Son Excellence le Poé Naaba Tanga à Poedogo, à Ouagadougou ;
La famille COMPAORE à Poedogo, à Ouagadougou :
Ses frères : Hermann, Nestore et Toussaint
Très touchés par les marques de sympathie et de compassion lors du décès de leur nièce, soeur et petite fille
ROUAMBA Paligwendé Joceline
précédemment Directrice Générale de Mayanne voyages
Survenu le 22/08/2022 à Ouagadougou, suivi de l'hunimation le Mardi 23/08/2022.
Ils vous informent que des messes de requiem seront dites à son intention selon le programme ci-dessus :
Vendredi 02/09/2022 à 5h 45 mn à la Cathédrale de Ouagadougou
Dimanche 04/09/2022 à 9h 00m à la Cathédrale de Ouagadougou
Dimanche 04/09/2022 à 9h à la Paroisse St Pierre de Gounghin
Dimanche 04/09/2022 à 8h 30mn à la Paroisse St Jean XXIII
Dimanche 11/09/2022 à 7h à la Cathédrale de Ouagadougou
Que Dieu rendre à chacun le centuple de ses bienfaits
Union de prières
Qui croit en moi, même s'il meurt vivra <>
29 Août 2021 – 29 Août 2022
Voilà 1 an qu'il a plu au seigneur de rappeler à lui sa servante BENON Aimée Christine
La grande famille BENON et alliées à Silly, Ouagadougou et Abidjan,
La grande famille DIASSO à Cassou, Nignan et Ziba à Kiéré
La veuve Benon/Ziba Kalai Bernadette
Les frères et sœurs de la défunte.
Benon Rose, Benao Koara, Benon Temai Pascal, Benon Thérèse, Benao Batien, Benon Babou Éric, Benao Soumbi Albert, Benon Delphine, Benon Colette, Benon Juliette, Benon Emile, Benon Cyrille, Benon Françoise, Benon Dénise, Benon clémentine, Benon Pierre, Benon Clarisse, Benon Virginie, Benon Joël, Benon Patrice, Benon Judith
Le fils de la défunte
Bahin Jordan Franck Alain
Les familles alliées
Zoumbara, Parcouda, Yaméogo, Yatassaye, Diallo, Nikiéma, Balima, Guiguemdé, Sanou, Konaté, Sidibé, Ouédraogo, Bahin, Kouraogo, Yugo, Gue, Traoré, Bazié, Bach, Déra, Pacodé, Kokombo
Vous renouvellent leur reconnaissance et leurs remerciements à tous ceux qui se sont joins à leur douleur lors du décès et de l'inhumation de leur fille, sœur, mère, belle-sœur
BENON AIMEE CHRISTINE Cadre à la Direction Financière et Comptable de la CIE côte d'Ivoire le 29/08/2021 à Abidjan et le 30/09/2021 à Ouagadougou.
Et vous convient à vous unir d'intentions aux messes qui seront célébrées en sa mémoire selon le programme suivant :
Eglise Sacrée Cœur de Dapoya
• Dimanche 28 Août 2022
Messe de 9h
• Lundi 29 Août 2022
Messe de 5h 45
• Dimanche 04 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h
• Dimanche 11 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h
• Dimanche 18 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h
• Dimanche 25 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h
• Dimanche 02 Octobre 2022
Messe de 9h
Eglise Cathédrale de Ouagadougou
• Lundi 29 Août 2022
Messe de 5h 45
• Dimanche 04 Septembre
Messe de 11h
Paroisse St Jean XXIII
• Lundi 29 Août 2022
Messe de 18h30
• Vendredi 02 Septembre
Messe de 18h30
• Samedi 03 Septembre
Messe de 18h 30
• Dimanche 04 Septembre
Messe de 8h30
-Union de Prières-
Ancien président de la CENI, Corneille Nangaa a invité, dimanche 28 aout, les jeunes de l’Ituri à abandonner les violences armées et mettre en place les projets de développement.
Il a lancé son invitation dans une interview exclusive accordée à Radio Okapi, après son séjour de 48 heures à Bunia, chef-lieu de l’Ituri.
Les Léopards A’ de la République démocratique du Congo ont dominé les Sao du Tchad sur le score de (2-1), dimanche 28 aout à Yaoundé au Cameroun en match aller des éliminatoires du Championnat d’Afrique de Nations (CHAN) prévu en Algérie en 2023.
Sur convocation du ministre en charge des libertés publiques, les composantes de la classe politique nationale se sont retrouvées autour du Premier ministre, ce vendredi 26 août 2022 à Ouagadougou. À l'ordre du jour, le chronogramme de la transition, qui prend fin en juillet 2024 avec les élections.
Cette rencontre fait suite à celle tenue le 29 juin 2022 au cours de laquelle, le gouvernement a informé la classe politique sur le dialogue avec la CEDEAO au sujet du délai de la transition. Au sortir de ladite séance, l'ex-Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) avait déploré d'avoir été exclue des discussions sur l'agenda électoral.
A cette rencontre de vendredi, 26 août 2022, toutes les "tendances" politiques étaient présentes. Il s'agit de l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) avec Eddie Komboïgo, l'ex-Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) avec Bala Alassane Sakandé, l'ex-Opposition non-affiliée (ONA) représentée par Pr Abdoulaye Soma, les autres partis avec l'ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao et les partis politiques nés après le 24 janvier 2022, conduits par Abdoulaye Mossé.
La rencontre a consisté pour le gouvernement à présenter à la classe politique, les termes de référence du nouveau chronogramme de la transition, avec pour objectif que l'agenda soit adopté ensemble, après observations et apports des acteurs politiques. « Nous remercions le Premier ministre pour cette démarche inclusive, nous l'avons encouragé à poursuivre sur cette lancée de faire en sorte qu'il y ait moins de contestations. Et nous allons accompagner ensemble, courageusement, pour que la transition puisse être dans le délai », s'est exprimé l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo.
« De tout temps, nous avons relevé cet état de fait, qui consistait à un peu mettre de côté la classe politique pour faire ce travail, parce qu'un comité technique, composé essentiellement par des membres du gouvernement (qui ne sont pas politiques à priori) a été mis en place. On s'est dit pourquoi ne pas associer la classe politique à ce comité technique qui va faire en sorte que nous puissions échapper à un certain nombre de préoccupations plus tard. C'est vrai, on a été entendu, même si cela n'a pas été à la hauteur de nos attentes, à partir du moment où c'est une seule personne par entité que le Premier ministre a accepté de mettre dans ce comité technique qui doit réfléchir et proposer un chronogramme. Les acteurs politiques seront consultés par la suite. Ce que la transition est en train de mettre en place, c'est pour la classe politique. Donc, si elle n'est pas associée, au finish, ça va poser des problèmes. Mieux vaut que dès le départ, la classe politique puisse donc être associée, cela évite qu'il y ait beaucoup de discussions sur ce que le comité technique aurait arrêté comme chronogramme », a poursuivi le président de l'APMP, Bala Alassane Sakandé, rapportant également que des reformes politiques sont incessamment annoncées.
Pour lui, « c'est bon, mais ce n'est pas arrivé, ça commence à venir. Nous avons félicité à 80 % (j'ai bien dit qu'on ne peut pas le féliciter à 100%), on ose espérer qu'ils vont changer le fusil d'épaule pour associer les acteurs politiques. Nous parlons d'inclusivité, parce que dans l'exclusivité, on ne peut rien faire. Mais dans l'inclusion, on peut faire beaucoup de choses. Exactement, nous avons dit également, aujourd'hui, les FDS (Forces de défense et de sécurité) à elles seules ne peuvent pas lutter contre le terrorisme, les civils également à eux seuls ne peuvent pas. C'est la conjugaison de toutes ces forces-là, tout le peuple burkinabè, qui peut parvenir à vaincre le terrorisme ».
Pr Abdoulaye Soma de l'ONA apporte des précisions en relevant que la rencontre avait pour objet de dégager la manière suivant laquelle, le chronogramme de la transition va être arrêté. « Donc, ce n'est pas encore le fond du chronogramme de la transition, mais quelle va être la méthode de travail pour déterminer les différentes séquences de la transition. La transition doit gérer un certain nombre questions, notamment les élections. (…). Nous avons plus travaillé sur les conditions préalables, c'est-à-dire, les méthodes de travail. Et à ce titre-là, il y a une équipe technique qui a été mise en place et qui va consulter les forces-vives de la nation pour recueillir les points de vue, les propositions, les recommandations de chacune des composantes des forces-vives pour pouvoir arrêter le chronogramme final de la transition. C'est au titre de cette proposition que nous avons suggéré que les acteurs politiques soient déjà dans le comité technique qui doit conduire le processus pour pouvoir prendre déjà en charge un certain nombre de questions qui peuvent être délicates. Je suis ravi de voir que le Premier ministre a été attentif (il a accepté la recommandation) et nous le remercions et le félicitons pour cette ouverture d'esprit », détaille Pr Soma, IVe vice-président de l'Assemblée législative de transition.
Représentant des « autres partis », Luc Adolphe Tiao apprécie cette démarche inclusive du gouvernement, car, de son avis, le processus de la transition ne peut atteindre ses objectifs s'il fonctionne de façon unilatérale. « Ayant assisté à la première rencontre, je pense que déjà aujourd'hui, l'atmosphère avec la classe politique était très positive. Cela prouve qu'il y a un travail qui a été fait et que de plus en plus, nous évoluons ensemble vers le même objectif. Mais ce qui a été le plus positif, je pense, c'est qu'aujourd'hui, à la demande des partis politiques, il y aura un représentant de chaque composante dans le comité technique chargé de finaliser l'agenda de la transition. Par ailleurs, nous avons souhaité que dans le cadre du dialogue, nous puissions l'élargir davantage avec les partis politiques (pas seulement les seuls représentants des partis qui assisteront à ce genre de discussions et le Premier ministre a accepté que le comité technique pourra rencontrer les partis membres des différentes composantes). Je pense qu'en faisant de la sorte, nous allons avoir sans doute beaucoup plus de propositions, de consensus, de telle sorte qu'on espère que dans les deux années à venir, nous puissions atteindre les objectifs, que les élections puissent se tenir parce que nous aurions retrouvé la paix, nous en aurions fini avec cette guerre que nous menons avec le terrorisme », rend-il compte avant de souhaiter que les choses commencent le plus tôt possible, l'agenda de la transition ayant déjà démarré.
« Ce qui manque dans l'agenda d'aujourd'hui, on a simplement donné des perspectives. Maintenant, il faut fixer des dates, un planning qui va dire que de telle date à telle date, on aurait fini, à telle date, on aurait atteint une partie de la sécurisation du territoire. Cela va permettre aussi de mettre la pression sur le gouvernement, mais aussi sur l'ensemble des acteurs politiques pour que nous puissions évoluer. Nous pensons que dès que le comité aura fini ses concertations (et je crois que c'est le plus tôt possible), on devra aboutir à un agenda avec des dates précises », confie l'ancien Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.
Le chef de la délégation des « partis politiques reconnus après le 24 janvier 2022 », Abdoulaye Mossé, a, quant à lui, jugé pertinente l'idée d'associer toutes les composantes politiques à ces discussions. « Le 24 janvier est un ensemble de situations associées qui ont conduit à cela. On doit tirer leçons sur le plan sécuritaire et politique également. Pour nous, partis crées après le 24 janvier, c'est de ne pas répéter ce que nos devanciers ont fait pour nous amener où nous sommes aujourd'hui. Nous pensons que nous avons assez d'éléments pour essayer de faire autrement les choses sur le terrain. C‘est d'ailleurs pour cela qu'après l'ex-CFOP-BF, l'ex-APMP, l'ONA, les autres partis, ils ont associé les partis crées après le 24 janvier. D'ailleurs, vous voyez aussi que ce n'est pas seulement lors des élections que nous devrons animer la vie politique ; avant même les élections, que ce soit socialement ou autrement, sur le terrain, ces partis essaient de donner le mieux d'eux pour essayer de se rapprocher des populations et faire autrement la politique », a soutenu Abdoulaye Mossé.
O.L.O
Lefaso.net
« Jeunesse. L'âge du possible. », disait l'écrivain et journaliste américain Ambrose Bierce. Et ce n'est pas le président-directeur général de la société Freedom Real Estate Immobilier (FREI), Anatole Sandwidi, qui dira le contraire. Distingué meilleur manager, le 13 août 2022 à Yamoussoukro, pour la qualité de ses grands projets immobiliers et des travaux publics qu'il a conduits, il rêve d'exporter son savoir-faire en Afrique de l'Ouest et bien au-delà. Portrait.
Anatole Sandwidi n'a pas eu une enfance facile, comme la plupart des jeunes burkinabè vivant dans les zones d'habitats spontanés ou zones non-loties. « Nous étions six frères et sœurs dans une case. J'avais 18 ans lorsque la voisine, une veuve, m'a accueilli sous son toit. Nombreux sont ceux qui ont vécu la même situation que moi », se souvient le jeune homme qui s'est fait la promesse d'aider les jeunes de son pays à avoir un chez-soi.
En 2015, après une formation de deux ans, Anatole Sandwidi intègre le corps de la police nationale. Affecté comme couturier à la Direction du matériel et du budget de la police nationale, il rejoint peu après la Compagnie républicaine de sécurité où il passe cinq ans. Dans le même temps, il poursuit son projet d'achat de terrains dans les zones loties.
De la police à la promotion immobilière
« J'ai construit des dix, vingt tôles que je revendais à mes promotionnaires et d'autres personnes. Par la suite, j'ai approché un oncle, Moise Sandwidi, qui est le P-DG de Immorex international. Et quand j'ai pris ma disponibilité de deux ans, j'ai commencé à apprendre le métier auprès de lui jusqu'à l'obtention de mon agrément en 2018 pour l'exercice de l'activité de promotion immobilière et/ou foncière », témoigne Anatole Sandwidi.
Reconnue initialement sous le nom de « Art Immobilier », l'entreprise change de nom et de gérants par voie d'acquisition en 2021 pour devenir Freedom Real Estate Immobilier (FREI). Aujourd'hui, l'entreprise emploie près d'une cinquantaine de personnes, et est spécialisée entre autres dans la viabilisation et l'attribution de terrains pour habitation, la construction et la commercialisation de logements collectifs et individuels, l'aménagement des voiries, l'adduction d'eau potable.
Des négociations en cours pour l'acquisition d'autres sites
Pour ses activités de promotion immobilière, FREI, à en croire son premier responsable, dispose de plusieurs sites. Dans la commune rurale de Koubri, la société a un site à Mogtédo où elle a commencé la construction de logements sociaux. A Guiguemtinga et Nakamtinga, toujours dans la commune de Koubri, l'heure est à l'aménagement des sites. Dans la province de l'Oubritenga, FREI dispose d'un site à Ziniaré, à l'est de l'aéroport de Donsin, à Voaga dans la commune de Dapélogo. Elle est également présente à Zempassogo et Tuiré dans la province du Ganzourgou. Selon Anatole Sandwidi, la société est en négociation pour l'acquisition d'autres sites à Kaya, Koupéla et Bobo-Dioulasso.
« C'est important de travailler dans la transparence, la vérité et la légalité »
Qu'est-ce qui fait la force de la société Freedom Real Estate Immobilier ? À cette question, le patron de FREI répond que sa société incarne plusieurs valeurs. Il s'agit d'abord de l'écoute et de la disponibilité des équipes pour les clients. Ensuite, viennent la transparence et le respect de la parole donnée. « Nous sommes une jeune entreprise et c'est important de travailler dans la transparence, la vérité et la légalité. Nous devons faire en sorte que le propriétaire terrien puisse avoir de quoi vivre durablement », a laissé entendre Anatole Sandwidi. Enfin, la simplification des démarches et la gestion rigoureuse des projets constituent une force de la société FREI, selon son premier responsable.
La reconnaissance venue de Yamoussoukro
« Nous avons un plan d'acquisition de terrains et de logements efficace qui peut aller d'un à trois ans en fonction des moyens du client. Nous travaillons en partenariat avec les propriétaires terriens qui nous approchent et qui nous font confiance. Nous faisons en sorte que tout Burkinabè qui désire avoir une parcelle ou un logement puisse l'avoir, quels que soient ses moyens », a renchéri Anatole Sandwidi.
Le dynamisme et la vision de la société ont retenu l'attention du jury du Prix africain pour l'émergence et le développement (PAFED), initié par le Réseau des professionnels de la communication pour l'intégration africaine (REPCIAF). En effet, le 13 août dernier, Freedom Real Estate Immobilier, à travers M. Sandwidi, a reçu, dans la ville Yamoussoukro, le Prix africain du meilleur manager pour la qualité de grands projets immobiliers et des travaux publics.
Un prix dédié aux frères d'armes
« Quand on m'a appelé pour m'annoncer que j'étais lauréat du prix, j'ai versé des larmes au bureau. Je ne savais pas que l'on nous suivait depuis l'extérieur. Nous étions 33 lauréats à être primés parmi lesquels dix entrepreneurs burkinabè. Ce prix est une source de motivation pour aller de l'avant. Les Burkinabè, les Africains aiment ce que nous faisons. Et ce prix sonne comme un défi à mieux faire. Je le dédie à mes frères d'armes militaires et paramilitaires », déclare le jeune chef d'entreprise, également étudiant en première année de socio-anthropologie-philosophie-psychologie au Centre universitaire de Manga.
L'ambition
Freedom Real Estate Immobilier veut conquérir l'Afrique et montrer aux Africains que l'avenir du continent repose sur les épaules de ses fils et filles. Dans les mois à venir, la société envisage de s'implanter en Côte d'Ivoire (Abidjan, Yamoussoukro et San Pedro, ndlr), au Sénégal, au Congo et en Tanzanie où il est prévu un projet de construction d'un port sec et des activités de promotion immobilière.
Des projets ambitieux dont la réussite dépendra du dynamisme et du sérieux des différentes équipes de la société. Anatole Sandwidi compte sur ses collaborateurs et les partenaires nationaux et étrangers pour relever le défi, celui de l'accès des Burkinabè à des logements décents et durables, à des routes et ouvrages hydrauliques de qualité.
FH
Lefaso.net
Dans la tribune ci-après parvenue à notre rédaction, Paulo Hassane Coulibaly, citoyen africain, panafricaniste, interpelle les dirigeants africains à relever le défi de la bonne gouvernance et à s'assumer en ne faisant pas croire à leurs peuple et populations que les accords avec certains partenaires occidentaux sont à la base de la misère de leur pays.
La bonne gouvernance dans les pays africains reste un véritable serpent de mer, un vœu pieux. Des Etats naturellement nantis en ressources, mais des peuples parmi les plus pauvres de la planète, dans une extrême pauvreté. Il faut simplement assumer les responsabilités et éviter de perdre le temps dans des allégations populistes d'accords qui seraient à l'origine des misères que connaissent les pays africains. L'on est même tenté de souligner que certains de ces accords, autour desquels certains Africains tentent de faire feu de tout bois, essuient les effets pervers de la mal gouvernance, au même titre que les peuples !
Lorsque dans des pays en pleine crise terroriste, des chefs militaires, des ministres en charge de la défense et de la sécurité deviennent subitement les plus riches à crever les yeux, il faut simplement poser le doigt sur le mal. Quand dans des pays en crise, avec de nombreuses populations en détresse alimentaire, des ministres et autres responsables en charge de l'action humanitaire se frottent les mains et se constituent des fortunes, au-delà de ce dont ils pouvaient rêver, c'est laisser la proie pour poursuivre l'ombre que de mettre focus sur de quelconques accords. C'est en Afrique également qu'on trouve un agent public qui rivalise en richesses avec tout l'Etat, et sans même être inquiété.
La mauvaise gouvernance est à la base des crises que traversent de nombreux pays du continent. Quand des jeunes africains affrontent la mort avec les embarcations de fortune dans le seul but de se retrouver en Occident, ce n'est pas une question d'accords militaires, par exemple. C'est plutôt le manque de la bonne gouvernance, se traduisant entre autres par la corruption à ciel ouvert des dirigeants et des privilégiés des pouvoirs.
Plus de 60 ans après les indépendances, la quasi-totalité des Etats africains manquent même d'infrastructures sociales de base dignes de ce nom.
Lorsque des dirigeants se paient des véhicules de luxe, à hauteur de centaines de millions, des voyages mondains, s'échafaudent des châteaux à donner des tournis dans un environnement de misère généralisée de leurs propres concitoyens et font des thésaurisations avec les ressources publiques, on doit simplement avoir la décence et le courage de dénoncer et combattre le mal.
Derrière des dénonciations des accords, se cachent en générale la manipulation de certains dirigeants pour masquer leur mauvaise gouvernance, détourner l'attention des peuples et des populations des vraies réalités. Les Africains sont victimes à la fois de la malhonnêteté de leurs dirigeants et de la manipulation des ceux-ci contre certains partenaires qui, pourtant, sont les premiers au chevet des pauvres populations, lorsque surviennent des crises et autres catastrophes.
Les accords ne sont donc pas la cause de la mauvaise gouvernance et des malheurs des Etats africains, comme tentent de faire croire ces dirigeants en perte de vitesse, au dessein inavoué et une certaine élite mal informée ou de mauvaise foi.
L'on est même tenté de dire que, au regard de l'indécence qui entoure le comportement de certains gouvernants africains, la présence des partenaires, à travers les accords, limite les dégâts, de par certaines conditions qui sous-tendent ces conventions et l'œil des partenaires dans l'environnement national de mise en œuvre.
Entre fuite des bras valides, émeutes et coups d'Etat…, conséquences de cette mal gouvernance, les Etats africains ont encore du chemin pour se positionner sur la bonne dynamique de développement.
Avant de mener donc le combat contre ces accords, faisons le minimum ! Arrêtons de piller les ressources vitales de nos propres compatriotes ! Faisons en sorte que les hôpitaux publics africains ne soient pas uniquement pour les populations pauvres tandis que les dirigeants, eux, prennent les vols pour aller se soigner dans les pays dont ils diabolisent les politiques en Afrique.
Les politiques de bonne gouvernance sont prises à profusion, tant au plan national que par les institutions de coopération africaine et mondiale. Mais cela n'a pas suffi à mettre fin aux mauvaises pratiques aux sommets des Etats africains. Sous les auspices de l'Union africaine (UA), les dirigeants africains ont par exemple créé le Mécanisme africain d'Evaluation par les pairs (MAEP) en 2003, afin de suivre les performances des états membres en matière de gouvernance.
Instrument d'auto-évaluation, le MAEP a pour vocation de stimuler l'adoption de politiques, normes et pratiques favorisant la stabilité politique, la croissance économique, le développement durable, ainsi qu'à accélérer l'intégration régionale. Environ une vingtaine d'années après la création de l'initiative, les résultats se font toujours attendre.
« La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance. En Afrique, la bonne gouvernance facilite tout, sinon il y a des blocages. C'est la clé ! La gouvernance judicieuse permettra à l'Afrique d'être reine du siècle », a su résumer le directeur général du secrétariat du MAEP, Pr Eddy Maloka, dans une interview accordée en 2018 au journal Afrique Renouveau.
Réprimer les coups d'État ne suffira donc pas, quels que soient les textes nationaux et internationaux. Il faut impérativement s'attaquer aux lacunes en matière de gouvernance. La mauvaise gouvernance a un impact et coûte à tous les secteurs de la vie nationale. Il est vraiment grand temps que chaque pays africain fasse le bilan de sa gestion, de son ascension à l'indépendance à ce jour, avant de s'en prendre à des supposés accords qui entravent son développement.
Paulo Hassane Coulibaly
Citoyen africain, panafricaniste
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a appelé, ce dimanche 28 aout à Tunis, les partenaires de l’Afrique à être beaucoup plus regardant quant à la traçabilité des matières premières venant d’Afrique et à exiger plus de transparence dans les transactions financières y afférentes. Il l’a dit alors qu’il intervenait sur la thématique paix et stabilité à la 8e édition de la TICAD.
Le président national du Mouvement de libération du Congo (MLC) Jean-Pierre Bemba Gombo a lancé un appel à l’unité et à la cohésion de tous les enfants Grand Equateur le samedi 27 aout à Bumba dans la province de la Mongala. A partir la ville de Bumba, le leader du MLC va poursuivre sa tournée dans le reste de l’espace Grand Equateur.
Le sélectionneur national Otis Ngoma Konzi a publié la liste des Léopards A' qui affrontent les Sao du Tchad, dimanche 28 août à Yaoundé au Cameroun, dans le cadre de la manche aller des éliminatoires de la Championnat d'Afrique des nations (CHAN) qui aura lieu en Algérie en 2023.
Voici le onze de départ des Léopards de la RDC :
Baggio SIADI
Djo ISSAMA
Chadrac Boka
Peter IKOYO
Kevin MONDEKO
Mika MICHEE
Soze ZEMANGA
Glody LIKONZA
Maxi MPIA
Les acteurs politiques de l’opposition et de la majorité, mais aussi la société civile de l’Ituri demandent aux groupes armés de déposer les armes pour un bon déroulement des élections dans cette province. Ils demandent aussi au gouvernement de prendre des mesures pour endiguer tous les obstacles au quatrième cycle électoral.
Lors de son interview-bilan des six premiers mois à la tête de la Primature, mardi 23 août 2022, le Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo, a déclaré que la famille de Thomas Sankara, notamment Mariam Sankara, a été approchée pour l'informer de la situation (arrivée de Blaise Compaoré) et de ce que le gouvernement comptait faire.
Une déclaration à laquelle, la famille de Thomas Sankara apporte un démenti avant de porter des précisions. C'est à travers la réaction ci-dessous, signée par Pascal et Mariam Sankara.
Quatre personnes ont été tuées dont trois miliciens Maï-Maï et un militaire FARDC lors de l’attaque ce dimanche 28 aout matin de la position militaire de Mavono, dans la commune Bulengera, ville de Butembo. Deux militaires ont aussi été blessés.
D’après le colonel Mozebo Epape Masebi, commandant urbain des FARDC à Butembo, c’est vers 4h de ce dimanche que des miliciens identifiés comme des Maï-Maï Yira Force ont attaqué cette position militaire.
Tout est parti de l'accueil, vendredi 26 août 2022 en Tunis (Tunisie) par le président tunisien, Kaïs Saïed, au même titre que les présidents et chefs de gouvernement venus assister au sommet Japon-Afrique (TICAD), de Brahim Ghali, chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, témoigne le journal Le Monde. Il a reçu les mêmes honneurs de la part de l'hôte tunisien, soulevant la colère du Maroc, qui considère cet acte de « grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain ».
Dès le lendemain samedi, 27 août, la Tunisie a annoncé le rappel de son ambassadeur au Maroc, après que ce dernier ait quelques heures avant rappelé son représentant diplomatique en Tunis.
Le Royaume chérifien déplore que la Tunisie ait invité unilatéralement M. Ghali au sommet contre l'avis du Japon et en violation du processus de préparation, relaie toujours Le Monde.
La Tunisie estime, pour sa part, avoir maintenu sa totale neutralité sur la question du Sahara occidental dans le respect de la légitimité internationale, dans la quête d'une solution pacifique et acceptable par tous. Tunis pense respecter les résolutions des Nations-unies et celle de l'Union africaine.
Pour rappel, Brahim Ghali est le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), auto-proclamée par le Front Polisario, qui réclame l'indépendance du Sahara occidental, contrôlé à près de 80 % par le Maroc.
Depuis plusieurs années maintenant, cet espace fait l'objet d'une attention diplomatique très soutenue du Maroc.
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Les Léopards Basketball de la République démocratique du Congo (RDC) ont lourdement perdu (58 - 101) devant le Soudan du Sud, samedi 27 août à Monastir en Tunisie, dans le cadre de la deuxième journée de la 4ème fenêtre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2023 - Zone Afrique.
Le transfert des containers de marchandises sous douane vers Kinshasa a été modernisé. L'Office congolais de contrôle a lancé, samedi 27 aout à Matadi (Kongo-Central), une application de gestion et suivi des marchandises en transfert sous douane.
La session extraordinaire de l’assemblée provinciale de la Tshopo, convoquée par le président du bureau d’âge pour le samedi 27 août à Kisangani, n’a pas eu lieu. Le conflit de leadership persiste en effet entre le président du bureau d’âge et celui de l’ancien bureau de l’assemblée provinciale, Gilbert Bokungu.
Une dizaine des morts et des blessés ont été enregistrés, selon des témoins, après l’effondrement vendredi dernier d’un immeuble de quatre niveaux sur l’avenue Matokeo dans la commune Vulamba à Butembo. L’autorité urbaine, qui est arrivée sur place ce dimanche 28 aout, appelle la population au calme et ne confirme pas encore ce bilan.