Les familles de déplacés de Masisi et Rutshuru vivent, depuis des jours, dans des conditions difficiles à Mugunga, à Saké, Mubambiro et même au-delà jusqu’à Bweremana, au sud du territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Ces personnes ont fui leurs milieux de vie à la suite des combats entre les FARDC et les rebelles du M23.
Pour certains, ils y sont depuis plus d’un mois pendant que d’autres continuent à arriver en fonction des menaces de combats qui pèsent sur leurs villages.
La société civile du territoire de Beni (Nord-Kivu) a invité, mardi 14 février, la population à se faire enrôler massivement.
Son président, Omar Kalisya a lancé cette invitation à la veille du début de l’opération d’enrôlement des électeurs au Nord-Kivu, troisième aire opérationnelle de la CENI.
Les matières fécales et eaux souillées de la prison centrale de Bunia (Ituri) mettent, depuis quelques jours, mal à l’aise les habitants des quartiers environnants de cet établissement.
Ces personnes ont affirmé, mardi 14 février, vivre un véritable calvaire à la suite de cette situation.
« Des eaux usées et des matières fécales puantes en provenance de cette maison pénitentiaire sont déversées chaque jour dans les parcelles des habitants », ont témoigné certains d’entre-elles.
La police de la MONUSCO a doté, mardi 14 février, trois containers aménagés à la Police nationale congolaise (PNC) et à l’Auditorat militaire du territoire de Beni (Nord-Kivu).
Ce don s’inscrit dans le cadre du Programme conjoint d’appui à la réforme de la justice, initié par la MONUSCO et appuyé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Ces containers aménagés d’une longueur de 12 mètres et d’une largeur 3 mètres chacun vont servir de bureaux de travail.
Pour commandant du commissariat territorial de Beni, Jean-Pierre Wumbi, ces containers vont aider à améliorer la qualité de travail de la police de Beni :
L'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a signé, mardi 14 février, un accord de subvention de 170 000 USD pour appuyer la recherche académique dans des institutions universitaires de la RDC.
C’est dans ce cadre que l’administrateur de l’OIF et le recteur de l’UNIKIN ont signé un protocole d'accord, à Kinshasa.
La signature de cet accord de subvention rentre dans le cadre du partenariat entre l'OIF via son institut de développement durable et l'Université de Kinshasa.
Selon l'administrateur de l’OIF, ceci représente un aspect de l'implication de la Francophonie aux côtés des pays membres.
Les coordinations de la société civile des territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi (Nord-Kivu), ont exprimé, lundi 13 février, leur opposition à l’enrôlement des déplacés venus de leurs entités.
Ces personnes sont, pour l’instant, installées dans les sites d’hébergement à Goma, à Kanyaruchinya, à Kahembe, à Don Bosco et autres sites tout autour du chef-lieu du Nord-Kivu.
La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a salué, mardi 14 février, la promulgation de la loi, portant protection des peuples autochtones, en RDC.
Elle l’a exprimé pendant que les ONG de défense des droits des pygmées célébraient l’entrée en vigueur de cette loi.
Bintou Keita s’est réjouie également de l’implication du chef de l’Etat dans la promotion et la protection des peuples pygmées en RDC.
Le président du parti politique « Changer ce Congo », Firmin Yangambi a redouté, jeudi 9 février, que le déploiement de la force de l’EAC au Nord-Kivu consacre la balkanisation du pays.
Il a réagi ainsi à l’issue de la rencontre des chefs d’Etat-major généraux des forces de l’EAC relatif au déploiement des troupes de la force régionale sur le territoire congolais.
Revue de presse kinoise du mercredi 15 février 2023.
Le député provincial David Bisaka, élu du territoire de Kwamouth (Maï-Ndombe) a dénoncé mardi 14 février, le recrutement des assaillants dans l'armée.
Selon cet élu, ces personnes sont de, présumés auteurs des violences survenues dans le territoire de Kwamouth.
Il attribue cet acte à l’impunité :
Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont systématiquement pillé, lundi 13 février, l’hôpital général de référence, le Centre de santé de Birambizo et la paroisse catholique de Birambizo, dans le groupement Bukombo, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
C’est pour la deuxième fois consécutive, en quelques jours, que l’hôpital général de référence de Birambizo ait été vandalisé par ces rebelles et leurs alliés.