’il est de notoriété publique qu’au même moment où on va vers un boycott conséquent des futures assises nationales, la sphère politique s’oppose sur l’outil électoral et le peuple est divisé à la fois sur la prolongation du délai de la transition et le choix des autorités de la transition d’envisager une autre forme de partenariat militaire plus bénéfique. Et pour couronner le tout, une autre opposition s’invite pour balayer d’un revers de main toute tentative de dialogue avec des groupes djihadistes qui terrorisent la quasi-totalité du territoire national.
Dans tout conflit armé, quand l’option militaire perd en efficacité, les négociations deviennent un passage obligé ne serait-ce le temps d’une trêve pour arrêter l’effusion de sang et cela la France qui astreint l’Etat malien à ne pas aller dans ce sens en sait grandement quelque chose.
Par ailleurs, au regard de tout ce qui se passe au Mali depuis plus d’une décennie, on a l’impression que parallèlement au fait que chaque fils d’un pays à l’obligation morale de participer à l’édification de sa patrie, chacun veut visiblement avoir son mot à dire dans la gestion étatique qui est du ressort régalien du pouvoir public.
De toute façon, malgré les clivages à n’en point finir, on finira par comprendre un jour que la crise multidimensionnelle que traverse notre pays ne doit et ne peut avoir qu’une solution endogène.
Ousmane Tiemoko Diakité
Source : Le Témoin
Il nous revient également, de bonne source, que la frange dissidente du SNESup n’apprécie surtout pas ce qu’elle assimile à des manœuvres revendicatives plus populistes que réalistes. C’est le cas, confie-t-on, des réclamations en rapport avec le relèvement de l’âge de la retraite jusqu’à 70 ans pour certaines catégories de professeurs. Toutes choses que les détracteurs de l’inamovible secrétaire général imputent à une manipulation de Monsieur Mallé par certains milieux d’enseignants peu soucieux hostiles à tout rajeunissement de la fonction publique malienne et à la libération des emplois aux fins d’en créer. Quoi qu’il en soit, il semble que les mécontentements prennent corps si bien que le mot d’ordre de grève récemment levé suscite plus de grincements de dents que de satisfaction dans les rangs du SNESup.
La Rédaction
Source : Le Malien
Il y a visiblement de quoi redouter une expérience similaire au Mali où la guerre de stigmatisation inter-communautaire a déjà précédé l’avènement de la société Wagner. En tout cas, de source bien introduite, les craintes de la communauté internationale, quant à l’implication de «mercenaires russes», deviennent contagieuses à mesure que l’incertitude continue de régner sur la question. En clair, le recours aux forces privées pour lutter contre le terrorisme ne laisse pas indifférent la communauté peule du Centre-Mali, qui paie déjà un lourd tribut à ses affinités avec Amadou Kouffa. C’est ainsi que des voix s’élèvent de plus en plus pour prévenir contre une accentuation plausible des dérives liées à l’amalgame avec l’arrivée de Wagner.
Seulement 11 femmes sur 89 dans le CE – Adéma
Près de 90 membres à l’instance décisionnelle du Parti de l’Abeille. C’est l’équipe dont a accouché le dernier congrès ayant propulsé le Pr Marimantia Diarra au plus haut sommet de la Ruche. Le hic c’est que le prédécesseur de ce dernier à la tête du PASJ n’est peut-être pas le seul grand perdant du sixième congrès ordinaire des Abeilles. Précédées par celles des jeunes et des femmes, lesdites assises auront été ravageuses pour la représentation de gent Ademiste dans les instances dirigeantes de ce parti. On en dénombre seulement une bonne dizaine sur les 89 membres du CE, soit environ 13% de femmes seulement. La portion, comme il est loisible de le constater, est loin des proportions de femmes légalement exigibles des formations politiques pour les postes électifs et administratifs. Il semble par ailleurs, de source bien introduite, que la présence des femmes n’est pas plus reluisante dans les différentes commissions issues du même congrès. Interrogés sur ces anomalie, les responsables de la Ruche l’expliquent par la difficulté de susciter un engouement de la gent féminine pour la chose politique dans les structures de base.
Quand les autorités s’emparent du CMC au détour des contentieux
Alors que les observateurs attendaient impatiemment un renouvellement du conseil consulaire des chargeurs du Mali, l’opinion est prise de cours par la décision spectaculaire des autorités de suppléer aux membres du bureau sortant par une administration provisoire. Depuis la semaine dernière, en effet, la gestion de cette structure est dévolue à un collège d’une demi-dizaine de personnes nommées par mesure ministérielle. Celle-ci se justifie, selon le département de tutelle, par les nombreux litiges ayant émaillé le processus de remembrement du CMC, mais elle pourrait tout aussi bien être motivée par une velléité d’accaparement qui ne dit pas son nom. C’est l’impression qu’il se dégage, en tout cas, de la précipitation avec laquelle le ministère de Transports a déclenché une mesure transitoire qui devrait perdurer aussi longtemps que les contentieux n’auront pas été tranchés. C’est dire que les manœuvres pour différer le règlement des litiges pourraient aussi le disputer à toutes les démarches de retour à une gestion régulière du Conseil Malien des Chargeurs.
Source : Le Témoin