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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 4 hours 51 min ago

Maldives… la situation se détériore, les Européens passent au bâton

Fri, 22/06/2018 - 19:45
(B2 - exclusif) Les diplomates européens ont commencé d'examiner jeudi (21 juin) une proposition de la Haute représentante pour mettre en place un cadre légal afin de pouvoir imposer des sanctions contre les Maldives. En cause, la situation de la démocratie dans cet archipel de l'Océan indien. Malgré plusieurs appels des Européens, la situation ne […]

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Un Danois va prendre la tête du Cops

Fri, 22/06/2018 - 18:47
(B2 - exclusif) Le Danois Peter Sørensen, actuellement chef de la délégation de l'UE auprès des Nations unies à Genève, pourrait être nommé à la tête du Comité politique et de sécurité (COPS), pour succéder au diplomate belge Walter Stevens. Depuis le traité de Lisbonne, la présidence du COPS n'est plus assurée de façon rotationnelle […]

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Missing (in) operation : Sophia

Fri, 22/06/2018 - 13:32

(B2) Face au trafic d’êtres humains entre Libye et Italie, il y a normalement une dizaine de bateaux et avions engagés. Que font-ils ? Quel est leur bilan ?

Aiguillonné par ses amis de « La faute à l’Europe » (samedi et dimanche sur France Info TV*), B2 a cherché. La réponse n’est pas évidente.

Remember 2015…

Rappelez-vous. C’était au printemps 2015. L’émotion était à son comble. Plusieurs naufrages dramatiques avaient eu lieu en Méditerranée. Les morts se comptaient par centaines. Face à ces drames, l’Union européenne réagissait et mettait en place une grande opération militaire maritime en Méditerranée, pour aider les Italiens à faire face. Certes, officiellement, cette opération n’avait pas pour objectif de faire du sauvetage en mer, mais essentiellement de lutter contre les petits criminels et contrebandiers de tous poils qui font du trafic d’êtres humains leur business.

Objectif : sauver des vies

Dans l’esprit du grand public comme de plusieurs pays européens, cependant l’objectif principal de cette mission était de sauver des vies. Durant plusieurs mois, d’ailleurs, cette opération a été présentée en Allemagne, et en Italie également, comme visant au sauvetage des vies en mer. Et c’est le nombre de personnes sauvées qui était souvent mis en avant dans les bilans dressés par l’opération. « A l’origine, cette opération a été créée pour démanteler les réseaux trafiquants et contrebandiers. Mais très rapidement l’opération s’est concentrée sur le sauvetage en mer », confirme Pawel Herczynski, directeur de la politique de sécurité au SEAE (à la direction SecPol pour les intimes).

Disparue des écrans radars

Aujourd’hui, trois ans après, cette opération a disparu des écrans radars. Plus personne, ou presque, n’en parle. Même dans les couloirs européens, on ne l’évoque qu’à peine. En insistant un peu, on arrive juste à tirer : « ah oui Sophia »… un peu las. Pour trouver le bilan de l’opération, il faut s’armer de patience. Le service du porte-parole de la Commission n’a pas les chiffres en tête. Interrogé devant le Parlement européen, un responsable du service diplomatique a aussi perdu la mémoire. Il met cependant en avant « le nombre important de contrebandiers qui ont été arrêtés et de navires détruits ». Mais interrogé par les eurodéputés, il a soudainement une panne de chiffres : « Je n’ai pas les chiffres avec moi ». Symptomatique. Le site de l’opération reste muet. Quant à son facebook, il se concentre surtout sur les paillettes. Photos à l’appui, on peut y trouver toutes les nouvelles sur les derniers personnages officiels (ministres, députés, responsables militaires), qui défilent au quartier général de Rome… Pour les informations plus précises, c’est plus difficile.

Un bilan limité

Selon un dernier bilan (que j’ai pu retrouvé, dressé début juin), l’opération Sophia a « sauvé » (ou contribué à le faire) plus de 44.800 personnes en détresse en mer (contre 41.500 en novembre 2017). En trois ans c’est plus que modeste. A peine le labeur d’un ou deux navires d’une ONG. Certes 148 passeurs présumés et trafiquants ont été appréhendés (contre 117 en novembre 2017). Et 549 bateaux détruits évitant ainsi d’être réutilisés par contrebandiers (contre 497 en 2017) (1). Mais là encore cela apparait une goutte d’eau : la plupart du temps, il s’agit de seconds ou troisièmes couteaux, en aucun cas de responsables des trafics. Pour connaître le sort de ces personnes une fois transmis aux policiers italiens : c’est mystère et boule de gomme. Et pour cause : dans plusieurs cas, ces personnes signalées comme trafiquants sont libérées faute de preuves suffisantes.

Une discrétion remarquable

L’opération a changé de focus et s’est fait d’une discrétion remarquable. Au début, en 2015 et 2016, chacun à Bruxelles avait à la bouche l’opération Sophia. Il ne se passait pas vraiment quelques mois sans qu’un bilan ne soit dressé, mettant généralement en avant les vies sauvées. Les conclusions des conseils des ministres saluaient le rôle clé de l’opération. Les dirigeants européens en faisaient la clé de voûte de la réponse européenne. Aujourd’hui… plus rien. Le vide, le néant. Dans le premier projet de conclusions distribué aux États membres, parvenu à B2 (Lire : Contenir les migrations hors d’Europe. L’objectif du Conseil européen (projet de conclusions) pas un mot, alors qu’on parle du couloir de la Méditerranée centrale, de la lutte contre les trafics, de la formation des garde-côtes libyens, qui figurent pourtant comme les principales tâches de l’opération.

A qui la faute ?

C’est une bonne question. Il y a plusieurs facteurs. Incontestablement, les Européens ont pêché par surcroit d’optimiste dans leurs objectifs et leurs moyens. Et le vent a changé : l’heure n’est plus vraiment à se vanter d’être présent au large de la Libye : il s’agit surtout de traiter le problème à terre. Or, les Libyens n’ont pas voulu ouvrir leurs eaux territoriales aux navires battant le pavillon à douze étoiles. Une question de fierté nationale sans aucun doute, et d’affirmation de la souveraineté sûrement. Mais aussi (et surtout) la volonté de protéger un ‘petit’ trafic dans lequel sont impliqués plusieurs responsables locaux et milices, influentes. Résultat : les marins européens n’ont pu que jouer les danseuses de fond de cour.

Un résultat : la symbolique politique

Cette opération a eu au moins un intérêt au niveau de la symbolique politique. Montrer que les Européens voulaient aider l’Italie, avaient en commun certains convictions et le sens de l’action. En effet, retrouver regroupés sur le terrain non seulement Italiens et Allemands, Français ou Britanniques mais aussi Polonais et Autrichiens est une chose relativement rare, quand on évoque la question des migrations. C’est cependant faible comme résultat, et même très faible au regard des enjeux actuels et, surtout, insuffisant pour compenser le spectacle de la déchirure qu’offrent les Européens aujourd’hui.

(Nicolas Gros-Verheyde)

* l’émission passe en direct (samedi 12h10 et 17h10, dimanche 15h10 et 19h20, ou en replay)

(1) Soit 52 navires détruits et 31 trafiquants signalés aux autorités italiennes en neuf mois.

L’opération comprend aujourd’hui :

  • six navires : l’italien San Giusto (qui sert de navire amiral), la frégate espagnole Numancia, le navire britannique HMS Echo, le navire de soutien allemand FGS Mosel (A512) et deux patrouilleurs de haute mer l’Irlandais L.E. Samuel Beckett et le Slovène Triglav (11) ;
  • quatre avions : un CN 235 Vigma D4 espagnol, deux Merlin II Luxembourgeois et un Antonov 28B1R Briza polonais ;
  • deux hélicoptères : 1 Italien AB 212 ASW et un espagnol AB 212

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Fin de mission pour les hélicos Tigre et NH 90 au Mali. Comme un vide dans la Minusma ?

Fri, 22/06/2018 - 07:30

(B2) Après 14 mois de présence, les Allemands ont mis fin à l’engagement de leurs hélicoptères de combat Tigre dans la mission des casques bleus au Mali (MINUSMA). Les quatre hélicoptères et 363 militaires du 36e régiment d’hélicoptères d’attaque Hessian de Fritzlar rentrent au pays

Hélicoptère Tigre allemand de le hangar à Gao (© NGV / B2)

Soutien rapproché, surveillance…

Ces hélicoptères de combat ont été utilisés dans la MINUSMA « environ 185 fois », indique la Bundeswehr. Ils ont rempli plusieurs types de missions. Tout d’abord, le soutien aérien rapproché quand les forces terrestres ont été attaquées. « L’utilisation des armes [dont sont dotées l’hélicoptère] n’a jamais vraiment été nécessaire », racontent les Allemands, « les attaquants s’enfuyaient à l’arrivée du Tigre ».

… et show of force

Les convois de troupes des Nations Unies étaient souvent escortés depuis les airs pour les protéger des attaques ou les avertir des endroits dangereux. Les Tigres ont aussi été utilisés pour surveiller les routes importantes ou les points de terrain. Enfin, ils ont fait du ‘Show of Force‘, un passage à basse altitude destiné à impressionner. Ces survols et les escortes de convois ont dissuadé les attaquants et également contribué à la protection des forces terrestres.

Une force moins bien dotée en hélicoptères ?

Les Canadiens arrivent… un peu plus tard

Les hélicos d’attaque allemands partis, tout comme les hélicos belges de transport NH 90, demeure un petit vide pour quelques jours certes. Mais un vide crucial. En cette fin juin début juillet, le Mali est en pleine période électorale. Les Canadiens doivent prendre le relais, mais un peu plus tard. Ils arrivent avec moins de moyens que les Européens : deux hélicoptères de transport type Chinook (au lieu de cinq hélicoptères NH 90 fournis par les Belges et Allemands), accompagnés de quatre hélicoptères Grillon.

Un champ d’action plus restreint

Les capacités d’emploi des engins pourraient aussi être plus limitées : les hélicoptères de combat auront surtout une vocation d’accompagnement des Chinook, mais pas automatiquement des missions autonomes. La décision canadienne d’envoi des hélicoptères a été un peu longue et compliquée par des difficultés internes. L’opposition a critiqué l’intérêt du déploiement, pointant les risques de cet engagement et mettant en cause jusqu’à l’opportunité d’une telle mission (Lire chez nos collègues de 45e degré nord).

D’autres hélicoptères présents avec moins de capacités… ou pour d’autres missions

Des hélicoptères MD-500 salvadoriens seront aussi présents. Mais ils n’ont pas la même élongation que les NH 90 (150-200 km seulement de portée). La MINUSMA dispose également d’une capacité d’hélicoptères civils de type Mi-8 fournis par une société ukrainienne, mais ils ne peuvent servir qu’au transport de fret ou d’hommes et nécessitent une protection sur place. Des hélicoptères lourds britanniques (trois Chinook CH-47) arrivent dans la zone, à Gao, mais dans le cadre de l’opération française anti-terroriste Barkhane.

Le taxi des airs : un besoin vital pour les casques bleus

Le besoin d’hélicoptères est fondamental pour la force des Nations unies : pour les évacuations médicales mais aussi pour le transport, la protection des troupes au sol, la dissuasion (comme l’ont bien expliqués les Allemands). Si les hélicoptères ne peuvent aller vers le nord (hélicoptères salvadoriens) ou sont limités dans leur emploi (hélicoptères canadiens), cela limite d’autant l’autonomie d’action de la MINUSMA et sa force de dissuasion. Le ravitaillement par voie terrestre reste toujours très risqué et parfois compliqué en période de saison des pluies. Toutes les bases de la force ne disposent pas également d’une piste d’aviation permettant aux avions d’atterrir. Celle de Kidal, par exemple, est hors circuit. Minée puis bombardée à deux reprises, elle est envahie en partie par la population.

Une sourde inquiétude à l’ONU

L’inquiétude est donc bien réelle autant dans les rangs de la MINUSMA que dans différents pays. Lors du débat au Conseil de sécurité des Nations unies, jeudi dernier (14 juin), sur le renouvellement de la mission, plusieurs délégués ont regretté « l’absence de moyens suffisants », comme l’a résumé le diplomate britannique Jonathan Allen. « Le déploiement de multiplicateurs de forces renforcerait les capacités de la MINUSMA », a plaidé son homologue ivoirien Ilhari Alcide Djédjé, estimant nécessaire que la mission soit dotée de capacités logistiques nécessaires pour la prévention des attaques et à la protection des convois. Quant au russe Dmitry Polyanskiy, il a rappelé que « les pays qui ont pris des engagements à ce titre doivent les honorer ».

Commentaire : comme un vide européen

Après le retrait néerlandais, les retours belge et allemand, on peut se poser la question pourquoi les Européens n’ont pas réussi à proposer une offre groupée pour permettre d’avoir une capacité continue et opérationnelle en matière d’hélicoptères. Alors que chacun en Europe brode sur l’intérêt primordial de défendre l’ONU et le multilatéralisme, de stabiliser la région du Sahel et d’assister les forces du G5 sahel et maliennes, de permettre la sécurité dans les régions d’origine des migrations, l’Europe n’arrive pas se mobilier pour offrir aux casques bleus une petite force héliportée de transport et de protection, soit une dizaine d’hélicoptères et 200 personnels. C’est faible et… dangereux. Car cette faiblesse est visible aux yeux de tous.

(Nicolas Gros-Verheyde, de retour de Gao)

Durant cet engagement, deux pilotes allemands Tigre ont perdu la vie lors du crash de leur hélicoptère au nord-est de Gao juillet 2017.

Le mémorial en honneur des six soldats tombés dans le cadre de l’engagement de la MINUSMA : deux Allemands et quatre Néerlandais.

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Les eurodéputés voient d’un bon oeil le futur fonds européen de défense

Thu, 21/06/2018 - 23:15
(B2) Les eurodéputés ont un a priori favorable à la création d'un fonds européen de défense. Mais deux questions clés  sont soulevés : la future gouvernance et la couverture des coûts Cette réunion était la première pour le Parlement européen et la sous-commission Défense (SEDE) afin d'examiner la proposition qui vient d'être faite par la […]

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Migrations. La Commission fait la leçon aux États membres

Thu, 21/06/2018 - 18:45
(B2) Le commissaire européen aux Migrations, Dimitris Avramopoulous, n'y va pas de main morte. Il met en garde les États sur leurs propres défaillances. Une contribution au débat... à quelques jours du Sommet européen Le commissaire européen présentait, lors d'une conférence de presse, ce jeudi (21 juin), la note d'information de la Commission, après la […]

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Aquarius. Emmanuel Macron met en cause les garde-côtes (italiens)

Thu, 21/06/2018 - 18:05

(B2) Une phrase est relativement passée inaperçue au sommet franco-allemand de Meseberg. Répondant à une question d’un journaliste sur le sort de l’Aquarius, le président français Emmanuel Macron a, une nouvelle fois, taclé le gouvernement italien de Giuseppe Conte, et en particulier son ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini.

Un tacle indirect certes. Mais très précis. Il rappelle un point important dans la trajectoire du navire de SOS Méditerranée, l’Aquarius.

« La problématique de l’Aquarius, c’est à partir du moment où le bateau quitte les eaux libyennes. C’est au moment où certains garde-côtes les mettent sur un bateau et commencent à les accompagner. Il ne se pose pas à quelques kilomètres des côtes. »

Le Dattilo (CP-940) navire des garde-côtes italiens amarré à Valence aux côtés de l’Aquarius (crédit : SOS Méditerranée)

Le gouvernement italien mis en cause

En utilisant le mot « certains », le président n’a pas voulu préciser « italiens ». Mais il y a pensé très fort. De même, il n’a pas accusé les Italiens d’avoir monté un coup. Mais il y a pensé très fort.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Le Parlement met l’accent sur la sécurité climatique pour diminuer la migration

Thu, 21/06/2018 - 16:00
(B2) L'argument du changement climatique n'est pas assez percutant pour obtenir des changements. Les eurodéputés ont donc décidé de jouer une nouvelle carte et d'alerter sur ses conséquences sur la migration. Le rapport d'initiative adopté conjointement mercredi (20 juin) par deux commissions du Parlement entend le démontrer. La diplomatie climatique doit devenir « une priorité stratégique […]

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Défense, Sécurité, Migrations, Développement, l’accord franco-allemand de Meseberg

Thu, 21/06/2018 - 10:55
(B2) Réunis à Meseberg, un château non loin de Berlin, mardi (19 juin), les deux dirigeants franco-allemands, Emmanuel Macron et Angela Merkel, ont tenu à sortir ensemble de la nasse européenne en avançant sur des projets communs en matière de défense, en annonçant aussi l'intention d'ouvrir le débat sur une intégration plus poussée en matière […]

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La gouvernance des projets la PESCO fixée. Deux principes : souplesse et autogestion

Thu, 21/06/2018 - 06:05
(B2) Les ministres de la Défense devraient le 25 juin approuver à Luxembourg une décision fixant les règles de gouvernance régissant la coopération structurée permanente (PESCO). Un maximum de souplesse a été laissée à chaque projet pour définir leurs propres règles. Cette décision a fait l'objet de longues négociations entre les différents pays membres de […]

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Contenir les migrations hors d’Europe. L’objectif du Conseil européen (projet de conclusions)

Wed, 20/06/2018 - 23:30
(B2) Le sujet des migrations sera assurément un de points principaux au sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE les 28 et 29 juin. Le projet de conclusions (parvenu à B2) le montre. Alors que la crise migratoire dans sa crise la plus aigüe parait aujourd'hui en partie terminée — les arrivées en […]

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La Cour des comptes critique le fonctionnement des missions EUCAP

Wed, 20/06/2018 - 14:45
(B2) Défaillances dans le recrutement, dans la formation, absence de stratégie de sortie... le dernier rapport de la Cour des comptes européenne, rendu public vendredi (15 juin), sur les missions civiles de renforcement des capacités (EUCAP) au Niger et au Mali est sévère. Que reprochent exactement les auditeurs ? Les auditeurs se sont penchés sur la […]

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Le secret d’affaires a une date de péremption

Wed, 20/06/2018 - 10:11
(B2) Toutes les informations figurant dans le dossier d’une autorité de surveillance financière ne sont pas nécessairement confidentielles, indique la Cour de justice de l'UE dans un arrêt prononcé mardi (19 juin). En particulier, les informations qui ont pu constituer des secrets d’affaires perdent, en général, leur caractère secret lorsqu’elles datent de cinq ans ou […]

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Le ciblage des roms interdit. Le projet de Salvini condamné par la Commission

Wed, 20/06/2018 - 09:35

(B2) On ne « peut pas, en règle générale, expulser un citoyen européen sur la base de critères ethniques, [même si] il existe des conditions et exceptions » a indiqué le porte-parole de la Commission européenne, Alexander Winterstein, mardi (19 juin). « C’est archi-clair », a-t-il précisé.

Salvini veut un fichage des Roms…

Il réagissait ainsi, interrogé par les journalistes lors du point de presse quotidien, à l’intention affichée du ministre italien de l’Intérieur de procéder au fichage des Roms. Le dirigeant de la Ligue du Nord, Matteo Salvini a en effet annoncé lundi (18 juin) sur TeleLombardia (télévision régionale du nord de l’Italie) son intention de procéder à un recensement des Roms « pour savoir qui et combien ils sont » et permettre ainsi l’expulsion de ceux qui sont en situation irrégulière.

« Je prépare un dossier sur la question des Roms en Italie, car après Maroni rien n’a été fait, et c’est le chaos. […]  Une enquête sur les Roms en Italie pour voir qui, comment, combien ils sont, refaire ce qui a été défini dans le recensement, établir un registre. »

… afin de les expulser

L’objectif reste l’expulsion des étrangers en situation irrégulière, notamment ceux venant de Roumanie (pays membres de l’UE) d’Albanie et Tunisie (pays tiers).

 « Les étrangers irréguliers seront [expulsés] avec des accords entre États. [….] La Roumanie, l’Albanie, la Tunisie, sont les trois principaux pays de présence en Italie »

Un racisme de bon aloi

Mais la déclaration du ministre frise le racisme de bas étage et l’ignorance de certains faits de l’histoire quand il aborde la situation des nationaux.

« Les Roms italiens, malheureusement, vous devez garder à la maison. »

Un propos pour le moins insultant vis-à-vis d’une population qui a fait l’objet d’un fichage et d’une extermination lors de la seconde guerre mondiale.

(Nicolas Gros-Verheyde, avec Aurélie Pugnet st.)

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La levée du gel des avoirs contre un homme d’affaires syrien refusée (tribunal)

Wed, 20/06/2018 - 07:25
(B2) Le tribunal de l'UE a rejeté mardi (19 juin) le recours de Hashim Anwar al-Aqqad, un ancien parlementaire syrien, visant à la levée des sanctions européennes (gel de ses avoirs et interdiction des avoirs) qui le frappe pour la période 2016-2017. Une motivation détaillée suffisante Les juges estiment la décision suffisamment motivée et sans erreur […]

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Char de combat, avion du futur, satellite… Français et Allemands signent leurs fiançailles

Tue, 19/06/2018 - 21:32
(B2) La ministre français des Armées Florence Parly et son homologue allemande Ursula von der Leyen ont signé ce mardi (19 juin) à Meseberg (Allemagne) deux lettres d’intention communes : l'une sur le char de combat du futur (Main Ground Combat System ou MGCS) ; l'autre sur le système de combat aérien du futur (Next […]

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Sécurité et Stabilité. Les deux mamelles de la présidence autrichienne de l’UE

Tue, 19/06/2018 - 17:00
(B2) L'Autriche prend la présidence tournante du conseil de l'Union européenne à partir du 1er juillet avec trois priorités : « Sécurité, Stabilité, Prospérité » Le chancelier autrichien Sebastian Kurz l'a rappelé dans une adresse au National Rat (la chambre basse autrichienne), jeudi (14 juin). Mais sur les trois priorités affichées pour les six prochains mois, […]

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L’industrie turque cherche à prendre pied en Europe. Difficile…

Tue, 19/06/2018 - 14:30
(B2 à Eurosatory ) Avec une soixantaine d’exposants, la Turquie était massivement représentée au salon des armements terrestres parisien. C’est presque autant que le Royaume-Uni (88) et beaucoup plus que l’Espagne (24) ou l’Italie (48). Seuls les Français, les Américains et les Allemands étaient plus nombreux. Derrière cette visibilité, la Turquie confirme une volonté de […]

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