Dans les hauts plateaux du territoire de Fizi (Sud-Kivu) à Minembwe, la population civile vit une grosse panique dans les villages Tuwe Tuwe, Point zéro et Kitasha. Ce climat fait suite aux affrontements, qui sont signalés depuis mercredi 31 mai et qui se poursuivent encore, entre les combattants Maï-Maï du groupe Biloze Bishambuke et un groupe de Twirwaneho et alliés.
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Quatre groupes armés locaux actifs en Ituri ont pris l’engagement, jeudi 1er juin à Aru-Centre, de cesser les violences contre les civils et les forces de sécurité et de faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue de la province.
Les groupes armés suivants ont pris cet engagement à l’issue du dialogue qui s’est tenu à Aru-Centre, à 260 kilomètres au nord de la ville de Bunia :
Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI)
Pour faire simple, le journalisme mobile ou mobile journalism (MoJo) est une pratique qui consiste à collecter, traiter et diffuser de l'information (texte, image, son, vidéo) à partir ou avec son smartphone. Cette pratique a déjà conquis la plupart des médias en ligne burkinabè qui, il faut l'avouer, ont trouvé l'alternative idéale pour équiper leurs journalistes en smartphones, plutôt que de dépenser une petite fortune pour acquérir des appareils photos.
Si le journalisme mobile a le vent en poupe, c'est en partie grâce à ces formateurs formés par des structures telles que le Réseau d'initiatives de journalisme, la Deutsche Welle Akademie ou encore Canal France international. C'est aussi grâce à tous ces journalistes qui mettent en pratique au quotidien ce savoir acquis, en produisant des vidéos de belles factures qui n'ont parfois rien à envier à celles faites par les chaînes de télé.
Au rang des personnes qui commencent à être séduites par les possibilités qu'offrent ces « couteaux-suisses » que sont les smartphones dans la production de contenus, il y a de plus en plus les journalistes reporter d'images de nos télés. Il était temps. L'ouverture vers de nouveaux horizons est un pas de plus vers le professionnalisme.
Les journalistes télé s'intéressent d'avantage aux formations dispensées par leurs confrères de la presse en ligne ou de la presse écrite. Ils ont soif de savoir. Ils savent que les smartphones ne viennent pas remplacer les caméscopes de poing ou les caméras réflex et hybrides. Ils viennent plutôt en complément, comme c'est déjà le cas dans certaines rédactions en Europe qui ont équipé leurs journalistes avec des smartphones et accessoires de qualité.
Il existe une application qui a été développée spécialement pour les journalistes mobiles qui font de la télé. Il s'agit de City Producer qui permet de filmer en haute définition à 25 ou 30 images par seconde et de monter la vidéo directement sur son smartphone ou de l'exporter vers sur Final Cut X ou Adobe Premiere Pro, via un accessoire. Elle permet au journaliste de gagner du temps de retour d'un reportage.
Même si le Smartphone fait des merveilles, il reste limité par la distance et la faible luminosité. Eh, oui ! Il est déconseillé de zoomer lorsqu'on filme avec son smartphone. Faites-le et vous perdrez des pixels, donc de la qualité. Tous les formateurs en Mojo recommandent toujours de filmer en zoomant avec les pieds, c'est-à-dire de s'approcher du sujet ou de l'objet filmé. En cas de couverture médiatique où les journalistes doivent se tenir à carreau loin de la tribune des officiels, le smartphone fera difficilement l'affaire. Il existe certes des téléobjectifs pour smartphones, mais attention aux déformations sur les bords des images. A vous de voir.
La deuxième limite, c'est l'insuffisance de lumière. Que ce soit en photo ou en vidéo, la lumière est primordiale pour qui veut surtout faire des prises de vue la nuit. La plupart des smartphones n'embarquent pas des caméras avec une grande ouverture ou une sensibilité ISO capables de filmer de nuit. Seuls les téléphones de la gamme des Google pixels, les Samsung et les iPhones sortent du lot. Et pour éviter du grain sur les vidéos, l'utilisation d'une lampe externe (Surtout n'utilisez pas le flash de votre téléphone) sera indispensable. Attention à ne pas vous surcharger, au risque de ne plus être mobile et réactif avec du matériel lourd.
Toutes ces limites ne doivent pas freiner les JRI à se lancer dans le journalisme mobile. Il est important de souligner que l'intérêt pour le MoJo est manifesté pour l'instant par les journalistes eux-mêmes plutôt que par les télévisions. Certaines sont réticentes et allergiques aux idées nouvelles ou au changement. Difficile de bouleverser des habitudes ou pratiques qui marchent assez bien. L'inconnu fait peur, certes, mais il ne faudrait pas hésiter à se jeter à l'eau. Qui ne risque rien n'a rien, nous enseigne l'adage. Alors, mesdames et messieurs, à vos smartphones !
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Par une publication sur sa page Facebook officielle, Mamadou Abdel Kader Traoré dit Papus Traoré, ambassadeur de Paix OC des Nations Unies, par ailleurs président de la Coalition jeunesse réconciliation et paix, a annoncé avoir été victime d'une tentative d'enlèvement par des hommes se prenant pour des policiers alors qu'il était en compagnie de son épouse. L'incident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 juin 2023, à Bonheur-ville près du rond point de la transition.
« Ils ont voulu me forcer à les suivre sans raisons. Il m'ont bousculé, et brutlisé. J'étais obligé de crier au secours. Brusquement, ils m'ont relâché et pris la tangeante avec une voiture noire sans immatriculation. Aussitôt, je me suis rendu à la police et ensuite à la gendarmerie qui étaient toutes sans accès. Cela aux environs de 00h25. J'ai voulu chercher du secours, une autre équipe m'a poursuivi une seconde fois, mais cette fois avec une voiture de même marque Toyota Corolla couramment appelée Drogba de couleur grise, jusqu'à la cité en 3. Quand j'ai garé dans un lieu animé et éclairé, ils ont aussi garé dans le noir et quelques minutes après ils sont répartis », a-t-il relaté sur sa page Facebook.
Inquiet pour sa sécurité et celle de sa famille, il affirme qu'il déposera une plainte auprès des autorités compétentes.
Lefaso.net
Source : Page Facebook de Papus Traoré
A la clôture du mois de mai 2023, la Direction générale des douanes et accises (DGDA) a enregistré un accroissement des recettes de 32,6% par rapport aux recettes de 2022 sur la même période, a indiqué, vendredi 2 juin à Kinshasa, le directrice générale sortante de cette régie financière, Jeanne-Blandine Kawanda.
Le parc national de Garamba est un levier économique important pour les territoires de Faradje et Dungu(Haut-Uele). Le parc développe beaucoup de projets communautaires dont celui qui permettent aux paysans d’apprendre des techniques agricoles durables. Il s’agit notamment des champs écoles paysans pour réduire la pression exercée sur le parc avec des activités humaines.
Mgr Marcel Utembi, archevêque métropolitain de Kisangani, a invité jeudi 1er juin, les occupants de l’Espace Grande Orientale à vulgariser faire la promotion de la paix et du vivre-ensemble. Il a lancé cet appel lors du vernissage de l’ouvrage « Actes du Forum pour l’unité, la cohésion, la paix et le développement de l’Espace Grande Orientale ».
Le ministre provincial de l’Intérieur du Tanganyika, Dieudonné Kasaka, a, au cours d’une conférence de presse tenue jeudi 1er juin, appelé les communautés Twa et Bantou du territoire de Moba à una cohabitation pacifique.
Il déplore les dégâts enregistrés à la suite des affrontements ayant opposé ces deux communautés.
La Coalition des associations Justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS a lancé un appel à la société FENIE BROSSETTE pour réparer son tort suite aux victimes Barthélémy Tondé décédé, Adama Ouattara amputé au bras gauche et Armel Bationo handicap physique. La conférence a eu lieu ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou.
Au cours de ladite conférence de presse, il est ressorti que l'entreprise COTRADIS, dans le cadre de ses activités, a passé une commande de 20 camions de type tracteur de marque IVECO avec l'entreprise marocaine FENIE BROSSETTE pour faire face à sa demande.
Selon le coordinateur de la coalition, Raphaël Yonli, comme convenu, COTRADIS fut livré et les camions furent mis en service pendant une durée de sept mois. Ainsi débute le calvaire sur la qualité des engins car les problèmes incessants font surface comme les cassures des garde-boues, la surconsommation des camions et les châssis fissurés empêchant leur bonne utilisation.
« COTRADIS procède donc à une notification du constat à son fournisseur FENIE BROSSETTE sans obtenir de réponse. C'est alors que COTRADIS décide de faire une expertise sur la qualité des engins et le résultat de cette expertise fût amère, car la capacité de tous les engins était inférieure aux caractéristiques énoncées dans la commande de COTRADIS. Face au refus du fournisseur FENIE BROSSETTE de reconnaître la mauvaise qualité des engins livrés et de réparer son tort à l'amiable, COTRADIS porte l'affaire devant les juridictions compétentes (Burkina Faso - Côte-d'Ivoire) qui ont tranché en faveur de COTRADIS », a-t-il expliqué.
Malgré les décisions des différentes juridictions qui condamnent le fournisseur FENIE BROSSETTE au remboursement et à la réparation du préjudice causé estimé à un milliard 70 millions de FCFA et indemnités, poursuit-il, l'entreprise COTRADIS n'est pas encore entrée dans ses droits dans cette affaire.
Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, résoudre cette crise, c'est redonner espoir à plus de 300 employés qui se retrouvent au chômage. C'est également permettre à la société COTRADIS d'exister et de créer des emplois pour le bonheur du peuple burkinabè.
« C'est le lieu de lancer un appel au gouvernement actuel. Étant dans une dynamique de restauration de la souveraineté nationale, il doit se saisir de cette affaire afin de trouver une solution favorable à la société COTRADIS et aux victimes. Il est évident que la souveraineté s'affirme aussi dans la protection des entreprises nationales face à tout mépris des entreprises extérieures ou étrangères. Nous sommes persuadés que si le gouvernement s'implique fortement dans la résolution de ce litige, ce serait un pas de plus pour marquer notre souveraineté et également pour rendre justice à toutes ces entreprises nationales qui pendant longtemps ont vu leurs droits bafoués par les multinationales dans leur propre pays », a laissé entendre Raphaël Yonli coordinateur de la coalition.
Selon lui, il est grand temps de réparer ce tort face à ce mépris vis à vis des familles des victimes.
« Nous invitons également la Chambre de commerce, le patronat burkinabé à mieux exprimer leur solidarité aux victimes de cette affaire et à la société COTRADIS. Considérant l'ampleur de l'affaire, l'ensemble des structures adhérentes à la cause, invitent l'ambassadeur du Maroc au Burkina Faso ainsi que les autorités marocaines à se saisir de l'affaire, et travailler en étroite collaboration avec notre gouvernement afin de faire respecter les décisions de justice pour que s'applique la loi dans toute sa rigueur, car nous sommes convaincus que ce qui n'est pas acceptable au royaume chérifien, c'est à dire le Maroc, ne saurait l'être au pays des hommes intègres et vice- versa », dit-il.
Au demeurant, si dans les prochains jours rien n'est fait pour régler ce litige, la coalition compte procéder à un sit-in devant l'ambassade marocaine au Burkina Faso, le 8 juin 2023.
Carine Daramkoum
Lefaso.net