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Afrique

Audience : Le nonce apostolique au Burkina Faso reçu par Naaba Saga, chef d'Issouka

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 20:55

Monseigneur Michael Crotty, Nonce apostolique au Burkina Faso a été reçu en audience par Naaba Saga, chef d'Issouka le mardi 14 février 2023. Cette visite d'amitié et de courtoisie du nonce s'est faite en présence de plusieurs autorités coutumières et des représentants de l'église catholique.

‘‘ Yelb nè waogo ye'' qui signifie en langue mooré, soyez les bienvenues. C'est par ce message musical traditionnel véhiculant le charme culturel du terroir que le célèbre violoniste de la ville de Koudougou, Siby Zongo, s'est vu confié la lourde charge d'accueillir l'illustre hôte du jour.

Dehors soufflait le vent de l'harmatan en ce matin du 14 février sur Issouka avec un temps plutôt frais. Sur le parvis du palais Maasmè, une bonne présence de la population et notamment des chefs traditionnels de l'association Songnaam, ainsi que les chrétiens de la paroisse de Moukassa. Il est 10h45 lorsque monseigneur Crotty, ambassadeur du Vatican au Burkina Faso, franchissait le seuil du palais royal d'Issouka. Il est accueilli avec tous les honneurs dus à son rang pendant que le drapeau du Vatican, le plus petit pays mais très influent Etat du monde, flottait sur le fronton du musée Rayimi. C'est un prélat très souriant qui est accueilli et introduit dans la salle d'audience du palais de Maasmè.

Le prélat buvant l'eau de bienvenu

L'entrée de sa Majesté, Naaba Saaga dans la salle engage le début des échanges avec monseigneur Crotty. Ainsi l'audience toute traditionnelle débute d'abord par l'eau de l'étranger et le zoom koom (boisson de mil écrasé que le Mooaga offre à tout visiteur pour lui montrer que sa visite est très appréciée). Puis s'ensuivent les salutations et les échanges. Tout se passe dans la langue mooré qui est traduite en français pour l'honorable visiteur.

Les deux parlent de paix pour le pays, grand vœux du Pape et grand désir de Naaba Saaga. Un coq blanc immaculé est offert à Mgr Crotty, symbole de la sincérité et de la joie des ancêtres d'Issouka qui bénissent et protègent cette visite qui les honore. Le cadeau en retour du visiteur du jour a été toutes les bénédictions au nom du Saint père au chef d'Issouka et aux différentes délégations présentes à cette audience. Le chef se retire et la visite du musée Rayimi peut commencer sous le guide de Patrick Rossi, le conservateur.

A la fin de l'audience, Monseigneur Crotty présente ses compliments au chef

Cette visite a permis à l'ambassadeur prélat de parcourir et découvrir avec joie les différents compartiments du musée contenant une grande richesse historique et traditionnelle. Il est captivé, entre autres, par les images qui retracent l'arrivée des premiers pères blancs missionnaires d'Afrique qui s'installent à Réo en 1912 et y construisent leur premier presbytère. L'histoire précise que dans les années qui ont suivi, des relations tendues avec la population ont amené sa destruction. Il est reconstruit en 1916 et à cette date débute la construction d'une église.

Le nonce découvre alors que les missionnaires viennent s'installer à Koudougou en 1923 et en 1954 Mgr Joseph Bretaut sera sacré premier évêque de Koudougou. La suite de la visite du musée a permis à l'ambassadeur du Pape François de voir la salle consacrée aux personnes qui ont marqué le quartier dont les habits sacerdotaux de feu l'abbé Denis Yaméogo, premier prêtre d'Issouka. Il a aussi grandement apprécié la terrasse du palais avec les statues rappelant ainsi le Saint Pierre de Rome, la salle des rois avec les portraits des rois et chefs qui ont marqué l'histoire du Burkina.

Pour immortaliser son passage à Issouka, il a planté et béni un manguier qui gardera pour les petits enfants le souvenir de l'amitié exprimée ce jour entre le plus petit quartier de la ville de Koudougou et le plus petit Etat du monde, le Vatican. A noter que son Éminence, le cardinal Philippe Ouédraogo, le 28 décembre 2018 lors de sa visite au palais avait également planté un manguier qui porte aujourd'hui des fleurs.
« L'amitié entre les personnes, les cultures et les diverses réalités est toujours importante. Et c'est aussi une responsabilité pour moi de porter l'amitié du Saint Père à tout le monde », a laissé entendre l'ambassadeur du chef de l'Église catholique, le Pape François.

Son hôte du jour, Naaba Saga, pour sa part, n'a pas manqué de témoigner sa profonde joie lui qui fut juveniste camillien dans les années 70, de recevoir le représentant du Saint Père le Pape François, à Issouka. Pour le chef d'Issouka, au regard de la situation que le Burkina Faso traverse, aucune piste pouvant ramener la paix n'est à occulter : « Il faut tout pour refaire la beauté de ce monde. Il faut des actions et des prières ».

L'ambassadeur pour immortaliser son passage à Issouka, a planté et béni un manguier

C'est dans ce sens, estime-t-il, qu'il a invité le nonce afin qu'il vienne bénir la terre de Koudougou et tout le Burkina Faso. « Ce que nous désirons tous, c'est la paix, c'est la santé ; et ce que nous connaissons aujourd'hui comme larmes, comme cris, comme peurs disparaissent », a souhaité Naaba Saaga.

Monseigneur Michael Crotty était accompagné par le secrétaire de la Nonciature, Abbé Boya Johny. Avant de quitter Issouka après un partage de repas, il a béni toutes les délégations présentes, Koudougou et le pays au nom du Saint Père. Dans le livre d'or il a écrit ceci : « Merci à tous et d'abord à Naaba Saaga pour m'avoir accueilli ici aujourd'hui. Je rends grâce à Dieu pour votre hospitalité. Avec mes bénédictions…. »

Monseigneur Mickael Crotty est né à Mallow, en Irlande en mars 1970. Docteur en histoire de l'Église, il a été successivement secrétaire de la nonciature apostolique au Kenya, au Canada, en Irak et en Jordanie de 2001 à 2009. Monseigneur Crotty a travaillé pendant huit ans soit de 2009 à 2017 au secrétariat d'Etat du Vatican. Il est nonce auprès du Burkina Faso depuis le 1er février 2020.

Prince Omar
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Finance : la discrète offensive du Fonds OPEP en Afrique

Jeune Afrique / Finance - Fri, 17/02/2023 - 19:24
Peu connue du public, l’institution multilatérale a consacré près de la moitié de ses financements au continent. Elle renforce sa force de frappe en faveur de la sécurité alimentaire et du climat.
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Cohésion sociale au Burkina : Treize femmes et deux hommes du Sanmatenga formés en tissage et teinture

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 18:33

Dans le cadre du projet d'appui à la résilience socio-économique et à l'autonomisation des jeunes femmes et hommes de la province du Sanmatenga, l'ONG Oxfam a procédé à la clôture de la formation de treize femmes et deux hommes à Loumbila, dans la région du Plateau-central. C'était une formation de quarante jours financée par la coopération belge. La cérémonie de clôture a lieu ce vendredi 17 février 2023 à Loumbila.

Contribuer au renforcement de la cohésion sociale et de la prévention des conflits dans la province du Sanmatenga, c'est l'objectif de cette formation en tissage et teinture. Il s'agit de favoriser la résilience économique et la participation des jeunes femmes et hommes dans les instances de prise de décision.

Pour le responsable programme Construction of action de la résilience, action humanitaire (RP/CRHH) à Oxfam, Séverin Wangré, ce contexte fragile affecte particulièrement les jeunes, mais aussi les femmes, plus vulnérables dans la société burkinabè du point de vue de l'accès limité à la propriété foncière, au crédit et aux intrants agricoles, et à la faible représentation dans les structures décisionnelles.
« Cette formation qui vient de s'achever, nous en sommes convaincus, vous a fourni les outils, les bonnes pratiques et apprentissages nécessaires pour vous permettre d'exercer convenablement et de façon autonome, les métiers de tissage et de teinture », a laissé entendre Séverin Wangré.

Séverin Wangré, responsable programme Construction of action de la résilience, action humanitaire a Oxfam

A en croire le formateur Michel Ouoba, c'est une satisfaction totale car au sortir de cette séance, tous sont désormais aptes à tisser n'importe quel pagne traditionnel. « Nous avons eu quarante jours de formation en tissage et teinture. La première étape était d'abord le tissage du pagne Faso danfani pendant trente jours. Pour le besoin de la formation, nous avons divisé l'équipe en trois groupes et chaque équipe était dirigée par quelqu'un qui assurait la bonne marche de la formation. Après cela, les dix derniers jours étaient consacrés à la formation en teinture sur le fil Faso danfani et le koko donda », a expliqué Michel Ouoba.

Michel Ouoba, formateur

Les bénéficiaires ont par ailleurs reçu une formation en marketing et gestion et une formation en fabrication de savon liquide. Ils se disent prêts désormais à produire n'importe quel pagne avec motifs qu'on leur demandera. Ils remercient l'ONG Oxfam pour l'initiative. « Je viens de Kaya. Nous sommes ici depuis quarante jours. Depuis notre arrivée nous avons eu droit à un accueil chaleureux et le formateur nous a vraiment pris comme ses sœurs et nous a bien formées. Après cette formation, je ne vois pas de pagne traditionnel que je ne peux pas réaliser et cela sans aucune aide », a rassuré Rasmata Ouédraogo, une des bénéficiaires.

Rasmata Ouédraogo, bénéficiaire.

Pour la chargée de projet de l'ONG Oxfam, Patricia Zongo, les aptitudes, les connaissances et les compétences acquises pendant la formation sur les métiers de tissage et de teinture vont permettre de faire de ce métier une véritable activité génératrice de revenus. Chacune des bénéficiaires a reçu un métier à tisser comme cadeau.

Carine DARAMKOUM
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Burkina Faso : Les chefs de circonscription administrative mobilisés pour plus de sécurité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 17:02

Le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) a organisé la conférence annuelle des chefs de circonscription administrative (CCA), ce 17 février 2023 au sein de la mairie de Ouagadougou. Cette rencontre s'articule autour du thème : « Organisation générale de la sécurité nationale et conduite des délégations spéciales : place et rôle des chefs de circonscription administrative ».

Il s'est agi de traduire les missions et priorités de la transition aux chefs de circonscription administrative qui doivent en assurer le suivi et la bonne mise en œuvre dans leur ressort territorial. Concrètement, il est question d'inviter les CCA au respect des valeurs et des principes de la transition. Aussi, de les engager dans la mobilisation des communautés locales. Puis, de les instruire à prendre les mesures utiles au retour des populations dans les localités libérées en collaboration avec les autres acteurs. Egalement, d'encourager les CCA, en particulier ceux des zones à fort défi sécuritaire. Enfin, de les interpeller sur leur conduite dans la gestion des collectivités territoriales. C'est le ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel Boukary Zoungrana, qui a présidé cette conférence annuelle.

Des recommandations ont été formulées au colonel Boukary Zoungrana pour plus d'efficience dans le travail

« C'est un cadre d'échange qui permet à ces chefs de circonscription administrative de voir dans quelle mesure, ils peuvent remplir leurs missions pour la satisfaction des populations pour lesquelles ils ont été placés dans les différentes circonscriptions. La conférence a abordé la question de la politique de sécurité nationale qui est en cours d'adoption. Cette politique de sécurité nationale a été élaborée en 2017 et a connu plusieurs étapes successives. Jusqu'à présent, elle est dans le circuit d'adoption. Il y a eu également une présentation sur le rôle du chef de circonscription administrative afin qu'on puisse se rappeler des erreurs qui ont été commises par les anciens ou par ceux qui y sont présentement à travers les inspections et les contrôles. Cela va permettre qu'on ne commette pas les mêmes erreurs » a notifié le colonel Boukary Zoungrana.

Boukary Zoungrana (au milieu) a dit prendre note des doléances des chefs de circonscription administrative

Les trois grandes ruptures

Cette rencontre a été ponctuée par deux communications à savoir : la présentation sur la conduite des délégations spéciales et celle sur l'organisation générale de la sécurité nationale. L'un des communicants a été le colonel-major Ousmane Traoré. Il a affirmé qu'il y a « un changement de paradigme dans le cadre de la gouvernance sécuritaire. Ce changement de paradigme a été insufflé après trois grandes ruptures au Burkina Faso. Il s'agit de l'insurrection populaire en 2014 qui a mis à nu certaines vulnérabilités de notre gouvernance. Nous avons aussi eu la crise du terrorisme qui s'est installée dans le Sahel et qui est devenue un phénomène endogène au Burkina Faso. La gestion de cette crise a également mise à nu certaines vulnérabilités et a invalidé des paradigmes et des concepts que nous avions dans le cadre de notre sécurité. Nous avons eu la dernière rupture qui est la crise à covid-19. Elle a aussi invalidé des paradigmes avec la fermeture des frontières et le ralentissement de l'activité économique » a-t-il relaté.

Le colonel major Ousmane Traoré a assuré la première communication de cette conférence

Il faut noter que les participants à cette conférence annuelle sont des gouverneurs de région, des hauts commissaires de province et des préfets de département. Des responsables des forces de défense et de sécurité y ont également pris part.

SB
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Burkina Faso : Le marketing de santé, l'autre moyen pour sauver les structures de santé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 17:01

La conférence publique des étudiants de la deuxième promotion du « master spécialisé en management des structures de santé », de l'Ecole burkinabè des affaires s'est tenue dans la soirée du jeudi 16 février 2023. Organisée en collaboration avec la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso, cette conférence publique s'est penchée sur la contribution du marketing de santé dans l'amélioration des structures et services de santé au Burkina Faso.

Le master spécialisé en management des structures de santé est une nouvelle filière de formation de l'Ecole burkinabè des affaires (EBA). En collaboration avec la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et Toulouse Business School (TBs), ce master vise à associer aux compétences techniques, scientifiques ou de gestion, des connaissances et savoir-faire dans toutes les dimensions du management appliqué aux entreprises de santé. Le programme prévoit l'organisation de conférences en groupe de 5 à 6 étudiants sur les thématiques choisies en collaboration avec l'équipe du master.

L'équipe du master et les panélistes

C'est dans cette lancée que s'est tenue cette conférence publique sur le marketing de santé organisé par les étudiants de la deuxième promotion. « Quel marketing pour sauver les structures de santé au Burkina Faso ? », c'est le thème choisi pour les échanges. Selon les organisateurs, il s'agit d'attirer l'attention et faire prendre conscience aux apprenants et aux participants, de la nécessité de développer le marketing de santé pour la croissance et la pérennité des structures de santé, qu'elles soient publiques ou privées. Il s'agit aussi de poser les bases d'une réflexion sur les types de marketing à faire, tout en respectant les règles de la déontologie de ce secteur particulier qu'est la santé.

Nina-Astrid Ouédraogo, Pr agrégée et apprenante en management des structures de santé

Nina Astrid Ouédraogo est Pr agrégée en radiologie à l'université Joseph Ki-Zerbo et apprenante à ce master en management des structures de santé et par ailleurs membre du comité d'organisation. Pour elle, c'est une conférence imposée, un exercice au cours duquel les apprenants doivent mettre en pratique ce qu'ils ont appris au cours des deux ans de formation. C'est-à-dire, savoir monter un projet, rechercher des partenaires, des financements et l'organiser de bout en bout.

Pour ce faire, trois panélistes se sont entretenus avec les participants sur les aspects du marketing de santé. Romaric Sawadogo, spécialiste en marketing a conduit les échanges sur le marketing de santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien et ancien ministre de la santé est revenu sur les règles qui régissent la communication dans le domaine de la santé. Dr Nicole Komboïgo, directrice de la clinique Frany est venue partager son expérience avec les participants. Une conférence publique qui a eu pour marraine, Gisèle Gumedzoé/Ouédraogo, directrice générale de Coris Bank International et modérée par Bintou Diallo, présidente du comité directeur Afrika Tomorrow.

Marou Zoungrana, représentant le DG de la CCI-BF

Prenant la parole, Marou Zoungrana, représentant Issaka Kargougou, directeur général de la CCCI-BF, a tout d'abord rappelé que l'Ecole burkinabè des affaires (EBA) est l'une des écoles de la CCI-BF, avec pour ambition de mettre au service de l'économie nationale, des ressources humaines compétentes et suffisantes en qualité et en quantité, capables de gérer les structures de santé.

« Le secteur de la santé est un élément constitutif de la dynamique de développement économique et social de tout pays. Il est donc important de former les futurs leaders de ce secteur pour les aider à relever les défis futurs y relatifs. Le développement des structures sanitaires, la multiplication des contraintes économiques et réglementaires imposent donc aux acteurs de comprendre l'environnement externe et de maîtriser les mécanismes internes de management et de gestion des structures de santé », a déclaré, le représentant du directeur général de la CCI-BF.

Romaric Sawadogo, expert en marketing et l'un des panélistes

Romaric Sawadogo confie que l'expérience patient (client) fait beaucoup défaut dans les structures de santé au Burkina Faso. « Tout ce qui touche vos clients ou à un système d'organisation, peut toucher aussi le marketing et les structures de santé ne sont pas en reste. Ils doivent intégrer le marketing. Il faut nuancer, le marketing ce n'est pas que la publicité. Il y a des composantes que nous avons détaillées au cours de l'exposé et nous espérons que les participants ont pu tirer le meilleur », souligne-t-il.

Les participants à cette conférence publique

« Le client-patient est maintenant plus informé et donc plus exigeant sur la qualité et le résultat des soins. C'est pourquoi, tous les enjeux des structures de santé publiques comme privées doivent se recentrer sur les besoins du patient. Le marketing est plus que jamais un vecteur d'adaptation et d'évolution de l'offre de santé au Burkina Faso, bien sûr dans le respect strict de la loi. Placer le patient, le malade au cœur de la structure de soins à travers une offre différenciée, un parcours patient attractif et un personnel engagé », a-t-il conseillé lors de son intervention.

Pr Charlemagne Ouédraogo, l'un des panélistes du jour

Le Pr Charlemagne Ouédraogo s'est penché sur la législation en matière de marketing médical, notamment comment communiquer pour partager l'offre de services d'une clinique privée ou d'un établissement sanitaire privé. Il s'est aussi attelé sur les enjeux et l'état des lieux du marketing de santé au Burkina Faso. « Il y a un cadre règlementaire qui régit le marketing médical au Burkina Faso notamment le code de santé publique, la loi portant création des établissements privés de santé, le code de déontologie médicale. Ce sont un certain nombre d'outils juridiques qui permettent d'encadrer la communication en matière de marketing médical. Et tout établissement sanitaire privé au Burkina Faso se doit de respecter cette réglementation afin de ne pas être en porte-à-faux avec la loi », explique-t-il.

Dr Nicole Komboïgo, directrice de la clinique Frany, venue partager son expérience

Le Pr Charlemagne Ouédraogo reconnaît que les textes sont certes, contraignants mais cela n'empêchent pas la promotion des activités des cliniques privées. « Il est important que le marketing ne fasse pas la promotion des services qui ne sont pas de qualité ou qui n'existent pas. Il faut respecter la déontologie médicale », a-t-il précisé.

Mamadou ZONGO
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Approvisionnements des mines au Burkina : Les étudiants de l'EBA à l'école de la gestion du stock en consignation

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 17:01

L'Ecole burkinabè des affaires (EBA) a tenu, dans la soirée de ce jeudi 16 février 2023 à Ouagadougou, sa 4e conférence publique au profit de ses étudiants de la 2e promotion du Master, spécialisé en management de la supply chain et des achats. Une conférence publique qui s'est penchée sur le thème « Les défis de l'optimisation de la gestion des approvisionnements des mines par la mise en œuvre du stock en consignation ».

L'objectif général de cette conférence publique, c'est de permettre aux participants de prendre connaissance du fonctionnement du stock en consignation dans son ensemble. De façon précise, il a été question d'élucider le concept de stock en consignation, de prendre connaissance de son principe de fonctionnement, de mettre en exergue les avantages et les inconvénients du stock en consignation, de relever les difficultés et de proposer les pistes de solutions pour y remédier.

Yves Hervé Yago, analyste inventaire et approvisionnement

Cette conférence, s'inscrit, selon le chargé de la mobilisation et communication, Jean Bassinga, dans un cadre pédagogique permettant à nos étudiants d'aborder une question d'actualité et de comprendre un aspect de leur domaine de formation et d'offrir de la main d'œuvre de qualité aux entreprises.

Herman Garé, directeur de la formation professionnelle à la CCI-BF

Pour l'analyste inventaire et approvisionnement, Yves H. Yago, les stocks en consignation, sont très importants dans les mines et sont parfois un goulot d'étranglement dans l'évolution des mines. « Aujourd'hui dans la plupart des mines au Burkina, la consignation est le mode de gestion des inventaires qui est de plus en plus utilisé. Ces étudiants sont des futurs cadres et ils iront sur les mines ou dans les entreprises, et il est donc important qu'ils puissent savoir comment mettre en place un bon système qui permettra d'aider les entreprises à aller de l'avant », a-t-il expliqué. Parlant toujours du stock en consignation, l'analyste a rappelé que c'est un stock que les entreprises peuvent avoir dans leurs entrepôts, mais qu'elles ne paient que lorsqu'elles l'ont consommé.

Une vue partielle des étudiants à la conférence publique sur le stock en consignation

Le directeur de la formation professionnelle à la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Herman Garé, a par ailleurs rappelé que l'EBA est une école mise en place par la CCI-BF, en collaboration avec Toulouse Business school et tous les acteurs travaillant dans le domaine de la Supply chain et des achats. Cette conférence publique est de ce fait un module, précise-t-il, parce qu'ils seront évalués sur leurs capacités à réunir les panélistes de haut niveau, sur leurs capacités d'organisation et d'identifier un thème d'actualité et qui intéresse le public. « Car c'est ce que nous recherchons au niveau des personnes que nous formons pour que demain nous puissions mettre à la disposition de l'économie burkinabè des ressources humaines qualifiées et l'objectif de la CCI-BF qui fait la promotion du secteur privé à travers la mise à disposition des ressources humaines de qualité et en nombre suffisant », a laissé entendre le directeur de la formation professionnelle.

Yvette Zongo
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Martin Bakole : le boxeur a-t-il arnaqué le gouvernement congolais pour la somme de 100 000 $ ?

BBC Afrique - Fri, 17/02/2023 - 15:46
Le champion de boxe Martin Bakole a reçu 100 000 $ cash du gouvernement congolais pour lui permettre de préparer son combat contre le boxeur américain Michael Hunter. Cependant, l’américain nie avoir prévu un quelconque duel avec Bakole, suscitant ainsi une polémique sur la toile. Qu’est-ce qui s’est réellement passé ?
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Lutte contre le terrorisme : Le Chef de l'Etat donne des orientations aux gouverneurs de régions

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 15:41

(Ouagadougou, 17 février 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rencontré ce jeudi les gouverneurs des 13 régions du Burkina Faso.

Avec ses représentants au niveau régional, le Chef de l'Etat a échangé sur la nouvelle dynamique de reconquête du territoire national et donner des orientations à cet effet.

Les gouverneurs de régions ont salué cette nouvelle dynamique imprimée par le Capitaine Ibrahim TRAORE, qui a déjà permis d'engranger des résultats probants sur le terrain. Ils se sont engagés à jouer leur partition dans cette guerre contre les groupes armés terroristes.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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1er Symposium national sur le commerce : Une journée de réflexion avec les acteurs du domaine

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 14:13

« Commerce et transformation des produits locaux : quelle dynamique pour une croissance inclusive ? », c'est sur cette thématique que s'est tenue le premier symposium national sur le commerce. Ce cadre d'échanges qui a duré une journée a eu lieu le jeudi 16 février 2023. Il a été a été organisé par le ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises, en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

Apporter des réponses durables aux préoccupations du commerce et favoriser le dialogue entre le secteur public et le secteur privé en vue de dégager des reformes et des actions d'appui à même d'accroître significativement les performances du secteur du commerce au Burkina Faso. Ce sont, entre autres, les objectifs que s'était fixé le symposium.

Cette grande rencontre était placée sous le haut patronage du Premier ministre. Elle a permis de favoriser le dialogue entre le secteur public et le secteur privé en vue de dégager des reformes et des actions d'appui à même d'augmenter significativement les performances du secteur du commerce au Burkina Faso. Les participants ont pu échanger sur les grandes préoccupations du secteur privé, notamment le respect de la réglementation sur le commerce et la concurrence ; l'exigence de la préférence locale dans la commande publique (denrées alimentaires, tenues scolaires, etc.) ; le renforcement du soutien aux initiatives de transformation locale…

Le symposium a donné l'opportunité de mener des réflexions fécondes autour des préoccupations majeures du secteur du commerce, a résumé le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso, Mahamadi Savadogo. « Pour nous, représentants de la communauté des affaires et majoritairement commerçants, ce symposium représente avant tout une expression manifeste de l'engagement du gouvernement à lever les contraintes de l'émergence du secteur du commerce dans notre pays », a-t-il déclaré lors de l'ouverture du symposium.

Lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre en charge du commerce, Serge Poda, représentant le Premier ministre, a estimé dans son discours que l'intelligence collective dans la recherche de solutions aux difficultés rencontrées par le secteur privé, passe nécessairement par ce cadre de réflexion inclusif qui réunit toutes les parties prenantes et permet de trouver des réponses idoines pour la dynamisation de l'économie nationale. Il a enfin exhorté les participants à mener des échanges constructifs et fructueux, tout en plaçant les intérêts de la nation au centre des résultats du symposium.

Pour Charles Eugène Nabolé, ce cadre d'échanges était nécessaire au regard des défis qui se posent au Burkina Faso

Charles Eugène Nabolé, conseiller technique au ministère du Commerce, qui a représenté le ministre à la clôture du symposium, a pour sa part précisé que ce cadre d'échanges était nécessaire au regard des défis qui se posent au Burkina Faso, notamment en cette période de crise sécuritaire doublée d'une crise alimentaire.

Avant de se quitter au terme des travaux, les participants ont formulé des recommandations destinées au secteur privé et au gouvernement. Ces recommandations devraient permettre de répondre aux préoccupations du secteur privé en vue de dynamiser l'économie nationale.

« Le gouvernement a pris l'engagement de donner une suite favorable à ces recommandations formulées. Il y aura des groupes thématiques qui seront mis en place pour évaluer la mise en œuvre de ces recommandations d'ici le prochain symposium » a promis le conseiller technique du ministre du commerce, Charles Eugène Nabolé.

Le symposium a eu lieu sous le patronage du Premier ministre et sous la présidence du ministre du développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des PME.

Farida Thiombiano
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Festival de musiques et danses africaines : L'édition 2023 se penche sur la contribution de la culture dans la lutte contre la radicalisation des jeunes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 14:13

Du 2 au 5 mars 2023, la ville de Bobo-Dioulasso vibrera au rythme de la 3e édition du Festival de musiques et de danses africaines dénommé « FEBAANOU ». Cette 3e édition est placée sous le thème : « La culture, alliée incontournable dans la lutte contre la radicalisation des jeunes ». Elle vise à créer un cadre de rencontre et de convivialité entre différentes communautés présentes au Burkina Faso. L'information a été donnée dans l'après-midi de ce jeudi 16 février 2023 à Bobo-Dioulasso, au cours d'une conférence de presse.

Plus que les éditions précédentes, la présente sera un événement fort d'une audience d'au moins 20 000 festivaliers. Quatre jours durant, une pléiade d'artistes feront découvrir aux festivaliers, danses et musiques africaines dans toutes leurs splendeurs, ouvrant ainsi une brèche sur la sensibilisation de la jeunesse sur la nécessité de ne pas se laisser influencer par les forces du mal. Les festivaliers sont donc attendus des 13 régions du Burkina Faso, mais aussi des pays voisins tels que le Niger, Bénin, Togo et le Mali qui est le pays invité d'honneur. « C'est ainsi que des artistes et personnalités de cette communauté seront à nos côtés durant la manifestation », nous confie Flavienne Valérie Sawadogo, la promotrice du festival.

L'ensemble des activités de FEBAANOU 2023 vise à valoriser tout le patrimoine culturel burkinabè en particulier et africain en général à travers, entre autres, l'initiation des enfants à la musique et à la danse, des spectacles d'artistes traditionnels et modernes, un grand podium sur l'aire de la foire (la cour de la SNC), des spectacles lives et des dons aux orphelins. FEBAANOU 2023, c'est aussi un cadre de réjouissances et d'affaires. Toujours au rendez-vous, la rue marchande sur l'aire de la foire offre aux festivaliers un cadre d'échanges marchands. On y trouvera des objets d'art africain mais aussi des produits divers à prix intéressants. Des stands utilisés pour la restauration sur la rue marchande permettront aux festivaliers de déguster des mets locaux et exotiques.

Par ailleurs, il est prévu des conférences sur le thème de l'édition, un village d'enfants pour permettre aux tout-petits de communier à cette fête de la culture, une sortie touristique organisée sur un site en tenant compte du choix des festivaliers etc. La promotrice du festival a fait savoir que le budget de la 3e édition du FEBAANOU est estimé à 11 950 000 FCFA, prenant en charge plusieurs volets, notamment la logistique, les cachets des artistes, l'hébergement des artistes étrangers, la communication, etc. Elle n'a pas manqué de lancer un cri de cœur à l'endroit des bonnes volontés à soutenir ce festival qui œuvre pour la promotion de la culture burkinabè.

Le FEBAANOU pour mettre en valeur nos musiques et danses africaines

Le FEBAANOU est l'un des rares festivals au Burkina Faso qui met en valeur nos musiques et danses africaines. Il a pour but de contribuer à la mise en valeur des cultures africaines, favoriser l'intégration nationale d'autres cultures au Burkina, de servir de ciment entre les différentes cultures africaines et de promouvoir la citoyenneté responsable et la protection de l'environnement. Flavienne Valérie Sawadogo a rappelé l'historique de la création de ce festival. A l'en croire, le FEBAANOU est l'un des plus grands évènements culturels annuels. Le Festival de musiques et de danses africaines est une initiative qui fait suite à l'organisation d'un stage de formation en danses et musiques africaines, au profit des ressortissants burkinabè et d'autres nationalités (Français, Belges, Finlandais).

« Cette activité ayant eu du succès en 2020 et a suscité de la part des stagiaires, une demande de matérialisation de leurs acquis. C'est ainsi que nous avons jugé intéressant d'organiser un festival, au cours duquel, les stagiaires se joindront aux artistes locaux pour une série de prestations. La première édition en mars 2021 et la 2e en février 2022 se sont tenues avec brio », a-t-elle confié. Avant de poursuivre : « Le FEBAANOU a été inspiré du fait de pouvoir faire bénéficier le public burkinabè en général et bobolais en particulier, des merveilles dont nos différentes cultures regorgent en termes de musiques et de danses ».

Le FEBAANOU, Festival BAANOU est en langue bwamu. Il signifie Festival culture de chez nous. Grâce à son sérieux reconnu par les autorités locales, les autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses ont promis leur accompagnement sans faille pour la tenue de cette édition.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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La caséine pour les sportifs : Rôles et bienfaits

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 14:13

Il est essentiel pour un sportif de prendre soin de son alimentation. En effet, c'est le carburant de son corps. Une bonne nutrition sportive lui permet de progresser, d'optimiser son entraînement, mais aussi de récupérer plus rapidement. Vous faites du sport ? Les protéines font partie des nutriments indispensables à votre corps. Il en existe plusieurs types dont la caséine, une protéine populaire auprès des férus de musculation.

La caséine, de quoi s'agit-il ?

La caséine ainsi que le whey sont les deux protéines présentes dans le lait de vache, avec une proportion respective de 80 % et 20 %. La caséine est ainsi la principale protéine contenue dans le lait. On la retrouve également dans d'autres produits laitiers comme le fromage blanc ou encore les yaourts. Mais, elle est aussi proposée sous forme de compléments alimentaires. Vous pouvez voir plus de caséines ici.

Les boutiques spécialisées proposent trois types de caséine à savoir la caséine micellaire, l'isolat de protéine de lait ainsi que le caséinate de calcium. Ce dernier est la forme de caséine la plus simple, mais aussi celle qui est la moins qualitative. En effet, elle est extraite du lait de vache par filtration chimique. Ce qui la rend difficilement assimilable par l'organisme. Pour cette raison, les sportifs n'en consomment presque plus.

La caséine micellaire quant à elle est extraite du lait de vache par une technique plus douce. Ainsi, ses qualités nutritionnelles sont préservées. Plus digeste, ce type de caséine est très apprécié par les sportifs. Enfin, en ce qui concerne l'isolat de protéine de lait, c'est un mélange de caséine et de whey. Ces deux protéines ont les mêmes proportions que celles contenues dans le lait de vache. Ce produit est rapidement digéré par le corps. Le choix de la forme de la caséine à consommer dépend de votre objectif sportif.

À quoi sert la caséine ?

La caséine a plusieurs actions sur l'organisme. En premier lieu, durant la période de sèche, elle favorise la perte de graisse. Si votre objectif est de sécher, il est conseillé d'opter pour la caséine micellaire et d'en consommer dans la journée en collation. Puis, la caséine favorise aussi la prise de muscles. Pour l'atteinte de votre objectif, une prise au coucher est à privilégier. En effet, c'est surtout pendant la nuit qu'elle va favoriser le développement musculaire.

Ensuite, cette protéine de lait est également d'une grande utilité dans le cadre de la récupération musculaire. Les acides aminés qu'elle libère dans votre corps vont en effet agir comme anti-catabolisant. En consommant de la caséine durant vos jours de repos, votre organisme ne sera pas en manque de protéines. Ce qui contribue à limiter la destruction des cellules de vos muscles.

Si la caséine est ainsi indispensable en musculation, sachez qu'elle est aussi intéressante pour ceux qui pratiquent d'autres activités sportives comme la natation, l'athlétisme, etc. Elle facilite la récupération, limite la fatigue et permet au sportif de mieux performer ainsi que de continuer à progresser.

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Les cinq principaux avantages des crevettes pour notre santé

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Profitez des crevettes dans le cadre de votre alimentation pour une source de protéines, de vitamines et de minéraux tels que l'iode.
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Comment des femmes sont tombées dans le piège de l’alcool au Cameroun

BBC Afrique - Fri, 17/02/2023 - 11:04
Des femmes bien éduquées, occupant des responsabilités sociales et professionnelles, sont prises dans le piège de l’alcool au Cameroun. Lilaafa Amouzou en a rencontré deux d’entre elles qui ont accepté de se confier.
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Décès de DAMANI O. Albert : Faire part et Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 07:30

Le Cabinet d'expertise comptable FIDAF a le regret de porter à la connaissance de l'ensemble de ses partenaires (Clients, fournisseurs, et prestataires de services) le décès par courte maladie, le samedi 11 février 2023 de son collaborateur, monsieur

DAMANI O. Albert,

précédemment agent de liaison. L'inhumation a eu lieu le lendemain Dimanche 12 Février 2023 à Ouagadougou, cimetière route de Saponé. A cette triste occasion, il réitère ses sincères remerciements et salutations à tous ceux qui lui ont témoigné leur amitié et leur solidarité lors de cette douloureuse épreuve et présente ses sincères condoléances à sa famille éplorée.

Que son âme repose en paix !

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Décès de ZONGO Pamoussa Félix : Remerciements et faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 07:00

« Ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. » (Luc 20 : 36)

Le Naaba Kaongo de Balollé, les grandes familles ZONGO, NIKIEMA, KABORE à Balollé, Tanghin-Dassouri, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Côte d'Ivoire, Zongo, Bingo, Kari, Guibraog-Tanghin, Gouna et Kolog-Naaba ;
Les familles alliées, le Naaba Koutou de Bagma, la famille CONGO à Bagma, le Naaba Yemdé de Kampoaga, Tansoba de Tenkodogo, la famille BANGRE à Kampoaga et à Ouagadougou ;

La veuve ZONGO née KONGO Sana Abzèta, les enfants Sombénoma Stéphanie, Reine Fidèle, René-Thibaut

Expriment leurs sincères remerciement pour les nombreuses marques d'amitié, de sympathie, de compassion, de soutien spirituel, moral, matériel et financier lors du décès et des obsèques de leur frère, oncle, père, beau-père, époux ZONGO Pamoussa Félix ;
Décédé le lundi 30 Janvier 2023 à Ouagadougou et inhumé le Mercredi 1er février au village à Balollé

Les remerciements s'adressent aux, Responsables et fidèles de la paroisse Saint André de Saaba, aux responsables et fidèles de la CCB Sainte Thérèse de l'enfant Jésus de Nioko 1, aux responsables et fidèles de la Chapelle Saint Jean-Baptiste de Balollé, à la jeunesse de Balollé et environnants, aux voisins de Ouagadougou, parents, collègues et anciens collègues de service, aux amis et connaissances de la famille et du défunt.

La famille se garde de citer de noms de peur d'en oublier.
Que le Seigneur dans sa miséricorde, leur rende au centuple leurs bienfaits.
Des messes seront dites pour le repos de l'âme du défunt Du Samedi 11 Février au Dimanche 26 Mars 2023, aux lieux et heures ci-après :



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Décès de BEREHOUNDOUGOU née GUISSOU Pokin Georgette : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 17/02/2023 - 06:30

- La grande famille BEREHOUNDOUGOU à Koudougou, Ouagadougou, France, USA et CANADA ;

La grande famille GUISSOU à Palogo / Koudougou et Ouagadougou ;

La grande famille BAKO à Réo, Koudougou et Ouagadougou ;
La grande famille ZONGO à Koudougou et Ouagadougou ;

LES FAMILLES ALLIEES

1. La famille KABORE à Lallé ;
2. La famille COULIBALY à Nanou ;
3. La famille OUEDRAOGO à Kongoussi ;

4. La famille DIERO à Dédougou ;
5. La famille YAMEOGO à Koudougou ;
6. La famille KOALA à Koudougou ;
7. La famille TIENDREBEOGO à Koudougou ;
8. La famille DAYAMA à Ouagadougou ;
9. La famille COMPAORE à Ouagadougou ;
10.La famille DIASSO à Cassou ;
11. La famille SOULAMA à Banfora ;
12. La famille SAWADOGO à Darigma ;
13. La famille SOSSA à Cotonou ;
14. La famille TRAORE à Péni ;
15. La famille GARGO à Komyanga / Zongin ;
16. La famille SOMDA à Dano ;

LES ENFANTS
1. Boukary Jean Baptiste de la Salle à la Direction Générale des Douanes ;
2. Koudbi Jean à Ouagadougou ;
3. Gabriel aux USA ;
4. Béatrice à Ouagadougou ;
5. Bruno à Ouagadougou ;
6. Ignace Amédée à Ouagadougou ;
7. Eugénie à Ouagadougou ;
8. Marie à Ouagadougou ;
9. Noélie au Canada ;
10. Bangba Benoit à Koudougou ;
11. Augustin à Ouagadougou ;
12. Honorine aux USA ;
13. Florence à Ouagadougou ;
14. Vincent aux USA ;
15. Sophie au Canada ;
16. Diane aux USA.

Très touchés par les marques de sympathie, de compassion et de soutiens spirituel, moral et matériel lors de la maladie, du décès et de l'inhumation de leur épouse, enfant, sœur, mère, tante, grand-mère et arrière grand-mère ;
Madame BEREHOUNDOUGOU née GUISSOU Pokin Georgette
Décès survenu le jeudi 13 janvier 2022 à Ouagadougou.

Vous réitèrent à tous, leur profonde gratitude et vous la recommandent à vos prières et vous informent que ses funérailles chrétiennes se tiendront selon le

PROGRAMME SUIVANT :

Vendredi 17 Février 2023 : Veillée de prière à 20h30 à l'Eglise Cathédrale de Koudougou.

Samedi 18 Février 2023 : Messe à 9h00 à l'Eglise Cathédrale de Koudougou.
La famille se retrouvera, après la messe, à domicile au secteur 02 à Koudougou pour les salutations d'usage.

« Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix »

Union de prière !

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