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Afrique

"Quand vous arrivez en chapeau, on vous accorde tout de suite de l'importance"

BBC Afrique - Sun, 13/02/2022 - 18:49
Une chapelière prospère d'Abidjan parle de son activité et des spécificités des chapeaux portés en Afrique francophone.
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Vocation du mariage : "Il faut cultiver les vertus du dialogue et du respect de l'autre", prescrit le couple pastoral Victor et Cécile Kafando

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 18:15

A l'orée de la célébration de l'amour, la Saint Valentin, les membres de la communauté du chemin neuf, à travers sa cellule pastorale "Mission jeunes professionnels", a organisé une rencontre sur le thème "le jeune professionnel et sa vocation du mariage", au profit de la jeunesse. Un thème décortiqué par le couple pastoral Victor et Cécile Kafando afin de préparer ces jeunes à bien rentrer dans le mariage et fonder des familles saintes. La rencontre s'est tenue ce dimanche 13 février 2022 à Ouagadougou.

C'est à bâtons rompus que le couple pastoral, Victor et Cécile Kafando s'est entretenu avec la jeunesse. Une occasion pour le couple d'échanger de père en fils et de mère en fille avec les jeunes.

Pour ce couple pastoral que les jeunes appellent affectueusement "''Papa" et "Maman", il a été question de parler notamment de la vocation du mariage.

Pour planter le décor, le couple quarantenaire a parlé du droit et du devoir des deux personnes à savoir l'homme et la femme, ainsi que, comment mener à bien son désir de réaliser sa vocation du mariage. Et pour commencer ce processus, Victor et Cécile Kafando ont abordé la question de la connaissance de soi et celle de l'autre. C'est à dire, de la conjointe ou du conjoint.

L' autre aspect qui a été aussi débattu, c'était la question du choix, en tenant compte de la volonté de Dieu et des valeurs qui permettront de faire tâche d'huile dans l'annonce de l'Évangile.

Quid du mariage réusssi ?

Pour qu'un mariage puisse réussir, l'homme doit avoir des qualités humaines. Pour cela, il faut, selon papa Kafando, que l'homme soit un être de foi, qu'il ait des références dans le domaine et qu'il ait de la patience et de la consideration pour l'autre. " Il faut toujours se dire que je suis porteur de valeurs, mais je ne suis pas seul, j'ai à partager et à acceuillir, même quand je ne suis pas d'accord, enseigne le papa. Ce sont, entre autres, dit-il, les vertus de dialogue et de respect mutuels, et surtout demeurrer un homme de foi".

Quant à la femme, maman Kafando conseille aux jeunes filles d'être des femmes douces, tendres et respectueuses envers leurs époux et leurs familles. En plus de ces qualités, elles doivent aussi se respecter elles-mêmes, en evitant de se donner rapidement à l'homme, parce que, cela n'est pas un signe qu'il va vous épouser, précise-t-elle.

Lefaso.net

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CAF-C2 : Mazembe s'impose face à l'As Otohô

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 17:55


Le TP Mazembe s'est imposé face à l'As Otohô du Congo-Brazzaville (1-0), en match de la 1ère journée de la phase de poules de la Coupe de Confédération-CAF disputé ce dimanche 13 février en son stade de Kamalondo (Lubumbashi).


Les Corbeaux ont réussi à marquer grâce à Richard Emmanuel N'joh Edimo (37') sur coup-franc.

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Le chairman du groupe Varun Beverages annonce le début de ses investissements en RDC pour le mois d’avril

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 17:38


Ravi Jaipuria, chairman directeur général de la société brassicole Varun Beverages, filiale de la firme internationale RJ CORP, a annoncé au Premier ministre Jean-Michel Sama, le début de ses investissements en République Démocratique du Congo au mois d’avril de cette année, rapporte la Primature. Cette date correspond au lancement du chantier de construction de l’usine pour amorcer la fabrication locale des boissons et de toute la gamme de la marque Pepsi.

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Enseignement supérieur : L'Université privée Notre-Dame d'Afrique veut contribuer au développement du capital humain

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 17:29

Fonctionnelle depuis octobre 2021, l'Université privée Notre-Dame d'Afrique (UNDA) a ouvert officiellement ses portes le samedi 12 février 2022, sous la présidence de son éminence le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou. La devise de cette université naissante est « Foi-culture-développement ».

Si la présence de l'Eglise est fortement marquée au niveau des cycles préscolaire, primaire et secondaire, elle ne l'est pas encore au niveau supérieur. Fidèle à son charisme, l'Institut séculier des filles de Notre-Dame de l'inculturation a investi le lieu où se construit l'avenir de l'Afrique : l'université, lieu non seulement de transmission culturelle mais surtout de création culturelle.

S'appuyant sur un personnel administratif et pédagogique compétent et engagé et sur une équipe managériale, l'Université privée Notre-Dame d'Afrique (UNDA), initialement prévue pour être érigée au Bénin, se donne comme mission de contribuer au développement du capital humain et social par une offre de formation de qualité au plan scientifique, technologique et éthique.

L'amphi théatre a refusé du monde lors de la cérémonie

Elle s'inscrit dans une vision panafricaine qui est de soutenir l'espérance des jeunes africains en formant une génération de visionnaires et d'entrepreneurs capables d'œuvrer pour la croissance et la transformation du continent en développant un nouveau type de leadership mobilisant compétence et éthique, conformément à l'enseignement social de l'Eglise.

Située au cœur du Jardin des arts et cultures de Boulbi, cette dernière-née du paysage des établissements privés d'enseignement supérieur a accueilli sa première promotion d'étudiants en octobre 2021, avec un effectif de 20 personnes.
De l'avis du recteur Pr Lucien Bonou, ces derniers ont fait le bon choix. « Vous êtes les premiers d'une belle aventure qui commence ici ; mais rassurez-vous, vous n'êtes certainement pas des cobayes car l'institution à laquelle vous appartenez désormais s'inscrit dans le prolongement d'une longue tradition : celle de l'éducation catholique de laquelle elle tire son inspiration et dans laquelle elle s'enracine avec pour but essentiel le développement intégral de l'homme et j'ajouterai ici de l'homme africain », assure-t-il.

Les officiels

Pour l'année académique 2021-2022, l'offre de formation de l'UNDA porte sur trois filières que sont : l'école de la culture, des arts et métiers qui forme à une licence et un master en génie civil option BTP ; l'école de développement régionale qui prépare à une licence de développement régional et une licence en gestion des entreprises ; l'école de gouvernance et éthique avec un master en administration et gouvernance des institutions. Ces écoles portent respectivement les noms des missionnaires Mgr Joanny Thévénoud, Père Antonio César Fernandez et Cardinal Paul Zoungrana.
Les frais de scolarité à l'UNDA se situent dans une fourchette allant de 450 000 à 1 600 000 F CFA, et les frais d'inscription sont fixés à 50 000 F CFA. A ce propos, la présidente du conseil de direction, la révérende sœur Catherine Gbedolo, estime que l'argent ne doit pas être un frein pour se former.

L'argent ne doit pas être un frein pour se former à l'UNDA

« Si vous n'avez pas les moyens pour vous inscrire dans une université catholique, il y a toujours une solution. L'UNDA a ouvert ses portes pour donner un enseignement de qualité à tous, pauvres comme riches. L'argent ne doit pas être un frein pour profiter de ce cadre d'excellence que nous offrons. Les parents d'élèves peuvent venir suivant leurs conditions. Nous verrons ce que nous pourrons faire », a déclaré la sœur religieuse.

Cette université, dans sa démarche pédagogique, veut se démarquer des autres en apportant une touche d'innovation. En plus des bourses, elle propose du travail aux étudiants pour financer leurs études. « Dans les pays développés, les étudiants travaillent tout en se formant à l'université. En revanche, dans les pays pauvres, nous n'avons pas les moyens mais on se consacre cinq ans, six ans rien qu'aux études. On veut changer cet esprit », a fait remarquer sœur Gbedolo.

Le Cardinal Philippe Ouédraogo a salué l'initiative

Le cardinal Philippe Ouédraogo a, dans son allocution, souhaité que l'UNDA soit le creuset de formations non seulement de compétences, mais aussi d'artisans et d'ouvriers intègres et disponibles pour le développement harmonieux et intégral de tout homme. Par ailleurs, il s'est réjoui du choix de nom qui, selon lui, est le signe de la volonté des Filles de Notre Dame de l'inculturation de travailler dans l'archidiocèse de Ouagadougou en profonde communion avec toutes les congrégations et institutions universitaires catholiques qui les ont précédées dans ce champ de la mission éducative de l'Eglise.

Lors de cette solennité, le cardinal a imploré la bénédiction du Tout-Puissant sur le personnel de cette institution. Il a, en outre, fait une mention particulière au Pr Magloire Somé qui a conduit avec abnégation le comité de pilotage. « Au regard des filières que nous avons créées, des spécialistes qui ont été mobilisés pour conduire l'université, nous restons convaincus que c'est une université qui se met dans une perspective de compétition pour l'excellence. Ceux qui viendrons à l'UNDA ne le regretteront pas, parce qu'ils seront compétitifs sur le marché de l'emploi », a, pour sa part, déclaré le Pr Somé.

Les fidèles lors de la messe

Parlant de l'employabilité des étudiants, trois sociétés ont été créées pour les accompagner. Il s'agit notamment de la société de production et de commercialisation des produits locaux, la société d'études et conseils, et la société de construction et de gestion immobilière. Les premières générations de diplômés de l'UNDA pourraient être engagées dans ces sociétés.

La création de l'UNDA est en soi un défi à relever : le défi d'une Afrique tournée vers son émergence. Afin de relever ce défi, le délégué des étudiants, Yassia Kébré, a exhorté ses camarades à plus de responsabilité afin que la formation qui sera dispensée soit adaptée aux besoins de la société dans laquelle ils vont s'insérer sur le plan socio-professionnel. Il a, dans son propos, rappelé la tâche de l'aîné d'une fratrie, celui à qui on demande le plus, car il est celui qui ouvre la voie aux autres.

Quand il réussit, soutient-il, il oblige ses cadets à faire au moins autant que lui.
Avant la cérémonie d'ouverture, l'archevêque métropolitain de Ouagadougou, entouré des fidèles chrétiens, a rendu grâce à Dieu pour ses nombreuses grâces, à travers une messe.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Lutte contre l'incivisme et la violence en milieu scolaire : Des élèves à l'école de la Commission épiscopale justice et paix

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 17:16

Pour contribuer à la lutte contre l'incivisme et la violence en milieu scolaire, la Commission épiscopale justice et paix du Burkina a organisé une session de formation et de sensibilisation au profit des élèves des établissements publics de Ouagadougou et de Koudougou. La première session de formation s'est tenue le samedi 12 février 2022 dans la capitale.

Venue des lycées Marien-N'Gouabi, Nelson-Mandela et Vénégré de Ouagadougou, la trentaine d'élèves-pairs éducateurs verra ses capacités renforcées en matière de prévention et de lutte contre l'incivisme. La formation permettra aux élèves de cerner les problématiques liées au phénomène de violence et d'incivisme en milieu scolaire.
Selon le formateur Alfred Sibalo, il ne s'agira pas de dispenser des cours magistraux, mais plutôt d'encourager le partage d'expériences.

Vue des élèves participant à la formation.

« C'est-à-dire qu'il s'agira pour nous de nous baser sur leurs propres expériences afin de leur prodiguer des conseils et les préparer à être des acteurs de paix et à promouvoir la non-violence dans leurs milieux scolaires respectifs », explique-t-il, tout en ajoutant que les apprenants se familiariseront avec la communication non-violente, la prévention de la violence et le repérage des messages de violence. L'idée à la fin, souligne le formateur, c'est de former des pairs éducateurs qui seront eux-mêmes des formateurs dans leurs établissements d'origine, afin qu'ils puissent apporter un message de paix et de non-violence à leurs camarades.

Alfred Sibalo, formateur et consultant en sécurité humaine.

En plus des élèves, des représentants d'établissements ont également pris part à cette session de formation. Et selon l'enseignant de français et directeur de CEG public, Dieudonné Sougalo, ce projet est très utile, parce que l'incivisme et la violence ont atteint un niveau élevé dans les établissements publics. « Bien vrai que les grèves ont existé et elles existeront toujours, aujourd'hui, on assiste à des formes de grèves nouvelles, parce que les élèves sont très violents et les causes sont multiples », regrette l'éducateur.

Dieudonné Sougalo, enseignant de français et directeur d'un CEG public.

Mais ce que nous pouvons faire ici, poursuit-il, c'est de former ces élèves à avoir un comportement non-violent, une communication non-violente et à savoir qu'on peut s'adresser à son camarade sans violence, même si nous ne sommes pas d'accord. « On peut aussi manifester son mécontentement de façon non-violente parce que, l'essentiel, c'est de se faire comprendre et d'exprimer ce qu'on veut dans la douceur et le respect de l'autre », conseille-t-il aux élèves. C'est pourquoi, Dieudonné Sougalo voit en cette formation, une occasion de former ces élèves leaders qui constitueront un noyau qui va véhiculer les messages et les techniques de communication non-violents dans leurs classes et autour d'eux.

Arthur Zigani, élève en 1re A4 au lycée Nelson-Mandela.

S'engager à promouvoir une école sans violence

Les bénéficiaires se sont dit satisfaits de cette formation. Pour Arthur Zigani, élève en 1re A4 au lycée Nelson-Mandela, c'est une bonne initiative, parce qu'elle va renforcer leurs connaissances et les éclairer en matière de comportements à adopter pour prévenir la violence. En tant que délégué de classe, il s'engage à sensibiliser ses camarades à travers les différentes activités qui seront menées dans son établissement. Un engagement que sa camarade Nima Tamou, également en classe de 1re A4, partage. Après la formation, elle compte s'engager dans la sensibilisation à travers sa parole et les actions qu'elle posera.

Grégoire Tapsoba, chargé de projet à la Commission épiscopale justice et paix du Burkina.

Ce projet de formation et de sensibilisation sur la prévention de la violence et de l'incivisme en milieu éducatif est mis en œuvre par la Commission épiscopale justice et paix du Burkina, en partenariat avec le Fonds canadien d'initiative locale. Un projet de trois mois qui sera exécuté, selon le chargé de projet, Grégoire Tapsoba, dans cinq établissements publics : lycée Marien-N'Gouabi, lycée Nelson-Mandela et lycée Vénégré de Ouagadougou ; lycée professionnel Maurice-Yaméogo et lycée communal de Koudougou.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Beni : l'orphelinat Tukinge Yatima de Kasindi appelle à l’aide pour la prise en charge de 300 enfants

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 17:01


L’orphelinat Tukinge Yatima, situé au poste frontalier de Kasindi dans le territoire de Beni fait face à d’énormes difficultés pour la prise en charge de plus de 300 orphelins, tous victimes collatérales des atrocités de l’ADF.


Après le décès d’un bébé de huit mois, il y a deux semaines faute de prise en charge médicale, l’orphelinat fait remarquer qu’il est dépourvu ce jour du lait thérapeutique pour la récupération des enfants souffrant de la malnutrition.

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[Data] Munich Re, Africa Re… : qui sont les leaders continentaux de la réassurance ?

Jeune Afrique / Finance - Sun, 13/02/2022 - 16:58
Si la crise du Covid-19 et le ralentissement économique sont venus grignoter le volume des primes collectées par les réassureurs africains en 2020, ces facteurs n’ont pas entaché la forte prééminence des acteurs anglophones sur le secteur.
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Burkina Faso : Un citoyen demande la reconduction du Premier ministre Lassina Zerbo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 16:06

Dans cette lettre ouverte, Paul Ouédraogo, demande au président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), Paul Henri Sandaogo Damiba, a reconduire Lassina Zerbo comme Premier ministre et Hadizatou Rosine Sory à son précèdent poste de ministre des Affaires étrangères.

Voici l'intégralité de son message.

Lettre ouverte au Président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Chef de l'Etat. Monsieur le Président, un adage en pays mossi dit ceci : " Ne pas aimer autrui ne vous oblige quand même pas à détester votre homonyme". Monsieur le Président, Vous avez eu le courage de faire le pas que beaucoup de burkinabè, aussi patriotes soient-ils n'ont pas pu faire. Vous avez décidé de décharger le lourd fardeau des épaules de votre prédécesseur, pour le porter volontiers sur vos jeunes épaules, nourrissant l'espoir de tout le peuple patriote du Faso. En toute humilité, je voudrais à travers ce message, vous proposer quelques points essentiels sur les chantiers à prendre vigoureusement en compte dans votre marche pour la destinée de notre pays.

Monsieur le président, votre coup de force intervenu, le 24 janvier 2022 sans effusion de sang, ni résistance témoigne du sens profond que toutes les couches du pays accordaient à ces moments de changement. Cela démontre combien de fois la majeure partie des citoyens en avaient marre de la gestion du pouvoir précédent ; notamment la question sécuritaire. Votre défi est plus grand que celui de l'ancien Président Monsieur Roch Marc Christian KABORE.

Monsieur le Président, sans être un myope ou un sceptique quant à votre volonté de reconquérir l'intégrité de notre territoire, je souhaiterais vivement vous voir à l'ouvrage avec toute les énergies possibles avant d'exprimer ma joie ; quand bien même vos premières prises de paroles semblent convaincantes. Notamment, la lutte contre l'insécurité et l'invite des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), « à se mettre en ordre de marche pour la reconquête de notre territoire ».

Aussi avez-vous pris l'engagement de redonner aux forces de défense et à leurs supplétifs, « la volonté de combattre et d'aller encore plus à l'offensive avec des moyens adéquats ». Monsieur le Président, Permettez-moi de vous rappeler que votre pouvoir est celui du peuple souverain. Restez toujours à l'écoute de votre peuple pour qui vous avez décidé de vous battre pour réaliser votre vision de sauvegarder et de restaurer l'intégrité du Burkina Faso. Servez-vous du péché des autres pour grandir encore plus. Vous nourrissez aujourd'hui l'espoir du peuple dans la marche de sa dignité. J'estime que vous êtes notre dernier espoir de changement profond après la révolution de 1983 qui malheureusement fut stoppée brutalement.

L'insurrection populaire de 2014 qui présageait de bons auspices a été un fiasco du fait de vengeance de la classe politique et la cupidité des organisations de la société civile. Sachant la grandeur de votre esprit, je reste persuadé que vous êtes un homme averti dont la charge est de faire mieux que les autres pour votre honneur et pour le bonheur du peuple.

Monsieur le Président, Sans être un conseiller spécialiste des nominations, je voudrais vous proposer de reconduire l'ancien Premier ministre monsieur Lassina Zerbo au poste de Premier ministre, et celui des affaires Étrangère à madame Hadizatou Sory Coulibaly. Au nom de la continuité de l'Etat, et dans l'intérêt général de la Nation, je propose également que le programme de certains ministères soit appliqué vu la pertinence de leurs projets.

Il s'agit du :

1-Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme
2-Ministère des Mines et de l'Energie
3-Ministère de l'Education nationale et de la promotion des Langues Nationales.

Monsieur le Président, sachez que si vous réussissez cette mission, ce sera la victoire du peuple Burkinabè. Mais si vous échouez, ce sera l'échec du MPSR dont vous êtes le président. Pour le respect des hommes ayant vécu utile en se sacrifiant pour les autres, je répète le slogan le plus populaire sous l'angle métaphysique pour une vibration positive des esprits : La patrie ou la victoire, nous vaincrons !

Monsieur le président, vous courez contre la montre présentement, mais lisez cette lettre vous-même, elle est pour vous !

Je suis Paul OUEDRAOGO, Communicateur

Email : polowat2000@gmail.com

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Matadi : pénurie d'eau potable dans plusieurs quartiers depuis un mois

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 14:53


Plusieurs quartiers de la ville de Matadi au Kongo-Central connaissent une pénurie d'eau depuis un mois. Pour s'approvisionner en eau potable, les habitants de ces quartiers parcourent de longues distances pour atteindre les quartiers où l’eau coule des robinets. D’autres se tournent carrément vers la rivière Mpozo, a constaté dimanche 13 février le reporter de Radio Okapi.


 

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Musique Burkina : Bientôt un nouveau single de Amzy pour « mettre les points sur les i »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 13:11

Amza Ganem, alias Amzy, est un artiste de la nouvelle génération. Une valeur sûre de l'Afro hip-hop au Burkina Faso. Il se fait surnommer le « Gandaogo ». Il passe de scène en scène. A son actif, il compte deux albums. Le premier, « Insurrection », et le deuxième a été baptisé « Ma mission ». A côté de ces albums, on note également trois singles : « Je cours comme Nacoulma », « Gandaogo » et « Tond Lé Nervé ». Il prépare pour très bientôt une surprise pour ses fans. « Du lourd », d'après ses propres mots. Nous l'avons reçu sur le plateau du Lefaso.net, le vendredi 11 février 2022, pour en savoir davantage.

LeFaso.net : Le 5 février 2021, tu as dédicacé votre 2e album baptisé « Ma mission ». Dites-nous dans quelles conditions il a été enregistré ?

Amzy : Je dirais que les conditions étaient plus ou moins compliquées compte tenu des soucis de calendrier. Il y avait une question de temps qui perturbait l'enregistrement. Parce que j'étais en pleine tournée quand je faisais l'enregistrement de ce deuxième opus. Mais l'un dans l'autre, j'ai pu m'organiser pour le terminer à bonne date. A part cela, tout s'est bien passé, il y avait beaucoup d'émotions. C'est d'ailleurs en ces périodes-ci que je me suis vraiment amusé.

Certaines personnes affirment que tu as une excellente équipe qui vous accompagne. Quel est le secret du succès de votre staff ?

Oui. J'ai autour de moi une équipe dynamique qui m'accompagne. Ce sont des gens qui ont la rage de vaincre et de réussir. Ils font tout simplement bien le travail, sinon il n'y a pas de secret. Nous nous ressemblons. C'est la raison pour laquelle nous sommes ensemble et nous formons une équipe que beaucoup apprécient.

Kundé de la révélation en 2019, meilleur personnalité de l'année 2020 aux 12 PCA, nomination au Kundé d'or 2021. Est-ce pour toi une reconnaissance pour ce que vous faites ?

Bien sûr. Du moins, je le ressens ainsi. C'est un motif de satisfaction. Cela veut dire que les gens très avisés reconnaissent ce que tu fais. En même temps cela me galvanise à faire plus, à faire mieux. C'est en gros ce que je peux dire sur ces différentes distinctions.

Amzy et la musique. A quand remonte ton histoire d'amour ?

Mon histoire d'amour avec la musique date de 2009. Le déclic est venu d'un grand-frère qui était rappeur. Je profite lui faire un big up. Malheureusement il n'a pas eu la chance de se faire entendre et d'aller de l'avant. Mais j'avais déjà l'amour pour la musique, je rêvais déjà d'être un artiste un jour. Vous savez, la musique c'est comme un virus qu'on transmet.

Parle-nous de ta collaboration avec Mix sur le titre « Qui » figurant dans ton deuxième album…

Le titre « Qui » a une petite histoire. D'abord, j'ai connu Mix à travers Samad Bonkoungou. Son staff avait organisé une activité au Burkina Faso à laquelle Mix a participé. C'est là que j'ai pu entrer en contact avec lui. Le titre était prêt et je savais avec qui collaborer. Il fallait donc lui expliquer le projet.

Ce fut donc l'occasion. Samad Bonkoungou a donc fait et dit ce qu'il faut pour que Mix accepte d'être en featuring sur le titre « Qui ». Il faut ajouter qu'Imilo le chanceux a aussi contribué parce que Mix et lui sont très amis. Il lui a expliqué qui je suis, ce que je fais dans la musique au Burkina Faso. Parce qu'il faut le dire, il ne me connaissait pas. A l'issue de cela on a fait l'enregistrement ici même à Ouagadougou dans une bonne ambiance.

D'où t'est venue cette inspiration sur ce titre ?

Ça vient de moi. Le titre « Qui » est comme une affaire personnelle. Je peux me tromper mais à un moment donné, je sentais comme une conspiration de personnes proches de moi, de gens loin de moi, contre moi. C'était un moyen pour moi de me défouler, pour leur dire qu'ils ne pouvaient rien contre moi. Ce ne sont pas eux qui m'ont amené là où je suis.

Quels sont tes plus beaux souvenirs dans la musique ?

Mon plus beau souvenir (rires), y a en tellement. Déjà, je mentionne mes premiers pas au studio. Je n'ai pas de mots pour l'exprimer. Il y a aussi mon premier grand concert le 15 mai dernier au palais des sports. C'était "wahou", comme on aime à le dire. Il y a en plein d'autres mais je cite que ces deux.

Amzy est-il marié, ou est-ce qu'il est un cœur à prendre ?

Non, je ne suis pas marié. Mais mon cœur n'est pas à prendre. Parce que je suis en couple. J'avoue que quand on me pose cette question, je ne comprends vraiment pas pourquoi. Donc je préfère ne rien dire.

Quels sont tes projets à courts termes ?

Je suis présentement sur la sortie d'un nouveau single. Ce single viendra rééquilibrer les choses. Il viendra mettre les points sur les "i", parce que des gens pensent que je suis en train de reculer, de me retirer en quelque sorte. Mais je comprends parce que d'habitude, je ne mets pas assez de temps pour une nouvelle activité musicale.

C'est la première fois que j'ai mis du temps pour lancer un nouveau projet. J'avoue que le single qui va sortir, moi-même je suis fan. Parce qu'il y a longtemps que je fais des sons pour mes fans et j'espère que cela va leur plaire. Ce single, je l'ai d'abord fait pour moi. C'est quelque chose de lourd, je vous le promets.

Interview réalisée par Obissa Juste MIEN

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Décision du Conseil constitutionnel : "Acceptons de souffrir de cette décision", analyse Adama Ouédraogo dit Damiss

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 13:00

Dans cette tribune, le journaliste Adama Ouédraogo, dit Damiss, répond à la sortie du Pr Soma sur la décision du Conseil constitutionnel de valider Paul Henri Sandaogo Damiba en tant que président du Faso. Pour lui, le Pr Soma pose la problématique de l'application du droit à géométrie variable dans notre pays

Voici l'intégralité !!!

Nous payons le prix de nos compromissions individuelles et collectives.
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt la publication du Pr Abdoulaye Soma qui qualifie de « catastrophe constitutionnelle » la décision n°2022-004/CC du Conseil constitutionnel portant sur la « dévolution des fonctions de Président du Faso. au lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba ».

En sa qualité de spécialiste du droit constitutionnel, il est de bon ton qu'il éclaire l'opinion publique sur le sujet. De ce point de vue, il n'y rien à lui reprocher puisqu'il est dans son rôle. Cependant, les critiques du Pr Soma posent la problématique de l'application du droit à géométrie variable dans notre pays.

En effet, en fin octobre 2014, une insurrection populaire a contraint le président Blaise Compaoré à rendre le tablier. Dans sa lettre de démission, le président du Faso d'alors a indiqué qu'il faut faire application de l'article 43 de la Constitution qui stipule : « En cas de vacance du pouvoir de la présidence du Faso pour quelque raison que ce soit, ou d'empêchement absolu ou définitif, constaté par le conseil constitutionnel saisi par le Gouvernement, les fonctions du Président du Faso sont exercées par le Président de l'Assemblée nationale »

Cette disposition a été piétinée au motif d'une part, que c'est le gouvernement qui doit saisir le Conseil constitutionnel pour constater la vacance du pouvoir alors que l'Exécutif avait été dissous par Blaise Compaoré et d'autre part, que c'est le peuple qui s'est mobilisé pour chasser le président Compaoré et que par conséquent on peut agir selon la volonté populaire. C'est ainsi qu'un Comité a été mis en place pour rédiger une Charte de la Transition en complément à la Loi fondamentale. Le Président Michel Kafando a été choisi sur appel à candidature et installé comme Président du Faso.

A partir du moment où on a fait un arrangement juridique et constitutionnel en 2014 sous prétexte que c'est le peuple qui en a décidé et que le Conseil constitutionnel a validé le processus, que peut-on espérer encore de cette institution ?
Quelle différence y a-t-il entre des opposants qui mobilisent la rue et manipulent certains manifestants pour incendier des biens publics et privés en vue de renverser un président démocratiquement élu et des militaires qui prennent des armes pour déposer un chef d'Etat démocratiquement élu ?

Dans un cas comme dans l'autre, on a fait usage de la violence, seuls les moyens utilisés dans l'expression de cette violence sont relativement différents. D'ailleurs, le coup d'Etat des jeunes officiers des Forces armées nationales n'est en rien comparable aux manifestations des 30 et 31 octobre 2014. En dehors, des tirs sur les véhicules de l'ex-locataire de Kosyam qui a fait des dégâts matériels et des blessés dont des cas graves à déplorer, il n'y a pas eu d'incidents majeurs. Or, l'insurrection de 2014 a occasionné de nombreux morts, des blessés et des incendies de domiciles.

Autant on peut dire qu'en 2014 c'est la volonté du peuple qui s'est exprimée ; autant on peut soutenir que le putsch du 24 janvier 2022 répond à la volonté populaire. Dès lors que le Conseil constitutionnel a validé tous les actes de rafistolage juridique en 2014, il n'y a aucune raison que les juges constitutionnels ne fassent pas la même chose aujourd'hui pour valider les actes du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Je suis d'accord avec le Pr Soma lorsqu'il dit que le Conseil constitutionnel a tué le droit et la démocratie mais cela ne date pas d'aujourd'hui. Il ne reste qu'à organiser des funérailles nationales dignes de son rang.

En réalité, nous payons tous, individuellement et collectivement, le prix de nos compromissions. Comme l'a écrit leBâtonnier Mamadou Sawadogo, dans la préface de mon livre intitulé : Le chemin de croix d'un prisonnier politique : « La vérité, c'est qu'il faut refonder la justice burkinabè, voire la société burkinabè, qui souffre du népotisme, du trafic d'influence et de l'affairisme dans tous les secteurs de la vie sociale. Nous fermons les yeux quand il s'agit de nos amis, mais dénonçons avec force lorsque les mêmes faits sont commis par des personnes qui ne présentent pour nous aucun intérêt. La République doit être fondée sur l'égalité de tous devant la loi ». Voici la triste réalité dans notre cher Faso.

Nous sommes tous coupables. Acceptons donc souffrir de cette décision du juge constitutionnel sur la « dévolution des fonctions de Président du Faso au lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba ». Allons de l'avant seulement pour la construction de notre pays.

Adama Ouédraogo dit Damiss

Journaliste et écrivain

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Nord-Kivu : près de 800 sinistrés de Nyiragongo manquent d’eau potable et de nourriture depuis plusieurs semaines

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 12:18


Au Nord-Kivu, près de huit cent sinistrés de l’éruption du volcan Nyiragongo, du 22 mai 2021, sont en rupture d’assistance en eau et en vivres depuis plusieurs semaines. Ils l’ont déclaré, samedi 12 février, à un délégué du gouvernement provincial et un député provincial, élu de Nyiragongo.


 

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Rapport accablant de l’IGF contre 5 services du ministère de la santé : PEV, PDSS, CAGF, PNSR et FDSS

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 10:18


L’inspection générale des finances, (IGF) a dressé un rapport accablant contre 5 unités de gestion du ministère de la santé après un contrôle dans ces services. Il s’agit du programme élargi de vaccination(PEV), du projet de développement du système de la santé(PDSS),  de la cellule d’appui et de gestion financière(CAGF),  du programme national de santé de la reproduction(PNSR) et du fonds de développement des services de santé(FDSS).

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Pa Sorie : le Sierra-Léonais fier d'avoir combattu pendant la Seconde Guerre mondiale

BBC Afrique - Sun, 13/02/2022 - 10:13
Samuel Sorie Sesay, décédé le mois dernier en Sierra Leone, a combattu pour l'armée britannique pendant la Seconde Guerre mondiale.
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La ville de Kalemie privée d’eau et d’électricité depuis 5 jours

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 06:27


  


Au 5e jour de vie privée d’électricité de la Société nationale d’électricité (SNEL), samedi 12 février, la ville de Kalemie (Tanganyika) peine à vivre dans le noir. Les robinets ont séché dans les maisons de nombreuses familles. Les habitants se ruent sur le lac Tanganyika ; ce qui fait redouter la résurgence du choléra.  

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Tête-à-tête Félix Tshisekedi – Yoweri Museveni à Oyo (Congo)

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 12/02/2022 - 22:39


Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est entretenu en tête-à-tête samedi 12 février soir à Oyo avec son homologue de l’Ouganda, Yoweri Kaguta Museveni. Cette rencontre intervient en marge du sommet quadripartite, qui s'est tenu samedi dans cette ville du Congo Brazzaville.

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Sécurité et coups d'Etat en Afrique au menu d'un mini-sommet au Congo

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 12/02/2022 - 22:13


Quatre chefs d'Etat africains ont tenu un mini-sommet samedi à Oyo, dans le nord du Congo-Brazzaville, pour débattre de la sécurité dans la région des Grands lacs et des récents coups d'État successifs en Afrique de l’Ouest, a-t-on appris de source officielle.

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