Les images ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux et des médias. D’après RMC, Ramos s’est excusé de lui même auprès du photoreporter de nationalité allemande. Un échange a eu lieu entre les deux hommes ce mercredi, à l’initiative du joueur, sans doute tourmenté par les vidéos qui tournaient en boucle à ce sujet.
Source : Foot Mercato
Dans cette courte vidéo, la Colombienne de 46 ans reprend ostensiblement les paroles du titre «Kill Bill» de la chanteuse SZA. «Je pourrais tuer mon ex, même si ce n’est pas la meilleure idée. Sa nouvelle petite amie est la prochaine, comment suis-je arrivée ici ?», peut-on entendre dans le titre. Une vidéo devenue virale et interprétée par la toile comme une attaque directe envers Gerard Piqué et sa nouvelle petite amie. La guerre ne fait que commencer entre les ex-tourtereaux.
Source : Foot Mercato
Au Nigeria, la pénurie de liquidités, qui a commencé en raison du fait qu’il n’y a pas assez de nouveaux billets sur le marché pour remplacer les anciens billets qui ne seront plus en circulation pour des raisons de sécurité, se poursuit.
A quelques jours de l’élection présidentielle qui se tiendra le 25 février dans le pays, les files d’attente dans les banques sont longues en raison du manque de liquidités.
Adaeze Godwin, mère de deux enfants, a déclaré à Anadolu (AA) que ses enfants ne pouvaient pas aller à l’école depuis deux jours parce qu’elle ne trouvait pas d’argent pour assurer le transport.
Notant qu’elle est venue à la banque tôt le matin, Godwin a déclaré: “J’ai été choquée par la foule que j’ai vue quand je suis arrivée à 5 heures du matin. Pire, je n’ai pu obtenir que 5 000 nairas (environ 10 €) après 6h d’attendre”.
La Banque centrale du Nigéria (CBN), qui a émis de nouveaux billets le 15 décembre 2022 pour des raisons de sécurité, a annoncé que les anciennes pièces seraient valables jusqu’au 10 février 2023.
Les gouverneurs de Kaduna, Kogi et Zamfara ont demandé à la Cour suprême de prolonger la validité des anciennes pièces.
Tandis que, le tribunal avait décidé de proroger la date d’expiration des billets, qui sortiront de la circulation le 10 février, jusqu’à une date qui sera déterminée ultérieurement.
Par ailleurs, plus de 13 partis politiques ont annoncé qu’ils ne participeraient pas aux élections présidentielles et de gouverneurs qui se tiendront les 25 février et 11 mars, si la date d’expiration des anciens billets est prolongée.
Lors de manifestations contre la crise de liquidité, dans la province d’Edo, l’intervention des forces de l’ordre s’est conclue par la mort de 4 personnes.
SOURCE: https://www.aa.com.tr/fr
“Notre évaluation est la même que celle de l’ONU – à savoir que le nouveau dirigeant de facto d’Al-Qaïda Seïf al-Adl est basé en Iran”, a indiqué un porte-parole de la diplomatie américaine, en référence à un rapport des Nations unies publié mardi.
“L’endroit où il est basé soulève des questions”
Ce rapport avait indiqué que le point de vue dominant chez les Etats membres était que Seïf al-Adl était “maintenant le dirigeant de facto d’Al-Qaïda, représentant la continuité pour l’instant”. Mais, selon ce texte, le groupe ne l’a pas formellement déclaré “émir” pour deux raisons: d’abord parce que c’est un sujet délicat vis-à-vis des autorités talibanes en Afghanistan, qui n’ont pas voulu reconnaître que Zawahiri a été tué par les Américains dans une maison à Kaboul l’an dernier.
Ensuite parce que Seïf al-Adl réside en Iran, pays majoritairement chiite, alors qu’Al-Qaïda est un groupe sunnite. “L’endroit où il est basé soulève des questions qui pèsent sur les ambitions d’Al-Qaïda en vue d’affirmer son leadership d’un mouvement mondial face aux défis de l’EI”, le groupe rival Etat islamique, dit le rapport de l’ONU.
Vieille figure du groupe
Seïf al-Adl, aujourd’hui sexagénaire, était jadis lieutenant-colonel dans les Forces spéciales égyptiennes. Il est une figure de la vieille garde d’Al-Qaïda. Il a aidé à bâtir les capacités opérationnelles du groupe et a formé certains des pirates de l’air qui ont pris part aux attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, selon le Counter Extremism Project.
Par: 7sur7.be
Mais, il faut savoir rendre à César ce qui est à César. Ali Nouhoum Diallo n’est pas de la race des cadres à s’être ” couché le matin pour continuer à rêver ” ; bien au contraire, il s’est toujours ” levé pour réaliser ses rêves”. Réputé être médecin des pauvres dans les années quatre-vingt, il a été aux côtés des malades démunis depuis son retour au pays et a très tôt milité et professé, en même temps qu’il a soigné de nombreux malades en leur donnant espoir et bonheur.
Cependant, dans chaque être, il y a comme chez Janus le Dieu antique romain “aux deux visages”, d’autres êtres qui sommeillent.
Chez Ali, et il l’a reconnu devant témoins en 1991, sommeille ” un animal politique ” qui doit rendre compte à sa base du refus d’un cadre à ses yeux teigneux de la RTM de le laisser diffuser un papier “hors norme”, sous prétexte qu’il était l’émanation d’un grand parti [l’ADÉMA-PASJ], pourtant en gestation à une époque où les partis n’avaient pas encore compéti pour gagner les premières et historiques élections multipartistes de 1992.
Pendant cette période de la toute-puissance de l’ADÉMA-PASJ, j’aurais aimé entendre la voix de stentor ou la plume trempée au vitriol du professeur de médecine et non moins président de l’Assemblée nationale pour exiger l’arrêt des ostracismes par certains de ses camarades de parti, et pas des moindres, mais aussi, le refus de l’arbitraire qui a été érigé en règle de conduite par de nombreux autres thuriféraires dont le nombre n’avait jamais autant été aussi exponentiel depuis l’Indépendance. Ce, malgré les luttes héroïques de mars 1991 pour rendre au peuple la parole et le droit à des choix qui lui correspondent.
Cette mise au point faite, de la face cachée de l’homme, sachons lui rendre le droit de tirer la sonnette d’alarme sur les excès du « Mali Kura », visibles à chaque détour des prises de parole des “cigales” de Bamako, rejointes par celles de l’intérieur du pays, exigeant à Assimi Goïta d’enfreindre la Charte de la Transition et la Constitution de 1992, que nul n’a pourtant le droit d’enjamber, tant certaines de ses dispositions sont contraignantes et ne sont pas modifiables par un pouvoir intérimaire comme celui des autorités de Transition qui nous gouvernent, de surcroît assermenté.
Ali Nouhoum Diallo, dont le courage politique ne se dément pas, a distillé des conseils aux jeunes qui nous gouvernent et fait quelques rappels douloureux et émouvants sur les jours glorieux, mais aussi, la déchéance de certains de leurs prédécesseurs, dont le cas de Modibo Keïta interpelle et est illustratif de la versatilité des foules. Sur ce terrain, notre pays pourrait, à lui tout seul, constituer un cas d’école. Le rappel du retour triomphal du président Modibo Keïta de Dakar après l’éclatement de la Fédération du Mali, les jours glorieux de la proclamation de l’indépendance du Mali et du renvoi des troupes coloniales du sol malien sont certes restés en mémoire aux côtés de nombreux autres hauts faits du premier président du Mali. Mais, sa chute sans gloire au retour d’une mission par des jeunes soldats présentés comme des ” sauveurs ” et des restaurateurs de la liberté, sous la huée des masses populaires, avant d’être proclamés à leur tour kleptocrates et dictateurs, sont autant de leçons à exhumer et à méditer par la jeune génération.
Diallo l’a fait avec panache et parfois beaucoup de lyrisme, dans un pamphlet que je ne lui reconnaissais pas.
Espérons que l’histoire ne se répètera pas pour le Mali en le replaçant entre les mains des chefs englués dans l’entêtement proverbial de leurs prédécesseurs, dotés d’oreilles certes, mais incapables d’écouter et de digérer la bonne parole, surtout quand elle est contraire à leurs aspirations et leurs lubies du jour.
Dicko Seïdina Oumar – DSO –
Réalisatrice burkinabè, Marie Laurentine Bayala comptabilise depuis 2007 une dizaine de films dont « La Lutte continue », un film sur la bravoure d'une femme en quête de changement. Ce film, réalisé grâce au soutien de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), l'a placé sur l'échiquier du cinéma africain. Avec le film « Patriotes », produit par Pluriels Productions et l'Institut Imagine, elle fait partie des réalisatrices burkinabè en compétition dans la section « Fespaco Short » de la 28e édition de la grand-messe du cinéma africain. A l'après-Fespaco, elle y pense déjà. Elle entend poursuivre le développement de ses projets de films et la recherche de financements pour les réaliser. Entretien avec une amazone du 7e art.
Lefaso.net : Présentation plus complète
Je suis Marie Laurentine Bayala, réalisatrice burkinabè. En plus de la réalisation, je m'intéresse à la production. Je suis également journaliste à la RTB au service web. J'ai d'abord fait la radio nationale et ensuite j'ai demandé à aller dans le multimédia parce qu'auparavant j'ai travaillé dans le privé, notamment dans une structure qui fait la promotion des technologies de l'information et de la communication.
Quel est votre parcours académique et professionnel ?
J'ai fait des études en communication et journalisme à l'université de Ouagadougou. Après la maîtrise, je suis allée au Sénégal pour des études cinématographiques sanctionnées par un master 2 en réalisation documentaire de création. A la suite de cela, j'ai entamé ma vie professionnelle. En 2008, j'ai occupé le poste de chargée de conception de contenus multimédia à l'association Yam-Pukri, ensuite journaliste radio à la Radiodiffusion Télévision du Burkina ; puis journaliste multimédia et chef de service multimédia en 2013. En voulant encore me perfectionner, j'ai postulé au Humphrey Fellowship qui est la branche professionnelle du Fulbright, une bourse américaine. Ce qui m'a permis de me rendre aux États Unis. J'ai pu renforcer mes capacités dans plusieurs domaines dont le cinéma, l'entreprenariat, la communication, l'anglais, la photographie, le leadership au Arizona State University et au University of Montana.
Du journalisme au cinéma ? Comment s'est faite la transition ?
J'ai pratiquement fait les deux à la fois. Mon premier film, je l'ai fait en 2007 et ma passion pour le cinéma a véritablement commencé à l'université de Ouagadougou. Quand se tenait le Fespaco, j'étais membre de comités d'organisation. J'ai fait partie de la commission TV et vidéo et plusieurs fois, la commission Fespaco News pour écrire des articles et des critiques.
Au Burkina, où avez-vous appris le cinéma ? Sur le tas ou dans un institut ?
J'ai d'abord appris sur le tas. Au début, je participais à des sessions de formation notamment avec Guy Désiré Yaméogo qui est scénariste et réalisateur burkinabè. Il organisait à l'époque des ateliers d'écriture et c'est là que j'ai réellement commencé l'écriture. C'est d'ailleurs lui qui a produit mon premier court-métrage. C'est ainsi que j'ai commencé à faire du cinéma. Je voudrais aussi saluer l'apport de l'Institut Imagine fondée par le cinéaste Gaston Kaboré à ma formation. J'ai participé à plusieurs ateliers et la plupart du temps, c'était des formations gratuites et de qualité. Des professionnels venant de l'Europe et des États-Unis sont venus partager leurs connaissances avec des professionnels du Burkina Faso. Entre temps, j'ai fait une année pleine de formation en réalisation de film documentaire à l'université Gaston Berger à Saint Louis au Sénégal.
Combien d'œuvres avez-vous réalisées jusque-là ?
J'ai une dizaine de court-métrage et un moyen métrage. Je suis en train d'écrire deux projets de long-métrage : une fiction et un documentaire.
Quel genre préférez-vous le plus : la fiction ou le documentaire ?
Je me sens bien dans les deux. C'est comme si, en tant que journaliste, vous décidez de faire une interview ou un compte rendu ou une enquête. C'est une question de genre, et c'est souvent le sujet lui-même qui impose son genre. Je me sens bien dans les deux. Même si je reconnais que j'ai plus d'aptitudes dans le documentaire.
Lequel des deux est le plus difficile à financer ?
La fiction est plus difficile à financer. Je ne dis pas que le documentaire est un genre facilement finançable, mais du fait qu'on narre le réel, on n'a pas forcément besoin d'une grosse machine derrière pour pouvoir faire un documentaire. Avec un directeur photo, un ingénieur son, un éclairagiste, et aussi avec ses personnages, on peut faire un documentaire. Et pourtant quand c'est de la fiction, c'est tout autre chose. C'est un monde qu'il faut créer. Le monde du documentaire est déjà réel et n'attend qu'on pose un regard singulier sur lui pour en faire une œuvre.
Quels sont les défis auxquels les femmes font face dans l'industrie du cinéma burkinabè ?
Comme tout homme cinéaste, c'est pratiquement les mêmes défis auxquels nous faisons face : le manque de financement. À mon avis il faut en tant que cinéaste, être inventif quand l'argent fait défaut. Il faut de la volonté, du courage, de la passion et avec la caméra que vous êtes en train d'utiliser pour filmer (Canon 5D mark 4), on peut faire un film. Le plus important, c'est d'accorder le temps nécessaire pour écrire une histoire percutante. Je reconnais cependant que le cinéma est un art qui demande beaucoup d'investissement financier.
Dans vos films, vous évoquez souvent la condition de la femme. Peut-on vous qualifier de réalisatrice féministe ?
Je fuis les cages. Je suis de ceux et celles qui cassent les codes. Je n'aime pas les cages parce que ce sont des prisons. Je reconnais qu'en tant que femme, il y a des sujets qui me parlent, qui me touchent. Mais, ce n'est pas pour autant que je ne ferai pas un sujet qui concerne les hommes. Le féminisme a pris une connotation assez négative sous nos cieux si bien que j'ai souvent l'impression que quand on taxe une femme de féministe, on devient une cible à fuir ou à abattre. Nous avons toutes et tous hérité d'un système social avec ses forces et ses défauts. Je crois que nous devons avoir le courage en tant qu'hommes et femmes qui constituent cette société, de voir nos « laideurs » et de les corriger. C'est ainsi que nous bâtirons un Burkina Faso meilleur pour la génération future.
Le cinéma nourrit-il son homme ?
Le cinéma peut nourrir son homme. Mais étant donné que nous n'avons pas une réelle industrie cinématographique, ce n'est pas souvent facile. Le challenge que nous devons relever, c'est surtout créer ce marché pour que les cinéastes puissent vivre de ce métier, ainsi que tous ceux qui gravitent autour de cette industrie. Je parle des techniciens, des comédiens. Il faut que tout le monde trouve son compte.
Il y a des défis à relever pour que le cinéma puisse fonctionner comme à l'époque de la Sonacib (Société nationale d'exploitation cinématographique du Burkina, ndlr) où l'Etat était le leader, avec de nombreuses salles. Pour qu'un film puisse être rentable, il faut notamment que le film passe en salles plusieurs fois avec des entrées conséquentes, pour pouvoir générer des bénéfices. C'est difficile de nos jours parce que les salles n'existent pratiquement plus. Avec l'arrivée du numérique, la consommation des productions audiovisuelles se métamorphose. Il faut réinventer tout le schéma de marchandisation de contenus cinématographiques. Je ne sais pas si dans cinq ou dix ans, la génération actuelle aura envie d'aller en salle. Et si elle ne va pas en salle, où est-ce qu'on va la trouver pour lui faire consommer nos films ? Peut-être sur internet, des applications à concevoir. Peut-être, qu'il faut créer des plateformes comme Netflix par exemple. Toujours est-il qu'il faut inciter les gens à aller au cinéma, avec une stratégie de marketing d'appoint. Il faut également s'attacher le service d'un distributeur, qui connaît bien son travail de distribution et qui a un bon réseau de diffusion de contenus.
Après les salles, il y a les télévisions qui peuvent également être des sources de diffusion des films et d'entrées financières. Mais, ces télévisions refusent la plupart du temps de payer les droits de diffusion. Il y a aussi des festivals à l'international qui sont des canaux de diffusion des films. Certains payent les droits de diffusion, ce qui est bon pour la production. Quand on gagne des prix, ça peut permettre au réalisateur et à la production de gagner en notoriété. Ce qui peut aider à ouvrir les portes de financiers dans le futur.
Votre court-métrage « Patriotes » est en compétition au Fespaco. Quelle a été votre réaction quand vous l'avez appris ?
C'est mon premier film en compétition au Fespaco. Les autres étaient en panorama à l'époque. « Patriotes » est né de la volonté et du soutien du cinéaste Gaston Kaboré ainsi que de techniciens. Nous avons d'abord commencé par une longue formation en perfectionnement en réalisation de film. Il y avait notamment deux équipes : l'équipe de ceux qui écrivent, c'est-à-dire les scénaristes, et l'équipe des réalisateurs. La suite de la formation nous a conduits à choisir le scénario de l'un des scénaristes pour le réaliser. L'idée était de segmenter les corps pour que nous soyons complémentaires.
C'est suite à cette formation que j'ai décidé de mettre en scène le scénario de Léon Kaboré. Mais avant cela, nous avons retravaillé le scénario. Nous avons travaillé dans les conditions d'un tournage professionnel. Ce qui a donné le film « Patriotes ».
De quoi parle le film ?
Ce film narre l'histoire d'un soldat qui refuse de sombrer. Face à la situation difficile que nous vivons, des hommes et des femmes ont décidé de ne pas baisser les bras, de tenir bon face à l'adversité.
Comment s'est passé le tournage ?
C'est un projet qui a pris beaucoup de mois parce que nous avons commencé par la formation à proprement parlé. Après la formation, nous sommes passés à la mise à disposition des histoires et ensuite à leur réécriture. Nous avons pratiquement travaillé pendant cinq à six mois et pour le tournage, nous avons fait pratiquement trois à quatre jours.
Des anecdotes ?
Le jour où nous étions en train de tourner Patriotes, c'était le jour où le Burkina Faso jouait son match de classement contre le Cameroun à la CAN. Le Burkina menait le Cameroun. Quand il y avait du bruit, on était obligé d'attendre que le calme revienne avant de poursuivre le tournage. Quand on entendait les gens crier, on se disait que c'était un but marqué par le Burkina. Et paf, entre-temps, le Cameroun a pris le dessus. Même si on était en tournage, cette défaite subite nous a néanmoins perturbés. On a tout de même continué le travail sereinement.
Apolline Traoré est la seule réalisatrice burkinabè en lice pour l'Etalon d'or de Yennenga dans la catégorie long-métrage. Un mot sur cette ambassadrice du cinéma burkinabè ?
Apolline Traoré est une aînée que j'admire. Je salue vraiment son abnégation à faire des films depuis des années. Et moi, je ne lui souhaite que le meilleur à cette édition du FESPACO.
Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes filles qui aimeraient emboîter vos pas ?
Rêvez, foncez, battez-vous. C'est tout.
Quelles sont les qualités que doit avoir un réalisateur pour rester au top dans la durée ?
La détermination, l'abnégation, l'apprentissage continue. Il faut s'auto-former pendant que l'on se bat pour trouver des financements. Pendant que ça stagne, il faut continuer à apprendre, à se nourrir de connaissances. Il faut lire et regarder beaucoup de films. Aujourd'hui, nous sommes dans un monde où le savoir est la chose la mieux partagée et c'est tant mieux.
Votre mot de fin…
À l´orée de la 28e édition du Fespaco, j'invite les Burkinabè à prendre d'assaut les salles de ciné pour voir nos films. Il n'y a pas meilleure récompense que de voir son public se déplacer pour voir ses films. C'est cela qui nous donne le courage de nous lever pour faire un autre film, parce qu'on se dit que notre public nous attend. C'est stimulant.
Propos recueillis par Fredo Bassolé
Lefaso.net
Dans cette déclaration dont Lefaso.net a obtenu copie, la Convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF) salue la décision du président Alassane Dramane de rouvrir les frontières terrestres de la Côte d'Ivoire à compter du 15 février à minuit. Un geste qui selon elle, va raffermir la libre circulation des personnes entre des pays frères.
DÉCLARATION SUR LA RÉOUVERTURE DES FRONTIÈRES TERRESTRES EN CÔTE D'IVOIRE
Le gouvernement ivoirien a adopté en conseil de ministre un décret pour la réouverture des frontières terrestres de la Côte d'Ivoire à compté du mercredi 15 février 2023 à minuit. Cette fermeture des frontières terrestres était intervenue le 20 mars 2020 dans la tourmente de la maladie covid-19.
Cette mesure excluait le déplacement des populations, toutefois les camions de transport des marchandises étaient exemptés. Il est aussi important de souligner que cette décision difficile intervenue le 20 mars 2020 touchait les frontières terrestres avec le Libéria, la Guinée Conakry, le Mali, le Burkina Faso.
En rappel, suite à plusieurs reportages et enquêtes de la presse Burkinabè sur un réseau clandestin périlleux de traversé des populations entre la frontière ivoiro-burkinabè, notre organisation, la convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF), avait procédée le 26 juillet 2021 par lettre ouverte à un plaidoyer sur la nécessité d'ouvrir les frontières terrestres auprès de l'ancien Chef de l'État Roch Marc Christian kabore qui assumait dans la période la fonction de Président de le confèrence des Chefs d'État et de gouvernement de l'UEMOA.
Notre plaidoyer était intervenu à la faveur du 9ème confèrence du traité d'amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire (TAC) tenu à Abidjan du 25 au 28 juillet 2021 pendant laquelle la question de la réouverture des frontières avaient fait l'objet d'échanges entre les experts des deux pays.
Il est à noter que plusieurs autres organisations et personnes ressources Burkinabè avaient interpellées l'autorité sur la situation difficile vécue par les populations relative à ce sujet.
Considérant les difficultés relevées ci haut, la CCP/BF salue la décision du Président Alassane Dramane Ouattara de la Côte d'Ivoire de procéder à l'ouverture des frontières terrestres ivoiriennes qui permettra de raffermir la libre circulation des personnes entre les pays frères.
La CCP/BF, organisation panafricaine, restera toujours attachée à la libre circulation des peuples et des biens dans cet espace régional de vivre ensemble qui est la CEDEAO.
Pour la Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP/BF)
Ousmane SO
Président
Dans un communiqué en date du 15 février 2023, le porte-parole du gouvernement donne des éclaircissements sur l'arrêté portant réquisition de l'or produit par la SEMAFO. Selon le ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo, cette réquisition est dictée par « un contexte exceptionnel de nécessité publique qui fonde l'Etat à demander à certaines sociétés minières de lui vendre une partie de leur production d'or ». Ci-dessous l'intégralité du communiqué.
Le Premier ministre Sama Lukonde a ordonné, mercredi 15 février, la finalisation des travaux de réhabilitation du stade des Martyrs à Kinshasa.
Le chef du gouvernement a donné ces instructions lors de la réunion de conjoncture économique.
A titre exceptionnel, le ministre des Sports, Serge N'Konde, y a été invité pour présenter le dossier relatif à l'homologation du stade des Martyrs par la Confédération africaine de football (CAF).
La société civile de Kasangulu (Kongo-Central) a déploré, mercredi 15 février, le renvoi des élèves insolvables en cette période d’examens du premier semestre de l’année scolaire.
Le responsable de cette structure citoyenne, Jacques Komba fustige ce comportement des préfets des écoles secondaires concernées.
L’Hôtel de ville de Kinshasa est sommé, depuis deux mois, de libérer l’immeuble qu’occupent ses ministres provinciaux pour insolvabilité.
Le jugement du Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe résilie ainsi son contrat de bail et le somme à dédommager la propriétaire de cet immeuble par le paiement d’une somme 500 000 USD.
L’immeuble concerné est situé sur l'avenue Province, dans la commune de la Gombe.
ces groupes seront outillés pour veiller sur les infrastructures dans leurs localités.
Studio Tamani
Le consortium « Lualaba power » a présenté, mercredi 15 février, le projet d’installation du barrage hydro-électrique de Ntsilo 2 sur la rivière Lualaba.
Il l’a présenté à Kinshasa en présence du ministre des Ressources hydrauliques, Olivier Mwenze.
A travers ce projet, « Lualaba power » entend aider la population riveraine de Lualaba à s'épanouir dans ses activités.
Il se propose également d’aider la RDC à développer son potentiel Hydro- électrique.
La coordinatrice de la Cellule d'appui à la mandature de la RDC à la présidence de la CEEAC et de la SADC, Lyly Kalabuanga a estimé, mercredi 15 février, que la RDC doit relever le défi d’une intégration parfaite et effective.
Elle l’a dit au cours d’un atelier organisé à Kinshasa.
Lyly Kalabuanga est d’avis que cette politique va favoriser le développement économique et social harmonieux au bénéfice de toute la population congolaise.