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Afrique

Sénégal : Neuf morts, de nombreux dégâts matériels, quelques heures après le verdict contre Ousmane Sonko

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 15:12

Dure journée pour le Sénégal, ce jeudi 1er juin 2023, suite au verdict contre l'opposant Ousmane Sonko. L'issue du procès a provoqué de violentes manifestations, entraînant la perte de vies humaines et de nombreux dégâts matériels, à travers les villes de Dakar et Ziguinchor.

C'est dans un contexte de réduction de l'usage des réseaux sociaux(Facebook, Twitter, WhatsApp...), que le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome, a animé un point de presse tard dans la nuit pour informer l'opinion nationale et internationale sur l'évolution de la situation.

« Nous avons constaté avec regret, des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés et malheureusement neuf décès à Dakar et à Ziguinchor », a informé le conférencier, exprimant, au nom du président de la République, ses sincères condoléances aux familles des victimes.

« Ayant constaté sur les réseaux sociaux la diffusion de messages haineux et subversifs, l'État du Sénégal a, en toute souveraineté, décidé de suspendre temporairement l'usage de certaines applications digitales", a ajouté le ministre. Il a appelé au calme et assuré que l'État prenait "toutes les mesures" de sécurité nécessaires.

Condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, est ainsi menacé d'inéligibilité et au même moment où le président de la République, Macky Sall est soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat ; d'où la colère de ses partisans.

S'exprimant quelques heures plus tôt sur ce sujet de troisième mandat et de la situation nationale qui en découle, Macky Sall a, selon SenePlus, affirmé qu'il est prêt à renoncer à sa troisième candidature, si on le lui demande avec la manière. Toujours selon le confrère, il prévient que personne ne peut lui imposer quoi que ce soit.

Sur la tension qui prévaut, Macky Sall pense que certaines forces de l'opposition ont un problème avec le Sénégal, ses institutions et sa démocratie. « Les menaces contre les magistrats, ça ne passera pas. Le Sénégal fait l'objet de critiques à l'international. C'est une campagne orchestrée contre la République et contre le président de la République. Orienter cette campagne contre le président de la République n'est pas grave parce que je peux me battre. (...). Si nous voulons avancer, avançons dans la vérité et dans le cadre du respect de la loi. Au moment où nous parlions ce soir, un individu a été appréhendé après avoir tiré sur un jeune manifestant. C'est un civil. Il n'est ni policier ni gendarme », a rapporté la publication locale des propos du président de la République.

« Ceux qui tirent et tuent ne sont pas nos forces de défense et de sécurité (FDS). Nos forces sont les plus républicaines en Afrique, reconnues par l'organisation des Nations-Unies. Quel est l'intérêt de nos FDS de tirer sur des manifestants, des civils. Ils n'ont aucun intérêt à le faire. Les enquêtes vont révéler ceux qui sont arrêtés avec des armes. Peut-on amener l'Etat à démissionner sur la base de sa responsabilité régalienne d'assurer la sécurité des citoyens ? Si on ne respecte pas la loi et les règlements, on fonce vers le chaos. Le gatsa gatsa (expression sénégalaise qui signifie complot) nous conduit vers des lendemains incertains. Ce que nous ne souhaitons pas pour le Sénégal », défend Macky Sall .

O.L.
Lefaso.net

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Burkina-Niger : Plusieurs techniques endogènes expérimentées avec succès par le projet jeunesse sahélienne pour l'action climatique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 15:12

Ouagadougou accueille, du 1er au 3 juin 2023, l'atelier de clôture du projet Jeunesse sahélienne pour l'action climatique (JESAC) mis en œuvre par l'ONG OXFAM au Burkina et au Niger, avec l'accompagnement d'OXFAM Intermon, et le soutien financier de l'Union européenne. La cérémonie d'ouverture de l'atelier de clôture de ce dit projet a été présidée par Arouna Ouédraogo, directeur régional de l'environnement de la région du Nord (région bénéficiaire du projet).

Lancé en 2020, le projet JESAC visait à renforcer le leadership des jeunes et des femmes dans la gouvernance climatique, le développement résilient, et l'adaptation au changement climatique dans le Sahel ouest-africain. Il arrive donc à terme le 11 juin 2023, après 42 mois de mise en œuvre et c'est dans ce contexte que se tient le présent atelier qui s'ouvre et rassemble tous les partenaires de mise en œuvre pour faire le bilan de la fin de projet, promouvoir les apprentissages et leçons apprises, ainsi que, de les valoriser lors des futures activités et initiatives, a expliqué le directeur pays d'OXFAM-Burkina, Karim Séré, dans son discours de bienvenue aux participants.

Arouna Ouédraogo, directeur régional de l'environnement de la région du Nord, qui a exprimé sa satisfaction suite aux résultats que ce projet a produits

Il s'agit par ailleurs plus spécifiquement d'une occasion de contribuer à un exercice de capitalisation des apprentissages finaux du projet JESAC, avec des leçons tirées et recommandations sur les activités à répliquer, réorienter ou inclure dans le futur, a poursuivi le directeur pays.

Karim Séré, directeur pays d'OXFAM-Burkina

En outre, le JESAC est, il faut le rappeler, un projet bi-national mis en œuvre pour une durée de 42 mois au Burkina et au Niger. Cet atelier de clôture permettra de ce fait de capitaliser les dits apprentissages sur les approches réussies, les facteurs de succès ou à améliorer, et tirer les leçons sur comment amplifier ou réorienter les innovations mises en œuvre dans les futurs projets et initiatives.

En terme clair, le projet a permis, selon le directeur régional de l'environnement de la région du Nord, Arouna Ouédraogo, de renforcer les capacités des femmes et des jeunes dans la région du Nord au niveau du Burkina, l'application des pratiques de récupération des terres dégradées, le reboisement et les techniques de Zaï.

Azeita Sibalo/Koussoubé, coordonnatrice du projet « Jeunesse sahélienne pour l'action climatique » au Burkina

Il a aussi permis d'accompagner des femmes et des jeunes dans le maraîchage, la récupération de plus de 150 hectares avec la clôture des espaces, etc., a ajouté le directeur régional de l'environnement, tout en exprimant sa satisfaction suite aux résultats que ce projet a produits.

Vue partielle des participants venus du Burkina et du Niger

Revenant sur le bilan du projet, la coordonnatrice du projet au niveau du Burkina, Azeita Koussoubé a souligné que beaucoup de résultats ont été engrangés, entre autres, sur l'agroforesterie, le leadership environnemental, les techniques de récupération des terres et le renforcement des capacités.

Issa Garba, coordonnateur du réseau de la jeunesse nigérienne sur le changement climatique

Concernant les deux pays (Burkina-Niger), Azeita Sibalo a parlé de 106 et 100 hectares qui ont été ciblés pour les activités d'agroforesterie, dont 1500 agriculteurs et agricultrices formés sur les techniques d'agroforesterie, 140 jeunes femmes formées sur les techniques d'aménagement du maraîchage, 163 hectares reboisés à travers les techniques agro-forestières, avec plusieurs dizaines d'arbres plantés, 91 hectares reboisés et 171 hectares clôturés. Mais la liste n'est pas exhaustive, a-t-elle précisé.

Photos de famille entre acteurs du monde de l'action climatique

Au coordonnateur du réseau de la jeunesse nigérienne sur le changement climatique, Issa Garba, d'ajouter que ce projet concourt à la réalisation de la grande muraille verte et il est très satisfaisant, parce qu'il a été réalisé à un taux de 98 %, ce qui est très rare. Outre ce qui a été cité par la coordonnatrice du Burkina, il a en outre fait savoir que plus de 1000 hectares de terre ont été reboisées et surtout l'utilisation du payement par service environnement qui est un système sécurisé, un système de traçabilité de payement environnement, qui a été testé avec succès.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Global executive master in management (GEMM) de HEC Paris : Une formation de pointe pour les responsables de demain

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 15:11

Le chapter Alumni HEC Paris Burkina Faso a organisé, le jeudi 25 mai 2023 à Ouagadougou, une session d'information avec le directeur général HEC Paris en Afrique de l'Ouest et centrale, Alexis John-Ahyee. Il s'est agi de présenter le programme Global Executive Master in Management (GEMM) de HEC Paris. Cette rencontre a été mise à profit par M. John-Ahyee pour arborer les activités que mène HEC Paris.

Le programme Global executive master in management (GEMM) est une formation diplômante de HEC Paris. Elle s'adresse à des dirigeants ou managers qui ont ou qui souhaitent se préparer à un rôle de décideurs stratégiques au sein de leur entreprise. Son objectif est de développer une réelle dynamique de création de valeurs pour l'ensemble des acteurs avec lesquels l'entreprise interagit : clients, collaborateurs, actionnaires, fournisseurs, etc. Elle dure 12 mois et pour y participer, les candidats sont soumis à un comité d'admission très sélectif.

Le directeur général HEC Paris Afrique de l'Ouest et centrale, Alexis John-Ahyee, a profité de cette occasion pour encourager le président du chapitre des diplômés HEC Paris au Burkina Faso

Sur son campus d'Abidjan dirigé M. John-Ahyee, HEC Paris propose des programmes d'executive education, c'est-à-dire des programmes de formations continues. A l'en croire, ce programme forme les dirigeants qui sont déjà en poste souhaitant accélérer leur carrière ou qui souhaitent passer en transition ou faire de nouveaux projets. Tous les aspects de la direction générale, notamment le marketing, la finance, la supply chain, les ressources humaines, etc., sont concernés. Parce qu'un dirigeant doit être capable de comprendre et même de maîtriser toutes les compétences. « On ne lui demande pas d'être expert, on lui demande d'être celui qui comprend tout et qui organise une équipe de spécialistes autour de lui », a-t-il relativisé. Ce programme permet d'acquérir une compétence transversale avec tous les aspects de la direction générale d'entreprise. A terme, il offre trois certificats. La première porte sur la définition de la stratégie d'une entreprise, le deuxième sur le pilotage et la performance d'une entreprise et le troisième sur l'innovation et le leadership. Une thèse professionnelle obligatoire est demandée pour pouvoir valider ces compétences et décrocher son diplôme.

Une dizaine de dirigeants et de managers d'entreprises ont pris part à cette session d'information

Un exercice de communication !

Une autre activité que mène HEC Paris, non des moindres, est la formation des entrepreneurs pour accélérer leur projet entrepreneurial. La rencontre a aussi été mise à profit par le directeur général, représentant HEC Paris en Afrique de l'Ouest et centrale pour soutenir le secteur des diplômés HEC Paris du Burkina Faso. Pour le président du chapitre des diplômés HEC Paris au Burkina Faso, Raoul Félix Sanon, il s'agit d'un exercice de communication non seulement pour faire connaître l'école mais aussi de permettre à d'autres burkinabè d'avoir l'occasion de faire cette formation de pointe et d'aguerrissement. « Nous, nous avons eu la chance de participer à ces programmes-là. On en tire beaucoup en tant que responsables, dirigeants d'entreprises, en tant que managers dans les entreprises. Elles ont changé nos approches, nos visions qui sont maintenant beaucoup plus ouvertes.

Pour le président du chapitre des diplômés HEC Paris au Burkina Faso, Raoul Félix SANON, étudier à HEC Paris est une véritable opportunité.

Cela nous permet de pouvoir renforcer nos capacités et avoir un bon niveau en termes de management et de leadership », a-t-il témoigné. Aujourd'hui, a-t-il laissé entendre, tous les membres de ce chapitre ont la possibilité d'occuper le poste de directeur général et même des multinationales. C'est une évidence, étudier à HEC Paris est une véritable opportunité. Surtout qu'HEC Paris offre la possibilité de suivre les cours avec les mêmes professeurs en présentiel au Campus d'Abidjan. Cela permet de réduire les coûts parce qu'on n'est plus obligé de prendre un billet d'avion pour aller à Paris tout le temps.

Par ailleurs, avec son nouveau programme dénommé PACT Afrique, HEC Paris prépare les étudiants africains à réussir au test d'entrée, notamment les étudiants de la Côte d'Ivoire, du Cameroun et du Gabon, etc. HEC Paris espère, le plus tôt possible, pouvoir préparer des étudiants du Burkina Faso pour passer le concours d'entrée, foi du directeur général HEC Paris Afrique de l'Ouest et centrale, Alexis John-Ahyee.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina/Énergie : Ouverture de la 3e édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 15:11

« En cette période d'insécurité où nos lignes électriques connaissent souvent des sabotages, nous estimons que la solution solaire peut être une alternative pour rendre nos localités résilientes ». C'est la pensée du ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim. Il a ouvert ce jeudi 1er juin 2023 à Koudougou, la 3e édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire.

Jusqu'à présent le Burkina Faso dépend fortement de l'énergie importée hors de ses frontières pour sa consommation d'électricité. Comment inverser la tendance ? C'est tout le sens de la 3e édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire qui se déroule dans la ville de Koudougou, située dans le Centre-ouest du pays.

La présente édition se tient du 1er au 3 juin 2023 dans l'enceinte du Conseil régional de la cité du cavalier rouge. Le thème, lui, est intitulé « Technologie du solaire, une solution pour la résilience économique de nos localités ».

« Le chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré tient à ce que la sécurité énergétique soit le cheval de bataille de cette transition », Simon Pierre Boussim, ministre de l'énergie, des mines et des carrières

L'optimisme du ministre de l'énergie

Pour le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim, l'alternative pour renforcer la résilience des localités du pays en cette période d'insécurité où les lignes électriques connaissent souvent des sabotages, n'est rien d'autre que l'énergie solaire. « Le solaire est aussi une réponse pour parer aux difficultés d'accès à l'énergie. Ce, d'autant plus que le Burkina Faso dispose d'énormes ressources en matière de potentiels solaires », explique-t-il.

Simon Pierre Boussim s'est dit alors satisfait de la mobilisation constante des acteurs du domaine. Ce qui témoigne à son avis, de l'intérêt et l'importance qu'accordent ces derniers à la problématique de promotion et de vulgarisation des innovations et produits de la recherche, propres aux énergies renouvelables au Burkina Faso. Toute chose qui constitue ainsi, selon lui, l'un des défis majeurs à relever pour le développement du secteur.

« Je lance un appel aux acteurs du domaine à créer la solidarité et l'union qui sont des valeurs incontournables pour relever les défis dans un contexte sécuritaire comme le nôtre », Irène Kafando, représentant le parrain, chef de Wogdg Razang-Naaba Poulma

« Le thème de cette troisième édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire : “Technologie solaire, une solution pour la résilience économique de nos localités'', est un sujet majeur qui fait appel à l'implication et à la mobilisation de tous », a déclaré Irène Kafando, représentant le parrain de la foire, chef de Wogdg Razang-Naaba Poulma.

Cette mobilisation concerne non seulement les acteurs du secteur de l'énergie solaire mais aussi les chefs traditionnels qui sont les premiers répondants des localités surtout rurales, et cela au regard du contexte actuel, souligne-t-elle.

« Cet évènement, compte tenu de la place de choix de l'énergie et particulièrement celle renouvelable (le photovoltaïque), a décidé d'honorer la région du Centre-ouest en déposant ses valises cette année à Koudougou », Jonas Mané, président de la délégation spéciale de Koudougou

Les partenaires financiers de l'activité sont l'Union européenne et la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso. S'inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest, volet Burkina Faso (PACAO-BF), cette foire est d'une importance particulière pour le département de l'énergie. En ce sens qu'elle contribue à la promotion et à la vulgarisation des produits et services innovants dans le secteur des énergies renouvelables.

En effet, la foire des technologies innovantes de la filière solaire se veut être une tribune d'échanges, de partage d'expérience et d'opportunité pouvant conduire à des relations de partenariats.

Le stand d'exposition de cuisinières solaires intelligentes

Une batterie d'activités au programme

Les détenteurs de technologies innovantes pourront de la sorte développer des portefeuilles de réseaux professionnels, mais aussi des partenariats et circuits commerciaux de produits et services de la filière solaire. À cela s'ajoute la promotion des acquis scientifiques en faveur du développement de ladite filière.

Pour ce faire, l'animation de plusieurs communications axées sur les énergies renouvelables est au programme de ces 72h d'activités de la foire des technologies innovantes. L'on a entre autres, « Impact des politiques énergétiques sur l'économie nationale et le changement climatique : cas de l'efficacité énergétique » et « Importance de l'efficacité énergétique pour une consommation énergétique responsable ».

Le ministre Simon Pierre Boussim prend connaissance des produits et services exposés à la foire

Aussi des rencontres B to B, des séances de démonstration, et des master class vont ponctuer cette 3e édition qui se verra clôturer par la nuit du solaire. Plusieurs innovations solaires sont exposées. Des pompes d'irrigation en passant par les kits d'installation électrique pour ménage, jusqu'au séchoir de fruits et légumes et de cuisinières solaires.

Le secteur de l'énergie solaire évolue de façon exponentielle, et la tenue de la présente foire vient à point nommé au regard de l'intérêt et l'engouement qu'elle suscite. Et des propositions pertinentes sont attendues pour relever les défis énergiques auxquels le Burkina Faso fait face.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Éducation : C'est parti pour les épreuves du BEPC, BEP et CAP dans la région du Centre

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 15:11

Ce jeudi 1er juin 2023, les élèves burkinabè sont entrés en composition pour les examens du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). À Ouagadougou, le lancement des épreuves a été sonné au lycée Marien N'Gouabi par le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, accompagné par le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) Brahima Sanou.

Ils sont plus de 200 000 élèves à entamer la composition ce jeudi 1er juin 2023 sur l'ensemble du territoire national. Pour cette session de 2023, 216 284 candidats sont inscrits à l'examen du BEPC, 14 000 au BEP et 9540 au CAP. Dans la capitale Ouagadougou le top départ a été donné au lycée Marien N'Gouabi par le premier responsable de la région Abdoulaye Bassinga. Accompagné d'une forte délégation issue des différentes structures de la région du Centre, l'autorité a fait d'abord le tour des salles pour prodiguer des conseils aux candidats visiblement stressés pour la plupart. Selon M. Bassinga, le lancement de cette session est un symbole de la résilience des Burkinabè dans l'ensemble qui malgré l'insécurité œuvrent au maintien de l'éducation. « Le déroulement de ces épreuves se passe dans un contexte difficile, mais toutes les dispositions ont été prises pour que ces épreuves se déroulent bien », affirme-t-il.

Abdoulaye Bassinga, gouverneur de la région du Centre

Pour la région du Centre, ce sont 67 jurys qui se sont activés pour administrer 76 507 candidats. Et dans tous ces centres, aucune difficulté n'a été signalée grâce à l'abnégation de toutes les personnes impliquées à en croire le gouverneur. « C'est l'occasion pour moi de féliciter tous les acteurs qui se sont impliqués pour que cette session 2023 se déroule dans les conditions les meilleures. Je fais une mention spéciale aux FDS qui se sont impliquées dans cette couverture sécuritaire. Les acteurs de la chaîne au niveau du ministère de l'Education nationale aussi se sont impliqués », témoigne Monsieur Bassinga.

Brahima Sanou SG MENAPLN

Dans les zones touchées par l'insécurité, les mesures ont été également prises pour permettre aux élèves déplacés internes de composer. De la restauration au logement, tout est mis en œuvre pour favoriser la participation des élèves aux examens. À ce sujet, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale Brahima Sanou, membre de la délégation est confiant. « Les élèves déplacés internes ont été pris en charge au niveau des différentes régions. Vous verrez justement que certains sont dans les familles d'accueil, d'autres également ont été logés par les différentes régions sur la coordination bien évidemment des différents gouverneurs. Il y a des mesures d'accompagnement donc que ça soit au niveau des vivres, le ministère a mis tout en œuvre pour que ces élèves déplacés internes puissent également bénéficier des bonnes conditions pour composer », rassure M. Sanou.

Yaya Biliga, président du jury 30 au lycée Marien N'Gouabi

Un nouveau logiciel pour l'administration des examens

S'il y a une particularité à cette session de composition des examens, c'est l'intégration d'un nouveau logiciel. Ce système conçu pour la gestion des examens va consister à prendre en compte l'ensemble des trois examens. « De par le passé, nous utilisions un logiciel pour chaque examen, cette année, nous utilisons un logiciel qui intègre l'ensemble des examens. Et à ce niveau, aucune difficulté n'a été signalée aussi. Toujours est-il que toutes les dispositions nécessaires ont été prises », ajoute le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales Brahima Sanou.

Pour le président du jury 30 logé au sein du lycée Marien N'Gouabi Yaya Biliga, les difficultés sont mineures depuis le début de la composition. « Par rapport aux difficultés, on peut dire que ce ne sont pas des difficultés majeures. C'est la mise en place, le déroulement c'est un peu lourd souvent, mais dès que ça prend, on peut aller. Il y a un logiciel que nous mettons en marche, on a eu des formations par rapport à ce logiciel et nous allons engager ce matin. Notre souhait est que ça puisse nous accompagner à la fin sans soucis », révèle-t-il.

Eric P. Ouédraogo, président du jury 116 du lycée Bambata

Au lycée Bambata toujours dans la ville de Ouagadougou, deux jurys (115 et 116) sont installés. L'ambiance est similaire. L'émotion se lit sur les visages des candidats. À entendre le président du jury 116, Éric P. Ouédraogo, au sein de l'établissement, il y a une sérénité particulière. Il n'y a pas eu de problème majeur ce premier jour de composition excepté les absences qui relèvent de la routine. « Il faut dire que le lycée Bambata abrite deux jurys. Le BEPC a bien démarré. Ce matin, les épreuves de français s'enchaînent tellement vite, mais on a déjà pris les précautions pour. On a une équipe dynamique pour ça, donc jusque-là, tout se passe bien. Dans l'administration des épreuves, il n'y a pas de souci, tout se passe très bien. On a essayé d'encourager les élèves pour qu'ils ne se paniquent pas. Ils ont travaillé dur durant l'année scolaire donc c'est l'accompagnement aujourd'hui. Depuis hier, on a préparé les salles pour permettre aux candidats de vérifier leur salle et leur place. On a juste eu des maladresses pour une ou deux pièces oubliées. On attend le retour des copies de la dictée pour voir les absences mais ça se voit qu'il y a des absents comme d'habitude », relate-t-il.

Sauf que dans ce centre, la maîtrise du nouveau logiciel reste un défi. « Ce logiciel, il y a eu quelques difficultés depuis la formation. En tant que président de jury, on accompagne le logiciel, on essaie de faire le travail avec. C'est un peu difficile, les choses ne sont pas encore maîtrisées », confesse Éric P. Ouédraogo.

La composition a commencé par l'épreuve de dictée. Les résultats sont attendus dans une semaine. Pour le président du jury 116, tout ce qu'on peut souhaiter aux candidats, c'est de leur souhaiter bonne inspiration. Que chacun récolte ce qu'il a semé.

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BEPC 2023/Centre-ouest : Le top départ donné au lycée provincial de Réo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 15:11

Le gouverneur de la région du Centre-ouest, Aboubacar Nouhoun Traoré, a procédé le jeudi 1er juin 2023 au lancement des épreuves écrites des examens du BEPC au lycée provincial de Réo. Au total, 21 944 candidats sont en lice pour le premier diplôme secondaire dans la région.

Il est 7h30 min ce jeudi 1 juin 2023 au lycée provincial de Réo lorsque le coup d'envoi des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) a été donné par le gouverneur de la région du Centre-ouest. L'épreuve était celle de la dictée, avec pour titre : « Une candidate confiante », extraite du recueil de « Neuf nouvelles » de l'auteur burkinabè Jean Serge Kaboré.

Au total, 23 261 candidats prennent part à la session 2023 des examens du BEPC, du BEP, et du CAP dans la région du Centre-ouest. Pour le BEPC, cette année, la région enregistre un total de 21 944 candidats. Un chiffre qui est en deçà de celui de l'an passé selon la direction en charge de l'enseignement secondaire, soit une baisse de 3 903.

Les candidats en train de composer l'épreuve de la dictée

Quelques minutes avant le début des épreuves, le gouverneur avec sa délégation, composée entre autres du haut-commissaire de la province du Sanguié, du directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire, de la directrice régionale de l'enseignement préscolaire et de l'éducation informelle, ont sillonné le centre du lycée provincial de Réo pour encourager les candidats et constater le bon déroulement de l'examen. « Notre venue a pour but d'encourager ces enfants qui sont en train de glaner leur deuxième parchemin après celui du primaire. Les rassurer qu'ils ont les encouragements des autorités et que malgré la question de la sécurité au niveau de cette province, ils ont été résilients », a laissé entendre Boubacar Nouhoun Traoré, gouverneur de la région du Centre-ouest.

Boubacar Nouhoun Traoré, gouverneur de la région du Centre-ouest

Du côté des organisateurs, Bienzi Didier Paré, directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire (DREPS), affirme que les petits plats ont été mis dans les grands pour un bon déroulement des examens cette année dans le Centre-ouest. Cependant, pour la question de la baisse du taux des candidats au BEPC, M. Paré tente de justifier par l'effet de la situation sécuritaire. « Plusieurs raisons peuvent expliquer cette baisse mais la raison majeure est la situation sécuritaire. Beaucoup d'établissements sont fermés. Des élèves n'ont pas pu se réinscrire et d'autres n'ont pas pu déposer leurs demandes de candidature », ajoute-t-il. Cette situation a conduit la délocalisation de certains élèves à Réo selon lui. « Il s'agit des élèves de Dassa qui, depuis fin décembre, ont été délocalisés et depuis lors suivaient les cours à Réo. Au-delà de Dassa, il y a d'autres jurys qu'on a délocalisés pour sécuriser. Il s'agit du jury de Zamo qui a pour centre secondaire Bavilla, Tiogo qu'on a ramené à Tenado. Hier soir on était là-bas, les élèves sont bien installés et je pense que tout se passe bien. »

Bienzi Didier Paré, directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire

A noter que l'une des innovations majeures cette année des examens scolaires du primaire, du post-primaire et du secondaire est l'utilisation d'un nouveau logiciel dénommé SIGES (Systèmes intégré de gestion des examens scolaires). Ce nouveau logiciel est la propriété exclusive du ministère de l'Education nationale, contrairement au logiciel des sessions précédentes, et traite à lui seul tous les examens du BEPC, du CEP, du CAP et du baccalauréat. « C'est vrai que tout ce qui est nouveau fait peur, mais je pense que les dispositions ont été prises par la direction des services informatiques du MENAPLN pour que tout se passe bien », rassure le DREPS.

Sylvestre Bama, est proviseur du lycée départemental de Dydir et également le président des deux jurys du centre de Réo. Il rassure que tout se passe bien dans son centre et qu'aucun incident n'a été constaté, ni aucune absence. Les résultats du premier tour sont attendus d'ici le 9 juin 2023.

Prince Omar
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Après les violences au Sénégal, des forces armées déployées dans Dakar

France24 / Afrique - Fri, 02/06/2023 - 15:10
Les autorités sénégalaises ont déployé, vendredi, des forces armées dans Dakar, au lendemain d'un déchaînement de violence qui a fait neuf morts après la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024 plus que jamais menacé d'inéligibilité.
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Burkina/SND : Les opérations de recrutement des Appelés volontaires commencent le 15 juin 2023 dans les gouvernorats (communiqué)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 15:05

Ceci est un communiqué du Service national pour le développement (SND), relatif à l'ouverture du recrutement de la 79e promotion des Appelés volontaires, à partir du 15 juin 2023 dans les gouvernorats. Voir détails dans le document ci-dessous joint.


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Kinshasa : le quartier Mama Nzenze doté d’un forage d’eau

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 02/06/2023 - 15:00


Près de 100.000 personnes, vivant au quartier Mama Nzenze à Limete (Kinshasa), bénéficient à nouveau de l'eau potable depuis le début de cette semaine. Cela grâce à un forage d’eau installé par une organisation privée.


Depuis trois ans, ce quartier de la périphérie de Kingabwa n’avait plus accès à l’eau potable.

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Maniema : lancement de la campagne de riposte contre la polio

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 02/06/2023 - 14:51


Le ministre provincial de la santé du Maniema, Dr Kibungu Mutanga a donné le coup d’envoi de la campagne de riposte contre la poliomyélite, jeudi 1er juin à Katako, dans la zone de santé de Kailo (Maniema), première zone à avoir notifié  les cas de poliomyélite dans cette province.

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Kinshasa : l’Allemagne condamne le soutien du Rwanda au M23

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 02/06/2023 - 14:48


L’Allemagne a condamné, jeudi 1er juin,  l’appui du Rwanda au M23 sur le territoire de la République Démocratique du Congo(RDC).


La ministre allemande adjointe des Affaires étrangères, Ketja Keul, l’a fait savoir, jeudi dans la soirée, au sortir de l’audience lui accordée par le vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba.

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Kinshasa : la Fondation Denise Nyakeru et l’ambassade de Chine font don des médicaments à l’hôpital pédiatrique de Kalembe Lembe

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 02/06/2023 - 14:43


La Fondation Denise Nyakeru et l’ambassade de Chine en RDC, ont remis, jeudi 1er juin, des médicaments et des cartables à l’hôpital pédiatrique de Kalembe Lembe dans la commune de Lingwala à Kinshasa C’était à l’occasion des consultations médicales gratuites qu’elles ont organisées en faveur des enfants hospitalisés dans cet hôpital, en prélude de la journée internationale de l’enfant africain prévue 16 juin prochain.

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Culture africaine: les rendez-vous en juin 2023

RFI /Afrique - Fri, 02/06/2023 - 14:37
À Paris, Cologne, Rabat, Berlin, Lyon, Carthage, Kampala, Saint-Denis, Nantes, Annecy, Chicago, Marseille, Gennevilliers, Bordeaux, en salle ou en plein air, voici 23 rendez-vous de la culture afro ou africaine à ne pas manquer en ce mois de juin. N’hésitez pas à nous envoyer vos prochains événements culturels « incontournables » à l’adresse rfipageculture@yahoo.fr.
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En Angola, c’est l’effervescence au rayon supermarchés

Jeune Afrique / Economie - Fri, 02/06/2023 - 14:26
Autrefois aux mains des proches du clan de l’ancien président dos Santos, le secteur de la grande distribution est en pleine recomposition. Et la compétition bat son plein.
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3e jour sans moto taxi à Watalinga: un chef coutumier en appel au gouvernement provincial

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 02/06/2023 - 14:21


Cela fait trois jours ce vendredi 2 juin depuis que les taximen-motos ont retiré de la circulation leurs engins, dans la chefferie des Watalinga, au territoire de Beni (Nord-Kivu). 


Cette action a été déclenchée par ces conducteurs pour dénoncer le délabrement avancé du tronçon routier Mbau-Kamango,  longue de 80 kilomètres, mais également la multiplicité des taxes et barrières le long de cette route. 

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Au Sénégal, le pouvoir déploie les forces armées dans les rues de Dakar

LeMonde / Afrique - Fri, 02/06/2023 - 14:17
Dans la crainte des saccages, les magasins sont restés fermés le long de rues entières portant encore les traces des violences de la veille.
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Tunisie : « Sous prétexte de libérer le “peuple”, le président Kaïs Saïed règle ses comptes avec quiconque ne se soumet pas à son magistère »

LeMonde / Afrique - Fri, 02/06/2023 - 14:15
Aucun milieu social n’est désormais à l’abri de la répression qui se déploie dans tout le pays, dénonce le politiste Michel Camau, dans une tribune au « Monde ». Une chasse aux sorcières qui fait courir au président tunisien le risque d’un retour de bâton.
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Beni : au moins 9 personnes tuées dans une nouvelle attaque des ADF à Museya

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 02/06/2023 - 14:07


Au moins neuf personnes ont été tuées la nuit du jeudi à vendredi 2 juin, dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles des ADF à Museya, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).

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