Si le variant Delta est considéré comme le responsable de la 3e et 4e vague du Coronavirus en Algérie, le nouveau variant baptisé Omicron pourra bien prendre sa place et anticiper l’arrivée de la 5e vague qui pourrait, selon Professeur Lounici, « anéantir le système de santé algérien ».
C’est ce qu’a laissé entendre, le Chef du service de médecine interne au CHU de Tlemcen et membre du conseil scientifique de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, le Professeur Ali Lounici.
Dans une déclaration à Algérie360, le spécialiste confirme que la quatrième vague que traverse l’Algérie actuellement est provoquée par le variant Delta. Dans le même sillage, le Pr Ali Lounici a tenu à mettre l’accent sur le danger du nouveau variant Omicron qui commence déjà à prendre place.
D’emblée, il indique que l’image relayée par les médias concernant le variant Omicron, est qu’il n’est pas fatal et sans conséquence grave. Cependant, il souligne que ce même variant « est en train de mettre à genou les systèmes de santé européens, et ce, par le nombre élevé des hospitalisations ».
Selon lui, le variant Omicron est, certes moins grave, mais il se propage en revanche très rapidement. Citant l’exemple de l’Europe, notre interlocuteur estime que c’est « le taux de vaccination qui dépasse les 80% et l’accélération de la 3e dose, qui aident leurs systèmes à tenir », face à Omicron.
5e vague et variant Omicron : à quoi faut-il s’attendre en Algérie ?Pour ce qui est de l’Algérie, le spécialiste cite deux cas de figure ; un scénario comme celui qu’a connu l’Afrique du Sud ou le scénario européen. Si l’Algérie fera face au variant Omicron comme l’avait connu l’Afrique du Sud, « on est sauvé », car ce variant s’y était montré plus clément qu’en Europe.
En revanche, le spécialiste estime que si le scénario européen se produit en Algérie, « on est foutus », notamment si l’on prend en considération « la vaccination qui est en retard ». D’ailleurs, il ajoute « qu’il vaut mieux craindre le pire et se préparer avec la vaccination ».
Ainsi, l’intervenant estime que « s’il y a l’Omicron avec une 5e vague ou un télescopage des deux vagues, notre système de santé va complètement être à genou ». Autrement dit, il explique que si la 5e vague de l’Omicron intervient en Algérie sous la forme européenne, ça sera catastrophique.
En conclusion, le Pr Ali Lounici estime que la vaccination est la solution idéale, pour faire face au variant Omicron et tout ce qu’il pourra engendrer sur la santé publique et le système sanitaire de l’Algérie.
L’article Covid-19 : « La 5e vague sera catastrophique avec Omicron » (Pr Lounici) est apparu en premier sur .
Les chiffres de suivi de l’évolution de l’épidémie du coronavirus en Algérie ne cessent de grimper. Ce samedi 8 janvier 2022, le nombre de contaminations a enregistré une nouvelle baisse, tout en restant au-dessus de la barre des 400 cas.
Dans son dernier bilan établi sur les dernières 24 heures, rendu en cette fin de journée, le ministère de la Santé a fait état de 426 nouveaux cas de contamination. Hier, le nombre des nouveaux cas de Covid-19 était de 491.
Le nouveau bilan a également fait état de 218 nouveaux cas rétablis de la maladie. Hier, le nombre des guérisons avait atteint les 294. Pour les décès, le bilan d’aujourd’hui indique 5 morts contre 7 décès du Covid-19 hier.
Pour ce qui est des cas graves hospitalisés à travers le territoire national, le ministère de la Santé a annoncé que 35 patients sont actuellement en soins intensifs, ajoute la même source.
Avec ces nouveaux chiffres, le total des cas confirmés s’élève ainsi à 221 742, celui des décès 6 330 cas, alors que le nombre de patients guéris est passé à 152 116 cas.
Variant Omicron : l’Algérie totalise 63 cas confirmésDans le cadre de la continuité des activités de séquençage, l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a annoncé durant la soirée d’hier vendredi 47 nouveaux cas du variant Omicron du coronavirus. Ces nouveaux cas ont été confirmés au niveau du Laboratoire de référence de l’Institut, sur tests PCR positifs.
Les nouveaux cas du variant Omicron sont repartis comme suit : « 29 cas dans la wilaya d’Alger, 06 cas dans la wilaya de Béjaïa, 01 cas dans la wilaya de Bouira, représentant des personnes ayant été en contact avec des cas confirmés précédemment ».
Il s’agit également de « 11 cas dans la wilaya de Constantine représentant des retours de voyages de France, de Turquie et du Royaume-Uni ». Ainsi, « l’Algérie enregistre à ce jour un total de 63 cas confirmés de ce variant ».
L’article Covid-19 en Algérie : le bilan de ce samedi 8 janvier est apparu en premier sur .
L’événement footballistique le plus attendu par la population africaine débute bientôt ! Moins de 24 heures nous séparent du coup d’envoi de cette grande compétition continentale : la Coupe d’Afrique des Nations.
À cet effet, Youcef Belaili et ses coéquipiers, sous la supervision du sélectionneur national Djamel Belmadi, se sont rendus à Doha, au Qatar, dans le cadre d’un stage en prévision dudit tournoi.
Toutefois, la star de l’équipe nationale, mais aussi de Manchester City, Riyad Mahrez, n’a pas été présent avec les membres de la sélection lors de leurs entrainements au Qatar.
Ce dernier, n’a donc pas participé à la rencontre face au Ghana (3-0), tenue ce mercredi 5 janvier à Doha. Une situation qui a suscité beaucoup d’interrogations chez les fans du capitaine des Verts, vu que son club anglais l’a libéré bien avant ladite rencontre.
Mahrez et ses coéquipiers s’envolent vers le CamerounÀ la grande satisfaction des Algériens, notamment le public sportif, Riyad Mahrez a enfin rejoint ses coéquipiers à Doha, au Qatar.
Selon des sources sûres, le Fennec était présent ce matin à l’hôtel où séjournent les Verts à Doha, préparant leurs voyage au Cameroun aujourd’hui, la veille de la Coupe d’Afrique.
Riyad Mahrez devrait commencer à s’entraîner avec ses coéquipiers à Douala, au Cameroun, après avoir été incapable de rejoindre le terrain d’entraînement de Doha.
Par ailleurs, il est utile de préciser que le programme de voyage de la sélection nationale a connu un changement de dernière minute.
Prévu initialement à 15 heures de Doha, le départ a finalement été avancé à la mi-journée d’où l’annulation de la séance d’entrainement programmée dans la matinée d’aujourd’hui, précisément à 11 heures.
L’article CAN 2022 : Mahrez rejoint ses coéquipiers est apparu en premier sur .
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a demandé au gouvernement d’envisager la construction d’un grand centre logistique et de la délocalisation de l’actuel marché de Matadi Kibala. Il l’a dit au cours du Conseil des ministres du vendredi 7 janvier.
Le Ministre du Commerce Kamel Rezig, s’est de nouveau exprimé sur la question de la pénurie des produits de large consommation, notamment l’huile de table. Dans sa dernière sortie médiatique, il livre l’ambition de son secteur pour l’année 2022 concernant ce produit.
En marge d’une visite effectuée dans la wilaya d’Oran, le premier responsable du secteur du commerce en Algérie a affirmé que la pénurie de l’huile de table que connaissent certaines wilayas revient à « la consommation irrationnelle de ce produit et à la spéculation ».
À cet égard, il ajoute que ses services œuvreront en « collaboration avec les services de sécurité à punir tous ceux qui ont été derrière cette crise ». Dans le même sillage, il revient sur la décision de l’interdiction de la vente de cette matière aux mineurs.
À ce propos, le Ministre du Commerce indique que la décision d’interdire la vente d’huile de table aux mineurs est intervenue après « la découverte de parties qui utilisaient des enfants pour spéculer sur ce produit ».
Huile de table : Rezig livre ses ambitionsSoulignant que l’année 2022 sera une année « industrielle et économique », l’intervenant ajoute que l’Algérie sera, durant cette année, « le premier exportateur de la matière première pour la production de l’huile au niveau africain ».
À propos de la disponibilité de ce produit de première nécessité, il précise que le besoin national en huile de table s’élève à 1600 tonnes par jour, avant d’ajouter que l’usine « Safia » à Oran couvre, à elle seule, 50% de ce chiffre.
Tout en appelant les citoyens à faire preuve de rationalisation de la consommation, Kamel Rezig affirme que la production nationale en la matière dépasse de loin la demande sur le marché national.
L’article Vente de l’huile de table « aux mineurs » : Rezig s’explique est apparu en premier sur .
La MONUSCO réitère son appui au programme de Désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (DDRC-S), lancé vendredi 7 janvier à Bunia. Selon la cheffe de bureau de la mission onusienne en Ituri, ce programme s’inscrit dans le cadre du nouveau mandat de la MONUSCO.
En conférence de presse d'avant-match de la rencontre d'ouverture de la CAN 2021, Bertrand Traoré, capitaine des Etalons a confirmé l'information qui circule depuis quelques heures sur les résultats des tests Covid-19 des Etalons.
Selon le capitaine des Etalons, des joueurs cadres et des membres du staff ont été déclarés positifs au Covid-19. Mais quelque chose de troublant entoure les conditions dans lesquelles se sont effectués les tests.
« Nous avons été informés que nous devions subir des tests PCR à 48 h du match. Une équipe médicale s'est présentée à notre hôte hier matin. Nous avons voulu vérifier qui avait envoyé cette équipe. A la CAF, on nous a dit que l'équipe n'avait pas été envoyée par la CAF. Puis, une autre équipe, envoyée par la CAF, est venue vers 23h pour des tests antigéniques au lieu de PCR », a-t-il indiqué.
Seulement, les Burkinabè n'étaient pas au bout de leur surprise. « Ce matin, on nous a dit que quatre à cinq joueurs cadres de l'équipe sont positifs au Covid-19 et ne pourront pas prendre part au match d'ouverture de la CAN 2021 », a ajouté Bertrand Traoré.
Pour l'instant, ce sont des questionnements au sein du staff des Etalons qui sent une forte odeur de manipulation des résultats.
Selon une source proche de l'équipe ce sont Kamou Malo, Alain Nana, Edmond Tapsoba, Dango Ouattara, Oula Abass Traoré, Saïdou Simporé et Soumaïla Ouattara qui sont déclarés positifs au Covid-19.
Lefaso.net
Ceci est le message du parti Le Faso Autrement à l'occasion de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2021) qui a lieu du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. Le parti d'Ablassé Ouédraogo appelle à un engagement national.
« A CAUSE NATIONALE, ENGAGEMENT NATIONAL »
Les Etalons du Burkina Faso sont à pied d'œuvre pour participer positivement à la 33 ème Edition de la CAN (Coupe d'Afrique des Nations de Football) qui se déroulera au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2022, après l'absence à la 32 ème Edition de la CAN qui s'est déroulée en Egypte, du 21 juin au 19 juillet 2019.
Pour mettre toutes les chances de succès du côté de notre équipe nationale, les Etalons, le parti Le Faso Autrement appelle toutes les couches sociales de la population du Burkina Faso à l'unisson autour de nos Ambassadeurs, pour rendre la victoire finale possible le dimanche 6 février 2022. Il s'agit d'une cause nationale dont la défense doit être assumée par tous les Burkinabé.
Rappelons humblement qu'au firmament de la « Diplomatie de Développement », notre pays le Burkina Faso avait organisé la 21 ème Edition de la CAN du 07 au 28 février 1998 et le match d'ouverture qui avait opposé le Burkina Faso au Cameroun s'était soldé par une défaite des Etalons de 1 à 0.
Coïncidence heureuse ou malheureuse, la 33 ème Edition de la CAN s'ouvre ce dimanche 09 janvier 2022 à Yaoundé avec la confrontation Cameroun-Burkina Faso et nul ne doute, que les Etalons ont à cœur de prendre leur revanche et c'est tous unis derrière notre équipe nationale que cela sera possible.
En ces moments difficiles et de tristesse vécus par le Burkina Faso, du fait de l'insécurité, à nous imposer, par les terroristes, la Victoire Finale des Etalons à cette CAN 2022 apportera du sourire à tous les Burkinabè.
ENSEMBLE, SOUTIEN TOTAL A NOTRE EQUIPE NATIONALE « LES ETALONS » POUR LA VICTOIRE FINALE A LA CAN AU CAMEROUN.
Nous sommes tous « Etalons » et « Etalons y a But »
« Rien n'arrête une idée arrivée à son heure »
Le Président
Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l'Ordre National
Les Etalons entament, ce dimanche 9 janvier 2022, la 33e Coupe d'Afrique des nations face au Cameroun, le pays organisateur. Ce sera la troisième confrontation entre ces deux équipes en phase finale de CAN.
A la veille du match d'ouverture de la CAN 2021 qui va opposer le Cameroun au Burkina Faso, Antonio Conceicao, entraîneur des Lions indomptables du Cameroun, était face à la presse, ce samedi 8 janvier 2022.
Selon le technicien portugais, l'équipe burkinabè est suffisamment solide pour résister à ses poulains. « Nous avons observé le jeu du Burkina Faso. Nous savons que c'est une équipe forte. Les joueurs sont physiquement forts », a indiqué le sélectionneur des Lions indomptables.
Conscient de la complexité de la mission face aux Etalons, Antonio Conceicao a sa petite idée pour contourner les hommes de Kamou Malo. « Demain sera un jour de fortes émotions. Il nous suffira de contrôler nos émotions pour remporter ce match », a révélé le technicien.
En rappel les Etalons seront opposés, ce dimanche 9 janvier 2022 sous le coup de 16h GMT, au Cameroun en match d'ouverture de la 33e Coupe d'Afrique des nations.
Pour cette compétition continentale, Kamou Malo a fait appel à 28 joueurs dont Bertrand Traoré, sociétaire du club anglais d'Aston villa.
Lefaso.net
Aucune raison de bouder notre joie et notre espoir. L'année 2022 débute sous des auspices prometteurs. Depuis quelques temps, les informations en provenance du front sont plus qu'encourageantes. Est-ce le fruit des engagements forts pris par le chef de l'Etat au cours des derniers jours et semaines de 2021 et des bouleversements consécutifs intervenus dans le commandement militaire ?
Ce n'est pas à moi d'en juger ou de le dire. L'on ne peut toutefois que se réjouir des signes manifestes de reprise du poil de la bête que l'on observe sur le champ de la bataille contre l'ennemi terroriste qui nous assaille depuis tant d'années. La guerre est certainement loin d'être gagnée. Mais Dieu, que ça fait du bien d'entendre que nos valeureux combattants mettent en déroute et/ou neutralisent ici et là ces hordes de criminels et bandits armés.
Vivement que cette dynamique offensive se poursuive. L'ordre donné par le président du Faso, chef suprême des armées, lors de son discours de vœux à la nation le 31 décembre, aux troupes combattantes de nettoyer les zones infestées par cette vermine paraît avoir été reçu cinq sur cinq et en train d'être exécuté. Ceci pour le grand bonheur et la fierté retrouvée des Burkinabè, qui ont toujours cru et gardé espoir malgré tout en un avenir meilleur et radieux.
En ce début d'année nouvelle, la quasi-totalité d'entre nous nous sommes mutuellement formulés des vœux de paix et de sécurité pour notre chère patrie. Comme le président KABORE l'a souhaité, multiplions donc les prières, afin que le Dieu auquel nous croyons chacun assiste nos militaires, gendarmes, policiers et VDP au front. Qu'il leur donne la force nécessaire pour remporter des combats encore plus significatifs et décisifs ; sans pertes énormes dans nos rangs, comme nous avons malheureusement connues et pleurées par un passé récent.
Si nous devons féliciter ici comme il se doit nos forces combattantes pour ces victoires qui redonnent espoir à tout un peuple meurtri par des années de harcèlement et d'impuissance apparente, c'est aussi le lieu d'exhorter les plus hautes autorités du pays à veiller à leurs engagements. Quoi qu'il en coûte, il faut en effet travailler à doter nos troupes de moyens offensifs performants et adaptés, gages matériels d'une victoire finale. Le réarmement moral des troupes est certes aussi une condition indispensable pour la combativité des hommes sur le terrain. Sur ce plan, le commandement opérationnel, à la suite et sous l'instigation de la plus haute autorité de l'Etat, semble avoir pris la bonne mesure et le pas, afin pour que les choses aillent dorénavant dans le bon sens.
Les victoires militaires se construisent avec minutie et stratégie
A la bonne heure et tant mieux, ai-je envie de dire. Cela seul néanmoins ne suffira pas. Il faut à la fois, coûte que coûte, trouver le bon levier de mobilisation et d'implication populaire dans cette guerre qui ne veut jusqu'à présent pas dire son nom. Actionner un sursaut d'orgueil pour sonner le réveil patriotique qui fera en sorte que chaque Burkinabè en âge de raisonner soit capable de mesurer véritablement, à son propre niveau et dans sa conscience citoyenne individuelle, les enjeux réels et les idéaux funestes qui se cachent derrière cette croisade injuste menée depuis un certain temps contre notre pays, son unité, son développement, son existence même simplement en tant qu'entité libre et souveraine.
Chaque concitoyen sera dès lors transformé en soldat. Prêt à monter au front depuis sa position sociale, pour défendre ce sans quoi il n'est rien et n'a aucun avenir. A savoir la terre unique et sacrée que nous ont léguée nos ancêtres. Cette terre, synonyme d'identité géo-spatiale et culturelle, sans laquelle nous n'existerions plus et autrement qu'en apatrides errants. A l'image, hélas, de ces nombreux compatriotes, aujourd'hui déboussolés et désemparés dans leur propre pays, que nous appelons pudiquement des Déplacés Internes.
A cette conscientisation de masse sur les enjeux et les raisons objectives et subjectives de l'engagement de tous et de chacun des Burkinabè, il faudra nécessairement et impérativement, si l'on veut consolider l'élan de reconquête enclenché, doter nos forces armées de moyens matériels plus adéquats et stratégiques liés à la nature du terrain et du conflit. De ce point de vue, il est difficile de ne pas évoquer l'exemple éthiopien. Face à l'avancée fulgurante des rebelles tigréens, qui ont menacé un temps de prendre la capitale Addis-Abeba (au point d'entraîner l'ordre d'évacuation des personnels de certaines organisations internationales et chancelleries présentes dans le pays), les gouvernants de ce pays ont su imaginer et mettre en œuvre une réaction et une riposte spectaculaires.
Jouant à la fois sur la fibre patriotique et dotant opportunément son armée de drones armés turcs, le premier éthiopien ministre Abiy Ahmed est parvenu miraculeusement à inverser une situation militaire qui semblait fortement compromise. Certaines voix pudibondes au niveau international ont beau s'écrier pour critiquer comme d'habitude la méthode et les moyens employés, on ne peut valablement en vouloir au gouvernement éthiopien pour s'être donné les moyens de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale.
A la guerre comme à la guerre
C'est un exemple et un modèle dont le Burkina Faso devrait pouvoir courageusement s'inspirer, dans la situation sécuritaire que nous traversons face aux attaques terroristes à répétition. N'en déplaise fut-il aux chantres et utopistes de la « guerre propre ». Comme si cela se pouvait, dans une lutte de survie contre un ennemi aux méthodes reconnues et renommées particulièrement lâches, sauvages, barbares et asymétriques. La meilleure certitude de se faire mordre par un serpent dit-on, c'est lorsque l'on hésite à se saisir de la mauvaise bestiole. On finit malencontreusement alors par l'attraper fatalement par la queue. Il est plutôt conseillé d'empoigner fermement la bête par sa tête, de lui tordre le cou et de chercher à raboter ses crocs venimeux sur toute surface dure et rugueuse que l'on trouve à portée de main.
A la guerre donc comme à la guerre, ai-je envie de dire à nos dirigeants. Basta le moralisme humanitaire douteux et autres partenariats militaires aussi bien historiques qu'encombrants et inopérants quand on en a le plus besoin. A ce prix et à ce prix seul, me semble-t-il, la lueur d'espoir rallumée en ce début d'année 2022 par les victoires inédites et fort encourageantes de nos forces combattantes sur le terrain, se transformera inéluctablement en une véritable boussole de retour vers la sécurisation intégrale de notre territoire et un retour à la quiétude pour nos populations.
Le gouvernement resserré du premier ministre Lassina ZERBO en a bien conscience j'imagine. Lui qui a assuré publiquement que le retour à la sécurité est la priorité numéro un sur la lettre de mission à laquelle il a été assigné. Tout le malheur qu'on peut lui souhaiter, c'est de réussir. Réussir le pari de ramener la paix et une sécurité relative au Faso, dans les meilleurs délais possibles. Sans pour autant bien sûr mettre en stand-by les autres nombreux chantiers sociaux et de développement.
Quelqu'un a dit un jour avec justesse que le Burkina Faso est un pays d'urgences et de priorités. Il faut donc vivement souhaiter que, pour le bonheur des générations actuelles et pour l'avenir de la nation, en bon géophysicien compétent de classe et de renommée mondiale, le nouveau premier ministre Dr Lassina ZERBO puisse trouver l'alchimie nécessaire, pour gagner la guerre contre le terrorisme, tout en renforçant davantage dans le même temps les fondements structurants d'une économie performante et compétitive. Faire du tout-sécuritaire, au détriment des autres chantiers de développement, reviendrait en effet à l'effort inutile et vain de remplissage d'une barrique d'eau au fond troué. Or c'est connu, l'abandon, le dénuement et la paupérisation des populations constituent de graves menaces pour la cohésion sociale et un terreau très fertile pour le terrorisme ou autres d'extrémismes et de conflits communautaires.
Vaste chantier et immenses défis comme on le voit. Mais encore une fois, l'espoir est permis. Avec le président KABORE, le gouvernement de combat qui a été mis en place sous le magistère de Lassina ZERBO, « l'oiseau rare » comme d'aucuns ont vite fait de le surnommer, tous les Burkinabè que nous sommes, des villes et des campagnes, de l'intérieur comme à l'extérieur, sommes condamnés à l'optimisme. Non pas cette forme d'optimisme partisan, béat et crédule. Mais l'optimisme consciencieux d'un peuple assiégé et qui sait qu'il n'a autre choix que de mener bataille pour sa survie et de livrer férocement combat pour la défense et la préservation de ses libertés chèrement conquises. Bonne et heureuse année 2022 à l'ensemble de mes compatriotes et aux amis du Burkina Faso. Que Dieu bénisse et protège toujours notre cher pays.
Sidzabda Damien OUEDRAOGO
En Éthiopie, certains des prisonniers politiques amnistiés, vendredi 7 janvier 2022, par le Premier ministre, Abiy Ahmed, sont déjà sortis de prison, rapportent nos confrères de Radio France internationale (RFI).
Il s'agit des principales figures d'opposition qui étaient derrière les barreaux, depuis un an et demi. Ils sont une vingtaine. Les autorités éthiopiennes les accusaient de terrorisme.
Ils ont été amnistiés alors qu'ils n'ont pas encore été jugés et condamnés, précise le média français.
Leur libération coïncide avec le projet de dialogue national de réconciliation du gouvernement. Selon plusieurs observateurs, il s'agit d'un coup politique réalisé par Abiy Ahmed, pour donner de la crédibilité à son projet de réconciliation nationale. C'est, en tous les cas, une grâce saluée par le secrétaire général des Nations unies.
Il faut signaler que le Premier ministre avait gracié les opposants politiques, en 2018, à son arrivée au pouvoir mais depuis, des milliers de partisans de l'opposition sont de nouveau derrière les barreaux.
Lefaso.net
Depuis plusieurs jours, notamment en ce début de l’année 2022, la plupart des produits alimentaires de première nécessité enregistrent des pénuries et des hausses de prix. Face à cette situation, des mesures ont été décidées afin d’en déterminer les raisons.
Si le gouvernement, par le biais du Premier ministre, rassure quant à un retour à la normale « durant les prochains jours », la chambre haute du parlement opte plutôt pour une approche de terrain, en annonçant la création d’une commission d’enquête parlementaire.
Dans un communiqué rendu public, ce samedi 8 janvier 2022, à l’issue d’une réunion, le Bureau du Sénat a annoncé la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la pénurie et la spéculation sur des produits alimentaires de large consommation.
Ladite commission aura pour mission d’enquêter sur la pénurie et la spéculation qu’on connut plusieurs produits alimentaires de large consommation, et ce, à travers le territoire national. Les enquêtes devront également définir les raisons derrière ces crises.
La création de cette commission d’enquête intervient conformément à l’article 159 de la Constitution et au vu de la situation à travers plusieurs wilayas ayant connu les graves agissements de spéculateurs, impactant la vie des citoyens, précise encore le communiqué.
Les objectifs de la commission parlementaire d’enquêteLa création de la commission parlementaire aura également pour but de faire barrage aux comportements « malveillants » des spéculateurs, ainsi qu’à leur « individualisme » à l’égard, à la fois des consommateurs et des produits.
À ce propos, le bureau du Conseil de la Nation estime que ce sont les interprétations politiques de la question des pénuries des produits alimentaires qui ont « affecté la stabilité sociale de l’Algérie ».
Pour rappel, le Premier ministre Aymen Benabderrahmane avait indiqué, jeudi dernier, que la pénurie de certains produits de consommation qu’a connu récemment le marché national était due principalement à une perturbation dans la distribution.
Selon lui, ce dysfonctionnement « résulte des procédures et formalités accomplies par certaines usines vers la fin de chaque année, telles que l’opération d’inventaire qui entraîne une baisse du rythme de distribution », rassurant que « les choses reviendront à la normale durant les prochains jours ».
L’article Pénuries des produits alimentaires : le Sénat décide d’intervenir est apparu en premier sur .
Six officiers des FARDC ont été condamnés à des peines allant de deux à cinq ans de prison ferme pour détournement de deniers publics. Certains d’entre eux sont renvoyés de l’armée. Les condamnés sont astreints de rembourser les montants détournés, selon le verdict rendu vendredi 7 janvier à Bunia par la cour militaire de l’Ituri.
Le comité de revue du programme budgétaire 088 « Gouvernance environnementale et développement durable » a tenu sa 2e session ordinaire de 2021, ce jeudi 6 janvier 2022, au sein du ministère de la Transition écologique et de l'Environnement. Cette session était consacrée principalement à l'examen et à l'adoption des Programmes de travail et budgets annuels (PTBA) 2022.
Le Comité de revue est une instance qui se réunit deux fois par an pour examiner la mise en œuvre des activités des projets et programmes. Celui du programme budgétaire 088 a tenu sa 2e session de l'année 2021, ce 6 janvier 2022.
Selon le président du comité de revue, le secrétaire général du ministère en charge de l'Environnement, Augustin Kaboré, cette deuxième session était consacrée principalement à l'examen et à l'adoption des PTBA 2022 des projets et programmes en cours d'exécution au sein dudit programme budgétaire. Il était également question de présenter deux nouveaux projets et leurs PTBA : le Projet promotion d'une assurance climatique indicielle pour les petits exploitants agricoles au Burkina Faso (PPACI) et le projet Stratégie à long terme de développement à faible émission de gaz à effet de serre (LT-LEDS).
Cette session s'inscrit dans un esprit d'opérationnalisation de la culture de résultats au sein des services publics et des projets et programmes. Pour le secrétaire général, le bilan de 2021 est assez satisfaisant. « La revue à mi-parcours qui nous est parvenue, permet d'apprécier de manière positive les performances des projets mis en œuvre », a-t-il déclaré.
Soulignons que des partenaires au développement ont apporté leur contribution à la tenue de ce comité. On peut citer entre autres le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), l'Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), le Programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE) et l'Agence française de développement (AFD). Pour les partenaires techniques et financiers représentés par Lamine Ouédraogo, chargé de programme à GGGI, « ce comité de revue représente une instance extrêmement importante qui va permettre de donner des orientations très utiles pour la conduite du processus d'élaboration de cette stratégie afin de conduire à bon port les actions de 2022 ».
De manière générale, il est attendu du programme budgétaire 2022, le renforcement du cadre législatif et règlementaire en matière d'environnement et de développement durable, l'amélioration du fonctionnement des organes institutionnels et l'accroissement de la mobilisation de la finance climat et des autres ressources financières liées aux accords multilatéraux sur l'environnement.
Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Lefaso.net