La ministre en charge de l'action humanitaire et de la solidarité a conduit une délégation gouvernementale dans la région du Sud-ouest, les 1er et 2 juin 2023. Une visite qui a permis d'échanger avec les PDI sur leurs préoccupations ; et les acteurs humanitaires en vue d'une meilleure coordination des actions pour une réponse adaptée, et efficace à la crise humanitaire.
La région du Sud-ouest, depuis le début de la crise sécuritaire jusqu'au mois de mars 2023, a enregistrée 90 000 personnes déplacés internes, confie le directeur régional en charge de l'action humanitaire et de la solidarité nationale ; Olé Kam.
« Cette visite à Gaoua, traduit un message de solidarité du gouvernement aux efforts consentis par les acteurs humanitaires, aux communautés d'accueil. C'est aussi un message de soutien aux populations déplacées internes de la région. Beaucoup de choses ont été faites sur le terrain, il était bon pour madame la ministre de traduire sa reconnaissance à l'ensemble des acteurs du Sud-ouest qui interviennent main dans la main dans l'assistance des PDI et des communautés vulnérables ».
Les échanges entre la délégation et les PDI se sont déroulés au stade régional de Gaoua. La ministre en charge de l'action humanitaire, Nandy Somé /Diallo leur a exprimé sa solidarité, sa compassion ; tout en prodiguant des conseils pour un bon séjour en attendant leur retour dans leurs localités d'origines. Et pour soulager un tant soit peu les besoins alimentaires, 120 tonnes de vivres ont été mises à la disposition des PDI.
Les bénéficiaires traduisent leur reconnaissance au gouvernement et aux bonnes volontés qui ne cessent de leur apporter leur soutien. Les doléances pour mieux traverser cette période difficile sont évoquées par le représentant des PDI, Moussa Ouédraogo. « La visite de madame la ministre nous réconforte. Nos difficultés sont le problème de logement, la nourriture, et beaucoup sont sans extraits de naissance, sans pièces. Ils ont promis de faire ce qu'ils peuvent pour nous ».
L'espoir est permis malgré cette situation difficile qui s'impose, affirme une déplacée venue de la commune de Djigouè, Catherine Palé. « Je suis satisfaite des échanges avec madame la ministre, ce qui veux dire qu'elle pense à nous : se déplacer de Ouaga à Gaoua pour nous rencontrer, c'est réconfortant, et nous prions que le pays retrouve sa stabilité ».
La visite au Sud-ouest intervient après celles des régions des de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, du Nord, du Centre-nord, des Cascades, des Hauts Bassins, du Plateau-central et de la région de l'Est.
Boubacar TARNAGDA
L’entreprise égyptienne SAMCRETE, chargée de construire et de moderniser la route nationale numéro un (RN 1), poursuit les travaux au point kilométrique 10, sur l’axe Mbuji-Mayi-Kananga.
Selon des sources sur place, l’entreprise égyptienne continue donc les travaux, malgré sa délocalisation vers la route Mbuji-Mayi Mpania Mutombo, par le ministre d’Etat et ministre des Travaux publics et Infrastructures.
Le nombre d’élèves de 6ème année primaire attendus dans les centres de passation de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) à Bushushu et Nyamukubi dans le territoire de Kalehe a baissé. Les autorités de la province éducationnelle Sud-Kivu1 attribuent cette diminution soit à la mort certains enfants, soit aux disparus dans les éboulements survenus dans ces deux entités le 4 mai 2023.
L'Association des femmes pour la promotion et le développement endogène (AFPDE), financé par Start Network Ready, a fait don de 4 tonnes de médicaments aux ménages sinistrés, victimes des inondations dans la ville de Kindu (Maniema). Ces dons qui entrent dans le cadre de l’assistance humanitaire ont été remis aux deux bureaux centraux de deux zones de santé de Kindu et d'Alunguli.
La Coalition des Associations, Justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS a lancé un appel à la société FENIE BROSSETTE pour réparer son tort suite aux victimes Barthélémy Tondé décédé, Adama Ouattara amputé au bras gauche et Armel Bationo handicap physique. La conférence a eu lieu ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou.
Au cours de ladite conférence de presse, il est ressorti que l'entreprise COTRADIS dans le cadre de ses activités a passé une commande de 20 camions de type tracteur de marque IVECO avec l'entreprise marocaine FENIE BROSSETTE pour faire face à sa demande.
Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, comme convenu, COTRADIS fut livré et les camions furent mis en service pendant une durée de 07 mois. Ainsi débute le calvaire sur la qualité des engins car les problèmes incessants font surface comme les cassures des garde-boues, la surconsommation des camions et les châssis fissurés empêchant leur bonne utilisation.
"COTRADIS procède donc à une notification du constat à son fournisseur FENIE BROSSETTE sans obtenir de réponse. C'est alors que COTRADIS décide de faire une expertise sur la qualité des engins et le résultat de cette expertise fût amère, car la capacité de tous les engins était inférieure aux caractéristiques énoncées dans la commande de COTRADIS.
Face au refus du fournisseur FENIE BROSSETTE de reconnaître la mauvaise qualité des engins livrés et de réparer son tort à l'amiable, COTRADIS porte l'affaire devant les juridictions compétentes (Burkina Faso - Côte-D'ivoire) qui ont tranché en faveur de COTRADIS, "a t'il expliqué.
Malgré les décisions des différentes juridictions qui condamnent le fournisseur FENIE BROSSETTE au remboursement et à la réparation du préjudice causé estimé à un milliard 70 millions et indemnités, poursuit-il, l'entreprise COTRADIS n'est pas encore entrée dans ses droits dans cette affaire.
Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, résoudre cette crise c'est redonner espoir à plus de 300 employés qui se retrouvent chômeurs. C'est également permettre à la société COTRADIS d'exister et de créer des emplois pour le bonheur du peuple Burkinabè.
Lefaso.net
Le gouvernement congolais et le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ont signé un protocole d'accord sur le renforcement de leur coopération pour lutter contre l'impunité face aux crimes de guerre et crimes contre l'humanité, le jeudi, 1er juin 2023, à Kinshasa.
L'acte intervient après quatre jours de visite du Procureur de la CPI, Karim Khan, en RDC (République démocratique du Congo), notamment dans l'Est du pays en proie aux violences de multiples groupes armés, hérités, pour beaucoup, des guerres des années 1990-2000, explique la chaîne d'information panafricaine, Africanews.
En Ituri comme dans le Sud-Kivu, le Procureur a rappelé que la CPI se penchait depuis près de 20 ans sur les crimes commis dans ces régions et pour lesquels, la juridiction a prononcé trois condamnations définitives.
« Malheureusement, trop de filles, de garçons, d'hommes et de femmes continuent d'être violés. J'ai vu des enfants qui ont été violés, qui ont donné naissance à des enfants qui à leur tour ont été violés. Et ce cycle continuera, à moins que nous construisions de nouveaux partenariats », a déploré le procureur de la CPI, dont les propos ont été rapportés par Africanews.
Il a interpellé : « Il ne s'agit pas d'un problème de la CPI, mais d'une obligation partagée, la responsabilité fondamentale incombant aux autorités de la RDC. (…). Nous devons travailler avec plus d'imagination. Bien-sûr, au niveau international, lorsque c'est nécessaire, mais aussi en essayant de donner plus de vie aux systèmes (judiciaires) nationaux ».
La RDC compte 26 provinces, dont quatre (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Maniema) sont particulièrement touchées et meurtries par l'action de plusieurs groupes armés. L'identité des groupes et groupuscules est très variable. Certains sont originaires de la RDC, d'autres sont étrangers. Aussi, leur hostilité diffère d'un groupe à l'autre. Certains sont trop sanguinaires, d'autres le sont moins et d'autres encore, sont de simples pilleurs de bétail.
O.L
Lefaso.net
Par une publication sur sa page Facebook officielle, la Gendarmerie nationale rappelle que ce vendredi 2 juin 2023 consacre, jour pour jour, 84 années de son existence au Burkina. Le 2 juin 1939, s'installait le premier poste de gendarmerie.
« Aujourd'hui 02 juin 2023, cela fait 84 ans jour pour jour que la gendarmerie existe au Burkina Faso. En effet, c'est le 02 juin 1939 que le premier poste de gendarmerie a été implanté à Ouagadougou, dans la colonie de Haute Volta. De 1939 à 1946, les postes de gendarmerie étaient installés dans les deux principales villes : Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
Des unités seront progressivement installées dans d'autres localités comme Dédougou (18 avril 1949), Ouahigouya (23 novembre 1949) Fada N'Gourma (22 février 1950), Banfora (18 avril 1951), Tougan (26 novembre 1952), Tenkodogo (15 janvier 1953), Koudougou, Dori et le poste de Yako en 1955. Les gendarmes qui constituaient ces unités étaient pour la plupart issus des rangs des soldats de l'ancienne armée coloniale.
Le lieutenant SANOU Maurice sera le premier Voltaïque à prendre le commandement de la compagnie de Ouagadougou. La Gendarmerie Nationale de Haute Volta sera officiellement créée par la loi n°74/60/AN du 03 août 1960 en même temps que l'Armée Nationale. Par le KITI n°AN VII-0078/FP/DPS du 27 octobre 1989, le corps de la Gendarmerie Nationale a été érigé en Armée. En 84 ans d'existence, les missions de la gendarmerie nationale au profit des populations et des institutions du pays ont considérablement évolué, impactant ainsi son organisation et sa structuration », lit-on sur la page Facebook de l'institution.
Le 2 juin rappelle également un autre tournant de l'histoire du Burkina Faso, celle de l'adoption de la Constitution de la IVe République, toujours en vigueur. Elle a été adoptée, ce jour-là, par référendum. C'était précisément le 2 juin 1991 (puis promulguée le 11 juin de la même année), marquant ainsi le retour à une vie constitutionnelle normale.
Ce 2 juin 2023 consacre donc 32 ans de vie de la Constitution de la IVe République, caractérisée par de nombreuses révisions et suspensions du fait du jeu politique et des auteurs des coups d'Etat. Au moment où celle de la Ve République fait plus ou moins l'actualité, on constatera aussi que la Constitution dont on marque l'anniversaire ce jour, détient, jusque-là, le record en matière de longévité. La plus éphémère est celle de la IIIe République : novembre 1977 à novembre 1980.
O.L.
Lefaso.net