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EEAS News - Wed, 01/07/2015 - 00:00

QinetiQ-Test and Evaluation Services, Specialist Technical and System Integration Support

Naval Technology - Tue, 30/06/2015 - 18:25
QinetiQ Maritime provides leading-edge technical advice, design, integration, test and evaluation services throughout the naval platform, systems and equipment lifecycle to support force capability assurance to fleets around the world.

Schill Reglerteknik-Weapon Alignment Equipment and Target Tracking Evaluation Systems

Naval Technology - Tue, 30/06/2015 - 18:08
With over 20 years of experience within the field of weapon alignment and tracking systems, Schill Reglerteknik is today a market leader, supplying navies worldwide with systems, products and services for unmatched performance in shooting accuracy wi…

Une stratégie ne fait pas le printemps !

Bruxelles2 Blog - Tue, 30/06/2015 - 17:30

Une stratégie, c’est un comme un défilé, c’est beau, mais ca ne dure que le temps d’un défilé (crédit : MOD UK)

(BRUXELLES2) Les Européens ont avalisé, vendredi dernier (26 juin), la préparation d’une nouvelle stratégie de sécurité que Federica Mogherini, la Haute représentante de l’UE, devrait présenter dans un an, lors du sommet européen de juin 2016.

La réflexion stratégique

Croire cependant que la réflexion stratégique va permettre de cristalliser une nouvelle volonté européenne et l’alpha et l’oméga d’une nouvelle politique européenne par le seul poids du verbe, semble un pari illusoire. Mettre près d’un an pour rédiger cette stratégie, c’est bien, c’est beau. Les débats seront certainement intéressants, captivants. Cela va occuper pas mal de monde, des chercheurs, des diplomates, pour placer ici un paragraphe sur l’autonomie stratégique, l’autre sur l’enjeu de l’Arctique ou de la mer de Chine, le troisième sur la guerre hybride et les cyberattaques… Mais, concrètement face aux enjeux et menaces du moment, c’est un peu irréaliste. C’est un peu comme si, en face d’un incendie, le pompier se demandait s’il ne fallait pas mieux réfléchir à la conception des maisons ou la disposition des extincteurs Ce d’autant que l’utilité de la stratégie dans le déroulement des actions européennes a été, pour l’instant, assez réduit…

Une stratégie n’a jamais rien permis ni autorisé.

Depuis dix ans qu’existe la stratégie Solana, on ne s’est jamais vraiment référé à la stratégie pour lancer ou ne pas lancer une opération ou une mission menée au titre de la PSDC ou pour entériner une décision européenne en matière de sécurité. Certains succès ont été obtenus avec une vraie stratégie d’action : contre la piraterie et, plus généralement, dans la Corne de l’Afrique. Mais soyons honnêtes. Ce n’est qu’après la pratique qu’est venue la théorisation avec l’approche globale. Et non l’inverse. Par contre, des échecs retentissants sont survenus alors qu’il y avait, sur le papier du moins, une stratégie. Il suffisait de s’y référer, de l’appliquer. Mais on n’a rien fait. L’exemple le plus frappant est le Sahel et le Mali ou la Libye.

Une stratégie pour quoi faire ?

Il ne peut y avoir de réflexion stratégique que si, de façon structurelle, il y a une vision commune. Et celle-ci ne pourra pas être créée à 28, même avec la meilleure plume du monde. Négocier une stratégie à 28 implique de mettre tout dedans : la vision pacifiste ou neutraliste des uns, réaliste et engagée des autres, un peu de militaire, de développement, d’humanitaire, du bon sentiment et du réalisme, etc. Autrement dit, des mots qui rassurent, sont consensuels et vont ressembler à des documents déjà existants, simplement mis à jour. Avec le risque qu’ils soient dépassés d’ici 2 ou 3 ans, au rythme où va l’évolution des crises.

Une review régulière par les Chefs d’Etat et de gouvernement ?

Au rythme de l’évolution des menaces, la meilleure stratégie serait plutôt de voir et revoir régulièrement au plus haut niveau européen, au niveau des Chefs d’Etat et de gouvernement, l’état des lieux des menaces, de l’environnement sécuritaire, et du voisinage. Cette « revue stratégique » régulière était d’ailleurs prévue, avec sagesse, par le traité de Lisbonne. Elle n’a jamais été appliquée. Il serait temps de la remettre au goût du jour.

(Nicolas Gros-Verheyde)

La Grèce dans l’Euro. Le retour à un idéal du « jeune » Jean-Claude Juncker

Bruxelles2 Blog - Tue, 30/06/2015 - 16:02

La salle de presse pavoisée des drapeaux grec et européen, pleine à craquer (© NGV / B2)

(BRUXELLES2) Après un week-end tourmenté, la ‘venue’ de Jean-Claude Juncker était attendue, dans la salle de presse comble au Berlaymont après. Le Luxembourgeois n’a pas failli à sa réputation. Il s’est montré ce lundi (29 juin), à la hauteur de sa fonction. Avec un discours qu’on peut qualifier d’historique. Car au-delà des mots politiques, il y avait une certaine émotion, une certaine vision personnelle que le leader européen voulait mettre en avant…

Au rendez-vous de l’histoire

Une fois n’est pas coutume, le président de la Commission s’est d’ailleurs attaché autant que possible à respecter son discours écrit, écrit au cordeau. Comme si le président avait un peu peur de laisser trop parler son coeur et de lâcher sa colère ou son courroux contre le dirigeant Alexis Tsipras et son entourage notamment mais aussi sur quelques autres leaders européens, avec une trop courte vision de l’avenir. Au-delà des précisions techniques, et du message politique, c’est ainsi un message personnel que Juncker a voulu délivrer, une sorte d’adieu, ou plutôt de retour sur ses idéaux de jeunesse, des idéaux qu’il maintient toujours, contre vents et marées, refusant de céder à la facilité…

Ne pas voir Platon jouer en deuxième division

« Lorsque j’ai commencé, il y a longtemps, ma vie européenne, nous étions dix Etats membres, c’était en décembre 1982. Le dixième Etat membre venait tout juste de rejoindre la famille européenne, un an auparavant. Ce fut la Grèce et j’étais heureux à l’époque de voir la Grèce nous rejoindre pour compléter l’Union européenne, qui s’appelait encore les Communautés européennes à ce moment-là. Suivant la formule de Valéry Giscard d’Estaing, je ne voulais pas ‘voir Platon jouer en deuxième division’. »

Une Europe par trop égoïste

Alternant le français – qui a constitué l’essentiel du discours -, l’anglais et l’allemand et terminant par deux mots en Grec, le président Juncker a tenté de recoller les morceaux d’un rêve d’Europe brisé. « En une nuit, en une seule nuit, la conscience européenne a pris un sacré coup. La bonne volonté s’est quelque peu évaporée. Des égoïsmes, parfois des jeux tacticiens voire populistes ont pris le dessus. » Il vise ainsi, sans le nommer Alexis Tsipras, mais aussi certains dirigeants ou responsables européens qui n’ont sans doute pas fait preuve de flexibilité. Dans la négociation qu’il pensait de bonne foi, il estime qu’au moins une des parties n’a pas joué le jeu.

Un sentiment de trahison

« Après tous les efforts que j’ai déployés, après tous les efforts qui furent ceux de la Commission et aussi des autres institutions impliquées, je me sens un peu trahi parce qu’on prend insuffisamment en compte mes efforts personnels et les efforts des autres qui furent nombreux et durables. Il y a eu beaucoup de bruit, beaucoup de fureur et cela a couvert les voix de ceux qui ont travaillé, et continuent à travailler, jour et nuit, et je n’invente rien.

Voter oui…

Au final, contrairement à ce qu’avaient par le passé fait certains responsables européens, Jean-Claude Juncker n’a pas hésité à se projeter dans la bataille, à appeler « à voter OUI » « indépendamment de la question posée », « parce que les citoyens grecs (…) et à juste titre, fiers d’eux-mêmes et de leur pays, doivent dire oui à l’Europe ». Ce faisant il évite de tomber dans le piège technique qui pouvait survenir et transforme la question référendaire sur le programme d’austérité en un « Oui » ou « Non » à l’Europe et à la Zone Euro…

(Nicolas Gros-Verheyde)

NB : je conseille à tous ceux qui sont intéressés par l’Europe – et même ceux qui n’y sont pas intéressés – de lire ce texte. Il restera (pour moi) dans les annales comme un momentum. Télécharger le discours

Atlantic & Peninsula to maintain Australian Navy’s HMAS Choules

Naval Technology - Tue, 30/06/2015 - 01:00
UK-based Atlantic & Peninsula’s (A&P) Australian subsidiary has received an in-service support contract from the Australian Ministry of Defence (MoD) to maintain the country’s Bay-class landing ship dock, HMAS Choules, over the next two years.

US Navy completes CARAT Philippines 2015 exercise

Naval Technology - Tue, 30/06/2015 - 01:00
The US Navy and Marine Corps personnel, along with Armed Forces of the Philippines (AFP), have completed the 21st annual cooperation afloat readiness and training (CARAT) Philippines exercise series.

HMS Defender and Eurofighter Typhoons train to hone air-maritime skills

Naval Technology - Tue, 30/06/2015 - 01:00
The UK Royal Navy's Type 45 Daring-class air-defence destroyer HMS Defender and Eurofighter Typhoons from the RAF's II (AC) Squadron have undergone joint training to enhance air-maritime skills.

US Navy’s fourth MUOS-4 satellite readies for launch in August

Naval Technology - Tue, 30/06/2015 - 01:00
The US Navy's fourth Mobile User Objective System (MUOS-4) satellite has arrived at Cape Canaveral Air Force Station, Florida, for its scheduled launch aboard a United Launch Alliance Atlas V rocket in August this year.

Le monde brûle, l’Europe se chamaille

Bruxelles2 Blog - Mon, 29/06/2015 - 23:55

Le camp d’Azraq à la frontière Syrie – Jordanie (crédit : ECHO/Caroline Gluck)

(BRUXELLES2) Ce qui s’est passé samedi à l’Eurogroupe est assez dramatique. Aujourd’hui chacun se rejette, l’un sur l’autre la faute : M’sieur, c’est lui qui a commencé. Non M’dame, c’est lui… L’Europe ressemble un peu à une cour de récréation, où l’intérêt général est une chose assez peu partagée à une exception près, notable, qu’il faut souligner : Jean-Claude Juncker jour son rôle  semblant le dernier défenseur d’une valeur, qui parait presque démodée, l’intérêt européen.

Briser la vaisselle ne suffit pas

Oui, effectivement, Alexis Tsipras a joué un sale tour aux négociateurs, en provoquant un référendum, in extremis. Mais avait-il un autre choix ? Est-ce que le programme proposé avait quelques chances de passer la rampe au niveau de son parti. Et ne conduisait-il pas sûrement à l’éclatement de Syriza et de sa majorité. Perdu pour perdu, autant jouer le grand 8 alors et provoquer un référendum. Avoir cru, côté européen, qu’on pouvait écraser la volonté grecque d’un seul coup de marteau est un brin autoritaire et inconséquent. Avoir cru, côté grec, qu’on pourrait changer le cours des négociations juste avec de la sémantique et un coup de force était tout aussi illusoire. Bref la vaisselle est cassée, le couple est séparé.

Une crédibilité européenne entamée

Mais, au final, ce que l’Europe montre surtout : c’est son impuissance. Varoufakis n’a peut-être pas raison quand il dit que cela entame la crédibilité démocratique de la Zone Euro. On peut dire que cela entame la crédibilité, tout court, de l’Europe. Quel crédit aura demain l’Europe quand elle parcourra le monde pour donner des leçons de solidité économique de démocratie ? Ou qu’elle prônera les vertus de la négociation et du dialogue ? Honnêtement cela va être difficile. Et je souhaite beaucoup de courage aux diplomates européens dans les prochains mois en poste dans les pays difficiles. Car la Grèce, pour être un « petit » pays, est connue dans le monde entier, ne serait-ce que pour son histoire, ses armateurs, ses armateurs. Ce n’est pas l’Irlande ou l’Estonie, ou même l’Espagne ou la Finlande, n’en déplaisent à ces pays qui jouent un rôle important.

Le pari de l’instabilité grecque : dangereux

L’Europe joue un jeu très dangereux aujourd’hui. Parier sur le renversement du gouvernement Tsipras, démocratiquement ou non, sur l’arrivée d’un nouveau gouvernement au pouvoir, c’est jouer avec les allumettes sur un baril de poudre. Déstabiliser encore un peu plus la Grèce et risque d’avoir un Etat instable, au sein de l’Union européenne, face à la Libye à la dérive, non loin du Moyen-Orient, en proie à plusieurs conflits majeurs (Syrie, Irak…) et frontalier d’une Turquie, en proie à ses propres difficultés, c’est d’une inconséquence folle ! Oui il va falloir sans doute faire une entorse à certains principes, à certains dogmes, de part et d’autre, ne serait-ce que pour éviter de renforcer cette instabilité.

L’Europe peut-elle se permettre une nouvelle crise ?

Poser la question. C’est y répondre. Cela fait bientôt six ans que l’Europe vit repliée sur elle-même centrée sur ses propres crises, son mal-être, ses problèmes graves d’ordre financier et économique. Pendant ce temps, le monde continue de tourner. Certes l’Europe a continué de s’intéresser au monde extérieur. Mais sans doute pas avec l’attention qu’il aurait mérité. La crise en Syrie, en Ukraine, en Libye et par la suite la crise migratoires n’ont pas du tout été ni prévues, au plan politique, ni commencées à être jugulées avant de devenir quasiment impossibles à gérer. Les Chefs d’Etat et de gouvernement n’y ont prêté qu’une attention très limitée, en tout cas trop limitée par rapport à l’ampleur des problèmes.

Plusieurs zones en feu

Le conflit en Libye en 2011 ouvrait un vacuum que l’Europe n’a pas voulu vraiment occuper. Aujourd’hui elle se retrouve avec un trou noir devant sa porte. Le conflit en Syrie qui a suivi n’a pas été perçu dans sa dynamique destructive et exportatrice de réfugiés que d’un point de vue humanitaire.

Aucun débat d’importance sur la Syrie n’a été tenu, mis à part une politique de sanctions la plus dure possible (mais sans une once d’efficacité sur le terrain). Quant à la guerre en Irak, elle est quasiment passée inaperçue pour les Européens.

Le déclenchement d’une politique d’association avec l’Ukraine notamment n’a pas bien été réfléchie dans sa perception par la Russie ; l’euphorie pro-Maidan s’est vite envolée et le refus d’abord fier de l’Europe de négocier à trois (Russie-Ukraine-Europe) s’est très vite évanoui devant le poids des réalités. Ce n’est qu’ensuite que le problème a été pris en conséquence, avec plusieurs réunions au sommet. L’Ukraine est d’ailleurs le seul sujet à avoir nécessité du débat européen de haut niveau.

La montée en puissance de Boko Haram n’a pas été perçue à sa juste mesure. Le conflit au Yemen a été quasi-ignoré. Quant à l’Erythrée, soyons honnêtes, on s’en contrefout, etc.

La seule crise qui a réussi à être jugulée est celle au Sahel – Mali, grâce d’une part à l’intervention (rapide, décisive) française et l’action complémentaire assurée ensuite au plan européen. Il faudrait y ajouter la crise en Somalie où le rôle joué par les Européens dès avant les années 2010 est assez décisif (on ne le dit jamais assez !).

Certaines mesures de « containement » urgentes

Au final, aucun des conflits qui sont aujourd’hui dans le voisinage ne peut être imputé, directement ou indirectement, à l’Europe. Et il n’est pas certain qu’une action décisive et éclairée aurait permis de les résoudre tous. Mais ce qui est sûr c’est que les Européens n’ont pas consacré toute leur énergie ni leurs moyens à tenter de les prévenir, puis de les juguler et enfin de les éteindre. Un autre conflit ou une autre crise peuvent survenir aujourd’hui ; et l’Europe risque bien de rester atone et aphone.

Liban, Egypte, Tunisie…

Les 28 doivent aujourd’hui faire tout ce qui est en leur pouvoir pour garder stables des pays de la région : le Liban, l’Egypte, la Tunisie, voire la Turquie et l’Algérie qui, s’ils basculaient sèmeraient le trouble. Ils ne doivent pas considérer comme trop lointains les conflits ou crises en Erythrée, au Soudan, au Burundi, au Nigeria… car ceux-ci nourrissent ou peuvent nourrir les migrations d’aujourd’hui ou de demain et des instabilités dans les pays voisins.

Le trou noir libyen

Quant à la situation libyenne, qui est plus dramatique qu’on veut bien le croire, elle impose des mesures d’urgence. Si demain, Daech et consorts, arrivent à conquérir un peu plus de territoire, à s’organiser, à mettre en place une force d’action terroriste, en piégeant ou envoyant des bateaux lestés de bombes, l’Europe pleurera…

Européens réveillez-vous !

L’heure est grave aujourd’hui pas seulement pour la Grèce mais pour une certaine quiétude européenne. Il serait temps que les Européens le ressentent et prennent des mesures décisives, extraordinaires, hors du commun. Car la période actuelle est extraordinaire et hors du commun. Il serait temps aussi que les réunions de chefs d’Etat et de gouvernement ne soient pas cantonnés à d’aimables palabres sur l’avenir économique du continent qui sont importants certes, mais ne peuvent suffire, et prennent en considération à chaque réunion au moins un des « gros conflits » qui menacent l’Europe …

(Nicolas Gros-Verheyde)

EU-China summit

EEAS News - Mon, 29/06/2015 - 21:15

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