Les élèves du complexe scolaire Sainte famille de Pissy ont offert ce jeudi 16 février 2023 à Ouagadougou des vivres destinés aux personnes déplacées internes et aux blessés de guerre. Ces vivres ont été acquis grâce aux cotisations des élèves de l'établissement.
Accompagnés par les responsables de l'établissement et des parents d'élèves, les élèves de l'établissement catholique Sainte famille ont offert trois tonnes de riz et 20 bidons d'huile aux personnes déplacées internes et aux blessés de guerre.
Selon le délégué général des élèves, Brayan Nana, les élèves du complexe Sainte famille ont fait ce don à l'endroit des personnes déplacées internes et aux blessés de guerre pour leur témoigner leur soutien dans cette lutte pour la reconquête du territoire national.
« Au sein de notre établissement, le partage et la fraternité sont des valeurs qui nous sont enseignées. Nous sommes certes des élèves mais nous sommes conscients de la détresse et la profonde incertitude que vivent nos frères déplacés et les blessés de guerre. C'est dans cet esprit de fraternité et de partage que nous avons fait ce dont », a indiqué l'élève. Il invite les autres établissements de la ville de Ouagadougou à leur emboîter le pas pour apporter du réconfort aux PDI et aux blessés.
Le directeur du complexe scolaire Sainte famille, Frère Etienne Samandé, a tenu à préciser que l'initiative est venue des élèves. « Cette journée a été voulue par les élèves pour manifester leur solidarité envers les personnes déplacées, les forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie, blessés au front », a laissé entendre le directeur.
D'après ses explications, chaque année les élèves organisent une fête. Cette année, à cause de la crise sécuritaire, les élèves ont décidé de faire la fête dans la sobriété et de faire un don aux PDI et aux blessés de guerre.
Il a ajouté que les élèves ont pu mobiliser plus de trois millions de FCFA. Et « c'est avec cette somme que nous avons acquis trois tonnes de riz et 20 bidons d'huile. Deux tonnes de riz plus 12 bidons seront remis aux personnes déplacées internes et une tonne et huit bidons d'huile seront pour les forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie, blessés », explique Frère Samandé.
Le complexe scolaire Sainte famille est un établissement catholique. Il a ouvert ses portes en octobre 2001.
Rama Diallo
Lefaso.net
Dans cette déclaration dont Lefaso.net a obtenu copie, le parti Le Faso autrement dit s'inscrire dans la démarche judiciaire entreprise par l'UPC afin d'obtenir l'autorisation de tenir la réunion de son bureau politique national.
En rappel, par lettre datée du 10 février 2023 et adressée au président de l'UPC, le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a interdit la tenue de la réunion du bureau politique national du parti du lion. Et ce en référence au communiqué n°03 du 30 septembre 2022 du MPSR suspendant les activités des partis politiques.
Ci-dessous l'intégralité de la déclaration.
Lefaso.net
Ouagadougou, le 16 févier 2023
DECLARATION DU PARTI LE FASO AUTREMENT SUR LA DECISION DU MINISTRE l'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE D'INTERDIRE LA REUNION DU BUREAU POLITIQUE NATIONAL DE L'UNION POUR LE PROGRES ET LE CHANGEMENT (UPC).
Un adage de chez nous dit que « ZOUG ZOOBDO SAN YONK BOUGM MBI MAADG TOUENGAN NE KOM TOULG TOULGA » et en français facile que « quand les cheveux de la tête sont en feu, il faut de toute urgence mouiller la barbe avec de l'eau ».
La Direction du Parti Le Faso Autrement a appris avec consternation, à travers la lettre datée du 10 février 2023 du Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité adressée au Président du l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) et le communiqué publié par celui-ci le 14 février 2023 et faisant état de l'interdiction de la tenue de la réunion de son Bureau Politique National (BPN) en référence au Communiqué N°03 du 30 septembre 2023 du MPSR suspendant les activités des partis politiques.
Dans le même registre, le Ministre a adressé une lettre d'avertissement au Président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) le 31 janvier 2023 pour avoir tenu sa 73ème Session Ordinaire du BPN sans autorisation.
Considérant l'évolution de la situation nationale qui a conduit au rétablissement de la Constitution qui replace le Burkina Faso dans celle d'un Etat de droit et non pas d'exception, l'on peut avec un peu de bon sens et de logique se demander si le communiqué putschiste n°3 du MPSR a encore une valeur juridique aujourd'hui. La réponse est évidemment « NON ».
Admettons tous ensemble que le rétablissement de la Constitution dans son entièreté et la Charte des Partis politiques en vigueur restaurent les partis politiques dans la plénitude de leurs prérogatives et activités, dont celle de tenir les réunions des instances comme le Bureau Politique National. Par conséquent, les deux lettres adressées à l'UPC et au CDP sont des non-sens.
Au vu de ce qui précède, le Parti Le Faso Autrement s'inscrit dans la démarche judiciaire entreprise par l'UPC pour que le droit soit dit et lui apporte son soutien.
Défendre la liberté et les droits humains font partie du Manifeste du Parti Le Faso Autrement qui appelle tous les démocrates épris de paix et de justice à demeurer dans le combat et rester vigilants pour la défense des libertés sous toutes leurs formes.
En cette période délicate et difficile que traverse notre chère Patrie, l'heure est au rassemblement et à la réconciliation de toutes les filles et tous les fils du Burkina Faso autour de la transition pour lui donner toutes les chances de succès.
Aucun Burkinabé n'est de trop ou inutile pour la défense du territoire national et la restauration de la paix et de la sécurité afin de répondre à la quête des braves populations à une vie paisible et utile.
« Rien n'arrête une idée arrivée à son heure »
Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l'Ordre National
Une dizaine des personnes ont été révoquées et les autres le seront au fur et mesure qu’elles sont dénoncées, a déclaré mercredi 15 février Mymy Fabienne Mukulomoya, secrétaire exécutive de la Commission électorale nationale indépendante du Haut-Katanga à Radio Okapi. Pour elle, les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs sont gratuites. Tous ceux qui se compromettent sont sanctionnés.
Le laboratoire américain Pfizer a organisé une table ronde virtuelle avec une quarantaine de journalistes du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et du Sénégal, le mercredi 15 février 2023, sur en bataille contre la résistance aux antimicrobiens.
La Résistance aux antimicrobiens (RAM) devient de plus en plus un problème de santé publique dans beaucoup de pays du monde. Selon les spécialistes, si rien n'est fait, cette RAM pourrait coûter la vie à dix millions de personnes dans le monde d'ici 2050.
C'est ainsi que la société pharmaceutique américaine Pfizer entend soutenir les actions qui vont permettre d'apporter une innovation continue dans le développement de nouveaux antibiotiques et vaccins pour freiner la propagation de la résistance aux antimicrobiens.
Au cours de cette table ronde virtuelle pour sensibiliser les professionnels des médias sur les dangers de la RAM, deux
A l'animation de cette table ronde, Pr Sanata Bamba/Pakotogo du Centre hospitalier universitaire Sourou Sanou de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso et Pr Aya Nathalie Guessennd/Kouadio de l'Observatoire ivoirien de la RAM.
Selon les deux spécialistes, la RAM se produit lorsque les antibiotiques perdent leur efficacité parce que les agents pathogènes trouvent des moyens de résister à leurs effets. Plus un antibiotique est utilisé, plus les bactéries ont la possibilité de développer une résistance. Elles ont confié que la résistance aux antimicrobiens est aujourd'hui à l'origine de d'environ 700 000 décès par an.
« Les antimicrobiens font partie des ressources médicales les plus précieuses que le monde n'ait jamais connues. Il est alarmant qu'ils perdent de leur efficacité. Compte tenu de la faible sensibilisation du public aux dangers de la RAM, il est de la responsabilité de la communauté médicale, d'éduquer les patients sur la situation alarmante », a laissé entendre Pr Bamba. Elle a souligné qu'une étude a montré que 19% des infections fongiques dans certaines régions du monde sont résistantes aux antifongiques.
Pour une lutte efficace contre la RAM, Pr Sanata Bamba a confié que des initiatives sont prises à l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso afin de sensibiliser les jeunes étudiants à la résistance aux antimicrobiens. Aussi, a-t-elle ajouté, des formations spécialisées sont tenues à l'endroit des spécialistes dans le but de leur donner des atouts pour un meilleur diagnostic des pathologies. Toutefois, elle appelle à un accompagnement de potentiels bailleurs.
Pfizer à travers son responsable médical de l'Afrique subsaharienne francophone, Dr Sylvie Kounde, a dit être engagé aux côtés des patients souffrant de maladies infectieuses. « Rien qu'en 2020, 28 millions de patients ont été traités avec un traitement anti-infectieux de Pfizer, un nombre en constante augmentation », a renchéri Dr Sylvie Kounde.
Cette table ronde vient en prélude à la célébration de la Semaine mondiale de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, qui se tient du 18 au 24 novembre de chaque année. 40 journalistes ont pris part à cet échange. Il s'agit de dix journalistes de chaque pays, notamment le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
L'Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) organise les 16 et 17 février 2023, à Ouagadougou, un atelier régional de validation de l'étude sur l'analyse des conflits dans ladite région. La secrétaire exécutive de l'ALG, Hawa Aw, a présidé la cérémonie d'ouverture, en présence du représentant de l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Burkina Faso, Andreas Michaël Pfaffernoschke. La tenue de cet atelier bénéficie de l'appui financier et technique du PNUD.
La région du Liptako-Gourma s'étend sur plusieurs zones administratives du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Elle accueille une population de près de 23 millions de personnes, à 80% rurale. De nos jours, cette région est l'épicentre de la crise saharo-sahélienne. Ce qui condamne les populations à vivre dans la peur, dans les zones où la présence de l'État est quasi inexistante, ou tout simplement à d'interminables déplacements forcés afin de préserver leur vie. C'est justement pour trouver des solutions idoines à cette crise qui perdure que l'ALG avec l'appui technique et financier du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a commandité une étude sur l'analyse des conflits dans ladite région.
Cette étude a été menée par Amarante International sur la période d'août 2022 à fin janvier 2023 à travers des enquêtes terrains. Toutes les parties prenantes que sont les OSC, les chefs traditionnels et religieux ainsi que les autorités locales ont été contactées. Afin de valider le rapport d'analyse, un atelier régional se tient les 16 et 17 février 2023, à Ouagadougou. Organisé par L'ALG, l'événement regroupe 50 participants de profils divers venus des trois pays de la région du Liptako-Gourma.
La secrétaire exécutive de l'ALG, Hawa Aw, a signifié que cette étude a été menée pour alimenter le document de la stratégie de stabilisation, de relèvement et de la résilience de la région du Liptako-Gourma, avant d'enchaîner sans transition sur la plus-value des résultats de cette analyse. A l'écouter, les résultats constitueront le socle sur lequel s'appuiera leur réflexion pour le développement de la stratégie régionale en donnant les différentes dynamiques de conflits qui existent dans la région et faciliter le choix des sites et des activités à mener.
Pour ce faire, il est attendu des participants des contributions substantives pour que le produit final soit l'émanation d'un consensus. Présent aux côtés de l'ALG depuis sa création en décembre 1970, le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) apporte un appui considérable dans le cadre de cet exercice. La secrétaire exécutive de l'ALG a saisi cette tribune pour lancer un appel à tous les autres partenaires qui ne sont pas encore engagés dans le train de la stabilisation de les rejoindre. Car, dit-elle, « les défis et les besoins sont énormes et nous avons besoin du soutien de tous ».
Présente à l'atelier, la représentante du Bureau régional du PNUD à Dakar, chargée des conflits, a expliqué le motif de son déplacement : « l'analyse des conflits que nous avons assisté financièrement est une étude assez importante qui nous permet aussi de voir si la façon de réfléchir sur la région est correcte, s'il y a des aspects qu'on a pas bien compris et aussi voir si historiquement, on a perdu le chemin ou pas ».
Si certaines causes de cette insécurité sont communes aux trois pays la préexistence de conflits locaux, d'autres dynamiques sont propres à chacun et relèvent des trajectoires historiques et de contextes socioéconomiques et politiques différents, selon Millicent Lewis. Les aspects transfrontaliers sont également très importants. L'excellence du management de la SG de l'ALG a été saluée par la représentante du Bureau régional du PNUD à Dakar. Cette rencontre de 48 heures permettra aux participants de comprendre, entre autres, les causes profondes, les motivations et les dynamiques liées aux conflits dans la zone du Liptako-Gourma, les mécanismes de résolutions des conflits, les facteurs de connexions des communautés et de cohésion sociale ainsi que les défis et enjeux majeurs pour la stabilisation de ladite région.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Dans cette tribune, Zakaria Bandaogo, magistrat et écrivain invite à l'adoption d'une loi constitutionnelle pour créer une institution qu'il a nommée « Les Grands veilleurs » dans son livre "La Barque du destin". Les membres de cette institution seront nommés à vie ou jusqu'à ce que leurs conditions physiques et mentales ne leur permettent pas d'accomplir leur mission. Ils auront pour rôle de veiller aux intérêts de la nation indépendamment de tout gouvernement. Nous vous proposons ci-dessous, l'intégralité de la tribune.
ET SI NOUS TIRIONS ENFIN LEÇON !
Le Burkina Faso a voulu à travers ses cinq différentes constitutions, emprunter le chemin de la démocratie. Cependant, force est de constater que toutes ces constitutions n'ont pas pu maintenir le pays pendant longtemps sur cette voie. En effet, tous les présidents portés à la tête de notre jeune Etat, ont vu leur mandat écourté par des coups d'Etat :
Le 15 octobre 1987, coup d'Etat sanglant entre militaires.
Les 30 et 31 octobre 2014, opposante sanglante entre des camps politiques.
Le 16 septembre 2015, coup d'Etat sanglant contre un pouvoir transitionnel.
Le 24 janvier 2022, coup d'Etat sanglant contre un pouvoir civil
Le 30 septembre 2022, coup d'Etat entre militaire.
Le 27 décembre 2022, des arrestations pour faits de tentative de déstabilisation des institutions.
Cette situation doit interpeller toute personne soucieuse du devenir de notre nation. Faut-il continuer de bâtir les fondements de notre nation suivant cette version de la démocratie, ou bien doit-on faire des réformes courageuses et inédites pour emprunter un autre chemin ?
Si cette instabilité institutionnelle nous conduisait au développement et au rayonnement de notre pays, on pouvait s'en réjouir. Mais dès lors, que cela conduit à une désagrégation progressive des fondements de notre pays, il est impérieux d'y apporter des solutions.
Pour moi, les problèmes de notre pays sont liés à l'absence d'un ‘' Socle gravitationnel ''. J'entends par-là, une institution autour de laquelle tout le système étatique gravite et qui imprime directement ou indirectement la marche de chacune d'elle.
Le peuple burkinabè a suffisamment montré qu'il n'est pas prêt à élire un président et croiser les bras en l'observant impuissamment bafouer ses intérêts jusqu'à la fin de son mandat.
Il ne semble pas être encore disposé à appeler l'Armée à ‘'prendre ses responsabilités'' comme il l'avait fait en 1966, en 2014 et récemment en 2022. En effet, à chaque changement opéré, le peuple fait face à une nouvelle déception encore plus grande de sorte qu'il doit avoir tiré assez de leçons.
Quant aux civils politiques, je ne crois pas qu'ils accepteront encore de voir leur pouvoir obtenu suite aux élections, être brusquement interrompu par des coups de force militaires.
Au niveau de l'Armée aussi, je me demande si nous pouvons encore assister à une unité d'action pour la prise du pouvoir.
Alors dans ces conditions, qu'adviendra à notre Etat si, face à des nouveaux coups de force, il y a des résistances civiles ou militaires ?
Ce constat signifie que si les choses restent en état, les prochaines confrontations seront davantage plus violentes que tout ce que nous avons connu jusque-là. Car, personne ne va se laisser désormais faire. Alors qu'il est évident que nous ne pouvons pas bâtir un développement durable si nos divergences se règlent toujours dans la violence.
C'est pourquoi je propose l'adoption d'une loi constitutionnelle pour créer une institution qui aura une grande légitimité au sein de toutes les composantes de notre nation. Cette institution, je l'ai nommée ‘‘ Les Grands veilleurs'' dans mon livre La Barque du destin. Ils sont nommés à vie ou jusqu'à ce que leurs conditions physiques et mentales ne leur permettent pas d'accomplir leur mission. Ils auront pour rôle de veiller aux intérêts de la nation indépendamment de tout gouvernement. Ils apprécieront les grands engagements et les concessions importantes consentis par l'État. Ils seront habilités à demander la démission du Président du Faso lorsque les intérêts de la nation se trouvent gravement compromis par l'incompétence notoire de ce dernier. Le Président du Faso est responsable devant eux. De ce fait, ils peuvent l'interroger sur toute question d'intérêt national.
Cette institution constituera le noyau inamovible de notre politique. Elle sera ‘'l'âme'' de notre pays et l'épicentre de notre gouvernance.
Les vicissitudes qui ont caractérisé l'Histoire de notre pays attestent que les intérêts d'un pays ne sont pas forcément liés aux intérêts des politiques au pouvoir. Elles établissent aussi la preuve que nous ne pouvons pas compter sur nos Parlements pour contrôler efficacement l'action du Gouvernement. En effet, il est absurde de demander aux investisseurs politiques de se contrôler mutuellement de sorte à préserver l'intérêt de nos Etats ; car, dès lors que l'intérêt de l'Etat ne permet pas à l'investisseur politique de rentabiliser ses capitaux injectés dans la politique, alors ses intérêts privés vont primer sur tout le reste. C'est pourquoi nos Parlements ont rarement été un contre-pouvoir capable d'influer sur la politique de l'Exécutif, cela parce qu'ils ont tous un intérêt commun qui est la conservation du pouvoir.
De plus, faire élire un président au suffrage universel et le déclarer irresponsable devant les représentants du peuple est une incongruité. Car, le peuple n'a pas élu un premier ministre mais plutôt un président du Faso qui doit répondre de ses aspirations.
Les Grands veilleurs dans leur mission vont rendre plus responsables et plus redevables les acteurs politiques. Ils vont constituer de régulateur de nos divergences de sorte à éviter la mise aux prises perpétuelles les différents antagonistes politiques ou militaires. Ils éviteront à l'Etat d'être engagé dans des politiques hasardeuses. Cette institution doit survivre quel que soit ce qui arrive à l'Etat. Elle est la gardienne de l'Etat dans ses fondements essentiels. Bref, c'est l'Etat lui-même en miniature transcendant ainsi toutes les péripéties politiques ou militaires. Elle doit être l'organe qui sonne la fin de la recréation, quel que soit le niveau de la crise.
Chaque province désigne un Grand veilleur parmi les personnes ayant fait la preuve de leur probité, de leur engagement pour l'intérêt de la nation et surtout ayant une capacité intellectuelle et physique avérée. Il doit avoir un sens élevé de l'Etat. Il ne doit pas être membre de parti politique. Et un Grand veilleur doit avoir de l'aura au sein de la province.
Le choix des membres et la désignation de la présidence doivent être organisés de sorte que l'institution échappe au contrôle de toute force ethnique, religieuse, politique et/ ou syndicale.
Par exemple si une telle institution existait, les Programmes d'ajustement structurel (PAS) ne seraient pas ainsi appliqués au Burkina Faso ; les événements de 1987, 2014, 2015, 2022 etc pouvaient être évités.
La dénomination et le nombre des membres peuvent varier, mais il est important que le Burkina Faso se dote d'une institution ayant de tels pouvoirs si nous voulons éviter à notre pays les erreurs du passé. Laisser les adversaires politiques ou militaires s'affronter violemment pour que le vainqueur gouverne, est suicidaire pour notre pays.
Zakaria BANDAOGO
Magistrat,
Ecrivain, auteur du livre
La Barque du destin
Inventeur du Razball
L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a tenu sa revue annuelle conjointe du portefeuille santé au Burkina Faso ce jeudi 16 février 2023 à Ouagadougou. Cette revue conjointe vise à apprécier, entre autres, la contribution de l'USAID au Plan national de développement économique et social (PNDES). A l'occasion, des tablettes et des médicaments ont été remis au ministère de la Santé pour l'aider à lutter contre le paludisme.
Le gouvernement des USA et le peuple américain à travers l'Agence américaine pour le développement international (USAID) apportent un appui technique et financier au Burkina Faso dans le domaine de la santé.
« Il s'agit d'une coopération sanitaire qui est très vivace, qui est très fructueuse. A titre d'exemple, l'appui des Etats unis d'Amérique au système de santé burkinabè est passé de 33 millions de dollars américains en 2018 (environ 18 milliards de francs CFA) au double en 2022, soit près de 60 millions de dollars américains (un peu plus de 30 milliards de francs CFA », confie le Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, ministre de la santé et de l'hygiène publique. Il ajoute que « cette coopération sanitaire est présente dans divers domaines comme la lutte contre le paludisme ».
Madame l'ambassadeur des États unis d'Amérique au Burkina, Sandra E. Clark dit être très satisfaite du travail abattu et du bilan. Cependant, elle explique que « c'est vraiment l'occasion pour nous de voir ce que nous avons fait l'année dernière et ce que nous pouvons faire l'année à venir pour être sûrs que notre travail est la priorité du ministère de la Santé. Pour les États-Unis, la coopération au niveau de la santé demeure très forte. Depuis les cinq dernières années, nous avons eu à contribuer à hauteur de 150 milliards de francs CFA pour les questions de santé ici au Burkina Faso », dit-elle.
Dans le cadre de cette coopération, plusieurs programmes sont en cours, tels que les programmes de lutte contre le paludisme et la covid-19, le VIH-SIDA, la santé des mères et des enfants, la nutrition, etc.
En marge du lancement de cette revue annuelle, des médicaments ont été offert au ministère de la Santé par le peuple américain pour lutter contre le paludisme, et des tablettes pour aller vers la digitalisation.
Marina Ouédraogo
Lefaso.net
Le cadre sectoriel de dialogue "infrastructures de transport, de communication et d'habitat" (CSD-ITCH) tient ce 16 février 2023, sa première session de l'année. Au cours de la rencontre, les participants auront à examiner et à adopter le rapport de performance annuel 2022 ainsi que le plan d'actions pour la stabilisation et le développement du secteur ITCH 2023-2025. Les travaux ont été ouverts par le ministre des infrastructures et du désenclavement Adama Luc Sorgho, président du CSD-ITCH.
La première session ordinaire du CSD-ITCH, va permettre aux acteurs, de faire le bilan au 31 décembre 2022, de la mise en œuvre du plan d'actions sectoriel de la transition 2022-2025, et d'y apporter les réaménagements nécessaires pour l'atteinte des objectifs. À ce niveau, il faut noter que la crise sécuritaire a impacté négativement la réalisation de plusieurs projets portés par le ministère des Infrastructures. "Cette situation a entraîné la suspension ou le non démarrage de certains projets et plus encore des actes de vandalisme ont été perpétrés sur des infrastructures existantes", a fait savoir le ministre des infrastructures Adama Luc Sorgho.
C'est d'ailleurs cette situation, qui a inspiré le thème de la présente session du CSD-ITCH et qui est "promouvoir la réalisation d'infrastructures de transport, d'habitat et de communication résilientes pour une contribution efficace à la lutte contre le terrorisme et au développement du Burkina Faso : quelles stratégies ? ".
Les activités prévues par le ministère des Infrastructures, ont néanmoins pu connaître un taux de réalisation global de 58,40%. Sur 18 indicateurs d'actions définis pour mesurer la performance du secteur, cinq indicateurs ont atteint leurs cibles, 11 ont connu une évolution avec des niveaux d'atteinte qui se situent entre 6% et 95,8%.
Plusieurs acquis ont aussi été engrangés. On peut retenir à cet effet, la réalisation de travaux de maintenance et d'équipements des plateaux techniques des centres de diffusion de la TNT, la numérisation des 302 plans d'aménagement urbain et la conception de la base de données spatiale nationale sur le foncier urbain, l'élaboration de trois schémas directeurs d'aménagement urbain. Sans oublier la construction de 641 logements sociaux, le bitumage de 108 km de route et 413 km de pistes rurales ainsi que le contrôle de 1234 bâtiments.
En ce qui concerne le plan d'actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) du secteur ITCH 2023-2025 adopté le 23 janvier 2023, sa mise en œuvre devrait contribuer à relever plusieurs défis. Il s'agit entre autres de la relance et la sécurisation des infrastructures de transport, de communication et d'habitat, le renforcement de la gouvernance du secteur, le développement d'infrastructures durables et résilientes, l'amélioration de l'accès aux logements décents et aux bâtiments administratifs ainsi que le renforcement de la sécurité et la sûreté du transport terrestre et aérien. Le ministre des infrastructures a laissé entendre que la mobilisation de plusieurs acteurs tels les forces de défense et de sécurité, les volontaires pour la défense de la patrie en vue de la sécurisation du territoire, devrait permettre l'exécution sereine des différents projets prévus par le PA-SD.
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net
Trente-et-un ans sont passés depuis que la marche des chrétiens, qui a eu lieu le 16 février 1992 pour réclamer la réouverture de la conférence nationale souveraine, a été dispersée dans le sang.
Rappel des faits
VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2023-003 S01
ECONOMIC COMMERCIAL ASSISTANT
The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Economic Commercial Assistant in the Economic Section.
Opening Date : February 17, 2023
Closing Date : March 03, 2023
Open to : All interested candidates/ All sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 16,364,336 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-09)
ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.
BASIC FUNCTION OF POSITION :
Employee is one of two economic Specialist positions located in the Economic Section, and directly reports to the FS03 American Economic Officer. Incumbent conducts information gathering, research, analysis, and reporting in the field of economic reporting, and promotes U.S. private sector interest in Burkina Faso. S/he attends meetings, translates, serves as notetaker in English and in French, briefs Embassy officials to include the Ambassador on economic and commercial developments, handles logistics, and organizes official events. Job holder is a Grant Officer Representative managing grants.
QUALIFICATIONS REQUIRED :
1. EDUCATION : Completion of Secondary School (BAC) is required.
2. EXPERIENCE : Minimum Eight years of progressively responsible experience in social, political, or economic analysis and research, work with an economic focused NGO, chief of staff or assistant to a senior government or elected official, newspaper reporting on economic matters, university teaching, is required.
3. LANGUAGE : English Level : Fluency, reading/speaking/writing is required. French : Fluency, speaking, reading, and writing is required. This may be tested.
4. SKILLS AND ABILITIES : Ability to interpret the needs of U.S. officials for analysis of current economic developments. Ability to maintain contacts at all levels with individuals in the government, and private sector. Ability to obtain material from varied sources and prepare reports/analysis in a precise, accurate and comprehensible manner. Ability to translate documents from French to English and vice-versa. Accurate and quick keyboarding skills, and knowledge of Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint). This may be tested.
5. JOB KNOWLEDGE : Excellent knowledge of Burkina Faso's institutions, private sector, and business sector. Good knowledge of international relations. Some knowledge about U.S. foreign policy and interests.
HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• To apply, click on the "Apply to This Vacancy" tab at the top of the announcement, create an account, Select the Announcement Number Ouaga-2023-03 S01 Economic Commercial Assistant FSN-09 and complete the online application. Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.
Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :
• Completion of Secondary school (BAC) is required.
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of secondary school is required.
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Relevant Work attestations and Certificates.
Others
What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROOuaga@state.gov
Note :
All applications received after the deadline will not be considered.
All applications must be for an open/advertised position.
Only shortlisted applicants will be contacted.
EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.
The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Economic Commercial Assistant in the Economic Section.
Opening Date : February 17, 2023
Closing Date : March 03, 2023
Open to : All interested candidates/ All sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 16,364,336 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-09)
ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.
BASIC FUNCTION OF POSITION :
Employee is one of two economic Specialist positions located in the Economic Section, and directly reports to the FS03 American Economic Officer. Incumbent conducts information gathering, research, analysis, and reporting in the field of economic reporting, and promotes U.S. private sector interest in Burkina Faso. S/he attends meetings, translates, serves as notetaker in English and in French, briefs Embassy officials to include the Ambassador on economic and commercial developments, handles logistics, and organizes official events. Job holder is a Grant Officer Representative managing grants.
QUALIFICATIONS REQUIRED :
1. EDUCATION : Bachelors in economics, Development, Political Science, Law, or related major is required.
2. EXPERIENCE : Minimum of five years of progressively responsible experience in social, political, or economic analysis and research, work with an economic focused NGO, chief of staff or assistant to a senior government or elected official, newspaper reporting on economic matters, university teaching, is required.
3. LANGUAGE : English Level : Fluency, reading/speaking/writing is required. French : Fluency, speaking, reading, and writing is required. This may be tested.
4. SKILLS AND ABILITIES : Ability to interpret the needs of U.S. officials for analysis of current economic developments. Ability to maintain contacts at all levels with individuals in the government, and private sector. Ability to obtain material from varied sources and prepare reports/analysis in a precise, accurate and comprehensible manner. Ability to translate documents from French to English and vice-versa. Accurate and quick keyboarding skills, and knowledge of Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint). This may be tested.
5. JOB KNOWLEDGE : Excellent knowledge of Burkina Faso's institutions, private sector, and business sector. Good knowledge of international relations. Some knowledge about U.S. foreign policy and interests.
HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• To apply, click on the "Apply to This Vacancy" tab at the top of the announcement, create an account, Select the Announcement Number Ouaga-2023-03 Economic Commercial Assistant FSN-09 and complete the online application. Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.
Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :
• Bachelors in economics, Development, Political Science, Law, or related major is required.
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of secondary school is required.
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Relevant Work attestations and Certificates.
Others
What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROOuaga@state.gov
Note :
All applications received after the deadline will not be considered.
All applications must be for an open/advertised position.
Only shortlisted applicants will be contacted.
EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.
Le gouverneur de l’Ituri, le général Johhny Nkashama a lancé, mercredi 15 février, une mise en garde contre les militaires et policiers qui oseront se faire enrôler comme électeur dans cette province.
Le général Johhny Nkashama a fait cette mise en garde la veille du lancement de cette opération d’inscription des électeurs à Bunia, en présence de nombreuses personnalités.
Ce jeudi 16 février 2023, la police municipale de Ouagadougou a mené une opération de lutte contre la viande foraine et les mauvaises conditions de transport de la viande sur toute l'étendue du territoire communal.
A travers cette opération, il s'agit d'empêcher le transport de viande dans les mauvaises conditions d'hygiène et de sensibiliser la population sur les risques et conséquences liées à la consommation des viandes transportées dans les conditions précaires d'hygiène.
Selon la police municipale, cette opération s'inscrit dans le cadre de l'application de la loi 022-2005/AN portant code de l'hygiène publique au Burkina Faso, de l'arrêté conjoint n°2010-101/MCPEA/MRA/MATD/SECU/MEF portant création, attributions, composition, financement et gestion du compte et fonctionnement de la brigade de lutte contre les abattages clandestins et la viande foraine dans la commune de Ouagadougou et de la délibération n°2021-170/RCEN/PKAD/CO portant fixation des amendes de police relatives à l'hygiène et à la salubrité publique dans la commune de Ouagadougou.
Elle invite par ailleurs les bouchers au respect strict des conditions de transport, d'abattage et de commercialisation de la viande dans la ville de Ouagadougou.
Lefaso.net
Le Centre d'études de documentation de recherches scientifiques et sociales (CEDRES) tient ce jeudi 16 février 2023, un atelier de dissémination des résultats de recherche sur le thème : « Comment réduire la vulnérabilité des femmes burkinabè dans le secteur agricole face aux aléas climatiques ? ». En plus d'établir des échanges approfondis, cette rencontre sera mise à profit pour partager aussi les recommandations et les orientations issues de l'étude.
L'agriculture au Burkina Faso occupe 80% des actifs et contribue à 25,1% au produit intérieur brut (PIB). Selon les statistiques de l'INSD du 22 décembre 2020, la gente féminine représente 51,7% de la population, contre 48,3% d'hommes.
Malgré cet "avantage" numérique, les inégalités de genre inhérentes au secteur agricole sont légion, notamment l'accès aux terres. En sus, « l'autre moitié du ciel » est la plus vulnérable face aux conséquences du changement climatique, selon l'étude du CEDRES qui a porté sur : « Comment réduire la vulnérabilité des femmes burkinabè dans le secteur agricole face aux changements climatiques ? »
Selon la représentante du chef d'équipe de recherche développement agricole et transformation de l'agriculture (DATA) du CEDRES, Pr Salimata Kouamé Traoré, en organisant cet atelier de dissémination des résultats de recherches empiriques, mettre à la disposition des participants les recommandations et orientations politiques, est une façon d'établir des échanges approfondis sur les résultats obtenus par les chercheurs et sur la relation genre et changement climatique dans le secteur agricole au Burkina Faso.
Pour elle, la recherche de politiques d'atténuation de la vulnérabilité des femmes face aux aléas climatiques constitue un défi à relever pour le développement du secteur agricole au Burkina Faso et pour le bien-être de la femme. Au titre des recommandations, le CEDRES propose aux autorités, afin de réduire les vulnérabilités des femmes face aux aléas climatiques de mettre en place une stratégie de maîtrise de l'eau, incluant spécifiquement un meilleur accès aux terres irriguées pour les femmes ainsi que de rendre disponibles les semences améliorées pour en assurer une plus grande utilisation par les femmes, entre autres.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Le parquet espagnol enquête sur l’entreprise d’un ex-dirigeant d’un comité d’arbitres espagnols qui aurait reçu 1,4 million d’euros du FC Barcelone, pour un délit présumé de corruption privée, d’après un article de la radio Cadena Ser publié mercredi.
Le ministère public a confirmé à l’AFP qu’une enquête était en cours sur le sujet et a été prolongée en novembre dernier, sans donner plus de détails.
D’après la Cadena Ser, l’enquête aurait débuté après que le fisc espagnol a identifié des irrégularités dans les impôts payés par l’entreprise Dasnil 95, propriété de José Maria Enriquez Negreira, vice-président du Comité technique des arbitres (CTA) de la Fédération espagnole de football de 1994 à 2018.
Cette société aurait reçu, selon la radio, 1,4 million d’euros entre 2016 et 2018 pour conseiller le club sur des questions arbitrales. La dernière facture daterait de juin 2018, au moment où Enriquez Negreira a quitté l’organisme arbitral.
Selon Josep Maria Bartomeu, alors président du Barça, le club a décidé de se passer des services de cette entreprise – que l’équipe recevait déjà avant son mandat – et ce afin de réaliser des économies, a-t-il indiqué aux journalistes de la Cadena Ser.
L’ancien arbitre Enriquez Negreira a lui nié toute faveur faite au club blaugrana. Ses fonctions, d’après ses affirmations aux reporters, se limitaient à fournir un conseil majoritairement verbal, sur des sujets tels que le comportement des joueurs face aux arbitres.
À la suite de la publication de ces informations, le FC Barcelone a publié un communiqué dans lequel, sans nommer directement Dasnil 95, il a expliqué qu’il avait par le passé un contrat avec un « fournisseur externe » dont il recevait, entre autres, « des rapports techniques liés à l’arbitrage professionnel afin de compléter les informations requises par le personnel d’encadrement de l’équipe première et de l’équipe réserve, une pratique courante dans les clubs de football professionnels ».
Actuellement, cette tâche incombe à un professionnel du football, a ajouté le club.
« Le FC Barcelone regrette que cette information apparaisse précisément au meilleur moment sportif de la saison en cours », ajoute le communiqué, dans lequel le club menace d’engager des poursuites contre toute personne qui porterait atteinte à son image.