La Direction générale de la police nationale a procédé, ce samedi 27 août 2022, à la mise en terre de 450 plants à Gonsé dans la commune rurale de saaba. Ont pris part à cette activité les responsables coutumiers de la localité, les différents corps para militaires, etc. Le thème retenu pour cette année est "arbre, facteur de rassemblement et de cohésion des forces de sécurité intérieure (FSI)".
Il est 07h 43 et le soleil venait à peine d'ouvrir les yeux. Dans la commune rurale de saaba, en plein coeur de la forêt classée de Gonsé, une masse d'hommes vêtus de treillis se réunissait sous la coordination du Directeur général adjoint de la police nationale Oumarou Songné. Pour cause, mettre en terre 450 plants pour redorer le visage de l'environnement.
"Cet acte s'inscrit en droite ligne de la célébration de la journée nationale de l'arbre célébrée à Kaya. L'arbre est facteur de paix et de cohésion sociale. Et nous, en tant que corps para militaires, ne pouvions pas rester en marge de cette entreprise" lâche Roger Ouédraogo, Directeur général de la police nationale.
Après vérification des effectifs mobilisés pour l'occasion, place est faite à l'adjudant chef major Toussaint Siemdé du corps des eaux et forêts pour montrer à tous comment mettre un plant en terre. Une fois la démonstration terminée, le ton est donné par Roger Ouédraogo qui s'écrie : "je déclare ouverte la 8e édition de la campagne de recrutement."
Automatiquement, les rangs furent rompus pour débuter les hostilités. Pendant que certains raclaient l'eau qui avait comblé les trous, d'autres se saisissaient des plants, les débarassaient du fond de leurs racines avant de les enfoncer sous terre. Le tout s'est passé dans une ambiance bon enfant. Au bout de 45 minutes, tous les arbres étaient déjà plantés.
Toujours dans la discipline, les éléments se remettent à nouveau en rang pour le rafraîchissement offert par la marraine Rose Sanou.
Pour elle, c'était comme un devoir de répondre à la sollicitation de la police nationale pour le parrainage de cette 8e édition car dit-elle, "jétais de la police avant de me retirer pour d'autres activités. Je suis fière d'avoir parrainé cette cérémonie et reste disposée à le faire à nouveau" a-t-elle laissé entendre.
Elle invitera les Forces de sécurité intérieure (FSI) à toujours maintenir cet esprit d'union et de solidarité, surtout en cette période où les frères et soeurs du pays semblent divisés.
La 9e édition sera organisée par la Direction générale des douanes.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
L'audience du procès suite au drame de la mine de zinc de Perkoa a repris, ce vendredi 26 août 2022 au Tribunal de grande instance (TGI) de Koudougou. Ce troisième jour d'audience a commencé directement avec le passage des témoins.
C'est Fayçal Tapsoba, un employé de la mine, qui ouvre le bal. Il a été désigné par les avocats des accusés. Son rôle est de donner d'amples informations sur un schéma (de la mine à ciel ouvert et souterraine) présenté par les deux ingénieurs de l'inspection des mines dans la soirée du jeudi 25 août 2022.
Dans la mine souterraine, entre les niveaux 610 et 710, il n'y a pas d'issues de secours parce que des activités d'exploitation ne sont pas encore développées, a expliqué le témoin.
Répondant aux questions de la partie civile, Fayçal Tapsoba a expliqué que les issues de secours sont des connexions pour permettre de passer d'un niveau à un autre, en cas de danger. Qu'est-ce que vous appellez danger, demande la présidente du tribunal. Selon le témoin, c'est la fumée. Dans l'histoire de cette mine, il n'y a pas eu d'inondation, a rappelé le témoin.
Le passage de l'eau dans la mine
Le témoin a reconnu que le 16 avril 2022 (jour de la pluie), le remblayage cimenté n'avait pas encore commencé. Il y a eu un tir [une explosion de la mine à ciel ouvert]. Toutefois, les travaux étaient prévus pour la semaine suivante, a-t-il insisté.
A la question du parquet de savoir par où les eaux de pluie ont infiltré la mine souterraine, Fayçal Tapsoba a indiqué que c'est par la mine à ciel ouvert qui a été remblayée. "Par le bloc 13", a-t-il précisé.
Lorsque Me Armand Bouyain, avocat de la défense, a cherché à savoir si le tir du 16 avril n'a pas affecté le remblayage, le témoin a répondu par la négative.
Quant à Me Yanogo de la défense, il a fait noter que les eaux sont venues d'ailleurs pour s'installer dans la mine à ciel ouvert, d'après une vidéo projetée dans la salle d'audience pour la manifestation de la vérité.
Prenant la parole, Me Christophe Birba, conseil des parents des victimes, a insisté sur le passage des eaux dans la mine à ciel ouvert. La vidéo en moins d'une minute, montre des vagues d'eaux qui se déversent dans la mine. Pourquoi l'eau est passée par cet endroit ? "Il y avait un cordon de sécurité mais ce n'est pas réhabilité". Qu'est-ce qui devrait être fait et qui ne l'a pas été ? "Rehausser le niveau du cordon", a répondu le témoin.
De la prestation de serment des témoins
Avant son passage, le problème de prestation de serment des témoins a été soulevé. Pour la partie civile, le témoin Fayçal Tapsoba gagnerait à ne pas prêter serment. S'il le fait et qu'il arrivait qu'il dise des contrevérités, il sera poursuivi, a affirmé Me Christophe Birba.
Quant aux avocats de la défense, ils pensent que le témoin doit prêter serment parce qu'il est un employé de la mine.
Le parquet dit ne pas trouver d'inconvénient pour la prestation de serment. Mais la présidente du tribunal a rappelé que si Fayçal Tapsoba ne prête pas serment, il en sera de même pour les autres témoins qui vont passer à la barre.
Comme décision finale, les témoins vont prêter serment. Fayçal Tapsoba a obéi à la règle avant de procéder à la démonstration.
Cryspin Laoundiki
Prince Omar Ouédraogo
Lefaso.net
La Cellule d’exécution des financements en faveur des Etats fragiles (CFEF) a affirmé, vendredi 26 aout, avoir déjà attribué 43 marchés aux entreprises d’exécution dans les 7 provinces de sa zone d’intervention.
Le coordonnateur de cette structure, Alain Lungungu l’a dit dans une interview accordée à Radio Okapi, à Kinshasa.
Suite à la difficulté de traduction soulevée dès l'ouverture du procès par la défense, le mercredi 24 août 2022, et qui a entraîné la suspension de l'audience, elle sera reprise ce jeudi 25 août avec de nouveaux interprètes à la satisfaction des deux parties. Le directeur général de Nantou mining, Hein Frey appelé à la barre pour être entendu sur les faits qui lui sont reprochés, a nié en bloc toutes les charges qui sont retenues contre lui.
Dès la reprise de l'audience ce jeudi 25 août, Hein Frey, directeur général de la mine de Perkoa, et Daryl Christensen de la société sous-traitante Byrnecut, ont été appelés à comparaître devant le tribunal de grande instance de Koudougou.
C'est le directeur général de la société Nantou Mining, Hein Frey, né en 1967, de nationalité sud-africaine et ingénieur minier avec une expérience de plus de 20 ans dans le domaine des mines, qui était le premier à comparaître devant le tribunal.
Les charges pesant sur lui sont entre autres, complicité d'exercice d'activité d'exploitation minière sans autorisation légale, violation des prescriptions du règlement relatif à la sécurité et la santé au travail dans les mines et carrières, mise en danger de la vie d'autrui, non-assistance à personne en danger et homicide involontaire.
Sur les faits constitutifs d'infractions, le président a notifié l'exploitation de la mine au-delà de 550 mètres, soit jusqu'à 710 mètres. Ce qui a occasionné le décès des huit mineurs qui n'ont pas pu remonter vite à la surface. Également d'avoir procédé à l'abattage du pilier de sécurité entre la fosse à ciel ouvert et la fosse souterraine, malgré les risques de déstabilisation des parois de la fosse et des risques d'infiltrations potentielles d'eaux dans la mine souterraine.
Personne physique ou morale
À la question du tribunal de savoir s'il reconnaissait les faits qui lui sont reprochés, le directeur général de la mine a tout simplement nié en bloc, aussi bien en sa qualité de personne physique que de personne morale. C'est alors le début de la phase interrogatoire par les différentes parties.
Notons que les débats se sont beaucoup plus appesantis sur la question juridique du principe de la responsabilité pénale des personnes morales. À cet effet, le ministère public dans son intervention a déclaré qu'en terme de responsabilité, la personne physique peut dégager sa responsabilité tout comme la personne morale peut dégager sa responsabilité.
« Sinon autrement, une personne morale auteur d'une infraction commise par son représentant ou par ses organes dans son intérêt et pour son compte, les faits matériels ayant été commis par une personne physique, cette personne devrait répondre également sauf à démontrer un partage de responsabilités », a indiqué le parquet.
Pour le procureur, les prévenus sont poursuivis pour avoir fait des dépassements de dimension de 170 mètres supplémentaires qui sont en réalité des actes matériels exécutés par des personnes physiques au compte d'une personne morale. C'est à son compte et dans son intérêt que cette personne est poursuivie, a-t-il précisé.
Participation du directeur général
Et la partie civile d'emboucher la même trompette avec Me Christophe Birba. Pour lui, les avocats de la défense ont bien fait de préciser que les pouvoirs étendus donnés à M. Frey, personne physique agissant pour le compte de Nantou mining doivent se limiter dans l'objet de la société qui se trouve à l'article 2 des statuts de la société.
A cet effet, selon Me Birba, le directeur général de la mine a les pouvoirs les plus étendus en relation avec l'exploitation de la grande mine de zinc à Perkoa. « Qui parle d'exploitation parle de plan d'exploitation. C'est la raison pour laquelle nous avons voulu savoir devant toute les négations du prévenu qui vient faire semblant qu'en réalité c'est pas lui qui prend les décisions », a argumenté l'avocat des parents des victimes.
« Même s'il est venu trouver que la profondeur de la mine avait dépassé les 550 mètres, au moins lui aussi, il a participé dans la commission de l'infraction à titre personnel, puisqu'il est venu ajouter des profondeurs jusqu'à 710 mètres », a fait remarquer Me Birba.
Le rapport de l'inspection des mines
Après avoir tranché cette question juridique, deux ingénieurs du ministère des Mines ont présenté le résumé sur les éléments du rapport de l'inspection des mines. Quatre éléments principaux ont été retenus. Il s'agit de : la modification du plan d'exécution ; de l'abattage du pilier entre la fosse à ciel ouvert et la fosse souterraine ; la qualité du matériau de remblayage des chantiers vides ; et l'absence d'aménagement à la reprise des activités de la mine à ciel ouvert.
Ce rapport a fait l'objet d'un débat. Les avocats de la défense ont dénoncé une "absence du caractère contradictoire du rapport". Ils disent ne pas comprendre pourquoi l'intitulé du rapport parle d'inondation et le contenu ne fait pas ressortir la pluie de la nuit du 15 au 16 avril 2022 comme cause de l'inondation.
Pour la défense, le rapport devrait déterminer les causes et les conséquences de l'inondation de la mine. A la question de savoir quelle norme internationale les techniciens ont utilisée pour produire ce rapport, ces derniers ont répondu n'avoir utilisé aucune.
Les questions et observations ont continué jusqu'à 22h. La présidente du tribunal a suspendu l'audience et l'a renvoyée au vendredi 26 août 2022.
Prince Omar Ouédraogo
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a successivement reçu en audience, des représentants du monde économique, et des leaders religieux et coutumiers, ce vendredi 26 août 2022. Au menu des échanges, le chronogramme revu du retour à l'ordre constitutionnel.
Le conseil des ministres à sa séance du 24 août 2022, a décidé de la tenue de rencontres d'échanges sur l'actualisation du planning de l'agenda de la transition assorti d'un chronogramme pour l'organisation des élections à venir devant marquer la fin de la transition en cours et le retour de l'ordre constitutionnel dans le pays. C'est désormais chose faite. Ce vendredi 26 août 2022, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a reçu en audience des acteurs du monde économique.
L'entrevue a duré plus d'une trentaine de minutes. Les acteurs du monde économique en sortent édifiés. « Nous avons été reçus par le Premier ministre pour échanger sur les termes de référence de l'équipe technique chargée d'élaborer le nouveau chronogramme pour les élections au niveau du Burkina Faso. Cette rencontre nous a permis d'avoir des informations sur l'agenda qui a été arrêté, la mission qui est dévolue au comité technique mais aussi de faire des observations concernant essentiellement la composition du comité technique qui était composé d'administratifs », a indiqué le secrétaire général de la chambre nationale d'agriculture, Alfred Guiengueré à leur sortie d'audience.
Au cours des échanges, les hôtes ont également soulevé les préoccupations de l'heure du secteur privé et surtout du monde rural. Ces préoccupations sont principalement liées à la sécurité alimentaire et au retour des personnes déplacées internes constituées en majorité d'agriculteurs. Ces points feront l'objet de réflexions plus poussées lors d'une rencontre. « Lors des concertations qui vont se tenir bientôt, nous pourrons revenir sur ces différentes questions pour qu'elles soient prises en compte par le gouvernement. Cela, permettra aux acteurs que sont les producteurs de pouvoir pleinement participer aux élections au niveau du Burkina Faso », a confié M. Guiengueré.
Pour le conseiller spécial du président de la Chambre nationale d'agriculture, la préparation des échéances électorales n'est pas une priorité au regard de la situation agricole assez alarmante. « Pour nous les acteurs du secteur rural et du secteur privé, la priorité c'est véritablement que les Burkinabè puissent vivre décemment et avoir suffisamment à manger. Parce que même sur le plan international avec la crise, les prix des produits importés nous reviennent très chers. Il nous faut maximiser notre potentiel productif. Donc, il faut sécuriser nos terres, arriver à produire et avoir les facteurs de production les moins chers possibles pour produire. C'est vraiment ça la priorité essentielle pour nous », soutient Alexandre Kabré.
A la suite des acteurs du monde économique, le chef du gouvernement a reçu en audience les leaders religieux et coutumiers. Le menu des échanges était le même : échanger sur le chronogramme des élections à venir. A leur sortie d'audience, l'Emir du Liptako s'est confié à la presse. « L'objet de la rencontre était de rencontrer les coutumiers et religieux afin d'échanger sur le chronogramme des élections. Des objectifs avaient été fixés au début de la transition. La question est de savoir si ces objectifs ont été atteints. En quoi l'atteinte ou la non atteinte des objectifs va jouer sur le calendrier des élections. Pour nous chefs coutumiers, nous sommes beaucoup attachés à la paix et à la sécurité du pays. Je pense que le fait de tout le temps être en train de chercher à savoir qui fait quoi et à quelle période, ce n'est pas très important. Nous voulons que la population vive en paix et en sécurité. C'est ce que nous avons dit au Premier ministre, tout en le remerciant de la disponibilité du gouvernement à vouloir consulter les leaders coutumiers et religieux », a-t-il indiqué.
Situation sécuritaire oblige, les journalistes ont voulu savoir si le gouvernement s'active sur le terrain dans le cadre de la lutte contre « les forces du mal ». L'Emir a été peu rassurant. « Nous sommes sur le terrain parce que nous sommes dans des zones affectées et nous voyons que les choses bougent. Est-ce que les choses bougent comme nous voulons, ça c'est une autre question. Si les choses devaient bouger comme nous le voulons, je préfère être en 2002 ou en 2000 que en 2022 », a-t-il conclu.
Aïssata Laure G. Sidibé
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La campagne nationale de distribution universelle de moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'action, (Milda), débute le 30 août 2022 dans la commune rurale de Boussouma, province du Boulgou, dans la région du Centre-est. L'information est rendue publique par le coordonnateur du programme, ce 26 août 2022 à Ouagadougou au cours d'un point de presse.
La présente rencontre entre la presse et le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) se veut être un canal d'information et de sensibilisation de la population burkinabè sur la distribution des moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'action « dernière génération. » Selon le coordinateur du programme, Dr Gauthier Tougri « c'est pour rassurer les populations que nous avons une quantité suffisante de moustiquaires pour que chaque burkinabè puisse être protégé contre les piqûres des moustiques notamment l'anophèle femelle, agent vecteur du paludisme. »
Ainsi, 16 051 518 moustiquaires d'un coût global de plus de 40 milliards de francs CFA à distribuer à raison d'une moustiquaire pour deux personnes, pour une population du Burkina évaluée à plus de 20 millions selon le dernier recensement général. A entendre le coordonnateur du PNLP, cette 5e édition a pour particularité la distribution de moustiquaires dite « dernière génération » par rapport aux années précédentes car affirme-t-il, « elles permettent de faire face aux résistances et empêchent les moustiques de s'approcher. » En plus de cela, il y a la mise en place d'une stratégie de collecte électronique des données pour éviter des ‘'grincements de dents''.
« Après le délai de distribution, les absents c'est-à-dire les personnes qui n'ont pas été recensées sont invitées à se rendre dans le centre de santé le plus proche de leur localité, muni de leur pièce d'identité pour se faire enrôler avant d'entrer en possession de leur dû » a rassuré Dr Tougri. Sont concernées par cette vague de distribution (30 août au 4 septembre soit une durée de six jours) les régions des Centre-ouest, Est, Sud et Nord ; les Hauts Bassins ; la Boucle du Mouhoun, les Cascades ; le Sahel.
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net
En 2000 à Lomé une nouvelle étoile s'est levée sur le continent, par la promulgation de l'acte constitutif de l'Union africaine qui a proscrit les changements anticonstitutionnels de gouvernement. Le rejet des changements anticonstitutionnels de gouvernement se base sur le fait que ces mutations très souvent brutales sont sources de conflits, d'instabilité, d'insécurité, et d'affrontements violents. En prenant cette décision, l'Union africaine a voulu agir sur les modalités d'accession au pouvoir. Comment parvenir au pouvoir et comment le gérer sont des questions qui ne font pas consensus au sein des élites africaines.
En essayant d'agir sur le volet de l'accès, la CEDEAO et l'Union africaine ont essayé de créer la voie pour plus de consensus sur la prise de pouvoir pour plus de stabilité et de sécurité sur le continent. Y sont-elles parvenues ? Quelles leçons peut-on tirer de deux décennies d'application de ce texte ? A la lumière des coups d'Etat des colonels intervenus à partir de 2020 au Mali, au Burkina et en Guinée, que constatons nous ? L'armée a-t-elle réussi son retour sur la scène politique africaine ?
Les partisans des coups d'Etat les présentent comme des alternatives aux pouvoirs démocratiques corrompus et aux élections truquées. Sauf que le remède est parfois pire que le mal qu'il veut soigner. Car un coup d'Etat réussi est un appel d'air à d'autres conspirateurs qui veulent se jeter avec avidité sur les caisses de l'Etat dans leur pays où dans les pays voisins comme les deux coups d'Etat du Mali en 2020 et 2021 qui ont fait des émules en Guinée en 2021 et au Burkina en 2022. Les coups d'Etat sont généralement des changements violents de régime, même si les militaires ne passent plus les dirigeants renversés par les armes, ils sont sources de retard dans le développement des pays qui sont en perpétuel recommencement et d'instabilité institutionnelle….
C'est pourquoi les dirigeants africains ont pensé qu'il fallait augmenter les coûts d'accès au pouvoir pour les conspirateurs militaires par l'instauration de sanctions économiques et financières. Avant cette décision historique de l'adoption par l'Organisation de l'Unité Africaine, en 1999 à Alger, d'une résolution condamnant l'usage de la force dans la prise de pouvoir et sanctionnant les régimes qui en seraient issus, la règle de l'OUA était la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un pays membre, ce qui était une prime aux dictateurs et putschistes de tout bord, qui ne se privaient pas de renverser à tout va les régimes en place.
Genèse de la condamnation des coups d'Etat
Auparavant en 1997, l'OUA et la CEDEAO ont condamné le coup d'Etat intervenu en Sierra Léone contre Ahmad Téjan Kabah et les forces militaires de l'ECOMOG sont intervenues dans ce pays pour réinstaller le président élu au pouvoir en mars 1998. Cela a été possible parce que la puissance régionale de l'Afrique de l'Ouest, le Nigéria qui a connu 8 coups d'Etat entre 1966 et 1993 avait intériorisé du moins pour ses dirigeants de l'époque, la nécessité de mettre fin à cette instabilité chronique des pouvoirs africains. D'autres régions de l'Afrique ont par le passé imposé des embargos à des pouvoirs putschistes comme au Burundi par la Communauté économique des grands lacs et à Madagascar en 2009 par la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
Mais la CEDEAO a agi comme précurseur avec leadership dans les années 1990, considérant que l'intégration économique, son cœur de métier ne peut être atteinte si elle n'agit pas contre les évènements qui mettent en péril la paix et la sécurité, d'où l'ajout du volet, de la prévention et de la résolution des conflits armés ou crises politiques. La Communauté, sous l'impulsion du Nigeria, a usé de la force, pour restaurer la paix au Liberia puis en Sierra Leone dans la décennie 1990. Le Burkina Faso n'a pas joué un bon rôle dans cette affaire, mais cela est une autre histoire.
Les transitions à la place d'un retour au pouvoir du président renversé
Mais depuis les années 2000, la réponse aux coups d'Etat n'a plus été le retour au pouvoir du dirigeant déchu mais l'instauration d'une transition civile. C'est ce qui s'est fait au cas par cas au Mali en 2012, lors de la chute du président Ahmadou Toumani Touré (ATT) avec la succession du président de l'Assemblée nationale comme prévue par la constitution. Ce qui est un glissement qui a donné du poids au coup d'Etat comme un processus empêchant le dirigeant élu de continuer son mandat.
Au Burkina suite à la prise du pouvoir par l'armée suite à l'insurrection de 2014 c'est une transition civilo-militaire avec le duo Kafando- lieutenant-colonel Zida. Ce processus négocié entre les différentes forces politiques et sociales présentant des CV de candidats au poste de chef de l'Etat et qui a attribué à l'armée celui de Premier ministre, a aussi entériné le coup d'Etat et le colonel putschiste choisi par l'armée comme Premier ministre. De fait le colonel putschiste avait de l'ascendant sur le diplomate qui n'est pas entré en conflit avec lui du fait aussi de son métier.
En 2020, le Mali va introduire une transition civile où le président et le Premier ministre ne sont pas des militaires. Les putschistes ont eu la précaution de choisir un militaire en retraite pour diriger le pays avec un civil comme Premier ministre, eux-mêmes conservant les ministères de la Défense et de la Sécurité. Mais l'attelage ingénieux n'a pas fonctionné comme l'espérait les militaires qui ont repris en 2021 ce qu'ils avaient concédé au colonel à la retraite Ndaw.
On peut dire qu'on assiste à un recul de l'attitude face aux coups d'Etat, même si les sanctions sont maintenues, les militaires qui ont pris le pouvoir ne le cèdent plus, mais restent en place pour une transition à durée négociée, dépassant désormais les six mois. Les putschistes qui voulaient les rênes du pouvoir, conservent ce pourquoi ils se sont battus, c'est pour eux la chose comme dirait l'autre, et ils peuvent atteindre les objectifs cachés, inavoués de la prise du pouvoir.
Le rejet du putsch n'est pas encore une action de principes
Avec le mouvement de résistance au coup d'Etat du général Gilbert Diendéré en 2015, on pensait du moins au Burkina que le peuple ne se laisserait plus faire par aucun coup d'Etat, mais c'était sans compter sur le manque de principes des formations politiques qui refusent de se battre pour des valeurs. La prise du pouvoir du MPSR a été vécue par les politiciens comme une défaite personnelle du président Rock Marc Christian Kaboré et non un coup d'arrêt à la démocratie.
Ce n'est qu'avec le voyage controversé de Blaise Compaoré le mois dernier que l'ancienne coalition au pouvoir et certains ont senti le danger qui peut venir des militaires s'ils procèdent à la restauration du régime renversé par l'insurrection. C'est ainsi que les réclamations d'une transition civile apparaissent alors que c'est depuis le 24 janvier 2022 que les partis politiques en chœur auraient dû faire front pour cela.
Naturellement après des accords avec la CEDEAO sur la transition, celle-ci ne reviendra pas en arrière même si les militaires renforcent leurs positions par une militarisation à outrance des postes de direction administrative (ministères, gouvernorats, directeurs généraux…)
Les coups d'Etat ne font pas avancer les pays. Il suffit de voir un pays comme le Sénégal sans aucun coup d'Etat et son voisin du Mali ou le Burkina Faso dont l'armée en a fait son sport favori. Les militaires maliens et burkinabè alors que leurs pays sont en guerre contre les groupes armés terroristes ont pris le pouvoir pour mieux faire la guerre à l'insécurité et nous attendons toujours les résultats.
Sana Guy
Lefaso.net
Le directeur des systèmes d'information en santé, Dr Boukary Ouédraogo, a procédé au lancement officiel d'une nouvelle plateforme de ressources techniques pour la promotion de la santé au Burkina Faso. Le lancement officiel de cette plateforme s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Breakthrough Action » financé par l'agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). C'était ce vendredi 26 août 2022 à Ouagadougou.
Le Burkina a désormais sa propre plateforme des ressources techniques pour la promotion de la santé. Il s'agit en effet d'une banque de ressources techniques sur le changement social et comportemental (CSC) mise à la disposition des acteurs de la santé et du grand public, dont le lancement officiel s'est tenu ce 26 août 2022 à Ouagadougou.
Ainsi, ces ressources techniques sur le Covid-19, le CSC et la nutrition offertes dans cette plateforme sont composées, entre autres, de politiques, de stratégies nationales et sectorielles, des guides techniques, des rapports d'études, ainsi que des résultats d'enquêtes.
Le directeur des systèmes d'information en santé, Dr Boukary Ouédraogo, dans son allocation au cours du lancement officiel de cette plateforme, a indiqué que cette initiative est née pour mettre à la disposition du ministère de la Santé et du grand public toute la documentation produite pendant le Covid-19, et permettre à tous les acteurs d'avoir accès à ces informations. On a en clair, dit-il, des documents en rapport avec le CSC, l'hygiène et l'assainissement, le Covid-19, et actuellement, il y a plus de 1200 documents disponibles sur la plateforme.
Le lancement officiel de cette plateforme s'inscrit, selon le responsable du projet « Breakthrough Action » au Burkina, Nourou-Dhine Salouka, dans le cadre de sa mise en œuvre. Et l'objectif de ce projet financé par l'agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), souligne-t-il, c'est d'accompagner le ministère de la Santé à développer et à mettre en œuvre des programmes sociaux. « Parce qu'il y a une multitude d'interventions, mais malheureusement, il n'y a pas cet espace pour recentrer toutes ces données qui peuvent servir aux autres. Et son objectif, c'est d'être un espace de capitalisation qui pourra permettre à des praticiens, des professionnels ou au grand public d'utiliser ou d'avoir accès de façon libre à des informations, la documentation et des ressources sur plusieurs thématiques telles que la santé maternelle et néo-natale et infantile, l'eau et l'assainissement, le paludisme, le Covid-19 », a-t-expliqué. Autrement dit, ajoute-t-il, c'est d'être une référence, aussi bien, pour les professionnels, les praticiens que le grand public pour en savoir ou est-ce que nous sommes en matière de changement social et comportemental (CSC).
Par ailleurs, Cette nouvelle plateforme est accessible à tous et pour y accéder, il faut se connecter à l'adresse suivante : https://catalogues.ms.sante.gov.bf et suivre tout le processus.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a présidé ce jeudi 25 août 2022, à Ouagadougou, une conférence publique, sur la valorisation de l'expertise publique à l'international. La conférence s'est tenue sous le thème : « Prospection des candidatures aux postes internationaux : comment garantir un plus grand succès aux agents publics burkinabè ».
La valorisation des compétences publiques est de nos jours une priorité de développement reconnue par les différents gouvernements. Déjà, à l'aube de son accession à l'indépendance, le Burkina Faso a adopté une politique de formation des cadres qui a permis de doter les agents de son administration de connaissances scientifiques, techniques, et professionnelles couvrant plusieurs domaines de compétences.
Ainsi donc, cette conférence a pour objectif d'informer les agents publics sur les opportunités et les procédures de recrutement dans les organisations internationales. En effet, elle vise entre autres à outiller les participants sur la connaissance de base pour construire un profil académique et professionnel adéquat, renforcer des capacités des participants sur les méthodes de recherche des offres de recrutement à l'international, les connaissances de base pour la rédaction des documents de candidature à l'international notamment le curriculum vitae, les lettres de motivation, et bien d'autres.
Le ministre de la fonction Publique, du travail et de la protection sociale Bassolma Bazié, a confié que cette initiative participe de la volonté manifestée par nos gouvernants depuis les années 1990, de promouvoir l'expertise publique burkinabè.
« Le document cadre stratégique de validation de l'expertise nationale ( DCSVNEN) en 1998 qui s'était déjà fixé comme objectif spécifique, entre autres, la valorisation des compétences des cadres de l'administration publique et la mise en œuvre d'une politique concrète et dynamique de placement des cadres burkinabè dans les institutions et organisations internationales ; récemment et toujours dans cette dynamique, la stratégie nationale de modernisation de l'administration publique (SNMAP) 2021-2025 qui retient entre autres actions la mise en œuvre d'une stratégie nationale de valorisation de l'expertise publique », sont là quelques documents qui ont été cités par le ministre pour étayer ses dires plus haut.
Le ministre en charge de la fonction publique a traduit ses sincères félicitations et encouragements aux organisateurs pour la tenue de cette conférence, qui pour lui est très bénéfique pour bien de Burkinabè.
Le conférencier du jour, Gueswindé Paulin Zambelongo a indiqué que la compétence ne manque pas au niveau des Burkinabè, cependant, il y a une faible représentabilité des Burkinabè dans les postes à l'extérieur.
« Ce qui peut justifier la faible représentabilité, c'est le manque d'information. C'est le premier élément qu'il faut souligner, les informations existent en ligne mais au niveau national ce n'est pas toujours évident pour ceux qui sont intéressés d'aller à la recherche de l'information, aussi les capacités ou les compétences pour répondre aux critères de recrutement font aussi défaut. Il y a la nécessité d'un accompagnement individuel et collectif des différentes personnes qui sont intéressées par l'international pour pouvoir répondre aux critères de recrutement. Donc pour moi c'est le manque d'information, le manque de formation, sinon ce ne sont pas les compétences qui manquent », a-t-il martelé.
M. Zambelongo a invité ceux qui veulent aller à l'international à se former et à s'informer. En effet, selon lui, lorsqu'on n'est pas formé et quand on n'a pas l'information on ne peut aller nulle part. Il faut déjà prendre conscience que quand on va à l'international, l'international a ses contraintes, on a parlé de la langue, si vous voulez aller travailler à l'extérieur et vous ne comprenez pas l'anglais, ce sera voué à l'échec.
Patricia Coulibaly
Lefaso.net
La rentrée académique approche à grands pas. Voici nos conseils aux nouveaux bacheliers et aux étudiants extraits d'un webinaire que nous avons animé le 26 avril dernier sur le thème « Comment réussir son insertion professionnelle après les études supérieures ».
1) AVANT LES ETUDES
Pour moi, la réussite de l'insertion professionnelle après les études se travaille bien avant le début des études supérieures. En effet le choix de votre orientation définit grandement les chances de réussite. Il est toujours préférable de s'orienter vers les formations de profils recherchées par l'économie nationale du pays dans lequel vous comptez exercer.
C'est un exercice difficile mais possible vu que la donne économique est en perpétuelle évolution.
Si vous êtes issu d'une « grande famille », il est peut-être plus simple d'orienter votre formation vers le business familial pour venir reprendre les affaires plus tard. Cela dit, tout est fonction de votre vision et de votre passion personnelle.
Si vous arrêtez le choix de votre formation, il est toujours bien d'approcher quelques professionnels pour s'imprégner des réalités du métier et profiter de leur retour d'expérience afin de vous conforter ou de désillusionner ;
Si j'ai une recommandation à faire à ce sujet, c'est d'aller dans la mesure du possible vers des formations qui vous prédisposent d'office à la profession libérale. Cela, pour la simple raison que vous aurez directement plusieurs leviers en main au sortir des études (salariat, travailleur indépendant, free-lance).
2) PENDANT LES ETUDES :
Au cours de études, je vous recommande de multiplier les stages pendant les périodes libres. Partout où vous aurez la chance de passer, essayez au maximum de marquer des points et d'impressionner positivement votre responsable. Beaucoup ont décroché leur emploi bien avant même de finir leurs études juste parce qu'ils ont su montrer pendant leur stage qu'ils ont un bon comportement, du potentiel et surtout qu'ils ont la soif d'apprendre et de progresser. C'est l'occasion de vous tailler de l'expérience tout en vous positionnant. Dans tous les cas de figures, vous en sortirez enrichis.
Par ailleurs, il est important d'avoir un pied dans les affaires et un pied sur les bancs pendant les études (cours d'appui en présentiel ou en ligne, le commerce simple, l'import-export pour ceux qui sont à l'étranger, les blogs, les pages YouTube, free-lance etc.). C'est également une forme d'introduction au monde professionnel. En dehors du fait que cela peut permettre de joindre les deux bouts, le réseau que vous vous construirez par ce petit business peut se révéler très utile après les études.
3) APRES LES ETUDES :
Au sortir des études, si les deux premiers conseils ne vous ont pas réussi, il faudra essentiellement vous appuyer sur votre réseau, le développer, taper aux portes tout en rejoignant les pages d'annonces professionnelles sur les réseaux sociaux pour rester à l'affût des opportunités d'emploi.
Architecte SANA Abdou Rachid
Le syndicat national des fonctionnaires de l'éducation du Burkina (SYNAFEB) n'est pas satisfait de la gestion des carrières des instituteurs. Les responsables du Synafeb l'ont fait savoir, ce jeudi 25 aout 2022, au cours d'une assemblée générale organisée à la Bourse du travail, à Ouagadougou. Ils ont appelé les enseignements à boycotter les concours professionnels et à un mouvement de protestation le 15 septembre 2022 devant le Ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).
La cour de la Bourse du travail, sensée accueillir du monde à l'occasion de l'assemblée générale du syndicat national des fonctionnaires de l'éducation du Burkina, était vide, ce jeudi 25 aout 2022. Seule une poignée de militants, la trentaine environ, ont répondu à l'appel des responsables du Synafeb.
Pourtant l'ordre du jour concernait la gestion des carrières des enseignants. Il s'agit notamment des conditions de l'organisation des concours professionnels et du reclassement des enseignants en application de la loi 81. « Nous devons dire non à ces concours et examens parce que ça ne s'inscrit pas dans le cadre légal. Nous étions régis par une loi mais actuellement tout le personnel n'est pas régi par la loi 81 qui a été votée dernièrement », a expliqué Koudougou Robert Kaboré, secrétaire général du Synafeb.
Pour arrêter le processus de l'organisation des concours professionnels de l'enseignement, le syndicat a introduit une demande de dérogation auprès du ministre de tutelle. En attendant l'issue de cette demande, Koudougou Robert Kaboré et ses camarades saluent déjà la démarche du ministre de la fonction publique qui a demandé aux organisations syndicales des observations pour la relecture de la Loi 81. « Il est bien que le ministre de la fonction publique ait demandé des observations pour une relecture de cette loi. Tant que cette loi n'est pas relue, elle ne régit pas tous les agents. Les dossiers que les agents, surtout les contractuels à qui on demande de joindre la décision d'engagement, vont fournir, seront faux. Sur cette base, nous avons demandé aux camarades du MENAPLN de ne pas composer et qu'on se retrouve le 15 septembre au ministère pour dire non à cette injustice », a indiqué le secrétaire général du Synafeb.
Le reclassement à problèmes…
En appelant à boycotter les concours professionnels, les responsables du Synafeb souhaitent que les fonctionnaires de l'éducation soient reclassés après un « renforcement des capacités ». « Le deuxième aspect concerne le statut particulier. Ce statut a supprimé des corps. Il n'y a plus d'IAC, d'IP, de CPI, de Conseillers du secondaire. Ils ont changé les noms et demandent aux agents de faire des concours pour y arriver. Nous disons non à cela parce que nos carrières ont déjà accusé des retards de près de 10 ans par rapport à nos camarades d'autres corps de la fonction publique. Pour cela, nous avons demandé une dérogation de ces conditions de recrutements suivant l'article 18 alinéa 2 de la loi 81 dont nous exigeons l'application et procéder à un reclassement », s'est insurgé le secrétaire général du Synafeb.
Les responsables du Synafeb font, en s'inspirant des exemples d'autres corps de la fonction publique, une proposition de la manière dont le classement peut être effectué. « Dans ce cas, les IAC qui sont en C1 doivent aller en B1, les IC doivent aller en A1 et non rester en B1 et ceux qui sont en A1 doivent aller en P. Tout cela doit être suivi de l'élaboration d'un plan de carrière. Dans d'autres corps, des agents qui avaient été recrutés avec le niveau CEP ont reçu une formation et ont été classés comme ceux qui ont le niveau BEPC+2 », a ajouté Koudougou Robert Kaboré.
Pour certainement amener l'administration à plier, ils ont appelé les enseignants à boycotter les examens professionnels et à manifester le 15 septembre 2022 devant le ministère de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales. « Lorsque vous prenez une décision pour un groupe et que vous en êtes responsable, elle doit s'appliquer à vous d'abord. J'ai mon récépissé pour composer mais je ne vais pas le faire. Et j'appelle les camarades à ne pas composer », a soutenu Koudougou Robert Kaboré, secrétaire général du Synafeb.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Une vingtaine de camions sont, depuis quelques jours, bloqués à l’entrée de la ville de Kisangani, chef-lieu de la Tshopo.
A la base, 4 gros véhicules renversés à la hauteur du point kilométrique 16 à la suite du mauvais état de cette route entrave la circulation à ce niveau.
De grands bourbiers sont parsemés sur cet axe routier rendant ainsi le trafic difficile, a rapporté un camionneur.
PROGRAMMING SCHOOL est un centre informatique spécialisé dans la formation des enfants et adolescents en codage informatique, électronique, mécanique et robotique
Nos enseignements offrent un savoir-faire qui a pour objectif l'émancipation des enfants en matière de numérique. L'un de nos objectifs majeurs est de permettre aux enfants de comprendre et de maitriser le monde numérique qui les entoure. La formation s'effectue notamment à travers une phase d'initiation et une phase pratique par des ateliers en électromécanique et robotique, le développement et la compréhension des algorithmes embarqués dans les robots ainsi que la conception, le développement et le déploiement d'application, de logiciel et de site web.
Notre méthodologie de formation donne l'occasion aux enfants de mettre la main à la pâte afin qu'ils comprennent comment les programmes informatiques sont conçus et réalisés.
Le numérique, une clé désormais indispensable pour comprendre le monde dans lequel ils vivent mais qui ne fais pas partie du programme scolaire classique du Burkina. C'est pour cette raison que notre centre s'efforce d'offrir ses formations selon des horaires qui se déroulent en activité extrascolaire, 2 fois par semaines ou en stage de vacances.
Au titre de cette année scolaire 2022/2023, la rentrée scolaire de P.SCHOOL est fixée au 05 octobre 2022 et s'achèvera le 05 juin 2023. Les cours se découleront en activité extrascolaire, tous les mercredis ou jeudis soirs de 14h00 à 17h00 et les samedis matins de 9h00 à 12h00 ou samedis soirs de 14h00 à 17h00
Avis d'appel d'offre n° DAO-WWN/02/ECDD pour la réalisation des travaux de matérialisation des bandes de servitudes du tronçon du Nakanbe à Beguedo (région du Centre est) et des retenues d'eau de Manga, Kourga (région du centre sud) et Saale (région du centre)
World Waternet (WWn)est une organisation hollandaise à but non lucratif, dédiée à l'amélioration de l'accès durable à une eau propre, suffisante et sûre pour tous. Elle soutient les organisations publiques de l'eau à travers des échanges de connaissances entre pairs dans la gestion du cycle de l'eau.
1. La fondation World Waternet (WWn) en consortium avec SNV Organisation Néerlandaise de Développement, a acquis un financement de l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas (EKN) pour la mise en œuvre du projet de gestion intégrée des ressources en eau intitulé Eau, CLE du Développement Durable (ECDD). Le projet a une durée de quatre ans et couvre la période de décembre 2020 à décembre 2024. Il renforcera différentes institutions et organisations, chacune dans son rôle et dans son mandat, ainsi que leur capacité de collaborer et de faire participer la population.
Il a pour objectif global de contribuer à la résilience des populations dans les territoires cibles par l'accroissement des moyens de subsistance et l'accès aux services de l'eau, l'hygiène et l'assainissement et comme impact indirect de contribuer à la gestion durable des ressources en eau et à leur utilisation domestique et productive dans des zones fragiles des bassins versants du Burkina Faso. Le projet a quatre (04) composantes avec chacune un objectif spécifique et des interventions propres :
Composante 1 : Amélioration de la gestion intégrée des ressources en eau par le renforcement des institutions intermédiaires responsables (Agences de l'Eau et Comités Locaux de l'Eau) ;
Composante 2 : Régénération du sol et de la qualité et de la capacité de rétention de l'eau sur les territoires ciblés ;
Composante 3 : Amélioration de l'accès de base équitable et durable à l'eau potable, à l'hygiène et à l'assainissement des ménages ruraux et urbains dans les territoires ciblés :
• Sous-composante 3a : Amélioration de l'accès de base équitable et durable à l'eau potable dans les capitales provinciales et régionales des territoires ciblés,
• Sous-composante 3b : Amélioration de l'accès équitable et durable à l'eau potable, à l'hygiène et à l'assainissement en milieu rural
Composante 4 : Augmentation et diversification des stocks et des revenus agricoles des ménages ruraux.
2. Dans la mise en œuvre de la composante 2, WWn entend mettre à contribution les Comités Locaux de l'Eau (CLE) dans la protection et la préservation des ressources en eau de leur espace de gestion, par la réalisation des travaux de matérialisation des bandes de servitudes des cours et retenues d'eau.
C'est dans cette optique, en collaboration avec les Directions générales des agences de l'eau et des comités Locaux de l'Eau, des cours et retenues d'eau ont été identifiés. Il s'agit notamment du barrage de Saalé situé dans l'espace de gestion du CLE Massili Nord, des barrages de Kourga et de Manga dans celui de Bagré aval Ouest et de la rive gauche du tronçon du fleuve Nakanbé situé dans la commune de Béguédo, dans l'espace de gestion du CLE Bagré aval Est. Des études de faisabilité de ces travaux ont été effectuées et ont abouti à la formulation de propositions d'aménagements et d'une approche d'intervention.
3. WWn, agissant en qualité de Maitre d'Ouvrage lance le présent appel d'offres pour les travaux de la réalisation des travaux de matérialisation des bandes de servitudes du tronçon du Nakanbé à Béguédo (région du Centre Est) et des retenues d'eau de Kourga (région du Centre Sud) et Saalé (région du Centre).
4. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension et en règle vis-à-vis de l'administration de leur pays d'établissement ou de base fixe ;
5. Les travaux sont repartis en quatre (04) lots distincts et indivisibles comme suit : (i) lot 1 Exécution des travaux de matérialisation des bandes de servitudes de la rive gauche du tronçon du Nakanbé à Béguédo (région du centre est) et d'un aménagement de deux (02) ha alimenté par un forage photovoltaïque et (ii) Lot 2 : exécution des travaux de matérialisation de la bande de servitude de la retenue d'eau de Kourga (région du centre sud), (iii) Lot 3 : exécution des travaux de matérialisation de la bande de servitude de la retenue d'eau de Manga (région du Centre Sud), (iv) Lot 4 : exécution des travaux de matérialisation de la bande de servitude de la retenue d'eau de Saalé (Région du Centre).
6. Le Délai d'exécution hors jours d'intempérie est de 60 jours le lot 1 et 30 jours pour chacun des lots 2, 3 et 4.
7. Toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes peuvent postuler à un lot ou à l'ensemble des quatre lots ;
8. Les soumissionnaires éligibles, intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires et obtenir gratuitement le fichier numérique du Dossier d'Appel d'Offre en le téléchargeant sur le lien suivant (https://fasokoom.org/dossier-dappel-doffres-n-dao-wwn-02-ecdd-pour-la-realisation-des-travaux-de-materialisation-des-bandes-de-servitudes-du-troncon-du-nakanbe-a-beguedo-region-du-centre-est-des/) ou en passant le récupérer sur clé au bureau de WWn sis au boulevard des Tensoba, Parcelle 07, lot 12, Section KB à Ouagadougou, ex secteur 29 Arrondissement N°5/Tel : (00226) 54 54 37 31 ou 71 57 04 26.
9. Les soumissionnaires pourront également obtenir les résultats des études de faisabilité des travaux de délimitation des cours et plans d'eau, objet du présent marché en s'adressant à l'adresse suivante : charlaime.bayili@fasokoom.org ou issiakatiemtore@fasokoom.org.
10. Les offres techniques et financières doivent être rédigées en français et présentées en un (01) original et deux (02) copies dans une enveloppe avec mention « REPONSE A L'APPEL D'OFFRE POUR (OBJET DU LOT A PRECISER) », conformément aux instructions aux soumissionnaires, et devront parvenir au bureau de WWn, au plus tard le 05 septembre 2022 à 16H00. En cas d'envoi par la poste ou autre mode de courrier, WWn ne peut être responsable de la non réception de l'offre du soumissionnaire ;
11. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 120 jours, à compter de la date de remise des offres ;
12. Les soumissionnaires ne prennent pas part au processus de dépouillement, et le ou les entreprises retenues seront contactées directement pour la suite du processus ;
13. WWn se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d'offres.
Title : Consultant to assist Danish NGO DIGNITY in starting up a project in Burkina Faso
Place of work : Ouagadougou, Burkina Faso
Beginning of contract : 1st November 2022
Duration of the contract : 6 months consultancy with possible extension and/or full-time employment
Dignity is a non-government organization based in Copenhagen, Denmark. We employ 103 persons 29 of whom work in the international department. Our projects focus on the prevention of torture and violence and rehabilitation of survivors of violence. We wish to transfer our many years of experience and expertise for working in fragile and low resource contexts to the Sahel region where the multiple crises have created an immense and urgent need for strengthening initiatives to prevent violence and strengthen access to MHPSS and justice for traumatized survivors. We currently work in the Middle East, in Africa, in Asia, Central and South America and in Eastern Europe. Our programs are developed in close cooperation with our local partners and local stakeholders.
We are looking for a local consultant who will play a key role in helping us establish an office in Burkina Faso as well as providing orientation and technical support in the conception and implementation of Dignity's first pilot project in Burkina Faso.
The consultant is also expected to assist us in the development of solid relations with local stakeholders such as the National Human Rights Commission, human rights organizations, relevant ministries and international actors.
Tasks and responsibilities of the consultant
Establishment of an office
Support DIGNITY in establishing an office in Burkina Faso
Support DIGNITY to become officially registered in the country
Building up a programme
Support DIGNITY in the identification of local partners
Support DIGNITY in the conceptualization and development of new projects in Burkina Faso
Contribute to concretize, develop, and implement DIGNITY's strategic work in the Sahel region
Building relations
Support DIGNITY in developing solid relations with local stakeholders, including the National Human Rights Commission, Human rights organizations, health structures, development organisations, MHPSS structures, and relevant ministries ;
Support DIGNITY in developing relations with relevant international actors present in Burkina Faso ;
Represent DIGNITY during relevant meetings and events in Burkina Faso.
Administration and management
Support t DIGNITY's partners in Burkina Faso in managing project activities (elaboration of TORs, logistics, monitoring and evaluation and financial and narrative reporting)
Report regularly to DIGNITY's about the progress, challenges and needs for adjustments of strategies and plans
Inform DIGNITY regularly on the human rights situation as well as the socio-political and security events in Burkina Faso
Assist the preparation and follow-up of DIGNITY's missions in Burkina Faso
Ensure interaction between DIGNITY and its partners and donors potentially relevant for DIGNITY's projects in Burkina Faso
Inform DIGNITY on new potential partnerships and funding opportunties in Burkina Faso
Contribute to DIGNITY's intern and extern communication
Knowledge, competences and experience required
The consultant needs minimum
• A university diploma – at least baccalaureate + 5 in social sciences, humanities, or law
• A solid level in written and oral French and English (including reporting capacity)
• Solid IT skills (Word, Excel, Power point, Outlook, Internet, skype)
Professional experience
• At least 10 years of professional experience with responsibilities in administration and/or in NGO Development and/or Humanitarian work
• 5 years of professional experience in human rights/rehabilitation work in the Sahel region
• Solid experience with project management and development and implementation of larger programmes
• Solid experience in facilitating processes with participation of multiple stakeholders, both locals, national and international
Project management experience and skills :
• Demonstrated skills in the utilization of a Logical Framework Approach and Theories of Change
• Solid experience in project monitoring and evaluation
• Demonstrated skills in budget follow-up and reporting
• Demonstrated written skills and experience with donor compliance and communication
Other appreciated skills and knowledge
• Strong coordination and communication skills
• Ability to work independently and as a team player
• Ability to adapt and be flexible
• Solid knowledge of the environment of human rights actors (state and non-state) in Burkina Faso
• A solid knowledge of the environment of civil society organisations in Burkina Faso
A solid knowledge of the justice and health sector in Burkina Faso
Work conditions
The consultant (he or she) will work full time (40 hours a week) in Ouagadougou, with missions to visit local partners and the intervention areas of DIGNITY's future projects in Burkina Faso.
The consultant will refer to the Senior Regional Manager placed at DIGNITY's office in Copenhagen and have ongoing dialogue with DIGNITY's Project Lead responsible for projects in for Burkina Faso. Furthermore, the consultant will be part of DIGNITY's working group for the Sahel region with representatives from DIGNITY's International Programme Dept and technicians from DIGNITY's Legal and Health Dept.
How to submit your application ?
Interested candidates will send their application (letter of motivation + CV + diplomas and other certified certificates) latest Sunday 4th September 2022 at 6 P.M. (GMT) to the following address : bfjob@dignity.dk with the reference : Consultant DIGNITY, Ouagadougou, Burkina Faso.
NB : diplomas and certificates should be scanned in a unique vertical and aligned format.
A jury will pre-select the applicants who will be then invited for interviews between 19th-23rd September 2022.
NB : Only preselected applicants will be contacted
Diversity is a strength for DIGNITY. Therefore, we encourage all qualified persons to submit their application whatever their age, sex, religion, or ethnicity.
For more information, do not hesitate to contact DIGNITY's Senior Regional Manager for Africa Jeanette Kørner by e-mail : jrkk@dignity.dk or Project manager for Burkina Faso, Lina Samni by e-mail : lsa@dignity.dk
Intitulé du poste : Consultant en appui à l'ONG danoise DIGNITY pour le démarrage d'un projet au Burkina Faso
Lieu d'affectation : Ouagadougou, Burkina Faso
Date de prise de fonction : 1er novembre 2022
Durée du contrat : 6 mois avec possibilité d'extension et /ou d'un emploi à plein temps
Dignity est une organisation non gouvernementale basée à Copenhague au Danemark. Nous employons 103 personnes dont 29 travaillent au département international. Nos projets se concentrent sur la prévention de la torture et de la violence ainsi que sur la réhabilitation de celles et ceux qui ont survécu à la violence.
Nous souhaitons transmettre nos nombreuses années d'expérience et d'expertise dans des contextes fragiles et aux faibles ressources à la région du Sahel où de multiples crises ont créé un besoin immense et urgent pour le renforcement d'initiatives visant à prévenir la violence et accroitre l'accès à la santé mentale et à un soutien psycho social, et à la justice pour les survivants traumatisés.
Nous travaillons actuellement au Moyen Orient, en Afrique, en Asie, en Amérique Centrale et en Amérique du Sud ainsi qu'en Europe de l'Est. Nos programmes sont élaborés en étroite coopération avec nos partenaires locaux et les parties prenantes sur le terrain.
Nous cherchons un consultant local qui jouera un rôle clé pour nous aider à installer un bureau au Burkina Faso et nous fournir orientation et appui technique pour la conception et la mise en oeuvre du premier projet pilote de Dignity au Burkina Faso. Nous assumons aussi que le consultant nous aidera à développer de solides relations avec des acteurs locaux tels que la Commission Nationale des Droits Humains, les organisations de droits de l'Homme, les ministères et acteurs internationaux pertinents.
Tâches et responsabilités du consultant
Installation d'un bureau
Appuyer DIGNITY pour l'ouverture d'un bureau au Burkina Faso
Appuyer DIGNITY pour son enregistrement officiel dans le pays
Elaboration d'un programme
Aider DIGNITY à identifier des partenaires locaux
Appuyer DIGNITY dans la conceptualisation et l'élaboration de nouveaux projets au Burkina Faso
Contribuer à concrétiser, développer et mettre en oeuvre le travail stratégique de DIGNITY au Sahel
Développement de relations
Aider DIGNITY à développer de solides relations avec les acteurs locaux, incluant la Commission Nationale des Droits Humains, les organisations de droits de l'Homme, les structures de santé, les organisations de développement, les structures pour la santé mentale et le soutien psycho social, ainsi que les ministères pertinents ;
Aider DIGNITY à développer des relations avec les acteurs internationaux pertinents présents au Burkina Faso ;
Représenter DIGNITY lors de réunions et événements pertinents au Burkina Faso.
Administration et gestion
Appuyer les partenaires de DIGNITY au Burkina Faso dans la gestion des activités des projets (élaboration de TDR, logistique, suivi et évaluation et rapportage financier et narratif)
Envoyer des rapports réguliers à DIGNITY sur les progrès, les défis et les besoins d'ajustement de plans et stratégies
Informer régulièrement DIGNITY sur la situation des droits de l'Homme, les évènements socio-politiques ainsi que la sécurité au Burkina Faso
Aider à la préparation et au suivi des missions de DIGNITY au Burkina Faso
Assurer une interaction entre DIGNITY et ses partenaires et les bailleurs potentiels pertinents pour les projets de DIGNITY au Burkina Faso
Informer DIGNITY sur de nouveaux partenariats potentiels et des opportunités de financements au Burkina Faso
Contribuer à la communication interne et externe de DIGNITY
Connaissances, compétences et expérience requises
Le consultant détiendra au minimum
• Un diplôme universitaire – au minimum bac + 5 en sciences sociales, sciences humaines ou en droit.
• Un solide niveau de français et anglais écrit et oral (y compris capacité de rapportage)
• De solides compétences en informatique (Word, Excel, Power point, Outlook, Internet, skype)
Expérience professionnelle
• Au moins 10 années d'expérience professionnelle avec des responsabilités dans l'administration et/ou dans le développement d'ONG et/ou dans le travail humanitaire
• 5 années d'expérience professionnelle en droits de l'Homme/travail de réhabilitation dans la région du Sahel
• Une solide expérience dans la gestion de projet et l'élaboration et la mise en oeuvre de larges programmes
• Une solide expérience dans la facilitation de processus impliquant la participation de multiples acteurs, à la fois locaux, nationaux et internationaux
Expérience et compétences en gestion de projet :
• Compétences avérées dans l'utilisation de l'Approche Cadre Logique et des Théories du changement
• Une solide expérience dans le suivi évaluation de projet
• Compétences avérées dans le suivi budgétaire et le rapportage
• Des compétences écrites et une expérience avérées dans la conformité et la communication avec les bailleurs
Autres compétences et connaissances appréciées
• Bonnes compétences en coordination et communication
• Capacité de travailler en indépendant et comme membre d'une équipe
• Capacité de s'adapter et de flexibilité
• Solide connaissance du milieu des acteurs des droits de l'Homme (étatiques et non étatiques) au Burkina Faso
• Une solide connaissance du milieu des organisations de la société civile au Burkina Faso
Une solide connaissance des secteurs de la justice et de la santé au Burkina Faso
Conditions de travail
Le consultant (il ou elle) travaillera à plein temps (40 heures par semaine) à Ouagadougou, avec des missions de visite aux partenaires locaux et zones d'intervention des futurs projets de DIGNITY au Burkina Faso.
Le consultant réferera à la Responsable Régionale Senior basée au siège de DIGNITY à Copenhague et mènera un dialogue régulier avec la responsable des projets de DIGNITY au Burkina Faso. Par ailleurs, le consultant fera partie du groupe de travail de DIGNITY pour la région du Sahel avec des représentants du Département des programmes Internationaux de DIGNITY et des techniciens des départements juridique et de la santé de DIGNITY.
Procédure de recrutement
Les candidats intéressés enverront leur dossier de candidature (lettre de motivation + CV + diplômes et autres certificats certifiés) au plus tard le Dimanche 4 septembre 2022 à 18 heures (GMT) à l'adresse suivante : bfjob@dignity.dk avec la référence dans l'objet : Consultant DIGNITY, Ouagadougou, Burkina Faso.
NB : Les documents devraient être scannés en format unique vertical et aligné.
Un jury pré sélectionnera les candidats qui seront alors invités à un entretien entre le 19 et le 23 septembre 2022.
NB : Seuls les candidats pré sélectionnés seront contactés
La diversité est une force pour DIGNITY. C'est pourquoi nous encourageons toutes les personnes qualifiées à soumettre leur dossier quels que soient leur âge, sexe, religion ou appurtenance ethnique.
Pour plus d'information, n'hésitez pas à contacter la Responsable Régionale Senior de DIGNITY pour l'Afrique, Jeanette Kørner, par e-mail : jrkk@dignity.dk ou la responsable du Projet au Burkina Faso, Lina Samni par e-mail : lsa@dignity.dk
Plus de 100 jeunes volontaires et délinquants de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) demandent, depuis quelques jours, à l’Etat de les envoyer à Kanyama Kasse pour bénéficier des formations professionnelles.
La société civile du territoire de Masisi (Nord-Kivu) a accusé, vendredi 26 aout, les groupes armés de pillage, de tracasserie et d’extorsion et diverses exactions sur les civils dans les villages du secteur Osso.
Selon le rapporteur général de cette structure, Telesphore Mitondeke, ces hommes armés imposent des taxes, allant de 1500 à 3000 francs (1,5 USD) et opèrent des arrestations arbitraires.